{ Il faut descendre les escaliers marches par marches ....

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[ Topic privé; Suzie & autres, demandez ]

L'espoir. Un mot difficilement définissable, mais tellement rassurant lorsqu'il est en votre possession. Une arme redoutable pour vous aider à trouver votre chemin, à continuer à avancer. Mais tellement destabilisant lorsqu'il vous echappe. Alors, il faut trouver autre chose, quelquechose qui vous monte vers le haut, qui vous permet de continuer à y croire. Les amis, par exemple. Lucas se faisait de plus en plus rares dans les couloirs de l'institut, et encore plus au-dehors, étant donné le froid et l'hiver qui sévissaient. Il ne sortait que rarement de sa chambre, souvent la nuit, pour éviter de croiser trop de gens. Plus d'une fois, ses compagnons de dortoirs lui avait demandé quelle était la raison de cette "hibernation". Ne sachant pas vraiment quoi répondre, Lucas détournait la tête et changeait des sujets. Et avec les temps, ils avaient appris à ne plus lui en parler. Jusqu'au jour de la St-Valentin, où, éxaspéré par son comportement, un de ses ami lui fit la remarque de ne plus sortir, et de ne plus rien faire du tout. Cette remarque avait mi Lucas hors de lui, et il avait fallut trois autres personnes pour séparer Lucas de son "adversaire". Mais cela n'avait servit à rien, Lucas avait passé la St-Valentin seul, dans sa chambre. Cet évènement avait provoqué des évènements étranges concernant son pouvoir, qui n'en faisait qu'à sa tête, désormais.
Et cela faisait maintenant un bon moment que Lucas n'avait plus revut d'amis à lui, comme suzie, ou seb son demi-frère. Ils lui manquaient bien sûr, mais il n'avait pas envi qu'il le voit dans cet état : cheveux mal-coiffés, barbes de trois jours, vieux vêtements déchirés par endroits. Il était dans un état pitoyable, et lui-même se faisait pitié. Ce matin, il avait décidé de sortir vite fait, dire d'aller aux toilettes, manger un coup, et prendre une douche. Avant de bien sûr retourner dans sa chambre. Il décida d'emprunter un couloir peu fréquenté, même si il devait faire le tour de l'institut pour enfaite se rendre dans la cuisine, et préféra éviter les ascenseurs. Alors qu'il descendait les escaliers, il entendit quelqu'un parler derrière lui, se retourner rapidement, trop rapidement qu'il perdit l'équilibre et finit en bas des escaliers... La personne lui demanda vaguement s'il avait besoin d'aide et Lucas lui hurla que non, et qu'il ferait mieux de partir. La personne, véxée, partit alors, lançant des regards noirs au télékinésiste. Se relevant difficilement, ce dernier vit une tâche de sang sur son tee-shirt et comprit qu'elle venait de son front, plus précisemment du haut de son oeil. Il s'était pété l'arcade, à tout les coups! Jurant toutes les insultes possibles et imaginables, le blond prit la direction de l'infirmerie, du sang coulant sur le sol.
Une fois arrivée dans l'infirmerie, il espérait y trouver Jean, mais elle n'était plus là depuis un moment et commença à fouiller dans un placard pour trouver quelquechose pour arrêter le saignement. Il fit un geste trop brusque et l'armoire entière tomba sur le sol, et sur Lucas avec. Lui qui voulait se montrer discret, il était servit!

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Il faisait froid ces temps-ci. Les couloirs de l'Institut s'étaient quelque peu vidés avec les vacances d'hiver et la neige recouvrait parfois le parc d'un manteau nuageux. A l'intérieur, il faisait chaud, mais l'atmosphère était froide, on discutait, parlait et jouait, mais le coeur n'y était pas vraiment. C'est ce matin que Susan avait repris quartier à l'intérieur de l'Institut. Elle s'était absenté la veille pour affaires avec son avocat, depuis que ses beaux-parents l'avaient abandonnée. Elle avait mis un gros pull blanc doux et se tenait les bras, comme pour se réchauffer. Elle marchait dans un couloir vide, regardant les quelques groupes d'élèves qaui s'étaient rassemblés dans les diverses pièces à vivre de l'Institut. Elle bifurqua à un angle et entrepris de traverser l'un des couloirs les moins fréquenté et l'un des plus sombres. C'est en entrant dans celui ci qu'elle sombra dans ses pensées. Cela faisait combien de temps qu'elle n'avait pas vu ses amis ? Elle avait revu Plasm en boîte, mais Susan n'avait plus le coeur à faire la fête. Elle pensa aussitôt à Lucas, qui avait fuit toutes tentatives d'approches de la part de Susan. Elle s'était sentit vexée au début, mais en vérité, Susan comprenait exactement ce que Lucas ressentait, même s'il ne lui avait pas laissé le temps de le lui dire. Il s'était littéralement enfermé sur lui-même, et Suzie s'inquiétait beaucoup... Il devait se sentir seul, et il n'avait pas montré le bout du nez, même le jour de la St Valentin. Elle aussi avait passée sa St Valentin seule, et ces temps, ci, surtout depuis que l'avocat avait remuer l'histoire pas très agréable de Suzie, elle n'avait pas le coeur à voir quelqu'un avec qui elle se sentait de trop. Elle 'navait pas eut de nouvelles de Dolce depuis quelques jours, et Azer ne lui avait toujours pas reparlé depuis qu'il avait su. C'était assez triste en fait, et Susan poussa un gros soupir pour tenter de soulager sa conscience et pour pouvoir penser à autre chose. C'est là que des éclats de voix lui parvinrent, deux personnes qui se disputaient et un flot d'injures. Susan décroisa les bras et vit un élève qui venait à contre-sens, une expression de rage sur le visage.

- Quelque chose ne va pas ? Demanda t-elle poliment.
- Bien sûr que non, on en a tous marre que Lucas fasse la gueule !
J'espère qu'il s'est fait mal, ça lui fera les pieds !

L'élève avait pointé du doigt le lieu d'où étaient provenues les insultes. Il se détourna vivement et s'éloigna à grands pas, marmonnant des choses que Susan n'écoutait pas. Susan resta bouche bée fasse à tant d'animosité envers son ami. Elle s'élança dans l'escalier et suivit le couloir qui menait à l'infirmerie. Elle croisa les doigts pour ne pas qu'il se soit fait trop mal, il devait être tombé dans l'escalier, ou quelque chose du genre, il était parfois si maladroit... Elle remarqua des gouttes de sang jonchant le sol et elle se pencha pour examiner. Elle releva vivement la tête vers la porte de l'infirmerie, s'imaginant le pire. La porte était fermée et lorsque Susan allait frapper, un immense bruit secoua le couloir et la fit sursauter. Elle se précipita à l'intérieur.

Le spectacle la stupéfiat. L'armoire à soins était sur le sol, des pillules avaient volés partout dans la pièce, des flacons brisés jonchaient le sol et Lucas, assit au milieu, se tenait la tête, recouvert de sang. Le plus choquant n'était ni le sang, ni l'armoire, mais l'apparence qu'avait Lucas. Susan cligna deux fois des yeux en l'espace d'une seconde avant de se jeter près de lui, poussant les bouts de verre et de médicaments. Elle saisit les bras de Lucas, les larmes aux yeux, il était méconnaissable. Il avait une barbe de plusieurs jours, était mal coiffé et portait de vieux vêtements. C'était très loin du jeune minet branché que Susan avait l'habitude de cotoyer. Le premier réflexe de Susan fut vain, mais elle ne pu s'empêcher de poser la question.

- Lucas ! Mon dieu, Lucas est-ce que ça va ?

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L'infirmerie, autrefois si bien rangée, ne ressemblait maintenant, plus qu'à un vaste champ de ruine. Des flacons s'étaient brisés par terre, leurs contenus se mêlant au sang du télékinésiste. Lucas était assit par terre, entouré de ce qui semblait être une tonne de débris en tout genre. Mais il ne bougea pas, de peur d'agraver sa situation, qui était déjà plus qu'alarmante. Il tenta de se lever mais manque de force, il retomba vite au sol, du sol coulant toujours de son front. Alors, il se surprit à le faire, mais Lucas se mit à pleurer. Pleurant sa triste situation, son triste état. Aujourd'hui, il n'avait plus le courage, ni l'envie de se relever comme il l'aurait fait il y a des mois de cela. C'est alors qu'il entendit quelqu'un lui parler, d'une voix inquiète, et il sursota. Son pouvoir, continuant de lui jouer des tours, lorsqu'il sursota, de nombreux tableaux, chaises, et autres objets présent dans la salle tombèrent au sol. Lucas leva la tête vit Suzie.
Oh non, il ne fallait pas qu'elle le voit dans cet état, surtout pas! Il tenta de se cacher le visage avec ses mains, mais il abandonna, et baissa la tête. Cette dernière lui dit :

« Lucas ! Mon dieu, Lucas, est-ce que ça va ?!

- Non ! ... Non, ça ne va pas ! Ca ne se voit pas ?! »

Il tenta de se relever, mais après quelques secondes, manquant de force une nouvelle fois, il retomba à terre, dans les bras de Suzie. Il la serra alors, comme pour s'excuser d'avoir été méchant avec elle. Il se demanda tout de même que faisait-elle ici. L'avait-elle suivit? Il esperait que non, il ne voulait pas descendre dans son estime, elle était l'une de ses amis les plus proches, et il ne voulait pas la perdre. Elle l'aida alors à se lever, et il bafouilla :

« Je suis désolé d'être... un hypocrite.. »

Il la regarda dans les yeux. Elle semblait surprise de son état. Elle le regardait presque choquée. Il avait honte d'être comme ça. Dans un état si pitoyable... Mais alors une question lui revint à l'esprit :

« Qu'est-ce que tu fais là ?»

[ Désolé c'est court. ]

Invité

[Hj : C'est très bien. : ) ]

Au milieu de tout ces monticules de saletés, de sang et de médicaments, ce qui surprit le plus Susan fut son air hébêté, perdu. Elle eut un frisson lorsque les tableaux volèrent au sol. Mais l'important était Lucas, et du coup, elle ne prêta attention à rien d'autre. Des larmes roulèrent sur ses joues écarlates et Susan sentit les siennes monter à ses yeux. Il semblait désemparé, complètement, il se laissa aller à pleurer. Susan était complètement choquée, elle n'avait vu son ami comme ça et avait très peur. Il tenta de se masquer le visage à l'aide de ses mains, baissa la tête, en vain, le chagrin semblait le submerger.
Le ton brusque de son ami la fit reculer un peu et lorsqu'il se redressa, elle leva le smains comme pour l'en empêcher, il lui retomba dessus, la serrant dans ses bras, tâchant son pull blanc d'un flot de sang continu qui sortait de sa blessure. Elle le leva lourdement et l'appuya contre un meuble éventré.

- Tu n'es pas un hypocrite, ça va aller, relève toi, appuye-toi sur moi.

Parmi la barbe, le sang et les larmes, le visage de Lucas disparaîssait presque totalement, hormis les deux magnifiques yeux inondés de larmes qui fuyait le regard de Susan. Elle lui posa une main sur la joue et la ressortit rouge de sang. Elle observa autour d'elle, parmi le sang et les médicaments, il était impossible de distinguer quoique ce soit, un coton ou même une bouteille de désinfectant. Elle fixa alors le sol et rendit invisible l'amât de sang et de médicaments, c'était comme si tout avait été nettoyé. Elle distingua un bout de coton et s'en saisit, tout réapparut la seconde d'après. Elle appuya sur la plaie de Lucas doucement, laissant une larme couler sur sa propre joue, elle l'essuya vivement et fit un pâle sourire. Elle était morte de trouille en vérité... Et s'il avait porté atteinte à ses jours ? Ou pire, s'il s'était attiré de gros ennuis ?
Une autre larme coula sur la joues rosie de Susan. Elle se concentrait sur la plaie lorsqu'il lui parla.

- J'ai entendu.

Elle esquiva volontairement sa question, préféra poser la sienne.

- Pourquoi tu m'évite ? Je t'ennuies ? Je ne comprend pas, tu veux plus parler, tu nous vois plus, tu sors plus et...

Sa voix se brisa et un flot de larmes coula sur les joues de Susan. Elle était terrifiée plus que triste en vérité, elle se retenait de ne pas l'étrangler ou de la gifler, qu'avait-il fait bon sang ! Oui ! Du sang, il y en avait partout. La plaie commença à faiblir et Susan entreprit d'essuyer le sang que Lucas avait sur le visage. Elle se ressaisit un peu, il pleurait toujours et Susan sentait une grande plaie s'ouvrir à l'intérieur de son coeur, ce n'était pas normal pour un garçon pour lui, son meilleur ami, d'avoir autant de chagrin accumulé en lui. Elle le serra dans ses bras, elle ne l'avait pas fait depuis si longtemps. Elle déserra son étreinte et lui caressa la joue. Elle réussit enfin à planter son regard bleu dans celui du jeune homme...

- Lucas, explique-moi.

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S

usan semblait profondemment choquée de l'allure de Lucas, de façon dont il lui avait parlé, et aussi de son état, de sa tristesse, ... Ce dernier avait pitié de lui-même, il se dégoutait presque... Mais Suzie n'avait pas bougés, elle était restée là, inquiète pour lui. Elle lui demandait s'il allait bien, et tentait de s'occuper de lui. Ce qui touchait Lucas au plus haut point. Il avait envi de la serrer de nouveau dans ses bras, et il le referait sûrement s'il n'avait pas peur de tâcher encore plus son pull blanc. Alors, s'appuyant sur son amie, le télékinésiste réussit à se relever, et Suzie l'appuya contre un meuble. Elle semblait chercher quelquechose, mais il était dur de retrouver quoi que ce soit dans ce tas de ruines. Usant de son pouvoir, elle prit du coton, et l'appuya sur la plaie de Lucas, qui en grimaça. Il ne saurait comment remercier Suzie de se préoccuper de son état, ce qui ne faisait que renforcer l'attachement qu'il avait pour elle. Il tenta un vague sourire, et c'est alors qu'elle lui demanda que lui arrivait-il :

« Pourquoi tu m'évites ? Je t'ennuie ? Je ne comprends pas, tu veux plus parler, tu nous vois plus, tu sors plus et ... »

Ne pouvant terminé sa phrase, car submergée par l'émotion, Suzie se mit à pleurer, ce qui déchira le coeur du jeune mutant. Il ne savait comment la réconforter, et pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait! Réussissant à reprendre son calme, elle lui redemanda des explications. Il posa sa main sur son épaule et dit :

« Ca n'a absolumment rien à voir avec toi, Susan. »

Elle le ressera dans ses bras, et il ne put que renforcer l'étreinte. Il ne voulait pas la voir trister, ni la voir pleurer, surtout pas pour lui ! Il croisa son regard, et vit que cela ne suffisait pas, elle voulait de vraies et solides raisons. Il baissa les yeux et dit :

« Ca n'allait pas fort ces derniers temps, c'est tout... Ca arrive, des mauvaises passes... »

Il savait que cela n'allait pas suffir, mais il ne voulait pas parler de sa rencontre tourmenté avec Dent-de-Sabre, ni de celle avec son père, ni des insultes anti-mutants dont il avait été l'objet ces derniers temps. C'étaient précisemment les dernières choses dont il voulait parler avec elle, mais il savait qu'elle n'avait pas lâcher l'affaire aussi facilement. Il décida alors de changer de sujet et dit :

« Et toi, comment ça va ? Tu as entendu parler du bal qui va avoir lieu ici ? »

Oui, Lucas aussi avait entendu parler de ce bal... Fidèle à lui-même, surtout au Lucas d'en ce moment, il savait qu'il n'irait pas, et puis il n'avait même pas de petite amie....

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Lorsqu'il la saisit par les épaules, et qu'il lui lança la phrase qu'elle attendait, Ssan sentit quelque chose se dénouer en elle, ce n'était pas sa faute d'accord, voilà au moins un des points résolu, mais il faudrait plus, beaucoup plus pour que Susan laisse son ami tranquille et surtout cesse de s'inquiéter. Elle est était terrifiée, comme quelqu'un qui voit la tempête venir sur sa maison mais qui n'a rien pour la protéger. Elle sentait le mal être du jeune homme, mais restait assez impuissante. Il eut beau préciser que ces temps ci ça n'allait pas, elle restait peu certaine d'avoir envie de parler d'autre chose. C'était ce qu'il fit pourtant, et, à sa grande habitude, Lucas contourna le sujet qui ne lui faisait pas plaisir pour y glisser le sien. Susan se redressa un peu, pour planter son regard dans celui de son ami. Comment pouvait-il parler du bal dans des circonstances pareillles ? Comment pouvait-il lui demander comment elle allait maintenant ? Elle serra les dents et le poing, une folle envie de lui tirer une gifle mémorable s'imposa à elle. Elle se contint toutefois, sachant pertinement qu'il ne vallait mieux pas troubler son ami, qui paraissait déjà l'être beaucoup trop. De plus, de ce qu'elle avait pu remarquer, ses pouvoirs n'étaient plus en stand by et se manifestaient un peu à leurs manières. Une idée s'imposa à elle cependant, sachant que si besoin est, elle saurait se défendre et se protéger.

- Je... J'allais bien... Jusqu'ici.

Elle posa une main sur sa joue, cherchant son regard, pourquoi parlait-il du bal, poruquoi enfonçait-il le couteau dans la plaie.

- Ca fait bientôt une semaine que tu évites tout le monde Lucas, des mauvaises passes j'en connnais, mais là, il y a eut un soucis et je veux savoir... Je ne te demanderai peut être pas maitenant, ce n'est certes peut être pas le bon moment, mais je saurai, je ne peux pas et je veux pas te laisser comme ça, tu me fais peur... Quant au bal, oui, j'en ai entendu parler...

Elle marqua un temps de pause, serra la main de Lucas dans la sienne de façon ferme. Elle avait de nouveau envie de pleurer, mais ce n'était pas à elle de le faire. Elle aurait voulu qu'il s'ouvre, qu'il relâche la pression, sachant parfaitement que cela lui ferait le plus grand bien ! Elle patienta, près de lui, parmi ce tas de débris divers, attendant qu'il daigne s'ouvrir, sachant qu'il éviterait peut être la question.

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Ne jamais demander à Lucas quel est son problème, quand il en a un. Il esquivera aussi longtemps que possible la question posée, et changera de sujet aussitôt. Susan devait le savoir, mais son inquiètude pour lui semblait plus forte, de loin. Le télékinesiste savait que s'ils ne parlaient pas de pourquoi était-il comme ça tout de suite, Suzie reviendrait à la charge dans très peu de temps. Mais, il n'avait vraiment pas envi d'aborder le sujet. Du moins, pas pour l'instant. Il scruta la salle. Quel chantier! Il n'avait vraiment pas envi de tout ranger... Lucas ne préferait ne pas savoir ce qui leurs arriveraient si ils se faisaient voir ici. Tout de suite, il immagina l'hypothèse que quelqu'un d'autre pourrait très bien débarquer d'un moment à l'autre, et jeta un regard vers la porte. Que diraient les x-men si ils les surprenaient ou apprendraient que Lucas est responsable de ce désastre ? Il fallait détaler en vitesse, même si ce n'était pas très honnête. Même pas du tout, mais Lucas avait mieux à penser ces temps-ci et il était désolé pour celui ou celles qui auraient à ranger derrière eux. Susan lui attrapa la main et alors qu'il s'apprêtait à lui dire de sortir, cette dernière dit :

« Ca fait bientôt une semaine que tu évites tout le monde Lucas, des mauvaises passes j'en connnais, mais là, il y a eut un soucis et je veux savoir... Je ne te demanderai peut être pas maitenant, ce n'est certes peut être pas le bon moment, mais je saurai, je ne peux pas et je veux pas te laisser comme ça, tu me fais peur... Quant au bal, oui, j'en ai entendu parler...

- On en parlera plus tard si tu veux, faut d'abord qu'on sorte d'ici, parce que si on nous surprend là... Je sais, c'est pas très honnête ... Je reviendrais ranger plus tard, mais là ... »

Lucas se tût, et tendit l'oreille. Il entendit parler. Le bruit venait de derrière la porte, et Susan et lui se lancèrent des regard mêlés de craintes et d'inquiètude. Il fallait qu'ils sortent, mais la porte était la seule issue, à part les fenêtres qui étaient à une distance considérable vu la proximité d'où semblait venir les voix. Alors, la porte s'ouvrit et des personnes entrèrent, des cris de stupéfactions prouvant à Lucas qu'ils étaient bien rentrés dans la salle. Lucas, qui fermait les yeux, se tourna vers eux, s'apprêtant à faire ses excuses lorsqu'il vit qu'étrangement, les deux personnes, qu'il connaissait vaguement ne les avaient pas remarqués. Il se tourna vers Susan pour lui demander pourquoi ils ne leurs prêtaient aucune attention, mais il ne vit rien, à part le mur, et les débris derrière elle. Pourtant, elle était là, il sentait toujours sa main serrant la sienne! Il baissa la tête où normalement devait se trouver son corps, mais il ne vit rien à part le mur sur lequel il était posé. Quelques secondes suffirent à lui faire comprendre que Susan les avaient rendu invisible. Elle tira alors sur son bras qui signifiait qu'il était temps de sortir et Lucas la suivit discrètement.
Une fois dehors, Susan lâcha la main de son ami, et ils redevinrent visibles ensemble. Quelle étrange sensation de ne pas se voir! Et il pouvait remercier le ciel que Susan fasse preuve d'autant de tact, mais aussi qu'elle possède le don d'invisibilité. Il lui fit un petit sourire et ajouta :

« Merci, vraiment, je sais pas ce que je ferais sans toi. »

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La réaction avait été immédiate. Les bruits de voix provenant du couloir et les deux personnes qui rentrèrent peu après réveillèrent en Susan l'instinct qui activait quelques fois son pouvoir. L'instant où les deux personnes rentraient, les deux amis avaient disparus. C'était parfois comme ça avec l'invisibilité, le réflexe devenait dominant et Susan disparaissaît. Elle attendit que les personnes sortent avant de tirer avec force son compagnon vers la sortie. Il s s'éloignèrent un peu avant qu'elle ne daigne lui lâcher la main. Ils réapparurent dans le couloir suivant, le sang sur son visage avait été nettoyé. Il lui fit un compliment, mais elle le lui rendit par un simple sourire, elle avait eut si peur.

- Ca ira maintenant, on va te laver tout ça. dit-elle en désignants es habits souillés d'un geste vif.

La question ne se posait même pas, il fallait d'abord qu'il nettoye le sang séché qui lui couvrit une partie de ses vêtements, ensuite il irait manger un petit quelque chose, et puis enfin ils discuteraient.
Elle s'inquiétait désormais, attentive au moindre geste de Lucas traduisant sa souffrance ou un moment de malaise. Elle jetait de petits regards discrets dans sa direction, histoire de savoir s'il était toujours là. Elle avait trouvé pesant le silence qui s'était installé entre eux deux pendant qu'ils marchaient dans le couloir. Elle finit par crever la glace et murmura :

- Moi non plus je ne sais pas ce que je ferai sans toi, alros s'il te plaît, promet-moi de m'expliquer... Plus tard si tu veux, je sais que tu n'as pas envie, mais je te demande juste ça, tu me le dois bien, je t'ai sauvé la vie..

Un sourire peu convaincant s'était dessiné sur les lèvres de Susan. Lucas n'était pas dupe, mais peut être n'avait-il rien remarqué ? Susan refusa de penser à autre chose qu'au couloir qu'ils traversaient tandis qu'elle patientait pour écouter sa réponse... Même si elle risquait d'être négative, elle se râcla la gorge, bien décidée à faire oublier sa question précédente, en en posant une autre.

- Tu n'iras pas au bal n'est-ce pas ?

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S

uzie semblait bien décider à s'occuper de Lucas. Mais elle parassait toujours aussi inquiète, à l'affut du moindre signe de faiblesse de Lucas qui essaya de se comporter le plus normalement possible, malgré son arcade qui lui faisait mal, et une douleur à la jambe droite qui le contraint à boiter, ce dont il se serait bien passé. Tout au long du chemin, aucun des deux n'ouvrit la bouche, et l'atmosphère était tendue. C'était assez étrange car Susan et Lucas n'avaient jamais eu peur de parler, loins de là. Mais là, c'était différent. L'état de Lucas peut-être devait impressionner Suzie, lui faisait peur. Quant au télékinésiste, il ne voulait pas vraiment parler de lui. Ce dernier n'était pas du tout décidé à parler le premier, et laissait donc son amie s'en occupait, après tout, c'était elle qui cherchait des explications. Il savait qu'elle ne durerait pas longtemps aussi silencieuse... Et il eut raison, c'est elle qui brisa le silence et dit :

«

Moi non plus je ne sais pas ce que je ferai sans toi, alros s'il te plaît, promet-moi de m'expliquer... Plus tard si tu veux, je sais que tu n'as pas envie, mais je te demande juste ça, tu me le dois bien, je t'ai sauvé la vie..

»

Lucas fit un vague signe de tête, et continua d'avancer, essayant de ne pas grimacer et de faire abstraction des douleurs qu'il éprouvait à l'arcade et à la jambe. Il n'était toujours pas décidé à ouvrir la bouche, comme si il n'en avait plus la force, ou même l'envie. Redoutant une réponse qui en faite ne viendrait pas, Suzie se râcla la gorge et lui parla du bal. Elle lui demanda s'il irait au bal qui aurait bientôt lieu à l'institut... Elle devait se douter de sa réponse... Dès qu'il eut vent de cette nouvelle, Lucas avait immédiatemment pensé qu'il n'était pas question d'aller à ce bal. Et il pensait toujours pareille. Cependant, il savait que Suzie arriverait très bien à lui faire changer d'avis, et c'est pour cela qu'il redoutait le sujet désormais. Ne pouvant l'ignorer une seconde de plus, il ajouta :

« Oui, bon tu as raison. Je ne compte pas aller à ce bal... Non, mais attends, tu as vu dans quel état je suis ? Tout le monde me prendrait pour un mendiant... Et quelle fille sur terre voudrait aller à un bal avec une loque comme moi ?! »

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Citation :: « Oui, bon tu as raison. Je ne compte pas aller à ce bal... Non, mais attends, tu as vu dans quel état je suis ? Tout le monde me prendrait pour un mendiant... Et quelle fille sur terre voudrait aller à un bal avec une loque comme moi ?! »

- Moi.

La réponse avait fusé, avait glissé entre les lèvres entre-ouvertes de Susan. Elle s'était arrêté, avait planté son regard dans celui de Lucas et guettait sa réponse. C'est vrai quoi, ils pouvaient bien y aller ensemble, après tout, ils pouvaient compter l'un sur l'autre, lorsque l'un à besoin de soutien, l'autre s'y précipite. Et puis cela changerait les idées de Lucas de façons assez certaines. Susan lui saisit l'épaule et le força à la fixer. Et puis c'était tout à fait possible quoi, ils étaient toujours bien ensemble, même si parfois ça n'allait pas fort, le reste du temps, ils s'entendaient toujours si bien. Il n'y avait pas raison d'être mal à l'aise, ou nerveux, hormis pour Susan qui était morte trouille à l'idée que Lucas puisse avoir un nouvel accès de colère ou de chagrin. S'il disait non ? Non, ça c'était quasi-impossible. Elle lui souria doucementa avant de dire :

- Après une bonne douche, un bon petit rasage, je mettrais un pansement sur ta plaie et tu seras à nouveau présentable. Me laisse pas toute seule s'il te plaît, je suis certaine qu'on pourra passer un bon moment.

Elle toucha quelque chose de dur dans sa poche, sur ses mains, il y avait du sang séché. Elle saisit son portefeuille et l'ouvrit, à l'intérieur, elle tendit à Lucas une photographie. On pouvait y voir, Susan, près de Lucas, tous deux vêtus pour une des soirées à l'Institut qu'avait organisé des amis. En bas, était écrit " Ami pour toujours". Susan, les larmes au yeux, posa un doigt sur l'inscripition que portait la photographie et reprit doucement la parole :

- Souviens-toi de ce qu'on s'est dit...

{ Il faut descendre les escaliers marches par marches .... Lucas-10

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« Moi »

L

a réponse de Susan eut l'effet d'un coup de fusil au coeur de Lucas. Ce fut comme un pincement au coeur, quelquechose qui fait Susan était l'une des personnes les plus chères au télékinésiste, qu'elle était sa meilleure amie. Mais Lucas était fixé, décidé : il n'irait pas à ce bal. Pas question dans l'état où il était, et en plus de ça, Susan devrait trouver facilement pleins de garçons qui voudrait bien l'accompagner au bal. C'était honorable de la part de Susan de demander à Lucas... mais elle le prennait plus par pitié qu'autre chose. Mais si il lui disait non, il y aurait de grande chance pour qu'il se prenne une claque de la part de Suzie... Lucas recommença à avancer, il n'était pas question de se laisser embobiner par son amie, elle savait si bien le faire... et Lucas cédait à tout les coups. C'est surtout ça qui le préoccupait, et donc il évita de croiser le regard de Susan qui lui attrapa le bras et dit :

«

- Après une bonne douche, un bon petit rasage, je mettrais un pansement sur ta plaie et tu seras à nouveau présentable. Me laisse pas toute seule s'il te plaît, je suis certaine qu'on pourra passer un bon moment

»

Il essaya de l'ignorer et de continuer d'avancer mais elle fit soudain un geste brusque en direction des poches de son pantalon, et elle en sortit son porte-feuille... Pourquoi sortait-elle son porte-feuille ? Lucas comprit tout de suite lorsqu'il la vit en sortir une photo. Il connaissait bien cette photo. C'était une photo d'elle et lui, il y a maintenant des mois de cela, à une soirée. Ils étaient tout les deux très bien habillés et tout sourires. Lucas s'étonna de se revoir présentable, et ne put que comparer le lui d'avant et lui maintenant... Susan avait raison, il fallait qu'il prenne plus soins de lui, et qu'il redevienne ami avec les rasoirs, et les shampoings. Elle lui tendit la photo et dit, les larmes aux yeux :

«

Souviens-toi de ce qu'on s'est dit...

- Susan, écoutes... Tu dois avoir pleins de gars à tes pieds et tu veux... Bon... c'est ok pour le bal ! Je te préviens je ne sais pas du tout danser! »

Et voilà, Suzie avait fait cédé Lucas... Cette situation l'agaçait un peu, mais le faisait sourire également. Partagé entre deux émotions, le mutant releva la tête, regarde son amie dans les yeux et lui dit :

« Tu m'accompagnes à la salle de bains ? Faut que je sois présentable si je vais à ce fichu bal! »

{ Tu postes directement dans les salles de bains, non? }

Invité

Elle explosa de joie, littéralement.
Elle se jeta sur lui de tout son poids et ils s'écroulèrent ensemble sur la tapis du couloir. Elle cria quelques fois et se mit à rire. Comme d'habitude, Susan était la personne ridiculisante par excellence ! C'était formidable, elle était sûr que le coup de la photo marcherait ! Toujours est-il qu'elle restait inquiète, mais une furieuse dose d'adrénaline s'était glissé dans ses veines et elle n'avait pu retenir sa joie ! Elle allait le rendre magnifique, comme il était d'ailleurs, elle allait le laver, le choyer et le parfumer, l'habiller, tot pour qu'il soit parfait ! Elle était si heureuse. On sortait la tête des portes des chambres poru voir ce qu'il se passait, qui était la blonde idiote qui hurlait dans les couloirs et qui sautait sur les gens. Susan s'en contre-fichait. Même si Lucas devait mourir étouffé sous le poids de Susan. Elle se redressa et l'aida à se relever.

- Excuse-moi ! Je suis si contente, tu me fais tellement plaisir, tu peux pas imaginer ! Mon Lucas, tu vas voir, on va te rendre ta beauté originelle !

Elle lui saisit les deux joues et lui posa un long baisé sur le front puis deux sur la joue. Il semblait resté figé, stupéfait par la réaction vive de Susan. Elle lui saisit la main, avant de lui sourire du plus beau sourire qu'elle avait pu et allait partir lorsqu'elle se rappella la demande de Lucas. Il voulait qu'elle vienne avec lui. Il n'y avait pas vraiment de soucis, bien au contraire, Susan allait enfin pouvoir aider son ami qui s'était caché et dissimulé tout ce temps !

- Pas de soucis mon petit chéri, allons te raser pour commencer, ensuite tu changeras ces vêtements affreux et tu prendras une bonne douche bien chaude. Allé allé, vas vite, les autres vont être si contents de te voir dehors !

Elle lui tapa sur les fesses et le poussa devant elle, prenant la direction de la salle de bain de Lucas.

-> Salle de Bains

» {Il faut descendre les escaliers ... -Suite {Clos}
» Il ne faut pas se mettre sur le chemin [PV Angel]
» un petit basket mutant ?(il faut 3 joueurs de plus)