La première partie d'un contrat[terminer]

Dernière édition par Lucifel le Lun 21 Sep 2009 - 18:30, édité 1 fois

J'entrai dans l'ascenseur menant au sous-sol. Dès que Shawn fut à l'intérieur, je prononçai mon nom et demandai à descendre. Ce qui se fit immédiatement après. En bas, je savais qu'elle porte je cherchais. Je me fichai devant et elle s'ouvrit d'elle même. J'entrai sans attendre. À toutes les fois que je venais ici j'étais surpris par la quantité d'objet des très haute technologie présentent mais je le cachais bien. Eh puis, ce n'étais pas la première fois que je venais alors le choc initial était passer. Je laissai ma boîte sur une large table presque au centre des laboratoires. J'étais tellement excité de me mettre au travail que je faillis laisser la boîte trop près du bord, mais je me retournai rapidement pour la pousser un peu plus loin.

Je pris un peu de distance d'avec l'endroit ou j'allais travailler. Je regarder partout autour de moi et tenter d'absorber un maximum de détail. Il était évident que de toute façon, ma transe se rappellerait du reste. Je pris une profond respiration et regarder dans les yeux de Shawn, je n'avais jamais fait cela avant. J'allais vraiment faire quelque chose spécialement pour une personne? Moi? Étais-je rendu faible, sans conscience ou avais-je, au contraire, sensiblement évolué. Je n'en savais encore rien. Je prenais des risques que je n'avais jamais pris. C'est à peine si j'avais rendu un petit service pour Mayhem. Bon d'accord, pas un petit, mais lui m'avais prouvé qu'il ne me sauterait pas à la gorge en me sauvant la vie après que j'aie tenté de l'abattre. Non, ce n'était pas du tout la même chose.

- Bon, je tiens à t'avertir que je ne sais pas ce qui va arriver précisément au début. Je vais peut-être prendre tes mesures ou te manipuler. C'est la première fois que je dois faire quelque chose sur mesure à quelqu'un d'autre que moi. Prêt?

HJ: Je te laisse un poste et je me met en transe. J'imagine qu'on ne fera pas ça en beaucoup de post sinon sa vas être plate XD. Bon alors, prêt? ^^

HJ : Prêt ^^

La suite des événements se déroula rapidement. Après avoir donné les détails à Lucifel concernant l’engin que je voulais qu’il concocte ainsi qu’avoir accepté de respecter ma part du marché, mon collègue ne tarda pas. S’armant de sa petite boite mystérieuse et de son air engagé, il passa le portique, m’invitant à le suivre. Voyant qu’il semblait si motivé, je décidai de ne pas tarder et de le suivre. Qui allait faire attendre un si bon moment de toute façon ?

Tels des justiciers masqués comme Batman et Robin laissaient paraitre dans leurs épisodes produits lors des années 60, nous étions sur le point d’entrer vers l’ascenseur qui allait nous conduire vers le sous sol de l’institut : La Lucifel cave ! Ne dévoilant que son nom à voix haute, les portes de l’élévateur se refermèrent, nous enfonçant de plus en plus creux vers les profondeurs d’un lieu jamais exploré jusqu’à présent par le charismatique Shawn Spencer.

La cage d’ascenseur s’arrêta subitement, ouvrant ses portes vers un corridor éclairé par quelques néons. Lucifel semblait familier avec les lieux. Son trajet était déjà prévu. Il ne prit donc pas une éternité à trouver les laboratoires. Ce fut instinctif ! Bam ! Il les avait déjà trouvés. Tel un touriste, je me contentai de le suivre.

Déposant sa mystérieuse boite sur la table centrale, Lucifel débutait sa préparation en regardant un peu son environnement. Je fis de même. C’était fou ce que l’on pouvait retrouver ici ! Il y avait de tout : outils, métaux, clous, écrous, appareils endommagés, gadgets en préparation. Celui qui avait l’autorisation de venir ici était un homme fort comblé.

Lucifel m’interrompu dans mon exploration des lieux. Ma tête se tourna aussitôt vers lui en signe d’écoute. Il m’avertit un peu, me disant qu’il allait surement prendre des mesures ou me manipuler lors de la transe. Personnellement, il faisait bien de m’avertir d’avance. J’aurais surement mal réagi de me faire toucher par un homme qui est dans les vapeurs. Ravalant ma salive, je hocha la tête en signe d’approbation.

- Merci d’avoir averti d’avance! J’en prends bonne note !

Lucifel, se préparant à entrer en transe, me demanda si j’étais prêt à débuter les 72 prochaines heures en sa compagnie. Je hochai la tête, n’ayant nul autre choix.

- Mouais ! Je n’ai pas trop le choix de toute façon !

HJ: La première partie a peu d'importance, c'est surtout des détails personnels sur ma transe, si tu préfère la sauter c'est comme tu veux Wink

- - - Petite parenthèse - - -

Pour que vous compreniez toute l'importance de cette transe, je dois d'abord vous expliquer quelque chose. Chaque transe ne démarre pas tout à fait de la même façon. Comme pour commander un mouvement ou une idée précise, il est nécessaire de transmettre l'ordre à son cerveau. Nous savons tous instinctivement comment faire bouger notre bras ou notre jambe. Pourtant, chacun de ces gestes demande une impulsion électrique précise qui ne doit en aucun cas être générale. Imaginez simplement le ridicule si, après avoir envoyé une demande imprécise pour avancer une main dans le but de conclure une entente, vous vous retrouviez à faire des sauts périlleux. Si nous avons appris à diriger ces stimulus aussi parfaitement, un homme moyen, s'il lui apparaissait des ailes, ne saurait pas nécessairement les déplacer. Son esprit se doit de se modifier pour bien répondre à l'ajout de cette donnée physique.

La transe, c'est comme l'ajout d'un nouveau membre dont nous n'avons même pas la pleine conscience. Si son existence vous est parfaitement connue, son emplacement, lui, n'est que théorique. De ce fait, il est très difficile d'apprendre à mettre en marche ce membre si précieux. Certains y arrivent naturellement, comme ces danseurs qui savent se déplacer au rythme de la musique sans jamais y avoir travaillé, d'autres ont besoin d'un long apprentissage. Je suis plutôt de cette seconde branche. Si je me suis mis à entrer en transe un peu aléatoirement au début, c'était que je bombardais de stimulus des zones de mon cerveau jusqu'à ce que le tout commence. Évidemment, quand on atteint une cible n'importe comment, les effets de notre attaque sont on ne peut plus instables. C'est comme lorsque l'on pointe son arme sur le corps d'un homme. Vous pouvez le blesser à la jambe, et il ne pourra plus courir. Le blesser au bras, il ne pourra plus vous attaquer. Il y a peu de chances toutefois, que vous atteigniez un endroit critique et que vous arriviez à maîtriser cet homme complètement d'un seul coup avant d'avoir très longuement travaillé votre précision.

La transe réagit ainsi donc. Plus vous visez bien, plus vous maîtrisez votre transe. Jusqu'à maintenant, je visais encore très mal avec mes stimulus et c'est pourquoi je n'atteignais qu'un niveau de contrôle presque inexistant. Pire encore, je ne savais même pas qu'il était possible d'augmenter la précision de ces stimulus. J'étais théoriquement doué au départ, j'enclenchais très rapidement mes transes, mais j'étais aussi très têtu. Avec le temps, j'appris à ne plus commettre mes rares erreurs de départ, mais je tirais quand même parfois un peu n'importe comment alors je n'améliorais pas mon contrôle. Toute cette théorie vraiment géniale, je ne l'avais comprise qu'il y a peu de temps. J'avais alors zoné mon esprit, étudié comment j'enclenchais une transe et cartographié mes tirs. Je ne tirais plus les yeux fermés, il ne me restait plus qu'à bien viser. Pour la première fois de toute ma vie, alors que Shawn était non loin et que je faisais quelque chose pour lui et seulement lui, je pris le temps de viser mon stimulus. Ce fut comme si je vis une cible dans mon esprit. Je n'en touchai pas le centre, mais je l'avais atteinte. Je n'arrivais même pas à y croire, ah ça non, et l'espace d'un instant je voulus même que ce n'ait pas été le cas.

J'ai fait une découverte terrible et merveilleuse à la fois lors de cette transe, ou plutôt durant les quelques millièmes de seconde précédant la transe, mais, sur le coup, cela semblait être un millénaire. Plus la transe est bien visée, plus le flot de sentiment qui suit est puissant. La première chose qui arrive, c'est une chose que je ne souhaite à personne de vivre. Dans mon esprit, le noir total. Non, je ne suis pas inconscient, je suis terriblement et affreusement conscient. Un coma réveillé. Une pression intense faite de noir et de vide. Un déchirement, une faille béante dans mon corps et mon esprit. Alors que mes cellules forcent dans tous les sens pour s'éloigner les unes des autres, le monde tente de me réduire, par un procéder de fusion, à une seule et unique. Plus encore. Comme je le disais, je suis conscient, et j'ai la très nette et très désagréable impression que ce phénomène ne s'applique pas qu'à mon corps vivant, mais à tout ce qui existe, comme si je venais de découvrir que je possédais un autre pouvoir, celui d'appliquer un enfer infini au reste du monde pour l'éternité.

Puis la seconde phase, elle d'autant plus étranges qu'elle est l'exact opposé de la première. L'esprit se libère de toute entrave et atteint un niveau de conscience supérieur ou il se sent libre et en paix. Ce niveau, c'est une drogue. Pas une petite comme l'héroïne, qui a un effet tellement pathétique. Non, c'est une drogue intense qui m'élève bien au-dessus de ce qu'un quelconque consommateur de substances illicites ne pourra jamais vivre. Imaginez-vous, au paradis, la main tendue vers le visage de Dieu alors que vous venez d'apprendre le secret de la vie et que vous vous élevez bien au-delà de tous les malheurs et que vous savez que vous possédez maintenant le pouvoir de faire vivre la plus belle des vies à vos proches. Alors, vous êtes peut-être à la moitié du chemin. Vous vous souvenez encore de l'enfer que vous avez traversé un court instant auparavant, mais il vous semble tellement futile. L'effet se réduit alors lentement et vous prenez lentement conscience d'un savoir nouveau que vous possédez. Vous vous sentez fier et puissant, mais le bonheur n'est plus aussi intense. Vous rêvez déjà, alors, de la prochaine fois que vous allez pouvoir entrer en transe. Puis vous sentez une autre force en vous avec laquelle vous faites lentement un, puis les souvenirs viennent, et le travail commence, car vous le savez. Vous savez qui si vous ne le faites pas, si vous ne le terminez pas, vous ne pourrez pas plonger à nouveau.

J'imagine que c'est la raison sous-jacente à mon incapacité à sortir de ma transe par moi-même. Ce désir de terminer mon travail rapidement pour pouvoir plonger à nouveau. Certains pourraient dire que c'est l'inverse, mais l'esprit est malin. En transe, même si l'effet « drogue » se dissipe un peu, je me sens quand même particulièrement bien. Alors, je refuse inconsciemment de retourner dans le monde réel qui est loin d'être au niveau. Enfin, lorsque je perdais toute conscience de la réalité, je ne pouvais forcément pas avoir conscience de tout cela, ce qui limitait un peu mes capacités de compréhension théorique du phénomène de transe. Effectivement, je n'avais jusqu'alors pas conscience de l'état de bien-être dans lequel je me plongeais. J'imagine que, d'un certain point de vue, il aurait été préférable que je ne le sache jamais, mais passons outre ces détails. Je m'expliquerai bien assez tôt.

- - - Reprenons l'histoire - - -

Je reprends donc un instant avant le plongeon. Alors que je me retourne pour la dernière fois vers Shawn dans un état normal. Je ferme les yeux et je me concentre. Je vois alors la cible mentale dont je vous ai parlé un peu plus tôt, ma transe commence alors. Mes yeux s'ouvrent et s'ils sont vides de toute émotion, les iris se teintent d'un milliard de couleurs. C'est un événement aussi beau que troublant. Si j'avais conscience de cela, j'aurais tendance à faire un lien entre mes yeux en transes et ceux de Niana. Après avoir passé les deux phases d'entrées ma foi, très particulières et troublantes. Je prends alors conscience du fait que je suis en transe. Un sursaut de surprise traverse mon corps. Un sursaut parmi tant d'autres? Qu'est-ce que j'en savais? Ça m'arrivait peut-être toutes les fois, mais je ne m'en souvenais pas. Je me rends alors compte d'une autre « présence » dans ma tête. Pour la première fois, je ressens la transe, elle me pousse à accomplir quelque chose. Quoi? Je n'en sais rien, tant qu'elle peut bouger. J'ai tendance un instant à la laisser faire, après tout, je n'ai jamais rien contrôlé d'ici là. La Transe déplaça mon corps vivement vers la droite, je m'y oppose de façon automatique. Quand une force vous déplace dans un sens, peut-importe pour qu'elle raison, l'instinct vous ordonne de stopper se déplacement. Je me rends alors compte que j'ai réussi, que j'ai contrôlé cette force qui est en moi. J'absorbe le choc un instant. Je n'en revenais tout simplement pas. Il y avait tant de choses qui me choquaient tout d'un coup. Puis, je tente quelque chose. Je donne un ordre. L'ordre est reçu par la Transe un instant, jugé acceptable, et je me déplace à nouveau. Ce coup-là je sais, je dirige mon corps.

Ce corps ne se dirige pas vers Shawn comme je m'y attendais. Le lien télépathique léger entre ma Conscience et ma Transe me fournit une information qui m'étonne. Ma Transe connaît précisément la taille de Shawn, que ce soit de la tête aux pieds ou celle de chacun de ses doigts. Je ressens un flot d'information. Ma Transe me demande souvent si elle doit faire ceci ou cela. Généralement, elle n'attend pas la réponse, à moins qu'elle ne la lise dans mon esprit après tout. Mon corps farfouille à toute vitesse dans ma boîte et sort un instrument et un autre. Cela lui est tout à fait naturel. Je la stoppe alors, mon corps répondant instinctivement en se figeant dans une position étrange. J'ai une idée. Un plan! Je devrais faire un plan pour savoir ce que je vais construire et en informer par le fait même le pauvre bougre qui attend à côté de moi. Mon corps repart alors, il déplace la boîte et les instruments pour les laisser au bout de la table. Je passe très près de Shawn en allant chercher des feuilles et un crayon qui attendent sur une tablette près de la porte. Je reviens avec mes instruments vers la table et je me mets au travail. Shawn ne devrait pas tenter de suivre mes crayons des yeux, car ils vont très vite. Je dessine des lignes droites d'un seul trait comme si c'était naturel et dans le coin en haut à gauche, je commence ma légende par ces quelques chiffres 1/2. L'échelle, tout simplement.

Je dessine alors avec une précision étonnante le corps de Shawn de côté, de dos et de face sur lesquels je vais ajouter mes nouveaux artifices. Une légère plateforme couvre le dos de Shawn d'environ deux centimètres d'épaisseur. À l'instar d'une camisole, une bande centrale dans le haut du dos, très courte, s'élargit en suivant la forme des omoplates pour laisser une liberté de mouvement maximale. La plateforme arrondie s'arrête un peu en haut des fesses. En notes, un matériau est noté. Le nom est étrange puisque c'est une matière non naturelle, développée ici même, extrêmement solide et étonnamment flexible pour permettre à la colonne vertébrale de se courber. Les fils et les différents produits à l'intérieur sont aussi très bien protégés et seront disposés de façon à ce qu'ils puissent être déplacés au rythme des mouvements du porteur. Du sommet, deux tuyaux se rendent jusqu'à la bouche ou est disposé un masque couvrant aussi le nez. Des attaches sont présentes jusqu'à l'arrière de la tête. À l'intérieure du système central qu'est le sac, une petite bobonne d'air très concentrée permettra à Shawn de respirer jusqu'à 2 heures d'airs purs. Qui plus aie, le système se recharge de lui même. 5 minutes d'air extérieur pur pour 1 minute stockée dans la bonbonne.

Le système central (S.C.) est aussi raccordé à deux épaulettes de petite taille qui donnent un air un peu plus baraqué au porteur tout en camouflant la présence du S.C. C'est aussi là que se trouvera la source d'énergie. Comme c'est loin d'être ma force, je fais comme avec mon bras artificiel, j'utilise des batteries AAA. Ici, au nombre de 8. Question d'espace, je n'arrive pas à entrer un système d'absorption de l'énergie électrique comme celui que je possède. Le tout pour une autonomie sommes toute très relative. Disons qu'en plein combat, ou il lancerait fléchette et gaz régulièrement, environs 45 minutes, 30 s'il se sert de son masque. L'utilisation de son masque de façon continue laisserait 2 heures, soit le temps exact où il y a de l'air dans sa bonbonne. Dans une mission d'infiltration où il limiterait bien les tirs, il y aurait jusqu'à 6 heures d'autonomies théoriques. J'aimerais faire mieux, mais je ne peux pas pour l'instant. C'est déjà mieux que rien non?

Le système de lancement? Non, ne posez pas la question. J'ai bien lu mes notes, mais je n'y comprends rien du tout. En gros, en pratique, 1 bande de plastique sur chaque bras possède 3 lanceurs différents. 2 pour des fléchettes et 1 pour du gaz. Pourquoi autant pour les fléchettes? C'est simple, elles sont projetées par air comprimé et demande donc un temps de recharge d'environ 5 secondes. Le gaz est, comme prévu, d'un blanc grisâtre. Le gaz prend effet au bout de 7 secondes. Environ 3 secondes d'étouffement puis les 4 secondes qui suivent assoupissent progressivement et dure 10 minutes après la dissolution totale du gaz. Les fléchettes endorment en moins d'une seconde et prennent effet pendant 5 minutes seulement. Pas assez longtemps? Vous avez raisons. C'est pourquoi, sur le bras droit, une seringue a été ajoutée pour permettre de rajouter du poison. Chaque seconde ajoutant approximativement 10 minutes, mais attention, au-delà d'une heure de produis dans le corps peut causer des dommages permanents, voir la mort. La taille des fléchettes est minime, environ 2 à 3 millimètres de longs pour 1 millimètre de large. Étonnamment, la bande de plastique, qui n'est pas vraiment du plastique d'ailleurs, ne dérange absolument pas les mouvements, juste pensé qu'elle doit être détendue lors des tirs pour ne pas bloquer le système.

Bien sûr, il n'y a pas que ça sur le dessin. Des explications sur le filage, le type de filage, la façon de le placer, etc. En plus de données plus techniques les unes que les autres qui ne pourraient servir qu'aux plus grands cerveaux vus leurs difficultés. Bref, un jargon scientifique totalement inintéressant. Sauf peut-être une petite note dans un coin, comme si elle n'avait pas d'importance. Pour allumer la machine, une petite plaque bleutée sur l'épaulette gauche répondant seulement à l'empreinte digitale du porteur.

Et tout ça, en combien de temps? Oh, une petite heure tout au plus. Quand je dis que la création est automatique pour ma Transe, ce n'est pas qu'une façon de parler. Tout au plus, 3 ou 4 coups d'efface ont été donnés et voilà que je me jetais déjà sur la création pratique de cette petite merveille. Les premières heures, je ferais de petites pièces techniques. Voguant entre les microscopes et les instruments permettant les circuits imprimer. Je ferais tous ces petits trucs qui semblent tellement inutiles au premier coup d'œil. Ces planches souples de circuits imprimés faites de feuilles de carbone étaient presque indestructibles. Oui, je ferais un beau travail.

Et les heures passaient. Ma Transe commençait à s'affaiblir un peu visiblement, il lui arrivait de recommence une deuxième fois le même circuit ou de traîner un peu plus les pieds alors que quelques minutes auparavant je courrais presque tout le temps. Pourtant, perdu dans mon esprit, j'avais l'impression de fournir le même travail. J'aurais parié que cela ne faisait pas toute une minute que je travaillais. J'avais conscience de tout le travail que j'avais fait pourtant, c'était comme si je ne prenais pas en compte le temps nécessaire pour tout faire cela. Pour la première fois, je ressentis mon corps s'arrêter, mon esprit s'arrêta une seconde avec lui, je bougeai alors la tête brusquement et je repris mon travail.

HJ : Et hop! Trois pages de texte! J'espère que tu aimes la lecture! XD J'ai été inspiré! ^^

Lucifel m’avait demandé si j’étais prêt. J’avais hoché la tête en signe d’approbation. De toute façon, avais-je le choix ? Il fallait passer par là pour obtenir un gadget qui ne se trouvait pas dans les magasins à grandes surfaces. Ayant accepté le début de sa transe, j’attendis sagement sur mes deux pieds, le temps qu’il débute. Je n’avais encore jamais vu quelqu’un tomber en transe. D’ailleurs, je n’avais jamais tombé en transe moi-même. Est-ce que ca faisait mal ? C’était douloureux ? Ca chatouillait ? J’allais certainement le demander à mon coéquipier une fois la transe terminée.

Au départ, je m’attendais à voir un truc tout à fait ordinaire. J’imaginais Lucifel se promener les yeux fermés et tituber ca et là dans la pièce. Cependant, la suite m’étonna plus. En effet, ce n’était pas comme cela qu’une transe était vécue. Voyant les yeux de Lucifel s’illuminer et clignoter de différentes couleurs, je fus légèrement apeuré. Mince ! Ce n’était plus une transe ca mais bien un truc de dingue ! On aurait cru qu’il y avait une discothèque dans sa tête.

Et ce fut un départ ! Le technicien se mit à se promener de manière étrange. Ne voulant pas le déranger et pour ainsi éviter qu’il me fonce dedans, je me déplaçai de quelques pas vers la gauche pour libérer le passage au cas où. Armé de crayons et de papiers, il s’installa sur la table pour faire les plans. En signe d’encouragements, j’étais non loin à lui dire à voix basse pour éviter de le faire sortir de sa transe :

- Allez petit Einstein ! Crée quelque chose de beau ! Allez ! Go Lucifel go !

Durant les premiers instants, je fus intrigué par les plans qu’il dessinait. Mais, voyant que je n’y comprenais rien, je décrochai assez rapidement. Il me restait plusieurs heures à m’occuper. Que faire tout en attendant le résultat final ?

*Arf ! Pourquoi je n’ai pas pensé amener ma console portable ? J’aurais pu avancer ma partie sur Begin Reality 9*

Il n’était pas question que je quitte les lieux. J’imaginais mal Lucifel se blesser pendant sa transe alors que je n’étais pas là pour l’avertir du danger. Il était doc préférable que je reste dans les parages au cas ou. Mais que faire pendant tout ce temps ? Je n’allais pas me tourner les pouces indéfiniment !

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Le temps passa. J’étais évaché sur une des chaises que nous offrait le local. Je fixai les moustiques qui se promenaient et j’essayai d’inventer des histoires sur leurs vies.

*Voici Gertrude ! Petit mouche solitaire loin de chez elle ! Gertrude, un bon jour trouva l’amour auprès d’un fromage bleu. Et elle vécut heureuse pour des temps indéfinis ! Mais son rêve sembla tourner au cauchemar quand elle tomba nez-à-nez avec le « SPACE CAT »…*

Ouf ! Si quelqu’un pouvait passer par là, il aurait bien pu me comparer à un cadavre végétatif. Je semblais être l’homme le plus inutile au monde ! Je jetai n œil à ma montre. QUOI ? SEULEMENT 45 minutes ? Ouf ! C’était loin d’être terminé. Je jetai un œil sur ou en était Lucifel dans son travail. Il était toujours à la création de son plan. Curieux, je me permis un petit coup d’œil. Je fus épaté de la précision du plan. Lucifel avait dessiné un genre d’armure multifonctions. Bien entendu, je ne comprenais pas tout ! Mais, me fiant aux dessins, je pouvais me faire une bonne idée de ce que le résultat final allait devenir…. Enfin… presque !

Je laissai à nouveau Lucifel et sa transe diabolique travailler. De toute façon, que pouvais-je faire d’autre ? Je n’avais rien d’autre à faire que de me fouiller dans le nez afin de trouver de petits trésors enfouis.
Quelques heures s ’étaient écoulées. Mon nez était propre. Par contre, j’étais à nouveau à la recherche de choses à faire. Je regardai ou en était mon cher compagnon dans son travail. Pas mal ! Il était désormais dans la construction de pièces utiles à la construction de l’équipement. J’étais heureux de voir que le travail avançait bien!

*Bon ! J’en ai marre de toujours être assis ! Allez hop ! Je me lève un peu pour me dégourdir les jambes !*

D’un grand élan, je me mis sur mes deux pieds, motivé à faire une petite visite des lieux. Alors que je m’assurai de surveiller Lucifel, je jetai un œil sur le contenu des étagères qui garnissaient l’atelier. Il y avait de tout ici : livres, matériaux, outils, équipement… tout ce qu’un technicien avait besoin pour travailler. Ouvrant certaines étagères, j’eus la chance de découvrir certains ouvrages comme : « La mutation pour les nuls », « L’ABC de la technologie », «Comment vaincre un ennemi sans tâcher son uniforme ? », etc.

Bien entendu, ces ouvrages ne m’intéressaient pas vraiment. Cependant, les gadgets que ce lieu m’offrait semblaient plus intéressants. Il y avait de tout ici : pistolets, armes, tranquillisants, armures, etc. Tout ressemblait à une arme susceptible de vaincre un confrériste. Néanmoins, mes yeux furent attirés par un de ces petits bidules qui semblait inoffensif à première vue : une montre. Je la regardai de plus près, me demandant qu’elle était son aptitude précise. J’avais beau la regarder de tous les angles, je ne voyais aucun canon pour y lancer des projectiles. Étais-ce l’une des mystérieuses montres que les mutants qui n’avaient pas l’apparence humaine portaient ? J’avais toujours été intrigué par ces petits bidules, me demandant comment l’on se sentait quand un hologramme nous recouvrait la peau pour nous faire passer pour quelqu’un que nous n’étions pas.

*Oh non… Shawn… tu n’es pas aussi bête pour l’essayer ?*

Oh que oui que je l’étais ! Habituellement, mon instinct ne se trompait jamais sur ces théories. La montre ressemblait bel et bien à celle que Kurt Wagner, un des mutants que je croisais parfois, portait. Je voulais voir comment l’on se sentait avec ca sur le poignet. De toutes manières, Qui allait m’en empêcher ? Lucifel ? Pfff… pas d’inquiétude ! Il était trop dans sa bulle en ce moment !

Je m’emparai de la montre et m’éloigna de mon collègue par pure prudence. Enfilant la montre numérique, j’allais finalement voir ce que ce petit gadget avait dans le sang. Hop ! J’appuyai sur le petit bouton du coté qui, habituellement servait à enclencher le chronomètre.

C’est alors que la métamorphose eut lieu. Je me positionnai devant un miroir afin de tout voir. Mes cheveux se mirent à allonger et à blondir.

*Haha ! Pas mal ! Ce doit être un hologramme d’une copie de Behemoth.*

Mes yeux changèrent de couleur pour un bleu pâle. La transformation y était fort intéressante. Ce n’était pas tout ! Je sentais mon postérieur se gonfler légèrement. Cet atout de plus allait certainement charmer plusieurs filles. Je m’attendais à voir des muscles apparaitre par la suite. Cependant, la suite de la transformation prit une tournure totalement inédite.

Eh oui ! Sans m’y en attendre, ma barbe de 2 jours disparut, laissant place à une peau soyeuse. Une petite boucle d’oreille s’installa sur chacune de mes oreilles. Mon menton carré devint plus mince, voire même plus féminin. C’est à ce moment que je me mis à comprendre ce qui m’arrivait. Quelques kilos me furent enlevés comme par magie pour laisser place à une silhouette en « X ».

La suite était à prévoir. Ma pomme d’Adam se mit à descendre jusqu’à mon torse et se sépara en deux pour finalement grossir afin de former une poitrine féminine. N’ayant plus de pomme d’Adam, ma voix devint plus aigue, voire même plus féminine. J’avais beau lancer la plus basse octave, elle restait toujours aussi haute. La métamorphose se termina par l’adaptation des vêtements que je portais en une version plus élégante pour une fille. Mon t-shirt devint de plus en plus serré, permettant une libération du nombril ainsi qu’un léger décolleté. Concernant mon jean auparavant décontracté, il se mit à serrer de même et à donner une forme intéressante à mon postérieur.

J’étais étonné du résultat. Bien que je ne souhaite pas vraiment me transformer en fille, j’étais quand même étonné de ce que le résultat final donnait.

*Bon ! Il est temps d’enlever cela ! C’est joli mais je ne crois pas attirer beaucoup de filles de cette façon !*

J’étais déterminé à enlever ce camouflage. Je me disais qu’appuyer sur le même bouton allait annuler le tout. Je fus étonné du contraire. En appuyant à nouveau sur la montre, je remarquai que la montre ordonnait à mon corps d’augmenter la taille de la nouvelle poitrine que j’avais désormais. Paniqué de passer de A à C, je tentai ma chance avec un autre bouton. Le résultat ne fut que pire. Au lieu de se concentrer sur le torse, ce fut le tour aux bras d’offrir quelques muscles en surplus. Je pris aussitôt panique ! J’avais fait une gaffe lamentable à sous-estimer un tel outil.

*Arf ! Mais comment on annule ca ?*

Je me tournai une autre tentative. J’imaginais qu’enlever la montre allait tout faire disparaitre. Encore une fois, j’avais tout faux. C’est en enlevant ma montre que je sentis ma nouvelle mensuration se changer. Mon dos se mit à forcer suite à l’ajout de quelques poids sur le devant de mon corps. Puisque je n’étais pas habitué, je titubai un peu le dos baissé à chercher le bon équilibre pour tenir debout.

Soudainement, j’entendis Lucifel plus loin. Il semblait démontrer une certaine faiblesse. Il m’avait averti sur ce sujet. Il était impératif que je le réveille afin qu’il puisse se nourrir et reprendre des forces. Je me mis à transpirer. Il n’était pas question qu’il me voit dans cet état. Il était mieux que Lucifel ne me voie pas dans cet état… sinon j’étais cuit. C’en était fini de la création de mon gadget. Il me fallait du temps pour trouver une façon de retrouver mon apparence normale. Lui offrir de l’énergie et combler sa faim était essentiel pour lui éviter de s’endommager l’organisme. Il fallait donc trouver un plan et puis vite ! Par chance, il y avait un petit frigo dans la pièce pour les petites faims des techniciens. Je me dépêcha de l’ouvrir pour trouver quelque chose qui pourrait l’aider.

C’est en l’ouvrant que je tombai sur la chose qui allait m’aider dans ma situation : une boisson énergisante ! Ce truc était capable de faire des miracles. Je savais qu’avec un truc comme ca, je pouvais rester éveillé dans un cours de philosophie complet sans problème. Bien que ce fût peu nutritif, ca semblait fort suffisant pour le moment. Je m’emparai de la bouteille et m’approcha de Lucifel qui était toujours en transe mais stable, tentant de respirer un bon coup.

Le prochain problème était de lui faire avaler ce truc. Il fallait donc l’avertir :

- Lucifel ! C’est… c’est ton esprit qui te parle ! Bois un peu de cette boisson ! Elle va te donner de l’énergie pour continuer !

Je lui tendis la bouteille, espérant qu’il tombe dans ce piège flagrant et me laisse plus de temps pour me démerder.

Je m'arrêtai sèchement, j'eus même l'impression l'espace d'un instant que j'allais tomber sur le nez. C'est une chance que j'aie réussi à me reprendre juste à temps. Ma première réflexion fut simple, qu'es-ce que Shawn ne comprend pas dans le fait qu'il doit me réveiller et non me faire croire que mon esprit me parle en me recommandant de boire quelque chose. Parce que oui, j'ai parfaitement conscience de l'entièreté de sa déclaration étrange. À Lucifel, je m'étais déjà réveillé instantanément. Puis je me rendis compte du féminisme de la voix. Non, ce ne pouvais pas être celle de Shawn. Si ce petit emmerdeur m'a largué comme ça je vais lui en mettre une. Je me retourne alors avec un regard assassin et, sans surprise, j'aperçois une jeune fille plutôt que le mec que j'essaie d'aider au péril de ma propre vie. Bon j'exagère peut-être un peu mais alors là juste un tout petit peu. Je la reluque de bas en haut. Je suis étonné dans la taille de sa poitrine mais surtout. De la ressemblance sensible entre elle et Shawn. Il a une soeur ou... Puis je remarque la montre qu'il a à la main, la même que celle de Scott. Non, ne me dites pas qu'il a...

Je lève un doigt pour signifier qu'il doit attendre un instant. Je plonge la main dans une poche et j'en sors une paire de lunette blanche. Je la déplie et la pose sur mon nez lentement, les yeux fixé sur le visage de l'inconnue. Malheur, à quel point cet homme pouvait-il être idiot. Alors que les lunettes passe devant mes yeux, je sais déjà à qui j'ai affaire. Avec Scott, j'avais vu une montagne de rubis au milieu d'humain normaux. Ici, je voyais un homme dans un laboratoire. Seigneur dieu, tout ce que je donnerais pour ne pas être tomber sur ce genre de mec qui ne sait jamais se contenir. Je referme mes lunettes et je les remets dans ma poche avec un air... amusé. Bah ouais, j'ai beau ne pas avoir un sens de l'humour très développé, je dois admettre que la transformation de Shawn en fille à énorme poitrine était plutôt marrante. Je prend la boisson énergétique des mains de Shawn et je m'accote sur le bord de ma table de travail. Je prend alors une gorgée de la boisson sans quitter du regard les yeux de Shawn.

- Tu sais, je ne voudrais pas être vulgaire, mais les énormes seins ne te vont pas très bien. Qui plus aie j'ai une petite amie alors ce n'est pas nécessaire d'en faire autant pour m'impressionner. J'espère que tu t'aie bien amuser pendant que je travaillais parce que franchement, moi, là tout de suite, je me marre vraiment beaucoup. Je sais comment t'enlever tes nouvelles courbes voluptueuses mais j'ai une certaine envie de te laisser comme cela. Tu devrais peut-être aller demander à un professeur comment ça fonctionne. Après tout, eux aussi vont probablement apprécier l'ironie de la situation. Je vais quand même te rendre service. Le bouton en haut à droite, c'est un reset, tu vas perdre une partie de ta poitrine comme ça. Bon, moi j'ai faim.

Et je le laisse là, à se démerder tout seul. J'ai fait ma part, à lui d'apprendre que toutes les technologies ne sont pas bonnes à essayer. Je me rends donc à la cuisine pour me faire un sandwich. Je me demande quand es-ce qu'il va réussir à se débarrasser de sa nouvelle forme. À la limite, si jamais il n'y arrive pas d'ici ma prochaine sortie de transe, je lui enlèverai. Les meilleurs blagues sont souvent les plus courtes après tout. Alors que j'arrive à la cuisine, je me rend compte que la nuit se prépare à tomber. Le ciel est magnifique, d'un mélange de rose et de mauve sublime. J'y jette un regard amoureux. Le ciel est probablement la plus merveilleuse de toutes les créations. Je me remets de mon émerveillement, j'empoigne mon sandwich, en fait un autre pour Shawn et je retourne au premier.

- Tien, un petit cadeau. J'espère que tu aimeras. Je suis un bon cuisinier mais un sandwich, ça demande pas toujours beaucoup de raffinement. J'ai quand même mis une ou deux épices pour un peu plus de goût. Bon, je vais m'y remettre tout de suite. Tu me réveillera dans 5 heures s'il te plait. Si tu le désires, tu peux aller te promener durant ma transe tu sais, tant que tu passe régulièrement ce n'est pas un problème. J'espère que tu vas te remettre très vie de ton... état.

Je lui lance un clin d'œil et un sourire en coin. Enfin, encore une plongée. Mon cœur se soulève de dégoût, puis s'apaise et tout semble plus merveilleux autour de moi. Mes yeux commence à changer de couleurs et me voilà repartie dans les petites pièce de mon œuvre. Je n'arrive pas à croire que je fais quelque chose d'aussi complexe. Je veux dire, ce n'est pas forcément aussi complexe qu'un bras mais cette machine, je ne savais pas que je pouvais faire quelque chose dans le genre. JE n'avais jamais essayer auparavant il faut dire. Je peux remercier Shawn d'une certaine façon. Il me pousse à en connaître plus sur mon pouvoir et j'adore ça. Je me demande ce que ça donnerais si je me mettais sérieusement à étudier.

Stop, les pensée aléatoire ne sont pas bonnes. J'étais entrain de faire une chose totalement inutile. C'était une puce oui, mais celle-là était pour créer un réseau à distance ce qui ne doit pas être fait. Ce serait trop risqué que l'engin de Shawn soit hacker après ça. Je pousse ma transe à se reconcentrer sur le travail de base. Là ça va mieux. J'ai encore plusieurs pièce à faire mais ça ne devrait pas être très long. En faites, au bout d'une heure, c'est même déjà terminé. Je fais quelques connexions, crée un ensemble peu harmonieux mais efficace. Je regarde si tout se place comme prévu. Oui, c'est parfait. Je prépare donc les différentes bonbonnes de gaz ou d'air et je les ajoute à l'ensemble, tout semble être de la bonne taille et de prendre exactement la place voulue. Je peux donc faire une des choses les plus importantes, faire le support de métal dans lequel les objets seront contenus. Je vais donc chercher le matériau spécial auquel j'avais penser.

Ce qui est bien avec le métal, c'est que sa se coupe et se place très facilement. Ce n'est pas le cas du matériau dont je me sers. Malgré la machinerie d'excellente qualité, je dois faire extrêmement attention pour arriver à faire comme mon plan. Alors que j'aurais pu faire tout ça en une heure tout au plus avec de l'acier, là je travail depuis 4 heure sur cela et je ne dois pas être à plus de la moitié du travail d'accomplis. C'est énervant. 72 heures, oui, je vais sûrement prendre toute ces heures.

J’étais certain qu’un tel piège allait hypnotiser Lucifel et l’inciter à boire cette boisson énergisante que j’étais en train de lui tendre. Pourtant, je me trompais royalement. Je croyais qu’une transe était un moyen difficile à briser. Pourtant, ne lâchant que quelques paroles pour tenter son esprit, mon collègue se réveilla en sursaut automatiquement. J’étais cuit ! Ma réputation était ruinée ! qu’allait faire mon interlocuteur à la découverte de cette fille devant lui ? Allait-il croire que je lui avais fait faux bond.

Pendant un certain moment, j’eus l’idée de me faire passer pour quelqu’un d’autre. Par contre, réagir de cette facon n’allait pas aider à la recherche de confiance auprès de ce mutant. Il valait mieux tout dévoiler. Je ne pus donc que rougir suite au regard questionnaire de Lucifel. S’installant une paire de lunettes devant les yeux, je ne pus m’empêcher de baisser la tête en signe de honte.

Celui-ci ne put s’empêcher de se moquer de la poitrine qui était désormais installée sur mon corps désormais efféminé. Personnellement, je trouvais qu’il n’avait pas tord. Porter de si gros flotteurs était difficiles à rater. Si au moins je m’étais retenu de toucher à cette montre, je ne serais pas dans cet état en ce moment.

J’espérais donc une aide de la part du technopathe. Malheureusement, désirant tant me donner une bonne leçon, Lucifel se contenta de me laisser sur ma faim en me disant de me débrouiller.

- Mince Lucifel ! Tu ne peux pas me faire ca ! Ces gros postérieurs de mammouths me font tellement mal au dos !

Lucifel ne se contenta que continuer de rire, ne faisant pas trop attention à ce que je venais de dire. Selon lui, il était nécessaire que j’apprenne de mes erreurs par moi-même. Il se prépara à quitter la pièce en me donnant un petit indice. Selon ses dires, la montre possédait une fonction « reset » permettant de revenir en arrière. Il ne suffisait que d’appuyer sur celui-ci pour permettre la perte de quelques bonnets, ce qui n’allait pas faire de mal.

Sans hésiter, Lucifel quitta la pièce afin d’aller se faire un petit sandwich. De mon coté, je n’osai pas le suivre, trop honteux de mon apparence présente. Non ! Me promener avec un tel corps n’allait qu’éveiller les soupçons auprès des autres et peut être même empiré la réputation que j’avais. De plus, s’il fallait que certains de mes rivaux n’apprennent ce qui m’était arrivé, ceux-ci pourraient en effet utiliser cette information afin d’anéantir ma personne pour de bon. Non ! C’était décidé ! J’allais rester ici, point final !

J’étais désormais seul dans la pièce. Enfin... mes yeux m’indiquaient que je n’étais pas du tout là. La preuve, mon reflet normal ne reflétait pas sur les nombreux miroirs qui ornaient le laboratoire. Je ne voyais qu’une jeune blonde semblant avoir subie une implantation mammaire. Il fallait absolument régler ce petit problème. De mo doigt manucuré, j’appuyai sur le bouton, espérant que Lucifel ne se soit pas moqué de moi.

En une fraction de seconde, mon buste se mit à se dessouler tel un ballon de latex. Si l’on portait attention, on pouvait même y entendre l’air s’y échapper. Et voilà ! Mes postérieurs de mammouths retournèrent à leurs grottes pour faire place à deux pommes rondes et succulentes. J’étais rassuré qu’un tel poids se soit désormais évaporé. Cependant, pour éviter de nouvelles mésaventures, je me contentai de me tenir tranquille, attendant le retour de Lucifel.

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J’entendis à nouveau les pas de Lucifel revenir au laboratoire. Pour ma part, j’étais assis sur l’une des chaises, les bras croisés à fixer le plafond. Franchement, j’avais hâte qu’un tel cauchemar puisse se terminer. Pour m’aider dans ma tâche d’assistant, mon collègue technopathe me lança un sandwich, histoire de m’aider à tenir le coup encore 5 bonnes heures. Celui-ci allait retourner en transe, me laissant à nouveau à moi-même pendant tout ce temps. J’étais sur le point de lui implorer de me donner la solution pour retrouver mon apparence mais il était déjà trop tard. Monsieur Fel était retourné dans sa transe à la con. D’une voix basse, je rétorquai :

-…Pff… Laisse tomber alors… je vais me débrouiller…

Je m’emparai de mon sandwich et me mit à le dévorer rapidement avant de continuer mes propres recherches. Bien que mon nouvel ami m’avait vivement conseillé de sortir et d’aller demander de l’aide, j’étais toujours déterminé à trouver la solution moi-même, sans l’aide du professeur et de ses techniciens. Oh que non ! Shawn Spencer allait trouver la solution lui-même. Oh que oui !

Après avoir terminé mon sandwich (qui était ma foi délicieux), je bondis vers la bibliothèque de livres espérant trouver un mode d’emploi expliquant cette satanée montre. Balayant les étagères de gauche à droite, je ne trouvai rien d’intéressant sur le sujet. J’étais bleu ! Tant de livres pour si peu d’aide ! Il ne restait donc plus qu’une seule solution : l’improvisation !

Eh oui ! Même si cela allait empirer le cas, je n’avais nul autre choix que d’appuyer au hasard sur les boutons qui s’offraient à moi et espérer un retour à zéro. Bien sur, cette méthode était considérée comme un suicide mais je n’avais pas trop le choix.

En examinant à nouveau la montre, je me concentrai sur les nombreux boutons que celle-ci m’offrait. J’en essaya un.

*Un seul ! Ce n’est quand même pas la mer à boire ! De toute manière, je connais la fonction reset !*

Il ne fallait qu’espérer une chose : que cette montre n’ailles pas jusqu’à me transformer en monstre hideux. Eh oui, Shawn Spencer, bien que téméraire, était fort insécure.

Le bouton avait été enclenché. Me croisant les doigts, j’espérai de tout mon cœur de ne pas fondre sous la chaleur. Je fermai les yeux pour éviter tout traumatisme. Le sens du toucher, mon ouïe ainsi que mon toucher allait m’aider dans cette dure épreuve. Dans le noir total, je sentais mon corps se gonfler légèrement. J’avais désormais un peu de difficulté à plier mes avant bras. Mais qu’allait me réserver ce nouveau moi ? La transformation se termina par une nouvelle transformation des vêtements qui semblait offrir de nouveaux courants d’air aux aisselles et aux épaules. Mes jambes ressentaient aussi la brise que l’air climatisé du laboratoire offrait.

Torturé par la curiosité, j’ouvris les yeux, découvrant mon nouveau moi. Découvrant mon nouveau reflet, mon souffle fut coupé ! La plupart de nous connaissons les lutteurs musclés qui se battent dans les arènes. Mais certains de nous connaissons aussi les femmes qui partagent ce métier. Je découvrais désormais la même fille blonde, mais cette fois-ci, bombardée de muscles, habillée d’un maillot rose. Regardant ma peau de plus près, j’avais l’impression d’avoir baigné dans de l’huile. D’un certain point de vue, c’était étonnant ressentir un tel corps mais d’un autre point de vue, c’était totalement flippant. Il fallait revenir en arrière.

Réappuyant sur le célèbre bouton de retour en arrière, mes muscles se crispèrent pour retourner à l’intérieur de mon corps afin de retrouver cette apparence de femme fragile.

- Une chance que ce bouton là existe car je serais cuit sinon…

J’étais désormais prêt pour une nouvelle tentative ! Tentant un nouveau bouton, je me donnai la mission de garder les yeux ouverts pour la prochaine métamorphose.

Encore une fois, les populaires grouillements se mirent à jaillir de mon corps. Une fleur s’installa sur le coté de ma nuque. Mes cheveux devinrent de plus en plus foncés, de même que ma peau légèrement. Je sentais mes lèvres se gonfler légèrement pour permettre à un accent sud américain. Le chandail que je portais se mit à allonger d’une vitesse flagrante, recouvrant mes jambes et mes pieds. La teinte de la tenue changea du bleu au rouge vif. De nombreux bracelets vinrent s’accrocher à mon poignet et un grand collier enroula mon cou. Me regardant à nouveau dans le miroir, j’étais devenu désormais une danseuse latine. J’étais fort étonné de ce petit bijou que je ne pus m’empêcher de réagir à haute voix :

- Wow ! Mais c’est twès étonnant !

Je m’éclatai de rire en découvrant l’accent qui s’était même formé. Franchement, plus je portais ce bijou et plus j’y prenais gout. J’imaginais tellement berner les gens lors de missions d’infiltration et de perturber les dames en les charmant.

*Allez Shawn ! Fini les gamineries ! TU as d’autres tentatives à faire !*

Déterminé, j’essayai de nombreuses et de nombreuses fois à trouver un moyen de retrouver ma propre apparence. Les heures passèrent. Passant de jeune cheer leader à super héroïne pour continuer vers Tomb Raider et ensuite Tifa Lockheart, je continuai sans relâche à trouver une porte de sortie.

Ce n’est que les cinq heures passées qu’il fut le temps de réveiller Lucifel. D’une main gantée, je toucha son épaule afin de lui secouer légèrement pour le réveiller. De mon coté, mes recherches avancaient bien. Cependant, cela ne paraissait pas beaucoup ! Mes cheveux étaient devenus noirs. Je portais désormais un peu de noir sur le tour de mes yeux et un rouge à lèvre rouge pétant sur les lèvres. Habillé d’un bustier rouge et noir, ressemblant fortement à un mélange médiéval et gothique, j’attendais que Lucifel se réveille pour me donner un petit coup de main.

- Alors Lucifel… tu avances de ton coté ? dis-je d’une voix découragée !

Plus à droite gauche à droite c'est bien tout droit encore non continu stop droite stop gauche droite stop continue. C'est à peu près tout ce que j'entendis durant ces 5 dernières heures, évidemment pour moi, ça aurait aussi bien pu être 5 secondes mais cous comprendrez que ça donne quand même un certains mal de tête. La dernière fois j'avais été chanceux, j'avais plus de contrôle et les réflexions de la Transe était claire mais j'avais dut mal réussir mon coup cette fois là parce que je n'arrivais pas à tout contrôler. Au moins j’apprenais qu’il me restait encore beaucoup de travail avant de contrôler mon travail. Plus encore, je savais que je pouvais peut-être atteindre un niveau encore supérieur. Je sens que je vais apprécier de plus en plus mes pouvoirs.

Je disais donc que mon corps travaillait encore. Je continuais donc le support de ma petite création personnelle. Je venais de terminer l’enveloppe sommaire. 4 heures que cela m’avait pris de plus. Je n’étais alors pas au courant, mais une petite heure plus tard, Shawn devrait me réveiller pour aller dormir. Mon esprit était pourtant en ébullition intense. J’allais démarrer une des parties les plus longues de ma création, les contrôles. J’aurais put mettre un seul bouton on/off? Ouais, dans vos rêves. Après ça, pour savoir ce qui cloche, j’aurais été obliger de détruire la moitié de mon travail. Je commençai alors le filage pour la machine. Dirigé sur la surface extérieure du support.

Dans cette surface, un grand nombre de bouton allait être placé. Verts s’ils étaient fonctionnel, rouge s’ils étaient endommagés (ou même éteint, tout dépendant le niveau du problème) et jaune pour la parties qui pouvaient avoir besoin d’être rechargées. Évidemment, ces lumières n’étaient allumés que de façon vocale. Je programmerais la voix de Shawn plus tard. Je commençai le travail quand je me rendis compte que ça n’irait pas. Enfin, ma transe s’en rendis compte. Cette idée, bien que je ne sache pas d’où elle provenait exactement, n’avait pas été prévue dans le plan et pour cause, le surplus de branchement ne pourrait pas être incorporé dans un contenant aussi petit. J’allais devoir changer d’idée. Zut, cela m’ennuyais considérablement car soit je laissais le système ainsi, sans reconnaissance extérieure soit… oui ça y est, cette idée serait même encore meilleure. Ça m’avais peut-être pris trois secondes pour la trouver mais autant que le temps extérieur me semblait très rapide lorsque je travaillais, autant il était infiniment long lorsque je ne savais pas quoi faire et que je restais bêtement au dessus d’un objet.

Je me propulsai rapidement vers l’autre bout de la pièce ou je récupérai un écran plat. Pas encore assez mais ce serait bien pour commencer. Il faisait un environs 30 centimètre de long pour 10 centimètre de haut mais surtout, l’écran était tactile. Je me dirigeai vers les mêmes instruments dont je m’étais servis pour faire les micro-puces auparavant. J’ouvris l’écran, retiré quelques pièces et me remis au travail. Je devais affiner le système pour qu’il ne dépasse pas 7 millimètre de largeur, je pouvais me souhaiter bonne chance. Ce serait long, mais je crois que j’y arriverai. Enfin, à ma prochaine Transe parce que je venais d’entendre mon nom et comme d’habitude, je me réveillai en sursaut. Je sentis alors la main de Shawn sur mon épaule et je me forçai à reprendre mes esprits.

- Ouais, ça avance. C’est plus difficile que je le croyais. J’ai eu une excellente idée un peu plus tout mais il se trouve qu’elle est irréalisable et le moyen de m’en sortir est, ma foi, beaucoup plus long et compliqué. Je crois qu’au moins, tu va préférez ce système car il sera plus accessible. Tu vas même pouvoir faire tes propres diagnostiques alors pour des petits problèmes mineurs, tu n’auras pas nécessairement à me voir moi. Un professionnel humain pourrait faire le travail correctement. Enfin, probablement. Oh seigneur, ne me dis pas que.

Eh ben oui, il n’avait toujours pas trouvé le moyen de supprimer l’image holographique qui l’entourait. Je soupirai un instant. Ce n’était pourtant pas bien compliquer, je lui avais donné la moitié de la technique quelques minutes auparavant. Je fis un mouvement des doigts pour l’inviter à me donner soi poignet. Je tins alors la touche de reset et la touche de départ. Ce n’était pas plus compliquer que ça. Lentement, le corps de Shawn reprenait ses formes normales. Je le laissai se transformer à nouveau et me dirigeai vers la table ou j’avais laissé mes instruments. Je n’allais pas en avoir de besoin finalement alors je pouvais les laisser dans ma chambre sans problème. Je soufflai la mèche de mes cheveux qui me tombait sur le visage en me retournant vers Shawn.

- Bon, le travail avance bien comme je te disais. Je ne sais pas si je vais réussir à finir complètement demain. Il est maintenant… 23 heures? Oh je n’aurais pas crus. Bon, alors disons que nous revenons ici demain dans les environs de 8 heures. Je vais t’attendre devant l’ascenseur pour que tu ne descendes pas seul et que tu ne te perdes pas. Si j’étais toi, je m’emmènerais un livre ou quelque chose pour la journée de demain car elle va être plus longue que la demi-journée que nous venons de traverser. Merci d’être rester tout ce temps là. Bon, remontons, que nous puissions enfin aller nous coucher.

Sil se passa quelque chose après ces mots, je ne pourrais dire quoi précisément. Mon corps et mon esprit était si épuisé que les souvenirs de notre remontée se sont effacés. Tout ce que je sais, c’est que ma nuit de sommeil fut excellente, bien qu’intense. En effet, je rêvé sans cesse de l’engin que je créais, et plus encore au nom que j’allais lui donner. Après tout, il était de mon devoir de nommer cette création mais je ne savais toujours pas comment. La majeure partie du temps, j’appelais mes créations par leurs fonctions mais, sans trop savoir pourquoi, j’avais une soudaine envie de mettre un peu plus de créativité là dedans.

Je me réveillai aux alentours de 7 heures le matin. Je descendis rapidement à la cuisine pour manger un peu. Il y avait déjà bien longtemps que je n’avais pas eu un repas après tout. Je me fis des crêpes j’adore les crêpe. Avec un peu de cannelle à l’intérieures, elles étaient encore meilleures. J’en fis une dizaine. Prévoyant que Shawn en voudrait peut-être quelques unes. Je ne sais pas pourquoi, mais quand on parle de nourriture, je suis l’homme le plus généreux du monde. En général, j’étais très dure en affaire mais les repas semblaient apaiser cet « esprit guerrier » en moi. Alors voilà, je répandais toute sorte de repas autour de moi. Je les mis dans une assiette, préalablement doublé, comme tous les ustensiles d’ailleurs. Je montai au second pour rejoindre l’ascenseur à 8 heures tapantes. Si Shawn était déjà là, je me ferais un plaisir de lui en offrir, s’il me faisait attendre plus de 10 minutes, je lui ferais savoir que je n’étais pas très heureux.

HJ : Désolé du délai! J'ai un nouvel emploi alors j'ai pas eu trop le temps Very Happy

Par chance, c'est seulement une semaine par mois ^^

Heureusement pour moi, une fois réveillé, Lucifel vint à mon secours. Il avait compris que la blague avait assez durée. Pour ma part, il était temps que je retrouve ma propre apparence. Des idées de shopping et de manucures commençaient étrangement à me traverser l’esprit. Mieux valait pour moi de me débarrasser de cet outil le plus tôt possible. M’en débarrasser totalement ? J’hésitais ! Pourquoi donc ? Je voyais en un tel gadget un très grand potentiel. Je m’imaginais infiltrer plus facilement les lieux grâce à une telle montre. Maintenant que je savais comment fonctionnait ce truc, tout était possible pour moi. J’allais peut-être être plus efficace lors de missions.

Lucifel se mit finalement à m’indiquer ou il en était sur le projet. Pour lui, une autre journée était nécessaire afin d’avancer dans le projet. Il était donc essentiel que nous revenions le lendemain afin de terminer ce projet qui devenait de plus en plus intéressant. Les propos de Lucifel furent assez vagues. Voyant que ses paupières semblaient lourdes, j’en déduisis qu’une bonne nuit de sommeil allait lui faire du bien. C’est d’ailleurs ce qu’il suggéra avant de m’inviter à le suivre. Je le laissa avancer, toujours pris dans mon dur dilemme de la montre.

Étais-je aussi borné pour l’emprunter ? Lucifel avait le dos tourné. Faisant donc semblant de la remettre à sa place, je la laissai tombé dans l’une de mes poches de pantalons. Ce gadget était trop formidable. Il fallait que j’en tire profit plus tard. J’avançai sans laisser paraitre que j’étais un minable voleur. J’avais osé voler un objet qui était destiné pour un autre mutant. Malheureusement pour moi, ce que j’ignorais, c’est que les piles de ce joujou n’étaient pas éternelles. Avec toute une journée d’activité, la batterie allait s’éteindre après 4 autres transformations.

Le reste fut bref. Lucifel ferma les lumières et nous remontions l’étage grâce à l’ascenseur qui nous fit monter jusqu’à nos chambres. De là, je fis un geste de la main à Lucifel, lui souhaitant la bonne nuit. Entrant dans ma chambre, je me dissimulai sous les couvertures, cachant mon nouveau trésor précieux dans l’un des tiroirs de ma commode. Avec autant d’énergies dépensées avec le stress de ne plus retrouver mon apparence originale, je ne pris pas de temps à m’endormir.

Le lendemain arrivé, mon cadran personnel sonna, m’annonçant que la suite de ma mission allait bientôt continuer. Il était donc nécessaire pour moi de me lever. Enfilant mes espadrilles ainsi qu’un nouveau t-shirt et m’armant d’une petite console portable, je fermai délicatement la porte afin de ne pas réveiller ceux qui dormaient encore à une heure pareille.

Pour le moment, personne ne semblait vraiment s’inquiéter de ma présence. Peut être étais-ce parce que je n’avais pas nécessairement de cercle d’amis dans l’institut. J’optai donc pour cette théorie qui était des plus crédibles. J’arrivai finalement au point de rencontre. Quelle chance ! J’arrivai en même temps que mon fidèle technicien qui s’était même fait un plaisir de me préparer à déjeuner : des crêpes alléchantes dégoulinant de sirop ! Voyant un tel chef d’œuvre, je ne pouvais m’empêcher de verser une légère larme de bonheur avant de m’emparer de l’une des deux assiettes.

- Merci bien Lucifel ! Je remarque qu’il n’y a pas que la technologie qui n’a pas de secret pour toi, hihi ! Alors ? Prêt pour terminer la finition de ce petit bijou qui fera de moi un meilleur mutant en mission ?

Sujet: Re: La première partie d'un contrat[terminer] Lun 7 Sep 2009 - 13:49

P.S. Vraiment désolé du retard :S

Jamais je ne me rendis compte que Shawn avait eu l’idée de garder la montre et à vrai dire, même si je l’avais su, je l’aurais laissé faire. Ce n’était pas à moi à lui apprendre qu’il ne faut pas voler. Si pour lui cela semblait censé, ça m'allait complètement. Après tout, je ne suis pas vraiment placé pour faire la morale à qui que ce soit. Je n’avais pas vécu dans des hôtels 5 étoiles avec de l’argent que j’avais acquis légalement après tout. Mais revenons à nos moutons, alors que je m’énervais déjà un peu de voir que Shawn n’attendait pas sagement mon arriver, je laissai tomber un léger soupir de soulagement lorsque je le vis arriver en même temps que moi. C’était une excellente chose. Si cela pouvait arriver en mission aussi, je serais très heureux d’avoir cet homme à mes côtés. Surtout s’il n’est pas du genre à se défiler juste à cause que je dois tuer quelqu’un.

Il me fit plaisir de voir que Shawn était aussi heureux de voir le repas que j’avais préparé. Après tout, je n’avais pas pris le temps de doubler la recette pour rien. Son compliment sur ma cuisine me fit rire. Ce n’était pas faux et je crois sincèrement que ce sont deux choses très liés. La cuisine et la mécanique ont beaucoup de point commun. Même si on ne s’en rend pas toujours compte. Je ne répondis rien à sa demande finale. J’étais plus que prêt. Je ne lui envoyer qu’un petit sourire en coin pour exprimer cette pensée. J’appelai l’ascenseur et nous nous rendîmes jusqu’au laboratoire. À la sortie de l’ascenseur, un des X-men nous jeta un coup d’œil intrigué et demanda pourquoi nous étions là. Je lui expliquai que j’étais Lucifel et que j’étais autoriser à me servir du laboratoire à ma guise. Ce dernier ayant été mis au courant de ce droit me laissa passer sans problème mais fut visiblement déranger par le fait que Shawn était là aussi. Je ne m’inquiétais pas toutefois. Je ne suis pas du genre à m’inquiéter pour si peu.

Dans le laboratoire, tout était resté en place. Il était fort probable que personne n’y était même rentré depuis notre dernier passage. Jusqu’à ce que je remarque un ordinateur sur une table plus éloignée. Finalement, quelqu’un avait eut à faire un peu de réparation. C’est une chance que dans cette école, tout le monde était aussi respectueux du travail des autres car rien de ce que j’avais moi-même mis en place n’avait disparu. Certains tournevis avait été déplacé de quelques centimètre mais celui qui s’en était servis l’avais ramené à l’endroit ou il était. Je ne sais pas si Shawn remarqua ces détails techniques mais bons, moi j’étais bien content de ça. Je jetai un coup d’œil à ce que j’avais à faire et je réfléchis à la façon que j’allais opérer. Je me décidai au bout de quelques minutes. Ce n’étais pas cette construction qui m’ennuyait, pas du tout, c’était plutôt que j’avais hâte d’en voir la fin, le modèle fonctionnel.

-Shawn, nous allons modifier un peu notre division de temps. Aujourd’hui, je vais travailler pendant 12 heures sans arrêt. Je devrais arriver à garder ma forme jusque là avec le bon déjeuner de ce matin et l’excellente nuit de sommeil que j’aie eu. Cela va me permettre d’accélérer la production de cette jolie machine. J’ai déjà hâte de voir comment elle va t’aller. Alors voilà, tu dois me réveiller dans 12 heures, soit vers 8h30 ce soir. Si tu as besoin de quitter pendant quelques minutes pour manger, boire ou aller à la toilette ne te gêne pas. Je préfère être accompagné mais comme je n’ai même pas vraiment conscience de ta présence lorsque je suis en transe, cela n’a pas d’effet concret. Bon, c’est l’heure de construire un peu.

Je pris mon temps avant d’entrer en transe. Je remémorai ce à quoi je touchais au moment ou je revins à la réalité. J’étais entrain de jouer avec un écran plat alors je devais me remettre à ça dès maintenant. Je pris l’écran dans mes mains et jetai un coup d’œil au piteux état dans lequel il était mais je me dis que je devais avoir une bonne raison pour l’avoir autant amoché. Après tout, ma transe n’était pas une folle qui aimait tout briser sur son passage. Du moins, pas à ma connaissance ou, pas encore. Je me concentrai et prit une grande respiration alors que je fermais les yeux. Je sentis lentement que je me détendais. Puis vint le choc. Les deux étapes furent d’une dureté, puis d’une merveille, incroyable. Jamais ma transe ne fut aussi réussite. C’était génial. Le monde autour de moi semblait au ralenti. Les pensées de ma Transe m’apparaissaient claires comme de l’eau de roche. J’avais un contrôle que je ne croyais même pas pouvoir atteindre. Dommage que la mémoire n’était pas venue pour autant, ni même la conscience du temps extérieur.

Sans attendre, je me mis au travail. L’écran plat m’avait semblé irrécupérable alors que j’en étais en faites à peaufiner des détails. J’avais, avec de la chance, atteint des résultats supérieure à mes attentes. Au lieu des 7 millimètres que j’avais visés, elle faisait à peine 4 millimètres. Croyez-moi, dans ce genre de calcul précis, ça faisait toute la différence. En moins d’une heure l’écran était refermé et scellé. Il n’était pas imperméable mais elle résisterait mieux à l’eau que la version non-modifiée. Sans attendre, je déposai l’écran près du Systèmes Central. Je me dirigeai alors vers un ordinateur portable que j’amenai tout près et je me mis au travail. Après tout, qui dit système électronique dit lignes de code. Je préparais donc la base du Système de Diagnostique Tactile. Le SDT.

Je ne sais pas pourquoi l’informatique et la mécanique sont tous deux réceptifs à ma transe alors qu’au fond, ce sont deux domaines très différents, mais c’est un fait. Lorsque je m’assois à un ordinateur, mes doigts semblent devenirs magiques. Les lignes de codes s’enchaînent sans arrêt comme si elles s’écrivaient d’elles mêmes. Ces lignes, pour un non-initié, ne veulent strictement rien dire. Pour un professionnel, elles atteignent un niveau de complexion qu’on ne voit nulle part ailleurs. Pour peu, ces sois disant professionnels seraient persuader que c’était un charabia inutile que la machine elle-même ne pourrait pas lire non plus et ne donneraient rien de tangibles. Pourtant, les machines n’ont aucune considération en ce qui concerne la complexion de ces codes, elles sont simplement formées pour les déchiffrer et les activés et, elles le feraient très bien.

Je ne m’étais pas positionné près de ma création pour rien, régulièrement, je reliais un fil de la machine originelle avec ceux que j’avais laissé à l’extérieur de l’écran. Je calculais les données qu’elles recevaient et je tentais de deviner quel genre de réaction aurait le SDT face à différents problème. Sa allait bien, très bien, mais je devais parfois rééditer une très ancienne ligne de codes pour qu’elle prenne en considération une nouvelle ou je devais parfois « briser » certaines parties de ma machine pour entrer ce problème dans le système de diagnostique alors cela prenait du temps. Un humain en aurait certes pris beaucoup plus mais, je devais quand même en prendre un peu. Ce n’est qu’au bout de 7 longues heures que le système semblait enfin prêt à réagir. J’activai le programme qui commença à lire et à reproduire mes lignes de codes pour créer le système finale que j’avais écris.

Au même moment, je commençai à faire le processeur nécessaire au fonctionnement de ce programme. Faire un processeur était un travail long et ennuyant. J'étais loin d'en avoir terminer. Heureusement, il n'avait pas besoin d'être trop perfectionné vu que les actions étaient simples et les calculs presque inexistant. Je passai quand même un petit 4 heure sur ce petit morceau. Je me retournai vers l'écran et je me dis que j'étais vraiment stupide. Je l'avais déjà fermer quelques heures plus tôt. Je du donc l'ouvrir à nouveau et mettre le processeur en place, j'avais déjà préparé l'écran à recevoir cette puce alors je n'eus qu'à fait un peu de soudure pour que le problème soit régler. Je refermai ensuite l'écran puis jetai un coup d'oeil à l'ordinateur qui s'occupait des données de mon programme. 25%, cet ordinateur était vraiment trop lent, les calculs ne finiraient pas avant un autre 12 heures. Heureusement, le branchement pour les update se faisait à l'aide d'une prise USB au devant de l'écran, je pu donc commencer tout de suite à monter la pièce finale. 45 minutes plus tard, sa avançait, il devait me rester peut-être une heure de travail, mais 8h30 venait d'arriver.

Sujet: Re: La première partie d'un contrat[terminer] Lun 21 Sep 2009 - 14:36

Hj : Tu es pardonné ^^ Cependant, avec le travail, c'est moi qui est en retard! ^^"

L’ascenseur avait de nouveau ouvert ses portes, débutant une autre journée à attendre sur une chaise que Lucifel termine ce gadget que je lui avais demandé. M’emparant de l’assiette que mon collègue mutant m’avait préparé, nous entrions dans la cage d’ascenseur, nous rendant vers le sous-sol de l’institut.

Une fois arrivés, quelques bouchées de mes crêpes avaient disparues de mon assiette. La bouche pleine, j’eus à peine d’espace pour sortit quelques mots. J’en eus encore moins lorsqu’un X-men nous arrêta afin de connaitre la cause de notre venue en ces lieux. Lucifel l,avait bel et bien rassurée de la permission qu’il avait de venir ici. Cependant, le membre des X-men était moins convaincu de ma présence ici. N’ayant point les capacités de parler avec cette bouche pleine de crêpes, je me contenta d’un petit hochement de la tête pour continuer ma route vers le laboratoire ou se trouvai le technopathe.

Une fois entré, je refermai la porte derrière moi. Lucifel, pour sa part, se mit à m’expliquer le nouvel horaire qu’il avait prévu faire. Les règles restaient claires : j’avais la permission de sortir quelques minutes afin de manger, boire et aller aux toilettes. Par contre, il me demandait de rester tout près afin de le surveiller au cas ou. Ce n’était pas vraiment compliqué. C’était même fort simple.

- Pas de soucis, patron ! De toutes manières, j’ai de quoi m’occuper pendant toute une journée.

Je sortis une petite console portative de mes poches et la lui montra. Il n’avais donc pas besoin de s’inquiéter.

Et voilà que Lucifel retomba dans sa petite phase transitionnelle, là ou il n’allait plus me parler pendant 12 longues heures. Pour ma part, je pris place sur un petit siège, terminant mon assiette et allumant ma console. Pour m’assurer des heures de plaisirs, je m’étais armé des meilleurs jeux que la terre avait pu créer : Dissidia – Final Fantasy, Kingdom Hearts Birth by sleep, Daxter, Star Wars Battlefront 2 et plusieurs autres jeux.

Les heures purent passer assez rapidement alors que je me divertissais, le dos courbé vers ma petite PSP, ne prenant pas attention sur ce que manigancait Lucifel. De toutes facons, même si j’allais m’en rendre compte, jamais je n’aurais compris tout ce qu’il faisait. C’était beaucoup trop intelligent pour moi.

En plein milieu de l’après-midi, mon ventre se mit à crier famine. Je jetai un œil sur l’heure qu’une horloge nous offrait dans le laboratoire.

- Mince ! 16 :30 ! Que le temps passe vite ! Normal que j’aie autant la dalle !

Je quitta mon pose, laissant ma partie en attente sur mon siège et me dirigea vers l’ascenseur afin de retourner au premier étage pour aller grignoter un petit quelque chose.

Fouillant un peu dans les armoires, je fus royalement comblé lorsqu’un sac de mes croustilles favorites attirèrent mon attention. Comble du bonheur ! Il n’avait pas été encore ouvert ! De plus, il semblait tellement me regarder dans les yeux en me disant ces mots :

- MANGE-MOI !!!

Je ne pus résister. Je partis donc avec le sac tout en revenant vers l’ascenseur. Mâchant déjà quelques croustilles, j’arriva finalement vers l’entrée de l’ascenseur qui menait au labo. Croyant être rusé, je dicta à voix haute le nom de mon collègue qui était en train de travailler en bas :

- Lucifel !

Un son d’erreur se fit entendre, m’interdisant l’accès à la cage. Quoi ? Étais-je condamné à rester ici ? Et que faire de Lucifel dont j’avais promis la présence ? Je m’étais mis à angoisser subitement. Sans ma présence, Lucifel allait continuer pendant longtemps jusqu’à ce que quelqu’un revienne le réveiller. Si c’était le cas, je pouvais dire adieu à mon gadget pour endormir les gens ! Il me fallait absolument trouver une solution à ce problème.

En regardant les environs, c’est alors que l’idée la plus idiote m’apparut à l’esprit. Une bouche d’aération se trouvait non loin de là, offrant une climatisation dans tout l’édifice. La grille positionnée sur le mur, elle restait à portée de mes mains. Usant de barbarie, je tentai d’ouvrir cette ouverture en enlevant chacune des vis grâce à mes ongles presque absents suite à une mauvaise manie de les ronger en temps d’angoisse. Je réussis finalement à ouvrir cette trappe, me permettant d’entre dans les conduits.

À l’intérieur, toiles d’araignées et poussière m’attendaient. Je ne savais pourquoi j’avais autant le don de me mettre aussi bien dans le pétrin. Par contre, je savais que je le faisais pour une très bonne raison. Ces conduits étaient tout un labyrinthe. Je devais l’admettre, je m’étais perdu quelques fois. Passant par le bureau de Charles Xavier, par le dortoir des garçons et des filles, j’avais souvent de la difficulté à me retrouver. De plus, certains lasers de sécurité me bloquaient la route, m’interdisant d’aller dans certains lieux sans déclencher un système de sécurité qui allait certainement me faire cuire sur place.

20 :25 était affiché sur ma montre. J’étais toujours en train de ramper dans les chemins d’aérations qui étaient devenus pour moi une grande plaie. Je croyais que j’étais condamné à rester ici pour des temps indéfinis. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’une nouvelle grille apparut sous moi. Jetant un œil, je découvris le laboratoire ainsi que Lucifel qui était toujours en train de travailler sur son prototype. Désormais au-dessus de la pièce, je n’allais nul choix que de passer par cet endroit pour revenir à mon point d’arrivée. Mes ongles enduis de poussières m’aidèrent à nouveau pour dévisser ces vis qui soutenaient le grillade de climatisation.

La dernière vis dévissée, la grille tomba par terre, m’accompagnant dans sa chute. Je tomba pas terre entre la chaise ou j’étais assis et Lucifel qui continuait de travailler. Les cheveux remplis de poussières, je me secoua un peu afin de donner bonne mine au travailleur que j’allais très bientôt réveiller. Je n’étais pas pour lui parler de cet incident qui m’était arrivé. Cela n’irait qu’empirer ma réputation. Je me contenta seulement de cacher la grille en lieu sur afin de cacher tout soupçons et d’aller tapoter l’épaule du mutant.

- Hého ! Debout là-dedans ! C’est l’école aujourd’hui !

Sujet: Re: La première partie d'un contrat[terminer] Lun 21 Sep 2009 - 17:13

- Hého ! Debout là-dedans ! C’est l’école aujourd’hui !

La transe s’évapora en moins de deux avec un petit pincement au cœur. Pour une fois que je m’y sentais aussi à mon aise, c’était frustrant de devoir partir. À vrai dire, je ne me le rappelai même plus une seconde après alors ça n’avais pas vraiment d’importance mais au fond de moi j’avais comme cette corde qui vibrait sans arrêt et qui me murmurait quelque chose de triste. Comment pouvais-je la faire taire? Je me remis toutefois d’aplomb très rapidement et je me retournai vers mon ami. Je le trouvais un peu plus… gris, que d’habitude mais je ne savais pas trop pourquoi. En faites, c’était peut-être seulement moi. Après tout, je sentis d’un coup que j’étais fatigué et affamer. Ce n’était peut-être que ces sensations extrêmement désagréables que je ressentais. Je secouai la tête et je remerciai Shawn mais alors que j’allais continuer à lui parler, j’eu une très désagréable sensation.

Je ne sais toujours pas ce qui m’était arrivé à ce moment précis. Je m’étais bien réveillé sur le sol parfois à cause de la déshydratation et de la faim après des jours de travail sans arrêt, surtout lorsque j’avais construit mon bras. Toutefois je n’avais pas travaillé si longtemps aujourd’hui. Pourtant, à mon réveil, j’étais tombé dans les vapes. Je m’étais écroulé comme un château de cartes alors qu’un ouragan approche. J’ai quand même une théorie. Jamais je n’étais entré dans une transe de façon aussi régulière et aussi longtemps en aussi peu de temps sans devoir de toute façon m’effondré pour inanition. J’imagine que je possède une limite de pouvoir et que je l’avais franchi à ce moment précis. J’avais tellement puisé dans les capacités de ma transe qu’elle en avait finie par prendre ma force vitale, ce qui m’envoya forcément faire un bisou aux dalles du plancher. C’était inévitable. Mais bon, ce n’est qu’une théorie incomplète et les théories de ce genre ne font pas forcément partie intégrante de mes capacités.

Lorsque je me réveil, mes yeux papillotent et mes iris se déplacent d’un côté à l’autre de la pièce mais sans arriver à distinguer quoi que ce soit. Je n’arrive même pas à savoir qui m’entoure ou dans qu’elle pièce je suis. Je remarque toutefois un petit filet rouge dans mon œil gauche. En tombant, je m’étais blessé sur le front. Sur la table? Sur le plancher? Je n’en sais rien, je ne sais même pas que je me suis réveillé de ma transe avant de tomber alors mon dernier souvenir fixe date du commencement de ma transe. Un instant j’en veut à Shawn mais je me calme rapidement. Enfin, disons plutôt que je concentre ma colère sur autre chose. La vérité. La dernière fois que j’avais considéré qu’un évènement dramatique m’arrivait à cause de quelqu’un d’autre, ils étaient en faites ceux qui me sauvèrent quelques temps après.

- Ou suis-je? Qui est-là? Qu’es-ce qui c’est passer? Quelle heure et quelle date sommes-nous?

Sujet: Re: La première partie d'un contrat[terminer] Lun 21 Sep 2009 - 17:58

Je revenais à peine de mes émotions avec toute cette mésaventures dans les conduits d’aération que ,a réaction face à ce qui suivait fut troublée. Alors que je venais de réveiller Lucifel pour qu’il vienne manger et ainsi dormir, celui-ci se retourna, m’offrant une salutation des plus amicales. J’entrai dans le jeu, lui proposant un petit quelque chose :

- Dis, avec tout ca, tu dois avoir faim ! Et si je te rendais la pareil en te faisant moi-même à souper ?... Lucifel ?

Je venais de remarquer que l’orbite des yeux de mon collègue venait soudainement de changer, voir même à ne plus voir l’iris du tout. Était-il toujours en transe ?

- Euh… Lucie….Lucie Eifel ? Ca ne va pas ?

En lui touchant l’épaule, c’est à ce même moment que ses jambes lâchèrent, entrainant le corps du pauvre technopathe vers l’arrière. Sa tête fit un petit détour sur le rebord de la table ou il travaillait avant de tomber nez-à-nez sur le plancher.

Anéanti par cette péripétie inattendue, je me penchai rapidement, donnant quelques coups sur les joues du bourreau de travail. Tel un fan des séries télé médicales, je déposai rapidement mon oreille afin de vérifier si son cœur battait toujours. Ouf ! Il vivait toujours. Cependant, j’ignorai ce qu’il avait. Le laisser ci allait certainement mettre sa vie en danger. Je pris mon courage à deux mains. Accrochant le corps inconscient de Lucifel contre moi, je me dirigeai avec difficulté vers l’ascenseur pour amener Lucifel à l’infirmerie. J’allais repasser plus tard pour revenir chercher l’engin que mon coéquipier était en train de concevoir.

Suite du rp : Infirmerie!!! (Je crée le poste!) Un mp te sera envoyé une fois terminé Smile