FireStarter, mercenaire à vendre [FireStarter] [Terminé]

La pression de la peau douce du nez de Maria sur ma colonne vertébrale était chaude et confortable. Je rabaissai ma poignes sur les hanches de Stephany qui était devant moi. Je déposai un baiser sur le coup dénudé de ses longs cheveux blonds. Elle se retourna vers moi pour déposer un petit baiser sur mes lèvres avec ses fines et douces lèvres. Elle poussa un peu le baiser, nos langues s'entremêlèrent un instant. Je pressai ses hanches sur mon corps. La nuit avait été belle, mais loin d'être assez longue. Je remarquai du coin de l'oeil la jeune italienne de 20 ans aux long cheveux roux qui se releva, demandant d'avoir sa part. Stephany se retourna pour embrassé en rigolant Alessia. Pendant ce temps, Maria, la magnifique hispanique dans mon dos avec ses traits fin et ses cheveux bruns se réveillait. Je me retourner pour m'occuper d'elle aussi. Il ne devait pas y avoir de jalouse. Et de toute façon, dans quelques minutes, tout le monde allait avoir sa part.

Je passai dans le salon. Je passai une main une main dans mes cheveux mouillé alors que je me dirigeais vers la chambre pour aller retrouver des vêtements. Pour l'instant, j'étais nu comme un vers après une bonne douche bien ravigotante, le genre que je préfère parmi toute. Je jetai un œil à la bougie à l'huile allumer sur ma table de salon. J'avais toujours une flamme à proximité dans chacune des pièces de mon appartement. Le grande chambre blanche aux meubles rouges était rangé si ce n'était des vêtements de mes amies et de moi même qui traînait en direction de ma chambre. Je me retournai vers la porte alors que le son résonna. Je regarder autour de moi pour voir si j'avais quelque chose à me mettre sur le dos. Comme ça ne semblait pas être le cas, j'allai répondre ainsi.

Bah non, finalement je n'aurais pas à aller répondre à la porte. La forme obscure qui se déplaça au sol ne pouvait être que mutante. La flamme de la bougie s'envola à toute vitesse pour s'arrêter dans mon dos. L'oeil de l'inconnu n'aurait peut-être même pas vu le mouvement vu la vitesse de déplacement. Je me tenais donc là, au sommet de deux marches, sur un palier qui se dirigeait vers la grande cuisine à ma droite et sur ma gauche. 8 autres marches se dirigeaient vers une porte fermée, menant à la salle de bain que je quittais. Je croisai les bras, sans le moindre problème avec ma nudité. Je ne suis pas le genre de mâle à avoir une raison quelconque d'être gêné de toute façon, c'était même plutôt l'inverse disons. S'il y avait bien une petite lueur derrière moi, il était peu probable que l'autre sauraient que j'étais un pyrokinésique alors il croirait à une bougie sur le pan de mur que je cachais. Je penchai ma tête sur le côté alors que la forme se matérialisa partiellement sur le sofa devant moi. Il prenait son aise le petit chenapan. Intéressant comment certaines personnes peuvent tout se permettre.

-Mmh, joli je dois l'admettre. Je peux faire quelque chose pour toi avant de te faire très très mal et de t'envoyer à l'hôpital?

Bien sur que non que je ne blaguais pas, ce ne serais pas la première fois que je me moquerais de la vie d'un autre être humains. Ou un mutant dans ce cas particulier. Comme si ça changeais quelque chose. Une chose est certaine, ce type se transformais en ombre et il ne me fallait pas tout mon entrainement militaire pour me douter que ce pauvre type était sensible à la lumière. Pas de chances pour lui, je sais faire beaucoup mais alors là beaucoup de lumières. Mais je n'avais pas de raison de me mettre en mode aggressif pour l'instant. Si ça se trouvais, j'avais peut-être un nouvel employeur sous les yeux. La classe avec laquelle il était habillé montrait qu'il avait un bon compte en banque. Employeur ou intermédiaire, l'un et l'autre pouvaient être très intéressants.

C'était donc avec tous mes artifices bien en vu que l'homme me jeta un œil sans sembler impressionner. Au moment ou ses yeux semblèrent passer au niveau de mon entrejambe. Je secouai d'un faible mouvement musculaire cette merveille masculine que j'avais entre les jambes en dévoilant un petit sourire. L'homme devant moi me salua par mon nom de famille. Je voyais déjà le genre. Ce n'était pas la première fois que j'étais engagé par quelqu'un qui se croyait bien au dessus de ses affaires. J'étais face à quelqu'un qui savait pas mal de moi je dois l'admettre, il c'était rendu compte que je me servais de mes pouvoirs pour la lumière derrière moi. Excellent, au moins il savait ce que je valais précisément. L'invitation à m'asseoir était plutôt rigolote. Comme si j'avais besoin de son autorisation. Lorsqu'il parla de son employeur je pris en note deux excellentes informations, il n'était pas l'employeur en tant que tel et j'avais un idiot devant moi.

-On ne vous a...

Un petit rire féminin résonna avec l'ouverture de la porte de la salle de bain. Je tendis le bras à toute vitesse vers la bougie sur la petite table devant mon visiteur. Après un rapide « Pas de pouvoir! ». Je me retournai vers les 3 superbes créatures qui sortaient de la salle de bain en rigolant, la peau luisante d'une légère humidité. Elles semblaient à des sirènes venant tout juste de sortir du lac. Elles se dirigèrent vers moi en me demandant si on allait à nouveau dans la chambre ou se on recommençait dans la cuisine. L'italienne dit d'un air implorant « La cucina », en m'attrapant le torse avant de descendre chercher son véritable but. Stephany se retourna vers le salon pour voir qu'il y avait un invité. Elle rigola.

-Kdo je to?

-C'est un ami à moi les filles. J'espérais que ça n'arriverais pas avant plusieurs jours mais je crains que je doive me séparer des mes 3 princesses pour quelque temps. I will miss you my love, mais je dois me remettre au travail. Je vous ramènerai un beau souvenir je vous le promet mes chéries. Reprenez vos vêtements et aller m'attendre dans la chambre, vous savez que ce que je fais est classé secret.

-Muy Bien
-Pořádku
-Bene

Les trois magnifiques demoiselles qui avaient passé la nuit ici, comme cela leur arrivait de temps à autre, prirent leurs vêtements, prenant le temps de se mettre en valeur aux deux hommes comme elles savaient si bien le faire. Stephany, partis la première mais pris son temps, portant son regard insistant sur l'homme qui était entré chez moi par effraction. Maria la suivit de près en lui mettant une tape sur une fesse pour qu'elles se dépêche. Les sirènes dirent salut, chacun dans leur langue d'origine, avant de s'enfermer dans ma chambre. Moi je n'avais pas bougé depuis, j'avais une très belle vue d'ici. J'eus encore un petit fou rire avant de descendre les marches. Je me dirigeai vers le fauteuil et je me laissai lourdement tombé sur celui-ci. J'écartai les jambes et déploya mes bras sur le dossiers, observant attentivement l'homme devant moi. Avec tous ses signes de richesse, je devais admettre que ça rendait intéressant la possibilité de travailler avec eux, le seul problème étant qu'un homme habillé richement, n'est pas forcément riche.

-Je disais donc, On ne vous a pas appris qu'engager un mercenaire c'est comme acheter une maison? Il ne faut jamais avoir l'air intéressé pour exiger plus en échange de moins. En me disant que vous avez besoin de moi à ce point, vous me donnez une bonne raison d'augmenter le prix de mon contrat au-dessus de ma moyenne. Il faut faire attention à ça. D'ailleurs, en parlant de contrat, on parle de quel genre de travail qui demande l'expérience d'un ancien militaire?

La dernière fois que l'on m'avait dit cela, j'avais des collègues en Australie. Récupérer un paquet posséder par des troupes militaires non-identifié, qui se trouvait être américaine, et le ramener à un poste de décollage secret. Je suis le seul à y avoir survécut. Je n'allais certainement pas faire l'erreur à nouveau de prendre une mission impossible. Seulement, à l'époque, j'étais le seul mutant. En ce moment même, j'en avais un autre devant moi. Si nous en étions plusieurs, le niveau de difficulté des missions devenaient bien moindre. Qui plus est, je n'avais jamais travaillé avec des mutants et l'idée de travailler avec des personnes comme moi me plaisait. Oui, j'étais déjà presque acquis à sa cause et il ne m'avait rien dis de précis. Tout ce qui importait en vérité de toute façon, c'était l'argent. Si ça ne payais pas assez bien, peut-importe l'intérêt, je ne me joignais pas à eux.

La flamme de la bougie s'éleva et s'approcha de moi. Elle pris un peu de force et de taille et se mit à tournoyer autour de ma tête. Ce n'est qu'avoir les cheveux mouiller était réellement déplaisant c'est juste que les avoir secs l'était plus. Mais surtout, que d'avoir une flamme sous mon contrôle me plaisait plus. Tout en regardant l'homme devant moi, je m'amusai à créer une forme spéciale. Je créai une boule de flamme presque parfaite, une « explosion solaire » se créa et se divisa en un anneau l'entourant et tournant autour de la forme de flamme. De cette forme en naquit une seconde, j'avais vraiment envie de faire un système solaire entier. Je déplacé le cœur de ce nouveau monde au dessus de la table et plus haut. Le plafond était encore loin de toute façon. Lentement, cette création prenait de l'ampleur, illuminant avec une bien meilleure efficacité la place. Ce n'était pas une ombre qui pourrait se cacher ici bientôt. S'en rendrait-il compte?

Les femmes. Que serais l'homme moyen sans la douceur caractéristique et satinée des plus belles créatures que la terre aie jamais crée? Probable que la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue sans elle. Pour moi comme pour des milliards d'autres hommes, elles sont le centre de l'univers. J'avais devant moi un autre fin connaisseur de la beauté au féminin et ses paroles le transcrivait à la perfection. Les femmes de l'est avaient effectivement ce petit quelque chose que toutes les occidentales tentent tant bien que mal de retranscrire avec un niveau de réussite souvent déshonorant. Elles n'étaient peut-être pas aussi intense que les chaudes italiennes mais elles avaient certes ce mélange de gêne et de désir qui se retranscrivait dans la finesse de leurs geste et d'ans l'amour de leur corps. J'avais pourtant encore un faible pour les latine et les femmes originaires de ma belle Inde. Étais-ce quelque chose dans mon sang, la sensation qu'en tant que membre de la même descendance, nous comprenions mieux les désirs et les espoirs de nos corps respectif? Je n'en sais rien. La magie des relations sexuelles me dépasse complètement malgré mes heures et mes heures de pratiques. Arriverais-je jamais à la comprendre. Il n'y avait aucun doute sur la question. C'était inatteignable pour le commun des mortels, de même pour les pauvres mutants. Peut-être dans une prochaine phase de l'évolution pourrait-on l'espérer.

Tout cela pour dire que j'appréciais le jeune mec que j'avais auprès de moi. Il n'était pas un de ces barbants notoires qui tentaient de vous convaincre sans le moindre sens de l'humour que votre vie valait 200 000$ max. C'était quand même triste toutefois, je dois l'admettre, de se faire offrir un job par un gamin de 20 ans. Car après tout, n'importe quel organisation sérieuse a des hommes de mains jeunes et accroc à l'adrénaline mais dans les environs de 30 ou 35 ans, ils se calmaient, géraient leurs émotions, et devenaient des recruteurs. Si un homme recrute à 20 ans, soit il est un précoce dans son métier, soit son supérieur est à court d'homme de main d'âge mur et ce n'est en rien réconfortant. Cela étant probablement à cause d'une espérance de vie très courte, ce qui ne me plaisait guère, ou qu'il n'avait tout simplement pas encore eu le temps de faire vieillir ses troupes et j'avais affaire à un débutant. Débutant peut-être, mais restait à savoir s'il était doué. Quoique débutant est tout à fait relatif. J'ai commencé mon entraînement pour les commandos kamikaze à l'âge de 6 ans alors à 20 ans, j'avais déjà un bagage intéressant de pratique et de connaissance. Mon dieu, mais ou m'en allais-je avec tout ça?

Je pris bonnes notes du fait que l'homme considérait son employeur comme un être généreux bien qu'exigeant. La défaite n'était tolérée nulle part dans le monde ou nous vivons et si j'ai survécut jusqu'à maintenant, c'est bien grâce à la réussite exemplaire de mes missions. L'idée de devenir un employé à long terme ne m'était pas forcément intéressante mais offrait une voie très différente. Une sécurité monétaire, de grandes chances de pouvoir cesser les missions dangereuse un jour ou l'autre sans perdre d'argent, la possibilité de rejoindre une équipe solide qui travaille finement les uns avec les autres pour augmenter leurs chances de réussite. En échange il y avait les risques de trahison interne, le niveau de difficulté changeant et peu contrôlable des missions et être dans une équipe pas aussi solide qu'on l'espérait qui fini pas nous mettre en position de danger inutile et nous renvoyez sur le dos leur propre incompétence. Cela faisait combien d'année que je jouais au mercenaire solitaire? 3 ans et des poussières. Précédé par 4 ans de travail d'équipe qui avait tourné au cauchemars. Étais-je près à reprendre le risque de m'adjoindre l'aide d'autres personnes? Cette fois là j'aurais affaire à des mutants, des groupes potentiellement beaucoup plus complexes et complets. Et je ne pourrais pas faire des missions en solo jusqu'à mes 60 ans.

-Le travail d'équipe ne m'enchante pas particulièrement je ne vous le cacherai pas mais j'ai longtemps fait des opérations en groupe et ça c'est généralement bien passé. Je crois que je pourrais très bien m'y habituer. Les opérations d'un quelconque genre ne sont pas un problème pour peux que je sois payer. Je comprend que le niveau monétaire suivra mon niveau de réussite mais j'aimerais avoir une idée de ce que peut valoir une mission réussie. Après tout, j'ai survécut jusqu'à maintenant grâce à mes réussites et je ne crains donc pas outre mesure le danger de différentes situations bien que je n'ai pas l'habitude de me mettre aux missions suicides. J'aurais simplement quelques petites questions. En ce qui concerne par exemple l'équipement de combat, il est fournis ou es-ce que je dois payer de ma poche les artifices nécessaires? Qui plus aie, j'aime bien ma solitude et je n'apprécierais pas d'apprendre que je devrais passer le restant de mes jours sous une tente avec les mêmes personnes. Je tiens à garder mon loft.

J'étais épuisé de jouer au petit jeu du système solaire. Pas que je n'arrivais plus à le retenir, j'étais quand même apte à faire cela encore longtemps. Mais je n'en voyais plus trop le sens. Je voulais camoufler les ombres mais visiblement, je ne pourrais y arriver avec mon futur collègue potentiel ici présent. Chaque planète sembla exploser et les rayons de flammes de chacune d'elle se réunirent dans le soleil central. Autour de celle-ci, il y avait 2 magnifiques anneau de flammes légères. Le cœur du soleil semblaient rougeoyer alors que la surface elle-même était plutôt jaunâtre. C'était un effet lumineux magnifique bien que tellement simple pour un pyrokinésiste. Ce n'était pas aussi compliqué que de créer un cône de flamme de la taille d'un autobus pour faire cuire des soldats russes dans un chars blindés américains en territoire afghan. Oui je sais, autant de détail n'avait pas la moindre importance.