X-men, le jeu de Rôle
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 Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)

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Fatale
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MessageSujet: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeJeu 7 Juil 2011 - 21:19

Minuit l'heure du crime, c'était une nuit assez douce rien d'incroyable pour cette saison, mais rare en ce moment pour le souligner. La nuit dans les bas fond était calme, il y avait eu quelques sirènes de police en début de soirée, mais depuis plus rien. Ce qui était assez rare dans ce quartier de la ville ou les ruelles étaient réputées pour être des coupes gorges.

Dans ses ruelles malfamés de New-York déambulait une douce rouquine sulfureuse. Les cheveux mi long attaché à la va vite. Le visage d'un ange trop maquillé et au teint légèrement blafard, démontrait clairement que la pauvre enfant ne devait pas goûter souvent aux joies de l'astre solaire. Elle portait une petite veste en imitation léopard, une robe noire très sexy, trop même pour le commun des mortels. Sa tenue était à la limite de l'indécence pour les plus puritains. Des longues bottes rouges à lacet qui montait jusqu'aux genoux et lui donnait une démarche chaloupée.
C'est sous cette apparence sans équivoque qu'arpentait tranquillement le trottoir Fatale.
Elle n'était pas sans défense bien au contraire, elle avait dissimulé de quoi se défendre en cas de coup dur. Qui aurait pu croire que cette créature de la nuit et du plaisir charnel était en réalité une tueuse rechercher pour ses crimes les plus odieux, Personne bien évidemment. Le déguisement était parfait.
Elle avait pris l'habitude de squatter le coin sous la forme de cette prostituée quand elle devait se rendre dans ce quartier. La pauvre était connue de tous sans vraiment savoir qui elle était. Cela avait été une aubaine pour la tueuse quand un jour elle avait retrouvé son corps inerte, sans que nul ne sache qu'elle avait disparu. Elle avait pris l'identité de cette inconnue sans que jamais personne ne remarque la supercherie. Après tout personne ne se parlait vraiment ici, même si on s'habituait au visage familier et le sien était une couleur local. La preuve quand il lui arrivait de ne pas paraître pendant quelques temps à son retour on lui faisait remarquer par des petites réflexions.
C'était pour elle l'habit idéal pour attendre comme à son habitude son indique, Jo le balafré qui comme à son habitude était en retard d'une bonne demie heure.
Fatale savait qu'elle devait faire preuve de patience et que Jo pointerait le bout de son nez à un moment ou à notre de la nuit. Le tout était de savoir quand. C'était le prix à payer pour obtenir les dernières rumeurs de la ville. Le jeu en valait sans doute la peine. Elle avait connu bien pire comme situation par le passé. Elle s'adonnait au jeu des voitures qui stoppaient à sa hauteur. Les faisant fuir assez rapidement quand elle leur annonçait son prix, trop élever pour ce quartier. Surtout qu'en plus vu son look elle était loin de pouvoir prétendre à rivaliser avec une cow-girl. Cela l'amusait intérieurement de voir la tête de ses vieux pervers se décomposer et de les entendre l'envoyer à moitié sur les roses en redémarrant en trombe.
Au dernier passage d'une voiture, elle s'adossa contre un mur d'un vieil immeuble. Elle sortit de son sac une cigarette qu'elle alluma. Elle prit une grande taffe avant de souffler doucement la fumée par la bouche. Cette dose de nicotine lui fit le plus grand bien.
Alors qu'elle savourait sa clope, un vacarme se fit entendre dans la ruelle sombre jusqu'à coté. Ce qui ne manqua pas d'attirer son attention tout en restant sur ses gardes, elle décida d'aller jeter un coup d'oeil d'où venait ce bruit.
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeMer 13 Juil 2011 - 17:00

    La nuit. Cette odeur, cette obscurité, ce sentiment de bien-être.. Hayden marchait dans les rues de New York, respirant l’air frais nocturne à plein nez. Qu’il aimait cette tranquillité ambiante ! Bien sûr, cette notion de calme ne s’appliquait qu’à l’atmosphère, car il était de notoriété publique que ces rues étaient dangereuses. Des pickpockets jusqu’aux toxicos, en passant par les gangs et les prostituées, les ruelles ont toujours été le théâtre de scènes plus ou moins louches.

    Un jean troué traînant par terre et un sweet légèrement usé, voilà l’accoutrement de Hayden cette nuit-là. Sa capuche recouvrant ses cheveux bruns mi-longs, il marchait doucement, l’oreille tendue guettant le moindre bruit suspect. Pour l’instant, rien, nada. Il plongea la main dans une de ses poches et en sortit un paquet de cigarettes. Il prit l’une d’elle et la fixa entre ses lèvres avant de l’allumer avec son merveilleux briquet imagé d’un gros FUCK. La fumée traversant sa gorge et se déversant dans ses poumons lui fit le plus grand bien. Rien de tel qu’une promenade nocturne et une bonne clope. Au bout de la rue, il prit à droite et se retrouva dans une allée tortueuse très mal éclairée. Cette ruelle était un raccourcis entre le quartier qu’il venait de quitter et le « Q.G des putes », comme il l’appelait. Il aimait s’y promener, bien qu’il ne profite jamais des filles. Sans doute y voyait-il un manque de respect intolérable..

    Bref, revenons à notre petit chemin glauque. Si quelqu’un voulait tendre un guet-apens, c’était l’endroit idéal. Bien que l’endroit ne fût guère rassurant, Hayden n’éprouvait pas la moindre peur. Depuis qu’il avait découvert sa nature de mutant, il se sentait invincible. Après avoir parcouru la moitié de la ruelle, il entendit du mouvement derrière lui. Le plus calmement du monde, le mutant se pencha dans la position de celui qui fait ses lacets et prit discrètement le couteau qui se trouvait dans sa chaussette. Il resta une dizaine de secondes dans cette posture, espérant attirer un éventuel agresseur qui profiterait de la situation. Il avait bien calculé son coup. Un bruit de pas précipité retentit derrière lui. Hayden sourit et frappa doucement du poing par terre, concentrant son pouvoir. Une onde sismique de faible intensité partit de son poignet et se propagea sur le sol dos au mutant, brisant quelques bouteilles vides et renversant des poubelles. Un cri suivit le mini séisme.

    Hayden se releva et observa la scène. Un jeune homme d’une vingtaine d’années était étendu sur le sol, se tenant la tête en sang. Apparemment, la secousse l’avait déstabilisé en pleine course et il s’était effondré tête la première sur le sol. Le mutant s’approcha lentement et souleva l’agresseur par le col. Soudain, des bruits de talons retentirent derrière eux, provenant du quartier où trainaient les prostituées. Hayden tourna la tête et vit la silhouette d’une femme dont il ne pouvait voir le visage, car le réverbère derrière elle causait un contre-jour. Le mutant lâcha l’autre qui s’écroula, à moitié assommé.

    « Qu’est-ce que tu regardes, toi ?! » lança-t-il d’un ton agressif.

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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 10:49

C'était donc une bagarre entre deux types qui avait attiré la féline Fatale. Rien d'inhabituelle dans ce quartier. Sauf qu'elle opposait un mutant et visiblement un de ces pauvres humains sans défense. Fatale était sur de son coup puisque c'était l'une des nouvelles recrues de la confrérie. Elle le savait puisqu'elle se renseignait de tous les petits nouveaux qui rejoignait les rangs de l'organisation pour éviter de voir une taupe dans son sein. Elle jetait un coup d'oeil à toutes les nouvelles recrues histoire de savoir à qui elle avait à faire. Cela lui donnait souvent un avantage lors d'une première rencontre. De plus si son nom était connu comme le loup blanc à sein de l'organisation, il faut dire que peu de monde avait eu l'immense honneur de pouvoir la côtoyer. La belle s'était faite discrète, ne montrant son minois qu'à ceux qu'elle estimait digne ou qui avait rejoint l'intelligence service. Elle esquissa donc un petit sourire et porta à sa bouche délicate sa cigare, prenant ainsi une nouvelle dose de nicotine, avant d'expulser lentement la fumée.
Puis d'un air désinvolte, elle n'était pas du tout impressionné par le ton du jeune mutante. Elle avait l'habitude de gérer l'agressivité des recrues qui ne savaient en général pas canalisé leur rage.

"Mais quelle fougue ! Je regarde comment tu vas lui exploser la tête à cette raclure."

Elle posa son regard vers sur la victime sans en être désolé. Il y avait bien longtemps que la tueuse avait perdu les sentiments de compassion pour un être humain. Seul ceux qui pouvaient lui servir trouvait grâce à ses yeux. Le reste n'était que des moucherons qui pouvaient d'un revers de la main être balayé. Fatale ne s'attachait rarement aux personnes. Elle s'était avec le temps constitué une carapace dure à percer. Elle savait aussi que c'était par ses proches qu'on pouvait bien souvent faire plier un individu. Ses fonctions au sein de la confrérie l'avait rendu encore plus froide. Elle n'était pas une adepte de la violence pour la violence. Ces méthodes étaient plus subtiles, même si elle n'hésitait pas au tuer si le besoin s'en faisait ressentir. C'était bien là sa grande différence avec beaucoup d'autres membres de la confrérie. Elle n'était pas une brute épaisse, mais elle n'en demeurait pas moins redoutable à sa façon. Dans cette nuit calme, un bruit de pas rapide se fit attendre. En effet c'est à ce moment là que Jo le balafré fit son apparition, il avait encore bien choisi son moment pour montrer le bout de son nez celui-là. Il s'était approché doucement de la créature dont elle avait pris l'apparence. Il avait l'air tout intimidé et tout chétif pour un gaillard de sa corpulence à croire que la prostitué l'impressionné.

"Heuu, Fatale. Tu es occupé ?"

Sans détourner son regard de l'homme à terre, ni même se préoccuper de son informateur. Elle poussa un petit soupir d'exaspération auprès de cette vermine qui l'avait fait attendre et surtout qui avait encore une fois commis une bourde.

"Je t'ai déjà dit de m'appelais Clarisse."

L'homme eut l'air paniqué quand elle releva son erreur. Il s'attendait visiblement à recevoir une sanction. Son front de Jo était maintenant dégoulinant de sueur. Fatale était pour l'instant trop intéressait par ce qui se dérouler pour lui accorder de l'importance. Elle glissa la main dans son récolté et elle en sortit une clef.

"Attend moi dans la chambre, le même que d'habitude. Y a une bouteille de scotch qui t'attend."

Puis d'une voix assez ferme ne prêtant pas la discussion.

"Mais ne te bourre pas la gueule avant que nous ayons eu notre petit entretien."

Jo hocha la tête visiblement soulagé, il prit la clef et sans demander son reste s'éloigna. Fatale s'approcha doucement pour mieux admirer la scène toujours avec sa démarche chaloupé. Vu de l'extérieur la scène pouvait sembler des plus surréaliste.

"J'ose espérer que le spectacle sera à la hauteur de mes espérances. Il serait dommage de me décevoir."


Puis elle jeta sa cigarette qu'elle écrasa du bout de son pied. Elle se demandait comment allait réagir la nouvelle recrue.
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 13:26

    Lui exploser la tête ? Hayden était choqué par les paroles de la femme qui se tenait face à lui, toujours dos au réverbère qui l’empêchait de voir les détails de son anatomie. Il n’y avait pas de doutes à avoir, la prostituée lui avait bel et bien demandé de tuer l’humain qui gigotait à terre comme un ver. Des tas de questions se bousculèrent alors dans la tête du jeune mutant qui restait immobile, la bouche légèrement ouverte. Néanmoins, Hayden reprit vite ses esprits et eut un rictus à peine perceptible. Peu importe qui elle était, cette femme l’avait traité comme s’il représentait une moindre menace, avec un ton désinvolte qui ne lui plut guère. Délaissant l’humain étalé à terre, Sismik s’approcha de la prostituée d’un air menaçant, couteau à la main.

    « Tu vas voir qui va exploser qui sale p…» murmura-t-il en accélérant le pas.

    Mais il fut interrompu par l’arrivée d’un homme à très forte corpulence qui s’adressa à la prostituée. Malgré la masse qu’il représentait, le bonhomme parlait comme s’il était effrayé. Un mec, un monstre qui plus est, intimidé par une prostituée ? Hayden ne comprenait pas. Il y avait quelque chose de louche là-dessous..

    « Heuu, Fatale. Tu es occupée ? »

    Hayden eut l’impression de se prendre une claque dans la gueule et s’immobilisa soudain. Fatale ? Non, ce n’était pas possible. Le sang lui monta à la tête et le rythme de son cœur accéléra subitement. Si la femme était LA Fatale dont on lui avait parlé, alors il venait de faire une belle connerie.. Une des plus puissante mutante de la Confrérie, un pilier du groupe et un adversaire de taille si on l’avait comme ennemie. Normal que le gros lard flippait de tout son corps face à elle.. Hayden ne savait plus quoi faire. D’un côté il voulait garder son honneur, mais d’un autre l’idée de se faire tuer dans le « QG des putes » ne lui plaisait guère. .

    La mutante envoya le gros l’attendre quelque part après lui avoir donné un objet que Hayden n’avait pas pu voir. Une fois l’homme parti, elle se tourna vers le mutant et lui ordonna de ne pas la décevoir en achevant l’humain. Bien qu’il était tétanisé, il décida de ne pas le montrer et regarda Fatale d’un air hautain, limite provocant. Après tout, peut-être que tout ce qu’on disait sur elle n’était qu’exagérations. Il ne connaissait pas ses pouvoirs et il ne se doutait pas un seul instant qu’elle savait qui il était. Sismik décida de faire comme s’il ne savait pas qui elle était et s’efforça de prendre un ton désinvolte. Il sortit une cigarette et l’alluma avant de jauger Fatale du regard et lancer :

    « T’es qui toi ? Et c’est qui ce gros tas ? T’appelles du renfort ? »

    La peur qui lui contractait le ventre et la terreur de se faire tuer enleva toute méfiance vis-à-vis de l’humain derrière lui. Ce dernier s’était relevé et sortit un couteau de sa poche. Profitant de ce moment, il s’approcha de Hayden, visiblement résolu à le tuer..

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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeMar 19 Juil 2011 - 18:50

Fatale ne le craignait pas, certes elle savait qu'il avait un pouvoir offensif de taille, mais elle pouvait largement rester hors de porter de ces attaques. Elle ne s'était pas affolée quand ce dernier avait sorti son arme pour lui faire la peau. Elle était assez aguérie au corps à corps pour le faire valser si elle le souhaitait. Elle était habituée à désarmer des adversaires plus coriaces. Elle était une adaptée du combat au corps à corps. Il ne lui échappa pas le changement d'habitude à l'évocation de son surnom. Fatale avait pris l'habitude de se fier au langage du corps et non pas à la parole. En général elle savait que peu d'hommes sur terre étaient capables de se contrôler physiquement. Ce dernier trahissant la véritable pensée de l'adversaire. Il ne faisait pas de doute que le jeune mutant était dans le flou et qu'il hésitait maintenant à passer à l'action tête baissé. Elle s'en délectait royalement dans son fort intérieur. C'était assez jubilatoire de voir le doute s'emparer d'une jeune recrue. Elle n'aimait pas spécialement les traumatiser, mais elle aimait qu'on la respecte pour son grade et son rang au sein de l'organisation. Quoi qu'il en soit le jeune homme savait réfléchir par lui-même. Visiblement le jeune homme n'avait pas envie de coopérer sans en connaitre le sens. Elle sentait le léger flottement et ce devait d'éclairer sa lanterne.

"Ou as tu vu que j'avais appelé des renforts. Mauvaise évaluation de la situation mon jeune Hayden."

Elle était une spécialiste de l'infiltration et de la discrétion. Elle se devait toujours d'évaluer les situations au plus juste pour éviter de se faire repairer et savoir rebondir en toutes circonstances. Elle se désespérait justement de ne voir que des recrues fonçant dans le tas sans qu'aucune ne prennent le temps à l'évaluation.

"C'est un deal entre Jo et moi, qui je te signale qu'il est déjà parti."

Elle esquissa un léger rictus, tout en levant les sourcils. Tout en lui adressant la parole elle ne quittait pas l'individu au sol des yeux.

"Je n'ai pas besoin de renforts. Effectivement je n'ai pas été très poli en ne me présentant pas. Mais tu sais déjà qui je suis. Sinon tu n'aurais pas éprouvé de doute et tu m'aurais joyeusement planté ton couteau dans ma tendre carcasse. "

Elle était assez satisfaite de son coup. Elle ne voulait cependant pas trop faire durer un suspense inutile. Surtout qu'il n'y avait aucun enjeu derrière et que cela ne servait à rien sauf à traumatise la jeune recrue ce qui ne l'avançait à rien.

"Je suis effectivement Fatale et je suis sûr que ce doux nom ne t'es pas inconnu au sein de notre groupe auquel tu appartiens Hayden. Et grand bien t'a pris de rectifier ta position, car il aurait été fort malheureux d'avoir toute la confrérie sur le dos pour tentative de meurtre sur ma personne. "

Fatale savait que si lui arrivait quelques choses une partie de son département chercherait à savoir ce qui avait pu se passer. Elle n'osait même pas imaginer les représailles. Pendant qu'elle discutait, elle aperçut l'homme reprendre du poil de la bête. Il avait bien l'attention d'en découdre coute que coute. Elle ne l'avait pas perdu de vu contrairement au jeune confrériste qui l'avait presque occulté. Elle aurait pu le laisser se débrouiller, mais elle préféra agir. Elle glissa rapidement une main dans sa longue botte et jeta l'arme qui s'y trouvait en direction de l'épaule de l'homme. La dague se planta directement dans sa chair, par la douleur il lâcha l'arme qu'il tenait, en poussant un cri par la douleur occasionnée.

"Règle numéro un, ne jamais perdre sa cible de vue au risque qu'elle te poignarde dans le dos."

Pour elle s'était tout un art de vivre, qu'elle appliquait au quotidien. Elle aurait pu le tuer si elle l'avait voulu, mais la situation l'amusait follement, elle se demandait comment aller réagir maintenant Hayden.

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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 3:14

Comme il fallait s’y attendre, Fatale n’eut pas le moindre geste pouvant trahir une quelconque hésitation. Elle était sûre d’elle et parlait d’une voix aussi sévère que sensuelle. Un frisson parcourut Hayden. Bien sûr qu’elle n’avait pas appelé de renforts, quelle question idiote il venait de poser. Cette femme était capable d’anéantir le jeune mutant si elle le voulait. Il fallait donc garder ses précautions et agir intelligemment. Sismik tira sur sa clope et regarda un peu partout autour de lui comme s’il se fichait de ce que Fatale racontait. Pourtant, il écoutait attentivement. Jo ? Jamais entendu parler. Puis la femme affirma qu’il savait qui elle était. Perspicace. Elle était très intelligente, ce qui ne la rendait que plus dangereuse.

« … groupe auquel tu appartiens Hayden »

Hayden releva soudain la tête et eut un mouvement de recul. Elle connaissait son identité.. Cette fois, il ne put cacher sa peur. La peur.. Ce doux sentiment paralysant tel un venin s’insinuant dans les veines de sa victime. Sismik était immobile. La sueur perlait son front et son cœur se mit à battre plus fort encore. Il était dans une situation d’impuissance, chose dont il n’avait pas l’habitude. Mais ce moment de faiblesse ne dura que quelques secondes. Malgré la terreur, Hayden était quelqu’un de très fier et d’extrêmement orgueilleux. Il se redressa donc et reprit une bouffée de fumée.

« En effet, je sais qui tu es. Et saches que tu ne me fais pas peur. »

Soudain, Fatale sortit une dague de sa botte et la lança avec une rapidité étonnante. Hayden déglutit et se jeta sur le côté, croyant être la cible de la mutante. Mais il se rendit vite compte qu’au lieu d’avoir voulu le tuer, elle lui avait sauvé la vie. En effet, l’humain qui se trouvait derrière lui venait de s’effondrer, la lame profondément plantée dans son épaule. L’air satisfaite, Fatale annonça une règle que Hayden ne put contredire. Humilié, il se releva et épousseta ses vêtements sales.

« Qu’est-ce que tu me veux ? » demanda-t-il, agressif.

Evidemment, Hayden ne souhaitait aucunement le conflit avec une mutante d’une telle puissance, mais il ne pouvait se résoudre à s’incliner. Il refusait de se faire marcher dessus et il l’exprima clairement, s’avançant vers Fatale et s’arrêtant à quelques centimètres d’elle. La peur avait cédé sa place à la fierté. Il la fixa droit dans les yeux et lança sèchement :

« Je sais de quoi tu es capable, et je sais que tu es extrêmement puissante, Fatale. Mais je préfère mourir que de me soumettre. Je n’ai pas rejoint vos rangs pour ça. »
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeJeu 21 Juil 2011 - 18:37

Elle n'avait pas eu l'attention de lui faire peur, si elle avait souhaité l'effrayer elle aurait clairement agi autrement. Il se trompait de cible, cependant il venait de perdre aux yeux de Fatale tout le peu d'intérêt qu'elle aurait pu lui accorder. Elle était très sélective, même sur le choix des personnes qui pouvaient peupler son département et du rôle qu'elle leur donnait. Jusqu'à présent elle ne s'était pas montrée froide envers ce dernier, mais il venait d'outre passer les bornes. Elle posa son regard qui se durcit sur lui. Son visage afficha un air plus hautain. Elle scrutait maintenant les mimiques de ce dernier. Rien dans l'attitude du garçon ne lui échappa pas. Il voulait jouer les grands alors que ce n'était qu'un gamin. Il voulait prétendre à la cour des grands sans y parvenir. Elle aurait pu être un atout, il venait de s'en faire une adversaire. Sa voix se fit tranchante.

"Pourtant ton corps me prouve le contraire."

Elle n'allait donc plus le ménager puisqu'il se montrait menaçant à son égard. Fatale n'était pas du genre à connaitre la pitié, ni à pouvoir s'apitoyer sur quiconque.

"Pour ton information c'est toi qui m'a attiré en ce lieu par tout ce capharnaüm. Je vais donc te laisser à tes petites affaires qui ont l'air si importante."

Elle avait elle même prit une posture du coup plus défensive, histoire de lui montrer que s'il voulait en découdre avec elle il n'allait pas être déçu.

"Si tu veux être un loup solitaire libre à toi. Sache que si tu veux être utile à notre congrégation tu devras un jour ou l'autre apprendre à obéir à des ordres. Crois tu que nos actions sont désordonnées ? Pour ma part je ne donne que les meilleurs missions aux agents qui ont su me prouver leurs valeurs, mais aussi leur confiance. Et qui savent se montrer digne d'intérêt."

Il venait clairement de se mettre Fatale à dos pas son attitude. Elle était venue en ce lieu uniquement attiré par le bruit; puis elle avait décidé de lui accorder un peu de temps. Voir ce que ce jeune mutant pouvait promettre, il n'était donc que déception pour elle, même pas divertissant comme elle aurait pu le croire. Elle décida cependant de lui mettre les points sur les i.

"Je ne t'ai jamais demandé de te soumettre, encore une fois tu te méprends. Une simple reconnaissance de ta part pour t'avoir sauvé la vie m'aurait effectivement montré ta gratitude. Il faut croire que c'était trop de demander."

Il était clair que pour l'heure elle ne lèverait plus le petit doigt pour son jeune homme arrogant, même dans le cadre d'une mission au risque que ce dernier ce fasse trucider. Elle s'éloigna à reculons d'Hayden, tout en jetant de nouveau un regard à l'homme qu'elle avait blessé. Elle actionna sur son poignet le mécanisme de retour de son arme. Aussitôt la dague se déplanta de l'épaule de l'homme qui poussa un cri de douleur quand cette dernière s'arracha de sa chair. Une giclé de sang sortit de la plaie. La dague arriva dans la main de la tueuse, l'arme était gorgée du sang de sa victime.

"Libre à toi de te faire égorgée dans les ruelles malfamés de cette ville si cela te chante et si c'est ce que tu veux. Personnellement j'ai d'autres chats à fouetter que de jouer les chaperons pour un sale môme."

C'était dit, si lui affirmait ne pas vouloir se soumettre, elle n'était pas le genre de femme à avoir sa langue dans sa poche. Voilà ce qui résumait parfaitement maintenant ce qu'elle pensait de lui. Elle n'en avait plus rien à faire de lui. Elle savait maintenant qu'elle avait perdu trop de temps pour rien. Fatale jugeait rapidement les personnes. Elle n'était pas là pour l'enquiquiner, c'était le hasard qui l'avait mis sur sa route. Hayden aurait pu clairement tirer avantage de cette rencontre fortuite. Il serait donc à la même enseigne que les autres nouveaux noyer dans la masse.
Une fois l'arme dans sa main, elle continua à s'éloigner.

"Il est tout à toi."

Elle fit un signe dédaigneux en direction de l'homme qui lui était terrorisé.

"Laisse le vivre si cela te fait plaisir. Achève le si c'est ta volonté son sort ne m'importe peu. Tout ce que je sais par expérience c'est qu'il ira directement porter plainte de ce qui s'est passé ici ce soir."

Elle esquissa un petit rictus malsain. L'homme hochait la tête pour dire non, mais pour Fatale il ne faisait pas de doute. La situation lui était trop connue, elle savait que pour faire taire un homme il n'y avait pas tellement de solutions, soit le tuer, soit le tenir par le chantage. Pour elle ce n'était qu'un insecte sans importance. Une victime de plus qui viendrait un peu plus alourdir sa prime de recherche s'il était encore en vie pour aller se plaindre au commissariat. Il était vraiment temps de rejoindre Jo. Surtout qu'elle savait que si elle traînait trop elle ne pourrait plus rien en tirer, tant que l'homme serait imbibé d'alcool. Elle s'éloigna du jeune homme qui visiblement n'était plus le cadet de ses soucis.
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeJeu 21 Juil 2011 - 22:36

Fatale était très observatrice et Hayden sentait qu’on ne pouvait rien cacher à cette femme. Au changement de ton de la mutante, il comprit qu’il était allé trop loin. Elle parlait d’une voix pleine d’assurance et d’une dureté extrême. Elle prenait Sismik pour un moins que rien, ça c’était clair. Le jeune homme fronça les sourcils et lança un regard noir à son interlocutrice. Elle s’adressait à lui comme un professeur donnant des leçons à son élève, ou pire encore, comme un maître réprimandant son chien. Pendant un instant, il hésita à se battre, mais il se ravisa. S’il touchait le moindre cheveu de Fatale, il était sûr d’être traqué jusqu’à la mort, et cette perspective n’était guère envisageable. Elle lui dit qu’elle ne donnait les meilleures missions qu’aux personnes lui ayant prouvé leur valeur et leur confiance Elle l’incendia de remarques sèches et très bien maniées avant de s’éloigner d’un pas sûr, rictus aux lèvres. Sur quoi Hayden répliqua froidement :

« Il y a une grande différence entre prouver sa valeur et prêter allégeance. Si tu me le demandais, j’irais faire sauter la maison blanche, mais uniquement si cela servirait à la Confrérie. Vois-tu, Fatale, la subtile différence qu’il y a entre ces deux actes ? »

La colère montait en lui doucement. A ses yeux, il était clair que la mutante ne recherchait que des petits larbins sur lesquels elle pouvait compter. Sismik s’avança vers Fatale, décidé :

« Si tu me demandais de tuer cet homme pour ton plaisir, je refuserais, c’est clair et net. Mais si tu me demandais de le tuer pour une cause qui concerne la Confrérie, je le ferais à cœur joie. Je refuse d’être un larbin. »

Puis le jeune homme s’éloigna à reculons et écarta les bras comme s’il s’apprêtait à étreindre quelqu’un.

« Tues-moi si tu le désires, Fatale. Tues moi sur le champ si l’envie te prend. Je sais que tu en es capable et je pense que tu n’éprouverais aucun remord. Mais, comme tu le sais, je possède un pouvoir dévastateur et très puissant. Penses-tu que je serais inutile au sein de la Confrérie ? »

Hayden jouait un rôle plutôt bon. Il était conscient d’avoir déçu la mutante et il tentait de se rattraper en ventant ses pouvoirs. A son avis, Fatale ne voudrait pas d’un misérable larmoyant qui la supplierait de lui laisser une seconde chance. Bien sûr, il avait peur, peur que la femme réponde à la provocation et ne le tue sur le champ, il enchaîna donc d’une voix pleine d’assurance :

« Tu m’as dit que tu avais des choses à faire, laisses moi venir avec toi, je te montrerais ce que je vaux. »

Hayden attendit la réponse sans détourner ses yeux de ceux de la mutante. Il était bien décidé à lui montrer qu’il n’était pas faible de caractère et qu’il ne cédait pas à la peur. Maintenant, c’était quitte ou double..
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeSam 23 Juil 2011 - 12:44

Fatale était sur le point de s'éclipser à sa façon, elle n'avait plus de raisons de rester ici, quand Hayden attira une dernière fois son attention. Le jeune homme n'avait pas froid aux yeux c'était une qualité que la tueuse appréciait. Un peu moins d'arrogance dans le ton lui aurait certaine eu plus d'effet sur Fatale. On ne refait pas un homme. Elle s'immobilisa donc pour écouter ce qu'il avait dire. Il avait de la chance d'appartenir à la confrérie, car sinon elle n'aurait même pas prit le temps de le faire. Elle avait déjà la réputation d'être un monstre sans coeur même auprès des siens, cependant elle se devait de faire un minimum d'effort avec un petit nouveau. Elle resta impassible sur toutes les remarques; certaines étant justifiées, d'autre qu'elle trouvait totalement inutiles. En tout cas le petit avait de la suite dans les idées.

"Je n'ai aucune raison de te tuer. Si je devais tuer tous ceux avec qui j'ai une divergence d'opinion il ne resterait pas grand monde même au sein de la confrérie. Je suis cependant très stricte sur l'ordre et le respect des rangs. Peut être à force de voir trop d’incompétent dans nos rangs, j'en deviens sans nul doute trop intolérante. Ce n'est pas pour toi que je dis cela, juste un amer constat qui m'agace. Enfin passons."

C'était les vestiges de sa vie militaire qui était tenace. Clairement elle n'était pas son ennemi, mais il devait mériter ses galons pour qu'elle puisse le juger digne d'intérêt. Combien de nouvelles recrues pleine de fugue avait elle vue se casser les dents, car justement trop confiant ou bien trop sur d'eux, sans vouloir écouter les conseils, voir les ordres de leur supérieurs. Combien de missions avaient été mal mené par le manque de discipline ? Trop à son gout. Elle ne cherchait pas de larbin soumis, mais bien des combattant sachant obéir à un ordre, tout en ayant un brin de jugeote. L'avantage c'est que ces hommes là lui servait des fois de chair à canon qu'elle n'hésitait pas à sacrifier pour le bien de l'organisation.

"Je ne juge pas un mutant à la nature de ses pouvoirs, mais à ses actions sur le terrain."

Elle était bien placée pour savoir qu'elle n'avait pas de pouvoir destructeur à première vue, mais ses dons étaient fort utiles dans ce qu'elle entreprenait.

"Je vais être honnête tu risques d'être déçu ce soir si tu t'attends à de l'action. Je vais juste quérir des informations qui ne sont absolument pas garantie d'être intéressantes, mais c'est là le gros de mon boulot. Je t'assure que je ne cherche pas un larbin. Je sais parfaitement me débrouiller toute seule, mais qu'effectivement tu peux m'être utile si la pêche de Jo est bonne. Je ne le serais qu'au moment voulu."

Elle n'avait clairement pas attendu de rejoindre la confrérie pour savoir se défendre et mener à bien des missions les plus ardus. C'est bien ses talents d'avant qui l'avait hissé rapidement à la tête du département et non pas en marchant sur les autres. Elle n'avait pas besoin d'un chien chien à sa mère. Elle se savait souvent plus efficace seule qu'à deux, puisqu'elle ne pouvait pas prévoir les réactions de l'autre. Ce qui des fois réservait de mauvaises surprises. Elle savait que son job n'était pas toujours trépidant. La collecte d'informations était bien souvent infructueuse et assez longue. Bien souvent elle perdait son temps, mais c'était les règles du jeu. Elle ne s'en plaignait que rarement et puis il y avait des soirs plus jouissifs que d'autre.

"J'ai deux conditions si tu souhaites m'accompagner, la première tu devras obéir aux ordres. Je puis t'assurer qu'ils sont réfléchis et justifiés, mais que tu risques d'avoir du sang sur les mains. La seconde c'est que tu devras malheureusement te débarrasser de ce petit problème."

Elle pointa le doigt vers l'homme qui comprit qu'il était mal barré et il se mit à sangloter. Elle décida de justifier son choix dans la mesure où Hayden avait besoin de preuves sur la démarche de la tueuse. Elle ne voulait pas passer pour une assoiffé de sang.

"Car vois tu ! Il serait dommageable que les flics nous tombent dessus alors que nous avons certainement quelques affaires à régler dans le quartier. Qu'en patrouillant, on reconnaisse ton visage dressé par le portrait robot qu'il aura fait de toi. Il est ton fardeau pas le mien."

Elle lui avait dit qu'elle ne se souciait plus du sort de ce pauvre être ce qui était vraie. Histoire de lui montrer qu'elle était de bonne foi et qu'elle ne réclamait pas sa mort pour rien elle modifia son apparence physique. La rousse vulgaire fit place à une grand-mère à qui on aurait donné le bon dieu sans confession. Le visage ridé de la nouvelle apparence de Fatale émit un petit sourire de satisfaction. Il était claire qu'elle ne prendrait pas de risque d'amener Hayden dans une mission si ce dernier représenter déjà un handicape. Que la victime reste en vie n'avait guère d'importance puisqu'elle pouvait changer d'apparence, mais ce n'était clairement pas le cas de jeune homme qui risquait du coup de la retarder.
L'homme pleurait, il suppliait clairement qu'on le laisse vivre. Jurant au grand dieu que jamais il n'irait voir la police. Fatale trouvait son attitude exaspérante. Elle aurait été seule il y a longtemps qu'elle aurait mis fin à ses supplications. Elle laissait donc Hayden libre de ses choix.

"Tu peux tout aussi bien continuer ta balade ou rentrer. Jugeant que ce que je te propose n'étant pas assez croustillant pour toi. Ce que je comprendrais et je ne t'en tiendrai pas rigueur quel que soit ta décision."

Ce qui était en partie vraie, elle avait vraiment d'autre chat à fouetter que de lui en vouloir pour si peu. Elle resterait sans nul doute avec une image pas forcément très positive du jeune homme. Elle savait au vu de son comportement que de toute façon il n'en avait rien à cirer de ce qu'elle pensait de lui. Ce qui était sans nul doute mieux ainsi pour tout le monde. Elle attendait maintenant sa décision
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 13:08

Hayden écoutait attentivement Fatale. Elle ne semblait pas vouloir le tuer, ce qui était un soulagement. Le mutant ressentit une pression le quitter, bien qu’il essaya de la masquer derrière un air indifférent. Il savait pertinemment qu’il ne faisait pas le poids face à Fatale et que la défier reviendrait au suicide, mais il ne savait pas fermer sa gueule, c’était plus fort que lui. Un jour cela allait lui causer des ennuis, il en était conscient.. Hayden ne put s’empêcher de penser à l’armée lorsque Fatale dit qu’elle était très stricte sur l’ordre et le respect des rangs. Après tout, le monde était en guerre, et La Confrérie était presqu’une armée. Le jeune homme comprit alors la raison pour laquelle Fatale se comportait ainsi.. Depuis qu’il s’y était engagé, Hayden avait toujours vu la Confrérie comme un gang ou une bande rebelle. Il ne savait pas que tout était ordonné et hiérarchisé d’une telle façon. Dans son esprit, Magnéto était le seul boss pour qui il fallait avoir un minimum de respect.

« Je me suis peut-être montré trop insolent, je m’en excuse. »

Fatale lui annonça qu’il n’y aurait pas beaucoup d’action, mais qu’il pourrait être utile si « la pêche » était bonne. De quoi parlait-elle ? A vrai dire, il s’en fichait, il souhaitait juste faire ses preuves. Il devait remonter dans l’estime de Fatale s’il voulait devenir l’un des mutants les plus respectés de la Confrérie comme il l’envisageait. Elle comptait recueillir des informations. Etant donné son affectation au département Intelligence, cette mission ne pouvait que lui être bénéfique. Soudain il se souvint que Fatale était la chef de cette division, et il s’en voulut de s’être comporté comme un imbécile. Il dit donc avec un mince sourire aux lèvres :

« Tu dois sûrement savoir que je suis membre du secteur que tu diriges. Je ne peux qu’accepter d’épauler ma supérieure »

Fatale lui fixa deux conditions pour qu’il l’accompagne. La première lui paraissait évidente et il n’y voyait aucun inconvénient. Il avait déjà beaucoup de sang sur les mains, pour reprendre l’expression de Fatale. Il n’était pas un novice dans l’art de l’exécution, bien que tuer quelqu’un ne lui faisait pas spécialement plaisir. Disons qu’il avait la capacité de se détacher émotionnellement, ce qui lui ôtait toute pitié. Ses cibles étaient plus des objets que des êtres vivants à ses yeux.

« Ne t’inquiètes pas pour ça » dit-il en affichant un sourire mauvais.

La deuxième condition, en revanche, était moins facile. L’humain qu’il devait éliminer suppliait, larmoyant. Bien sûr, il n’était qu’un insecte aux yeux de Hayden, mais lui-même ayant craint de mourir quelques secondes auparavant, il pouvait ressentir la peur de sa prochaine victime. Néanmoins, il fallait faire ses preuves. De plus, Fatale avait raison. S’il allait balancer aux flics ce qui venait de se passer, cela ferait un handicap à la mission de la mutante.

« Pitié, non, je ne dirais rien, je vous donne ma parole » suppliait l’humain en voyant Hayden s’approcher.

Sismik le regarda quelques secondes. Il était vraiment misérable à s’agiter sur le sol comme un ver. Le mutant prit son couteau et se pencha sur l’humain qui recula à tâtons, effrayé. Avec un petit rire froid, le jeune homme l’attrapa par le col et le tira vers lui. La victime hurla de toutes ses forces qu’on vienne l’aider. Hayden lui plaqua la main sur la bouche et tira sa tête sur le côté d’un coup sec. Un craquement sourd retentit, témoignant du cou qui venait de se briser, et l’homme s’effondra. Le mutant souleva le cadavre et le mit dans une poubelle avant de refermer le couvercle. Une bonne chose de faite.

« Voilà, deuxième condition remplie. Maintenant suis-je apte à t’accompagner ? »
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MessageSujet: Re: Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre)   Le plus vieux métier du monde peut vous être Fatale ( Libre) Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 21:24

Sous ses airs de petite vieille goguenard Fatale s'amusait du changement d'attitude du garçon. Il fallait croire qu'un peu d’autorité avec un soupçon de je m'en foutisme transformait un homme. Ce revirement de situation n'était pas pour lui déplaire. Elle préférait le voir dans cet état d'esprit plutôt que d'être sur la défensive. Visiblement s'il y avait eu un mal entendu il s'était levé. Elle décida de se montrer clémente avec le jeune homme en acceptant ses excuses.
Elle s'amusa de sa remarque car elle savait effectivement qu'il appartenait à son département. Ce genre d'information ne lui échappait pas surtout en tant que dirigeante de l'intelligence c'était la moindre chose.
Elle ne bougea pas quand Hayden tua l'homme. Elle resta impassible, c'était un mal pour un bien. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser un témoin gênant venir compromettre ses intérêts. Elle aurait pu se débarrasser du corps, mais vu que Hayden solutionné à sa manière ce petit problème. Elle le laissa faire. Une fois le corps de l'homme dissimulé Fatale reprit son apparence première. Déambulé sous les traits d'une veille femme dans ce quartier n'aurait pas été des plus judicieux, surtout pour passer inaperçu.
"Bien parfait, un problème de moins. Allons y avant que Jo soit trop imbibé."
Elle se mit en route d'un pas décidé, le jeune homme avait l'air motivé. C'était une occasion de pouvoir voir ce qu'il avait dans les tripes. Malgré l’odieux crime qui venait d'être commis cela n'avait en rien troublé le quartier. Elle savait par conséquent qu'elle avait quelques heures devant elle avant qu'on trouve le corps. C'était largement suffisant.
Elle s'engouffra dans quelques ruelles qui étaient des véritables coupes gorges. On pouvait distingué de-ci et là quelques dealeurs, prostituées ou toxicomanes.
Fatale arriva devant un hôtel miteux qui était tout à fait couleur local, dont l'enseigne lumineuse rose affichait le nom Pink.
Fatale s'engagea dans l'entrée. Un gros type chauve derrière son comptoir esquissa un léger sourire.

"Hé ma belle, ton client t'attend depuis un moment...."

Il se stoppa net en voyant qu'elle n'était pas seule.
Fatale mit son doigt sur sa bouche comme pour lui dire de se taire. Puis elle s'engagea dans un vieux escalier aux marches grinçantes. Elle monta jusqu’au cinquième étage. Elle se dirigea vers la chambre 515. Elle s’arrêta devant la porte et se tourna vers Hayden.

"Le pauvre chou est déjà terrorisé alors nous voir débarquer à deux va lui mettre les nerfs en pelote donc ne t’inquiètes pas de ses réactions."

Puis sans rien ajouter frappa trois fois d'un coup sec. La porte ne tarda pas à s'ouvrir.
Jo passa la tête, en voyant la femme rousse son visage se crispa et il la laissa pénétrer.

"Heuuu. c'est qui lui...."

En désignant Hayden.

"Il est avec moi. Tu peux parler devant lui."

Dit elle d'une voix sèche. Jo hocha la tête. Il les laissa rentrer et ferma la porte derrière eux puis il alla prendre un verre d'une bouteille qu'il avait déjà bien entamé pour se calmer. Il prit une bonne gorgée et alla s'asseoir sur le lit.
Fatale s'installa dans un fauteuil qui se trouvait non loin qu'elle déplaça au préalable pour le mettre en face du fameux Jo.

"Alors, quelles sont les nouvelles?"

L'homme prit une grande respiration.
"Bah... comme tu l'avais remarqué y a eu pas mal de changement dans la rue... Heuu... effectivement y a pas mal de filles qui ont été changées."
"Bon !!! Apprend moi un truc que je sais, je te paye pas pour affirmer mes dires."

L'homme déglutit, de son front coulait des grandes perles de sueurs. Il reprit une gorgée.

"Et bah.... heuu... le bruit court que toute la mafia a été chamboulé... Depuis que L'oc est tombé y aurait un nouveau type qui ferait sa loi. Il aurait mis tout le cartel à ses pieds."

Fatale esquissa un petit sourire.

"Voilà qui devient interessant, c'est qui ?"
"J'en sais rien, son identité est secrete..."

Fatale fronça les sourcils visiblement, elle n'était pas satisfaite de la réponse faites par Jo.

"Heuuu... attend, t'énerve pas... je sais qu'il y a un nouveau boss qui régit ce quartier et qu'il attend une livraison de cam ce soir pour deux heures du mat'! Son nom c'est Boris."

Voila qui devenait plus acceptable pour la tueuse. Cette nuit ne serait donc pas si infructueuse que cela.

"Heu... faut je te dise un truc aussi... y a une t'te nouveauté... Tu sais qu'avant les mafias traditionnelles refusaient souvent d'engager des mutants dans leur rang. Heuuu... bah là c'est plus le cas avec les ti nouveaux.... Je peux te dire que le Boris il est entouré d'un mutant qui paye pas de mine mais qui apparemment fait le sale boulot en cas de coup dur. Je t'ai noté l'adresse où le deal va avoir lieu."

Il lui remit un bout de papier. Fatale jeta un coup d'oeil, sa mine s'assombrit un peu en l'écoutant. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre, son regard se porta dans le vide.

"Autre chose ?"

"Heuuu... non c'est tout..."

La voix de Jo était chancelante.

"ok c'est bon."

Elle se dirigea vers la salle de bain. Elle en ressortit quelques secondes plus tard avec une enveloppe et la lança à Jo.

"Tu l'as bien mérité ce soir. Essaye d'en savoir plus, sur qui est à la tête de ce nouveau réseau."

Il hocha la tête, et attrapa sa veste. Puis elle se tourna vers Hayden.

"Des questions à notre ami Jo ?"

Elle esquissa un petit sourire, puis croisa les bras.

"Je crois qu'une petite visite à Boris s'impose, qu'en dis tu ?"



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