Romantisme et baffe à volonter

Au moins, elle se sentait flatté et elle n'en demandait pas plus. Qu'es-ce que j'aurais fait si elle m'avait dit que j'aurais pu faire mieux? Alors qu'elle partit pour les toilettes je jetai un premier coup d'œil au menu. Les noms se succédaient mais rien ne m'accrochait. Je ne connaissais vraiment rien à la cuisine étrangère et cela me navrait vraiment en ce moment. Je jetai un coup d'œil à l'entré avec un mauvais pressentiment, qui devint d'ailleurs confirmé. Dans les lieux pénétraient un des sénateurs américains les plus influents du pays et résolument contre la présence des mutants en sol américain. A vrai dire, il avait même participer à la fondation du projet Weapon. Ce n'était pas du tout une bonne chose mais avec un peu de chance, en faisant profil bas, nous ne serions pas remarqués. Quand je vis Anne-Éléonore revenir je tentai de me concentrer sur elle. Qu'elle frustration se fut de l'entendre s'asseoir derrière moi.

-Désolée de l'attente. Alors que commandons nous ? J'avoue qu'en entrée leur salade grecque à l'air appétissante.

Eh bonne question...

- À vrai dire, je n'ai vraiment aucune idée de ce qui s'offre à moi. Alors j'avais penser que tu me ferais gouter quelque chose. Je sais je te demande de choisir quelque chose pour moi alors que tu ne connais pas vraiment mes goût pour l'instant mais je suis tellement confus que je choisirais les yeux fermés de façon totalement aléatoire de toute façon alors je n'ai pas autant de chance d'avoir quelque chose qui me plait. Je t'en pris donc choisis pour moi.

- Et là il me dit que les mutants sont des humains comme nous! Qu'elle idiotie!

Ah non, ça c'était pas bien, pas bien du tout. J'allais sauter sur ce mec et l'étrangler devant public. D'ailleurs, mes ailes viraient déjà à un oranger vif et en dessous d'un habit blanc, sa paraissait un peu alors je devais vite me reprendre. Je pris une grande bouffée d'air et le serveur s'approcha de nous. Il fit juste un arrêt auprès de la table du sénateur pour lui faire savoir qu'il adorait son travail et qu'il considérait qu'il faisait ce qui ce devait d'être fait pour la race humaine. Il vint alors prendre notre commande alors que mes ailes se mettaient à rougeoyer de plus belle. Je posai mon regard assassin sur le serveur sans dire un mot. En espérant que ma compagne soit plus calme ou qu'elle n'aie rien entendu de la conversation derrière moi, ce qui serait d'ailleurs bien étonnant.

Laisser moi ce qui va se passer en quelques secondes tout d'un coup. La femme du sénateur, qui fait face à mon dos, va voir la couleur et la forme de mes ailes à travers mon manteau et va se mettre à hurler. D'autre hurlement va venir de la cuisine ou un des cuistots va se couper un doigts. Un homme seul un peu plus loin va vomir et une alarme va... quoi? Comment ça le système d'alarme de ma voiture va partir? Oh merde.

MA voiture? Il s'attaque à MA voiture? Oh qu'il va avoir de mes nouvelles. J'oublie rapidement les deux idiots derrière moi et je quitte ma table visiblement énervé. Je m'excuse auprès de Swindler et je quitte le restaurant. Tout dans ma démarche explique la haine et la violence qui monte en moi. Je savais précisément ou je devais aller grâce à un marqueur s'étant affiché dans mes lunettes. Je tournai le dernier coin de rue pour voir un idiot frapper dans ma vitre. Il en vint même à demander à haute voix pourquoi elle n'explosait pas sous les impacts répéter. Un tir de sniper n'en percera pas le blindage am oins de 10 mètre alors il pouvait toujours rêver. Je dégainai une première arme et je la pointai sur ce maniac inconscient avant de le siffler.

- Hé le connard de première. À moins que tu n'aies un fusil à pompe tu peux aller te rhabiller car elle va tenir! Entre temps, je te conseillerais de foutre le camp avant que je n'explose ta pauvre petite tête de connard. Cette voiture est à moi et j'aime pas qu'on y manque de respect.

Ce mec allait gouter a ma médecine spéciale formé de balle dans la tête et ça n'allait pas prendre de temps. J'étais tellement concentrer sur cet espèce de fou que j'en oubliais presque totalement Swindler. Pour moi, elle devait être rester au restaurant à m'attendre gentiment et elle n'apprendrais jamais que ce soir, alors que je la sortais, j'allais abattre un homme. J'appuyai une première fois sur la gâchette pour être clair de sur mes intentions. J'atteignis la voiture a quelques centimètre de l'homme.

Ouais, très dommage pour lui. Ça vie est triste. Bien, mais il y avait quand même d'autre façon d'agir que de défoncer une voiture. Qui plus aie, quand tu as une fille qui meurt du Sida, tu ne possède pas ta propre voiture. Surtout un modèle comme celui-là. Ce mec n'était assurément pas réglo. C'est alors qu'Anne-Éléonore se planta devant moi. Merde! Elle m'avait suivis. J'aurais préféré qu'elle ne sache pas que je tirais sur le gens en général. C'est alors que je vis le club de golf foncer vers nous. Je déplaçai ma petite amie rapidement et j'attrapai le bâton en plein vol de ma main gauche. Le métal de mon bras ne répandais pas la douleur alors ce ne me fis rien. Ce type était vraiment complètement cinglé. Alors que j'allais laisser tomber l'article d'attaque et tenter, ce coup-ci sans faire semblant, de tirer sur le fou furieux, quelque chose d'étrange apparus.

Le sol commença à trembler avec fureur. Je me retournai rapidement et attrapai Elly pour être certains qu'elle ne tomberais pas. Je déployai alors mes ailes pour augmenter ma stabilité. Dans les rues de New-York, sa manquais de subtilité, surtout vu les éclats de rouge vif qui les traversaient. J'étais vraiment en colère. Le sol s'arrêta de trembler un instant et c'était bien suffisant pour moi. Je pousser Elly derrière une voiture pour la mettre en sécurité. Je me retournai ensuite très rapidement et je lançai le club de golf, nouvellement chargé à bloc d'électricité. Je me lance sur le sol et j'attrape mon arme que j'avais laissé tomber dans la surprise. Au bout d'une roulade pendant laquelle j'ai sortis ma seconde arme, je tire plusieurs fois dans la direction de l'homme en sachant pertinemment que je ne l'attendrais pas mais je dévierais au moins son attention et me permettrais de me couvrir à mon tour.

Je me déplace rapidement derrière une rangée de voiture de l'autre côté de la rue. Mes lunettes m'affirmèrent que le valet au volant de ma voiture était mort sur le coup à l'impact des deux voitures. Il n'était pas fait très solide. Je me déplaçai comme une ombre derrière les voitures et je m'arrêtai au niveau des pneus de l'une d'entre elle. J'attendais que mon ennemis se dévoile et alors je prendrais l'avantage. J'étais dans mon environnement et je n'allais pas manquer la moindre chance de le lui montrer. C'était dommage qu'Elly doive apprendre comme cela que je pouvais tuer sans remord un homme mais elle devait bien l'apprendre un jour ou l'autre et au fond, le plus tôt serais le mieux.

J'éclatai tout bonnement de rire. Il nous prenait pour quoi? Des enfants crédules? J'assassinais des mutants bien avant que j'ai la moindre idée de l'existence de Xavier. Ce n'était pas les belles paroles qui allaient me faire changer d'avis. Je doute qu'Elly soit plus impressionnée que moi. Elle n'était pas si bête. Quoique ce n'était pas une question de bête ou d'intelligent, mais plutôt d'expérience qui faisais que ses paroles ne me touchaient pas. Rien ne me laissais croire qu'Anne-Éléonore ait la moindre chance de voir le piège dans les déclarations de l'homme. Mais je devais quand même lui faire confiance. De toute façon, moi aussi je m'y connais en grand discours.

-Mon pauvre petit. Je crois que tu as mal choisis tes cibles. Xavier n'est pas un tueur. Si c'était le cas, il n'y aurais déjà plus de confrériste. Comme preuve à l'appuie j'ai les White Blood. 4 contre 1000 à New-York et on a gagné. Si Xavier choisissais de tuer les confréristes il n'y aurais plus de problème et je l'encouragerais avec ferveur. Je trouve son pacifisme plutôt ennuyant. Des tas de choses peuvent transformer un homme en assassin, je sais de quoi je parle. Vous êtes les assassins et nous sommes les défenseurs de vos pauvres victimes alors cesse tes histoires à la con. En ce qui concerne la prison, ça ne retiens pas les types comme toi. Une seule chose le fait.

Mes armes émirent un petit claquement alors que mes nouvelles recharges s'enfonçait dans mes deux armes simultanément. J'avais vraiment envie de me lever et de lui mettre une balle. Une seule balle en plein entre les deux yeux, pour que ça finisse. Mais j'étais à l'institut maintenant, je ne devais plus tué des mutants trop souvent. Même si je l'ai fait 2 fois il n'y a pas si longtemps. Je devais me contenir. Le simple fait que j'aie cette idée était la preuve que Xavier ne me forçais pas au meurtre.

-Je vais quand même t'offrir une chance, une seule. D'ici, je vois ton arme. Disparaît mais ne t'approche pas de celle-ci. Tu agis bien, et je te laisse en vie. Tu agis mal, et je fais la même chose que je fais habituellement avec les terroristes. Ton vœux sera donc exaucé et tu n'iras pas en une prison de l'institut. C'est toi qui vois. Tu es gentil, ou méchant?

Pendant tout ce temps moi, je n'avais pas conscience que Swindler était tout près de notre ennemis. Pour moi elle était resté caché à l'arrière, consciente que ce n'était pas un jeu et qu'elle devait me laisser faire. Peut-être avait elle aussi été voir le pauvre conducteur de la voiture. Peut-importe. Malheureusement, je n'avais pas pris le temps de réfléchir. J'avais fait mention directe du fait que j'avais tué des tas de personnes jusqu'ici alors que ma petite amie n'en savais rien. Je me demande bien comment elle va le prendre.

Oui je sais, je l'avais chercher avec Elly. Je devais maintenant m'expliquer sur ce point très légèrement délicat. Mais pas maintenant, pas tant que cet idiot n'avait pas fait son choix. Il appuya une dernière fois ses dires en nous rappelant de douter, comme si je ne faisais pas déjà ça à longueur de journée, puis quitta la zone. Une bonne chose. J'expirai profondément, tentant de trouver les bon mots pour Elly. Pour lui expliquer un peu mieux l'histoire de ma vie d'une certaine façon. Je me relevai et regarda l'homme partir. Je remis le cran de sureté sur mes deux fusils. Je les remis en place à l'intérieur de mon grand manteau. Mais qu'es-ce que j'allais bien pouvoir dire.

-Écoute Elly, je vais te parler de tout ça mais pas ici. La police va venir d'ici peu, l'appel a déjà été fait alors vaut mieux disparaître rapidement. Vient, ma voiture doit encore fonctionner même si elle est amochée. Je la réparerai à l'institut. Ils ont tout ce qu'il faut pour ce genre d'opération.

Je me dirigeai vers ma voiture. Lorsque j'ouvris la portière, le corps du valet tangua vers moi. Je l'attrapai rapidement et défi la ceinture du conducteur. J'attrapai le corps en dessous des bras et je le déposai sur le sol, les mains croisés sur le torse. Je lui ferma alors les paupières avant de reprendre ma voiture. Il ne c'était frappé la tête qu'une seule fois sur le volant, c'était une chance. Ainsi, il n'y avait pas de traces de sang à l'intérieur. Enfin si, une petite sur le lieu de la collision, que j'effaçai d'un petit mouvement de main. Je pris position sur le siège de ma voiture et je m'enfonçai dans le fond de mon siège. Je jetai un coup d'œil au corps avant de fermer ma porte.

-Repose en paix.

Que pouvais-je dire de plus. Je fermai ma portière et j'attendis qu'Anne-Eléonore soit prête à partir pui j'appuyai sur l'accélérateur. Je tournai tout de suite le coin. Quelques rues plus loin, une voiture de police nous croisa sans s'arrêter, il répondait à un appel d'urgence après tout. Gardant un oeil dans le rétroviseur, je remarquai que beaucoup de voiture s'accumulait au lieu de notre combat. Nous étions partis juste à temps. Maintenant, je n'avais pas d'autre choix.

-Si tu veux la vérité. Je peux te la dire. Je n'ai pas honte de qui je suis. Sauf que certaine personne le prenne mal. Alors si tu veux la vérité tu vas devoir écouter jusqu'à ce que j'aie fini. Bien sur, je sais que je vais te le dire un jour alors c'est à toi de décidé quand.

Oui, j'étais vraiment prêt à lui dire. Comment pouvais-je faire autrement. Ce n'était pas une histoire à l'eau de rose mais c'était la mienne et je devais l'accepter, ce que je faisais très bien d'ailleurs. On en avait pour une 20aine de minute avant d'arriver à l'institut alors nous avions tous le temps de discuter si elle le voulait.

-Oh et pour la sortie, je me reprendrai, vraiment désoler de l'avoir raté. À moins que tu veuilles faire quelque chose de plus ce soir...