Watch Your Back [PV Lamia]

Invité

La plupart des gens croient qu’en restant tanné dans l’ombre ils échapperont au jugement final qui attend tout le monde à la fin de la route et que tous leurs pêchés seront effacés lorsqu’ils prieront un dieu dans lequel ils ne font don que d’hypocrisie en croyant que celui-ci pardonnera toutes leurs erreurs du passé. Telles sont les cibles de James la plupart du temps, elles ont à chaque fois quelque chose à se reprocher, ce sont des assassins, des hommes politiques rongés par la culpabilité, des vendeurs de stupéfiants et James les éliminent sans même chercher à savoir pourquoi leur tête est sous contrat, il ne travaille que pour l’argent et aussi pour un besoin irrépréhensible de retrouver un semblant d’humanité et de rentrer en communion avec lui même, drôle de façon d’y parvenir me direz-vous ? Chacun sa propre conception de ce qu’est la foi.

Ce que la vengeance fait aux hommes est impressionnant et elle est souvent le pire ennemi de l’être humain, elle les rend avides de pouvoir et c’est à ce moment là où ils ne peuvent plus être sauvés et où le seul « remède » proposé est la mort, celle-ci profitant bien à James. Quoi de plus bénéfique que la mort de plusieurs innocents pour obtenir de l’argent ? James n’ayant aucuns sentiments de culpabilités envers ses victimes lors de leur dernier souffle, lui facilite amplement la tâche et il peut dans un sens remercié le malheur qu’il a hérité de ses parents dans son jeune âge.

New York, un Vendredi soir vers 19h
Il fait lourd dehors et le temps laisse à prévoir un énorme orage dans les heures qui suivent.
*Parfait pour mon boulot de ce soir*, ce dit t-il en souriant intérieurement.
Il avait été peu auparavant contacté par l’un de ses clients habituels pour un contrat assez intéressant avec le prix qui suivait la difficulté du contrat. On lui avait fait parvenir un dossier avec toutes les informations sur la cible : Bob Martino, un dealer hispanique très puissant, il contrôle à peu près 15% des trafics dans NY. Un homme puissant, vivant dans un immeuble de luxe ultra protégé en plein centre de NY, près de chez James d’ailleurs. Un défi assez intéressant pour James car Bob se terre 24h sur 24 dans sa forteresse quasiment impénétrable. Il doit donc trouver un moyen de pénétrer à l’intérieur et arriver en haut de l’immeuble sans se faire tuer : un jeu d’enfants pour James. Gardes armées, caméras, détecteurs de présences….la routine pour un tueur comme The Hitman.
Le soleil commençait à vaciller et sa couleur se faisait de plus en plus terne. La nuit est toujours le meilleur moment pour agir. James posa sa bière sur sa table basse et s’approcha de sa cheminée où brûlait un feu constant. Après avoir bien consulté les dossiers et avoir mémorisé les différents plans il jeta la paperasse dans les flammes avides de combustibles supplémentaires. Il traversa la pièce et s’approcha de sa bibliothèque, il tira un livre sur la psychanalyse par Freud qui activa un mécanisme la bibliothèque se mit à coulisser vers la droite laissant apparaître une pièce supplémentaire : l’armurerie. Un endroit où James se sentait totalement à son aise. Fidèle à son rituel il passa en revue toutes ses armes, les effleurant du bout des doigts. Il s’arrêta devant ses armures et prit le modèle en cuir moulant noire accompagné de son casque gris et noir. Comme cela il pourrait se camoufler facilement avec celle-ci. Il passa devant ses armes et jaugea ce qui lui serait le plus utile. Il se décida donc pour ses deux pistolets fétiches, chromés et améliorés par ses soins. Il prit quelques chargeurs supplémentaires qu’il plaça sur sa tunique et ajouta les silencieux sur ses armes. Il prit aussi un couteau de combat qu’il plaça dans une poche à l’arrière de son mollet droit. Il ajusta quelques petites choses sur sa tunique, ressortit de l’armurerie et la referma soigneusement. Pendant ce temps le temps s’était encore plus assombrit et les rues commençaient à se vider pour laisser place à la vermine de rue. NY changeait totalement de ton lorsque la nuit tombait, la violence devenait omniprésente et à chaque coin de rue on pouvait se retrouver face à un agresseur potentiel.
James descendit donc de son immeuble et jugeant qu’il valait mieux y aller à pied vu la proximité de la cible, il s’engouffra dans une ruelle adjacente à son immeuble et se mit à courir pour s’échauffer avant l’affrontement. Le corps surdéveloppé de James lui permettait de courir à la vitesse d’un marathonien très expérimenté, et sachant qu’il était déjà arrivé sur les lieux avant que je termine ma phrase.

20h38
Le soleil avait totalement disparu à son arrivée et cela facilite amplement la capacité de mouvements de James. Dans la pénombre d’une nuit éclairée par une pleine lune, James distingua parfaitement l’immeuble de Bob Martino : 25 étages, un hôtel racheté par le dealer pour faire passer de l’argent et de la marchandise en douce. Les 5 derniers étages sont protégés par des gardes armés jusqu’aux dents, la sécurité y est au maximum. James devra être très attentif à ne pas tuer des civils innocents.
James s’approcha de l’hôtel et monta discrètement sur le toit de l’immeuble adjacent. Cette ascension ne lui prit pas très longtemps grâce à ses muscles de mutant. Une fois sur le toit il remarqua la présence d’un garde armé…*Il vient juste d’arriver sinon j’aurais décelé sa présence…*. James se rapprocha doucement de l’homme et lui brisa la nuque d’un coup sec. Le maccabé s’écrasa lourdement sur le sol du toit laissant James totalement indifférent. Il se concentra alors sur l’immeuble et la rue alentour…la rue n’était pas prodigieusement éclairée, seuls quelques lampadaires étaient allumés…la pluie apparut et des coups de tonnerres dans le lointain se firent entendre…un couple sortait d’un bar complètement saoûl…une voiture passait à vive allure...un clochard sanglotait et…quelque chose d’étrange arriva…James ressentit une présence non-humaine à proximité. *Un mutant !*, se dit-il, soudain prit d’un instant de panique, il se mit à se diriger vers cette présence…elle marchait d’un pas vif vers l’arrière de l’immeuble puis elle tourna à une intersection et James la perdit de vue…* Merde ! *. James se dépêcha de redescendre avec toute l’agilité et la souplesse qu’il avait et se dirigea au dernier endroit où il avait repéré cette personne…quand soudain….

Un orage grondait dans les cieux de New-York, menace prête à fondre à tout instant. L'air était lourd, presque irrespirable dans les ruelles confinées. Le ciel était près à craquer sous la pression, une tension électrique rendait l'atmosphère insupportable comme si toute la haine des bas fond remontait à la surface.
C'était de l'heure d'une chasse à l'homme, l'instant d'exterminer de cette terre un furoncle qui gangrenait l'humanité.
Une fine silhouette vêtue de noir se releva très lentement, exagérant presque son mouvement. Elle tenait d'une main leste un katana dont la lame ensanglantée goutait encore de sang, son autre main saisissait fermement le col d'un être humain au corps lacéré. Ils étaient tous les deux seuls dans la pénombre d'une rue déserte, oublié de tous, au plus grand déplaisir de sa victime, morte désormais. Si un curieux aurait eut le malheur de glisser son regard dans la direction de la jeune femme, il aurait put entrevoir son sourire identique à celui d'une bête furieuse, assoiffée de sang, et ses pupilles fendues d'un bleu saphir lumineux, laissaient entrevoir l'excitation d'une future chasse beaucoup plus satisfaisante.

Quelques mois plutôt, dans un bureau du quartier Hispanique de New-York.

-Bon vous avez terminé de vous débattre, je suis lasse d'attendre que vos petites gueules se délient. Les mots restèrent un instant d'un l'air chargé de la pièce.

-Va te faire foutre salope ! Cracha un latino aux tendons des jambes et des bras tranchés, son sang s'écoulait des profondes entailles, maculant ses habits d'une propreté douteuse.

-Qu'elle politesse...Mauvaise réponse. Dis adieu à tes camarades. Lamia leva son katana, suspendant son geste un instant. Un homme s'élança alors dans sa direction, un poignard dans la main, espérant profité de ce moment d'inattention. Trop tard sa tête tomba à terre, rebondissant deux fois contre le sol, égrenant les secondes. Son corps s'effondra parcourut de quelques soubresauts nerveux, des flots de sang supplémentaire se déversaient dans la pièce. L'hybride-serpent se retourna vers sa victime, la fixant d'un regard carnassier, le coup fut précis, et la mort instantanée.

-Bon, il ne me reste que trois d'entre vous sur la bonne cinquantaine. Qui est décidé à parler avant que je en m'énerve vraiment… Où se trouve Bob Martino, les plans d'accès, les mots de passe, je veux tout savoir... Tout. Ou sinon …

La peur, l'horreur se lisaient dans les pupilles dilatées des hommes présents. Plusieurs raisons donnait un ton particuliers à ce rendez vous des moins galants. Le décors de ce lieu était digne d'une boucherie, d'une bataille sanglante où les murs blancs étaient maculés de longues trainés d'hémoglobines, des hommes, était allongés de ci, de là, dans des positions qui laissaient envisagé la rapidité et le tranchant des coups. Des marques de katana cinglaient toute la pièce, les meubles et feuilles avaient étés réduits en morceaux de bois, et confettis. La moquette d'un marron douteux autrefois était recouverte de sang, d'intestins et autres parties d'anatomies. Les hommes n'avaient pas eut le temps de ce défendre, ni de sortir d'arme à feu, rien. Un travaille expéditif, et propre comme la jeune femme les appréciaient. Sa marque de fabrique à l'image d'une héroïne, d'une faucheuse des champs de bataille.
Ses doigts pianotèrent sur la garde de son arme.

-Je m'impatiente... Très bien, toi avec les cheveux long, t'es le prochain. Une voix froide. Un sourire sadique aux canines d'une longueur inhumaine, et des exclamations de terreur avant de voir sa gorge tranchée. Alors, qui sera le prochain … Je vais tirer à pile ou face, à moins que l'un de vous ne parle.

Décider à mettre sa menace à execusion, l'hybride-serpent tira de sa poche une pièce de monnaie, quand l'un des hommes cloué au sol par une jambe brisé osa élever la voix. Son ton était hésitant.

-Ok, laissez moi, laissez moi loin d'ici, par pitié, et ensuite... Je vous dirais tout, tout ce que je sais.

-Tout … La voix n'était qu'un sifflement. Enfin, vous m'avez bien fait courir, cela fait le troisième bureau que j'élimine, enfin cela me permet de voir si vous me mentez.

-C'était toi salope ! Martin, Silbio, Enrique ... cracha le deuxième individu, sa joue était entaillé profondément. Son corps un morceau de chaire fraichement lacérée.

-Bien évidement, tu pensais quoi ? Et elle le décapita sans aucune autre forme procès. Bon file moi la liste de tes supérieurs, les lieux de résidences, les codes, bref, le plan du bâtiment, la relève des gardes. Tout ce que tu sais et après je te rends ta liberté.

-Jure le sur ta vie ? Il la défiait du regard, mais Lamia n'en avait cure de ces petits jeux sans intérêts, elle cassa sa jambe d'un coup de New-rock. Le message était simple et le cri de douleur immédiat.

-Si tu ne veux plus parler je vais t'aider. Tu sais en médecine, nous apprenons beaucoup de choses sur le corps humain … Tu comprends. Alors ?

Il empestait la peur, la haine, le sang, la sueur. D'une voix entrecoupée de gémissements de douleurs, de larmes de souffrances il délivrait les informations, et si par mégarde sa mémoire lui jouait des tours, une main experte lui rappelait ce qu'était la douleur. Quand l'interrogatoire fut terminé Lamia se releva, ondulant tel un serpent, ses os craquèrent à chaque mouvements de tête. Le katana s'éleva lentement dans l'espace confiné, le soleil se réverbérait sur le métal effilé rappelant la hache du bourreau lors de l'exécution. L'arme s'abbatit avec la même insensibilité, la même précision. Une tache répétitive. Un métier. Un devoir.
Selena vit l'homme mourir sans gémir, il savait depuis le début qu'il n'aurait jamais survécu à son interrogatoire, il avait voulu hâter sa mort, brave. En ultime signe de respect Lamia lui ferma les yeux, et partit sans laissé la moindre trace de sa présence.
Bien le jeu de piste pouvait continuer, la chasse à l'homme suivait son court morbide et cruel. Les événements qui suivirent firent la une des journaux le temps d'une journée. Les commandants de Bob Martino avaient été éliminés un par un, il en restait certes, mais le carnage avait été fait, le message laissé. Les journaux imputait la responsabilité à un gang rival, une bataille pour la drogue. Mais bien sur ...
L'hybride-serpent avait doucement repoussé le dirigeant dans ces retranchements, un jolie coup de poker qui lui avait valut plusieurs mois d'attaques, d'enquêtes et sacrifices. Désormais l'oiseau était dans son nid, une jolie prison dorée qu'elle transformerait en marée de sang, là haut il pensait pouvoir échapper aux mortels, mais pas aux mutants, pas à sa mort. Loin de là. Elle rampait doucement vers lui.

Vendredi soir, une heure avant l'attaque de l'immeuble de Bob Martino.

-You think you're immortal, perched up there in your golden prison.
Do not forget that I can drag, crawl, hide me,
A day will come, and you will not know how
Your blood will span years or dirty Vice...

La voix de Lamia résonait dans la boutique, chant de guerre en cette soirée de meurtre. La jeune femme avait troquée ses habituelles vêtements contre une tenue de cuir noir et renforcée de partie métalliques, le tout dans un style gothique prononcé, une double ceinture de balle de fusil, des New-rock avec des pointes métalliques sur le rebord, et des plaques de métal faites pour la protéger et blesser, une paire qu'elle avait modifié spécialement pour ses attaques suicides. Un couteau dans chaque chaussure et son katana accroché dans son dos par une lanière de cuir. Sans oublier ses fameux gants composé de cuir et de métal sur les articulations et les jointures. Un petit bijou de l'industrie gothique, son produit far pour la torture et le combat rapproché.
La jeune femme crut entendre un instant l'orage grondé, et vingt heures clignota sur l'horloge de la boutique. Le jeu funèbre pouvait désormais débuter.

La Fille du crime longeait les ruelles désertes, ombre parmi les ombres. Son âme était déjà tant entaché du sang des coupables, souillé de leurs haines qu'elle se sentait désormais comme eux, immondice parmi les immondices. Elle ne valait pas beaucoup mieux après tout, et elle acceptait cela, quelqu'un devait bien agir dans l'ombre. Selena n'était pas aveugle, loin de là, et c'était pour cela qu'elle préférait cette voie. Pas de reconnaissance, pas de compliments, la Mort, rien d'autre. Tant mieux...

Aucunes questions ne traversaient son esprit en ce moment même, sans cesse elle se rappelait le passage des gardes, et visualisait intérieurement le plan de l'immeuble, les conduits d'aérations, le chemin à parcourir. Cette méthode semblait tiré d'un de ces vieux films d'espionnage, mais cette technique semblait marché toujours autant car peu de personnes pensaient à lever les yeux. Une chance pour notre jeune mutante.

Ses pas l'amenèrent dans une impasse de l'hôtel, un conduit oublié amenait à l'aération principale, seule une personne fine pouvait s'y faufiler et au miracle, au grande fortune, la stature de la jeune femme-Serpent n'était pas très épaisse. Quel heureux hasard. Rapidement de ses mains expertes elle décrocha la grille, prenant soin à ne pas faire le moindre bruit, quand son instinct la prévint d'un danger. Quelque chose ou quelqu'un approchait et a grand pas. Vite, réfléchir, agir. Elle sortit ses couteaux de leurs caches, ses canines déposèrent leurs venin mortelle sur le tranchant effilé, une sécurité si jamais il se montrait résistant à ses coups de couteau. Lamia retenait sa respiration s'écrasant contre ce mur de brique de froide, sa combinaison couleur de ténèbres se fondait dans le noir, la rendant presque invisible à l'œil humain. Mais elle, oui elle, tenait un atout de poids dans cette environnement, sa vision thermique. L'amie du crime esquissa un rictus de surprise, il semblait imposant, et d'une force physique impressionnante, plus que deux pas et il la découvrirait. Sans attendre Lamia bondit sur l'homme lui envoyant un coup de pied dans le ventre pour le coller contre le mur, ses deux couteaux imbibé de poisons reposaient le premier contre sa gorge le deuxième contre son cœur.

-Bon tu vas gentiment m'écouté, si tu bouges trop à mon goût tu meurs sois d'un coup de couteau soit empoisonné. Pigé ? Elle n'attendait pas une réponse à sa question, sa voix n'était qu'un sifflement. Pour commencer qui es tu ? Qui t'envoie et pour terminer que fais tu ici ?

Le corps de l'hybride était collé contre l'inconnu dans un affrontement immobile, Lamia ne pouvait distinguer le visage de l'inconnu sous ce masque. Patiente elle attendit la réponse, ses yeux couleurs de saphirs aux pupilles fendues brillaient d'un éclat malsain.

Spoiler:

Invité

20h42

Le tonnerre commençait à gronder de plus en plus fort, faisant fuir les derniers passants des rues qui étaient maintenant totalement désertes. Le ciel n’était plus que pénombre et la seule lumière était ici la lune, écarlate et tellement lucide, mais masquée par d’énormes nuages terrifiants…dans ce genre de météo, James excellait parfaitement pour assassiner ses cibles, mais aujourd’hui l’expert en meurtres et l’homme si prudent avait fait une erreur très fatale…poussée par une pulsion encore étrangère et totalement stupide, James s’était précipité sans réfléchir et s’était fait avoir comme un débutant. James n’avait même pas eu le temps d’utiliser ses réflexes surhumains car il avait en face de lui un adversaire qui pour l’avoir maîtrisé ainsi, devait être de taille.

Après s’être fait attaqué et plaqué contre le mur, James ressenti une certaine frayeur. Il était bloqué par cette chose, deux couteau retenus sur son corps…la créature approcha sa tête d’une lumière et il vit apparaître le visage d’une femme, belle et terrifiante à la fois…un frisson lui traversa le corps sous sa tenue lorsqu’il vit ses yeux inhumains. James aurait très bien pu envoyer la femme valser mais il senti une odeur sur les couteaux qui ne lui inspirait nullement confiance et décida qu’il ne fallait rien tenter. James regarda autour de lui mais ne trouva aucun plan pour s’échapper et aucun mouvement ne lui était possible sinon il risquerait sa vie. Optant pour la carte de la diplomatie, James rapprocha sa tête de celle de la jeune femme et commença à lui parler d’une voix charmeuse usant de son léger accent britannique si suave.

« Position assez compromettante n’est ce pas très chère ? C’est toujours comme cela que vous accueillez des personnes ? Je trouve cela assez charmant mais trop peu diplomatique », dit-il d’un air narquois.
James devait gagner du temps pour pouvoir s’échapper s’il en avait l’occasion et même en sa position d’infériorité il usait de ses « charmes ».

« Je pourrais vous retourner la même question belle demoiselle…je suis ici juste pour accomplir ce que mon destin veux que je fasse et il m’a fait rencontré une belle jeune femme mystérieuse…voilà qui m’envoie et ce que je fais ici, pour en arriver à mon identité…je suis personne et n’importe qui, je deviens ceux qu’on veut de moi lorsqu’on m’appelle et je disparaît ensuite…maintenant, pourrions nous parler sans que nous approchions tout deux des armes de chacun… »

Depuis le début de la conversation et juste après avoir été plaqué contre le mur, James avait sorti son couteau et l’avait placé juste au dessus de la ceinture de la femme.

« Nous ferions tout deux bien de ranger nos armes respectives ou j’ai peur que nous allons mutuellement y rester chérie…à vous de voir… »

James avait récupéré un semblant de confiance et attendait patiemment la réponse de cette femme, il restait impassible mais intérieurement il était sceptique tant qu’à la réaction de cette personne…

20h48, que va choisir le destin ?

La lune était pleine en cette soirée d'orage, l'astre de la nuit était parcourus de terrifiant nuages qui striaient la lumières de ramures d'ombres. Les passants fuyaient cette ambiance ténébreuse, en cette nuit la pourriture, la gangrène sortait et l'instant d'une soirée fessait la loi dans ce New-York crasseux. Lamia chassait alors, sortait de sa tanière et l'animal, la bête assoiffée de sang répandait le fluide vital, laissant dans son sillage une trainée de corps en lambeaux, déchiqueté par le fer, empoissonné par le venin. Celle qui se prétendait humaine revenait à un état bestiale pour assouvir ses plus vils instincts.
Bientôt les ruelles furent désertées par tous et toutes, seul quelques feuilles de papiers, journaux et prospectus trainaient sur le pavé, emporté dans une folle danse par le vent qui balayait l'asphalte. Les lumières brillaient aux fenêtres et des ombres se dessinaient, parfois un rayons jaune s'échappait des rideaux entrebâillé. Cette nuit s'annonçait pleine de rebondissements et autres joies.

Ironie du sort ou bien chance, le destin était parfois incompréhensible aux yeux des mortels, qu'ils soient humains ou bien mutants. Les deux individus se tenaient l'un contre l'autre dans un duel silencieux engagée par la jeune femme, ses couteaux empoisonnés contre la tenue de cuir sombre. Un instant elle le domina malgré tout, Selena sentait la peur de l'individu, mais elle cessa bien vite comme si, l'homme en cuir était un habitué de ce genre de situation. Peut être un mercenaire, une Faucheuse des temps modernes ? Seul le destin pouvait le savoir. Peut importait pour la fille du crime, tant que cet individu ne menaçait ni ses plans, ni sa personne.

Lamia esquissa un sourire aux longs crochets d'une blancheur d'émail et d'un tranchant digne du rasoir. D'un mouvement lent, elle passa sa langue sur ses lèvres, un frisson la parcourut quand elle entendit la voix de l'inconnu. Le visage de son ennemi se rapprocha de plus en plus du sien, elle pouvait désormais sentir son haleine sur sa peau, le parfum de sa peau, l'odeur de sa combinaison. Et il commença à lui susurrer à l'oreille d'une voix charmeuse, usant de son suave accent britannique comme d'une mélodie pour la bercer, assoupir ses sens. Un frison descendit le long de sa colonne vertébrale, faisant frémir son corps le temps d'un battement de cil. Les rôles s'inversaient il ? La victime tentait elle de charmer le serpent qui le menaçait, drôle de situation en cet instant présent.

-Position assez compromettante n’est ce pas très chère ? C’est toujours comme cela que vous accueillez des personnes ? Je trouve cela assez charmant mais trop peu diplomatique. Fit il d'un air narquois propre au beaux parleurs, se jouant du danger effilé qui menaçait constamment sa gorge et son corps. Comportement qui ne déplaisait pas à la jeune femme-Serpent.

-J'en conviens mon ''ami''. Elle marqua ce mot par un ton ironique et reprit dans un sifflement où perçait son accent russe. Mais vous pouvez comprendre que j'ai horreur d'avoir des visiteurs importuns lorsque je m'efforce de travailler en paix, surtout lorsqu'un charmant jeune homme viens m'approcher d'une manière aussi cavalière.

Son message d'une politesse exagérée, se voulait d'une clarté semblable à de l'eau de roche. Que l'étranger parte d'ici sans se retourner, et le plus vite possible car elle n'admettrait pas sa présence longtemps. Les précieuses secondes s'écoulaient, se transformant en minutes, leurs rencontres n'était surement pas du au hasard. Tout portait à croire qu'ils poursuivaient le même but, cherchaient à obtenir le même trésor perché tout là haut. De la concurrence, tellement excitant et à la fois tellement dangereux.
Il ne semblait pas tenir compte de cette situation cocasse, où les deux corps dans une position rapproché semblait se connaître depuis longtemps, tels de vieux amis. Son délicieux accent continua à chatouiller l'hybride-serpent, il continua a parler sur le même ton envoutant.

-Je pourrais vous retourner la même question belle demoiselle…je suis ici juste pour accomplir ce que mon destin veux que je fasse et il m’a fait rencontré une belle jeune femme mystérieuse…voilà qui m’envoie et ce que je fais ici, pour en arriver à mon identité…je suis personne et n’importe qui, je deviens ceux qu’on veut de moi lorsqu’on m’appelle et je disparaît ensuite…maintenant, pourrions nous parler sans que nous approchions tout deux des armes de chacun…

Lamia sentait contre son bas ventre, au niveau de son tatouage d'empreinte de chat remplit de minuscules écailles de serpent fait par son ancien maitre de stage, son empreinte, un véritable travail d'orfèvre aux yeux de son ancienne disciple. Elle ne voulait pas le voir abimer par le fil aiguisé de cette lame. Parfois les sentiments l'emportaient sur le travail, un manque de professionnalisme dirait la tatoueuse dans son froid état de tueuse.
Mais importait en ce moment les sentiments ou les pensées qui tournoyaient dans l'esprit de la jeune femme, le travail restait le travail. L'homme avait répondu à bien de ses questions par cette réponse des plus évasives. Il semblait être un homme de l'ombre, un assassin sans foie, ni lois, une faucheuse des temps modernes qui travaillait pour l'argent. Il n'était personne et à la fois un individu à part entière, surement un maitre dans son domaine pour agir avec tant de discrétion. Sa motivation était donc bien d'assassiner Bob Martino, un allié peut être dans sa course à la mort.

-Nous ferions tout deux bien de ranger nos armes respectives ou j’ai peur que nous allons mutuellement y rester chérie…à vous de voir…

Baisser les armes ? Idée intéressante mais Selena se méfiait, le métier d'assassin n'était pas sans risque. Même si de sa haute taille l'homme semblait être d'un calme à toute épreuve tout cela ne pouvait être qu'apparence, illusions et mensonges. Peut être la craignait il, autant qu'elle, réciproque plausible. Il fallait se dépêcher et vite, le temps s'écoulait inlassablement.

-Je souhaite pour vous que n'ayez pas le malheur d'avoir un geste déplacé lorsque nous retournerons sur un échange plus … conviviale. Vous savez j'ai la fâcheuse tendance de caresser mes victimes d'une manière forte désagréable lorsqu'ils se montrent trop possessifs et aucuns n'a survécu...

Lamia venait de prononcer sa phrase sur une voix basse, une menace à peine voilée et un regard à l'éclat meurtrier, semblaient ses uniques arguments au moment présent. Sur ces mots son visage c'était rapproché imperceptiblement de celui de l'homme. Lentement, et avec douceur elle écarta la lame qu'elle avait placé contre son ventre, faisant glisser le plat de la lame contre la combinaison. Le premier couteau retrouva sa gaine dans sa New-rock gauche, signe d'un accord de paix presque acquis. Le visage de l'hybride-serpent se rapprochait de plus en plus de celui de son interlocuteur, ses lèvres frôlaient presque les siennes. Puis elle retira à regret le dernier couteau qui se plaça dans sa New-rock droite.

-Et bien mon tendre ami, j'espère que vous profitez assez de notre rencontre. A vous de faire un geste mon cher, et de retirez votre délicate arme de mon ventre. Elle marqua une pause espérant n'avoir commis aucune imprudence en ce désarmant devant ce galant homme. Je pense que nous devrions faire équipe le temps d'une soirée, allions nous et peut être toucherons nous au même but, voir plus … Je me nomme Lamia et vous tendre cavalier ?

Son ton était devenue sensuelle, et son regard charmeur même si dans son fort intérieur l'hybride-serpent craignait pour sa vie.

Invité

Les minutes s’écoulaient de plus en plus, l’eau tombait du ciel de plus en plus fort, comme pour rappeler aux deux individus la gravité de l’instant. James avait quelque peu retourné la situation à son avantage mais il restait toujours en position d’infériorité, plaqué contre le mur face à cette mystérieuse femme. Il avait réussi à gagner du temps et à « charmer » le serpent. Cependant, tout ne faisait que commencer…

Les paroles que prononçaient la jeune femme faisait s’hérisser le poil de James, il y avait quelque chose d’envoûtant et de terrifiant chez elle, elle était d’une extrême beauté mais en son for intérieur c’était une créature perfide et cela attirait beaucoup James…ce n’était pas dans ses habitudes de se faire maîtriser et charmer ainsi…il ne pouvait résister à ses instincts primitifs et cela le ramenait malheureusement à un seul stade d’humain. La voix du reptile perçait le vacarme, prononçant des paroles d’une ironie exagérée faisant à demi-sourire James. Elle pouvait bien se permettre ce genre d’humour dans sa position de supériorité. James se demandait qui pourrait bien être cette femme, elle devait exercer un métier qui devait ressembler au sien, tuer…peut être pour quelque chose de différent que l’argent, peut être pour le prestige et la gloire…cependant ce devait être une femme de l’ombre…chassant ces proies sans pitié, pour le bien de la ville mais cela paraîtrait assez étonnant. Quel intérêt de faire le bien dans une ville qui a atteint les abysses du mal ? Toutes ces questions devaient recevoir des réponses mais il se retint car il devait s’occuper des couteaux qui le menaçaient toujours….

-Je souhaite pour vous que n'ayez pas le malheur d'avoir un geste déplacé lorsque nous retournerons sur un échange plus … conviviale. Vous savez j'ai la fâcheuse tendance de caresser mes victimes d'une manière forte désagréable lorsqu'ils se montrent trop possessifs et aucuns n'a survécu...

Un frisson traversa James de tout son être. *C’est pas une fille à faire chier…* Cette menace fit peser un instant de trouble à James qui se ressaisit bien vite. La jeune femme décida de retirer lentement ses armes, pour James ce fut un instant de soulagement. Elle fit glisser la lame sur son ventre lui provoquant une sueur froide qui ne dura que très peu de temps. Le visage de la jeune femme se rapprocha lentement de celui de James…ses yeux étaient à la fois magnifiques et une lueur perfide y apparaissait en même temps, envoûtant James. Il vit la deuxième lame se ranger et c’était maintenant à son tour…

20h58

-Et bien mon tendre ami, j'espère que vous profitez assez de notre rencontre. A vous de faire un geste mon cher, et de retirer votre délicate arme de mon ventre.

James hésitait…normalement il aurait dû l’abattre, car pour lui, laisser un témoin, était une faute grave. Mais James se retint car il ne voulait pas profiter de l’inattention de la jeune femme…et puis, au plus profond de son être, James ressentit quelque chose d’enfouit profondément dans son âme, mais il ne pouvait discerner ce que c’était. Cette beauté terrifiante pourrait l’aider aussi dans sa mission…et il décida qu’il ne pouvait que lui laisser la vie sauve. Lentement et en prenant son temps James remonta la lame en frôlant la jeune femme du bout de la pointe…arrivé au niveau de son visage, il lui caressa la joue avec la lame avec douceur puis il fit tournoyer la lame dans sa main et la rangea.

« Et bien voilà, nous voici tous les deux sans armes pour attaquer l’autre…cela enlève déjà un poids considérable que de savoir que l’on est hors de danger », reprit-il doucement, en s’approchant lentement de la femme…

James se sentait déjà mieux et il avait récupéré un semblant de confiance en lui, mais il restait toujours sur ses gardes, car elle avait beau l’air charmante, cette femme pourrait le manipuler à sa guise…

-Je pense que nous devrions faire équipe le temps d'une soirée, allions nous et peut être toucherons nous au même but, voir plus … Je me nomme Lamia et vous tendre cavalier ?

« Faire équipe ? C’est une bonne idée malgré le fait que j’ai l’habitude de faire cavalier seul…mais j’apprécie l’idée très chère. Vous m’intriguez de plus en plus…moi on m’appelle Hitman dans le milieu mais sinon je m’appelle James…et comment comptez-vous pénétrer à l’intérieur du bâtiment belle demoiselle ?, dit-il d’un ton enjoué.

Lamia avait changé de comportement et parlait de façon plus sensuelle…James était totalement sous le charme de cette femme…

Le temps était marqué par les gouttes de pluies qui s'écrasaient désormais contre l'asphalte. Les deux inconnus vêtus de cuir pouvaient sentir les gouttes d'eau ruisseler sur leurs corps serrés, presque comme deux amant se protégeant de l'orage. Mais la réalité était bien loin du conte de fée. Ils étaient tout deux des assassins, des porteurs de mort sans foi ni loi, courant pour l'argent ou bien pour la vengeance. Rien d'exceptionnel ou d'admirable bien au contraire.

L'hybride-serpent se tenait à un pied d'égalité face à l'étranger qui la dépassait légèrement de quelques centimètres. Selena se tenait en cet instant contre son large torse aux muscles solides et développés, Elle pouvait sentir sous ses doigts la magnifique musculature de cet étranger, et aux travers de ce masque perçait la couleur émeraude de ses yeux. Un vert envoutant, deux pierres précieuses aux milieu d'un visage dissimulée par ce masque. Pourquoi ne tentait elle pas de retirer ce barrage, pur voir si il était aussi beau que son corps le laissait imaginer ? Cette attraction était elle réciproque ou bien à sens unique ? Cette question brulait les lèvres de l'hybride-serpent comme un brasier.

Se laissait elle aller ? Ou bien tombait elle sous les charmes envoutant de l'étranger, ici même entre ses bras dans une situation délicate. Le tueur avait peut être réussit à dompter le serpent, peut être mais rien n'était joué et la soirée ne faisait que commencer. D'étranges frissons parcouraient sa peau, la chaire de poule hérissait ses bras. Il fallait que la jeune femme se ressaisisse, pas de sentiments durant le travail. Après peut être, peut être … Allier travaille et aventure pouvait se révéler dangereux mais aussi terriblement tentant.

Le temps sembla resté en suspend, s'écoulant comme indépendamment de l'orage et de l'averse. Etaient ils isolés du monde par un miracle, ou bien était ce une illusion. Selena sentit une sueur froide couler le long de sa nuque, sous sa tenue de combat l'excitation provoqué par cette présence masculine ne suffisait pas à lui faire oublier la lame aiguisé qui menaçait toujours sa personne, son intégrité physique mais surtout son précieux tatouage.
La lame remontait lentement et doucement le long de son corps, l'effleurant de sa pointe et la caressant d'une manière dangereuses, elle dépassa son torse pour venir près de sa joue, la caressant comme si cette arme n'était qu'une plume inoffensive. Comme si tout cela n'était qu'un jeu, d'un mouvement sur et rapide, le couteau tournoya dans sa main, effleurant le visage de l'hybride tendu à l'extrême, sur le qui-vive. Puis sans bruit la menace disparut dans sa cache. L'homme l'avait écouté, en son for intérieur Selena remerciait en silence la chance.

-Et bien voilà, nous voici tous les deux sans armes pour attaquer l’autre…cela enlève déjà un poids considérable que de savoir que l’on est hors de danger reprit-il sur un ton doucereux. Il se rapprochait de plus en plus de l'hybride-serpent, réduisant déjà la distance infime qu'elle avait mit entre eux deux, Il continua sur un ton joyeux, voir heureux . Faire équipe ? C’est une bonne idée malgré le fait que j’ai l’habitude de faire cavalier seul…mais j’apprécie l’idée très chère. Vous m’intriguez de plus en plus…moi on m’appelle Hitman dans le milieu mais sinon je m’appelle James…et comment comptez-vous pénétrer à l’intérieur du bâtiment belle demoiselle ?

Etait se le changement spontanée de comportement ou bien son approche plus féminine, plus sensuelle qui avait réussi à brisé les défenses de The Hitman. Un surnom peu commun qui méritait quelques recherches sur la personne qui le portait, chose qui conduirait surement Lamia à interrogé des personnes pour savoir qui il était. Dans les bas fonds tout se savait, il n'y avait point de secret sur cette terre. Même les morts ne pouvaient plus rien emmenés dans leur tombe. Malheureusement.
Désormais il fallait jouer carte sur table et cesser de perdre du temps dans des choses futiles.

-Je comptais rentrer par l'aération mon chère James … Mon gabarie me permet d'entrer sans difficulté dans ce conduit. Sinon je serais monté sur le toit avant de prendre soin d'éliminer tout le personnel de sécurité grâce à mon précieux Katana qui a un tranchant redoutable. Bob Martino n'appellera pas la police de peur de se faire attraper car il doit cacher sa marchandise ici même, à la vue de tous... Et vous mon bel ami ?

Rien de plus simple aurait elle voulut dire, mais la tache semblait beaucoup plus ardu à bien regarder le bâtiment. C'était aussi cela l'avantage de ce ''métier'', se retrouvé sans cesse face à de nouveaux défis. Mais d'un coup Lamia se crispa, son sixième la prévenait d'un danger qui approchait d'eux deux. Il fallait faire vite et cette pluie commençait à porter sur les nerfs la femme-Serpent, trouver un plan de secours. Sans prévenir, presque instinctivement Lamia passa en vision thermique, troquant une vue ''normale'' pour sa vue reptilienne. Un homme arrivait, sa silhouette d'un rouge vif se découpait sur le fond bleu de la rue, entre ses mains une chose bleu à la forme bien précise. Une arme de poing. Il se rapprochait de plus en plus. Vite elle se saisit d'un de ses couteau et l'imprégna de son venin, passant la lame sous ses crochets. La jeune femme le cacha contre son torse.
-Désolé action du dernier espoir, j'espère que vous ne m'en voudrez pas.

Selena se hissa sur la pointe de ses pieds et releva le masque son allié de passage, dévoilant le bas de son visage. Ses lèvres. La main de l'hybride-serpent se glissa sur sa nuque pour l'enlacer délicatement, et sans attendre une réponse l'embrassa. Le garde arriva d'un pas lourd, dépourvu de souplesse.

-Cassez vous d'ici, on veux pas de visiteurs, ni de couples. Fit il un peu trop calmement, peut être ne distinguait il pas clairement les deux individus enlacés, peut être que sa vue limité dans la pénombre ne lui permettait pas de percevoir tout les détails de cet étrange couple. Sans prévenir Lamia se détacha à regret des lèvres de James et lança son couteau imbibé de poison. Il fendit l'air et vint se figer dans la gorge du pauvre bougre, l'homme s'effondra à terre sans pouvoir crier, les mains autour de l'arme profondément enfoncé. Le poison commençait à agir. Tout cela était trop simple.

-Nous devrions nous dépêcher mon ami …

Invité

La vie nous joue sans cesse des tours, de notre premier cri à notre dernier souffle. Elle nous donne beaucoup de choses, comme l’amitié, l’amour, la famille…choses tellement importantes pour n’importe qui, car sans ces choses-là, une vie ne mérite pas d’être vécue. Elle devient alors fade et sans intérêt comme un objet oublié sous la poussière depuis des années. Pourtant, les hommes pourraient aspirer à une vie parfaite sans problèmes, où tout ce passe sans incidents, mais alors…dans ce cas-là, la vie devient aussi morne et inintéressante. C’est pour ça que la vie ne fait pas de choix distincts, tout ce qui se passe dans la vie d’une personne n’est que purement aléatoire, il peut s’y passer autant de bonnes choses que de mauvaises, mais pour James, rien n’est dû au hasard. Pour lui, l’histoire de chaque personne est écrite dès sa naissance…pour James, la perte de ses parents et tous les malheurs qu’il a dû endurer, sont des étapes obligatoires pour arriver à une destinée encore plus grandiose…sauf que pour le moment peu de choses l’ont amené à avoir une vie si importante. Sa destinée a été tellement remplie de maux et malheurs, qu’il s’est transformé en un monstre insensible, sans que rien ne puisse pénétrer cette barrière infranchissable…jusqu’à ce soir…

Il n’avait jamais rien ressenti de tel depuis un très long moment…c’est comme si des sentiments refoulés et enfouis au plus profond de son être ressurgissaient soudainement à son grand étonnement…cette si belle femme lui faisait autant d’effet que ça ou était-ce juste son imagination qui lui jouait des tours ? Nul ne saurait le dire, mais James répondrait que c’est le destin qui l’a amené à ressentir ça et non le fruit d’un quelconque hasard. Il trouvera des réponses à ses questions en temps voulu.

-Je comptais rentrer par l'aération mon chère James … Mon gabarie me permet d'entrer sans difficulté dans ce conduit. Sinon je serais monté sur le toit avant de prendre soin d'éliminer tout le personnel de sécurité grâce à mon précieux Katana qui a un tranchant redoutable. Bob Martino n'appellera pas la police de peur de se faire attraper car il doit cacher sa marchandise ici même, à la vue de tous... Et vous mon bel ami ?, répondit cette belle femme.

James esquissa un sourire, quoi de plus simple bien sûr que de passer par l’aération mais…comment dire…il était « légèrement » trop musclé pour pénétrer par là…

« Bon et bien je pense que je peux exclure la solution de la bouche d’aération car ma carrure pourrait m’empêcher d’avancer convenablement », dit-il le sourire aux lèvres.
« Passer par le toit serait tellement peu amusant, car trop facile, à part si vous voulez escalader une vingtaine d’étages…je pense que passer par la porte de service et monter jusqu’à l’ascenseur est une bonne solution, quoi de mieux que de ne pas avoir à se soucier des policiers, car je ne voudrais pas qu’on ajoute la mort de policiers sur ma tête mise à… », James fut interrompu.

Il remarqua soudain un brusque changement dans l’attitude de Lamia…elle avait les yeux rivés sur quelque chose qui se rapprochait, James pouvait l’entendre avec précision. Il vit la belle femme reprendre un de ses couteaux et James eut un sursaut mais il se rendit vite compte qu’il était destiné à cet autre intrus. Il la vit mettre du venin sur sa lame *Voilà en quoi consiste son pouvoir…*
Elle plaça son couteau contre son torse et elle prononça une phrase que James ne compris pas vraiment au début, mais très vite elle prit tout son sens :

-Désolé action du dernier espoir, j'espère que vous ne m'en voudrez pas.

Elle s’approcha encore plus près de lui, et souleva à moitié son masque, faisant apparaître le bas de son visage, il tenta de la retenir en agrippant doucement son poignet mais il était déjà trop tard…elle l’avait déjà enlacé tendrement et leurs lèvres se croisèrent avec passion. James approcha ses mains du corps de Lamia et l’agrippa par la taille avec douceur. Ce fut pour James un moment magique, il ne s’était jamais aussi bien senti depuis un bon bout de temps. La douceur des lèvres de Lamia et sa douce haleine envoûtait James…malheureusement cet instant fut trop court et elle se détacha pour abattre l’homme.
James était encore perplexe mais il se reprit vite et remit son masque. Il se dirigea lentement vers le maccabé et lui retira le couteau fiché dans sa gorge et le rendit à Lamia avec douceur.

« Heureusement que tu ne m’as pas tranché avec ça ma jolie », dit-il d’un ton faussement moqueur.

James se dirigea vers la porte permettant d’accéder à l’immeuble et défonça la porte d’un coup de pied bien placé laissant un passage libre d’accès.

« Après vous très chère… »

21h05

[HRP : J’adore tes rp J’espère que ça te plaira comme post ^^]

Selena avait remarqué cette esquisse de sourire lorsqu'il lui avait avoué son problème pour passer par ce conduit qui était, des plus étroit. La jeune femme aurait voulu rire face à sa manière d'aborder le problème, mais la soirée ne s'y prêtait guère. Sans se démonter James lui annonça son projets jusqu'au bout. Ha bon grimper vingt étage ne le tentait pas plus que cela ? Il n'aimait pas la faciliter, intéressant... Préférait il le contact, l'affrontement … Cet individu cherchait la difficulté, le défis. Peu être comme elle finalement, tester ses ultimes limites, arriver aux bouts de ses forces. Que d'hypothèses pour essayer de comprendre cette nouvelle intrigue.

Ainsi cet homme était remplit de mystères, il était recherché et sa tête mise à prix, combien ? Pourquoi ?… L'intérêt de Lamia redoubla pour le jeune homme. Elle ne le dénoncerait pas... non, le jeu se terminerait bien trop vite, et cela n'aurait plus d'intérêts. Pourquoi gâcher ce plaisir, oui pourquoi, par cupidité ? Quel intérêt, par pur vanité ? Lamia ne recherchait pas la gloire. Juste les frissons, l'adversité, les échanges...
Cette rencontre et ce baisé volé lui provoquait de nouvelles sensations en cet instant même, des émotions étrangères venait de réveillé dans son esprit nocturne d'animal perfide et sanguinaire, réduit à tuer la nuit pour assouvir ses vils instinct et faire régner un minimum de justices. Presque comme Docteur Jeckil et Mister Hyde. Après tout chaque personne avait dans son fond, enfouie dans sa conscience cette partie bestiale qui souhaitait du sang, de la violence,des morts... Malheureusement pour l'hybride-serpent ce côtés sombre ressortait une fois la nuit tombé lorsqu'elle s'adonnait aux grands nettoyages nocturnes.

Hitman avait été interrompu dans ses paroles, son corps s'était tendu en même temps que celui de Lamia, comme deux jumeaux agissant à l'unisson. Il avait dut percevoir comme elle, cette menace imprévue qui approchait et que la jeune femme avait éliminé avec facilité. Son couteau caché par leurs deux corps, il avait du ressentir une frayeur extrêmement, peut être le fait d'avoir été trompé, sa confiance abusée. Cela se sentit à son odeur, une légère sueur froide, presque imperceptible, la réaction fut presque identique lorsqu'elle releva son masque. Pourtant, il ne lui avait presque pas opposé de résistance, à peine avait elle sentit sa main sur son poignet gantée, comme si il craignait de la blessé mais il avait trop tardé. Leurs lèvres s'étaient croisées, et James avait laissé ses mains glissées le long de sa taille, l'enlaçant tendrement. Selena en eut des frissons de plaisirs durant cette union de quelques secondes. Mais le travaille restait le travaille. Un instant rare, éphémère, de l'affection... Ou bien ce qu'on appelait communément de l'Amour.
Pourtant James remit bien vite son masque, trop vite au goût de Lamia. D'un mouvement gentleman il lui rendit son couteau, qu'elle rangea dans sa gaine après lui avoir effleuré la main comme par hasard.

-Heureusement que tu ne m’as pas tranché avec ça ma jolie Ajouta t'il d'un ton qu'elle ne pouvait déterminer moqueur ou amusé. Peu importe.

-Je parie que tu as eu peur de mon couteau, mon ange, je l'ai senti. Sa main gantée effleura la mâchoire inférieure de son coéquipier, un mouvement affectueux et à la fois de défis. Ne crains pas pour ta vie, pour le moment je sens que nous pouvons nous entendre à merveille, et j'ai hâte de te découvrir un peu mieux et dans les moindres détailles.
Selena le regardait d'un air charmeur pourtant il ne s'attarda, le temps avançait beaucoup trop vite, et l'orage grondait dans le ciel assombrit de New-York. D'un coup de pied puissant, James fracassa la porte sans efforts. Le couloir était éclairé faiblement, lorsqu'ils auraient passé la porte cela serait l'inconnu total, la chute sans parachute.

- Après vous très chère… Annonça son puissant cavalier avec son envoutant accent britannique.

-Qu'elle galanterie, je suis réellement flattée que tu me portes autant d'intérêts, je crois que le destin nous aura apporté une bonne chose en cette soirée. Selena avait prononcé sa phrase sous un ton emplit de sous entendus. L'hybride-serpent avait envie de se divertir.

Lamia se retourna et saisit son coéquipier par le cou, l'attirant vers elle sur un air de défi qui brillait au fond de ses pupilles fendues. Sans gène, ni retenue elle l'embrassa sur son masque. Puis sans attendre une réaction de sa part la jeune femme s'éloignait d'un pas pressé, qu'en avait il pensé ? Qu'importe la réflexion viendrait pour plus tard. Il était temps d'agir. D'exterminer cet abominable furoncle qui gangrenait cette ville de vices.

-Le premier arrivé gagne mon cher, le prix sera à déterminé lorsque nous aurons exterminé notre victime, et s'être mit à l'abri.

D'un geste souple et rapide Selena dégaina son katana. Son mouvement était théâtrale et précis, la lame émit un sifflement dans l'air. Puis elle s'élança dans le couloir ou régnait une pénombre oppressante. L'hybride-serpent savait comment réagir, ses yeux passèrent à nouveau en vision thermique, l'immergeant dans un monde emplit de peu de couleurs, du bleu, du rouge, du jaune, du vert en fonction des zones de chaleurs autour d'elle. Mais ici tout n'était que des zones bétonnées et le seul éclat vert venait des lampes et de leur faible chaleur. La Fille du crime continuait à longer ces couloirs, se dissimulant autant que possible dans les ombres. Parfois lorsque la lame en Omniurn réverbérait la lumière, l'arme semblait briller d'un éclat malsain, voir meurtrier même comme se réjouissant des futurs victimes, du sang qui allait couler. L'hybride-serpent était désormais dans un état proche de celui du chasseur qui guettait sa proie, son corps était prêt à réagir à la moindre menace, sa bouche était légèrement entr'ouverte pour mieux percevoir les odeurs comme les serpents le faisaient durant leurs funèbres traques. Pour l'instant tout était trop silencieux, trop facile, les lieux devraient être mieux protégés, la sécurité plus entrainé. Quelque chose clochait, mais il était trop tard désormais pour rebrousser chemin.

Une ombre rouge vif aux contours d'un jaune flamboyant se tapissait contre un mur, il devait dormir ou bien révaser. Sans attendre Lamia le transperça de son arme, traçant une large entaille qui parcourait son torse en diagonale. Sans s'accorder un instant de repis elle continuait sur sa lancée. Un homme mort parmi tant d'autres, une victime de plus dans le tableau de chasse de Lamia. Dans le pire des cas Hitman pourrait toujours achever l'importun ou ceux qui se cachaient. Le couloir s'éclairait plus, ils n'allaient pas tardé à déboucher devant l'ascenseur qui les conduirait à leur cible commune: l'ignoble et le méprisable Bob Martino. Bientôt deux hommes en armes apparurent devant elle. Pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment, Selena sortit son couteau et le lança sur sa futur victime, l'envoyant droit sur sa gorge dénudée, le fer transperça la chaire, coupant les voies respiratoires. Le second homme fit feu sans attendre, tant pis pour la discrétion, Lamia lança son deuxième couteau mais son ennemi ne se laissa pas avoir comme son coéquipier agonisant, il se jeta à terre, tirant avec la même conviction sans visée. Selena esquivait par des pas précis, quand elle accéléra brutalement. Il eut à peine le temps de se relever que le katana le décapita proprement. Du sang coulait par terre, tachant le sol immaculé. Lamia continua ainsi le long du chemin, tranchant tout ce qui la menaçait, bras, membres, têtes, esquivant et continuant sa valse macabre à un rythme effréné. La furie était lancée, l'odeur du sang l'excitait et exacerbait ses sens, ses capacités de serpents lui permettaient de réagir plus vite, de frapper à une vitesse supérieur, d'assener la mort d'une manière brutale, rapide et sans faille. Le katana fendait l'air avec un rythme effréné, créant presque une mélodie ininterrompue. Pourtant la bête furieuse commençait à s'essouffler à agiter son sabre pour exterminer, mais combien étaient ils à la fin ?! Vingt ? Trente ? Ou plus ? elle avait cessé de compter après le dixième tranché en deux. L'adrénaline coulait à flot dans ses veines. Délicieuse sensation de revivre à travers la mort de ses adversaire, de sentir son sang coulé dans ses veines.

James la couvrait, du moins pensait elle, parfois entre deux mouvements de sabre un homme tombait abattu à côtés d'elle une balle dans le crane , ou le corps criblés de projectiles. Des tirs précis, sans faille, un as des armes à feu. Le compagnon idéal pour des escales nocturnes ensanglantés.

Un dernier défis l'attendait devant l'ascenseur aux portes fermées. Un homme vêtu d'une chemise blanche et d'un jean tremblait de peur. Cela se sentait, il empestait la peur, la terreur. D'une main peu assurée il tendait un pistolet de petits calibre. Une chose avait toujours tenté l'hybride-serpent, inspiré des livres mais aussi des documentaires. Elle fixait de plus en plus intensément le regard noisette de sa proie, l'obligeant à soutenir son regard aux grandes pupilles fendus, l'hypnotisant par cette couleur bleu saphir, l'immergeant dans l'océan de haine que ses yeux étaient devenu. Au fond d'elle Selena voulait qu'il se noie dans ses pupilles animales. Faire un pas, puis deux, avancé doucement et sans sourciller, capter toute l'attention de sa proie. La jeune femme sourit, dévoilant ses crochets effilés et ses dents à la blancheur de l'émail, elle trancha le pistolet et la tête d'un coup sec, restant dans sa position un instant. L'Omniurn avait réduit en pièce l'arme à feu comme l'individu. Un goutte de sang perlait sur la joue de l'hybride, son souffle était saccadé, et une légère sueur apparaissait sur son front.

-Bien dépêchons nous, il doivent avoir entendu les coups de feu. Et puis je n'ai pas envie de m'attarder ici. Siffla Selena entre deux profondes inspirations. Tant d'agitations lui provoquait des frissons de contentement, pourtant tout cela n'était que le prélude d'une fête beaucoup plus arrosée. D'une main pressée elle appuya sur le bouton, l'ascenseur descendit et fit son «Ting» agaçant.

-A vous l'honneur très cher.

Invité

[HRP : Vraiment désolé du retard Lamia =/ ]

Les yeux couleur émeraude de Lamia dévisageaient attentivement et lentement James. Il sentit ce regard et comprit presque immédiatement, elle cherchait des réponses à des questions sur sa personne. James se félicitait que Lamia lui porte un tel intérêt. Quand on est un assassin de l’ombre, les contacts se font malheureusement rares, et c’est ce qui manque vraiment à James…le contact chaud d’un autre être humain contre lui, la douceur des lèvres d’une si belle et envoutante jeune femme. Lui aussi se posait des questions sur Lamia, qui était-elle vraiment ? Pour qui travaillait-elle ? Pourquoi assassiner Bob Martino ? James n’avait pas les réponses adéquates et peut être qu’il ne voulait pas les connaître…le mystère est toujours quelque chose d’excitant, dans n’importe quelle situation, et il se voyait plus entretenir ce genre de relation avec cette femme.

-Je parie que tu as eu peur de mon couteau, mon ange, je l'ai senti. Lamia se rapprocha de lui et caressa sa mâchoire. A ce moment-là James ressentit un frisson de plaisir lui traverser le corps, provoquant une accélération de son rythme cardiaque.

Lamia reprit d’un air sensuel avec un regard charmeur qui en disait long.

-Ne crains pas pour ta vie, pour le moment je sens que nous pouvons nous entendre à merveille, et j'ai hâte de te découvrir un peu mieux et dans les moindres détails.

James aimait la situation présente et tentait d’en profiter un maximum, comme ses relations extérieures étaient peu évolués, il appréciait cette sensation de rapprochement avec une inconnue, si divinement belle soit-elle. Et il n’était pas au bout de ses surprises, la soirée ne faisait que commencer…
Après avoir défoncé la porte, Lamia se moqua gentiment de James et sans prévenir, l’embrassa sauvagement. Il se dit que c’était vraiment une femme mystérieuse, qu’il commençait vraiment à apprécier.

-Le premier arrivé gagne mon cher, le prix sera à déterminé lorsque nous aurons exterminé notre victime, et s'être mit à l'abri, dit-elle, mettant James face à un défi qu’il relevait avec le sourire.

Elle s’était mise en marche et avait dégainé son katana, James l’observa attentivement. La lame luisait d’un air diabolique et dangereux. James s’avança sans gêne dans le couloir, il n’y avait pour l’instant aucuns dangers. Il sortit son pistolet, laissant le second pour plus tard. Il vérifia rapidement s’il était chargé, sortit son silencieux et l’installa avec lenteur, laissant durer le plaisir, pensant aux futures victimes que cette fatale arme allait faire. Il caressa la crosse de son arme et accéléra le pas pour rattraper Lamia qui s’éloignait de plus en plus.

Elle abattit le premier homme d’un geste précis, ne laissant entrevoir aucune hésitation dans son mouvement. Son sabre était une vraie machine à tuer. Il la vit abattre quelques hommes sans aucunes difficultés. James se sentait inutile jusqu’au moment où le nombre de gardes de Bob augmenta considérablement. Aucunes alarmes n’avaient été déclenché, mais le boss devait être informé de leur présence à coups sûr.

Un homme se cachait dans l’ombre et tenta de se jeter sur James avec un couteau de combat. Son hurlement lorsqu’il déclencha son attaque laissait largement percevoir sa peur des deux individus. James le désarma sans aucune difficulté en lui brisant le bras par la même occasion le laissant pousser un cri de douleur puis l’acheva rapidement d’une balle bien placée entre les deux yeux. Tuer ne plaisait pas forcément à James, mais cela lui procurait un sentiment inexplicable et impossible à retrouver. D’autre hommes tentaient de s’attaquer à James mais…ce fut leur dernière erreur. James les tuaient instantanément d’un coup de poing extrêmement puissant et rapide dans la gorge, aplatissant leur trachée. Il en abattit quelques autres, économisant ses précieuses balles pour des combats plus intéressants. Une seule balle lui suffisait pour abattre un homme.

James voyait les sbires de Martino tomber comme des mouches, leur équipé fonctionnait à merveille et il en était content. Arrivés à proximité du fameux ascenseur, Lamia élimina efficacement une vermine, appela l’élévateur et ouvrit la voie à James. Il la remercia rapidement, fit fermer les portes et appuya sur la touche de l’étage 24. C’était un bel ascenseur qui faisait penser à une époque antérieure, peut être inspiré des 50s. L’attente commençait à se faire longue et James s’approcha avec fougue de Lamia et la plaqua avec force mais sans violence contre le mur de l’ascenseur, lui bloquant toute issue. Puis il releva légèrement son masque et l’embrassa sauvagement. Il aimait se sentir près de cette présence féminine, même si celle-ci était une tueuse froide et sanguinaire. Ce baiser dura un certain temps mais une voix perça le silence…

« Comme c’est mignon !»

James se retourna et vit un écran fiché dans l’ascenseur, laissant apparaitre le visage sadique de Bob Martinon. L’une des pires vermines de New York.

« Je trouve que vous formez un joli couple de tueurs. Mais continuez mes très chers, je ne voulais pas vous interrompre dans vos ébats amoureux. Je trouve remarquable que vous ayez atteint ce stade de mon immeuble soit disant surprotégé. Votre entrée ici a été extrêmement impressionnante, cependant, vous m’avez réveillé pendant que je dormais et je vais devoir vous abattre pour votre incorrection… »

Le sourire de cet enfoiré en disait long sur ses intentions. James sentait que c’était le bon moment et il activa l’une de ses poussées d’adrénalines…un moment si bénéfique…il se sentait vraiment surpuissant et voyait les choses autrement. Sa conception du temps était maintenant altérée et il avait gagné en réactivité. Il sortit rapidement son arme et visa la caméra installée sur l’un des coins de l’ascenseur, chose qu’il n’avait pas vu lorsqu’il était arrivé. La balle partit et maintenant Bob n’avait plus de visuel sur eux. Le second coup de feu fut tiré sur la trappe au-dessus de leurs têtes, laissant une ouverture assez grande. James se hissa rapidement et attrapa Lamia pour l’amener sur le toit de l’ascenseur. Il sentit que la structure s’ébranla et il vit une déflagration sortir d’en dessous l’ascenseur. Martino avait dû activer une bombe, il avait été informé de leurs présences, mais par qui ? Pas le temps de réfléchir à ça, chaque secondes comptaient pour le moment. James accrocha un crochet sur le câble maintenant l’ascenseur et ramena Lamia contre lui avec fermeté. L’ascenseur tanguait dangereusement et il tira sur la courroie qui maintenait le câble à la « boîte » et tous deux furent propulsés vers le haut, laissant l’ascenseur faire une chute fatale. A la vue de l’ascenseur voisin étant arrêté à l’étage 20, James se détacha rapidement et ils firent un saut monstrueux, les faisant atterrir sur le toit de l’autre ascenseur. James arrêta la montée de son adrénaline et dû reprendre ses esprits.

-Eh bien…tout ne se passe pas comme prévu...

Tout cela était beaucoup trop facile, les gardes ne leurs avaient pas opposé de résistance, rien. A peine avaient ils tenus devant leurs deux forces combinées. Leur coopération semblait avoir fonctionné à merveille, peut être que la soirée se terminerait sans trop d'encombres, peut être que cet immeuble n'était pas aussi bien gardé que prévu. En peu de temps sur le sol gisait des cadavres découpés en délicats morceaux de viande rouge, le sang souillait le sol et les murs en longues trainées écarlates. L'odeur ferreuse du sang, celle de la mort, et de la poudre trainaient dans l'air du couloir, annonçant la bataille à sens unique qui avait eut lieu ici. Le coéquipier de Selena avait réalisé du bon travail éliminant en une balle seulement un individu, tant mieux si il se montrait habile et fort, peut être que dans un futur proche ils pourraient faire équipe. Peut être … Le Serpent était encore trop attachée à sa sa vie solitaire et dangereuse. Une scène de carnage, une hécatombe digne des films japonais ou des samouraïs fous se seraient affrontés dans un duel à mort. La signature de la jeune femme. Rapide, efficace et un style mortel.

Lamia n'avait pas peur des êtres humains qui les attendaient tout deux là haut, perchés dans leur tour de béton, armés jusqu'aux dents et prêtes à les réduire à l'état de charpie. Qu'importe les dangers, l'hybride-serpent n'en avait cure, elle exécuterait sa tache sans sourciller comme tous ses soirs. Ce n'était pas une bande de vermines humaines qui pourrait lui faire rebrousser chemin, l'hybride en avait affronté des plus coriaces, dangereux. James appuya sur le bouton du dernier étage, le vingt quatrième. Désormais il était trop tard les dés étaient jetés, les compagnons d'infortunes étaient désormais dans les entrailles du bâtiment, en son cœur, dans cet ascenseur de malheur, décoré à la mode des années cinquante. Selena n'était pas une de ces personnes qui appréciaient ce genre de décoration à sa juste valeur, heureusement pour elle il n'y avait pas de musique de fond pour accompagner cette longue remonté.

L'excitation du combat la parcourait encore, des frissons de plaisirs face à ces vies anéanties, à ses êtres morts. Sans attendre elle rangea son katana, consciente de son inutilité dans cet espace clos. Ils approchaient de tout deux de leur but. Enfin. Quand James s'approcha avec fougue de Selena, la plaquant contre le mur de l'ascenseur. Il avait agit avec empressement et force, l'empêchant de s'enfuir, de se soustraire de ce contact. Il releva seulement la partie inférieure de son masque, découvrant ses lèvres mais pas son visage, encore ce mystère. C'était à la fois excitant et frustrant. Lamia se faisait violence pour ne pas lui arracher se masque. Lorsqu'il lui avait mis la main dessus, l'abordant d'une manière sauvage, elle n'avait pas tenter de s'éloigner de lui bien au contraire, les mains de l'hybride-serpent glissaient lentement le long de son cou, accrochant sa nuque d'une poigne de fer. Alors il l'embrassa sauvagement, un échange passionné qui dura un temps long, de délicieux frissons parcouraient la nuque de Selena, ses mains s'accrochaient plus violemment à la nuque de son coéquipier pour l'attirer davantage contre elle. Elle ne voulait pas parlé, souhaitant prolonger leur profonde étreinte, sentir encore leurs deux corps enlacés, mais une voix narquoise vint rompre ce silence, celle d'un furoncle prénommé Bob Martino.

-Comme c’est mignon ! Ajouta ce marchand de mort.

James se retourna vivement, offrant à la vue de Lamia le petit écran fiché dans un coin de l'ascenseur. Elle pouvait apercevoir le visage de ce déchet, son rictus sadique, son air supérieur irritait au plus au point la jeune femme. Son envie meurtrière resurgit avec davantage d'intensité, ce n'était plus pour le simple fait d'exterminer cette chose, c'était devenu un besoin. Il avait vu son visage aux yeux de saphir, cette raclure devait mourir. A tout prix.

-Je trouve que vous formez un joli couple de tueurs. Mais continuez mes très chers, je ne voulais pas vous interrompre dans vos ébats amoureux. Je trouve remarquable que vous ayez atteint ce stade de mon immeuble soit disant surprotégé. Votre entrée ici a été extrêmement impressionnante, cependant, vous m’avez réveillé pendant que je dormais et je vais devoir vous abattre pour votre incorrection…

-Court toujours mon pauvre, tu viens de voir le visage de tes meurtriers alors profite bien de tes derniers instants. La colère de Selena se sentait dans sa voix qui n'était plus qu'un sifflement. Et ce sourire la mettait hors d'elle, il les narguait car il se croyait protégé là haut dans sa tour. Mais bientôt, oui... Bientôt sa vie serait fauchée d'un coup de lame, son cadavre nourrissant les vers.

Quand brusquement Hitman sortit son pistolet, et tira sur une caméras dissimulée dans un coin de ce maudit ascenseur. Le gadget crépitait pendant quelques instant, indiquant qu'il était hors d'usage. Son coéquipier enchaina en tirant au dessus de leurs têtes, l'ouverture était grande. Il ne comptait pas leur faire grimper plusieurs étages alors qu'ils pouvaient encore s'amuser en massacrant encore et encore ses pathétiques gardes du corps. Mais cet homme jouait la carte de la rapidité et de la sureté. Sans savoir si Lamia était d'accord , il la saisit d'une poigne de fer, l'empêchant de s'enfuir, la tractant sans difficulté. Cet homme était doué d'une force hors-norme, un mutant ? Selena l'espérait du plus profond de son cœur de meurtrière, elle préférait se trancher la langue et se percer les yeux plutôt qu'admettre qu'elle s'était entichée d'une créature humaine. Ils étaient désormais sur le toit de l'ascenseur, bloqués au sol tels deux oiseaux sans ailes. Bien vite la structure commença branler de manières peu rassurante. Quelque chose se tramait, le sixième sens de Lamia lui faisait présentir le pire, il fallait fuir, s'extraire de ce goulot infernale. Mais comment ? Une tension fugitive venait de parcourir le corps de son coéquipier comme un frisson. Sans dévoiler ses pensées il accrocha un crochet sur le câble de l'ascenseur, ramenant par la même occasion Selena contre son corps. Décidément le destin leur jouait il un tour, les deux assassins ne pouvaient plus se séparer un instant comme aimanté l'un par l'autre. La tatoueuse le fixa d'un air interrogateur, que contait il faire ? Son silence ne présageait rien de bon. Durant les instants qui suivirent tout se déroula cela trop vite au goût de la meurtrière, elle perdait pied avec les évènements jusqu'au moment où ils posèrent enfin pied sur un autre ascenseur. A l'abri. Pour l'instant, le danger était écarté. Selena secoua sa tête par de petits mouvements, tentant de se remettre les idées en place. Il avait sauté sur une distance suffisamment longue pour qu'il soit un mutant, mais, il pouvait aussi être vêtu d'une tenue contenant une technologie lui permettant de développer ces capacités.

-Eh bien…tout ne se passe pas comme prévu...

Lamia émit un petit rire, elle aurait voulu être acerbe face à ce piège qui avait faillit les tuer, mais elle se retint rien n'était de la faute de cet inconnu. Après tout, dans ce genre de folle entreprise rien ne se déroulait comme voulut, comme si la guigne les poursuivaient avec hargne.

-Mon cher il est rare que ses individus se laissent faire,et que tout se passe comme prévu. Susurra Selena. Mais dites moi, vous m'aviez cacher que vous receliez d'une force … Hors du commun, seriez vous comme moi ? Un mutant … Les lèvres de l'hybride effleurèrent celle de James, son regard de saphir le fixait d'un air interrogateur, ne détournant pas le regard pour fixer les yeux émeraude de l'assassin. Elle voulait l'ammener à en dire plus sur son identité.

D'un pas souple Lamia s'écarta de nouveau, marquant une certaine distance entre ce fougueux personnage et elle. Trêve de bavardage et d'amourette ils étaient tous deux ici pour assassiner une raclure, non pour batifoler tels deux papillons. La fille du crime se concentra, faisant le vide autour d'elle, réveillant au plus profond d'elle même cette partie sombre de sa personnalité, la chose froide, cruelle, celle qui exterminait et torturait avec plaisir. Sa drogue était devenu le meurtre, plus fort que l'héroïne, meilleur que la cocaïne. Ses yeux brillaient d'un éclat nouveau, ses muscles étaient tendus prêt à réagir. Selena n'était plus qu'une bête féroce.

-Bien, pourriez vous rejouez votre tour de passe-passe pour nous faire grimper jusqu'au vingt quatrième étage. Ensuite il faudra ouvrir la porte, je suppose que votre force est beaucoup plus développée que la mienne, j'aurais peut être une idée mais cela dépendra de vous.

Un plan naissait lentement dans l'esprit de la jeune femme,les pièces du puzzle prenait lentement leur place. Il fallait agir vite, bien, et sans faillir. Le regard glaciale de Selena se tourna soudainement vers Hitman, c'était à son tour de jouer, de poser ses cartes.

Spoiler:

» Come back, baby come back
» Rush hour au centre commercial (PV Lamia)
» la belle et l'ivrogne (PV Lamia)
» Selena Sadovski Alias Lamia