Une arrivée douloureuse [CLOS]

Un léger vent soufflet dans l’immense cours de l’usine abandonné. Le paysage était décrépit par le temps. L’herbe était haute et valsait sous la brise. Ici et la gisait instruments et machines. Dans un coin, il y avait de gros cubes de roches et dans un autre des tuyaux énormes empilés les uns sur les autres. Les oiseaux faisaient des allers-retours d’arbustes en arbustes et dans les bâtiments ou leurs nids étaient surement. L’usine quant à elle était abandonnée et en avait l’air. On y entendait l’écho de bruits mystérieux. La végétation s’était frayé passage jusqu’à l’intérieur, mixant urbanité et végétation. Tout était calme dans l’immense bâtisse

La journée était belle, le ciel découvert et le soleil surplombait la ville. Aucun nuage ne venait couvrir le ciel. On pouvait entendre d’un son étouffé la cacophonie de la ville, tous ces gens, toutes ces voitures.

Soudain un son électrique perça les lieux, suivi d’un autre et encore un autre, pour finir par ne plus entendre que ça. Ce son était glacial et n’avait rien de commun. Le son était accompagné de ce qu’on aurait pu apparenter à des déchirures électriques. En plein milieu de la gigantesque cours de l’usine abandonné, se regroupait des éclaires qui ne provenaient ni des cieux ni même de cette dimension. Les éclaires prirent une forme circulaire pour ensuite laisser paraître au milieu du cercle un gouffre ressemblant étrangement à un trou noir, mais en beaucoup plus petit et de ce gouffre s’échappait un bruit de vent puissant.

Un homme fut brusquement projeté hors du gouffre pour venir glisser sur la végétation sablonneuse de la cour. L’homme ne bougeait pas et gisait par terre apparemment mort. Le gouffre avant de faire mourir toute la végétation autour de lui dans un rayon d’environ 5 mètres se referma s’aspirant lui-même.

Si on regardait bien l’homme on voyait sans attendre qu’il était dans un bien mauvais état. L’homme saignait d’un peu partout. Il était recouvert d’équimoses et la façon dont il était placé sur le sol laissait deviner certaines fractures et dislocations au bras droit. Ses vêtements n’étaient pas dans un meilleur état. Ils étaient pratiquement tout déchirés et salis. On pouvait se demander par quel miracle il tenait encore sur lui. Il ne prit pas longtemps avant qu’une flaque de sang apparaisse sous l’homme mal en point. N’importe quel médecin aurait défini cet homme comme mort d’un simple coup d’œil.

L’impensable se produisit. L’homme se mit à bouger. Il se posa sur ses genoux avec difficulté. Son visage était pénétré par une émotion de douleur insoutenable. L’homme ne put s’empêcher de crier. Mais le cri défia tout résonnement humain. Le cri était bien trop puissant, aucun humain ne criait avec une force pareille. Le cri était si puissant que les oiseaux s’envolèrent en un instant, si puissant que les structures proches vibraient, si puissant qu’on pouvait l’entendre à des kilomètres. Soudain le ciel se couvrit, mais pas partout, seulement au-dessus de la cour de l’usine abandonné. Le ciel était d’une noirceur qui s’apparentait parfaitement à la douleur que l’homme ressentait. L’homme, tête baissée, leva la main au ciel comme pour s’agripper à quelque chose. La foudre s’abattit sur l’homme, mais une foudre bien trop longue pour être un simple hasard.

L’homme roula par terre, confus et en douleur, après la décharge. Il s’installa sur le dos se concentrant sur son mal et essayant de reprendre ses esprits. L’homme toujours remplit de douleur, se parlant à lui-même, dit, parfois d’une voix normale parfois d’une voix extrêmement puissante :

" Où SUIS-JE? QU’EST-CE que je fais ICI? Qu’est-ce QUI m’arrive? Je NE SUIS plus EN ASIE! "

*Le béhémoth était une fois de plus de sortie et pour toujours la même raison : il fallait qu'il atteigne le niveau 2 de sa transformation. Il avait l'habitude de se rendre sur les quais, il avait fait les immeubles en destruction, les hangars désaffectés... mais il n'avait jamais tenté les usines. Il se dirigea donc vers l'usine la plus éloignée de l'Institut et de toute civilisation. Il réfléchissait sur le chemin aux différentes astuces qui l'avait fait s'approcher de la seconde transformation. En général, c'était plus une affaire de concentration que d'agressivité. Il devait se concentrer, penser très fort à ce qu'il voulait et il l'obtiendrait peut-être alors... on dirait des conseils de prof à un élève qui va passer le baccalauréat, c'est complètement ridicule. Mais c'était un fait...
A force de marcher, Markus avait fini par quitter les quartiers commerciaux et résidentiels et voilà qu'il tombe sur une usine abandonnée. Il se dit que décidément, les comics n'avaient rien inventé : New-York fourmie de ce genre d'endroit. Il s'approchait lentement de l'industrie et se transforma. Les griffes, la taille, les yeux, les dents... c'était devenu d'une simplicité presque reptilienne. A peine avait-il achevé sa transformation qu'un bruit strident perça l'air d'une façon extrèmement désagréable. Links réagit vite et partit se cacher à l'intérieur de l'usine. Il constata très vite que c'était une très mauvaise idée. Il murmura*

Mais qu'est ce que c'est que ça...

*L'énorme trou noir entouré d'éclair était à présent matérialisé en face de lui et il se sentait comme aspiré. Il courut à toute vitesse se cacher parmi les carcasses de machines inutilisables et espionna discrètement la scène. Un trou noir en périphérie de New-York, c'est déjà pas normal... mais qu'un homme en sorte, sanguinolent, blessé, sans doute mort, ça dépassait toutes les limites de l'imagination de Markus. Lorsque le trou noir disparut, il ne restait que le corps du pauvre jeune homme. Markus descendit de son perchoir pour voir s'il était effectivement trop tard... l'étranger baignait dans son sang, son bras était disloqué de partout. Il n'a vraisemblablement pas supporté le voyage en trou noir...
Lorsque Mimic bougea, Links se retira en vitesse, étonné. Il n'en revenait pas. Il était donc encore vivant. C'était forcément un mutant. Il fallait l'aider. Markus se retransforma en être humain normal et s'approcha de Mimic... jusqu'à ce que celui-ci se mette à crier. Markus se sentit presque projeter en arrière, comme par une tempête, une tornade... il se retransforma pour pouvoir tenir le choc et mit ses mains sur ses oreilles pour que ses tympans n'explosent pas. Un éclair jaillit du plafond de l'usine et vint frapper l'homme étendu par terre qui, décidément, était assez étrange, même pour un mutant. Markus fit un saut périlleux arrière de 2-3 mètres pour éviter de se faire salement électrocuté. Pour éviter qu'un autre accident arrive, le Béhémoth se dépêcha de rejoindre Mimic (sous forme humaine pour ne pas l'affoler davantage)*

S'il vous plaît, calmez-vous

*Il le vouvoyait, n'ayant pas pu déduire son âge. Il fallait absolument que ce mutant ne bouge plus : il était extrèmement dangereux*

Je vais appeler des secours mais ne bougez pas !

Étant maintenant conscient qu’il n’était plus seul, Mimic regarda celui qui lui parlait. Mimic souffrait toujours le martyre, mais réussit tout de même à se lever. Il était clair pour Mimic que son arrivée dans ce monde avait du être aperçu, son pouvoir de cri sonique défectueux à se point. Il décida donc de se débarrasser de ce pouvoir qui était maintenant brisé (le tout sans que personne ne le remarque, bien sûr). Mimic tenait difficilement sur ses pieds.

« Ne bouge plus! », dit Mimic d’une voix féroce et forte, le tout suivi d’une éclaire qui s’abattit juste à coté de l’homme à la carrure musclé qu’il avait en face de lui. Mimic était, lui-même très surprit de ce phénomène. Mimic comprenait que ses pouvoirs n’étaient plus en très bonne état. Il tenta de se débarrasser de son pouvoir d’appelle des éléments, mais impossible.

Soudain, le bras droit de Mimic fut prit d’une douleur atroce. Sa main n’avait pas un comportement normale, mais Mimic sentait plus la douleur que la peur à se moment là. La main commença à devenir plus grosse et des griffes commencèrent à lui pousser. Mimic se concentra difficilement et la main reprit une forme normale.

« Je serais donc dans un monde fantastique? Peut-être est-ce un loup garou? », se dit-il confus. « Tu es quoi au juste? » demanda-t-il d’une voix endolorit et clairement confuse et en démontrant toujours des signes de souffrance. « Dit-moi, où sommes-nous?»

L’homme après sa question se retourna pour se diriger vers une sortie qui menait sur la cours. Il marchait lentement de façon boiteuse en attendant une réponse à sa question qu’il se souvenait plus ou moins d’avoir posée.

*Mimic n'allait pas bien du tout et il était en train de péter les plombs. Links n'avait pas peur... ou enfin très peu... un peu oui, quand même. Il a failli se faire foudroyer, il a le droit d'avoir peur, crénon >< Donc oui, Links s'était éloigné de ce mutant au pouvoir décidément très étrange : pendant une seconde, il avait cru voir au bout de son bras, la main du Béhémoth. Quand il recula, la main de Mimic redevint normale mais Links ne fit pas le rapprochement. Il lui parla de loin pour éviter de se faire encore frappé par un éclair*

Je suis un mutant, tu es à New-Yor mais tu ne crains rien : je vais t'amener à un hôpital, on va s'occuper de toi, il faut juste que tu ne bouges pas.

*Il était paniqué intérieurement : le mutant presque mort bougeait avec une faculté étonnante... c'est qu'il avait un pouvoir d'autoguérison comme Wolverine. Mais les éclairs, le trou noir, le cri surpuissant et la main griffue... ça, ça défiait toutes les lois de la physique, même pour un mutant. Links se transforma vite en Béhémoth pour décupler sa force, sa vitesse, ses réflexes en cas d'attaque. Mimic n'était pas en état d'attaquer manifestement mais avec ce qu'il venait de voir, Markus estima bon de rester prudent. Il n'était certainement pas au bout de ses surprises*

Mimic continuait à avancer dans la cours. Il se trouva idiot de ne pas avoir compris que c’était un mutant et rien d’autre. Penser que cette homme était un loup-garou était complètement stupide. Mimic avait eu la chance d’en voir des choses dans ça vie, mais jamais de loup-garou, bien qu’il avait vu des choses s’en rapprochant beaucoup.

Lorsque Mimic entendit le jeune homme dire qu’il l’amènerait à l’hôpital, il s’empressa de répondre :

« Non pas d’hôpital! Il ne comprendrait pas ce que j’ai! Ce serait au dessus de leur compréhension! » Dit-il d’une voix complètement normal

Il en mettait un peu, mais d’une certaine façon ce n’était pas faux. C’es n’était pas des blessures commune qu’il avait reçu au-delà de ce gouffre inter-dimensionnel. De plus, Mimic avait trop d’égo et de confiance en lui pour croire qu’il ne s’en sortirait pas seul.

Mimic avait entendu dans les phrases du jeune homme la peur qu’il ressentait. Mimic avait l’habitude d’évoquer la peur et de se faire respecter par celle-ci. Mais, il était trop concentré sur sa survie pour en faire quoi que ce soit.

Mimic fut ensuit surprit de voir le jeune homme se transformer en un colosse aussi impressionnant. La semi-transformation qu’il avait effectuée plutôt, lui-même, lui avait fait sentir la puissance qui émanait de ce pouvoir.

Mimic se dirigea vers le centre de la cours la où il n’y avait aucun objet pour le déranger à fin qu’il puisse exécuter se qu’il avait à faire. Mimic s’assit sur le sol et resta là, bien calme et concentré, sans bouger. Après quelques secondes, il dit calmement en souriant:

« Impressionnant ton habilité, mais reste quand même à l’écart tu n’as encore rien vu. »

Il savait qu’il impressionnerait le jeune par ce qu’il s’apprêtait à accomplir. Mimic commença à montré des signes de douleur sporadique. Il avait de plus en plus de mal à rester en place assit au milieu de la cour. Après quelques instants, on pouvait l’entendre émettre des grognements de douleurs. Soudainement, une vague d’électricité entoura Mimic pour ensuit se diriger vers le ciel en une grande et longue éclaire qui étonnamment débutait du sol plutôt que des cieux.

L’éclaire stoppa. Mimic avait enfin pu se débarrasser du pouvoir d’appel des éléments qui était définitivement trop chargé. Mais, bien involontairement de sa part, il avait aussi laissé partir tous les autres pouvoirs qu’il possédait. Mimic se trouvait à nouveau couché sur le dos, mais cette fois ci, il ne bougeait plus d’un cheveu. Une légère fumée grise s’élevait de l’homme au sol. Le sang recommença à couler.

Remy entama une promenade en ce milieux d'après midi entre les différents buildings de la belle New York tout en regardant les vitrines des divers magasins. Il était habillé d'un beau jean et de sa belle chemise du dimanche qu'il avait perdu l'habitude de porter. Au bout de quelques minutes, il entendit ce cri de douleur inhumain et s'approcha de l'endroit d'où il provenait. Plus il se rapprochait de l'usine plus le cri avait de l'intensité et il finit donc par voir l'homme sur ses genous qui hurlait. Gambit n'osa pour l'instant pas bouger se demandant s'il fallait lui venir en aide. A peine il eut reflechi à la question qu'approcha un deuxieme homme visiblement lui aussi attiré par le cri mais rien ne permettait à Remy de deduir si les deux hommes se connaissaient.

Lorsque le Behemoth vint en aide de Mimic, Remy ne captait aucune parole entre les deux mutants de là où il était positioné. Les observants, il cru d'abord à un quelquonque rituel d'une quelquonque organisation, telle une secte. Voyant ensuite le Behemoth reculer visiblement de peur, il en conclu qu'il était un promeneur egalement là par hasard. Quelques secondes après, Mimic ne bougeait plus, étalé au sol et c'est à cette instant que Gambit se decida de lui porter une aide. Il s'approcha donc en courant et s'adressa au Behemoth :

- Que s'est-il passé ? Vous êtes des mutants ? J'ai cru a un rituel en vous observant mais vu votre stupeur j'imagine que vous n'en savez guere plus que moi concernant cet individu n'est ce pas ?

Il demandait cela avec une certaine sérénité quand on voyait le corps de Mimic gisant au sol avec autour une mare de sang.

L’ambiance était devenue plus calme d’un coup. Même s’il n’y avait aucun lien, on aurait pu croire que la fin de l’homme laissait maintenant la sérénité se replacer comme elle le devait, comme si l’homme était un empêchement au calme. Le ciel était redevenu claire, les oiseaux s’étaient remis à chanter, le vent s’était remis à souffler.

L’homme était toujours au sol. Le vent s’entrelaçait dans les hautes herbes autour de lui. Gambit se tenait là prêt du corps, de façon sérieuse, regardant tout autour. La bête quant à elle fixait le corps. Le vent faisant valser ses poils de façon aléatoire. Si les 3 hommes auraient été dans un film, la scène se serait surement déroulé au ralenti avec, au fond, une lente musique d’opéra.

Mimic mourrait. Les 3 hommes n’étaient plus seuls, la faucheuse n’était plus très loin. Mais, Mimic était un combattant, il ne laisserait pas la mort l’emporter si facilement. Chaque parcelle d’énergie, il les utiliserait pour la combattre. Mais le combat n’était pas égale, contrairement a lui, la mort était en pleine forme. Seul, il ne l’aurait pas emporté, mais lorsqu’il était jeune, un triste accident lui donna la possibilité de faire de grandes choses, grâce aux autres.

Soudain, l’homme qui définitivement avait du mourir pendant quelques instants leva le bras après avoir inspiré bruyamment. Le corps de Mimic ne l’avait pas laissé tomber. Vivant, il empêchait les pouvoirs de posséder son corps, mais mort, ils pouvaient désormais y entrer facilement. C’est grâce au pouvoir de résistance et d’endurance du Béhémoth que l’homme pu survivre. Mais, la partie n’était toujours pas gagné, il n’était toujours pas dans un très bon état.

Mimic se retourna, lentement et se mit à ramper vers Gambit. Mimic laissait toujours s’échapper beaucoup de sang derrière lui. C’est à croire qu’il en cachait dans ces poches tellement il en avait. Mimic était aux pieds de Gambit et tentait, désespérément, de se relever en s’accrochant à l’homme. Mimic n’y arrivait pas du tout et s’écroula au sol après avoir lâché la chemise de Gambit.

Par contre, Mimic laissa sur la chemise, une étrange lueur accompagné d’un léger sifflement. Un effet que Gambit connaissait très bien, un effet qu’on aurait pu qualifier de « cinétique ».

(HRP: ta chemise va exploser, si tu n'avais pas compris)

HRP : Si tu veux prendre tout mon pouvoir, la transformation physique va avec : t'es un peu plus grand, plus costaud, ton iris vire au jaune, ta pupille devient très fine, tes canines poussent sensiblement, tu as des petites griffes au bout des doigts, tes cheveux poussent un peu. Sinon vitesse, force, endurance et agilité accrue ^^ mais tu ne maîtrises que la 1ère transformation car tu viens d'avoir le pouvoir (y en a 15 et Links s'entraîne actuellement pour atteindre la 2ème ^^)


*Markus vit Gambit arriver. Il le connaissait un peu car il avait vaguement entendu entre les branches une conversation entre lui et electra à l'Institut. C'était un X-men expérimenté qui revenait d'un voyage en antarctique et dont le pouvoir consistait à gonfler des objets d'énergie cinétique, les faisant exploser. Il allait certainement pouvoir l'aider car, devant le mutant surpuissant mais agonisant, Links ne pouvait rien faire ; il était complètement démuni. Une fois arrivé à sa hauteur, Gambit lui adressa la parole mais Markus ne répondit pas car l'impossible était en train de se passer : Mimic était encore vivant et il bougeait !*

Ecoutez Gambit, il faut amener cet homme à un endroit où il pourra avoir des soins, vous voyez bien qu'il...

*Là encore, le Béhémoth s'interrompit dans sa phrase pour quelque chose de beaucoup plus inquiétant : il reconnaissait les griffes au bout des mains de Mimic... il les connaissait par coeur. Il regarda sur sa propre main pour vérifier mais il n'y avait aucun doute possible : c'était bien les siennes. Mimic s'approchait et ça ne disait rien qui vaille à Markus. Il reculait de quelques pas, stupéfait devant le calme apparent de Rémy qui ne bougeait pas devant un cas aussi extraordinaire. D'ailleurs, il aurait peut-être dû car quelques secondes plus tard, la chemise de Gambit commença à prendre une couleur et à faire un son qui n'étaient pas réellement de bonne augure. Markus aurait bien fait un geste mais il était comme paralysé derrière : Mimic ne voulait pas d'aide et... peut-être n'en avait-il même pas besoin après tout.*

hrp / Me prend pas pour un gogol Mimic j'me doute bien que ma chemise va exploser ^^'

Gambit écoutait le très court recit du Behemoth avant que sa chemise ne vire au violet. Il comprit immediatement ce qui allait arriver et avec ses reflexes du à l'aprentissage des arts martiaux s'empressa de dechirer sa chemise et de la jeter quelques metres plus loin. Enlever les boutons un par uns aurait été bien trop long vu le temps d'explosion de l'energie que Mimic avait chargé. Maintenant, Remy était torse nu. Il se gratta le menton toujours en regardant le mutant au sol, il se doutait qu'il tiendrait bien encore quelques temps. Il prt la parole.

- Hum, visiblement il a la capacité de voler les pouvoirs des autres mutants mais vous avez peut etre deja deviné ça. Un hopital serait inutile les medecins ne sauraient strictement rien faire ! Il faut l'amener à l'institut (mais simplement y'a personne pour le soigner faudra faire jouer nous meme Jean Grey par exemple je pense) mais il ne faut pas que je le porte dans son état, il serait capable de me charger d'energie cinétique ou bien tout ce qu'il touche involontairement ! Avec votre pouvoir il aurait surement les forces de marcher non ?

(HRP : Mon pouvoir, c’est de copier les attributs des autres, les pouvoirs sont des attributs. Dans ton cas, Links (avec un S) l’endurance et la résistance sont les attributs du Béhémoth, je peux donc copier ces attributs seulement, le reste de la transformation n’est pas nécessaire. C’est la même chose que si je copierais la couleur des yeux de quelqu’un, je n’ai pas besoin de copier tout son visage.)

Mimic écoutait les 2 hommes se parler. Il entendait plus des parties de conversation qu’une conversation complète. Mimic se positionna à 4 pattes, positions qui étaient la moins douloureuse sur le moment.

« J’ai déjà sont pouvoir » répondit-il à Gambit. « Mais, il n’est pas suffisamment fort, du moins, pas encore. Mais, il va le devenir », Dit-il, adressant cette phrase au Béhémoth. « Pour l’instant, ça me permet tout juste de rester en vie.»

Mimic esquissa un sourire avant de dire sa prochaine phrase. « Désolé pour la chemise, je t’en achèterai une autre. Ha oui, il n’y a plus de crainte à avoir, du moins, en ce qui concerne les explosions, je contrôle pour le moment. »

Mimic balança sur le coté pour se mettre en position assise. « Vous pourriez me faire un bandage ou quelque chose, parce que vous voyez… » Mimic pointait les nombreuses flaques de sang qui se trouvaient un peu partout. « Et bien ce sang, il est à moi si je me trompe pas et si j’en crois les étourdissements qui me prenne, il doit plus m’en rester beaucoup, alors je tiens à garder celui qui me reste. »

Mimic, voulant mettre sa main sur sa tête, question de calmer les étourdissements, remarqua que sa main était différente et griffu. Mimic regarda sa main et, avec un maximum de concentration, la fit redevenir normale. (HRP : Imaginons qu’il n’y avait que ça main qui était transformé, histoire de pas briser le RP).Mimic ferma les yeux et appuya longuement sa paume sur son front.

Après quelques instants. « Bon, amener moi à l’hôpital. Je l’accepte, Je m’en sortirai pas seul. J’oubliais. Surtout, on ne dit pas aux docteurs ce que je suis, c’est comprit?»

(HRP : Allons continuer ce RP à l’hôpital. L’institue, c’est une moins bonne idée. Dans mon état, c’est trop dangereux d’être dans un endroit bondé de mutants. Je vous laisse créer le topic à l’hôpital.)

Gambit eut un petit sourrire en coin de bouche avant de repliquer au fait que Mimic souhaitait lui racheter sa chemise.

- Ne t'en fait pas, ne te sens pas obligé de me la racheter, je peux vivre sans ! Mais ce n'est pas le probleme pour l'instant.

Il jeta un coup d'oeil autour de lui pour voir si rien ne pouvait lui servir de bandage et vit un bout de ladite chemise qui n'avait pas totalement été consumé lors de l'explosion. Il le ramassa et le serra fort autour de la plaie (Jsais pas tellement sur quelle partie du corps elle est ^^). Puis il se releva et declara :

- Ca devrait faire l'affaire jusqu'a l'hopital...

Il se re-baissa et souleva Mimic, seul moyen de le transporter jusqu'a l'hopital, le pouvoir du Behemoth lui permettant juste de rester en vie. L'homme n'était pas si léger que ça mais Gambit, musclé comme il était n'eut pas de problemes, du moins pour quelques minutes... Il commença la marche jusqu'a l'hopital, Markus le suivait.

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