X-men, le jeu de Rôle
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 Sniff, sniff, snuff... (Vermine)

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Sphinx
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MessageSujet: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMar 15 Fév 2011 - 21:14

Léo était maussade aujourd'hui. La veille, l'opération sur le QG de la CIA avait été un fiasco. Enfin...fiasco...au moins ils n'avaient subi aucune perte. L'expédition du groupe de déserteurs avait été stoppée par des raisons techniques. Les anciennes galeries qui devaient leur permettre d'accéder aux archives par le sous-sol avaient été obstruées. Et pas n'importe comment encore. Ils avaient essayé d'ouvrir une brèche avec un marteau-piqueur, mais ça n'avait été que pour constater qu'en fait d'un simple mur on avait coulé du ciment dans galerie sur plusieurs dizaines de mètres. Plus bouchée que des chiottes de légionnaire ! Ils étaient donc repartis chacun de leur côté, Vermine avec seulement la moitié de l'argent promis (en même temps il n'avait pas pu tenir entièrement ses engagements). Ce matin, il avait appelé Maëlys (facile, elle avait le même numéro de portable qu'avant) et ils avaient pu parler un peu, échanger leurs coordonnées, quelques nouvelles aussi. Il aurait aimé la voir cet après-midi, mais d'après ce qu'elle avait dit elle avait rendez-vous avec Vermine. Ce sale petit rat n'avait donc pas fini de lui empoisonner l'existence. Léo arrivait à se faire à l'idée qu'il ne pourrait lever la main sur le petit mutant sous peine de s'attirer le courroux de sa sœur adorée. Par contre, il sentait que le sale rongeur, lui, ne se gênerait pas pour lui donner un coup dans le dos. ça, il l'avait lu dans son regard la dernière fois au restaurant.
Aujourd'hui il avait vraiment besoin de voir sa sœur, ça lui pesait trop. Même si leur dernière rencontre ne datait que de deux jours, il avait besoin de parler à Maëlys autrement qu'au téléphone. Donc, il prenait la direction de l'appartement miteux où vivait Vermine, où il était déjà allé plusieurs fois. Le rat n'apprécierait sans doute pas d'être dérangé en plein rendez-vous, mais peu importe. Il était regrettable que les choses en soient arrivées là. Mais Vermine avait un tel caractère...ça aurait fini par arriver un jour ou l'autre.
Enfin arrivé à l'immeuble, Léo monta les escalier et frappa poliment à la porte de Vermine.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 8:48

Ha, ha, ha ! Il en riait encore ! La fameuse opération sur le QG de la CIA. A le dire, comme ça, ça avait la classe. Mais quel fiasco ! Ridicule ! Oui, cela avait été ridicule. Peu importait à Vermine de n’avoir touché que la moitié de la somme convenue. La déception de son ex-ami le faisait exulter. C’était plus fort que lui : il ne pouvait plus supporter l’homme-lion. Alors le malheur de ce dernier était devenu pour l’enfant-rat un réel bonheur. Ne dit-on pas que pour haire, il faut avoir aimé ? La guerre, non déclarée, avait bel et bien commencée. D’une façon ou d’une autre, Léà partirait. Toute la difficulté résidait dans le fait de ne point être tenu responsable de se départ aux yeux de la gracieuse féline. Le chalenge était de taille et donc, d’autant plus excitant. Tel était l’état d’esprit du sournois Ernest Lenoir.

En cet après-midi, le vil rongeur attendait sa bien-aimée. Un rendez-vous avait été convenu, ici même, dans le miteux appartement du gamin. L’endroit, indigne de la demoiselle, n’était que le point de départ d’un programme dument organisé. Balade au parc, partie de paint-ball, dinée aux chandelles… que de joie en perspective. Mais voilà, la belle se faisait attendre. L’enfant-rat, impatient, faisait les cents pas dans son appartement. Il était vêtu comme à La Péniche, très élégant. C’était devenu un impératif pour être présentable face à Neko.


-Ça alors, mais qu’est-ce qu’elle fabrique ? grommela-t-il.

Cinq minutes de retard, ce n’était rien. Seulement là, ça fais une demi-heure que les cinq minutes de retard était dépassées. Alors que Vermine songeait à appeler pour savoir ce qu’il en était, on toqua à la porte.


-Ha, enfin ! C’est pas trop tôt, déclara-t-il, plus joyeux qu’irrité, en allant ouvrir.

Et là, horreur ! Ce n’était pas Miss Duval sur le seuil. Non, c’était… son si détestable frère. Le visage bestial du gamin passa de la joie à la surprise, puis de la surprise à une colère si glaciale qu’on le sentait prêt à commettre un meurtre sur l’instant.


-TOI ?! rugit-il. C’est pas toi que je veux voir, c’est ta sœur ! Va au diable !

Et il claqua la porte au nez du lion. Nom de dieu ! Qu’est-ce que cet abruti faisait ici ? Le petit mutant n’avait même pas envi de le savoir. Tout ce qu’il espérait, c’était que Léo ne soit pas la cause du retard parce que là, si c’était le cas, il ne répondrait plus de rien.
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Sphinx
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 14:59

-TOI ?! C’est pas toi que je veux voir, c’est ta sœur ! Va au diable !

VLAM
La réponse était plutôt violente. Au moins Léo put-il comprendre que Maëlys n'était pas encore là. C'était sûr : si elle avait été là on aurait pu l'entendre à travers la porte engueuler Vermine. Et bien soit, puisqu'il était improbable que Vermine invite l'homme-lion à entrer, il attendrait dans le couloir l'arrivée de sa sœur. Il devait vraiment lui parler, et tant pis pour l'ignoble rat. L'ex-militaire s'appuya donc contre le mur pour prendre son mal en patience. Mais soudain retentit...la Marseillaise... Léo s'empressa de retourner ses poches pour finalement retrouver son téléphone portable. C'était un appareil bas de gamme, un de ces forfaits "prêt à appeler" qu'on trouvait de plus en plus dans les commerces de proximité. Il l'avait acheté le jour même dans le seul but de pouvoir être joint par sa sœur. Et lorsque la ligne ne serait plus assez sûre il n'aurait qu'à le jeter et en acheter un autre en donnant le nouveau numéro à Maëlys. Ainsi il ne risquait pas non plus de compromettre sa mission en étant trop facile à tracer. Par contre, pour la sonnerie...pourquoi avait-il mis cette musique-là ? ça faisait tellement cliché ! Peut-être avait-il trop bu à ce moment-là...
Le petit écran indiquait le nom de l'appelant : Maëlys. ça, pour une coïncidence ! Il décrocha donc sans plus attendre.

-Allô ?
-Léo ! Il faut que tu m'aides !

La voix de la fille-chatte semblait paniquée.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Je croyais que tu avais rendez-vous chez Vermine.
-Écoute ! J'ai été enlevée, je suis enfermée avec d'autres filles et mon téléphone est complètement démoli, ça risque de couper !

Léo n'en croyait pas ses oreilles.

-Viens me chercher, Léo ! C'est horrible ici ! Ils nous ont pris tous nos vêtements ! On entend des gens crier, je crois qu'ils les torturent...
-Calme-toi ! Dis-moi où tu es.
-Je...je sais pas. J'avais un sac sur la tête, ils me l'ont enlevé juste avant d'entrer dans une sorte de studio. Bon Dieu ! Il y avait des instruments bizarres...et tout ce sang... !
-Maëlys ! Dis-moi où est ce studio. Je vais venir te chercher, mais il faut que je sache où tu es.
-Je sais vraiment pas. On peut être sous terre ou au dernier étage d'un immeuble, je suis même pas sûre qu'on soit encore à New-York. Mais il y avait un truc écrit sur la porte...DMP. Je sais pas ce que...

Le bruit d'une porte ouverte avec fracas retentit dans l'écouteur, puis une voix d'homme qui jurait en anglais, des bruits de coups et les cris de plusieurs jeunes filles.

-Grand ! Blanc ! Tatouage sur le bras droit...une toile d'araignée !

Il fallut une seconde à Léo pour comprendre qu'elle décrivait son agresseur. Et puis il y eut gros craquement et la lige fut coupée. Les mains de Léo tremblaient.
Dix secondes plus tard, l'homme-lion enfonçait d'un coup de rangers la porte pourrie de l'appartement pas moins pourri de Vermine. Bondissant sur le rongeur, il l'attrapa par la gorge et le plaqua contre un mur.

-C'est toi qui as fait ça, hein ? Tu l'as vendue ! Où est-elle ? Où est-ce qu'ils ont emmené ma sœur ? à qui tu l'as donnée ? à la Confrérie ? à ton bâtard d'oncle ?! Réponds !
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 17:39

Une sonnerie de téléphone, la Marseillaise… il n’y avait guère que Léo qui pouvait supporter pareille sonnerie. L’ordure patientait dans le couloir. Vermine aurait dut le chasser hors de l’immeuble. Toute fois, curieux, l’enfant-rat préféra pour l’instant se contenter de tendre l’oreille. De la communication téléphonique, il entendit presque tout, enfin tout ce que dit Sphinx. C’était l’avantage d’habiter en un lieu si miteux. Il n’y avait aucune isolation. Alors évidement, le petit mutant ne tarda pas à comprendre qu’il y avait un problème.

-Maëlys…, murmura-t-il, anxieux, alors que l’homme-ion venait de prononcer ce nom.

Le retard de la féline n’était pas anodin. Il aurait dut le deviner. Quoi qu’il se passe, il devait faire quelque chose. Il ne pouvait se faire à l’idée qu’il arrive malheur à son aimée. Le voilà perdu dans ses réflexions, ses craintes, ses vaines planifications. Quand la porte fut enfoncée, il sursauta. L’instant d’après, il était plaqué contre le mur par un frère furibond. Ses pies ne touchaient plus le sol. Il ne tarderait pas à étouffer sous l’éteinte des mains serrant sa gorge.

Et pourtant, aussi violente que soit l’intervention de Léo, Ernest resta de marbre. Son regard, redevenu froid comme l’acier, témoignait de son hostilité envers le colosse. Quand il répondit, ce fut avec calme. Bien sûr, on sentait son déconfort qu’il tenait à refouler.


-Je vais être tout à fait franc avec toi, Léo. Y’a bien quelqu’un dans mon entourage dont j’ai envie de me débarrasser. Cette personne est devant moi. Maintenant, baisse les yeux et demandes-toi pourquoi je n’appuie pas sur la gâchette.

L’homme-loin ne manqua pas à cette seconde de remarquer la légère pression sur sa poitrine. Il s’agissait ni plus ni moins du canon du Malter PPK. La sécurité en était ôtée et le chargeur, bien évidement, était plain.

L’enfant-rat laissa passer un court silence, puis reprit.


-Si je te bute, je perds ta sœur. Et il se trouve que je n’ai pas envie de la perdre. Alors pourquoi diable l’aurais-je donnée à qui que ce soit ? Réfléchis, abruti ! Maintenant lâche-moi. Tout de suite. Et expliques-moi ce qui se passe.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 19:38

-Je vais être tout à fait franc avec toi, Léo. Y’a bien quelqu’un dans mon entourage dont j’ai envie de me débarrasser. Cette personne est devant moi. Maintenant, baisse les yeux et demandes-toi pourquoi je n’appuie pas sur la gâchette.

Léo vit le Walther collé contre sa poitrine. Cette insolence de Vermine malgré le fait qu'il soit en position de faiblesse énervait vraiment Léo. En plus, une balle de ce calibre dans le ventre avait peu de chance d'être immédiatement fatale à l'homme-lion, et avant de mourir il aurait bien le temps d'envoyer de sale gamin en enfer. Mais Maëlys était en danger et rien n'avait plus d'importance que de lui porter secours. Même l'envie de faire ravaler sa fierté à Vermine passait était secondaire.

-Si je te bute, je perds ta sœur. Et il se trouve que je n’ai pas envie de la perdre. Alors pourquoi diable l’aurais-je donnée à qui que ce soit ? Réfléchis, abruti ! Maintenant lâche-moi. Tout de suite. Et expliques-moi ce qui se passe.

Léo était encore sceptique, mais il décida tout de même de donner sa chance au rat. C'est donc sans aucune délicatesse qui le laissa tomber sur le sol crasseux.

-Maëlys vient de m'appeler. Elle a été kidnappée et ses jours sont en danger. Elle a juste eu le temps de me décrire un de ses ravisseurs. Un grand type blanc avec une toile d'araignée tatouée sur le bras droit. Elle a aussi lu une inscription là où ils l'ont emmenée. DMP, ça t'évoque quelque chose.

Après tout c'était peut-être l'occasion de travailler ensemble. Mais ça avait intérêt à mieux fonctionner que l'histoire des archives de la CIA. Léo se jura quelque chose. Si en s'entraidant ils arrivaient à sauver Maëlys, il laisserait Vermine la courtiser. Mais par contre, si elle mourait...il égorgerait l'odieux rongeur à la seconde même où Neko aurait rendu son dernier soupir.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 20:46

-Je vois…, fit Ernest, toujours aussi inamical.

Reprenant le souffle qui commençait à lui manquer, il s’efforçait toujours de ne rien laisser transparaitre de son inquiétude. Car oui, il était inquiet et pas qu’un peu. La féline avait prit une telle importance dans sa vie. Que ferait-il sans elle ? Elle était comme un phare au milieu d’une vie morne. Mais ça, cette sensibilité intime, elle devait rester secrète, loin, très loin des constatations de l’homme-lion. Dédaigneux, il rangea son arme dans la poche intérieur de son veston. Puis il reprit.


-Mais ça m’évoque rien. Dommage.

Il disait cela comme s’il se fichait royalement de ce qui arrivait. Le mensonge, poussé si loin, était effroyable. Vermine lui-même lutait contre le désir de modérer ses propos. Mais il ne devait pas y céder sous peine de se dévoiler. Maudit soit ce Sphinx. S’il n’était pas là, ce serait plus simple.

Sans en dire plus, le petit mutant dégaina son téléphone portable et composa un numéro. Se détournant du frère Duval et s’éloignant de quelques pas, il porta l’appareil à son oreille. Biiip… biiip… ce sont avait quelque chose d’insupportable. Répond, pensait le garçon avec force, répond, j’ai besoin de toi. Le délai était écoulé, il allait tomber sur la messagerie, c’était sûr.


-Merde, souffla-t-il, si bas que ce n’est presque pas audible.
-J’écoute.

Contre toute attente, Mickael avait répondu. Une fraction de seconde, Ernest fut prit au dépourvu. Mais il se reprit, évidement.

-Un grand gars blond avec une toile d’araignée tatouée sur l’épaule gauche, ça te dis quelque chose ?

Pas besoin d’introduction avec son oncle, il ne le savait que trop bien.

-Pourquoi tu me demande ça ?
-Ça me regarde. Répond.
-Ouais, je connais.
-J’espère que tu bosses pas avec ce type !
-Je bosse avec qui je veux, merdeux. Mais si tu veux tout savoir, j’ai simplement aidé ce gars à s’évader de prison, y’a un peu plus d’un an.
-Où je peux le trouver.
-Ha, ça… A New York j’imagine.
-Génial. T’as pas moins précis ?
-Va Au Cabot.
-Le bar ?
-Ouais. La tenancière le connait. Elle pourra peut-être te conduire à lui.
-Ok. DMP, ça te dis quelque chose ?
-…Non.
-Bon. Ce sera tout.

Ernest raccrocha et se tourna vers l’homme-lion.

-On met les voiles. Je tiens peut-être une piste. On va Au Cabot, un bar du coin.

« On » ? Oui, il avait bien dit ce mot. Oui, il comptait bien travailler en équipe avec Léo. Non, cela ne partiat pas d’un bon sentiment. Toujours calculateur, Vermine se rendait bien compte que l’homme-lion état utile. De toute façon, il ne pourrait pas se débarrasser de lui. Alors il comptait l’utiliser. Le but, le seul, l’unique, était de sauver sa bien aimée.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 21:23

Vermine passa un coup de fil, Léo ne savait pas à qui et préférait ne pas le savoir. Il avait sans doute des amis douteux qui étaient susceptibles d'en savoir un peu sur les types qui avaient enlevé Maëlys.

-On met les voiles. Je tiens peut-être une piste. On va Au Cabot, un bar du coin.

Léo détestait avoir l'impression d'obéir à Vermine, mais comme c'était la seule piste qu'ils avaient pour l'instant autant marcher dans le même sens que lui. Ils quittèrent donc l'appartement pour se diriger d'un pas rapide vers le bar sus-nommé.

-Écoute. Je sais qu'on est pas en bons termes, mais si on se tire dans les pattes on n'arrivera à rien. Faisons un break le temps de retrouver Maëlys. Et si on la retrouve en un seul morceau je ne te demanderais plus rien, sinon de bien t'occuper d'elle.

Il décrocha son téléphone, lui aussi avait les moyens d'en savoir plus. Il composa le numéro du téléphone de la planque qu'occupaient ses camarades. Ce fut Leroux qui décrocha.

-Oui ?
-C'est Sphinx. Passe-moi Samuels, vite !

Samuels, l'ex soldat de l'US Army, n'avait pas toujours été un enfant de cœur. Originaire du Bronx, il avait grandi dans le violence et les guerres de gangs, et avait traîné dans pas mal de combines louches.

-Qu'y a-t-il, Sphinx ?
-J'ai besoin de ton aide. Est-ce que le nom DMP te dis quelque chose ?
-DMP ? Ah là c'est un très gros truc. Je suppose que tu n'as jamais vu de Snuff movie.
-C'est quoi, ça, un snuff movie ? Une série américaine sur l'homosexualité ?
-Haha ! Non, pas vraiment. C'est des films qui montrent des gens, des jeunes filles mignonnes surtout, en train de se faire violer et torturer. Mais le truc c'est que c'est réalisé sans trucages.
-Tu te fous de moi ?!
-Non. Ça marche comme ça, ils enlèvent des gens et ils les torturent devant une caméra. Il y a des détraqués qui sont prêts à payer une fortune pour ce genre de films. C'est presque plus rentable que le trafic de came, mais ça rend les flics très nerveux.
-Et DMP, dans tout ça ?
-Déjà, je tiens à préciser que quoi que j'aie fait pour eux c'est fini et bien fini ! Ce sont les leaders américains sur le marché du snuff. A tel point qu'ils ont eu le besoin d'apposer un sigle sur leurs produits. Death Mask Production. Quand je n'étais qu'une petite frappe du Bronx, à un moment j'ai accepté de transporter une caisse de cassettes Death Mask Production à travers la ville. à l'arrivée, l'acheteur m'a grassement payé, et en prime il m'a même refilé une cassette. "éclate-toi bien", qu'il m'avait dit, l'enculé. Je peux te dire qu'après avoir vu le film j'ai pas pu manger de viande pendant un mois.

Léo lui-même ne se sentait pas très bien.

-Et où est-ce qu'on peut les trouver ?
-Ca je sais pas trop. Tout ce que je sais c'est que leur studio se trouve dans les locaux d'un sybercafé de New York, mais je sais pas lequel, autant chercher une aiguille dans une botte de fois, comme vous dites, les français. Mais pourquoi tu les cherches ?
-Ma sœur s'est faite enlever par eux.
-Ah... Je suis désolé. T'as intérêt à vite trouver, très vite !
-Merci de ton aide.

Il raccrocha alors que le "Cabot" était en vue.

-Dépêchons-nous ! Maëlys va ressembler aux victimes de "Saw" si on n'arrête pas ces types !
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeJeu 17 Fév 2011 - 8:41

-Écoute. Je sais qu'on est pas en bons termes, mais si on se tire dans les pattes on n'arrivera à rien. Faisons un break le temps de retrouver Maëlys. Et si on la retrouve en un seul morceau je ne te demanderais plus rien, sinon de bien t'occuper d'elle.

Tiens donc ! Un break pour Maëlys ? Le jeu en valait la chandelle, c’était certain. Toute fois, la proposition de l’homme-lion sonna aux oreilles d’Ernest comme le résultat d’un calcul. Le frère voulait retrouver sa sœur, pour y parvenir il avait besoin du rat, c’était aussi simple que ça. L’affaire achevée, plus rien ne l’obligerait à tenir parole. Aveuglé par sa propre méchanceté, le garçon ne pouvait pas concevoir les choses de la même façon que Sphinx. Mais peu lui importait. Encore une fois, seul comptait la féline. Le reste n’était que futilité.

-Je crois qu’en fait, il serait mieux qu’en la retrouve en deux morceaux. Comme ça, on pourra la partager, répliqua-t-il avec un sourire mesquin.

Et il éclata de rire. Décidément, il n’était pas très diplomate. De plus, son humour noir, lui-même ne pouvait l’apprécier. Léo, à son tour, passa un coup de fil afin de contacter l’un des types de sa bande de minable. Il souhaitait se renseigner sur le fameux sigle. Ce fut instructif. Ainsi, il s’agissait d’un studio de Snuff Movie ? Intéressant. Le petit hybride avait bavé à quelques reprises devant ce genre de productions cinématographique. Néanmoins, il se garda bien de le dire car, là, il n’accueillit pas la nouvelle avec un grand enthousiasme. L’appel terminé, l’homme-lion avait l’ait tout pressé. On pouvait le comprendre.


-Du calme. Y’a pas le feu mon grand.

Le monstrueux gamin poursuivait son rôle du gars impassible, un rôle qui n’était pas sans rappeler le comportement de son oncle. Ensemble, le duo de mutants pénétra au Cabot, un endroit sombre, crasseux, enfumé, typique des bas-cartiers. Du premier coup d’œil on pouvait se faire une idée sur la clientèle attirée par se bar sinistre. Un soir, Ernest, un habitué des lieux, y avait conduit Neko alors que celle-ci avait ses chaleurs.

-Ha mais qui voilà ! C’est cette raclure de parasite velu qui ramène sa gueule d’ivrogne ? s’exclama la grosse tenancière à l’intention du garçon.

C’était une façon comme une autre de souhaiter la bienvenue. En fait, malgré les apparences, la laide femme aux origines russe appréciait beaucoup l’enfant-rat. Ce dernier était un grand consommateur d’alcool qui, à lui seul, offrait de substantiels revenus. Sans compter que le petit hybride permettait d’organiser des concours tous basés sur les boissons fortes.


-Salut Gertrude.
-C’est qui l’autre ?
-Heu… une connaissance.

Avant de trop s’avancer dans le petit commerce, Vermine se tourna vers Léo et s’adressa à lui tout bas.

-Table du fond, à gauche, regarde qui est installé. On dirait que c’est notre homme. Va l’interroger mais ne casse pas tout. J’apprécie ce lieu, ok ? Bon, moi, je vais prendre un verre.

Sur ce, il gagna le comptoir.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeJeu 17 Fév 2011 - 15:21

Léo avait du mal à se retenir d'envoyer une tartine de phalanges dans la figure de Vermine. Comment pouvait-il afficher une attitude aussi désinvolte alors que la vie de Maëlys était en danger ? C'était à se demander s'il tenait vraiment à elle ou s'il venait juste attiré par l'odeur de la merde, comme les parasites de son genre...

-Table du fond, à gauche, regarde qui est installé. On dirait que c’est notre homme. Va l’interroger mais ne casse pas tout. J’apprécie ce lieu, ok ? Bon, moi, je vais prendre un verre.
*lâcheur !*

Enfin, au moins il ne l'aurait pas dans les pattes. Léo s'approcha de la table désignée par le rat. Un homme y était attablé. 1 mètre 80, les cheveux décolorés, et un tatouage représentant une toile d'araignée sur l'avant bras droit. Léo alla s'asseoir en face de lui. L'homme regarda avec un mélange de surprise et d'hostilité le monstre qui s'invitait à sa table.

-T'es qui, toi ?

Léo ne répondit pas. Il se contenta de regarder l'homme en souriant comme un crétin. Difficile d'avoir l'air moins menaçant.

-Mais casse-toi, sac à puces !

"Sac à puces", Léo avait entendu prononcer cette insulte lorsque sa communication avec Maëlys avait été interrompue, prononcée exactement sur le même ton et avec la même voix. Il n'y avait plus de doute possible. Soudain, le sourire débile disparut du visage de Léo. Il lança sa main griffue au dessus de la table et attrapa l'homme par les cheveux avant de lui claquer la tête plusieurs fois contre le panneau de bois auréolé de traces de café. Lorsque le type fut assez sonné, il se leva et le plaqua contre le dossier de la banquette avec une poigne de fer.

-Où est-elle ?
-Je...j'vois pas de quoi tu veux parler...
-La fille-chatte que toi et tes tordus de copains avez enlevée aujourd'hui.
-Barre-toi ! J'te dis que je sais pas de quoi tu parles !

Mauvais réponse. Le poing du français percuta violemment le menton du tatoué, lui faisant cracher des débris d'émail. Léo fouilla dans sa poche sans lâcher sa proie, et en sortir un petit tube de cuivre : une douille.

-On va essayer un petit jeu très amusant, si tu veux bien. C'est une technique que certains chefs talibans utilisent pour interroger les soldats prisonniers. Ils prennent une douille de 7,62 ou, comme celle-là, de 5,56, et ils l'enfoncent lentement, très lentement, dans l'œil du prisonnier.

En disant ça, il avait rapproché l'extrémité de la douille de l'œil du type, qui commençait à paniquer.

-Ils l'enfoncent bien profondément, et après ils n'ont qu'à tirer un bon coup qui que l'œil sorte de son orbite. Et si après ça le type ne parle pas ils recommencent avec l'autre. En tout cas c'est ce qu'on m'a raconté quand j'étais soldat en Afghanistan, mais personnellement je doute que ça marche vraiment comme ça. Et si on vérifiait, tiens ?
-HÉ ! NONONONONONON ! J'VAIS PARLER ! J'VAIS PARLEEEEEEER !
-Où sont-ils ? Où est le studio DMP ?!
-Au sous-sol d'un cybercafé ! Le Ground 4 ! Mais j'te jure que je suis pas avec eux ! Je fais juste des...des livraisons pour eux de temps en temps !
-Des livraisons, hein ? Tu l'as trouvée belle, ma sœur ?
-Quoi ? Ah c'est ta... Euh...oui...oui ! Très belle ! J'te jure, c'est de la bombe atomique ta frangine ! Elle doit être bo...RHÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂ !!!

Léo lâcha sa victime pour aller rejoindre Vermine. Le tatoué se roula par terre en se griffant le visage pour essayer maladroitement d'extraire la douille qui était enfoncée dans son œil.

-Allons-y ! Le Groud 4, un cybercafé, tu sais où c'est ?
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeJeu 17 Fév 2011 - 16:21

-Hé, mais qu’est-ce qu’il fabrique le zozo ?! vociféra Gertrude alors que Léo commençait à malmener le fameux individu au tatouage.
-Rien, trois fois rien. Fais pas attention, répondit Ernest en vidant déjà son troisième verre.

S’il était allé au comptoir, ce n’était pas pour rien. Vermine connaissait bien Gertrude, une femme téméraire mais également une mutante coriace. Elle n’était pas du genre à laisser un client foutre le bordel dans son bar. Or, Sphinx avait besoins de rester tranquille pour obtenir la précieuse information qu’il recherchait. Déjà, le travail en équipe débutait.


-Trois fois rien ?! Mon œil ! Il va gicler d’ici à coups de pieds au cul, oui !
-Ah, ça, je te le déconseille. C’est qu’il est furibard mon pote. On lui a piqué sa sœur, c’est moche hein ?
-Rien à foutre ! Les histoires, ça se règle dehors !
-Attend ! Je lui ai dis de ne rien casser, sauf peut-être le bond mais il fait pas parti du mobilier. Et si y’a de la casse, je paye. Laisse faire.

L’imposante demoiselle jeta un regard mortel à l’enfant-rat. Puis, elle haussa les épaules, comprenant que le jeune mutant avait ses raisons.

-C’est bien parce que c’est toi, raclure. Mais j’te jure que ce service, tu devras me le rembourser.
-Si ce n’est que ça… Un quatrième s’te plais.

Le petit mutant, son verre en main, se tourna pour observer le spectacle. Grand dieu ! C’est que Sphinx ne rigolait pas ! Il eut tôt fait de mener à bien son interrogatoire musclé. Intérieurement, l’hybride rongeur le félicita. Il s’agissait de remonter la piste vers son aimée le plus vite possible. Léo, revint vers Vermine et évoqua le « Ground 4 » comme nouvelle destination.

-Et bien, t’as pris tout ton temps. J’ai failli m’endormir, moi. Le Ground 4, ouais, je connais. C’est pas très loin d’ici, fit le gamin sur le ton de la conversation en déposant son verre vide sur le comptoir.
-Hé, vous, la terreur ! C’est la première et la dernière fois que vous tabasser l’un de mes clients. Les bagarres, c’est dehors ! Je vous conseille de ne pas l’oublier ! rugit la tenancière.

Ernest sauta au bas de son tabouret, salua Gertrude, et sortit. Il avait déjà payé ses consommations afin de ne pas perdre de temps. Il faisait tout pour le cacher mais en réalité, il était plus que pressé lui-aussi. Le cybercafé n’était qu’à quelques rues de distances. Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour s’y rendre. Avant de passer le seuil, l’enfant-rat vérifia le chargeur de son Walter PPK ainsi que celui de son second flingue.


-Surtout, Léo, pas un coup de feu avant que ce ne soit indispensable, conseilla-t-il. C’est bourré de crapules là-dedans et je suis sûr qu’au moins la moitié est armée. Alors il s’agit d’éviter de se faire buter, pigé ? Et puis, c’est que j’ai pas envie d’abimer mon costume. Il coûte la peau du cul !

L’état de ses fringues… quelle futilité ! Jusqu’au bout il continuait de jouer son rôle d’affreux merdeux. Mais voilà, lui et Sphinx entrait dans le Ground 4…
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 9:23

(je vais faire agir un peu Vermine pendant ma description des lieux. J'espère que ça ne te dérange pas. Sinon, au pire, je modifierais. D'ailleurs, n'hésite pas à me corriger, afin de faire plus vrai quand je fais interagir ton personnage, ce qu'il peut faire, dire dans les circonstances que j'ai décrites.)

"The Ground 4", c'était en effet ce qu'indiquait une enseigne lumineuse au dessus de la porte. Jusque-là ça ressemblait à n'importe quel cybercafé de grande ville comme on en trouvait des tas aux États-Unis et même en France. Léo poussa la porte. Non, finalement il fallait retiré ce qui avait été dit sur les cybercafés. Léo avait la quasi-certitude qu'aucun cybercafé de France n'était aussi crade. Les néons du plafond ne marchaient pas tous, le sol était jonché de canettes de bière vides, d'emballages de hamburgers et d'autres détritus, il y avait des graffitis sur les murs, et sur tous les ordinateurs de la salle, seule la moitié semblait fonctionner. Pour sûr, c'était le cybercafé le plus mal entretenu qu'avait pu voir Léo dans sa vie, mais ça n'indiquait pas où étaient les ordures qui avaient enlevé Maëlys. En guise de crapules on avait surtout les racailles habituelles qui compensaient leur absence de couilles par une gueule particulièrement grande, ça se sentait dans leur façon de bouger, de parler, et même dans leur odeur corporelle. L'homme-lion traversa la salle sans leur prêter attention, Vermine marchant dans son ombre. Il alla jusqu'à une porte au fond de la salle qui arborait un panneau "Staff only". Il essaya de l'ouvrir, mais elle était verrouillée électroniquement, un lecteur de cartes magnétiques fixé au mur à côté demandait son dû. Ni une ni deux, le français commença à expédier de grands coups de pieds dans la porte pour l'enfoncer. Mais bien avant qu'elle ne cède, le responsable s'empressa d'accourir.

-Hélàméçavapaskeskevousfoutez ?!

Léo l'envoya au tapis d'une beigne en pleine figure. Personne n'intervint, l'entraide ne faisait pas partie des habitudes des clients d'ici. Tant mieux, il n'avait pas de temps à perdre avec ça. Fouillant rapidement les poches du gérant, Léo trouva une carte magnétique qu'il inséra dans le lecteur pour ouvrir la porte. En entrant dans les coulisses, il sortit son Glock.

-Maintenant plus besoin de se retenir. Quoi qu'il puisse arriver aux types qu'on va coincer, dis-toi qu'ils l'auront mérité. Par contre, s'il y a des non-combattants on va éviter de les tuer. Surtout si Maëlys est parmi eux.

Son dernier conseil lancé, il avança dans la partie interdite du cybercafé. Pour l'instant rien d'extraordinaire. Des étagères pleines de vieux ordinateurs, des pièces électroniques, etc... Puis au bout d'un couloir, ils trouvèrent un escalier descendant au sous-sol. Bingo ! Léo descendit en courant et arriva jusqu'à une porte métallique. Alors qu'il tournait la poignée, son cœur accéléra. Il avait tellement peur de ce qu'il verrait derrière cette porte. Des corps démembrés, des blessés atrocement mutilés et agonisant. Pire, si Maëlys était déjà en train de se faire torturer... Inspirant un bon coup, il enfonça la porte et brandit son pistolet en criant "POLICE !".

Une chambre de petite fille au papier peint rose à petits cœurs, un lit king size avec des draps roses également, deux filles en tenues SM sur ce lit, et une caméra disposée devant eux avec une foule de techniciens derrière. Tout ce beau monde se mit à crier en levant les mains ou en se jetant à terre. La salle était très grande, mais séparée par de fines cloisons en plusieurs plateaux représentant selon les besoins une chambre, une ruelle sordide, une cuisine, un bureau, un harem indien, un sauna... Pas une goutte se sang, et le seul truc qui ressemblait à un instrument de torture c'étaient les drôles d'accessoires que tenaient les deux filles vêtues de latex noir qui se tenaient sur le lit. En fait, l'endroit ressemblait plutôt à...

-UN PU**** DE STUDIO PORNO ! C'est pas vrai ! Ce connard m'a menti !

Non, c'était impossible, il y avait sûrement autre chose...

-Hé mais c'est tout bon, ça, coco !

Un gros type en chemise à fleurs avec les cheveux en catogan et un gros accent italien s'approcha en souriant.

-T'es pas banal, toi ! Régardé-moi ça ! Yé souis sour qué yé pourrais té trouver un rôle dans un de mes prochains films ! Imagine oun peu ça...

Léo le fit taire d'un coup de crosse dans les gencives, arrachant un cri aux filles. Il n'avait pas plus de respect pour les réalisateurs de films pornos que pour les crapules qui tournaient du snuff-movie.

-C'est pas vrai, mais c'est pas vrai !

Il commença à arpenter la pièce de long en large, promenant son regard sur les plateaux de tournages inutilisés. Il passait juste devant le harem quand une odeur fétide vint lui chatouiller le nez.

-Attends...

Il renifla un peu. Oui, c'était assez faible, trop faible pour être détecté par un être humain, mais ça sentait le sang séché. Il traversa le plateau en écartant quelques décorations indiennes factices, puis en écartant la tenture de soie du fond, il dévoila une porte.

-Nom de... ! Allons-y, assez perdu de temps !

Tellement pressé qu'il arracha presque la porte, il pénétra dans l'ouverture. Un autre escalier les attendait. Léo voulut le descendre si vite qu'il faillit dégringoler. L'odeur de sang sec s'amplifiait, et venait s'y ajouter une odeur de sang frais. Plusieurs papiers tue-mouche étaient d'ailleurs accrochés au plafond. Au bas de l'escalier s'étendait un petit couloir au bout duquel une porte affichait les lettres DMP, accompagnées d'un logo très éloquent.

Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Death-10

Cette fois aucun doute, ils étaient au bon endroit. C'était d'ailleurs une technique pas si idiote que ça. Si des policiers perquisitionnaient le Ground 4, ils tomberaient sur un studio de films pornos tout à fait banal, dont les employés ne devaient même pas savoir qu'ils travaillaient pour DMP. Enfin ça n'aurait pas d'importance. Léo avait bien l'intention d'arrêter ça. Un cri résonna de l'autre côté de la porte. Léo frissonna en reconnaissant le voix de Maëlys.

-Nom de... !

Il ouvrit la porte à la volée et commença à tirer.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 9:50

Maëlys passait décidément une très mauvaise journée. Alors qu'elle se rendait chez Vermine, une camionnette blanche s'était arrêtée près d'elle et deux mastards s'étaient jetés sur elle pour la ligoter et lui mettre un sac noir sur la tête. On l'avait transportait elle ne savait où, et on ne lui avait enlevé sa cagoule qu'avant d'entrer dans un endroit qui ressemblait à un mélange entre le cachot de Torquemada, le laboratoire de Frankenstein et l'antre de Jigsaw. Elle avait vu les lettres DMP, et ce sigle qui faisait froid dans le dos. Qu'est-ce que ça voulait dire. D'autres types étaient là, ils l'avaient regardée en ricanant. On l'avait immobilisée pendant que plusieurs d'entre eux lui avaient arraché ses vêtements, en profitant pour la toucher. Elle avait essayé de les mordre, de les griffer, mais n'avait récolté que des coups. Ensuite on l'avait jetée dans une cellule avec d'autres jeunes filles nues en plus ou moins mauvais état. Un connard tatoué aux cheveux décolorés était ensuite venu lui balancer à la figure ton téléphone portable tout cassé.

-Tiens ! Tu vas pouvoir appeler ta môman ! avait-il lancé avant de refermer la porte.

Elle avait réussi à faire fonctionner le portable et à joindre Léo, mais l'autre connard l'avait entendue et était venu l'arrêter avant qu'elle n'ait eu le temps de donner des informations plus amples. Les heures avaient passé, deux fois les types étaient venus chercher une de ses compagnes d'infortunes. Maëlys les avait entendues crier. Ils tournaient des films, des films de torture. Ainsi elle avait entendu le tournage d'une scène de torture sous l'inquisition et de celui d'un très court-métrage sur Hannibal Lecter. à chaque fois les cris lui vrillaient les tympans. Elle aurait voulu s'arracher les oreilles pour ne plus entendre ça. Le pire, c'était qu'elle les entendait parler en langage cinémathographique. Dans le genre "Oui, tu me feras un plan large ici, un gros plan sur son visage quand elle crie, pense à vérifier les champs-contre champs...". Ils parlaient comme si tout ça était normal, comme s'ils n'étaient pas en train de torturer une jeune fille et de la tuer. C'était horrible.

Lorsqu'ils virent la chercher, Neko se débattit. Mais un colosse portant un masque à gaz et un tablier de boucher la chlorophorma. Elle se réveilla alors solidement sanglée sur une table d'opération. Ils installaient la caméra devant, en parlant technique. à côté d'elle, un type en blouse blanche, le visage dissimulé par un masque chirurgical, répétait mentalement son rôle. Elle surprit le titre du film, inscrit à la craie sur le clap. "Vivisexion", sans doute un remake sanglant de "L'île du docteur Moreau". Elle aurait voulu crier, se débattre, tout pour ne pas rentrer dans le rôle qui lui avait été collé et gâcher leur film, mais elle était encore à moitié dans les vapes, et tout ce qu'elle arrivait à émettre étaient de faibles miaulements. Par contre, elle devinait que le chlorophorme ne l'empêcherait pas de ressentir la douleur. Elle pleura. "ACTION !" cria le réa. Le type en blouse blanche commença à réciter son texte en apprêtant ses instruments. Quelle vie pourrie ! Elle qui rêvait de faire du cinéma, elle allait mourir devant une caméra. Elle hurla lorsque le "docteur Moreau" lui planta son scalpel dans le ventre.
Il y eut un grand bruit de porte enfoncée, un coup de feu, et le réa s'écroula. Un autre coup de feu claqua et le docteur trébucha et tomba, pour s'empaler sur tous les instruments innommables qui l'attendaient sur la paillasse. Un géant à la tête de lion entra en tirant sur les tortionnaires.

-Léo !
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 10:47

Et bien, ce cybercafé était une véritable poubelle, presque pire que la tanière de Vermine quand celui-ci se laissait complètement aller. Inutile toute fois de faire le moindre commentaire. Silencieux, l’enfant-rat resta dans l’ombre de l’homme-lion. Son regard inquisiteur cherchait dans le triste décor d’invisible indices. Les crapules locales ne bougeaient pas et c’était très bien ainsi. Léo arriva à la porte réservée au personnel. A coups de pieds, il essaya de l’enfoncer. Pas très discret.

-Bravo. Tu veux pas y aller à la dynamite tant que tu y es ? marmonna le gamin.

Pas sûr que Sphinx ai entendu et au fond, ce n’avait pas d’importance. L’imposant mutant calma le responsable qui s’approchait et lui subtilisa la carte magnétique permettant de libérer le passage. Un couloir, un escalier, une porte… Voilà que Léo se prenait pour la police. Pas bête cette fois. Entrée tonitruante… Voilà que le duo de mutants découvrait un studio pour film porno. Ha, ça, c’était trop fort ! Ernest aurait put balancer nombre de remarques rigolotes sur le comique de la situation. Il aurait également put faire des avances aux demoiselles. Il aurait put se proposer comme acteur quand le réalisateur se présentait. Mais non. Il ne dit rien. Il ne fit rien. Ce silence, chez-lui, était le premier signe perceptible de son inquiétude croissante. Et si c’était une mauvaise piste ? Et si le blond avait menti ? Et si DMP se trouvait en fait à l’autre bout de la ville ? Le petit hybride n’osait y croire. Plus que jamais, il craignait pour la vie de son aimée. S’il ne pouvait la secourir, il s’en voudrait jusqu’à la fin de ses jours.

Sans le savoir, il vivait ce qu’avait vécu son oncle. Il relevait le défi qui avait mit en échec le prétendu invincible Mickael Willard. L’homme glacial, le tueur implacable, l’aventurier sans foi ni loi, n’était autre qu’un être triste empli de remords. Il n’avait put sauver son unique amour. Plus que tout ses autres échecs, c’était lui qui l’avait rendu ainsi. Un classique de la tragédie. L’intéressé lui-même se refusait à le reconnaitre. Il niait l’évidence.

Léo, lui-aussi, refusait d’y croire. Il se mit à fouiller le studio de fond en comble. Sans un mot, Ernest fit de même. Il alla de plateau en plateau, il observait, pressé mais attentif. Quand il entendit son compagnon trouver le passage secret, il couru à lui.


-Les enfoirés, c’était bien caché… commenta-t-il.

Fini les remarques mesquines, fini son rôle de petit connard insensible. Trop préoccupé, son masque tombait. Un nouvel escalier… enfin la porte frappé du fameux sigle s’offrait à eux. L’odeur du sang, bien connu de l’enfant, gagnait ses narines. Puis il y eu un cri.


-Maëlys !

Ce fut Sphinx qui ouvrit la porte, mais ce fut Vermine qui entra en premier. Trop pressé, il s’était faufilé. Le Glock et le Walter PPK, entamèrent de concert le chant de la mort. Précises, les balles fusèrent. Trois des infâmes sbires de DMP, déjà, s’abattaient au sol. La surprise était total, la charge des deux mutants, implacable.

---

Des coups de feu ? Tiens donc ! Casper s’arracha à la contemplation de la dernière réalisation de son studio. Lâche mais vif d’esprit, le gérant de BMP ne tarda pas à comprendre que des importuns menaçaient son gagne pain. Se tournant face aux gros-bras qui l’entouraient, son ordre fut sans équivoque.

-Allez voir et fêtes le ménage.

Les brutes sortirent du bureau. L’une d’elles s’emparait déjà de son fusil à pompe.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 14:11

Les réactions furent différentes chez les gars de DMP. Certains se jetèrent à plat ventre en faisant dans leur pantalon, d'autres prirent la fuite, d'autres encore prirent les armes pour se défendre. Léo, lui, ne faisait pas le détail. à part Maëlys et les autres personnes destinées à être torturées, personne ici ne méritait de vivre. Léo se jeta derrière un meuble de rangement métallique pour éviter des balles tirées par les techniciens. La vue de Maëlys l'avait boosté. Il ne pouvait pas bien voir à cause des projectiles qui volaient dans toute la pièce et l'obligeaient à rester à couvert, mais elle semblait blessée. Quant à Vermine, il ne savait pas où il était et n'y pensait pas trop pour le moment. Il engagea un nouveau chargeur dans son Glock et attendit un créneau. Un par un, ils s'arrêtèrent de tirer pour recharger leurs armes. C'est lorsque le gros fusil à pompe se tut que Léo jaillit de sa cachette comme un diable de sa boîte pour tirer. Il courut vers le faux laboratoire et essaya de libérer sa sœur. Elle avait une coupure nette sur le ventre, à côté du nombril. Elle était paniquée. Ah, s'il était arrivé dix secondes plus tard...

-Chut ! Chhhhhhht ! C'est rien ! Tu vas t'en sortir. On va te sortir de là. ça ira. Vermine est là aussi. On va te sortir de là ! Je ne t'abandonnerais jamais !

Les grosses sangles de cuir étaient vieilles et rigides, et les boucles étaient dures, ça prendrait trop de temps de les desserrer normalement. Il attrapa donc un couteau de boucher sur le chariot à côté de la table et essaya de couper les sangles. Sauf qu'il restait encore des types armés, et ils avaient fini de recharger.

-Merde ! Vermine ! Couvre-moi !
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 15:31

Tempo frénétique… vacarme assourdissant… l’air, déjà, puait la poudre. Ernest, tirant profit de sa petite taille, courait plié en deux. La vue de son aimée toujours en vie faillit lui coûter sa propre vie. L’instant de relâchement, de soulagement, fut immédiatement sectionné par une brulure à l’épaule. Sans plus réfléchir, il s’était jeté à couvert derrière un meuble. Il n’eut pas un regard pour sa blessure qui, fort heureusement, était insignifiante. Il rechargea, visa, tira. Un technicien s’effondra. Voilà le gamin de nouveau en mouvement. Un moment de répit dans le feu déjà nourri de l’ennemi permit à Léo de courir auprès de sa sœur. Vermine le vit. L’homme-lion faisait une cible facile. C’était évident, il allait avoir besoin d’aide. Le petit hybride n’attendit pas qu’on le lui demande pour débuter un tir de couverture.

-Qu’est-ce que tu crois que je fais ?! hurla-t-il pour se faire entendre malgré le fusil à pompe qui, de nouveau, vomissait ses cartouches. Grouille-toi, Léo ! J’ai pas de quoi soutenir un siège !

L’homme-lion sentit des balles lui siffler à l’oreille. Une rafale de mitrailleuse faillit le faucher, lui et sa sœur. L’enfant-rat se chargea d’éliminer en vitesse le tireur, presque au corps à corps. En effet, le jeune Confrériste jouait à un jeu dangereux. N’ayant pratiquement pas de munitions sur lui, il ne pouvait se permettre de tenir une position. Alors il préférait se faufiler entre les gens. Sa manouvre coûta la vie à deux filles dont il s’était servit comme bouclier. Il s’en fichait. Seul comptait la féline. Il jeta son Walter PPK au seul et s’empara de la mitrailleuse. L’arme trop lourde, ne lui convenait pas vraiment mais au moins, avec ça, il put offrir à son coéquipier un convenable feu de couverture.

-Putain, Léo, y’en a partout !

---

-Qui c’est ?! vociféra Casper, hors de lui.

Bordel de merde ! Son studio n’était pas fait pour se muer en champ de bataille ! Déjà le vénal homme d’affaire pensait au coût des réparations. Il enrageait littéralement.


-Des mutants, monsieur, répondit l’une des armoires à glace qui lui servait de garde du corps. Deux, au moins, des hybrides.
-Alors butez-les ! Et vite ! Il saccage tout !

En réalité, c’était plutôt les sbires de Casper qui, en tirant sans trop réfléchir, provoquait le plus de dégâts. La brute armée jusqu’aux dents qui, jusqu’à présent, avait fait chanter son fusil à pompe, se fraya un chemin plus en avant malgré les rafales du rat. Ce dernier, bientôt, fut à court de munition. Alors la brute répliqua. Son fusil transforma en passoir le meuble derrière lequel se réfugiait Vermine. Le gamin battit en retraite en s’emparant de son second pistolet. Toute fois, le voilà à découvert. La brute était bien décidé à en finir avec lui. Après, il s’occuperait du lion, handicapé par sa manœuvre de sauvetage.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 9:57

-Qu’est-ce que tu crois que je fais ?! Grouille-toi, Léo ! J’ai pas de quoi soutenir un siège !
-Je me dépêche ! Mais c'est des gros machins !

Léo s'activait, mais il avait du mal à répondre à Vermine, éviter de prendre une balle, forcer les sangles et rassurer Maëlys en même temps. Il avait tout de même réussi à enlever la sangle qui enserrait le cou de Maëlys et celles qui immobilisaient ses poignets quand les choses commencèrent à vraiment sentir le roussi pour Vermine.

-Putain, Léo, y’en a partout !
-Attends, Maë, je vais l'aider et je reviens.
-Naaan ! Me laisse pas !

A contrecœur il dût se soustraire à l'étreinte de sa sœur pour aller secourir son camarade. Il empoigna le cadavre du type déguisé en scientifique qui était empalé sur les accessoires de torture sur la table et s'en servit comme bouclier pour foncer vers le mec qui tirait sur Vermine. L'homme tira, et les balles frappèrent le dos du "docteur", qui gémit, il ne devait pas être tout à fait mort. Mais la vie l'avait définitivement quitté quand Léo le balança sur le côté pour désarmer le tireur avec une prise bien exécutée. Puis il frappa de toutes ses forces la gorge de l'homme avec le tranchant de la main, lui écrasant la trachée. De nouveaux coups de feu du Glock et du pistolet récupéré forcèrent les autres à se mettre à couvert.

*Si seulement j'avais une grenade !*

Il tira encore pour forcer les truands à rester à couvert et revint auprès de Maëlys.

-Écoute, là ça urge vraiment. Je vais te libérer.

Il tira une balle dans chaque sangle, en prenant soin de ne pas blesser la féline plus qu'elle ne l'était déjà. Bien sûr, Maëlys cria à chaque tir, de peur de se faire briser la cheville par la balle. Léo finit de la dégager et la prit dans ses bras.

-Vermine ! Couvre-moi, je sors avec Maëlys !

Il s'élança vers la sortie en serrant Maëlys contre lui. Il se fit aussi large que possible pour éviter à sa sœur d'être touchée. Il passa la porte, grimpa les escaliers quatre à quatre. Lorsqu'il arriva au studio de porno, l'endroit avait été déserté. Sans doute avaient-ils entendu les coups de feu et avaient préféré se tirer. Léo chercha des yeux quelque chose dans lequel il pourrait envelopper son précieux fardeau. Il pensa d'abord à la couverture d'un des lits utilisés sur les plateaux, mais s'abstint, mieux valait ne pas savoir à quoi avaient pu servir ces draps. Il choisit finalement d'arracher un des rideaux de velours du "harem". Enveloppant soigneusement dedans la pauvre Maëlys qui s'était évanouie, il s'apprêta à mettre les voiles.

-Vermine ! Dépêche-toi !
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeSam 19 Fév 2011 - 10:54

Ho, là, il avait eu chaud ! Sans l’intervention de Sphinx, la brute épaisse et son fusil à pompe auraient certainement eu raison d’Ernest. Ce dernier n’y pensa pas. L’adrénaline coulait à flot dans ses veines. L’action était si nerveuse que l’enfant-rat avait presque l’impression de regarder un film, de ne plus vraiment être acteur en cette scène. Il agissait comme Léo et Mickael le lui avait appris. L’instinct, aussi, le guidait. Télécommandé par un amalgame de concepts, de théories, d’habitudes, le danger s’effaçait et c’était mieux ainsi. Car sans cela, sans doute aurait-il fuit tant la mort était proche en ces instants.

Le fusil à pompe tomba au sol. Profitant de l’accalmie créée par l’homme-lion, Vermine s’empara de cette arme bourrine. Il ne tarda pas à en faire usage contre la dernière personne qui se terrait encore dans la salle de tournage. Le recule du fusil manqua de peu de lui déboiter l’épaule, mais la crapule face à lui fut pratiquement décapitée sous la décharge mortelle. Désormais, le reste des truands, tout de même un bon paquet, se tenaient à couvert dans les pièces adjacentes. Une voix, étouffées par les cloisons, résonnaient, furieuse.


-Bougez-vous nom de dieu ! Mais qu’est-ce que vous attendez ?! Butez-les ! BUTEZ-LES !!!

On sentait presque l’hystérie chez ce bonhomme ulcéré. En attendant, Léo termina de libérer Neko et commença à fuir. Ce n’était pas trop tôt. Ernest, lui, avait dépouillé quelques cadavres afin de se reconstituer un arsenal conséquent tout en assurant la couverture de son collègue. La tâche n’était pas aisée mais le gamin, extrêmement mobile, s’en tirait bien. Difficile de l’attendre lui qui jouait à cache-cache derrière le moindre obstacle et qui, à tout moment, pouvait répliquer avec une précision très respectable. Quand Sphinx eut passé la porte, Vermine battit en retraite dans le couloir en trainant derrière lui un meuble sur roulettes. Sa vivacité d’esprit lui avait permit de se rendre compte que ce couloir était simple à défendre, qu’en prenant position là il bloquait les truands et permettait à son compagnon de prendre une précieuse avance. A ses yeux, c’était indispensables. Sa bienaimée allait pouvoir être évacuée sans danger, il n’y aurait pas de course poursuite potentiellement fatale et lui, resté en arrière, n’aurait pas de mal à disparaitre une fois qu’il n’aurait à s’occuper que de lui. Entreposant les armes récupérées au sol, à côté de lui, s’accroupissant derrière le meuble qui, avec la porte, allait lui servir de couverture, il ouvrit le feu pour faire reculer les crapules qui déjà réinvestissaient la salle de tournage.

Assez vite, il entendit la voix de Léo lui demander de se dépêcher. Il répondit en hurlant pour être tout à fait audible malgré la distance.


-Je tiens le couloir ! Je les bloque en bas quelques minutes ! Casses-toi d’ici ! Ne m’attends pas ! Mets Maëlys en sécurité !

Il s’interrompit pour ajouter une rafale de pistolet mitrailleur, son arme du moment. Un cri s’éleva. Il avait blessé le téméraire qui tentait de le déloger.

-On se retrouve chez-moi !

Quelques minutes… ça allait être long pour lui. Mais il s’en fichait. Pour la première fois depuis longtemps, il avait l’impression de faire quelque chose de bien. Lui, si égoïste, si calculateur, se rachetait un peu auprès de sa propre conscience en risquant sa vie pour les autres… pour une autre.
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Sphinx
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 10:39

Léo ne se fit pas prier. Il se remit à courir en serrant Maëlys contre lui. Il remonta, traversa le cybercafé déserté (Évidement, en entendant Léo gueuler "POLICE" un peu plus tôt, tous avaient préféré déguerpir). Il ressortit et se dirigea vers l'immeuble de Vermine. Il se sentait un peu lâche d'abandonner son compagnon, mais c'était sûrement mieux ainsi. Le petit rongeur était sûrement un as pour échapper à des poursuivants, par contre, Léo était vachement grand et plus facile à toucher, et une fois tué qui porterait Maëlys en lieu sûr ? Pas Vermine en tout cas !
Les passants semblaient se demander ce que c'était que ce lion qui courrait avec un ballot de linge sale dans les bras. En courant assez vite, il fut rapidement à destination. Grimpant une dernière volée d'escaliers, il parvint à la porte enfoncée de la piaule de Vermine (il faudrait qu'il répare les gonds quand il en aurait le temps). Il entra et déposa soigneusement Neko sur le canapé, toujours enroulée dans son rideau. La pauvre, elle en avait bavé aujourd'hui. Il caressa doucement sa joue, attendant son réveil. Mais qu'est-ce qu'il foutait, Vermine ?

---

Graegor avait hâte d'être au studio. Il adorait son boulot, même si c'était bien plus qu'un boulot. Lorsqu'il avait débarqué de Slovaquie, il avait toutes les lumières clignotantes du rêve américain dans les yeux. Mais finalement il s'était retrouvé avec un appartement miteux dans le Bronx, un matelas infesté de cafards en guise de lit et pas un sou en poche. Pour trouver du travail, il avait d'abord essayé la voie légale, par les agences d'emploi et les petites annonces. Mais les employeurs respectables boudaient les étrangers qui avaient une tête de psychopathe, un parcours comme le sien et qui ne prononçaient jamais un mot. Par contre, c'était en allant dans les milieux plus underground qu'il avait rencontré un plus grand succès. Car dans les activités illégales on pouvait trouver toutes sortes d'utilité à un grand costaud muet comme une tombe et que la vue du sang ne dérangeait pas plus que ça. Il avait d'abord déchargé des caisses de marchandises plus ou moins légales sur les quais, puis avait travaillé pour une bande locale comme porte-flingues. C'était pendant son service dans l'armée rouge qu'il avait découvert à quel point il aimait tuer, mais ce n'était qu'à New-York qu'il avait enfin pu se montrer créatif. La bande qui l'employait était satisfaite. Il tuait les cibles qu'on lui donnait de sang froid, bien souvent en les mutilant atrocement, parfois même à mains nues. Et puis il avait été viré pour avoir tué un ami du chef (on ne l'avait pas tué uniquement parce que tous avaient peur de se frotter à lui). Il avait alors enchaîné les petits boulots avant qu'un type avec un accent italien impossible ne lui propose de tourner dans un film pornographique intitulé "Il m'a baisée toute la nuit, mon légionnaire". Gaegor n'avait jamais eu de relations avec une femme, elles le trouvaient trop laid. Il était musclé, mais sans la moindre harmonie, ses muscles trop rigides faisaient davantage penser à des pierres s'entrechoquant sous sa peau couturée de cicatrices, et son visage semblait grossièrement taillé dans la pierre. C'est pour ça qu'il accepta, par curiosité. Mais au moment de passer à l'acte sexuel, il avait soudain pété un fusible (l'excitation, probablement), et succombé à une crise de violence. Lorsqu'il était revenu à lui, la prostituée avec laquelle il devait tourner était en morceaux. Il s'était attendu à avoir des ennuis, mais au lieu de ça, l'employeur du type à l'accent italien était venu le voir pour lui proposer un travail plus adapté à son style. Et c'est comme ça qu'en quelques mois il était devenu l'acteur vedette de Death Mask Production. On le voyait (le visage dissimulé, bien sûr), torturer des hommes et des femmes sous divers déguisements selon le contexte du film, mais il apparaissait plus souvent torse nu, vêtu d'un tablier de boucher, les mains enfouie dans d'énormes gants montants de caoutchouc rouge les faisant paraître encore plus grandes, et le visage dissimulé sous un vieux masque à gaz anglais.
Aujourd'hui, on l'attendait pour tourner son 47ème film, il allait une fois de plus revêtir son costume de boucher. En arrivant au Ground 4, cependant, il remarqua que quelque chose clochait. Il n'y avait personne, même pas le gérant. Il prit la porte "Staff only" restée entrouverte, descendit. C'est en traversant le studio porno qu'il entendit les coups de feu. Il se rapprocha de la porte menant aux escaliers cachés et eut la confirmation que les coups de feu venaient de là. Il ôta son blouson de cuir et le jeta dans un coin, puis tira de sa poche son rasoir, un vrai rasoir de barbier qu'on surnommait encore "coupe-gorge". Et il descendit, sans la moindre appréhension. En arrivant en bas il vit une sorte de gros rat qui tirait sur les gars de DMP. Graegor avait vu de très gros rats en Slovénie, mais jamais un de cette taille et qui savait utiliser une arme. Celui-ci faisait bien la taille d'un enfant de 6 ans. Il tendit son énorme main et attrapa le rongeur par la peau du cou.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 13:42

Cinq minutes, telle était la durée que Vermine avait paramétrée sur le chrono de sa montre. Avec ce délai, Sphinx aurait amplement eu le temps de déserter le cybercafé. Neko serait hors de danger. Comme il s’y attendait, Ernest trouva le temps curieusement ralenti. Les secondes devenaient des minutes. Malgré sa position avantageuse, il ne comptait plus les fois où il entendait les balles siffler à ses oreilles. Le meuble à roulettes et les montants de la porte se couvraient d’impactes. Au fond du studio résonnait toujours cette voix démente.

-Bande d’incapables ! Abrutis ! Vous ne valez pas le prix que je vous paye ! Délogez-moi cette raclure, bordel de merde ! Et plus vite que ça !!!

Le pauvre homme était si furibard que cela arrachait à l’enfant-rat des sourires de satisfaction. C’était là bien sa seule distraction. De plus en plus souvent, il jetait un coup d’œil à sa montre. 2 m 37… 2 m 12… 1 m 49… Le petit hybride jeta le flingue qu’il tenait en main pour se saisir de la dernière arme posé à côté de lui. Non, il ne tiendrait pas cinq minutes. Il allait se retrouver à court de munitions. Alors, tant pis. Il avait fait ce qu’il pouvait. S’aplatissant pour éviter d’être fauché par une rafale particulièrement bien ajutée, il envisagea la fuite. Mieux valait battre en retraite en pouvant compter sur un dernier chargeur.

-Bon, les gars, c’est pas tout ça…

Trop concentré par ce qu’il faisait, trop assourdit par le vacarme des armes, Ernest fut incapable de remarquer que quelqu’un venait dans son dos. Quand il sentit cette grosse main l’empoigner par l’arrière du coup, grande fut sa surprise. Voilà qu’on le soulevait comme un vulgaire fétu de paille. Il se sentit bête car, une fraction de seconde, il s’imagina la scène. Non, c’était stupide de se faire avoir comme ça ! Il resta sans voix, sans réaction pendant un instant. Puis, refusant de s’avouer vaincu, il devint comme fou. Retournant son pistolet derrière lui, il tira à l’aveuglette, espérant toucher cette personne qu’il ne pouvait voir. Sa main libre, quand à elle, disparu à l’intérieur de son veston et en ressorti avec un poignard. Tout comme il le faisait avec le pistolet, le gamin donna des coups de lame en arrière. A ceci s’ajoutait le fait qu’il se débattait comme un diable. Enfin, c’était à son tour de vociférer.

-Grrr ! Lâche-moi ou j’te crève résidu d’abruti ! J’te jure que quand j’en aurais fini avec toi, ta mère te reconnaitra plus !!!

Il menaçait sans vraiment être en mesure de le faire. Toute fois, force est de constater que sa ténacité imposait le respect. Il avait tué et blessé pratiquement dix personnes et on le sentait prêt à en éliminer dix de plus.

---

-Qu’est-ce qui se passe ? Répondez-moi bon dieu, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi vous cessez le feu ?!

Le visage de Casper arborait à présent une couleur rouge vif. Il détestait quand la situation lui échappait Lui, il aimait l’ordre, le contrôle total. Réfugié dans son bureau à l’arrière du studio, il n’osait sortir pour se renseigner. L’un de ses hommes ne tarda pas toute fois à venir à lui.

-Greagor est là. Il a chopé le rat.
-Comment ? Ha, Greagor ! C’est pas trop tôt ! fit le vil gérant.

Le voilà soulagé et pas qu’un peu. Ce bordel allait enfin prendre fin. Il reprit en hurlant pour être bien audible de l’autre côté du studio.


-Greagor, j’aimerais avoir dix hommes comme vous ! Faites en sorte que le mutant se tienne tranquille mais ne l’amochez pas, pas tout de suite !
-Je croyais qu’on devait le buter, intervint la brute à côté de Casper.
-Stupide crétin ! La situation à changée. Il nous sera plus utile en vie. Ho oui, beaucoup plus.

Que d’émotions en si peu de temps ! Casper se sentit obligé de sortir d’un tiroir de son bureau sa grosse pipe en bois sculpté. En commençant à la bourrer de tabac, il entama sa série d’ordres.

-Bon, dés que le rat se tient à carreau, vous me nettoyez la salle de tournage. Les blessés, vous les évacuez au premier sous-sol. Vous virez les cadavres où vous savez. Non, attendez, peut-être qu’ils peuvent servir de décoration pour le prochain film. Qu’est-ce qui était prévu ? Non, au diable ce qui était prévu. On improvise ! Je veux avant tout savoir quel est l’étendu des dégâts. Est-ce qu’on est en mesure de tourner ? Si c’est le cas, qu’on me soumette illico presto tes idées pour un film mettant en scène Greagor et le rat. Ha, j’oubliais, assurez-vous que les prisonniers survivants ne se tirent pas eux-aussi. Y’a eut assez de fuite pour aujourd’hui. Allez, on s’active, au travail ! Plus vite que ça ! On a un manque à gagner à combler !

Casper était ainsi, toujours à courir après les profits. Ce fut avec une délectation certaine qu’il commença à tirer sur sa pipe.

-Et pour l’autre, le lion, qui a emporté la fille-chatte ? demanda la brute.
-Il est loin maintenant. Mais on va peut-être pouvoir le faire revenir, répondit le quinquagénaire, cette fois sans hurler. Faut fouiller le rat, il a peut-être sur lui un téléphone, et faut commencer à lui faire peur. Avec un peu de chance, c’est lui qui se chargera de rappeler son compère.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 21:16

-Grrr ! Lâche-moi ou j’te crève résidu d’abruti ! J’te jure que quand j’en aurais fini avec toi, ta mère te reconnaitra plus !!!

Bien sûr, Graegor se moquait éperdument des menaces du rongeur. Une balle du petit pistolet avait à moitié arraché son oreille droite et le petit couteau était resté planté dans sa poitrine, mais il ne semblait pas ressentir la douleur. Avec des gestes d'automate, il cogna plusieurs fois le rat contre le mur de béton nu, sans le lâcher. Quand il fut certain qu'il était assommé, il entra dans le studio, sa prise à la main.

-Greagor, j’aimerais avoir dix hommes comme vous ! Faites en sorte que le mutant se tienne tranquille mais ne l’amochez pas, pas tout de suite !

Graegor sourit. Pas à cause du compliment de son patron, mais plutôt de la souffrance qu'il avait infligé au petit mutant. Il aimait faire souffrir, c'était la garantie qu'il existait, et que la personne concernée ne pourrait plus jamais oublier son existence...du moins pour le temps qu'il lui restait à vivre.
Suivant les ordres de Casper, il arracha les vêtements de l'animal et laissa aux autres le soin de fouiller les poches à la recherche d'objets utiles ou précieux. L'un d'eux trouva une petite boîte contenant un bijou du genre de ceux qu'on offrait à la jeune fille dont on était amoureux. Il l'empocha avec un sourire avide. Un autre montra fièrement le téléphone portable un peu cabossé qu'il avait trouvé. Ils allaient pouvoir convaincre le copain du rat de revenir se faire gentiment trucider, et ainsi supprimer la dernière personne en mesure de retrouver leur studio clandestin et prévenir la police. Graegor laissa monsieur Casper s'en occuper. Ce genre de subtilités n'étaient pas faites pour lui, il préférait la partie torture. Il alla donc préparer le rongeur, car il allait s'en servir pour tourner le film de ce soir. Il n'était pas aussi sexy que la jeune fille aux gros seins qu'il s'était initialement réservée, mais il ferait l'affaire...et puis il pourrait toujours utiliser la fille pour une autre séquence.
Il prépara lui-même le décors, dans un plateau équipé d'une barre fixée en hauteur où étaient fixés des crocs de boucher. Il amena une demi-douzaine de cadavres. La plupart étaient prévu pour cette scène (restes de précédentes victimes, déjà un peu décomposées), et les autres étaient des gars de DMP, victimes de la fusillade d'aujourd'hui. Il déshabilla consciencieusement les cadavres pour les pendre par les pieds aux crochets d'acier. Puis il fit de même avec Vermine. Les faux murs carrelés de la pièce étaient déjà tâchés de sang sec, le tout donnait un abattoir plus vrai que nature. Le décors planté, la vedette alla passer son costume. Il se déshabilla entièrement derrière un paravent (moins pour sa propre pudeur que pour le confort des personnes présentes dont Monsieur Casper) Il enfila avec hâte le vieux pantalon sale et les rangers, noua le tablier autour de sa taille et son cou de taureau, glissa ses mains dans les gros gants de caoutchouc qui lui montaient jusqu'aux coudes, et enfin il mit son masque. De tout le déguisement, c'était le masque qu'il préférait. En dissimulant son visage, il lui enlevait tout ce qui pouvait lui donner l'air humain. En dessous il pouvait faire toutes les grimaces qu'il voulait, ses rictus de joie sadique lorsqu'il passait à l'acte. Seuls ses yeux fous étaient visibles, ça rajoutait au côté surnaturel. Pour Casper et les autres, le masque n'était qu'un artifice évitant qu'on puisse le reconnaître et l'arrêter, mais pour lui c'était bien plus que ça... Pour faire plus féroce, il avait enroulé du fil de fer barbelé autour, le masque à gaz n'avait plus grand chose de militaire.
Une fois habillé, il alla préparer le matériel. Il ne laissait personne d'autre toucher à ses outils. Sur la paillasse carrelée de l'"abattoir", il disposa avec science ses crochets, couteaux, pics à glaces, et surtout sa tronçonneuse. Il aimait tuer et faire souffrir, mais la façon qu'il préférait était le démembrement. Il n'atteignait jamais un extase aussi fort que lorsqu'il découpait en rondelles ses proies.
Vermine commençait à reprendre connaissance, Graegor devint de plus en plus excité. Il devait encore attendre que monsieur Casper ait fini de passer son coup de téléphone (au cours duquel il faudrait prouver à l'interlocuteur que son ami était en vie) et il pourrait commencer les réjouissances.

---

Léo commençait vraiment à s'inquiéter. Maëlys allait mieux. Elle s'était réveillée et avait longuement pleuré sur l'épaule de son frère, puis elle s'était endormie et dormait maintenant d'un sommeil paisible. Sa blessure n'était pas trop grave, mais il faudrait tout de même consulter un médecin pour la recoudre et éviter qu'elle ne s'infecte.
La nuit commençait à tomber, et l'homme-lion s'inquiétait pour son camarade. Pourquoi n'était-il pas encore rentré ? Et s'il s'était fait prendre ? Non ! Pas question ! Maëlys en mourrait s'il était perdu, et puis Léo se sentait un peu redevable. Après tout, sans lui il n'aurait pas trouvé le studio de DMP à temps.
Alors qu'il était sur le point de craquer, son téléphone sonna. En voyant le nom de Vermine affiché sur l'écran, il sentit une vague de chaleur rendre vie à ses membres et décrocha sans attendre.

-Allô ? Vermine ? Mais t'es où, bon sang ?!
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 10:08

-Bien… on a évité le pire, on dirait, commenta Casper après que l’un de ses subalternes lui ai fait l’énoncée des pertes humaines et des dégâts matériels.

Le studio était toujours en mesure de tourner ses films et, aux yeux de l’homme d’affaire, c’était l’essentiel. Bien sûr, l’équipe de techniciens réduite allait être moins réactive ; bien sur il ne fallait pas essuyer de panne car les pièces de rechanges allaient manquer… mais tout cela s’arrangerait dans les prochains jours. Pour l’instant, Casper n’avait que deux idées en tête : faire payer à ces deux mutants le prix fort pour leur impudence et rattraper le manque à gagner occasionné.

Déposant sa pipe sur son bureau, le quinquagénaire s’empara du téléphone portable d’Ernest, qu’on venait de lui apporter, et consulta le répertoire. Ce dernier était vide. Quand on connaissait l’enfant-rat, ce n’était guère étonnant et pour cause : sa mémoire démesurée n’avait pas besoin de répertoire pour retenir quelques malheureux numéros. Casper grogna. Zut alors, ça compliquait un peu l’affaire. Un peu, seulement. Il faudrait simplement extorquer l’information qu’il cherchait au petit hybride. L’homme se leva et gagna la salle de tournage. Là, il s’adressa à Greagor, actuellement occupé à préparer le décor.


-Dès qu’il se réveille, vous m’avertissez. Il a un coup de téléphone a passer, le dernier de sa vie. Quand ce sera fait, je compte sur vous pour lui offrir une mort aussi lente et douloureuse que possible. Faites de ce film un chef d’œuvre !

Sur ce, Casper continua d’administrer le studio. Il exhorta notamment les gardes à être particulièrement vigilent car l’homme-lion pouvait revenir à tout instant. De plus, il fallait organiser les soins pour les blessés « récupérables. »

---

Ernest gémit. Il revenait à lui. Que s’était-il passé ? Pourquoi avait-il mal au crâne et un peu partout aussi ? Pourquoi avait-il l’impression d’être la tête en bas ? Le pauvre mutant, au début, fut totalement perdu. Ouvrant l’œil, il découvrit qu’il était en compagnie de nombreux cadavres, tous nus. Toutes cette viande, c’était quand même impressionnant. Et lui, il était au milieu, effectivement pendu par les pieds, également nu. Il se serait posé nombres de questions si ça mémoire ne s’était pas tout d’un coup, comme dans un flash, réveillée. La situation devint alors des plus clairs : il s’était fait attraper et là, il était dans la merde jusqu’au cou car, à coup sûr, le voilà inscrit au prochain film de DMP. Ha, ça lui apprendra de jouer les héros ! Il n’était vraiment pas fait pour ce rôle. Toute fois, il ne regrettait rien, sauf d’avoir été prit. Une fosse note dans une belle symphonie.

Non sans appréhension, il observa le reste du décor, cet abattoir factice accompagné des outils de circonstances qui eux, n’avaient rien de factice. Portant une main à son visage, il constata que son œil de verre était encore là. Ce fut pour lui un petit soulagement bien insignifiant vu le contexte. Autour de lui, on s’activai, on nettoyait, on réparait. Lentement mais surement, le plateau reprenait une tête convenable. Le gamin aperçu une sorte de brute déguisée en boucher s’éloigner puis revenir en compagnie d’un gros bonhomme presque chauve, avec de petites lunettes rondes et un élégant costume beige. Le gros-lard tenait une pipe d’une main et de l’autre un téléphone portable. Vermine reconnu qu’il s’agissait du sien.


-Monsieur le rat est-il installé selon sa convenance ? débuta le gars à la pipe.
-Ouais, ça peut aller, répliqua le garçon avec détachement. Mais je ne serais pas contre un café.

Le quinquagénaire sourit. Deux brutes épaisses le rejoignirent. Il se tourna vers l’une d’elles.

-Allez chercher un café pour monsieur le rat. La brute hésita. C’est un ordre. La brute s’exécuta.

Ce fut au tour de Vermine de sourire. Le type à la pipe s’adressa de nouveau à lui.


-Je me présente, Casper. C’est moi le patron ici.
-Enchanté.
-Quel est donc votre nom, cher ami ?
-« Monsieur le rat », ça me va.
-Comme vous voudrez, monsieur le rat. Vous avez l’air vif d’esprit. J’apprécie. Mes explications n’en seront que plus aisées. Je présume que vous comprenez la situation dans laquelle vous vous trouvez ?
-Tout à fait.
-Je présume que vous désirez vous épargner une mort lente et douloureuse ?
-Tout à fait.
-Alors vous ne verrez pas d’objection à faire ce que je vais vous dire ?
-Ça dépend de ce que vous me demander.

La brute revint avec le café.

-Vous allez prendre votre téléphone et appeler votre ami, l’homme-lion.
-Tiens donc ? Comme c’est surprenant ! ironisa Ernest qui voyait clair dans le jeu de Casper.
-Vous allez lui expliquer votre situation et l’inciter à revenir.
-Pour se faire buter ?[/b]
-Allons, pas de ça entre nous ! Nous sommes des gens civilisés, monsieur le rat. Je veux juste une rançon. Après tout, ce n’est que justice, non ? Votre opération de sauvetage m’a porté préjudice.
-Et si je refuse ?
-Je laisserai le charment personnage ici présent, Casper désigna Greagor, vous tailler en pièces devant la caméra. Quelle est votre réponse ?
-D’accord, mais je veux d’abord mon café.
-Bien évidement.
La brute s’approcha avec la tasse.
-Si vous me remettiez à l’endroit, ce serait plus pratique.
-Vous en demandez trop. Passez votre coup de fil, on verra après.

Casper tendit le téléphone à l’enfant-rat qui s’en saisi. Même s’il le cachait, ce dernier n’était pas du tout rassuré. Le colosse déguisé en boucher faisait froid dans le dos. Casper puait le mensonge et la sournoiserie. Que devait-il faire ? Obéir ? Il se dit que oui car il ne se faisait pas d’illusion. Le gérant de DMP voulait l’éliminer, lui et Léo, c’était logique, évident. Et pour atteindre Léo, il fallait que Vermine appelle. S’il refusait, on allait le torturer. Il craquerait. Il appellerait forcément. Alors autant le faire pendant qu’il pouvait encore sauver les apparences. Il composa le numéro sans se faire prier.

-Allô ? Vermine ? Mais t'es où, bon sang ?!
-Heu… coucou Sphinx. Le ton d’Ernest se voulait dégagé mais on le sentait préoccupé, chose peu habituelle chez le gamin. Tu va rire, j’suis encore au studio. Il eut un petit rire nerveux. Cette bande de minables a réussi à me chopper. Un coup de chance pour eux, assurément. L’une des brutes voulut frapper Vermine. Casper l’en empêcha. Bon, j’pense que t’as pigé le truc. Ils veulent que je décrive la situation. Ok : j’suis à poil, pendu par les pieds, au milieu de plain de cadavres dans un décor d’aratoire. Charment tableau ! Ça va être une vraie boucherie dans le prochain film de DMP ! D’ailleurs, y’a un abruti déguisé en boucher en face de moi. Nouveau petit rire. Ils veulent que tu ramènes tes fesses ici, soit disant pour m’échanger contre une rançon. Moi j’pense qu’ils veulent juste te buter, mais bon, c’est que mon avis. Toute fois, fais-moi plaisir : fait comme si j’étais déjà mort. Faut pas que Neko se retrouve…

Casper arracha le téléphone des mains de l’hybride. La voix de ce dernier, alors qu’il débutait sa dernière phrase, commençait à vaciller comme si peinait de plus en plus à conserver son air détaché. Léo, au loin, entendit encore le jeune mutant protester.

-Hé, connard, j’ai pas fini !

Puis il reçu un coup dans l’estomac de la part d’une des brutes ce qui lui arracha un cri étouffé. Aussitôt après, une nouvelle voix, acide, arriva aux oreilles du lion.

-Salut l’animal. Casper à l’appareil, responsable de DMP. Je vais me montrer magnanime en vous faisant une offre non négociable. Vous avez perdu votre collègue, moi j’ai perdu de l’argent. Et je déteste perdre de l’argent. Vous avez 24 heures pour rassembler la somme de 2500 dollars et vous présenter au Ground 4. Passé ce délai, New York entier entendra le rat hurler. Avertissez la police et le résultat sera le même. J’ai le bras long, mutant, plus long que vous ne pouvez l’imaginer. Faites ce que je dis et vous retrouverez votre ami, peut-être un peu amoché mais encore en vie.

Sur ce, Casper raccrocha. Avec un sourire malsain, il se tourna vers Vermine tout en prenant le café qu’il avait commandé.

-J’imagine que je n’y ai plus droit… bazarda le gamin.
-Vous êtes perspicace. Ha, monsieur le rat, je vais prendre plaisir à vous voir et revoir mourir. Cette vidéo risque fort d’être l’une de mes préférées. Puis, se tournant vers le personnel. Dès que vous êtes prêt, débuter le tournage. Et vous Greagor, n’oubliez-pas ce que je vous ai dit. Ce gamin m’insupporte. Brisé sa ferté, brisé sa raison, avant de lui briser les os.

L’homme d’affaire s’éloigna. L’une des brutes, avant de faire de même, jugea bon de cogner à nouveau le prisonnier. Hélas pour lui, cette fois Vermine réussit à lui mordre la main. Et il mordit si fort qu’il sectionna deux doigts. La brute hurla, recula, tenant sa main ensanglantée. Ernest recracha les doigts.

-C’est con, hein ? En plus, j’suis du genre venimeux mon pote. T’es pas au bout de tes peines ! Hé, hé, hé ! nargua le rat qui, pour cacher sa peur, se réfugiait dans la méchanceté.

La brute était condamnée. L’Altérium allait sou peu provoquer chez lui une mort cérébrale. Mais Casper, qui évidement avant tout entendu, s’en fichait. Il imaginait déjà le cadeau qu’il allait offrir à se Sphinx. S’il lui avait donné un délai si long, c’était pour bien avoir le temps de le préparer. Ha oui, l’animal allait faire une de ses têtes quand, en échange de la rançon, il obtiendrait le DVD montrant le supplice de son collègue et, dans un sac poubelle, ce qui restait du dit collègue après le tournage. Et après, lui-même aurait droit à son propre film, bien sûr.

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Sphinx
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 12:51

-Heu… coucou Sphinx. Tu va rire, j’suis encore au studio. Il eut un petit rire nerveux. Cette bande de minables a réussi à me chopper. Un coup de chance pour eux, assurément. Bon, j’pense que t’as pigé le truc. Ils veulent que je décrive la situation. Ok : j’suis à poil, pendu par les pieds, au milieu de plain de cadavres dans un décor d’aratoire. Charment tableau ! Ça va être une vraie boucherie dans le prochain film de DMP ! D’ailleurs, y’a un abruti déguisé en boucher en face de moi. Ils veulent que tu ramènes tes fesses ici, soit disant pour m’échanger contre une rançon. Moi j’pense qu’ils veulent juste te buter, mais bon, c’est que mon avis. Toute fois, fais-moi plaisir : fait comme si j’étais déjà mort. Faut pas que Neko se retrouve…

Léo entendit qu'on arrachait le téléphone à Vermine. C'était étrange, il semblait avoir perdu son assurance, mais restait un sacré teigneux face à ses adversaire. Cette fois, au lieu d'énerver Léo ça lui inspirait un peu de respect.

-Salut l’animal. Casper à l’appareil, responsable de DMP. Je vais me montrer magnanime en vous faisant une offre non négociable.
-Ecoute, connard...!
-Vous avez perdu votre collègue, moi j’ai perdu de l’argent. Et je déteste perdre de l’argent. Vous avez 24 heures pour rassembler la somme de 2500 dollars et vous présenter au Ground 4. Passé ce délai, New York entier entendra le rat hurler. Avertissez la police et le résultat sera le même. J’ai le bras long, mutant, plus long que vous ne pouvez l’imaginer. Faites ce que je dis et vous retrouverez votre ami, peut-être un peu amoché mais encore en vie.
-Je...bien...

L'homme raccrocha aussitôt. Oh, il ne perdait rien pour attendre. Léo avait parfaitement compris que c'était une entourloupe, mais il ne comptait pas rester les bras croisés. Il allait y retourner, mais pas en fonçant tête baissée. Il allait bien se préparer, et montrer à ces salauds des trucs qu'on n'apprend pas dans le manuel réglementaire du soldat français.

-Qui c'était ?

Maëlys s'était réveillée.

-Je vais devoir m'absenter un peu. Un truc à régler avec Vermine.
-Surtout...je vous interdis...de vous disputer...

Finalement elle n'avait pas encore l'air tout à fait rétablie. ils avaient dû lui donner des pilules pour la rendre docile, du LSD probablement.

-Promis. Tiens, prends ça et appelle quelqu'un qui pourra venir s'occuper de toi en mon absence. Tu dois bien avoir des amis dans le coin.
-Je...oui.
-Tout va bien se passer. Tu sais que je t'aime.

Il lui confia son téléphone portable, l'embrassa sur le front, et sortit. Il vola une voiture et se dirigea sur les chapeaux de roues vers la planque des déserteurs.

---

Enfin le spectacle pouvait commencer. Graegor sentait que ce serait anthologique. L'équipe se rassembla derrière la caméra et on lança l'enregistrement. Graegor prit tout son temps pour commencer, tournant autour de Vermine comme un requin autour d'un nageur malchanceux. Il commença par décocher quelques coups de poings comme des marteaux-pilons dans le ventre du rat, comme si ce n'était qu'un simple punching-ball. Il sentit une jouissance quasi-sexuelle monter en lui lorsqu'il entendit le craquement d'une côte. Il aurait aimé continuer à frapper, mais il savait d'expérience que s'il l'avait fait le rat serait mort en à peine une minute. Il fallait faire durer le plaisir au maximum. Le boucher alla à ses instruments, passa sa main au dessus en réfléchissant, puis jeta son dévolu sur une boîte métallique remplie d'hameçons de pêche, noirs, méchamment courbés, à la pointe conçue pour bien agripper les chairs. En prenant un, il pinça la peau de Vermine au niveau de la cuisse gauche et y planta l'hameçon de part en part, comme un piercing. Il fit la même chose à plusieurs endroits du corps, puis il posa la boîte et rajusta ses gants. Puis il les arracha, un par un, déchirant la peau. Ça venait, il le sentait. Il s'amusa bien avec les pics à glace et les couteaux, il perdit un peu les pédales avec la scie à métaux. Il fut un peu déçu lorsqu'en tailladant le visage du rongeur, un œil tomba et qu'il découvrit que ce n'était qu'un œil de verre. Mais il se rattrapa en enroulant du fil de fer barbelé autour des bras et des jambes de sa victime avant de serrer.
Et enfin vint le moment de la mise à mort. Il prit donc sa tronçonneuse et en trois coups de starter la lança. L'engin faisait un bruit de tous les diables. Le petit moteur à essence avait vécu, et fumait un peu.
Il la leva en poussant un cri de fou furieux, seule chose qui était jamais sorti de sa bouche.
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Ernest Lenoir
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 14:20

Au début, Ernest essaya de résister comme il le pouvait. Il tentait de griffer, de mordre, d’esquiver un minimum en se balançant. Il s’efforçait aussi de réprimer ses cris de douleurs. Cette résistance, qu’il savait risible, avait au moins le mérite d’exister. Il était décidé à se battre jusqu’au bout, par principe, par fierté. Tout ce qu’il réussit à faire en fin de compte fut sans doute d’amuser un peu plus son tortionnaire dément. Puis, ses forces déclinant, sa souffrance croissant, il ne put que subir pleinement le supplice. Comme tous ceux qui étaient passé sous les monstrueuses mains de Greagor, il gémit, il hurla, il pleura. Mais jamais il ne supplia.

Combien cela faisait-il de temps déjà qu’il était torturé ? Des heures pensait-il. C’était moins que ça bien sûr mais en ces instants de tourments, la réalité n’avait plus d’importance. Ce dont Vermine était sûr, néanmoins, c’était que jamais encore il n’avait eu aussi mal au sens physique du terme. Dans le laboratoire de Phobos, les expériences auxquelles il avait eu droit avait été douloureuse évidement, mais plus que son corps c’était alors son esprit qui avait été mis à l’épreuve. De plus, quand il n’était qu’un cobaye, il savait qu’on désirait le garder en vie. La mort, bien qu’envisageable, restait une lointaine menace. Ici, sur le plateau infernal, ie trépa était au contraire proche, inéducable. L’enfant-rat en avait peur autant qu’il le désirait. La mort, à ses yeux, était sa dernière échappatoire. Il ne songeait même pas pouvoir être sauvé. Par qui ? Par Léo ? Se serait folie que l’ex militaire remette les pieds en ces lieux. Et puis, si les rôles avaient été inversés, Vermine ne serait pas venu au secours de Sphinx. Non, l’homme-lion ne viendrait pas et c’était mieux ainsi. Il resterait à Maëlys son frère. Elle ne serait pas seule. Lui-même avait promis de ne jamais l’abandonner, il n’avait put tenir parole… elle comprendrait… il espérait. S’il n’était pas venu, elle serait morte. Une vie pour une vie.

A moitié inconscient, maintenant, Ernest ne criait plus vraiment. Il gémissait plus ou moins fort seulement. Il pendait lamentablement aux crochets de boucher. Son pelage était maculé de son sang, sang qui goûtait au sol. Par endroit, des touffes de poils arrachées laissaient apercevoir sa peau. Par endroit, sa peau déchirée laissait apercevoir sa chair. Aucune partie de son corps n’avait été épargnée par le sadisme de Greagor. Le garçon se réfugiait dans ses pensées. Une idée curieuse traversa son esprit. Elle le fit presque sourire. « C’est la dernière fois que je fais équipe avec Sphinx. A chaque fois, je m’en prend plain la gueule » se dit-il en son fort intérieur. Mais il ne regrettait toujours rien. Un bruit, lointain, lui parvint. On aurait dit un moteur. Il ouvrit son œil et aperçut la tronçonneuse. Allez, il allait encore en baver un peu puis ce serait fini.


-Plus… vite… connard… fit dans un murmure le supplicier.

---

Un enfant-rat… un enfant-rat… décidément, ça lui rappelait quelque chose. Casper se gratta la tête avant d’abattre son poing sur son bureau.

-Mais bine sûr !
-Qui a-t-il ? demanda l’un des subalterne occupé à trier des papiers.
-Rien, une pensée, comme ça.

Evidement que ça lui rappelait quelque chose : Ernest Lenoir alias Vermine. Quand il travaillait encore au C.R.I.M., l’une des dernières opérations qui l’avait concerné consistait à kidnapper le jeune mutant pour le compte d’un des proches de Philip Lenoir. Pour cela, l’oncle du gamin, un certain Willard, avait été recruté. L’affaire devait être d’importance puisque Morgane Ray elle-même, numéro 2 de l’organisation, avait fini par en prendre la direction.

-Tout ça pour un merdeux poilu…

Quelle importance à présent ? Le C.R.I.M. n’était plus et bientôt, Vermine ne serait plus également. Les cris déchirants de ce dernier provoquait chez le responsable de DMP une satisfaction certaine. Son collègue, le lion aurait droit au même traitement.
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 10:56

Graegor tourna autour de Vermine, prenant son temps pour voir ce qu'il allait couper en dernier. C'est lorsqu'il se décida pour les bras qu'il fut interrompu par le claquement d'une porte qu'on ouvrait à la volée. Il entendit monsieur Casper se lever de son fauteuil.

-Ah ! Tu t'es finalement décidé à venir. Saisissez-l... !

Des coups de feu retentirent. Casper tomba par terre, du sang plein la figure. Le perchiste s'écroula, foutant son micro dans la figure de Vermine. Graegor se retourna en levant sa tronçonneuse et reçut une balle.

---

Léo était du genre loyal, la lâcheté n'était pas à son programme. Il avait pris des armes chez ses collègues, mais avait refusé toute aide. C'était le genre de boulot qu'il préférait faire seul, car il se sentait glisser dans une facette de lui très différente de ce qu'il était d'habitude. Et à part Vermine, qui de toutes façons n'était pas beaucoup mieux, personne ne devait le voir comme ça.
Le cybercafé était fermé, comme il était attendu un type vint tout de même lui ouvrir, mais le pauvre avait à peine ouvert la porte qu'il reçut un cout de couteau dans la gorge. Léo le laissa là, agonisant, et descendit une nouvelle fois les escaliers de l'enfer. La partie porno "normal" était vide à l'exception d'une poignée de survivants de la précédente fusillade qui étaient installés sur les lits utilisés quelques heures plus tôt par des actrices vulgaires. Ils n'étaient pas en état de combattre, et en temps normal Léo ne se serait jamais permis de faire du mal à un non-combattant, mais ses principes étaient en standby pour le moment. Il alla de l'un à l'autre et égorgea les blessés un par un avec son couteau. Et encore, c'était une mort bien douce comparé à ce que l'homme-lion leur aurait fait subir s'il n'était pas aussi pressé.
Il descendit le dernier escalier, toutes ses armes cliquetant à chaque pas. Il était déjà couvert de sang alors que le vrai massacre n'avait pas encore commencé. Il enfonça la porte et entra. Un gros homme en costume-cravate se leva de sa chaise de réalisateur.

-Ah ! Tu t'es finalement décidé à venir. Saisissez-l... !

Une balle de Desert Eagle le fit taire, ainsi que plusieurs autres ordures sur lesquelles Léo vida son chargeur. Puis il jeta le lourd pistolet pour épauler la Minimi. Un essaim de balles traversa le studio, faisant éclater projecteurs, caméras et têtes. Certains prirent leurs armes pour répondre, mais la riposte fut bien faible face au crachat de la mitrailleuse. Les 200 cartouches partirent plus vite que prévu, puis il jeta le lourd engin à la figure d'un blessé pour décrocher son Famas. Les coups de feu se firent de plus en plus espacés, avant d'aboutir au silence, seulement brisé par les râles des blessés. Léo avança jusqu'au type en costard, qui n'était pas tout à fait mort et essayait de fuir en rampant. Léo appuya sa botte sur la poitrine de Casper pour l'empêcher de bouger, lui arrachant une grimace.

-Hé ! Hé ! Non, attends ! On peut discuter ! Tu veux quoi ? Du fric ? Des putes ? Je peux t'avoir tout ce que tu veux !

Léo ne répondit pas. Tranquillement, il tira son poignard-baïonnette encore taché de sang de son étui et le clipa sur le canon du Famas. Voyant ça, Casper essaya de changer se ton.

-Attends un peu ! Tu ne peux pas me tuer ! J'ai le bras long ! J'ai des amis hauts placés ! Si tu me tues, tu ne finiras pas la semaine. Ils te trouveront et ils te tueront. Toi, ta nana, ton rat puant, ET MÊME L'ÉCUREUIL AU FOND DE TON JARDIN ! Alors réfléchis bien à ma proposition avant de faire une coAAAAAAAAAAAAAH !!!

Léo fendit l'air de sa baïonnette et traversa la bouche de Casper en coupant les deux joues, lui faisant littéralement un sourire jusqu'aux oreilles. Le seul survivant de DMP qui était là à ce moment racontera aux policiers qui l'interrogeront que la lame avait même fait des étincelles en se frottant aux fausses dents de Casper. Puis il le poignarda à plusieurs reprises, sur tout le corps entre le menton et l'aine, remuant bien la baïonnette dans chaque plaie. Puis il se releva et le laissa se vider de son sang. Il alla libérer Vermine, le décrochant du plafond sans le laisser tomber sur la tête et coupant soigneusement ses liens sans lui écorcher plus les poignets.

-Je compte sur toi pour ne rien dire de tout ça à Maëlys...

Il fut soudain heurté de plein fouet par ce qui lui semblait être une locomotive. Jeté à terre, il vit le type qui était initialement occupé à torturer Vermine. C'était une sorte de géant en tenue de boucher, qui semblait énorme même à côté de Léo qui était déjà un vrai colosse. Il portait un masque à gaz, dont une des balles tu Desert Eagle avait fait un trou dans un des carreaux. Ce type avait reçu une balle dansle tête, comment pouvait-il encore tenir debout. Le géant ramassa une scie circulaire qu'il démarra avant de se jeter sur l'homme-lion avec un cri de dément. Léo réussit à attraper ses poignets, bloquant la lame vrombissante à quelques centimètres de son museau. Par contre, ce n'était que partie remise, le bougre était fort et les bras de Léo commençaient à devenir douloureux. Il jeta un œil anxieux vers le Famas qui était tombé par terre un peu plus loin. S'il faisait seulement mine de lâcher un des poignets du boucher pour tendre le bras vers le fusil, il se ferait tuer.

-Et meeeeeeeeeeeeeeeeeeerd' !
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MessageSujet: Re: Sniff, sniff, snuff... (Vermine)   Sniff, sniff, snuff... (Vermine) Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 14:08

Il attendait une mort qui ne venait pas. Tant qu’il le pouvait, il fixait cette tronçonneuse qui tournait autour de lui, tel un spectre funeste narguant le condamné. Pourquoi ne s’abattait-elle pas sur lui ? Pourquoi le bureau se détournait ? Quel était ce soudain vacarme ? Des coups de feu ? Oui on tirait dans le studio. Etait-ce là un artifice du tournage ? Ernest, l’esprit vague, ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait. Il se laissait volontiers glisser dans la douceur de l’inconscience qui lui tendait les bras. Les balles sifflaient, les morts s’affalaient. C’était un carnage.

Léo, songea le supplicié.

Evidement, c’était lui. Il ne pouvait s’agir que de lui. Il était revenu. Il était stupide ! Il allait se faire descendre. Neko allait rester seule, sans plus personne pour la consoler. Mais l’homme-lion n’était pas décidé à trépasser. Et cet instant où la poudre s’exprimait si fort, c’était lui qui donnait la mort.

Alors tout n’était donc pas fini ?

Vermine secoua la tête, souhaitant à présent s’extirper des vapeurs de l’évanouissement. Il observa l’implacable Sphinx tuer vite et bien. Mine de rien, il n’était pas si ridicule que ça. Il ressemblait presque à Mickael Willard. En son fort intérieur, l’enfant-rat l’encouragea. Maintenant, il voulait fuir la mort à laquelle on l’avait promis. Le gros Casper, pathétique bonhomme, se répandit en négociation et menace alors que le lion s’apprêtait à lui donner la fin qu’il méritait.


-Dans ta gueule… commenta à voix basse le gamin quand l’acte terrible fut commis.

Bête sanguinaire, brute vengeresse, c’était un tout autre visage qu’offrait le loyal Léo au regard admiratif d’Ernest. Le responsable de DMP ayant rendu l’âme, l’ex-militaire alla au rat qu’il entreprit de libérer. Il eut beau prendre toutes les précautions possibles, Vermine gémit sous les protestations de son corps meurtri.


-J’t’avais dis de ne pas revenir… cracha-t-il en ignorant la demande du loin, pendant que ce dernier le décrochait. Que serait-il advenu de ta sœur si tu t’étais fais buter ? T’es vraiment trop con !

Etre désagréable, c’était comme une seconde nature pour le fils Lenoir. Alors que ses pieds écorchés touchaient le sol, il poussa un cri. Il essaya de se tenir debout mais sentit qu’il n’en était plus capable. Alors il s’assit contre le mur de l’abattoir factice. Le long de ses joues à vif, des larmes de douleurs coulaient. Il porta une main à sa poitrine. Il grimaça de plus belle. Bon sang, il ne pouvait pas faire un geste sans avoir l’impression de souffrir plus que la seconde précédente. Il reprit d’une voix éprouvée.

-Mais c’est bien que tu sois con. Promis, ce qui s’est passé, ça restera entre nous.

C’était sa façon de dire « merci ». Son œil toute fois parlait pour lui. On y lisait une sincère reconnaissance. Le gamin allait reprendre mais alors jaillit le monstre, ce colosse déguisé en boucher, le tortionnaire de Vermine. Visiblement fermement décidé à occire l’homme-lion, il mit ce dernier en grande difficulté. Ernest resta une poignée de secondes totalement passif devant la scène. Son cerveau tournaient au ralenti tant il était assaillit de douleur. Le temps pressait, il fini par s’en rendre compte. Il devait sauver Léo, c’était aussi simple que ça. Pas de calcul cette fois.

Vermine regarda autour de lui. Il vit le Famas à un peu plus d’un mètre sur le sol. Un mètre, c’était rien du tout et pourtant, pour le rat, c’était presque infranchissable. Il serra les dents, se hissa sur ses genoux et passa à quatre pattes. Dans son ventre, de vives douleurs lui donnèrent des vertiges. Il faillit s’effondrer. Au lieu de cela, il avança, tant bien que mal. C’était certain, seul sa volonté lui donnait la force de se mouvoir. Chaque centimètre était une bataille. Vingt secondes plus tard, presque une éternité pour l’enfant-rat, le Famas était à portée de main. Quand Greagor entendit le bruit de l’arme maladroitement soulevée, il leva la tête sans cesser de peser de toutes ses forces sur les bras de Sphinx. Il vit le rat en train de le mettre en joue. Il lu dans son regard cette fronde détermination qu’on les tueurs avant d’appuyer sur la gâchette. Dans un ultime effort, le colosse se redressa et, d’un ample geste, lança sa scie. Le Famas cracha ses balles. La face du boucher se couvrit d’un magma rouge. On entendit la scie attendre dans d’un bruit d’acier l’autre bout du studio. Le colosse resta un instant immobile. Puis il vacilla et s’écroula de côté.

Jeté au sol par le recule de l’arme, l’enfant-rat resta quelques secondes immobiles. Puis, avec un gémissement, il poussa le fusil pour ne plus l’avoir sur lui. Sa main, alors, rencontra un objet sphérique. Il le prit, l’amena devant son visage.


-Ha… mon œil de verre. Ça m’aurais fait chier de le perdre.

Il sourit alors que l’obscurité l’engloutissait. L’instant d’après, Léo entendit l’œil de verre rouler au sol. Vermine s’était évanouit. Et vu l’état où il se trouvait, on pouvait sérieusement se demander s’il se réveillerait un jour.
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