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 Quand ça veut pas... (Vermine)

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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Déc 2010 - 14:27

Ho, merde… Tout compte fait, le hasard ne faisait pas si bien les choses que ça. Il n’avait pas fallut plus d’un instant pour que la situation, sur le point d’être résolue, vire à la catastrophe. Entre le moment où Vermine s’effondra en sombrant dans l’inconscience et celui où il revint à lui, il ne paraissait s’être écoulé qu’une fraction de seconde. Pourtant, le petit hybride ne tarda pas à réaliser, sans réelle surprise, que pas mal de choses avaient changés, pour son plus grand déconfort. Il prit tout d’abord conscience qu’il avait froid. Ce fut cette sensation qui accueillit et accéléra son réveil. Il commençait d’ailleurs à trembler. Alors qu’il ouvrait les yeux et que la lumière ambiante l’éblouissant, il sentit les cordes qui enserraient étroitement son corps du cou aux chevilles, il sentit aussi l’eau ruisseler sur son pelage. Il put aisément en déduire qu’il était totalement dévêtu. Ce fut ensuite un mal de crâne lancinant qui s’empara de lui, résultat logique de la méthode aussi basique qu’efficace utilisée pour l’assommer. Il était dans de beaux draps, c’était le moins qu’on puisse dire.

Le chef du gang fit l’introduction de rigueur, informant Ernest qu’il allait passer un sale quart d’heure comme s’il ne l’avait pas déjà deviné. Puis ce fut au tour du borgne d’entrer en scène. Cutter en main, il s’approcha, s’agenouilla à côté du captif et prit la parole. Selon ses dires, Sphinx avait déjà eu droit à sa séance de torture. L’enfant-rat tourna la tête de côté et aperçut à peu de distance de lui l’homme-lion, lui-aussi allongé au sol. Il ne s’attarda pas sur cette vision et revint au dénommé Cobb qui, à présent, faisait danser la lame du cutter son visage bestial. Le truand avait la face à moitié masquée par un bandage de fortune, signe que Vermine ne l’avait pas loupé. L’envie de faire une remarque à ce sujet fut vive, mais Vermine jugea préférable de s’abstenir. Il n’était évidement pas très rassuré, sachant pertinemment que sa vie pouvait prendre fin en cet entrepôt. Il s’efforça toute fois de ne rien montrer de ses craintes et s’exprima d’une voix posée.


-Crier ? Oui, c’est possible. Quand on a mal, on crie, c’est comme ça que ça fonctionne généralement. Supplier par contre ? Non, navré de décevoir.
-C’est ce que tu dis maintenant. Mais on verra si tu es toujours aussi sûr de toi dans quelques minutes, répliqué Cobb avec un sourire à faire froid dans le dos.

Le cutter s’enfonça légèrement dans le museau et y laissa une fine coupure. Une goute de sang y apparut.


-Supplier n’est pas constructif. Cela vous procurera de la satisfaction et ne m’apportera que des moqueries. Non, vraiment, il n’y a aucune chance que je me mette à supplier. A la limite, je peux essayer de négocier.

L’assemblée de voyous se mit à ricaner.

-Et qu’est-ce qu’un rat peut avoir à négocier, tu peux nous le dire ?
-Ça dépend de ce que vous avez déjà et de ce que vous voulez.
-Je veux te faire couiner comme la raclure que tu es.
-Quel dommage. Tu n’en tireras qu’une satisfaction immédiate au détriment d’un avantage plus durable, plus conséquent qui aurait put profiter à tout le gang. A ton boss de voir.

Le rongeur était habile avec les mots. C’était bien le seul atout qui lui restait en cet instant critique. Cobb ne sut quoi répondre. Il tourna la tête vers son patron pour savoir ce qu’il en pensait. La réponse fut immédiate, implacable.

-La satisfaction immédiate suffira.

Voilà le borgne ravi et Vermine embarrassé. Il s’empressa d’ajouter quelque chose.

-Je connais des noms, des lieux, des infos, qui pourraient profiter à votre trafique.
-Là, tu es en train de supplier.
-Pas du tout. Je négocie.

L’assemblée ricana de nouveau. Le cutter entailla la poitrine de l’enfant-rat avant d’aller se balader du côté de son entre-jambes.

-Très bien. Continue de négocier. Qu’est-ce qu’on commence à te couper ? Le minuscule petit truc qui fait de toi un mâle ? Ou bien ta queue ? T’auras l’air un peu plus humain sans elle.

Les « festivités » commencèrent. Le borgne, avec méthode et un certain talent, assouvi sa vengeance. Les minutes devinrent des heures pour le malheureux dont bientôt les cris résonnèrent dans l’entrepôt. Outre les gifles et autres coups de poings et de pieds, outres quelques humiliations aisément supportables pour quelqu’un ayant vécu comme cobaye pendant des jours, outres deux tentatives de morsures de sa part réprimées avec violence, Il ne comptait plus ses blessures ni les endroits où on les lui avait infligées. Son sang maculait son pelage et se rependait sur le béton. Mais toutes ses coupures n’étaient que superficielles. Elles n’avaient pour seul objectif que de faire mal sans vraiment représenter un réel danger pour la vie du captif. Mais ça n’allait pas durer. Cobb allait terminer par ce qu’il avait prévu dès le début. La lame du cutter s’approcha du visage meurtrit de Vermine ou, plus précisément, de ses yeux.

-Gauche ou droite ? demanda le borgne avec un nouveau sourire.

Ernest ne répondit rien. Cet instant, il l’avait prévu, il l’avait redouté. C’était tellement logique. Œil pour œil, dent pour dent, c’était la loi du talion, la loi de la rue.


-Tu as perdu ta langue ? Bon, ok, j’ai failli la couper mais c’est pas une raison. … D’accord, je vais choisir pour toi. Droite, comme tu m’as fait.

La lame du cutter s’éleva et resta un instant immobile. Vermine la fixa, résigné. Puis elle s’abattit. L’hurlement de l’enfant-rat provoqua l’ovation des trafiquants. Le leadeur mit la main sur l’épaule de Cobb qui se releva. Le borgne avait terminé son office.

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Sphinx
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Déc 2010 - 10:20

Au borgne, rendu plus serein par sa vengeance, succéda le chef de la bande. Il devait avoir à peine 24 ans, et c'était le plus vieux. Les autres voyous étaient habillés comme des voyous de base : survêt', maillot de basket, et plein de chaînes en or, mais le chef portait un costume bleu, sans cravate, avec une chemise rose. Soit c'était lui qui empochait tous les bénéfices, soit c'était celui qui avait le plus de bon goût vestimentaire. Pendant que le borgne officiait, il s'était allumé une cigarette.

-Tu te prends pour un dur ? T'es qu'une tapette, en fait !

Il s'accroupit à côté de Vermine et écrasa sa cigarette sur son front. Puis il se releva et fit un signe aux autres. En quelques secondes, une douzaine de membres du gang (et le chef en premier) s'étaient rassemblés autour de l'enfant-rat et ouvrirent leurs braguettes pour lui pisser dessus. La séance fut ponctuée de rires et de moqueries bien grasses. Mais les rires furent soudain interrompus par une sorte de gros coup de pétard. L'un des voyous s'écroula par terre à côté de Vermine, dans sa propre pisse, à laquelle se mêla rapidement le sang qui s'écoulait par le trou qu'il avait dans la tête. Les autres se retournèrent presque en même temps. Les gangsters n'étaient pour la plupart armés que de couteaux et de barres à mines, mais quelques uns avaient des armes de poing. Et le chef avait été bien négligeant de laisser son pistolet sur la table où ils avaient commencé à compter les paquets de coke, surtout en laissant Léo sans surveillance. Dans l'armée, il avait appris à se débarrasser des liens constitués de chatterton, pour le reste, heureusement que ses bourreaux étaient trop absorbés par l'humiliation de Vermine. Le Beretta 92 fumait encore au poing de l'homme-lion, ce n'était pas bien différent du PAMAS utilisé par l'armée française, et il savais très bien s'en servir. Normalement, à ce moment-là, quand on était un brave justicier, on donnait l'ordre aux malfrats de lever les mains et de se rendre. Mais si Léo n'avait pas abandonné la moindre supplique durant sa séance de torture, il n'en avait pas moins développé un désir de vengeance. Il tira, encore et encore. Plusieurs tombèrent, mais les autres eurent le réflexe de s'écarter et se mettre à l'abri derrière les caisses qu'il y avait un peu partout dans l'entrepôt. Ceux qui avaient des armes à feu les sortirent et s'ensuivit une véritable fusillade. Léo dût se cacher derrière un pilier en béton pour éviter la rafale de plomb. Par chance, aucun des voyous ne savait viser, et il réussit encore à en descendre deux autres en jaillissant de sa cachette par intermittences. Au moment où il visait le chef, celui-ci attrapa l'homme armé d'un Tec-9 qui était à côté de lui et s'en servit comme bouclier humain. La balle atteignit le malheureux voyou au poumon, le chef lui prit alors sa mitraillette avant de le laisser tomber par terre où il agonisa en râlant. Léo aurait bien aimé fumer ce salopard, mais le chargeur du Beretta était vide. Jetant l'arme à terre, l'homme-lion jaillit de sa cachette en rugissant pour tuer le chef du gang par une méthode plus archaïque. Mais même si le gangster n'avait pas une si grande expérience des armes à feu, sur la rafale qu'il tira, deux balles atteignirent le mutant à la poitrine et l'éclat d'une troisième l'érafla à l'arcade sourcilière gauche. Il tomba par terre et déjà ceux qu'il avait voulu éliminer s'attroupaient autour de lui pour lui faire payer son écart.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Déc 2010 - 14:00

Trempé d’eau, de sang et d’urine, à moitié écrasé par un corps sans vie, assourdit par le rugissement des armes à feu et l’esprit troublé par la douleur d’un peul crevé et d’une légion de coupures… Vermine, malgré tout cela, luttait contre ses liens. Il gémissait, il grognait, il s’épuisait. Il pouvait se libérer mais en aurait-il le temps ? Au fond, peu importait. Il aurait au moins la satisfaction de se battre jusqu’au bout. Cette extrême ténacité, il la tenait à n’en point douter de son côté animal. Le rat possède un sens de la survie exacerbé.

Sa dernière humiliation avait offert à Sphinx l’occasion de passer à l’action. L’ex-militaire, seul contre tous, fit s’exprimer son expérience face aux débutants. Plusieurs s’étaient déjà effondrés, mais pas assez. Débutants peut-être, mais coriaces néanmoins, les gangsters n’avaient pas dit leurs derniers mots. Ernest, tant bien que mal, suivait la scène plus à l’oreille qu’au regard. Il espérait. Un coup d’épaule de sa part fit basculer le cadavre qui l’écrasait. Maintenant, il put se contorsionner afin de mordre la corde et de commencer à la ronger. Vite, il devait aller vite. L’homme-lion ne s’en sortirait peut-être pas seul. Voilà son chargeur vide. Il rugit, il chargea, il tentait le tout pour le tout. Le chef des trafiquants mort, le groupe battrait en retraite. Une rafle de mitrailleuse mit fin à cette supposition. Sphinx, blessé, tomba. Avec cette chute s’effondrait le dernier espoir de salut.


-Raclure… lâcha l’homme en costume bleu en s’approchant avec prudence.

Cette fois, l’heure n’était plus aux longs discours, aux grandes intimidations. Cet imposant mutant était beaucoup trop dangereux pour lui laisser la moindre chance de se ressaisir. Les autres gangsters s’approchaient également, en silence. Tout ceux qui étaient armés convenablement visaient la bête à terre, comme si, en un clin d’œil, elle pouvait bondir sur eux et les étriper.


-T’as joué, t’as perdu. Maintenant, crève !

Le chef braqua son arme sur la tête du lion. Une terrible détonation retentit, résonnant dans l’entrepôt. Vermine avait fermé l’œil qui lui restait. Un objet métallique tomba au sol, puis il y eut un juron prononcé d’une voix vacillante. L’homme au costume bleu grimaçait. Il avait été désarmé et blaisé aux mains par une balle venue, semblait-il, ne nulle part. Il y avait comme un goût de déjà vu. Qui, cette fois, les avait surpris ? Les gangsters se tournèrent et enfin, ils aperçurent le nouveau venu. Un homme à l’allure sportive se tenait à peu de distance de là. Un jean, une veste de cuir, des bottes, des mitaines, on aurait dit un motard. Ses cheveux bruns et longs étaient ramenés en une queue de cheval. Son visage affichait une froide détermination et sa joue gauche s’ornait d’une impressionnante cicatrice à peine refermée. Entre ses mains se trouvait un fusil d’assaut. En bandoulière, il portait une cartouchière bien fournie.

-Je dérange, peut-être, fit-t-il, d’une voix acide.
-Mickael… mais, mais c’est impossible ! commença à baragouiner le chef qui était sur le point de faire dans son froc.
-Quand ça veux pas… murmura le borgne.
-Quant tu veux buter un gars comme moi, faut y mettre les moyens. Allez, sans rancune.
-Non, att…

Le vacarme du fusil d’assaut couvrit la supplique de celui qui ne fut bientôt plus qu’une macabre passoire. Les gangsters, à découvert et rassemblés comme ils l’étaient eurent sans doute l’impression d’être sur un peloton d’exécution. Mickael ne leur laissa pas la moindre chance. Les rafales meurtrières causèrent un véritable carnage. Tous n’y périrent pas, toute fois. Le borgne, avec la force du désespoir, réussit à se jeter de côté, derrière une caisse. Mais cela ne lui fut pas d’un grand secours. Le motard n’hésita pas une seconde à faire usage du lance-grenades monté sur son fusil. La caisse, ainsi que le borgne, furent réduit à l’état de puzzle. Sphinx sentit la vague de chaleur causée par l’explosion et reçut plusieurs débits… dont le doigt de la cible. Un autre voyou, totalement paniqué, sortit de derrière le pilier où il s’était caché et chargea le tueur en hurlant et en brandissant sa barre de fer. Son corps quasiment décapité par les balles reçut à bout portant fut rejeté en arrière, telle une poupée désarticulée. Le dernier des truands valides, qui n’était guère plus qu’un adolescent terrorisé, parvint à contourner Mickael et se précipita vers la sortie. Voilà le chargeur du fusil d’assaut vide. Qu’à cela ne tienne. Le motard s’empara de son couteau de combat et le lança. Il atteignit le malheureux pile au milieu du dos et le fit s’effondrer. Il rechargea et entreprit d’achever les blaisés, restant totalement sourd à leurs cris, à leurs pleures. En une minute, le massacre était terminé. L’entrepôt puait la mort et la poudre, des odeurs qui devaient être familières pour l’ex-militaire.

-Merci mutant, dit enfin Mickael d’une voix neutre à l’intention de Léo, après avoir vérifié qu’il n’y avait plus de danger. Tu as grandement facilité ma tâche. Toi et ton pote, vous pouvez vous tirer.

Le fait que le duo de mutants avait été torturé ne provoquait pas chez cet homme glacial la moindre compassion. Il s’en fichait complètement et ne cherchait même pas à le cacher. Par pure curiosité, toute fois, il s’approcha du rat, juste pour voir s’il vivait encore. Vermine, épuisé autant par ses efforts que par ses blessures, étaient à présent immobile, l’œil mi-clos. Il gémissait faiblement. On le sentait mal en point. Cette vision n’aurait normalement pas dut faire réagir l’insensible motard et pourtant, contre toute attente, son visage peu aimable exprima tout d’un coup la surprise. Il s’agenouilla et déposa son fusil à terre pour efflorer le bestial visage du mutilé.

-Ernest, c’est toi ? demanda-t-il à voix basse.
-A qui ais-je l’honneur ? répondit Vermine d’une voix pâteuse.
-Je croyais que tu n’oubliais rien.
-Willard ? … Mais, qu’est-ce que tu fabrique ici ?
-Je pourrais te poser la même question.

Mickael Willard se servit de son couteau, qu’il avait récupéré, pour finir de détacher l’enfant-rat. Sitôt libre, ce dernier envoya un coup de poing en plain visage de l’homme, ce qui ne lui fit pas vraiment mal. Il eut même un pâle sourire.

-Ça c’est pour l’autre fois !
-Ok, j’ai essayé de te vendre ; maintenant je te sauve la vie. Je pense qu’on est quitte, non ?
-Peut être…
-Merde. Ernest, Ernest, reste avec moi !

Le petit hybride venait de s’effondrer, inconscient, dans les bras du motard. Celui-ci se releva en soulevant le supplicié. Il se tourna ensuite vers l’homme-lion.

-Je présume que vous le connaissez. Je suis son oncle. Suivez-moi jusqu’à mon 4x4, à l’extérieur. Il a besoin de soin… et vous aussi visiblement.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 14:13

*Mais c'est qui ce mec ?!*

Léo avait eu la chance de ne pas basculer dans l'inconscience, et il avait vu ce type, cet espèce de baroudeur, flinguer tous les voyous avec des armes de guerre. C'était bien vrai qu'aux États Unis on filait des armes militaires à n'importe quel détraqué. En général il était le premier à dire que c'était un pays de cons, mais sur le coup il était heureux que son sauveur soit armé d'autre chose que de pistolets à eau.
Une fois sa sanglante besogne accomplie, le Rambo du dimanche alla auprès de Vermine. Léo s'inquiéta. Il voulut se relever, mais une violente douleur lui déchirait la cage thoracique, et il dût s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à se mettre debout sur ses jambes flageolantes. Il avait oublié à quel point c'était douloureux de se prendre une balle. Le tueur était accroupi à côté de l'enfant-rat, il semblait le connaître. Le sang battait trop fort aux tempes de l'homme-lion pour lui permettre d'entendre ce qui se disait, mais son inquiétude avait diminué. Le motard se releva, Vermine dans les bras.

-Je présume que vous le connaissez. Je suis son oncle. Suivez-moi jusqu’à mon 4x4, à l’extérieur. Il a besoin de soin… et vous aussi visiblement.

Léo acquiesça. Il allait suivre le motard, mais d'abord, alla en claudiquant jusqu'au cadavre criblé de balles du chef des bandits. Il lui arracha son pantalon et l'enfila. Trop étroit, plein de trous, taché de sang, mais au moins ça permettait au français de sauver un peu sa dignité. Il ramassa aussi un revolver de .38 maculé de sang, qui avait encore 4 balles dans son barillet. Il le glissa dans sa ceinture et suivit ensuite le Rambo à l'extérieur et s'affala au bord du coffre ouvert, à côté de Vermine. Le pauvre semblait en piteux état. Du sang coulait de son orbite droite. Est-ce que ça voulait dire que... ? L'ex-militaire aussi avait besoin de soins, mais il pouvait encore attendre un peu. Au moins, il ne toussait pas, ça devait vouloir dire que les poumons n'étaient pas touchés, c'était déjà ça.

-Alors vous êtes son oncle ? Je croyais qu'il était orphelin.

Il n'avait jamais posé beaucoup de question à Vermine sur sa famille, sentant que c'était un point qu'il n'aimait pas aborder. Mais quel genre de parent le laisserait vivre dans la rue ?
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 19:59

-Orphelin, vous dites ? Willard eut un bref ricanement. Vous ne le connaissez pas si bien que ça en fait.

Penché sur l’enfant-rat, l’homme s’occupait de l’œil crevé. Il agissait vite et bien. Ses gestes témoignaient d’une indéniable expérience. La trousse de secours, dument fournie, prouvait quand à elle la prévoyance de l’individu. Intrépide aventurier, fourbe magouilleur, voyageur chevronné, il savait parfaitement que ce sont bien souvent les détails qui tranchent entre la vie et la mort.

-Je ne pense pas que ce soit à moi de vous dire ce que mon neveu vous cache. Mais bon. Il a encore une famille, et pas n’importe laquelle. S’il l’a quitté, c’est qu’il avait de bonnes raisons de le faire, voilà tout.

Mickael s’était donné un instant pour examiner la blessure d’Ernest. Le diagnostique paraissait évidement, hélas. L’orbite nettoyé autant que possible, l’homme mit en place compresses et bandages avec cette efficacité qui semblait tant le définir. Il paraissait pressé mais peut-être n’était-ce qu’une habitude prise à cause des moments d’action ou, tout simplement, à cause de son tempérament des plus vifs. Quand il en eut terminé avec l’œil de l’enfant-rat, il examina le reste de son corps. D’une main, il manipulait les bras et les jambes du garçon inconscient. De son autre main, il essayait d’écarter la fourrure afin d’évaluer la gravité de pratiquement chaque coupure. Là encore, il fit preuve de méthode. Il ne passa pas deux fois sur la même coupure. Vu le nombre de ces dernières, c’était un vrai exploit. Il n’avait non plus pas peur de se salir, nouvelle preuve qu’il ne s’encombrait pas de futilité. A le voir faire, en fin de compte, on pouvait vraiment se demander s’il n’avait pas passé de longes années comme militaire. En réalité, il avait bien été un temps soldat mais ce fut bref. Ses actes répétés d’insubordination avaient vite montré qu’il n’était pas fait pour obéir. Vermine eut droit à un pansement à l’épaule et un autre au bas ventre. Les autres blessures étaient insignifiantes d’après le motard.

-A mon tour de questionner. J’ai compté plus de cinquante coupures, plus un œil crevé. A ce niveau, c’est de l’acharnement. J’aimerais comprendre. Alors dites-moi, monsieur le lion, dans quelle histoire Vermine et vous, vous vous êtes embarqué pour mériter ce châtiment ?

Mickael s’était redressé et tourné vers Sphinx. Il attira à lui la trousse de secours et fouilla à l’intérieur pour en sortir des outils de chirurgiens.

-Allongez-vous. Je vais retirer les balles. J’ai une bouteille de gnole si vous êtes douillet.

Willard était aussi talentueux qu’inamical. Pas étonnant que les trois quart de ses connaissances désirent le tuer. Le plus irritant en cette situation, c’était que dans la trousse de secours se trouvait de quoi apaiser la douleur bien plus efficacement que ne le pouvait l’alcool mais, visiblement, Willard n’était pas disposé à y avoir recours.

HRP : si je détaille autant Mickael Willard, c’est qu’il est probable qu’il réapparaisse plus tard. Il s’occupe de ton personnage sans le ménager mais sans faire inutilement mal non plus. A toi de voir s’il peut retirer les balles. Elles sont peut-être trop profondes, auquel cas il le dira.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 10:00

Ce type était vraiment abject, mais Léo se garda de faire le moindre commentaire. Il leur sauvait la vie, critiquer aurait été ingrat. Et puis maintenant qu'il s'était mis à soigner l'homme-lion, et le moment était mal choisi pour le froisser.
Léo avait toujours eu de la chance (ne serait-ce que lorsqu'il avait survécu à l'embuscade programmée par les américains), mais là c'était carrément un parti pris. Sur les deux balles qui avaient traversé la poitrine du mutant, l'une était entrée et ressortie de l'autre côté sans toucher le moindre organe interne, et l'autre avait à peine été plus chanceuse, elle avait ricoché sur une côte sans pour autant la casser, et s'était retrouvée un peu en dessous de l'aisselle, sous une fine de couche de peau. L'homme-lion grimaça lorsque le scalpel ouvrit la chair à la recherche de la balle, mais ne cria pas. Il songea que ça ferait trop plaisir à son sauveur.

-Disons qu'on s'est retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment. Vous croyez vraiment que ces petites frappes avaient besoin d'une bonne raison pour s'en prendre à quelqu'un d'inférieur en nombre ? Malgré tout on s'est défendus, et Vermine a crevé l'œil d'un de ces type. Et ensuite, évidement, quand on s'est fait capturer ce type a voulu se venger. C'est que c'est tout de même un petit teigneux, votre neveu.

Il regarda Vermine, toujours inconscient.

-C'est dommage pour son œil. à son âge, on ne devrait pas avoir à se battre pour survivre.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 11:15

Mickael eut un nouveau ricanement.

-Vermine n’a jamais vécu comme quelqu’un de son âge. C’est le prix à payer quant on est surdoué. Mais ne le plaignez pas. Il a choisit cette vie, maintenant il assume.

Willard se pencha un peu plus sur l’homme lion. Après un dernier coup de scalpel, il s’empara de la balle puis se redressa.

-Souvenir, fit-il en jetant le projectile métallique dans la main de Léo. Vous vous en sortez bien. Une rafale de mitrailleuse à bout portant, honnêtement, j’aurais parié pour votre décès. Ces gangsters étaient des amateurs. Vous avez eu de la chance dans votre malheur.

Le motard avait vu la scène, s’était déjà introduit dans l’entrepôt. Il déposa ses outils et banda les blessures du lion. Ce fut rapide.

-Et dans tout ça, vous êtes qui, vous ? Un ami de Vermine ? Un allié de circonstance ? Un sbire de ce Magnéto ? D’après les rumeurs, mon neveu aurait rejoint la Confrérie grâce à un certain No Boy. Vous en savez quelque chose ?

D’habitude, Willard ne posait pas tant de questions. Mais il était curieux de savoir quel était le parcours d’Ernest. Même s’il n’en montrait rien, le devenir du garçon l’intéressait. Avant que l’homme-lion n’ait l’occasion de répondre, Vermine se mit à remuer. Il gémit, puis ouvrit son œil valide. Il porta une main à son bandage, il grimaça. Mickael se tourna vers lui.

-De retour parmi-nous ?
-Tu as avoué pour la dernière fois, répliqua l’enfant d’une voix faible et hostile.
-Tourne la page, Vermine, c’est du passé.

Il y eut un silence plutôt pesant. Il était aisé de remarquer que la relation entre l’oncle et le neveu était tendue. Ernest, péniblement, se mit en position assise. Il remarqua la présence de Sphinx ce qui le décida à changer de sujet.

-Et pour mon œil ?
-HS. Passe par la case hôpital pour t’en débarrasser. Tu sais, l’œil de verre, c’est très tendance. Pense-y.

Willard eut un sourire taquin. Comment pouvait-il aborder la chose avec autant d’indélicatesse ? Il ne fallait pas lui demander d’être pédagogique, il en était incapable. Ce gars était fait de roc. L’enfant-rat parut toute fois bien le prendre.

-Ok. Autre chose docteur ?
-Non. Ils ont été plutôt sympas avec le cutter.
-Si tu le dis…

Nouveau silence. Vermine fut le premier à le briser.

-Tu peux m’accorder quelques minutes de ton précieux temps, Willard ?
-Ça dépend pour quoi.
-Sphinx. Ernest s’était tourné vers l’homme-lion. Laisses-nous. Ce n’sera pas long.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Déc 2010 - 18:19

-Et dans tout ça, vous êtes qui, vous ? Un ami de Vermine ? Un allié de circonstance ? Un sbire de ce Magnéto ? D’après les rumeurs, mon neveu aurait rejoint la Confrérie grâce à un certain No Boy. Vous en savez quelque chose ?
-Non, je ne suis pas très au courant pour tout ça. Vermine ne me dit pas tout sur lui, et il ne me pose pas trop de questions quand il sent que je ne tiens pas à y répondre.

Et maintenant qu'il y pensait, Léo envisageait d'en dire plus sur lui à son ami (car on pouvait probablement appeler ça comme ainsi). Après tout, ils avaient frôlé la mort ensemble là où, seuls, aucun des deux n'en aurait réchappé.
Enfin l'enfant-rat s'éveilla. Ne s'occupant pas trop de Léo, il commença par parler à son oncle. Lorsque Vermine demanda à son compagnon de le laisser seul, celui-ci ne fit pas de difficultés. Il sentait bien que ces deux-là avaient du linge sale à laver. Si toute sa famille était comme cet homme, il était facile de comprendre pourquoi Vermine vivait seul. En boitant, il retourna donc dans l'entrepôt et entreprit de récupérer armes, munitions et argent sur les cadavres. C'était une sale besogne, mais il fallait bien que quelqu'un s'en charge. Le moindre objet récupéré pouvait être utile. Tout en travaillant, à cause de son ouïe surdéveloppée, il ne put s'empêcher d'entendre une partie de la discussion entre Vermine et son oncle.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Déc 2010 - 16:33

-Je te faisais confiance, Mickael, je t’admirais même ! Mais toi, la première chose que tu trouves à faire après l’éveil de mon gêne X, c’est de me trahir ! cria presque Vermine, sitôt Sphinx hors de vue.

Il en voulait à son oncle, il n’était pas prêt à lui pardonner le rôle qu’il avait joué dans sa première tentative d’enlèvement. Et peut-être qu’il était également impliqué dans la seconde, qui elle avait hélas réussie. Willard, loin d’être déstabilisé, répondit de son ton neutre si insupportable tout en rangeant la trousse de secours. Rien, décidément, ne semblait pouvoir l’affecter.


-Tout de suite les grands mots, Ernest. Ne dramatise pas la situation. C’est vrai, je t’ai « trahi » contre la promesse d’un bon paquet de fric. Et après, cela t’étonne ? Tu es sorti depuis assez longtemps de ta cage doré pour te rendre compte qu’en ce monde, tout s’achète, tout se vend. J’avais besoin d’argent, j’ai sauté sur l’occasion, voilà tout.
–Ok, on vit dans un monde de merde. Mais quand même, la famille !
Mickael ricana.
-La famille… répéta-t-il, scinque. De toute façon, le plan n’a pas fonctionné, je n’ai jamais touché la récompense et toi tu n’as rien eu. Il n’y a pas de quoi piquer une crise.
-Si, il m’est arrivé quelque chose. J’ai passé quinze jours comme cobaye dans un labo dirigé par un certain Phobos. Coirs-moi, je l’ai sentit passer !
C’était bien la première fois que Vermine évoquait directement ce drame qui l’avait traumatisé sans pour autant fondre en larmes ou céder à une peur panique née de son imagination. C’était la preuve qu’il arrivait peu à peu à se reconstruire même si pour cela il s’enfermait dans l’hostilité.
-Je n’ai jamais travaillé pour ce Phobos. En plus, mon employeur n’avait pas besoin de toi mais seulement de tes actions dans le groupe Lenoir. Navré de ton malheur mais je n’y suis pour rien.
Un petit silence s’installa. Plus la conversation avançait, plus l’enfant-rat reprenait son calme. Il ne voulait pas paraitre… trop émotif… face à Mickael.
-Admettons. Qui était ton employeur ?
-Un proche de ton père qui rêve de prendre sa place au sommet du conglomérât.
-Je veux son nom.
-Tu ne l’auras pas car je ne suis sûr de rien. Il a tenu à conserver son anonymat et m’a contacté par des intermédiaires. Je me suis permis de mener ma petite enquête, toute fois, et elle n’est pas achevée.
Nouveau silence. La trousse rangée, l’homme ouvrit la portière avant du 4x4 et s’assis sur le siège. C’était évidant, il n’allait pas s’éterniser. Ce fut lui qui reprit.
-Ton père est entouré de requins. L’état semi-dépressif dans lequel il se trouve depuis ta disparition laisse penser qu’il est affaibli, qu’il n’a plus la volonté nécessaire pour diriger son empire commercial.
-Semi-dépressif ? Je pensais qu’il était ravi de mon départ. J’ai lu l’interview de ma mère dans le Times. Elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère.
-Ta mère, ce n’est pas ton père. Ils sont très loin de considérer ton départ de la même façon. Ça se trouve, tu n’es même pas au courent qu’il y a eu divorce. Ashley s’est retirée loin des caméras et depuis, elle ne donne plus signe de vie. Philippe continue à te chercher et refuse de croire à ta mort.
-Vraiment ? On devinait la surprise dans la voix du garçon. Alors je devrais peut-être revenir.
-Ça, ça te regarde. Mais un petit conseil, neveux, si tu reviens, attends-toi à de nouveaux coups fourrés. Ne « ressuscite » donc pas à la légère.
-Je n’ai pas peur. Je sais me défendre.
-Oui, j’ai vu ça.
-…
-Il parait que tu as rejoint la Confrérie. C’est vrai ?
-Qui t’as dis ça ?
-Des rumeurs. Parfois, tu n’es pas très discret.
-Ça te regarde pas.
-J’ai vais prendre ça pour un oui.
-Et après ?
-Après, j’y vais. Descend tu 4x4.

Vermine ne chercha pas à discuter. Il aurait encore voulu discuter avec Willard mais il savait parfaitement que celui-ci était pareil à un coup de vent.

-Si jamais j’ai envie de te revoir, je fais comment ?
-Tu trouveras bien en temps voulu. Je te fais confiance pour ça, petit génie. Teins, prend ça et évite de te faire buter.

Mickael avait sortit un pistolet de la boite à gant et le jeta à l’hybride. Il fit de même avec une boite contenant les munitions.

-Penses à enlever la sécurité. Ça aide.
-Je suis pas débile, merci.

Sur ce, le moteur du véhicule se mit à rugir. Moins d’une minute plus tard, le 4x4 avait disparu à l’angle de la rue. Vermine restait immobile, pensif, en observant la rue déserte et en gardant l’arme dans ses mains.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Déc 2010 - 19:02

Une fois que Léo eut entendu le bruit du moteur du 4x4 s'éloigner puis disparaître au loin, il sortit de l'entrepôt pour rejoindre Vermine. En plus du revolver de .38 récupéré plus tôt, il avait ramassé un Glock 17, le Beretta qu'il avait utilisé, un Mac 10 et un Tec-9. Voilà qui comblerait les trous dans l'arsenal des fuyards.
L'enfant-rat avait un pistolet et une boîte de munitions dans les pattes, sans doute un cadeau plus ou moins gracieux de son oncle.

-Tu ne m'avais pas dit qu'il te restait de la famille.

Il hésita à lui dire qu'il avait entendu certaines choses, mais finit par décider de jouer la carte de la transparence.

-J'ai entendu une partie de votre conversation malgré moi. Il t'as fait des crasses, n'est-ce pas ? Et tes parents aussi ?

L'homme-lion s'appuya contre un mur. Il pouvait encore marcher malgré ses blessures, mais rester debout l'épuisait.

-Je suis désolé pour ton œil, c'est en grande partie ma faute. Tu m'en veux ? Si après ça tu ne veux plus me revoir je comprendrais. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que tu aies encore besoin de mon instruction vu comment tu t'es débrouillé au début quand le combat était encore à peu près équitable.

Certains diraient qu'il n'y avait pas d'âge pour être mutilé, mais selon l'idée du français on n'était pas sensé devoir porter de prothèse quand on était encore un gosse.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Jan 2011 - 8:48

HRP : je suis navré du retard. Je n’avais pas vu que tu avais répondu.

-Que ce soit clair, Sphinx : ma famille, c’est mes affaires ! rétorqua sèchement Ernest.

Il avait mal à l’œil, c’était le moins qu’on pouvait dire. Le moindre mouvement dans cette région du visage, ne serait-ce qu’un simple haussement de paupière, était pour l’enfant-rat comme un coup de poignard. Son gène X l’immunisait à l’effet de nombreux produits et la majorité des anesthésiants, comme celui qu’avait employé Wilard, ne faisaient hélas pas exception à la règle. Pour éviter de souffrir le martyre, il devait se concentrer sans relâche, figer une bonne moitié du visage et ce malgré les picotements et autres désagréables sensations auxquelles il ne pouvait pas échapper. La tâche s’avérait aussi ardue qu’irritante. Difficile dans ces conditions d’être aimable.

Le garçon serra les dents, se détournant un instant de l’homme-lion. Celui-ci avait entendu des choses, c’était regrettable. Suspicieux, Vermine avait l’impression d’avoir été espionné mais il devait bien accorder à son « ami » le bénéfice du doute. De toute façon, il avait encore besoin de lui. Il était perdu. Son état l’empêchait de réfléchir correctement et puis, il fallait bien avouer que son moral en avait prit un bon coup. Mickael partit, il ne se sentait plus la force de masquer sa détresse et il s’en voulait. C’était si dur d’être infaillible. Il posa à terre le pistolet et la boite de munition et porta ses mains à son visage. Il transpirait. Il eut toutes les peines du monde à ne pas tâter le bandage qui le démangerait. Un sursaut du globe oculaire crevé lui arracha un faible gémissement.


-Bon dieu ! C’que ça peut faire mal ! cracha-t-il sans s’adresser à personne.

Il émit ensuite une sorte de grognement, il serra les poings, puis soupira, visiblement désireux de se détendre malgré la rage qui cherchait à le dominer. Il finit par refaire face à Sphinx. Parler était sans doute la meilleur façon de résister.


-Pour l’œil, j’t’en veux pas. La seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir eu l’occasion de butter l’ordure qui m’a fait ça ! Mais c’est même pas toi qui l’a liquidé. Non, franchement, t’as rien à te reprocher.

Ernest marqua une pause. La lutte contre la douleur s’afficha une nouvelle fois sur sa face fatiguée. Un vertige le prit et il préféra s’assoir contre le mur de l’entrepôt.

-J’vois qu’t’as rassemblé un vrai p’tit arsenal. C’est cool mais franchement, y’a peut-être plus important pour l’instant. Ça t’ennuierait de me trouver un truc à enfiler, histoire que je reste pas à poil ?

Il de demandait que ça pour l’instant mais il paraissait avoir besion de beaucoup plus d’aide qu’il ne le laissait entendre.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Jan 2011 - 14:55

Léo baissa les yeux sans répondre. Décidément, ce n'était pas comme ça qu'il imaginait sa leçon de crochetage. Il posa les armes en vrac sur le sol et retourna à l'entrepôt. Il secoua sans ménagement le plus petit cadavre pour lui arracher ses vêtements. Il récupéra aussi un sac de sport après l'avoir vidé des sachets de drogue qu'il contenait. Il s'apprêtait à rejoindre Vermine mais s'arrêta. Il avait vu un jerricane d'essence (il n'avait qu'une trop bonne idée de l'usage que lui réservaient les truands). Laisser de la drogue dans ce coin, c'était prendre le risque qu'elle disparaisse assez vite. Il versa l'essence sur le tas de sachets en plastique et jeta dessus le briquet tempête qu'il avait récupéré dans la poche du chef. Le tas s'enflamma instantanément en dégageant une fumée noire. L'homme-lion resta sur place pour regarder fièrement son œuvre. La drogue il était contre. Par contre, la fumée lui arrivait droit dans la figure, aussi préféra-t-il s'éloigner rapidement. Il se sentait mieux, soudain, ses blessures lui faisaient moins mal. Il se sentait soudain une de ces pêches... C'est en titubant légèrement qu'il revint auprès de Vermine avec le sac.

-Tiens ! dit-il en lui lançant la veste et le pantalon pantalon. Ce s'ra p'têt un peu grand pour toi mais y'avait pas plus petit.

Un grand sourire béat (et un peu con) illuminait son visage félin. Il s'était mis à glousser bêtement.

-C'est bizarre...héhé...je...je crois que je vois des couleurs qui n'existent pas. Ooooh ! Et merde ! C'est la...la fumée.whohaha !

Il commença à empiler les armes dans le sac, n'importe-comment.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Jan 2011 - 7:46

Vermine porta un regard perplexe sur son compagnon. Le comportement de celui-ci était devenu étrange. Il évoqua de la fumée. D’ailleurs, de la fumée, il commençait à en sortir de l’entrepôt. Après avoir fini de découper grossièrement à coups de griffes les jambes du pantalon afin de les ramener à des dimensions plus adaptées à sa petite taille, l’enfant-rat enfila l’habit en grimaçant. Le pansement au bas-ventre était gênant, tout comme la légion de fine blessures laissées par le cutter. Rares étaient les moments où l’hybride s’était retrouvé dans un état si calamiteux mais peu importait les difficultés, peu importait la douleur, il devait se montrer fort… ou en tout cas, essayer. En se relevant et s’appuyant au mur, il récupéra la veste et fit quelques pas pour ouvrir la porte de l’entrepôt. Il découvrit ce à quoi il pouvait s’attendre : un incendie. Et c’était bel et bien la drogue qui se consumait. Voilà donc pourquoi la fumée avait autant shooté Sphinx.

-Ha, c’est malin… marmonna Ernest.

Il huma à son tour la fumée, curieux de savoir si cela aurait le même effet sur lui. Planer un peu rendrait l’instant plus supportable. Hélas, comme il s’y attendait, ce ne fut pas le cas. Parfois, son gène X était vraiment énervant car il l’immunisait contre des choses plaisantes. Déçu, Vermine revint dehors.


-Bon, faut y aller, déclara-t-il en enfilant la veste. Va bientôt y’avoirs du monde ici à cause de toi.

Ernest récupéra le pistolet et les munitions que lui avait donnés son oncle et les mit dans ses poches. Ainsi « lesté », son pantalon qui tenait à peine en place menaçait de lui tomber en bas des jambes d’un instant à l’autre. Le mutant préféra donc utiliser l’une de ses mains en permanence pour que cela n’arrive pas. Son autre main, il l’employa pour se soutenir à ce qu’il pouvait. Sans vraiment attendre l’homme lion, il commença à s’éloigner. Sa marche était si laborieuse qu’on s’attendait à le voir chuter à tout moment. Il était faible, il le sentait, son moral brisé était devenu un poids supplémentaire sur ses épaules. Il avait envie de pleurer et hurler, de cogner. Mais, tant bien que mal, il refoulait sa peine sans parvenir à complètement la cacher.

-J’vais retourner chez moi. A plus.

Il avait besoin de se reposer et aussi de porter son casque avant de se rendre à l’hôpital. Mais était-il capable d’attendre son immeuble, blessé, épuisé comme il l’était ? Vermine avait besoin d’aide mais, trop fier, jamais il ne la demanderait.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Jan 2011 - 20:20

Vermine voulait rentrer chez lui comme ça ? Seul ? Mais il était fou ! Il était couvert de blessures sommairement soignées et tenait à peine debout. Enfin...lui n'était vraiment en meilleur état, mais là il avait la pèche. Heureusement qu'il avait été recousu, car ses tripes pourraient lui couler du ventre que l'homme-lion s'en foutrait complètement, et mieux valait qu'il ne se mette pas à jouer à la corde à sauter avec ses intestins...

-Dis pas de conneries...on va y aller tous les deux...je vais pas te laisser tout seul. Tu pourrais...te faire renverser par un pédophile ou violer par un chauffard...Dis-moi juste où c'est.

Léo prit Vermine sur son dos. Le sang se remit à perler sur ses blessures, mais les points de sutures bien que grossiers tinrent le coup. Le français déambula alors dans la ville en suivant les indications de Vermine. Il se trompa plusieurs fois et s'arrêta en chemin pour manger les géraniums qui prenaient le soleil dans une jardinière posée sur un appui de fenêtre. Et puis ils finirent par arriver à la cachette de Vermine, où Léo s'affalla, les effets de la drogues commençant progressivement à se dissiper.

(Désolé si ce n'est ni très long ni c'est bon, mais j'ai besoin de me remettre dans le bain)
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Jan 2011 - 20:17

Au début, Ernest avait protesté assez violement, prétextant qu’il pouvait marcher seul. Mais, quelques injures plus tard, il se rendit à l’évidence et se contenta de guider Sphinx vers le triste immeuble où il logeait. Le trajet achevé, l’homme-lion paraissait aussi fatigué que l’enfant-rat. Ce dernier, une fois déposé, se dirigea vers la porte arrière du bâtiment. Pour la déverrouiller, il s’empara de la clef, savamment dissimulée derrière les poubelles. Son chez-lui fut alors dévoilé à son compagnon. Comme on pouvait s’y attendre, il n’avait rien de très accueillant. Aménagé dans un garage, le lieu était tout bonnement insalubre. Tout, ici, était vieux, sale, terne.

-C’est pas un palace, commenta Vermine, mais c’est fonctionnel. Va te foutre sur le canapé, t’as l’air KO.

Le garçon, qui lui avait un peu reprit des forces, parvenait mieux à cacher sa souffrance. Toute fois, à présent, il était fiévreux, signe que son organisme perdait en stabilité. La crise de surproduction d’Altérium menaçait, mais il n’y avait plus de raison de s’inquiéter. Grâce à Sphinx, Ernest était rentré à temps pour remédier à se problème. Il réalisait l’ampleur du coup de main de son ami et cela le gênait. Il n’aimait pas être redevable aux gens, question de fierté. Il s’approcha d’une étagère et en sortit un étrange casque à l’aspect futuriste. Cet objet, technologiquement avancé, tranchait avec le reste des objets de l’hybride car il était pratiquement le seul à être propre, signe d’un entretien appliqué et donc, de son importance. Vermine se coiffa de l’insolite outil, s’assit sur un tabouret, et brancha la prise qui sortait du casque.

-C’est pour régler un problème dut à ma mutation, expliqua-t-il.

Ensuite, il sombra dans le silence, pensif. Il observait son ami. Lui aussi, tout de même, avait bien reçu. Après plusieurs minutes, il s’exprima de nouveau.


-J’vais sans doute piquer une sieste après. Comme ça, je serais plus en forme et je pourrais aller à l’hôpital. J’aurais plus besoin de toi… mais tu peux rester là pour te reposer.

Enfin, il ajouta, d’une voix un peu moins assurée.

-Au fait… merci.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Jan 2011 - 12:21

Léo acquiesça et alla s'affaler sur le canapé. Il retira son tee-shirt et s'en servit pour tamponner le sang qui avait recommencé à s'écouler des blessures. Il jeta un regard intrigué sur le casque que coiffa Vermine.

-C’est pour régler un problème dut à ma mutation.

Léo hocha la tête. L'explication lui suffisait, pas besoin d'en demander plus. Il savait que chez certains la mutation pouvait avoir des effets indésirables réclamant l'usage de divers traitements étranges. N'empêche qu'il avait l'air un peu con avec son casque.

-Au fait… merci.

L'homme-lion crut d'abord avoir mal entendu. C'était la première fois depuis leur première rencontre que Vermine le remerciait. Il était déjà content que l'enfant-rat ne lui en veuille pas de l'avoir entraîné dans cette galère où il venait quand même de perdre un œil, mais qu'il le remercie de l'avoir ramené chez lui, c'était noël. Du coup, il se sentait un peu nul, assis là comme un con à salir le canapé.

-C'est..c'est rien.

Silence. Allez ! Il pouvait faire mieux !

-Je peux t'apprendre à t'en servir.

Nouveau silence.

-Le flingue que t'a filé ton oncle. Colt 1911 A1, chambré en .45 ACP, fabrication américaine. Mon père a le même, ce n'est pas un flingue pour débutant. Si tu veux, je peux t'apprendre à l'utiliser comme un vrai pro. Je suppose que tu n'as pas utilise beaucoup de flingues dans ta vie, j'ai raison ?
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Jan 2011 - 20:32

-J’ai déjà eu un flingue entre les mains, une fois, et j’ai du m’en servir.

Cela faisait déjà plusieurs mois que c’était arrivé, avant que Vermine ne rejoigne brièvement les X-men. Il passait alors le plus clair de son temps dans les égouts. C’était là que cette femme, cette chinoise, était venu pour le kidnapper. Le hasard fit qu’Ernest, après une lute acharnée, se retrouva en possession de l’arme de la demoiselle. Il avait vidé un chargeur sur elle. Presque toutes les balles n’avaient pas atteinte leur cible et c’était mieux ainsi. Car alors, l’enfant-rat n’était pas prêt à tuer. Il n’était pas comme maintenant, rendu froid à l’intérieur par ses mésaventures. Maintenant, tuer, ce n’était plus un problème. La proposition de Sphinx l’enthousiasmait. Il n’allait pas la rejeter, bien au contraire. C’était une occasion à ne pas manquer.

-Ce jour là, je n’ai pas été très brillant et depuis, je n’ai pas eu l’occasion de recommencer. Tu as raison, j’y connais rien.

La fièvre était tombée, Vermine se sentait mieux. Son regard s’attardait sur la montre posé à côté de lui. Quelques minutes d’exposition aux ondes du casque suffisaient pour stabiliser son organisme. Ce laps de temps écoulé, il retira l’objet d’acier, de débrancha et le déposa avec précaution à sa place.

-Savoir me servir d’une arme à feu, ça m’intéresse. Comme ça, j’aurais l’air un peu moins con devant mon oncle. Lui… lui il a fait tant de choses…

Mickael Willard, Ernest ne savait plus quoi penser de cet homme. Il l’admirait autant qu’il le détestait. En le voyant, il se disait que les hommes n’avaient rien de faible, rien à envier aux mutants. Des mutants, justement, Willard en avait liquidé un paquet. Ce qu’ignorait le garçon, c’était que son oncle avait eu droit à son lot de mésaventures. C’était bien cela qui l’avait rendu si insensibles.

-Et puis, ça peut être utile aussi. On se laisse une petite semaine pour se remettre et on se retrouve à notre entrepôt pour l’entrainement au tir. On fait comme ça ?
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Jan 2011 - 17:39

Vermine avait déjà tiré avec une arme à feu. Léo ne s'en étonna pas, vu le train de vie que menait le petit mutant.

-Savoir me servir d’une arme à feu, ça m’intéresse. Comme ça, j’aurais l’air un peu moins con devant mon oncle. Lui… lui il a fait tant de choses… Et puis, ça peut être utile aussi. On se laisse une petite semaine pour se remettre et on se retrouve à notre entrepôt pour l’entrainement au tir. On fait comme ça ?
-Ca me va. De nos jours il est vital de savoir se servir d'une arme quand on est à la rue, surtout quand on est un mutant qui n'a pas des pouvoirs de grosbil. Moi-même, ma mutation ne m'a donné que des griffes et des crocs. Ça me convient, mais résister au balles et savoir voler doit être utile à certains moments...

Il n'aimait pas trop l'idée de mettre une arme entre des petites mains d'enfant, mais s'entêter dans cette direction aurait été idiot. Il avait bien vu que l'enfance était terminée pour Vermine. Et si l'enfant-rat voulait survivre, il faudrait mettre toutes les chances de son côté.

-Permets-moi de reprendre un peu de forces et je m'en vais.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Jan 2011 - 18:41

-Fait comme chez-toi, Sphinx, répondit simplement Vermine.

Alors c’était décidé, il apprendrait à tirer. Il s’en réjouissait d’avance, et un peu de gaité en cette morne journée ne faisait pas de mal. Las, Ernest se laissa tomber sur le tabouret. Il le regretta aussitôt car ce geste, trop brusque, réveilla la douleur de son œil crevé. Il ne supporterait pas ça longtemps. Raison de plus pour se hâter d’aller à l’hôpital. Une sieste, une nouvelle séance sous son casque historie d’avoir du temps devant lui et il s’y rendrait. C’était une chance qu’il soit un confrériste encore inconnu des services d’ordre car sinon, il aurait dut prendre des précautions pour ne pas se faire cueillir.


-Bon, j’vais pioncer. Si t’as faim, fouille le frigo et les placards. Y’a sans doute encore un truc de pas périmé, enfin, pas sûr. Je fais pas très attention aux dates. Je peux manger n’importe quoi, merci gène X. Allez, reposes-toi bien.

L’enfant-rat rangea dans l’étagère l’arme et les munitions donnés par son oncle. Puis il se dirigea vers son lit, situé dans la même pièce ce qui n’avait rien d’étonnant puisque son « appartement » n’en comportait qu’une seule. Là, sans faire de manière, il se déshabilla et jeta au sol ses inconfortables vêtements beaucoup trop grands pour lui. Il n’était pas pudique, c’était évident puisque rester nu à la vu d’autre, un ami peut être mais quand même, ne suscita chez lui par la moindre gêne. Il s’allongea.

-J’espère au moins que la leçon de crochetage t’auras été profitable… ajouta-t-il avant de s’endormir presque aussitôt.

---

Vermine, d’un pas décidé, franchit la porte du vieil entrepôt. Ce lieu, désormais familier, avait été le théâtre de son entrainement au combat rapproché. Ce maint, un nouvel entrainement allait débuter. Sphinx était de parole, il viendrait, Ernest n’avait pas le moindre doute à ce sujet. Lui, il était toujours en avance, comme d’habitude. Alors, il s’assit et attendit, pensif. D’un geste, il efflora son étrange œil de verre au reflet doré. Il le trouvait cool. Etre borgne, ça avait du bon pour l’image. Par contre, au début, c’était déstabilisant. La semaine qui venait de s’écouler n’avait pas été de trop pour que le jeune mutant retrouve ses marques. Aujourd’hui, il allait offrir à son ami un visage neuf et pour cause. Son style vestimentaire avait radicalement changé, totu comme ses habitudes en matière d’hygiène. Une certaine confrériste l’avait inspiré. L’heure était venu d’être un autre. Vermine était mort, Prince Crapule était né. Mais ce nouveau pseudonyme resterait loin des oreilles de l’homme-lion. Il n’était employé qu’entre sbires de Magnéto. En tout cas, Ernest était à présent propre et avait le poil bien brossé. Pantalon de velours noir, chemise rouge, veston noir, mitaine blanche et au pied, des mitaines adaptées… le rat était élégant. Son œil de verre stylisé venait parfaire son portrait. Sphinx allait-il aimer ? Au fond, ce n’avait pas vraiment d’importance. Ernest était juste curieux.

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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Jan 2011 - 21:23

Léo était bien présent à l'entrepôt. Il s'y était d'ailleurs installé. Ses camarades n'avaient pas apprécié qu'il s'éloigne d'eux, mais il avait préféré ne pas leur avouer qu'il mettait leur but de côté pour former un élève. La disposition des lieux avait un peu changé. Le matériel de corps à corps avait été enlevé. Un couloir de tir avait été aménagé. Une rangée de caisses servait à délimiter le pas de tir et à poser armes et munitions (il avait emprunté quelques flingues dans la réserve des guérilleros). Trois panneaux de bois avaient été disposés en face, un à 10 mètres, un à 25 mètres et le dernier à 50 mètres, et Léo avait fixé sur chacun d'eux une de ces cibles utilisées par la police, représentant un homme armé.

-Tiens, tu as changé de look. Mouais...comme tu veux. Je suppose que tu as amené ton flingue. Non ?

Il fit quelques pas vers une table où était posé du matériel.

-Et bien c'est inutile. Ton oncle s'est planté en te donnant ce flingue, il n'est pas fait pour toi. C'est pas une question de compétence, c'est une arme rustique, peu ergonomique, et la crosse est beaucoup trop grande pour tes mains.

Il tendit à Vermine un petit pistolet.

-Walther PPK. 15,5cm de longueur, 0,56 grammes à vide, le chargeur contient 7 balles de 6,35mm. Il est mieux adapté à tes mains. On le trouve souvent entre les mains des femmes, mais ne te fie pas trop à son aspect. Il est précis, très facile à cacher et il tue toujours son homme quand il est bien utilisé. Et question fiabilité tu peux y aller, mécanique allemande ! Ce flingue est un peu comme toi, en fait. Riquiqui et inoffensif à première vue, mais qui a un putain de potentiel.

L'homme-lion laissa le pistolet à Vermine et retourna à la table.

-Essaie-le, tiens. Prends-le en main pour voir ce que ça fait, essaie de le charger, le décharger, enlever et remettre la sécurité, et essaie de trouver de bonnes cachettes dans tes vêtements. Personnellement, je le glisse dans ma chaussette, mais tu n'en as pas... Moi je vais préparer le stand de tir.

Plutôt direct, comme entrée en matière, mais Léo préférait aller droit au but et éviter de taper la discute. Il s'en voulait toujours pour avoir entraîné Vermine dans l'affaire avec les voyous, et voulait éviter que la conversation ne retombe dessus.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeJeu 20 Jan 2011 - 13:06

L’arme de son oncle, Ernest l’avait effectivement emporté. Puisqu’il n’allait pas en avoir l’usage et qu’elle était plutôt encombrante, il la sortit et la déposa sur l’une des caisses.

-Merci pour le compliment, fit-il, amusé, afin de réagir à la comparaison entre lui et le petit pistolet riquiqui bourré de potentiel.

Ceci dit, il commença à manipuler le Walther PPK. Obéissant, attentif, il désirait être un élève toujours aussi exemplaire que qu’il l’avait été. Alors, il s’appliqua à se familiariser avec cette petite arme. Le fait de savoir qu’elle était souvent utilisée par des femmes le dérangeait un peu mais il devait bien reconnaitre qu’elle était mieux adaptée à ses mains. Habile de ses doigts, le chargement et le déchargement ne posa guère de problème. Une fois le principe de la mécanique connu, ce n’était qu’une formalité. Il en alla de même pour la sécurité. Ensuite, l’enfant-rat chercha la meilleure cachette qu’offrait sa tenue. Ayant l’esprit pratique, il envisagea tous les endroits, du plus classique au plus farfelu, allant même jusqu’à se demander si l’intérieur de son caleçon n’était pas judicieux. Ce n’était pas le cas car trop peu accessible à son goût. Sa recherche s’avéra peu fructueuse mais il n’avait pas dit son dernier mot. De la même façon qu’il avait adapté son pantalon pour laisser passer sa queue, il pouvait l’adapter pour y cacher un pistolet. Il se pencherait sur la question, mais plus tard. Pour l’instant, il s’agissait d’apprendre à tirer. Se redressant, il s’autorisa un hors sujet, histoire de meubler le silence.


-Tu t’es bien remis de tes blessures ?

Une question toute bête. Le plus étrange, c’était que la réponse l’intéressait.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 8:56

Vermine semblait bien s'en sortir avec le PPK. Léo posa deux boîtes de balles de 6,35 sur les caisses. Avec l'argent glané par-ci par-là, lui et ses camarades avaient pu s'acheter des tas de munitions. Dans ce pays de dingue, n'importe-qui pouvait s'acheter armes et munitions pour pas cher. Alors pour eux qui en avaient réellement besoin, c'était bien pratique.

-Tu t’es bien remis de tes blessures ?

*Aïe !*
Il le faisait exprès ou quoi ?

-Oui, très bien, je n'ai même plus mal. Ça me fait juste des cicatrices en plus.

Silence embarrassé.

-Et toi ? Je vois que tu t'es procuré un œil de verre. Il...il est plutôt bien fait.

L'homme-lion trouva une autre façon de meubler le silence : en attrapant le flingue le plus bruyant, un AK-47, et en vidant le chargeur sur la cible à 50 mètres. Plusieurs balles loupèrent le bonhomme imprimé, mais c'était surtout dû au manque de précision de l'arme elle-même. Le reste transforma en gruyère la poitrine du tireur de papier.

-A toi, entraîne-toi sur la cible à 10 mètres.
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MessageSujet: Re: Quand ça veut pas... (Vermine)   Quand ça veut pas... (Vermine) - Page 2 Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 18:19

-Moi, je le trouve sympa, répondit Ernest au sujet de son œil de verre. C’est une connaissance qui a bien voulu me le faire.

En fait, l’enfant-rat avait dut un peu forcer un bijoutier pour que ce dernier accède à sa demande. L’enseignement déjà reçu de la part de Sphinx avait été très utile pour intimider l’artisan. En effet, le petit hybride avait été en mesure de mettre KO le jeune apprenti du bonhomme. Cela avait suffit. Par la suite, dans le but de rendre les relations un peu plus cordiale, Prince Crapule s’était procurer de l’argent (sale évidement) et avait généreusement payer le bijoutier. A présent, il était en relatif bon terme avec lui. Ha, si l’homme-lion savait qui était réellement son élève, jamais, au grand jamais, il continuerait de lui apporter son savoir. Il allait porter une part de responsabilité dans les futurs crimes qu’allait commettre le petit et fourbe confrériste.

-Bon, et bien c’est parti…

Le jeune mutant brandit le pistolet, visa la cible la plus proche et tira. Une fois le chargeur vide, il abaissa l’arme et ne put que constater à quel point il avait besoin de conseils.

-T’es sûr qu’elle est qu’à 10 mètres ? J’ne peux pas être aussi nul que ça quand même ? J’l’ai touché que deux fois !

Il disait cela sur le ton de la plaisanterie. Il savait fort bien qu’il débutait et qu’il avait beaucoup à apprendre. La suite de la leçon ne manquerait pas de l’intéresser… comme toutes celles qui allaient suivre… Décidément, ce Sphinx, c’était un gars supère. S’il n’avait pas ce petit côté d’homme d’honneur, il serait parfait. Mais peu importait, c’était un ami, un vrai. Ernest n’en avait pas beaucoup.
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