Jusqu'où peut-on parvenir... [PV : Kjerstin + LIBRE]

Lundi 9 Janvier – 15 : 45 P.M.

L’entrée de l’Institut était un grand portail de fer à battant, et dans lequel était stylisé un « X » dans un cercle, mais du fait qu’il fut ouvert, ce petit détail n’était visible. Sur la droite, contre le mur, se tenait une plaque ovale gravée du même X entouré, avec les inscriptions « Ecole Xavier, pour jeune surdoué » suivie de l’adresse. Restant aux côtés de Kjerstin, bien que légèrement devant elle, Amy la guida le long de la longue allée goudronnée qui conduisait à une cour au pied d’un immense manoir, au centre de laquelle se trouvait une statue de marbre blanc représentant la tête d’un homme chauve au visage allongé et amaigris, possédant un charisme certain ; Charles Xavier.

Nephilim se souvenait la première fois qu’elle avait vu ce buste, l’espoir et la crainte de l’inconnu qu’elle avait ressenti face à sa signification implicite. Cependant, elle avait connu quelques difficultés, et n’avait jamais rencontré le Professeur.

Et c’était l’une des deux raisons qui l’amenait à être ici, à cet instant : le professeur ne pouvant assurer les cours de psychologie, cursus qu’elle devait suivre selon son Visa, elle devait faire modifier son certificat de scolarité pour pouvoir se rendre dans une autre école et suivre « normalement » ses cours. Et pour cela, elle avait besoin d’un avocat.

Kjerstin Håtjärnen était avocate, et de fait, c’était actuellement son avocate. Etrange qu’elle n’y eut pas vraiment songée ainsi depuis leur rencontre, quelques heures plus tôt.

Enfin, c’était probablement lié à la véritable raison de l’intérêt de l’avocate pour cette affaire ; ainsi que son déplacement jusqu’à l’Institut. Comme Amy, Kjerstin était mutante, mais elle avait été bien moins gâtée par la nature : son don était incontrôlable et violent, selon ses propres dires, là où ceux de Nephilim étaient dociles et parfaitement intégrés à sa personnalité.

Du fait, si de manière officielle Maître Håtjärnen était ici pour la modification du certificat, officieusement, elle espérait trouver de l’aide pour maîtriser ses pouvoirs. Enfin, maîtriser ; inhiber était plus exacte. Kjerstin voulait une sorte de médicament pour bloquer ses capacités.

Et Amy espérait qu’à l’Institut, on pourrait l’aider. Elle ne savait pas comment cette mentalité serait prise, mais en tout cas, elle espérait que quelqu’un, parmi les X-Men surement, serait capable de venir en aide à Kjerstin.

Ainsi, Nephilim se rendit directement à la vie scolaire, bien qu’elle dût passer par le hall d’entrée, un espace grand d’où partait plusieurs couloirs et où se trouvait un escalier aux proportions adaptées à la demeure d’un quelconque monarque, qui donnait sur les étages.

Partant à droite sans la moindre hésitation, traversant des couloirs décorés avec goût, les deux mutantes atteignirent rapidement l’objectif de la première.

La pièce était meublée dans une harmonie qui l’intégrait parfaitement en suite des couloirs, et contenait un bureau de secrétariat où travaillait une jeune femme aux cheveux noirs et à la peau blanche, d’un aspect très froid.

Amy se souvenait de la difficulté qu’elle avait eut à lui parler la première fois. C’était un peu passé depuis, bien que l’autre mutante n’ait guère altérer son comportement psychorigide.

- Bonjours mademoiselle Stinger,

j’aurai besoin de votre aide pour une modification de certificat de scolarité. Voici Maître Håtjärnen.

Sachant pertinemment que Darla éviterait au maximum tout contact visuel ou physique, elle ne s’attendit pas à ce qu’il y ait beaucoup de bavardage, cependant, une fois l’affaire officielle réglée, Nephilim comme Kjerstin pourrait passer à la vraie raison de la présence de cette dernière ici.

Kya semblait pour le moins étonnée, dans le bon sens du terme, par le Manoir. Elle ne semblait pas s'attendre à un bâtiment pareil, et dans les faits, les apparences disaient vrai : elle s'attendait à une école au "look" plus classique, avec des blocs carrés et blancs et une cour centrale, éventuellement un dortoir, et basta. Là au contraire, c'était un manoir comme on les voyait dans les films ou les livres, avec une "personnalité". Même si elle était en règle générale assez froide par nécessité, l'avocate aimait bien ce genre de construction qui avait une sorte d'âme, ce petit quelque chose qui fait penser qu'il y a du vécu à cet endroit.

Ce n'était d'ailleurs pas propre aux anciens bâtiments très stylés et coûtant des millions de dollars. Certaines constructions grises et moches créaient chez Kya cette sensation, celle qui dit "quelque chose s'est passé ici", "cet endroit est vivant". Elle n'avait jamais vraiment réussi à l'expliquer, et ce n'était pas vraiment un pouvoir de mentaliste ou quoi que ce soit d'autre. Juste un vécu personnel.

En tout cas, elle n'était pas ici pour admirer l'architecture, mais pour des affaires administratives. Étonnamment, il ne lui fallut que peu de temps pour obtenir le contrat de scolarité de la part de "mademoiselle Stinger", et la brune le parcourut assez rapidement tout en marmonnant dieu sait quoi, au fur et à mesure qu'elle tournait les pages et lisait l'ensemble du document en diagonale. Clairement, la suédoise était à l'aise avec le langage administratif... Heureusement, quelque part, pour une avocate.

Ce fut finalement après une trentaine de secondes et trois pages tournées qu'elle finit par trouver ce qu'elle recherchait.

- Ah ! Bonne nouvelle, le visa sera valide même si vous ne suivez pas les cours du Professeur Xavier ! Pas de clause d'assiduité, ce qui est d'ailleurs assez peu courant dans les universités de prestige qui imposent en général le suivi obligatoire des cours, sauf raison médicale sérieuse.

Finissant de le parcourir avec des "hmhmmm... hmmoui... hmhm... mouais...", elle le referma, avant de s'adresser de nouveau à sa jeune cliente.

- Concrètement, vous ne pourrez pas être expulsée si vous ne suivez pas les cours du professeur Xavier, dans l'immédiat, et il n'y a pas non plus de "clause d'excellence" qui vous impose de réussir votre année. En soit... Ca correspond assez bien à ce que vous disiez quand vous me décriviez l'Institut comme non seulement un lieu d'études mais aussi un refuge. Par contre à Harvard ou au MIT ça ne se serait pas passé comme ça. Cela dit, si vous voulez simplifier les choses et voir un peu l'extérieur on peut demander une modification pour vous autoriser à suivre les cours de psychologie à l'extérieur et les valider, tant que le Professeur Xavier est indisponible. Ca vous permettra de prendre un peu d'avance et d'apprendre même en son absence. Ceci dit, je ne sais pas si le Professeur Xavier a le même programme d'études que les autres professeurs des autres universités, le contenu des cours sera peut-être différent.

Kjerstin obtint rapidement ce qu’elle était officiellement venu chercher, l’employée de l’Institut lui fournissant mécaniquement les documents, qu’elle traita avec efficacité, assurance et rapidité, marmonnant des choses inintelligibles.

Après moins d’une minute de lecture en avance rapide, l’avocate trouva se qu’elle cherchait et exposa la bonne nouvelle avec une vivacité qui trahissait son absence d’indifférence. Ces exclamations étaient bon signes selon Amy, car elles prouvaient que Kjerstin n’était pas indifférente à l’affaire, comme elle l’avait prétendue. La suédoise laissait filtrer des émotions ; ou alors jouait un rôle très convaincant. Cette hypothèse n’était pas non plus à exclure, mais Nephilim préféra le faire quant même.

Elle espérait vraiment que la suédoise ait évolué depuis leur rencontre, au moins concernant l’italienne.

Finissant de parcourir le document de façon quelque peu caricaturale, puis termina son explication ainsi que les possibilités dont Nephilim disposait.

- Je veux bien que l’on voit s’il est possible que je suive le cursus de psychologie à l’extérieur mais que je puisse tout de même me rendre aux autres cours donnés à l’Institut. Bien que la psycho soit un enseignement à part, j’aimerai si possible continuer de suivre les cours dans lesquels je me suis impliquée ici.

Amy pensait particulièrement aux cours de math du professeur Silvercloud et d’escalade avec mademoiselle Lee. Elle s’était engagée auprès d’eux, et n’avait pas l’intention de les décevoir.

- Madame Stinger, pourrait-on faire modifier le contrat ici ou doit-on trouver un professeur ?

Amy se doutait de la réponse, puisque la vie scolaire et le secrétariat étaient plus ou moins les lieux administratifs de l’Institut, il était probable que le certificat ne sorte pas de cet endroit, cependant sa question était une manière détournée pour « un X-Man est-il présent ? »

La plupart devait donner des cours, mais peut-être un ou deux seraient-ils libre.

- Le professeur Mc Coy par exemple ?

La surveillante déclara qu’il y avait peut-être un ou deux professeurs qui étaient inoccupés, mais qu’en tout cas monsieur Mc Coy avait quitté l’Institut pour donner une série de conférence dans le monde.

Zut, encore la chance. Si Amy n’aimait pas mentir, elle préférait voir son action précédente comme une semi-vérité, ou comme une occultation de la vérité.

- Voulez-vous que l’on modifie le certificat ici ou bien que l’on aille trouver un professeur, Maître Håtjärnen ? La première solution nous permettra d’entreprendre la visite plus tôt, mais la seconde pourrait-être préférable si l’avis d’un membre du corps enseignant est nécessaire,

Darla Stinger n’aurait certainement fait aucune remarque, mais Nephilim préférait jouer dans la discrétion : n’importe quel visiteur de cette demeure aurait eut envie de la visiter, mutant ou non. Donc, cela ne renseignait en rien sur les véritables objectifs de Kjertin.

Amy attendit la réponse de l’avocate en se préparant mentalement à faire la visite, sélectionnant les lieux où ils avaient le plus de probabilité de rencontrer quelqu’un : le couloir des chambres des X-Men passait en premier.

Clairement la jeune Amy apprenait vite ! Alors que celle-ci parlait, évoquant les différentes possibilités présentes, et plusieurs fois le fait de parler à un professeur, l'avocate afficha un sourire amusé tout en observant l'élève. Le fait était dans tous les cas qu'il était nécessaire d'être en présence d'un responsable pour modifier le contrat de scolarité, et sa modification devait être approuvée par le chef d'établissement, donc dans un sens... Sa tentative de "forcer" les choses pour qu'elles se retrouvent face à un X-men était donc peu utile, mais "mignonne" quelque part, dans le bon sens du terme.

La brune reprit donc, une fois qu'Amy eut terminé, approuvant ses propos :

- En effet modifier un contrat de scolarité doit se faire en présence d'un membre du corps enseignant, et être ensuite approuvé par le chef d'établissement. Pour l'approbation du chef... Pas besoin qu'on soit là, il faut juste qu'il le lise et le signe.

Cela ferait en tout cas une occasion en or de rencontrer le fameux Professeur McCoy, et d'évoquer certes la modification de la paperasserie administrative barbante, mais aussi et surtout les petits soucis rencontrés par la brune. Elle avait déjà, dans sa propre sacoche, les résultats des tests qu'elle avait faits. Elle avait surtout testé des calmants, mais à priori les hormones seraient la clé, car au fond ce sont elles qui déclenchent la majorité des sentiments et sensations, y compris celles de colère ou de rage.

Elle n'avait toutefois, malgré sa culture générale étendue, qu'une connaissance assez limitée de ces domaines-là, et elle ne voulait du coup pas tenter le diable et déclencher une crise de rage destructrice en plein dans son immeuble, ou un hôpital, ou dieu sait quoi d'autre. Malgré le côté froid en apparence de l'avocate, elle ne souaitait pas tuer qui que ce soit qui ne l'aurait pas vraiment mérité, et même ceux qui le mériteraient d'ailleurs, elle ne se sentait généralement pas vraiment comme une justicière quand elle réalisait qu'elle venait de les écharper vivants.

McCoy était donc parfait ! Ca lui faisait penser à Star Trek, mais la brune décida de ne pas évoquer ça.

- Allons voir le Dr McCoy ! Avec de la chance il saura comment soigner un Vulcain !

Raté. Elle avait décidé de ne pas l'évoquer, mais rien que le fait de dire "Docteur McCoy" avait déclenché le réflexe "jeu de mots minable", dommage. Elle se reprit donc rapidement, affichant de nouveau un air "Super Sérieux©".
Le fait était qu'hélas il n'était pas disponible... La brune haussa donc les épaules finalement, disant alors d'un air un peu moins enthousiaste.

- N'importe quel professeur pourra voir ça de toutes façons, ce n'est pas très grave.

Le léger froncement de sourcils de la berserker montrait que contrairement à ce qu'elle disait, la situation la contrariait quelque peu... L'expert médical n'était pas là, manque de chance pour elle.

Amy tomba des nues face à la parole de Kjerstin quant le professeur Hank McCoy fut évoqué ; elles avaient déjà parlé de lui, et s’il était visiblement l’homme de la situation, Nephilim avait fait son possible pour qu’il n’y ait de doute concernant les véritables objectifs de m’avocate. Et la voilà qui sortait une blague impliquant un dieu romain, des soins et le docteur McCoy.

Là où l’italienne avait utilisé sciemment le titre de professeur, car c’était cette qualité qu’elle devait rechercher dans l’instant, Kjerstin avait utilisé le titre de docteur, qui trahissait ses intentions. Les soins aussi étaient révélateurs, mais ce qui embrouillait Amy, c’était Vulcain : qu’est-ce qu’il venait faire là ?

D’après ce que Kjerstin avait montré d’elle, elle n’avait pas tendance à se considérer au-dessus des autres, sauf intellectuellement, et donc la référence au dieu de la forge et des flammes n’avait pour l’italienne rien à faire là.

L’avocate rattrapa le coup ou tout du moins prit un air strict pour qu’aucune réflexion ne lui soit faite. Amy, de son côté, était complètement perdue, entre la surprise de l’action de Kjerstin et l’incompréhension de celle-ci, avec une grosse touche de gêne vis-à-vis de Darla qui s’était également figée à la réplique. Et dire que c’était encore plus bizarre de la part de l’avocate quant on la connaissait que quant elle nous était étrangère. Cependant, la Cyberpathe ne fit aucun commentaire.

- Bon, ben on va aller chercher un professeur, et je vous ramène le certificat dès qu’il est modifié, pour que vous puissiez le faire passer au chef d’établissement.

Alors que la surveillante l’avertissait froidement concernant la valeur du document qu’Amy avait entre les mains, cette dernière s’éloigna en la remerciant.

Ce n’est qu’une fois sortie de la vie scolaire que Nephilim se retourna vers Kjerstin.

- C’était quoi cela ?

Elle remarqua par la suite l’expression de Kjerstin, à savoir de la contrariété.

- Je suis désolée pour le professeur McCoy ; on va essayer de trouver quelqu’un d’autre. Au pire, je vous recontacterais quant il rentrera, j’ai le numéro de votre cabinet.

Bon, maintenant fallait trouver quelqu’un ayant des connaissances en biologie ; Forge, c’était raté. Jubilee, idem. Enfin, un peu tout le monde en fait : les seuls à posséder les connaissances nécessaires pour aider Kjerstin étaient le Professeur X et le Fauve, tous deux indisponibles. Encore la chance.

Cependant, Amy n’avait entendue parler que des X-Men les plus célèbres – Cyclope, Tornade, Wolverine… - et ne les avait jamais rencontrés. Elle ne prétendait donc pas en connaitre leurs réelles capacités. Qui plus est, il y avait plus de X-Men que cela.

Maintenant, restait à en trouver un, ou à trouver un élève capable de les renseigner. Et à 15h50 un Lundi, il faudrait du courrage.

- On y va ?

Visiblement, personne n'avait compris la blague totalement nulle sur Star Trek. L'avocate se fit d'autant plus discrète, du moins autant qu'on puisse être discrète en faisant dans les 1m80, avant de finalement remercier l'assistante avec un sourire poli et suivre Amy quand celle-ci partit de là.

La jeune élève semblait d'ailleurs intriguée par cette blague minable, et avec un air un peu gêné, Kya répondit alors :

- Humh... Le Docteur McCoy... Dans la série Star Trek... Qui soigne des fois Monsieur Spock, un extra-terrestre, de la race des Vulcains...

Haussant un sourcil et affichant une grimace assez sceptique, elle finit par hausser les épaules, concluant par :

- Nan c'est pas grave.

La brune soupira longuement, haussant ensuite -encore- les épaules quand Amy signala qu'elle était désolée concernant l'absence du Professeur. C'était certes un coup dur, mais il fallait rester patiente. Elle n'avait, dans le cas présent, pas énormément d'autres choix de toutes façons.

- Trouvons un autre professeur pour le contrat de scolarité dans ce cas, et on verra une autre fois pour le professeur McCoy...

Marchant tranquillement dans l'Institut, Kya observait les murs, les couloirs, les portes, l'ensemble du décorum, avec un air très curieux. Visiblement elle appréciait la visite et le décor en général, semblant intriguée par ce qu'il se trouvera au détour du prochain couloir, quand elle disait apprécier ce genre de bâtiments elle disait vrai. Elle aimait bien ce type de décor, d'architecture, elle ne savait d'ailleurs pas vraiment trop pourquoi.

- Vous n'aurez qu'à me téléphoner ou m'envoyer un e-mail quand le Professeur sera de retour... finit-elle avec un air assez distrait, pensif. Il y a d'autres enseignants qui sont disponibles pour voir ça rapidement du coup ?

Kjerstin expliqua qu’elle avait fait référence à une série télévisée inconnue de Nephilim, ce qui laissa également l’italienne perplexe. Mais bon, fallait pas s’attarder.

Partageant l’objectif énoncé par l’avocate, Amy commença à marcher dans l’Institut. Le manoir était gigantesque, mais l’élève parvenait désormais à s’y diriger sans peine. Elle commença par suivre les couloirs, se rendant à nouveau dans le hall, puis emprunta le grand escalier vers l’étage supérieur, jusqu’aux couloirs contenant les chambres des X-Men, dont les noms étaient inscrits sur les portes.

Le couloir était vide, pas un professeur n’y était. Nephilim soupira, puis reprit la marche. Kjerstin semblait vraiment intriguée par le bâtiment, observant le décor avec détail, appréciant la visite. Du coup, Amy voulut s’improviser guide touristique.

Poursuivant la visite jusqu’aux dortoirs, qu’elle présenta à l’avocate, Nephilim marcha en évitent les douches puis redescendit jusqu’au réfectoire, à la cuisine, au gymnase, à la bibliothèque et à la salle de détente. A chaque fois, l’italienne présentait le lieu. L’Institut était très équipé, la richesse de Xavier visiblement mise à mal pour assurer le confort de ses élèves.

Finalement, les deux mutantes arrivèrent dans l’étage des cours, une bonne demi-heure étant passée.

- Je vous le promet,

Je pense que nous parviendrons à en trouver quant les cours seront finit ; on peut donc soit attendre ici à discuter, soit continuer la visite.

Elles avaient déjà parlé une heure, pour venir, ainsi Nephilim ne pensait pas que Kjerstin continuerait la conversation.

- Sinon on peut aller au parc dehors, ou continuer d’essayer de trouver quelqu’un. Comme vous voulez.

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