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 Addiction au travail [PV Robert Mercer]

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MessageSujet: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeSam 21 Mai 2011 - 18:26

Il est dix heures, je vais faire une pause. Je sens que j’en ais besoin. Il est amusant de constater que rester assis sur une chaise me fatigue plus que de courir dans les bas-fonds de Ney York. Certes, j’avais fort à faire ce matin au bureau. Je mène une enquête, une de plus. Celle-ci s’annonce ardue. Ce n’est pas pour me déplaire, j’aime les énigmes. Une disparition insolite, un cadavre retrouvé dans une décharge, une autopsie aux conclusions atypique, un appel à témoins, quelques témoignages qui ne concordent pas… voilà le fil de l’enquête. L’affaire a été confié au B.A.M., le tueur est un mutant, c’est bien la seule certitude qu’on ait pour l’instant. Le dossier est là, ouvert devant mois, je cesse de le feuilleter. Ce que je cherche, je ne vais pas le trouver, j’ai vraiment besoin d’une pause. Dix heures dix, je m’arrache à mon siège. Dix minutes déjà que je continue de cogiter sur le profile de la victime. Pourtant il est banal. Je referme le dossier. Il faut sans doute y voir un geste symbolique. Je décroche, un temps… Mais à côté du dossier, il y a une enveloppe grand format. Mon regard tombe dessus. Je lis l’étiquette, je sais ce dont il s’agit. C’est plus fort que moi, j’ai envie de l’ouvrir. Non, je me fais violence et ne cède pas à cette tentation. Ma pause est obligatoire. D’ailleurs c’est étrange. D’habitude, je suis à l’heure, d’habitude je ne laisse pas ma passion pour le travail nuire à ma ponctualité même quand il s’agit d’un rendez-vous avec la machine à café. Le docteur me l’a bien dit : le surmenage est prohibé. J’imagine que tout le monde à ses moments de faiblesses. Décidément, je ne suis pas dans mon assiette aujourd’hui. Presque à contre cœur, je tourne les talons. Je passe la porte, je m’engage dans le couloir.

Direction la salle de détente. Le trajet est déjà machinal. Les habitudes ne sont pas longues à venir. Je croise quelques collègues. Je salue ceux que je n’ai pas déjà vus ce matin, je ne dis rien aux autres. Je n’ai jamais été très loquace, je le suis encore moins depuis mon accident. Parfois je me dis que je devrais faire un effort de ce côté-là. Mais que dirais-je alors ? Parler de la pluie et du beau temps ? Ce ne serait pas très constructif. Parler travail ? Grand dieu non, ma côte de popularité déjà basse ne s’en remettrait pas.

Me voilà dans la salle de détente. Il n’y a personne. Ce n’est guère étonnant, je suis en retard. Tant pis, je m’en accommode fort bien. Alors que je me dirige vers la machine à café, je réalise enfin que je tiens dans une main la fameuse enveloppe grand format. Je l’observe un instant, l’air neutre, puis je la pose à côté de la machine. Je m’affère sur cette dernière et j’obtiens la traditionnelle tasse de café. J’y dépose un sucre et demi. Un c’est insuffisant, deux c’est trop. Oui je sais, on me surnomme aussi « un et demi » parce que je dois bien être le seul à perdre du temps à couper un sucre en deux, surtout qu’ils ne sont pas très gros, mais peu m’importe. Ma liste de surnoms est déjà longue. Elle n’a pas fini d’enfler. La tasse dans une main, je récupère l’enveloppe dans l’autre. Je vais m’assoir sur le divan, face à la table basse. J’y dépose l’enveloppe. Je bois une gorgée de café puis dépose la tasse. Je reprends l’enveloppe et l’ouvre. J’en sors les photographies qui s’y trouve et commence à les observer une à une. Et voilà, le travail m’a rattrapé…

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Robert Mercer
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 17:48

Robert sortait de l’ascenseur alors que la pause venait de s’achever. Il portait une chemise noire et un pantalon brun en corde du roi. Son arme de service était visible et en bandoulière dans son étui. Il était toujours près au cas où il devait se précipité sur le terrain. Son visage était neutre et calme comme à son habitude, mais quelque chose clochait. Le détail sautait au yeux, la manche gauche de son bras était replier jusqu’au niveau du coude et fermé avec un épingle à couche. Son bras avait carrément été arrachée lors d’un violent affrontement la veille suite avec un suspect. Une séance prolongé de charge électrique le matin même avait permit de régénéré environ 30% du bras soit jusqu’au niveau du coude. Ces séances permettaient d’accélérer la guérison si bien qu’il devait pouvoir récupérer l’usage normal du membre détruit d’ici la fin de soirée. Son visage était pourtant paisible malgré la gravité de la blessure. Sous son moignon, il tenait une importante quantité de journaux américains. Mercer avait l’habitude de se tenir très informé, car souvent plusieurs éléments d’enquête était plus largement relié et donc plus on en connaissait et mieux l’on faisait ses liens. Ses capacité intellectuels développé, lui permettait de rapidement passé à travers cette pile d’informations et d’en retenir l’essentiel. Il était rentré très tôt au bureau pour compléter son rapport d’incident et mettre à jour le dossier en cours. Le dossier était très bien monté et chaque détaille avait été bien présenté. La qualité du rapport était évidente et à la hauteur de l’agent Mercer.

Curieux et victime de sa longue expérience d’agent double pour la CIA, il ne put pas s’empêcher de jeter un coup d’œil aux photographies que l’homme regarde non loin de lui. Son point de vu est subtil et sa technique parfait et peu de gens s’en aurait aperçu. Il était un espion très qualifier dans une autre agence. Il inséra sa monnaie et choisi un café grand format. Sans difficulté, il reconnu les photographies… En fait, c’est lui-même qui avait inséré ces photos dans l’enveloppe après y avoir introduit son suivit de dossier. Son supérieur, Georges Patterson, avait signalé qu’un nouvel agent était joint au dossier et qu’il devait avoir accès aux plus récents rapports dès que possible. Les enquêtent étaient nombreuses et les nouvelles recrues ne compensaient pas l’augmentation du travail à accomplir. Avant de déposer l’enveloppe sur le bureau de Wells, il avait prit soin de lire son dossier personnel. Un petit tour de passe-passe informatique et il contournait aisément les barrières de sécurité du bureau. Il avait fait le coup déjà quelques foi pour apprendre s’il pouvait avoir confiance en ces coéquipiers. Il était méfiant de nature et les lois devenaient de plus en plus un élément étape superficiel pour arriver aux objectifs de la mission. Réflexe naturel lorsqu’on passe des années infiltré chez l’ennemi au péril de sa vie. Il savait très bien que sa demande d’accès au dossier aurait été longue et finalement refusé. Si un nouvel agent était joint à ce dossier, il devait le connaître. Il consulta rapidement le dossier et conclus qu’il n’y apprendrait rien d’utile. Son dossier était largement secret et même les plus haut dirigeant du BAM en ignorait sûrement les détails. Il remarquait, par contre, certaines redondances caractéristiques utilisées par la CIA et conclut que lui aussi avait fait parti de cette agence.

Robert le laissa regarder les quelques photographies du dossier. Sa réaction trahirait quelques traits de son caractère. La première image était banale et représentait le principal suspect. Quelques gros plans de son visage obtenu lors d’une surveillance. Par la suite, elles devenaient tout simplement cauchemardesques, car elles présentaient les différentes scènes de crimes attribués aux suspects. Robert subtilement étudiait chacune des réactions de l’agent Wells.

Une fois les 9 photos visualisées il se permit de l’interpeller. Il déposa malhabilement les journaux sur la table basse car sa main était presque entièrement occupée par le gros gobelet. Il savait un peu à qui il s’adressait, mais il préféra jouer sur tableau blanc. La Machine, très calculateur, se devait de le connaître un peu plus pour savoir ce qu’il pourrait en tiré et c’est pourquoi il lui adressa la parole au moment où il s’assoyait à côté de lui.

-Vous êtes nouveau? Ce café est sûrement le pire qui existe en Amérique…

Mercer s’en était pourtant payé un grand format et il l’engloutissait sans aucun signe de dégoût. Le café avait un goût très aigre si bien qu’il était but que par les nouveau le temps qu’ils repèrent les différents alternatives du quartier. La salle de repos se trouvait donc rarement utilisé par les employés.

-Je suis l’agent Mercer, Robert Mercer.

Il déposa sur la table son breuvage et il lui tendit une poigné de main. Sa main était raide et puissante et la poigne était toujours très ferme.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeLun 23 Mai 2011 - 7:46

Entre mes mains, les photos défilent. Au visage du principal suspect succède les scènes de crime, toutes dignes d’un film d’horreur. Cet écœurant aspect, je n’y prends pas garde. On s’habitue à tout, même à l’horreur, même à l’insoutenable. Ces photos me semblent si banales… Que suis-je devenu ? Est-ce que quelque chose peut encore m’émouvoir ? A force de combattre des monstres, n’en suis-je pas moi-même devenu un ? Parfois, je me le demande, mais pas maintenant. A présent, je ne fais attention qu’aux détails montrés par les clichés. Je cherche les différences et les similitudes. Il apparait de façon assez évidente que tous ces crimes ont bien été commis par la même personne. Le mode opératoire est à chaque fois identique. Mais il faut se méfier des évidences, des conclusions toutes faites. Un crime peut en cacher un autre. Nous, agents du BAM, n’avons pas le droit à l’erreur.

Quelqu’un entre dans la salle de détente. J’entends son pas. Il ne me salut pas. J’ai bientôt l’impression qu’il m’observe. A m’a formé à ressentir ce genre de chose et j’ai des années de pratique. Je ne peux m’empêcher de focaliser une partie de mon attention sur cet individu que je n’ai pas encore regardé. Mon passé d’agent secret me rattrape si souvent. En viendrais-je à soupçonner mes propres collègues ? Pour le coup, je pense plutôt que c’est un automatisme au service de ma curiosité. Les photos n’ont plus rien à m’apprendre, en tout cas pour l’instant, je les dépose. Je reprends ma tasse, je me redresse, enfin j’aperçois le nouveau venu.

Je remarque son moignon, simple constatation. Je sais que mon visage reste désespérément neutre. Je sais qu’avec ma laideur, cela me fait paraitre si froid. Je devrais vraiment faire des efforts de ce côté là. L’agent en ma compagnie me demande si je suis nouveau, puis me parle du café, ensuite il s’assoit à côté de moi avant de se présenter : l’agent Mercer. Les photos viennent de lui. Nous sommes ensembles sur cette enquête. Au moins, cela m’offre un sujet de conversation. Il ne devrait pas trop m’en vouloir si je parle travail. Et puis, faire la connaissance de quelqu’un avec qui je vais devoir collaboré est toujours très instructif.

La remarque sur le café, je n’y réponds pas. A vrai dire, je ne suis pas d’accord. J’en ai goûté des pires en Amérique. Et de toute façon, je mentirais en disant que je fais vraiment attention au goût. Tant que ça me réveille, je suis satisfait. D’ailleurs, je bois une nouvelle gorgée. Après je réponds. Je m’efforce de ne pas être sec.


-Agent Wells. J’ai quelques mois d’ancienneté mais mes précédentes attributions me plaçaient essentiellement comme pilote Mandroide. Nous faisons équipe sur cette enquête, mais ça vous le savez déjà.

Je m’arrête et en profite pour placer au dessus de la pile de photos celle illustrant le visage du suspect.

-J’ai pris connaissance des pièces du dossier. Tout y était clair. J’apprécie votre rigueur. Toutefois, je pense que vous serez d’accord avec moi, nous sommes encore en plain dans le brouillard. On a affaire à un mutant, on connait son mode opératoire mais aucun élément solide prouve que ce mutant est bien notre « principal » suspect. Pour ne rien arranger, les témoignages ne concordent pas. Il va nous falloir plus d’éléments.

Et voilà, ma belle pause semble terminée. Ce n’est pas sérieux que d’être trop sérieux. J’aurais au moins put, je ne sais pas moi, faire cas de sa moitié de bras arrachée. Un zeste de compassion, c’aurait été plus sympathique. Hypocrite aussi ? Non, n’exagérons pas. Même si je n’en ai pas l’air, je me préoccupe des autres. Si Mercer a besoin d’aide, je la lui apporterais.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 0:02

HJ :
Spoiler:
Ce type était un véritable cœur de glace. Biologiquement impossible. Presque qu’autant que moi. Lorsque je suis arrivé sur les lieux du crime, il y avait du sang et des tripes partout. Personnellement, il y a déjà des lunes que ceci est devenu presque anodin. Trop détaché. Je me dit parfois que je ne suis plus humain. Surtout lorsque je regarde cette faune d'émotion irrationnel. Des singes. Des singes de l'espace. D'une autre planète. En fait je me souvenais de moins en moins de se que j’aurais du ressentir, enfin ce qu’une personne normale, un singe, aurait du ressentir devant ce type de boucherie.

Il se présente sobrement et directement. J’apprécie ce type de personne, car ils ne font pas de détour, ils vont directement à l’essentiel. Point A-B en ligne droite. Par de temps à perdre. Il résume efficacement le dossier et il marque encore quelques points lorsqu’il pointe rapidement les points sensibles de l’enquête. Je sais qu’il connait l’essence du dossier et c’est pourquoi je ne cherche pas à tester ses connaissances.


-Nous sommes d'accord, mais la vérité finira par sortir. Toutes ses victimes sont reliées à l’univers illégal du Marteau, c’est le nerf du dossier.

La drogue complique toujours les dossiers. Du sable dans l’engrenage. Les témoins sont peu nombreux à cause des représailles. De plus, les mieux informés sont souvent peu crédibles. Leurs témoignages sont de faible qualité et là je ne vous parle pas de ceux qui sont complètement intoxiqués et qui délirent lors de leur déposition. Rien de tout ceci ne se passe dans un scandale financier ou dans un homicide classique… la drogue est la pire chose pour une enquête et celle-ci débordait de ce fameux Marteau. Prenez 5 meurtres abominables et saupoudrez de Marteau sur le tout… Voilà le dossier. Une belle merde. On est dedans jusqu’au cou.

C’est à ce moment que l’ascenseur s’est ouvert devant nous. Un véritable miracle. Le genre de chose que l’on n’attend pas vraiment. On l’espère, mais on n’y croit pas vraiment. Une bénédiction pour les croyants, une probabilité pour moi. Mon regard est attiré par elle et je la fixe littéralement. Devant nous, elle est là. Elle ne sait pas trop où aller, mais je l’ai reconnu. Elle ne me reconnaît pas, mais c’est évident qu’elle vient pour ce dossier.

J’ai surveillé cette femme pendant des jours. Vieux truc de chasse humaine. Lorsque l’on traque un suspect, le secret c’est de suivre la femme. Un mec revient toujours vers sa femme. Même les pires salauds comme notre suspect. Et avec une femme aussi belle, on ne peut a quitter bien longtemps. Devant nous, Angelika Stanislavski. Mme Sergei Stanislavski et elle vient pour son mari. Le suspect. Elle semble nerveuse. Très nerveuse. Je vois son énorme artère grimpé le long de son cou élancé et il vibre au rythme effréné de ses battements cardiaques. Son coeur fait boom boom, le mien ne bat plus et ma tête fait tic tac. La femme, c'est parfait. Le témoignage d’une maitresse c’est bien, mais il y a trop de risque de vengeance personnelle, de jeux de pouvoir. La femme, c’est parfait.

Lorsqu’elles sont à bout, les épouses finissent par tout dire et c'est du bonbon. Les motivations sont toujours personnelles. Le seul point commun est qu’elles se rendent compte qu’il n’y a plus d’avenir. La femme, c’est parfait. Celle-ci est un véritable mannequin. Une beauté russe. Des jambes interminables montées sur des échasses en cuir rouge. Ses cheveux sombres se déposent légèrement sur ses épaules dénudées et caressent langoureusement ses seins sphériques prisonniers d’une robe d’été blanche et moulante. Un baisé et vous êtes morts.

Elle regarde à droite et à gauche, jette un coup d'oeil au papier qu'elle a dans sa main. Peut-être mon nom. Des indication pour mon bureau? Possible. La réception a peut-être laisser un message à ma boite vocale pour que je vienne la chercher. Je suis absent depuis plus d'une heure pour soigné mon bras. Ils l'ont peut-être encouragé à monté voir où j'étais. On manque vraiment de personnel ici. Elle est perdue. Elle regarde a gauche, un couloir. À droite, même schéma. Et soudain, je remarque sa raison. Voilà sa motivation. Je comprend pourquoi elle est venu ici ce matin. Elle a compris, pas d’avenir avec lui. On le tient. Elle va tout nous balancer.

Un véritable corps de mannequin, long et mince, mais de profil, on remarque le détail. Une anomalie sur ce corps parfait. Son vendre. Légèrement rond. C’est subtil. Peut-être la dixième ou onzième semaine. Va savoir, ce n’est presque rien. Un bébé a ce stade varie entre 2.5 et 10 grammes selon la semaine. Moins que la came trouvé sur le dernier mec éventré de l'enquête. L'avenir, elle veut un avec son enfant. Avec lui, aucune chance. Trop de problème. Sur une femme normale, on n’aurait rien vu. N'y même si elle n'avait pas mit cette belle robe. Trop tôt dans sa grossesse. J'ai eu 6 enfants. Je connais ce ventre. Je m'en souvient très bien d'eux. Je vois les image, mais elles sont froides. On dirait que je regarde un film. Spectateur, assis dans une salle vide. Des images, sans son, sans odeur, sans émotion. Des souvenir vides. Ses souvenirs appartienne à un autre. Une autre vie. je suis un autre. Je ne suis plus. Une mémoire mécanique. Tic tac tic tac fait ma tête, mais mon coeur ne bat plus, il pense. Je suis une machine...

Dans quelques semaines, tout le monde réalisera qu’elle porte un enfant. Celui de Stanislavski. Surement. Un amant, possible. Chose certaine, on a besoin d’elle pour le dossier. Elle sera peut-être la clé. Elle a compris. L’avenir est dans son ventre. Je vide mon gobelet avec une énorme gorgée et je me lève. Ce café est dégelasse. Le pire d’Amérique c’est sûr. Statistiquement, c’est peu probable, mais je le dis, le pire d’Amérique. Perdue, elle vient vers nous. À voir son visage, elle a remarqué l'apparence de l'agent Wells. Personnellement, celle-ci me laisse indifférent. L'homme se juge a son cerveau. Le reste je laisse cela aux singes.


HJ:
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 13:31

Spoiler:

Le Marteau… Je suis peu familier de l’univers qui gravite autour de cette drogue. En quelques moins, j’ai beaucoup appris de la criminalité mutante et, d’une façon plus général, de tout ce qui concerne de près ou de loin le gêne X. Seulement, même si j’ai investi jusqu’à mon temps libre pour m’instruire, je ne peux pas tout savoir, pas encore. J’allais le signaler à mon collègue afin que nous sachions comment diviser le travail efficacement. Seulement, c’est à cet instant que j’entends la porte de l’ascenseur s’ouvrir. Une femme en émergea : Angelika Stanislavski. Je l’ai reconnu car elle apparait dans le dossier. Elle est belle. Elle s’approche de la silhouette type du tope model. Une partie de moi n’y est pas insensible. Elle me rappelle que malgré les apparences, je suis encore un homme. Mais d’une part, je n’ai jamais été un coureur de jupons, je n’ai jamais éprouvé l’absolu nécessité d’être en couple ou de m’adonner aux plaisirs charnels. D’autre part, mon armure d’impassibilité est très loin d’être menacée par le peu de sentiments que cette quasi perfection féminine m’évoque. C’est d’avantage une simple constatation : elle est belle et c’est tout.

Je me félicite d’avoir sans le savoir caché les photos atroces confiées par Mercer. Au sommet de la pire, il y a toujours le visage du suspect. D’un geste, je remets les photos dans l’enveloppe. Je coince cette dernière sous mon bras et j’attrape ma tasse de café. Je me lève et viens à la rencontre de la femme. Ce n’est qu’à cet instant que je me rends compte qu’elle est en sainte. Le détail était discret. Je constate juste, encore une fois. Je lui tends ma main libre. Je suis ganté comme d’habitude. Elle la serre timidement. Je m’efforce d’adopter une attitude plus joviale que d’habitude.


-Bonjour madame Stanislavski. Je suis l’agent Wells. Je seconde l’agent Mercer, ici présent, dans le dossier impliquant votre mari.

Elle marmonne un bonjour tout aussi timide. Je la mets mal à l’aise. C’est pourquoi je vais laisser mon collègue s’occuper d’elle. De plus, il connait cette personne mieux que moi. Il obtiendra plus de résultat. Je bois une gorgée de café. J’aurais aimé finir ma tasse aussi vite que Mercer mais je ne le peux pas. J’ai le gosier fragile et la boisson est trop chaude. Je me sens obligé de reprendre la parole.

-Pouvons-nous vous offrir quelque chose, un café par exemple ?

Elle refuse. Ça de m’étonne pas. Je me tourne vers Robert et m’adresse à lui.

-Je vous laisse vous occuper de madame Stanislavski ?

Il va de soit que je ne vais pas me tourner les pouces pendant ce temps. J’écouterais, j’avaliserais et si le besoin se fait sentir, je suggèrerais des choses à mon collègue. Je suis conscient que c’est une opportunité pour le dossier, il ne faut pas la laisser passer.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 1:22

Mon moignon me pique. Une étrange sensation de picotement électrique. On ne s’y habitue jamais vraiment. Et la vie continue. Je suis bien fier de compté sur ces nanorobots pour me reconstruire. La vie est dure, même pour une machine.

L’agent Wells se présente et me présente. Je remarque qu’il est très avenant des coups et qu’il fait preuve de beaucoup d’initiative. C’est t’en mieux, il y a un boulot fou ici. Il lui offre un café, mais visiblement la femme est intimidée par l’apparence cauchemardesque de mon acolyte. Complété ce duo avec un mancho et vous aurait les rescapés d’une guerre devant vous. Je ne suis pas du tout accommodant d’habitude. À vrai dire, j’ai des principes et je les respects. Aujourd’hui, c’est rare les principes. Son dégout n’a pas raison d’être et il ne justifiera pas qu’un agent soit mis sur la touche à cause de ses humeurs. De plus, ceci me permettra de mieux analyser l’agent Wells si je le vois en action et c’est pourquoi je lui dis d’une voix calme :


-Agent Wells, je crois que votre expérience est essentielle et ceci vous permettra de rapidement comprendre le dossier.

De toute façon, je ne m’attends pas vraiment à ce que son témoignage soit vraiment difficile à avoir. Après tout, elle est venue d’elle-même dans nos bureaux. De plus, par expérience, un interrogatoire est toujours plus efficace à deux. Il y a plus d’échanges, de questions, de faits, d’observation… La stratégie du bon flic/mauvais flic marchent qu’avec les cons, mais c’est un fait : ce truc marche beaucoup trop souvent.

On se dirige donc vers une salle d’interrogation où l’on pourra tranquillement prendre sa déposition. Cette femme est une véritable beauté. J’en ai même charmé quelques fois des aussi jolies. Rarement sous ma vraie apparence, mais au fond, je ne suis qu’un vieillard de 121 ans, alors ma vraie apparence n’existe plus. Je peux devenir tout le monde, c’est pourquoi je ne suis plus personne. Avec le temps, on dirait que le désire a aussi disparu. Même ses fesses parfaites ne font pas accéléré rythme cardiaque. Tic tac tic tac fait ma tête et mon cœur ne bat plus. Je peux maintenant aussi bien séduire un homme ou une femme, au fond je me sers d’eux. Établir un contact, un reportage de lieux, voler un secret, m’approcher un peu plus d’une victime… J’ai toujours un but. Jamais le désir. Ils ne sont que des outils pour arriver à mes fins. Je calcule et je manipule chacune des personnes de mon entourage comme si ma vie était un échiquier. Tout doit être calculé sinon c’est l’échec et mat. L’émotion et le désir déraisonne les hommes.

Nous sommes dans la pièce. La femme est assise face à nous et une table nous sépare. Derrière nous, il y a une grande vitre miroir qui permet aux autres agents de scruter en secret la pièce. Une caméra dans un coin était fixée sur le visage d’Angelika et un témoin lumineux clignotait. Avant même de commencer, elle sort un carton de cigarette et nous demande si elle peut s’en allumé une. Je lui permets, car elle est visiblement très nerveuse. Après une longue bouffée, elle souffle un véritable nuage de fumée blanc. Elle commence ensuite avec une révélation surprenante :

-C’est Sergei qui m’envoie… il veut négocier un accord.

Je suis surpris par son propos. J’imaginais bien qu’elle venait nous le livrer pour avoir un avenir tranquille avec son bébé. Le scénario est encore plus complexe. Elle n’a pas compris… Certaines femmes sont plus lentes à comprendre qu’elle n’aura jamais d’avenir avec lui. Le requin a flairé qu’il était pris au piège. L’enquête se resserrait. Il est prêt à négocier. Les options se multiplient dans ma tête. Avec un témoin comme lui, c’est pratiquement un réseau complet de trafic de drogue et de Marteau que l’on pourrait faire tomber. Une occasion en or. Immédiatement, nous devons savoir juste qu’où il voudra aller. Après tout, en creusant encore un peu, on pourrait le coffrer à perpétuité. C’est sûr qu’il est l’auteur de ces 5 meurtres, mais c’est un larbin, une commande. Un larbin sadique et violent, mais c’est un vulgaire homme de main. Il ne pense pas. On pourrait avoir la tête dirigeante du groupe avec lui à la barre des témoins. Un dirigeant cogite. La raison permet de gagner et de se démarquer des perdants. Certains en deviennent dangereux. Alors que mes idées explosent dans tous les sens, la voix haute de la femme continue.

- Il veut aussi une nouvelle identité, deux billets pour la Russie et une immunité complète. Il vous balancera tout ce qu’il sait ensuite.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 17:47

En voilà une surprise. Enfin, ais-je vraiment été surpris ? Je m’étais bien gardé de faire des pronostiques. J’avais à peine pris connaissance du dossier. Ce n’était pas moi qui l’avais dirigé, pas moi qui avais suivi le macabre fil d’Ariane conduisant là où nous en somme à présent. S’il y a eu surprise, je l’ai déjà oublié. Mon esprit est entièrement tourné vers l’interrogatoire que je dois mener au côté de mon collègue. Avant d’entrer dans la salle, j’avais fais un rapide crochet par mon bureau afin d’y récupérer le dossier en question. Maintenant, le dossier était face à moi. Impassible, j’ai bue une nouvelle gorgée de café, puis j’ai déposé ma tasse. Je me suis mis à feuilleter le dossier, faisant mine de chercher quelque chose. En réalité, je cherchais juste à intimider la femme. La situation avait changée. Je la mettais mal à l’aise et j’allais en tirer profit. Je voyais son regard qui fuyais le mien. Pourquoi cette appréhension ? Etait-ce simplement mon visage ou y avait-il autre chose ?

-Madame Stanislavski, commençais-je sur un ton plus neutre, plus en accord avec mon expression faciale de marbre. Le B.A.M. traquent quotidiennement des criminels. Le B.A.M. s’est déjà frotté à des réseaux et les a démantelés. Votre mari veut négocier avec le B.A.M., avec une instance gouvernementale, avec les U.S.A. ; qu’est-ce que votre mari a de plus que les autres criminels ?

C’est agressif comme amorce mais je ne veux pas qu’elle parvienne à prendre confiance. Sa nervosité trahit un certain manque d’expérience. Son mari a fait une erreur en l’envoyant. En tout cas, c’est ce que je pense. Elle se défend. Elle prétend que Sergei peut nous faire gagner des mois d’enquête. Puis elle ajoute qu’il n’est pas criminel, qu’on a rien contre lui à part du vent.

-Alors pourquoi veut-il négocier s’il est innocent ? Qu’il vienne lui-même nous le dire, nous le prouver. Alors oui, nous négocierons. Nous payerons ses services sans l’ombre d’une hésitation.

Elle avance à présent que son mari s’est rendu compte de l’attention que lui portait le B.A.M.. En mon fort intérieur, j’hésite. Et si elle disait vrai ? Et si son mari était innocent ? Encore une fois, il n’y a rien contre lui dans le dossier, rien de concret tout du moins. On a juste des suppositions. Mais elle ne m’a pas convaincu. Son histoire ne tient pas. Le profil de Sergei ne le dépeint pas comme un vendu près à sauter sur la moindre occasion pour trahir ses employeurs. Le B.A.M. est au moins à peu près sûr qu’il fait parti du réseau. Ça me suffi pour supposer qu’il a peur, qu’il est coupable, qu’il cherche une échappatoire. Au risque de commettre une erreur, mais on a rien sans rien, j’use du mensonge. En faisant mine de fouiller encore dans le dossier, je reprend, implacable.

-Le B.A.M. a de quoi prouver la culpabilité de Sergei. Je fixe la femme qui continu de me fuir du regard. Je suis convaincu de sa culpabilité. Il veut fuir le territoire mais sait qu’il ne le peut plus. On le surveille et l’enquête avance. Alors il veut négocier ou tout du moins, faire mine de négocier.

L’espace d’un instant, je me demande si j’ai fais mouche ou si je me suis trop avancé. Mais les risques sont calculés. Madame Stanislavski hésite. Elle reprend. Elle élude le sujet de la culpabilité. Elle se trahit. Il est coupable. Elle est embarrassé et préfère insister sur la négociation. Cette fois, je laisse implicitement la main à l’agent Mercer. En à peine quelques répliques, je lui ai donné les moyens d’imposer ses conditions ou une partie. Puisque qu’il est à présent évident que le suspect est coupable, que la logique le pousse à fuir, qu’on peut le suspecter de nous mener en bateau, le B.A.M. est en droit de réclamer des assurances. Je n’ai toute fois pas de mérite : cette femme est belle mais elle ne sait pas mentir. Alors que moi, si. Robert a l’occasion d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Y parviendra-t-il ?
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeVen 3 Juin 2011 - 20:17

L’agent Wells n’était pas visiblement à son premier interrogatoire. Il l’avait mené d’une main de maitre et Angelika s’était enlisée. Elle avait perdu son avantage. L’interrogatoire ce passait bien et j’avais bien fait de le retenir. Elle n’est pas terminée, mais c’est du gâteau. Il pourrait très bien la cueillir s’il le voulait. Par contre, il faut rester réaliste. Si on conclut une entente avec elle, rien n’indique que son mari va accepter le tout. Au pire, il tentera de fuir et avec l’état actuel des frontières, il pourrait très bien y réussir. Mon objectif est clair. Je dois faire venir Sergei pour qu’il discute lui-même de ses conditions. Il viendra peut-être avec son avocat, mais ceci est très peu probable. D’abord, l’avocat est surement financier avec les fonds du gang si bien que s’il vient à apprendre que notre homme est une balance… Je doute que Sergei vive assez longtemps pour nous dire quoi que se soit. C’est clairement un avantage pour nous, car on pourra en retirer beaucoup plus de lui.

Mon cellulaire sonne. Une vraie chance. Enfin non. C’est une option de mon téléphone que j’avais programmé. Un As dans ma manche qui donne souvent de bons résultats. Je réponds et je frapper pour que l’on m’ouvre la porte. Les portes des salles d’interrogatoires ne s’ouvrent jamais de l’intérieur. Ceci évite un tas d’ennuis si jamais un criminel s’énerve. On ne voit pourtant jamais cela dans les films. Je sors de la pièce.

Le tout dure trois ou quatre minutes et je reviens. Sans rien dire, je m’avance vers la table et je ferme les dossiers que Wells avait consultés. Je les glisse sous mon moignon. Je me dirige vers la porte et je cogne pour que l’on nous ouvre. Ma frappe et forte et à haute voix je dis :


-SVP, ouvrez-nous, nous avons terminé…

La femme semble dépassée. Elle se tortille sur sa chaise. Elle ne comprend pas. Elle laisse tombé un énorme Mais… en signe de confusion. Je me redirige vers elle et je dis calmement la situation :

-Nous apprécions beaucoup votre offre, mais nous ne négocions plus. Le légiste vient de confirmer qu’on a retrouvé des traces de l’ADN de votre mari sur 3 des 5 cadavres. Une question de quelques heures et les autres seront confirmés. Nous n’avons plus aucun avantage à permettre à un assassin de s’en tirer si bonnement.

Je suis un excellent menteur. En fait ceci vient du fait que je suis une enveloppe vite. Chaque émotion est simulée et calculée. Je ne me trahis pas. Aucun stress. À chacune de mes paroles, j’ai l’impression de la voir diminuée sur sa chaise. Elle est intimidée et complètement dépassée par l’évènement. Je continue à lui parler, mais je me dirige vers la porte. Je lui donne l’impression qu’elle ne nous intéresse plus et que c’est simplement de la politesse protocolaire qui m’oblige à lui expliquer la suite du processus:

-Votre mari ferait mieux de se rendre. Le juge en sera plus clément, mais chose certaine un avis de recherche est émit. D’ici quelques minutes, il sera arrêté. C'est la prison à vie pour lui, aucun doute.

La porte s’ouvre et au moment où je m’apprête à sortir, elle se relève et nous prit de reste. Elle nous dit, qu’il l’attend non loin d’ici et qu’il est prêt à venir de par lui-même. Plus nerveuse que jamais elle ne croit que l’on pourrait surement en arriver à un compromis… Elle prend son téléphone et l’appel. Je tente de la raisonner et de lui dire qu’il est trop tard, mais elle continue. Au fond, je ne veux pas l’arrêter. Je tiens que le requin vient sur notre territoire. Qu’il se livre. Elle raccroche et nous jure qu’il s’en vient. Nous sortons ensemble de la salle et en chemin vers les ascenseurs, mon cellulaire, sonne. C’est la réceptionniste à l’entrée qui m’appelle pour me signaler qu’un certain Sergei Stanislavski voudrait me voir. Je lui demande, de le laisser monté et quelques secondes plus tard les portes s’ouvrent et le monstre est là devant nous.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 7:38

L’agent Mercer est allé plus loin dans la mise en scène que moi. Enfin, c’est ce que j’ai supposé. J’ai joué le jeu mais je n’ai pas pu m’empêcher de songer qu’un autre agent ne l’aurait peut-être pas fait. L’initiative de mon collègue a été couronné d’un franc succès mais aussi brillante qu’elle ait été, elle est entachée d’une erreur : celle de ne pas m’avoir informé. En ne le faisant pas, Robert devait supposer que je comprendrais. Et s’il s’était trompé ? J’aurais pu tout gâcher, ne serait-ce qu’en affichant de la surprise. Les paris inutiles sont des risques inutiles. Il y a bien assez d’incertain dans notre travail pour chercher à se reposer sur du concret quand on en a l’occasion. Robert aurai dut m’informer, quelques mots à l’oreille auraient suffit sans que cela gâche son effet. Moi, quand j’ai usé de mensonges, je l’ai fais sur des éléments du dossier connu par mon comparse, pas sur un nouvel événement. L’agent Mercer dégage un professionnalisme certain et une redoutable efficacité mais sans doute était-il plus à l’aise en solitaire. Cette supposition, je l’a met de côté et me je me consacre à la suite de l’affaire. Les événements vont vite, il s’agit de ne pas être dépassé. Seulement, à présent, j’ai un doute. Mercer a-t-il effectivement menti ? Il va de soit que si ce n’est pas le cas, cela change la situation. A la première occasion, je le lui demanderais.

La porte de l’ascenseur s’ouvre. Maintenant, c’est Sergei Stanislavski qui nous fait face. Je récapitule mentalement ce que le B.A.M sait de lui tout en m’avançant. En supposant que mon collègue ait menti, nous n’avons aucune preuve tangible contre lui. Nous savons en revanche qu’il appartient au réseau et qu’il possède la faculté de se déplacer instantanément sur une courte ligne droite, sans pour autant être en mesure de traverser la matière. Ce pouvoir s’apparente plus à de l’hyper-vitesse qu’à de la téléportation. La femme, peu rassurée en notre compagnie, vient se poster au côté de son mari. Je m’adresse à ce dernier sans me forcer cette fois à être aimable. C’est un assassin présumé ou avéré.


-Monsieur Stanislavski, votre épouse prétend que vous êtes susceptible d’aider le B.A.M…
-Sous certaines conditions, fait-il en me coupant. Je poursuis, imperturbable.
-Vous allez avoir fort à faire pour nous convaincre. Cependant, si vous êtes vraiment de bonne volonté, cela ne pourra qu’améliorer votre précaire situation.

Je ne mentais pas pour le coup. Même s’il n’y avait pas de négociation au sens où l’entendait le suspect, le fait qu’il parle influencera le verdict du juge. Je continue.

-Je suis l’agent Wells. Je seconde l’agent Mercer, ici présent, dans l’affaire qui vous concerne. J’invite votre femme à regagner la réception pendant que nous nous entretenons avec vous.

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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 22:43

Sergei est largement documenté dans nos dossiers.

*Nom : Stanislavski
Prénom : Sergei
Date de naissance : 2 oct 1965
Nationalité : Américaine et Russe
Réseau : Le clan Gorlanova spécialisé dans le trafic de drogue classique et synthétique
Sphère d’activité : L’Est de l’Amérique du Nord
Apparence physique : Type très grand (2m10) pour un poids de 80kg. Un véritable squelette sculpté pour la course.
Mutation connu: Vitesse surhumaine avoisinant la vitesse du son sur une portée maximale de 10 m en ligne droite.
Effet secondaire de sa mutation: Son corps semble être en constant tremblement comme s’il ne supportait pas d’être au ralenti.*


Il était complété avec les différentes surveillances que nous avions faites sur lui, des enquêtes précédentes et de plusieurs photos. Je le connaissais très bien et j’aurais pu largement en citer d’important passage. Le clan Gorlanova était aussi très connu, mais souvent jugé intouchable.

J’avais passé la majorité de son service à la CIA derrière les lignes ennemies à faire de l’infiltration. Si bien que j’en avais perdu les notions d’équipe et de confiance. C’est un effet secondaire important lorsque l’on ne peut compter sur personne par peur d’échouer la mission ou pire qu’être tué. L’agent Wells semblait par contre être intelligent et il avait suivi la vague sans soulever la moindre hésitation. Il semble être un agent de la compétence exceptionnelle. Mon mensonge était peut-être gros, mais les résultats parlaient d’eux même. La fin justifie les moyens. Le suspect était dans nos bureaux et on pouvait maintenant lui parler. Je savais que Angelika ne lui avait rien dit de nos menaces étant donné qu’elle lui avait simplement demandé de se présenter ici pour résoudre les derniers litiges. Pour éviter qu’elle ne dévoile nos mensonges, je lui demandai de nous attendre à la réception le temps que nous discutions avec son mari. Elle le regarda nerveusement. L’assassin fit un hochement de tête et afficha son large sourire de confiance. Elle l’embrassa et se dandina jusqu’à l’ascenseur et elle disparut lorsque les portes se refermèrent.

On se rassoit dans la salle d’interrogation et Sergei maintient une attitude confiante au dessus de tout. Il est calme et tout ceci contraste avec le comportement de sa femme. Je sais qu’on aura un défi de taille avec celui-ci. Il a été interrogé des dizaines de fois sans grand résultat. Il a été suspect sur un tas d’enquêtes, mais il est fort et s’en est toujours sorti. Faut dire que le Clan Gorlanova est extrêmement puissant. Par contre, cette foi, il est venu par lui-même pour conclure une entente. C’est notre chance. Je survole de dossier avant d’ouvrir le bal. Il est mince, mais les suspects ne savent jamais où l’on en est exactement dans une enquête. J’établis rapidement la table de la négociation:


-M. Stanislavski… Vous jouez gros. Abattez vos cartes, car on n’a pas de temps à perdre.

Confiant et à l’aise, il dit que ses désirs sont les mêmes que ceux d’Angelika. Il va être père et il veut se retirer en Russie… Il nous sort son violon, mais il doit sentir le rôti, car on ne devient pas un saint si facilement. Pas après autant de succès. Je le coupe promptement, car je veux éviter qu’il soit le meneur de la discussion.

-M. Stanislavski, on connait vos désirs, mais on veut savoir ce que nous allons en retirer.

Il se penche vers nous et il dit avec son large sourire qu’il nous offre la tête de Gorlanova. Le patriarche, le parrain russe, le chef, le cerveau : Nikolaï Gorlanova en personne. Lui est dans la criminalité depuis près de 30 ans. Il a gravi les échelons à grande vitesse et il était le chef du clan Gorlanova avant la trentaine. Aujourd’hui, à veille de la cinquantaine, il est encore terriblement puissant et son pouvoir semble toujours grandissant sur la côte Est. Si le BAM le coffre, ceci serait une prise historique et nous savons que Sergei travail intimement avec lui depuis près de 15 ou même 20 ans. Il doit en savoir un tas de trucs sur lui. Rapidement, pour éviter qu’il soit encore plus confortable, je lui rappelle qu’il est le suspect numéro un dans une enquête concernant cinq meurtres. Que les preuves s’accumulent et que nous avons d’excellents enquêteurs sur le coût. Je mets l’accent qu’il risque la prison à perpétuité. Ensuite, je sous-entends que si lui croit pouvoir faire tomber Gorlanova, on pourrait de notre côté trouver des dizaines de types près à le faire tomber lui. Je passe, par contre, sous silence le risque immense qu’il prend à venir ici et toutes les conséquences que cette rencontre pourrait avoir si le clan mafieux venait à l’apprendre. Je ne veux pas le décourager. Cette fois, je ne dis que la vérité, car je suis conscient qu’avec ce genre de type, la tactique du bon flic/mauvais flic et les mensonges intimidant ne marcheraient pas. Il est trop intelligent pour ces techniques à la con.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 9:57

Que ferait la CIA en pareille situation ? La morale n’a jamais eu sa place dans les services secrets. Nikolaï Gorlanova vaut plus cher que Sergei Stanislavski. La CIA pactiserait avec le criminel sous réserve que celui-ci apporte les garanties nécessaires. Après, il y aurait fort à parier que Sergei décède tragiquement par curieux hasard afin qu’il ne puisse pas révéler le pacte. Bien sûr, si Stanislavski s’avérait utile après les événements, qu’il a tenu parole et qu’il est jugé fiable, cela changerait la donne. La CIA tiendrait elle-aussi parole dans l’unique but d’en tirer un profit futur. Notons dans cette histoire que cinq meurtres du criminel ont comme été éclipsés. C’est écrit dans la loi « l’intérêt individuel s’efface devant l’intérêt de la nation ». Les cinq victimes n’auraient plus qu’à se retourner de rage dans leur tombe et leurs proches n’auraient jamais su la vérité.

L’ennui c’est que le BAM n’a pas tout à fait la même politique. Ce n’est pas les services secrets. Les agents de l’organisation se doivent de respecter une certaine étique, enfin c’est ce qui était suggéré pendant la période de formation. Me voilà en proie à un dilemme. D’un côté, il y a mon passé professionnel et de l’autre, les présentes directives. Je sais que l’heure du choix n’est pas encore venue. De plus, je peux toujours en référer à mon supérieur hiérarchique, Monsieur Paterton. Toutefois, la question est là, bien présente.

Je reste silencieux. Je laisse à l’agent Mercer la direction de l’interrogatoire. Je me contente d’observer, de jauger et d’écouter le suspect. Au bout d’un moment, je décide de m’exprimer. Je vais réclamer ce qu’il faut, à mon collègue et à moi, pour calculer.


-Vous promettez beaucoup monsieur Stanislavski et vous demandez beaucoup. En un sens, c’est logique mais comprenez bien la réticence qui nous anime. De vous à moi, voir un assassin échapper à son juste châtiment me dérange.

Sergei cherche à me couper mais je ne le laisse pas faire.

-Laissez-moi finir, assénais-je d’un ton sans réplique.

En cette réplique, on devine la dureté de mon caractère. J’ai vécu dans la peau d’un criminel pour servir la CIA, j’ai par la suite dut lutter contre cette « maladie » qui a rongé mon corps… les difficultés rendent plus forts ceux qui les surmonte mais elles assèchent également l’âme. Enfin, c’est ce que j’imagine. Il y a dans mon regard d’acier ce même constat. Je continue.


-Vous n’êtes pas stupides, nous ne le sommes pas également. Nous n’offrions rien sans garanti. Et même si vous nous en apportez, il n’est pas certain que cela suffise. Vous avez quand même de la chance : Nikolaï Gorlanova étant mutant, son cas concerne le BAM. Et il y a de nombreux autres mutants dans le réseau qu’il dirige. A vous de saisir cette chance, aussi mince soit-elle. Nous voulons du concret. Quelle genre d’informations possédez-vous ? Qu’est-ce qui vous fais penser que vous êtes en mesure de faire tomber Gorlanova ?

Sans se démonter, il nous apporte plus de détails. Il évoque plusieurs pistes que le BAM pourrait suivre mais il met tout de suite l’accent sur l’une d’elles en particulier. Il devrait y avoir dans quelques jours une prise de contact entre le patron du réseau et un investisseur potentiel. Le lieu n’est pas encore fixé, ni l’heure. Sergei peut très bien mentir sur ce coup là. Il prétend que si on fait affaire, il peut obtenir ces infos. Ce serait pour nous l’occasion de mettre en place un piège.
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeMar 14 Juin 2011 - 22:25

Wells et moi sommes tous les deux anciens agents de la CIA. Leurs méthodes caractéristiques étaient connues de tous. Faut dire que je les comprends parfaitement. Je suis du type très calculateur et j’accepterais assez facilement de sacrifier un petit poisson pour pêcher un requin. De plus, les petits poissons sont simplets et on a souvent la chance des capturés aux prochains détours. Finalement, si on le déporte en Russie, il deviendra le problème d’une autre agence. Ma tête fait tic tac. Et mon corps ne bat plus. Je calcule chacune de mes actions. J’évalue les risques et je fait un choix. Les choix ne sont jamais parfait, mais je tente de trouver le meilleur ratio entre les dommages collatéral créé et ceux évité. Ici au BAM, ils sont encore purs et ils espèrent encore avoir le beurre et l’argent du beurre. La réalité les rattrapera bientôt. Je regarde travail Wells et vraiment il semble être un bon agent. Faut dire qu'ils sont rare. Il est professionnel et il démontre une force de caractère. Il deviendra un rouage important du BAM, j'en suis sure.

J’ai besoin que l'assasin s’implique plus dans le processus pour accepter son offre. Il faut le contraindre. Après, il ne pourra plus faire demi-tour, car il aura trop à perdre. Je dois tester son niveau d’implication et jusqu’où il ira pour nous. Ma voix grave et rocailleuse lui propose de porter un micro en permanence pour qu’ainsi on ait des preuves matérielles. Un témoignage c’est bien, mais il y a toujours le facteur humain qu’il faut considérer. Les humains ne sont pas fiables et j’aime mieux les machines. Un enregistrement de qualité et on pourra le bouclé pour 25 ans fermes. Peut-être même plus, car il y a déjà une belle tonne de dossiers sur ce mafieux. À vrai dire, qu’une machine ne ment pas, ne se parjure pas et ne s’avantage pas. Dans ce genre de procès, un seul faux pas et toute culbute.

Soudainement, il freine. Il semble être moins confiant. Son large sourire disparait. Je n’ai même pas à lui expliquer ce qu’il risque s’il se fait prendre avec ce micro sur lui. Il comprend qu’il risque tout avec son manège. Il hésite. C’est normal. Nick Gorlanova est un véritable paranoïaque depuis une tentative d’assassinat en 2003. Il est surement plus difficile à atteindre que le Président Obama. C’est pour cela qu’il est jugé intouchable. Stanislavski est une opportunité inespérée. On doit sommes toutes restées sur nos gardes, car c’est peut-être un piège tendu par Gorlanova qui veut détruire le BAM. En fait, le BAM est certainement la première menace qui touche aux affaires du clan russe depuis bien des années. Par contre, ses raisons semblent valables et on ne peut pas vraiment les contre vérifiés. Il répète deux ou trois fois qu’il se ferait buté s’il se fait prendre. Je réitère le besoin que ces conversations soient enregistrées, sinon il n’y aura pas d’entente entre le BAM et lui. Il hésite, mais il fini par accepter. Il pose ses conditions: Il ne veut pas nous voir dans ses pattes. Il ne veut pas que Nick ait une chance d’avoir des soupçons. Il semble réellement avoir peu de ce puissant mafieux.

HJ :
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MessageSujet: Re: Addiction au travail [PV Robert Mercer]   Addiction au travail [PV Robert Mercer] Icon_minitimeVen 17 Juin 2011 - 13:28

Finalement, trouver un terrain d’entente n’aura pas été si difficile que ça. Je reste naturellement méfiant. C’est un beau coup de filet qui se profile mais n’est-il pas fait d’illusion. Espérer le meilleur mais envisager le pire, c’est encore et toujours ma ligne de conduite. Mercer a achevé le travail avec cette efficacité qui semble tant le qualifier. Il ne reste pour ma part qu’un détail à évoquer, il est purement technique. Implanter un micro sur notre supposé allé suppose que le dit micro va supporter les dons du mutant. Il faudra tester. Le BAM doit avoir la technologie pour ce genre d’appareillage mais il s’agit d’être certain.

-Je n’ai rien à ajouter, dis-je.

J’interroge du regard mon collègue qui semble également être de mon avis et je me lève.


-Monsieur Stanislavski, nous allons nous occuper du micro et vous pourrez repartir. On doit trouver quelque chose d’adapter à votre don d’accélération. Il est bien évidement dans votre intérêt que le micro soit fiable.

Il n’a vraiment pas l’air enchanté. Sans doute commence-t-il à réaliser ce qu’implique son « pacte » avec nous. Il cherche toutefois à rester aimable. Je ne me sens pas obliger de faire de même. Je demeure glacial avec le suspect. Dix minute plus tard, l’assassin présumé est prit en charge par d’autres agents. Je me retrouve seul avec Robert. Il est temps de mettre à jour le dossier et d’avertir la hiérarchie sur ce qui se prépare. Je me dirige d’un pas rapide vers mon bureau tout en échangeant quelques mots avec mon comparse.

-Je ne sais pas. Je n’y crois pas à son histoire. Même s’il ne comptait pas au départ directement se rendre au BAM pour nous parler, qu’il a envoyé sa femme en premier ressort, le fait est qu’il attendait à côté. Rien que ça, c’est un risque énorme pour lui. Il est intelligent, il le sait. Prenons gardes à le suite des événements.
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