Pristina S. Parks Agent du B.A.M. Alpha
Nombre de messages : 22 Autre(s) identité(s) : Assassin, Pristina Shalimar Parks, Mademoiselle Blanche
Pouvoirs : Télékinésie & Sens de la Matière
Age du perso : 29 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: L'ordre naturel des choses [PV : Ivy Livingston] Dim 25 Mar 2012 - 22:04 | |
| Jeudi 19 Janvier – 15 : 00Pristina n’avait pas quitté l’agent Robert Mercer depuis très longtemps lorsqu’elle dût se rendre à un nouveau rendez-vous avec l’un des agents du BAM. Un psychothérapeute du Bureau, plus exactement ; visiblement, le Pentagone n’était pas le seul à s’inquiéter de son absence totale de remords face au meurtre. Etrange ; cela faisait d’elle un parfait soldat, certes légèrement psychopathique, mais du fait obéissant et apte à mener des combats immoraux mais nécessaire. Elle avait légèrement effrayé ses coéquipiers en Afghanistan, au début, à appuyer sur la détente et à ne pas le regretter ensuite. Comme l’avait dit Chris, le chef d’escouade, « quelque soit les raisons qui te poussent à tuer, tu auras toujours un regret à le faire. C’est cela qui te prouve que t’es humain ». Si l’on en suivait se critère, Pristina n’était pas humaine : elle ne prenait aucun plaisir à tuer, mais n’avait pas la moindre hésitation à le faire, et jamais de regret. Hommes, femmes, enfants, s’ils étaient une menace, elle les éliminait. La loi de la nature : tuer ou être tuer. Il ne servait à rien de s’arrêter sur ce genre de détail. Avec pareille mentalité, elle n’aurait cependant jamais été considérée saine d’esprit ; non, en réalité, c’était plus complexe. Pristina avait conscience qu’en société, la prohibition du meurtre était nécessaire pour maintenir le lien social, qui aurait cédé en anarchie si l’insécurité régnait. Ainsi, elle comprenait intellectuellement que le meurtre soit répréhensible, ce qui la rendait « contrôlable » : elle ne tuait pas par plaisir, mais n’hésitait pas à le faire si elle le devait. Etait-ce cela que le B.A.M. voulait changer ? Pour ce qu’elle en savait, les Psychothérapeutes étaient formés à une ou plusieurs thérapies : cela signifiait bien ce que cela signifiait, ils avaient pour but de guérir, pas d’analyser ni d’évaluer. Cela avait déjà était fait pas le docteur Weisz au Pentagone, pour son retour d’Afghanistan. Après, sans doute l’agent aurait-il de nombreuses compétences autres que celles marquées sur sa plaque ; dans la police mutante, les apparences n’étaient que des mirages. Pristina espérait que l’agent qu’elle allait rencontrer avait bien conscience de cela : grande de 178cm, svelte et élancée, au visage taillé à la serpe d’une neutralité parfaite et au regard affuté d’un marron classique, avec des cheveux blancs rassemblés en chignon sur le somment de son crâne, vêtue d’un uniforme de l’US Army dépourvu d’insignes ou de décorations, sous lequel se trouvait le prototype de l’AC Nephila, une combinaison synthétique blanche et grise plutôt moulante couvrant la totalité du corps à l’exception du cou et de la tête, et avec une attitude froide et mécanique, elle était plutôt impressionnante. La seule touche réellement personnelle de sa tenue était un pendentif argenté prenant la forme d’une feuille de chêne. Confiante en elle, Pristina s’était dirigée, indifférente aux regards du personnels qu’elle croisait, jusqu’au bureau qu’on lui avait indiqué. Elle serait à l’heure, comme il se devait. Sa perception extrasensorielle lui ayant déjà décrit le décor depuis quelques temps déjà, elle toqua simplement à la porte, s’annonçant avant d’ouvrir : - Agent Pristina Parks, Section Intervention, dit-elle simplement avant de pénétrer dans la pièce, se mettant au garde-à-vous et refermant la porte d’une poussée Télékinétique. - Aide de Jeu:
Voici un rapport qui aura été remit à ton personnage avant cette rencontre. J’espère qu’il est suffisamment vraisemblable, et s’il y a des points qui te semblent manquant, n’hésite pas à m’en informer par mp, j’éditerai en conséquence. Le rapport fait volontairement fit de ses avis concernant les factions mutantes, car il a été rédigé avant que sa mutation soit confirmée. Rapport Psychologique sur Pristina Parks Rapport de personnalité réalise par le docteur Weisz (Octobre 2011) | Nom : Parks Prénom(s) : Pristina, Shalimar Surnom(s) & Alias : Assassin, Mademoiselle Blanche Date de Naissance : 14/02/1983 Nationnalité(s) : Américaine Métier(s) : Docteur en Ingénierie de l’Armement de l’US Army déployé en Afghanistan aux côtés d’un commando spécial pour tests sur le terrain Formation(s) : Doctorat en Ingénierie de l’Armement, Formation Militaire (classe préparatoire, formation de combat pour dépoilement sur le terrain), Formation "sur le tas" par un groupe de Special Forces Capacité(s) Particulière(s) : Ambidextre, pratique de nombreux sports (capoeira, surf, nage, escalade, gymnastique et équitation), compréhension innée des processus mécaniques et technologiques
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Analyse comportementale : Le sujet dispose de deux comportements différents, qu’elle affiche en fonction de la situation. Dans les deux cas, elle montre une confiance en elle désarmante. Le premier peut être qualifié de « comportement professionnel », car c’est celui qu’elle affiche lorsqu’elle travaille. Pristina se montre alors impassible, détachée, taciturne, froide et sarcastique. Elle fait preuve d’une rationalité à toute épreuve qui confie à l’insensibilité patente, acquiesçant aux bonnes comme aux mauvaises nouvelles d’une même manière, obéissant sans poser de question. Elle se montre concise, précise, directe. Le second comportement reste à définir, car elle n’a pas daigné le montrer durant les séances, étant donné leur coté professionnel.
Analyse psychotechnique : Le sujet est une personne manifestement intelligente, ayant suivit un cursus scolaire scientifique jusqu’à un niveau de Doctorat. Elle dispose de grandes connaissances en ingénierie de l’armement, ayant travaillé sur plusieurs projet dont certains classés, qui l’ont amené à travailler sur le terrain pour les tests. C’est donc également un soldat entrainé, ayant été rattaché à commando spécial durant la période de test. Elle dispose également de connaissances divers et variées, apprisses durant ses études, son service et son expérience personnelle. Elle a eut une éducation catholique, bien qu’elle ne soit pas croyante.
Aptitude psycho-relationnelle : Le sujet semble éprouver quelques difficultés d’adaptation à un nouveau milieu socioculturel, ayant été élevée dans la classe moyenne mais ayant connue une ascension intra-générationnelle grâce à ses études, appartenant désormais à la classe moyenne supérieure.
Analyse psychologique : Le sujet présente un masque à la face du monde, ainsi qu’à elle-même. Ses deux comportements traduisent des difficultés rencontrées dans l’enfance, ayant pour origine la séparation de ses parents, le climat social différent de chacun d’eux (classe moyenne pour la mère et moyenne supérieure pour le père, un militaire de carrière) ainsi que des difficultés d’adaptions à son environnement social. Elle s’isole donc émotionnellement dans l’objectif que ce soit son travail, et non elle-même, que l’on juge. Le principal trait de personnalité du sujet est sa confiance en elle, qui peut s’avérer déstabilisante si l’on n’est pas préparé. Lorsqu’est évoqué son passé, le sujet se montre d’une objectivité parfaite : elle décrit les faits, comme le ferait une personne atteinte de psychopathie. Cependant, plusieurs détails trahissent ses émotions réprimées : elle s’accuse du meurtre de son père, qui a été classé comme accident par la police de Chicago. Elle ne montre cependant pas de remords concernant cet événement, pas conscient en tout cas : pour elle, l’homme est un être violent, et tuer est une loi de la nature. Le meurtre est donc quelque chose de naturel à ses yeux ; elle comprend cependant intellectuellement l’insécurité sociale créée par le meurtre, et si elle n’hésiterait pas à tuer, elle ne le fera pas sans raison (ordre, légitime défense…). Du fait de cette absence de remord, elle présente moins de séquelles que les autres soldats revenus de zone de conflits. Cependant, le refus d’abandonné le pseudonyme d’Assassin, est une preuve de regrets inconscient. De même, le port de l’insigne de son père en pendentif (une feuille de chêne argentée) prouve qu’elle refuse de le laisser partir. L’hypothèse la plus probable serait que cette négation du meurtre serait en réalité un mécanisme de défense face à ce que son éducation lui a inculquée comme le pire des crimes : le parricide. Lui faire reconnaitre cela est cependant pure perte de temps, comme lui dire que la disparition de son paternel est un accident. Le fait qu’elle adopte l’apparence d’un « fantôme » dénué de couleur lorsqu’elle est amenée à se battre ou risque de devoir tuer démontre de la profondeur de son trouble, et à moins d’un suivit sur une durée prolongée, il est peu probable qu’il soit amené à évoluer.
Conclusion : Le sujet, Pristina Parks, est une femme intelligente faisant preuve d’un contrôle surprenant, pouvant être violente sur commande et adoptant un comportement mécanique pour ne pas s’impliquer émotionnellement. Elle n’est cependant pas une sociopathe bien qu’elle ne comprenne qu’intellectuellement que le meurtre et la violence soient répréhensibles. Elle est loyale au gouvernement des USA, d’une obéissance aveugle, entrainée et savante. Elle souhaite se battre pour la société non-pas pour des principes de justices ou d’égalités, considérant que c’est l’Etat qui établit de tels concepts, mais bien parce qu’il s’agit de son devoir.
Observations : Durant les séances, le sujet a fait montre que son comportement n’était qu’un masque, les conclusions précédentes doivent donc être considérées avec précaution. Le sujet reste néanmoins stable, « contrôlable ».
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