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 Parce que la vie est ainsi faite [Ivy]

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Alexandra Grayston
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Alexandra Grayston


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MessageSujet: Parce que la vie est ainsi faite [Ivy]   Parce que la vie est ainsi faite [Ivy] Icon_minitimeMar 6 Mar 2012 - 1:32

Il y avait cette idée malsaine dans sa tête qui ne voulait pas partir, qui s’accrochait désespérément aux parois de son cerveau pour mieux le contaminer. Elle y avait d’abord pensé plus tôt, sans s’y accrocher. Mais maintenant que l’adrénaline était retombé à plat, l’idée revenait sans cesse : quoi qu’elle fasse, jamais elle ne pourrait s’éloigner, jamais elle ne pourrait réellement mettre une barrière entre elle et tous les trucs d’anti-mutants, aussi bien que celles mutantes, qui devenaient étouffants. Au mieux pourrait-elle faire semblant. Au mieux pouvait-elle oublier et profiter des jours tranquilles. Une partie d’elle trouvait cet accord suffisant. Une autre détestait l’idée de vivre dans une ville de déjantés, tout en sachant pertinemment que changer de ville n’y changerait rien. Mais une dernière part d’elle, et celle-ci était majoritaire, se révoltait de devoir faire semblant. Semblant de n’avoir aucun pouvoir. Semblant de ne pas exister. Faire semblant que rien ne perturbait le monde actuel, que les mutants n’étaient pas détestés et traînés dans une marre de sang.

Et il n’y avait aucune métaphore là-dedans. Ce soir, cette nuit, elle aurait pu mourir, tuée par des anti-mutants radicaux… Et cette constatation lui retourna l’estomac, alors qu’elle était toujours dans les rues de la ville après avoir quitté l’inconnu Erik il y avait de cela plusieurs minutes maintenant. Mais cette constatation lui fit également serrer les poings de colère. Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Absolument rien, telle était la réponse. Ces idiots d’anti-mutants armés d’armes à feu n’avaient pas eu la présence d’esprit de lui demander son nom, ils n’avaient pas non plus demandé ce qu’elle faisait pour vivre, si elle avait une famille, des amis, ils s’étaient moqués de savoir ses penchants politiques… À cet instant précis, Alexandra, mêlée d'une colère sourde et aveugle, d’incompréhension et de désorientation, comprit et adhéra aux pratiques sauvages de la confrérie. Et elle se prit à imaginer ce qu’elle aurait aimé faire aux hommes masqués. Des images de bain de sang qui se succédèrent. Mais des images qui, pour plusieurs raisons, finirent par la révulser plus qu’autre chose, finirent par lui faire réaliser toute l’horreur de la situation.

Sa colère se tarit, remplacer par un vide. Elle grelotta un instant, non à cause de ce vide, mais parce que la pluie s’était remit à tomber. De grosses gouttes d’eau d’un froid implacable. Mais étrangement, cette pluie lui fit également beaucoup de bien, parce que de sentir sa morsure à travers ses vêtements appuyait au moins le fait qu’elle était toujours vivante. Cette pluie effaçait les évènements de la dernière heure ; la purifiait d’une manière étrange.

Alexandra se retrouva dans un taxi pour rentrer chez elle – sa voiture ayant tombée en panne et abandonnée dans un trou pourrit. L’homme, sans que la mutante s’en rende compte, jetait souvent des coups d’œil dans son rétroviseur pour la regarder. Il finit par lui dire : « Vous avez du sang sur la joue… » Relevant la tête, elle répondit alors : « Hein ? » Alors, il répéta : « Sur votre joue, y’a du… » Il semblait légèrement mal à l’aise. « Ah ? » Interrogative, Alexandra passa le bout de ses doigts sur sa joue et trouva effectivement quelques gouttes de sang. « Ah oui… » Elle les regarda perplexe, et une image lui vint alors : les vitres de l’auto volant en éclat. Elle avait dû être égratigné par un morceau perdu. Puis, la jeune mutante se frotta au niveau de la mâchoire, partie de son visage qui se rappelait la gifle qu’elle avait reçu. Et Alexandra se rappela alors ce qui avait précédé la poursuite sur l’autoroute : Erik, qu’elle avait sauvé de trois humains. Elle se redressa, gonflée d’une émotion difficile à saisir ; pour rien au monde elle ne regretta son geste. Et le restant du trajet se passa dans un silence relativement stable.

C’est en arrivant qu’elle réalisa qu’elle n’avait pas de monnaie sur elle. Elle dû laisser le taxi en bas, le temps d’aller chercher de quoi le payer. Mais en montant les marches, laissant des traces d’eau un peu partout, elle réalisa une deuxième chose : qu’elle n’aurait pas davantage d’argent liquide dans son appartement. Dilemme. Elle s’arrêta dans le couloir, le temps d’y penser. Et puis, l’illumination : sa voisine de pallier, également une amie. Il devait être tard, très tard même maintenant mais… cela n’arrêta pas Alexandra. Ce qui l’arrêta par contre, le poing levé, arrêté à quelques millimètres de la porte d’Ivy, fut son accoutrement.

C’est ainsi qu’elle se précipita dans son appartement, balança son sac au hasard sur une table, et se débattit pour enlever sa veste trempée ; elle s'en débarrassait comme si elle avait voulu se débarrasser de ce qui c'était passé, comme si elle pensait que dans le cas contraire Ivy saurait ce qui s'était passé rien qu'en la regardant. Ses vêtements et ses cheveux étaient presque autant mouillés, mais cela sembla être un détail de second ordre pour Alex. Elle replaça ses cheveux, vérifia l'aspect de sa joue dans le premier miroir à porter et, vers la sortit, son reflet dans le miroir d'entrée lui renvoya l’image d’une jeune fille détrempée, où il y avait effectivement sur sa joue une fine rayure d’à peine deux centimètre de long, une éraflure de rien qui ne saignait déjà plus. Puis, elle se trouva de nouveau devant la porte d’Ivy et toqua à la porte, essayant d'avoir l'air de rien.
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Ivy Livingston
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MessageSujet: Re: Parce que la vie est ainsi faite [Ivy]   Parce que la vie est ainsi faite [Ivy] Icon_minitimeJeu 8 Mar 2012 - 8:43

La vie d’Ivy était parfaite. Oui, elle était bercée par tant de belles choses qu’elle vivait, entre son travail qui la rendait heureuse, son don spécial qu’elle avait appris à accepter, et sa relation avec Jonas qu’elle vivait avec passion et tendresse. Rien ne pouvait entraver son bonheur, dans son appartement parfait lui aussi, dans lequel elle se sentait heureuse. Cependant la vie lui avait appris plusieurs règles qui s’opposaient à elle comme des évidences, plusieurs points qu’elle aurait aimer oublier… Le bonheur ne vient jamais seul. Comme le Ying et le Yang, elle était persuadée que tout se payait, ou comme les histoires de sorcellerie qu’elle lisait étant enfant, il y avait un retour de flamme. Elle en subissait les conséquences ce soir là.

Seule dans son appartement, la seule lumière de la cuisine allumée, elle était assise sur son canapé, face à un écran de télévision affichant le néant. Un mouchoir a la main, elle essuyait de petites larmes qui coulaient sur ses joues, en suivant subtilement le chemin de leur chute. Ses yeux d’habitude si bleus et si tendres offraient un subtil mélange de mélancolie et de colère, inhabituel dans le caractère de la jeune femme pourtant si rationnelle et sérieuse. Une faiblesse qu’elle n’avait montrée n’a personne d’autre qu’à lui, et que personne d’autre ne verrait à l’avenir. C’était un homme, qui l’avait mise dans cet état : un mot, un geste, et un regard. Trois mots si simples mais qui avaient provoqué chez elle cette torpeur qui allait l’animer pendant un long moment encore. Trois mots qui, conjugués, étaient synonymes de Jonas Bluefield. Cet homme qu’elle avait aimé, et qu’elle allait aimer encore un moment. C’était il y a près de deux années, et elle s’en souvenait encore.

Leur relation s’était terminée comme une fleur perdait ses pétales, sans pouvoir rien faire, jusqu’à ce qu’une autre fleur apparaisse sur le chemin pour finalement remplacer la première. Il avait déserté sa vie, son appartement, et n’avait rien laissé en souvenir pour cette jeune femme qui l’aimait comme il n’était pas permis d’aimer. Et pourtant elle avait du se faire une raison. Même si quelques souvenirs persistait, elle s’interdisait de garder espoir, et ne percevait ces moments de faiblesse que comme de la pure folie. Et même si elle avait gouté au fruit défendu, celui du jardin de Béate, elle n’en restait pas moins perturbée par tant d’amour gâché. De temps à autre, le passé refaisait surface, sans crier garde, et sans même se préoccuper de l’instant idéal. De toute façon il n’y en avait pas, il fallait bien l’avouer.

Ce soir là, Ivy ressassait le passé, probablement à cause d’un moment de faiblesse, d’une surcharge de faiblesse. Elle avait tenté à plusieurs reprises d’appeler Béate, pour la rassurer, pour entendre sa voix, mais sans succès. Elle était complètement esseulée, avec un mouchoir pour meilleur compagnon, et une lumière tamisée pour l’éclairer dans le brouillard. Elle faisait les cents pas dans son appartement, par intermittence, ne sachant quoi faire, et surtout comment se débarrasser de ces idées. Tantôt devant sa cafetière, tantôt plongée dans un livre sans grande conviction, elle trainait, elle se trainait jusqu’au bout de la nuit, en priant pour que quelqu’un l’entende et vienne a son secours.

Soudainement, à sa grande surprise, un bruit retentit du coté de la porte d’entrée. Son cœur battant la chamade, et son souffle coupée, elle ne pu faire autrement que d’imaginer les cents scénarios : Jonas ? Béate ? Sa mère ? Au fond de son cœur elle espérait mais également redoutait leur présence. Elle n’avait pas pour habitude de se montrer dans un tel état, elle qui était si forte aux yeux de tous.

Mais sans qu’il n’y ait de raison à cela, elle sentit son corps se lever, et s’approcher de la porte d’entrée. Elle s’arrêta sans comprendre pourquoi (Surement parce que son cœur battait trop vite) et marqua un temps de pause. Puis elle se dit qu’à cette heure ci, il était peu probable qu’il s’agisse d’une personne attendue, alors comme poussée par une pulsion soudaine, elle ouvrit la porte.

De l’autre coté, une jeune fille la regardait fixement. Quelle ne fut pas la surprise d’Ivy de se retrouver face à elle à une heure pareille, mais esquissant un sourire bête et amusé, elle porta sa main derrière son crâne et gratta sa chevelure légèrement décoiffée par le manque d’intérêt de la soirée. La jeune fille était sa voisine, elle l’avait reconnue, mais il fallait dire que ses pensées ce soir là n’allaient pas en ce sens… elle avait mit du temps, mais elle l’avait accueillie avec un sourire, toujours aimable et aidante. Alexandra devait avoir un service à lui demander, mais Ivy n’en savait rien, a vrai dire, tout était plutôt flou depuis quelques heures.

- Oh tiens ! Alexandra… qu’est ce qu’il t’arrive ? Il y a un problème ?
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Alexandra Grayston
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MessageSujet: Re: Parce que la vie est ainsi faite [Ivy]   Parce que la vie est ainsi faite [Ivy] Icon_minitimeSam 10 Mar 2012 - 4:08

Essayer de n’avoir l’air de rien. C’était en partit se cacher la vérité. Mais c’était surtout arrêter d’y penser. Il faut dire que ce dernier point était difficile à accomplir totalement : cela n’arrivait pas souvent à Alexandra se faire menacer d’une arme. Et il pouvait être encore plus déstabilisant d’apprendre brutalement que sa vie n’avait tenu qu’à l’humeur de ces hommes, la précision de leurs armes, leur ténacité à les poursuivent, la tenue de route de leur voiture, les capacités de conducteur d’Erik… Des dizaines de facteurs qui avaient été hors de son contrôle.

Faire semblant qu’elle venait de passer une soirée normale, comme elle en passait tant d’autre. Parce qu’il lui arrivait d’arriver tard. Ce n’était pas comme s’il y avait eu un couvre-feu. La voir rentrer tard n’était donc pas un facteur inquiétant en soi pour ceux qui la connaissaient… Mais comme elle ne rendait pas non plus de compte à personne, personne ne se rendrait compte si sa soirée n’avait pas été si normale que ça ; personne ne se serait rendu compte si elle avait fini dans un fossé.

Ignorer toute cette eau glacée sur ses vêtements. C’était probablement le fait le plus facile à ignorer, parce que à la limite Alexandra commençait à s’y faire maintenant. Cette partie là n’était donc pas importante, en autant qu’un courant d’air frais ne venait pas compliquer les choses.

Arrêter de penser aux hommes masqués, porteurs de mort et de terreur. Faire taire sa petite voix intérieure qui semblait avoir mit un point d’honneur à lui ressasser sporadiquement les évènements. Endiguer le flot d’émotions contradictoires qui se combattaient en elle, autant de désarroi que de colère impuissante. Enfouir le sentiment d’angoisse qui l’étreignait à l’idée que ce qui c’était passé soit visible sur son visage. Rien de tout ça ne parut lorsque la porte s'ouvrit. Une grande respiration, et elle se calma aussitôt.

La première chose que remarqua Alex fut que, malgré l’heure, elle n’avait pas réveillé Ivy. Et en un sens, cela la soulagea. Mais la deuxième était beaucoup plus marquante et fit clairement hésiter Alexandra lorsqu’elle dit pour la saluer : « Ivy… ! » Il y avait cette chose enfouit dans le regard et les traits de sa voisine. Une chose que même le sourire ne parvenait pas à masquer totalement. Et cette chose mit la mutante mal à l’aise.

Et puis, Ivy lui demanda si elle avait un problème. Elle se sentit soudain un peu déplacée de lui demander un service, comme si elle venait de surgir à un moment où elle n’avait pas sa place, sans trop savoir pourquoi. Mais il y avait cette petite voix dans sa tête, et elle était si concentrée à ne pas y penser, si concentrée à ne pas le montrer, que sur le coup elle ne fit pas réellement attention à cette impression. Alors elle répondit, concise, venant directement aux faits : « J’ai pris un taxi, mais je n’ai pas de monnaie sur moi… Je sais pas si toi… Bien sûr je te rembourserai ». Bien sûr, la question serait alors de savoir pourquoi Alex avait prit un taxi, alors qu’elle était partit avec sa voiture… Mais ça, Ivy ne le savait peut-être pas. Cette information l’inquiéta soudainement, comme si le simple fait d’être rentrée en taxi la dénonçait… Ce qui n'était pas vraiment, ni du tout le cas. Et puis, de quoi pourrait-il la dénoncer au juste ? De toute manière, mentir n'avait jamais tué personne - enfin, pas à sa connaissance. Elle demanda, sur le ton de la surprise : « Est-ce que ça va ? », autant pour se débarrasser de cette idée totalement absurde de taxi, que parce que son idée initiale revenait à la charge ; l'idée qu’il y avait quelque chose qui clochait.
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Ivy Livingston
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MessageSujet: Re: Parce que la vie est ainsi faite [Ivy]   Parce que la vie est ainsi faite [Ivy] Icon_minitimeSam 24 Mar 2012 - 13:13

Ivy qui était restée contre le cadrant de sa porte d’entrée tentait encore vainement de masquer son désespoir qui l’avait tourmentée des heures durant avant l’arrivée d’Alexandra. Lorsque la jeune fille lui demanda de la monnaie pour payer le taxi, elle n’eut aucune hésitation. Sans trop savoir ce qu’il se passait réellement du coté de sa voisine, sans chercher d’explication, elle l’invita à rentrer dans son appartement, sombre, tout en se dirigeant vers son sac a main.

- Oui bien sur Alexandra. Entre je vais te chercher ca.

Une phrase concise et simple pour ne pas dévoiler son état et ses peurs du moment. Une façon pour elle de rester discrète. Puis elle pencha son buste en avant pour récupérer son sac à main posé contre le muret qui faisait office de Bar, limitant la cuisine et le salon, à l’Américaine. Elle y plongea ensuite sa main et en sortit un porte monnaie de cuir laqué et tendit quelques billets à la jeune fille. Elle lui proposa également quelque chose à boire, histoire de ne pas jouer les mauvaises hôtes, car malgré ses pensées noires, elle se devait de montrer une force d’esprit à toute épreuve.

- Tu veux boire quelque chose ? je peux te préparer un thé, ou un café… ou même un cocktail si tu veux. Enfin si tu as le temps, ca me ferait plaisir sincèrement.

D’un coté, Ivy tentait de réclamer de l’attention, sans trop le montrer, et de l’autre, elle savait que quelque chose clochait chez cette jeune fille. En tant que psychiatre et en ayant le cœur sur la main, elle ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la rassurer, tout en essayant de gratter dans son âme pour trouver ce qui n’allait pas, sa faille, du moment où de tous les jours.
Elle avait passé la soirée a s’apitoyer sur son sort, rien de mieux que de sortir de la torpeur pour éventuellement faire plus ample connaissance avec Alexandra et sur ce qu’elle semblait cacher, ou du moins qu’elle avait du mal a avouer en public. Tout comme elle, Ivy n’osait pas toujours crier sur tous les toits qu’elle était une mutante, et d’ailleurs elle ne s’en portait pas plus mal. La réponse positive a cette question était toujours donnée en cas de demande expresse, et non pas sur un élan de fierté. Quand à l’acceptation, elle n’avait aucun problème avec ca, restait à savoir si Alexandra en était une elle aussi, et si elle allait un jour lui en parler. C’était une sorte de curiosité qu’Ivy voulait assouvir, en découvrant son profil. Des profils, toujours des profils, Ivy ne fonctionnait que par ça : un jour elle finirait par poser un profil pour chacune de ses rencontres et ce n’était pas une bonne nouvelle. Et cette pensée se rapprochait également de la finalité de son destin : Ivy était encore persuadée qu’un jour elle finirait invisible pour de bon et sans pouvoir y remédier.

Une angoisse de plus qu’elle devait gérer ce soir là. Heureusement que la jeune fille engagea la conversation avant qu’Ivy ne sombre à nouveau dans la dépression. Elle lui répondit alors :

-Je vais très bien je te remercie. Ce soir est un peu triste mais tout va bien, il nous faut du temps parfois pour avaler la pilule.

Paroles qu’elle décora d’un sourire radieux, certes faux mais très sincère à la fois ;
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MessageSujet: Re: Parce que la vie est ainsi faite [Ivy]   Parce que la vie est ainsi faite [Ivy] Icon_minitimeDim 25 Mar 2012 - 3:44

Ce fut presque un soulagement d’entendre une simple réponse affirmative. Aucune question, aucun commentaire. Mais peut-être aurait-elle dû s’y attendre. Ivy semblait être coulée dans un moule proche de la sérénité inébranlable. Bien que, ce soir, la façade semblait ébréchée. Alexandra entra donc et la porte se referma derrière elle. Elle fronça un peu les sourcils, réalisant qu’elle n’avait jamais réellement mit les pieds dans cet appartement. Cela dit, ce n’était pas bien important. La mutante se saisit des billets et remercia, ce qui était la moindre des choses.

- Tu veux boire quelque chose ? je peux te préparer un thé, ou un café… ou même un cocktail si tu veux. Enfin si tu as le temps, ca me ferait plaisir sincèrement.

Le café : bien sûr, en un sens peut-être cela pourrait aider ses pensées à bien s’ordonner, mais l’idée de prendre un stimulant à cet heure de la nuit et après les évènements passées n’était pas une bonne idée. Il fallait quelque chose de plus fort. Quelque chose à boire. Un cocktail. Peut-être étais-ce là le remède miracle. Un cocktail explosif. Quelque chose qui la soignerait et lui ferait tout oublier. Pas qu’elle voulut spécialement tout oublier, mais il lui fallait, à elle aussi, faire passer la pilule avant qu’elle ne s’étouffe avec. Après une courte hésitation, elle hocha la tête et acquiesça.

« Oui d’accord, je veux bien. De l’alcool, s’il te plait. Quelque chose de corser, si tu as. »

De toute manière, elle n’avait pas dans l’optique d’aller dormir dans l’immédiat. Le voudrait-elle qu’elle savait qu’elle ne le pourrait pas. Puis, Alexandra répondit au sourire et paroles d’Ivy, qui lui disait qu’elle allait bien mais que la soirée était triste, par un demi sourire hésitant, ne sachant pas quoi dire. Elle leva la main qui tenait les billets et dit : « Je reviens, je vais m’acquitter de ma dette. » Avant que le chauffeur n’appelle la police parce qu’il croyait qu’elle avait décidé de ne pas payer, qui sait. Et c’est donc ce qu’elle fit, revenant sur ses pas, payant ce qu’elle devait au chauffeur à l’air quelque peu marabout.

Puis, elle traînât des pieds pour remonter, et envisagea même de refuser l’offre d’Ivy. Parce qu’au final l’idée d’être seule n’était pas plus mal que ça. Parler à quelqu’un comme si rien n’était semblait déplacé après la soirée qu’elle avait vécue. Mais rester seule avec ses idées n’étaient pas mieux. Si elle retourna à son appartement, ce ne fut pas parce qu’elle avait changé d’avis, mais bien parce qu’elle ne pouvait plus endurer le froid de ses vêtements mouillés qui s’étaient rappelés à elle lorsqu’elle avait reçu le vent du dehors. Elle revint en meilleur état vestimentaire.

« Ça a été long, je suis aller me changer » Elle pouvait très probablement se passer de commentaire, le pourquoi était assez clair. « J’aime bien ton appart’, le mien est un vrai fouilli! » Sujet neutre. Un vrai fouilli, peut-être pas. Mais il était vrai qu’elle se laissait parfois traîner plus que nécessaire. Juste là, si quelqu’un entrait chez elle, il pourrait voir ses vêtements mouillés éparpillés sur le sol.
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