Intrusion (Suite de la mission Priority Species)

(HRP : Cette scène se déroule durant la mission Priority Species, alors que l’institue était pratiquement vide.)

Le couloir était sombre et très peu de lumière y pénétrait. Seul de petites fenêtres, en hauteur, laissait pénétrer les rayons du soleil. La porte du bureau de Charles était fermée. On pouvait lire sur celle si Professeur Charles Xavier.

Dans le couloir devant la porte on pouvait remarquer des petites tables ou se trouvait plantes et fleurs, il y avait quelques cadres accrochés ici et là, dans un coin se trouvait 4 hommes en cagoule, de chaque coté du couloir on pouvait voir des petits piliers ou se tenaient statuettes et sculptures qui… Attendez! Revenons un peu en arrière… des hommes portants des cagoules, mais que pouvaient-ils bien faire ici?

Les hommes ne semblaient pas venir du coin. Quand on les scrutait comme il faut, on pouvait remarquer qu’il trimballait un équipement militaire noir. Un des 4 portait une petite boite très étrange. Une boite de forme cubique munie de 4 poignés. On trouvait sur celle-ci quelques fils et quelques boutons, mais rien de trop compliqué.

Les 4 hommes se mirent à se déplacer en formation, ils savaient se qu’il faisait, il s’emblait entrainé pour ça. Ils ne faisaient aucun bruit et s’arrangeait pour passer le plus inaperçu possible. Ils arrivèrent prêt de la porte du bureau du professeur. L’un d’eux se mit à genoux et commença à crocheter la serrure de la porte. Un infime « clic » se fit entendre et l’homme ouvra la porte.

Chaque homme se dirigea dans une direction bien précise. L’un d’eux commença à ouvrir le boitier de l’ordinateur du bureau de Charles. Un autre se dirigea vers un classeur barré. Un autre tâtait les alentour pour y repérer des cachettes potentielles. Le dernier restait près de la porte pour s’assurer de leur discrétion.

Une fois leur travail fini les 3 hommes retrouvèrent le 4ième qui se tenait à la porte. Les hommes avaient en main le disque dur de l’ordinateur plusieurs dossiers, plusieurs cd et enregistrements, en plus d’une paire de lunette rouge. Les voleurs sortirent du bureau et formèrent un cercle. L’homme à la boite la leva et les 4 prirent une pogner.

Un des brigands accrocha un pilier qui fit tomber une statuette qui, au contact du sol, brisa en éclat. Les hommes, eux, avaient complètement disparu, plus moyen de les apercevoir nulle part.

Le bureau, si on pouvait encore appeler ça un bureau, était maintenant sans dessus dessous. Les hommes avaient bien pris soin, avant leur départ, de faire le plus de dégâts possible.

(HRP : Vous pouvez, toujours, tenter de visionner les caméras de surveillance, vous ne les trouverai nul part.)

Il était tard, Gambit revenait du coeur de New York après le fameux massacre et entendait encore les hurlements des hommes qui agonisaient, les cris bourdonnaient dans ses oreilles. Il entendait en particulier les hommes qu'il avait tué aujourd'hui, tous ceux qui le regarde dans son sommeil et attendent sa venue dans l'aù delà.

Le X-Men se frottait les yeux et allait monter dans sa chambre afin de eventuellement pouvoir dormir quelques heures mais avant de franchir la premiere marche, il distingua la statuette brisée au sol. Il s'en approcha, se baissa puis en relevant les yeux vit la porte du bureau de Charles Xavier entrouverte. Il avança doucement, il ne pouvait pas savoir sur quoi il tomberait, et ouvrit la porte d'un grand coup. Il n'y avait personne dans le bureau mais un serieux bazar. Remy fut stupefait du spectacle, il ouvrit grand les yeux, peu être etait-ce la fatigue qui lui donnait une ilusion ? Mais non c'était bien réel.

Sur le bureau, l'unité centrale de l'ordinateur était ouverte, les livres jonchaient le sol, la bibliothèque avait beaucoup de trous de ce fait, les chaises servant parfois aux cours du professeur étaient quasiment toutes par terre. Pour Remy, aucun doute possible, quelqu'un s'était introduit ici lors de l'absence des mutants. Quelqu'un mais qui ? Il ne se pressa pas d'aller avertir des personnes encore debout sachant d'après sa propre experience qu'une intrusion de ce type ne peut être réalisée que par un ou des professionnels qui aurait déguerpit depuis déja quelques heures.

Gambit pris soin de ne rien toucher si jamais une enquete à caractère policiere serait lancée, ce qui le fesait evidemment douter, mais on ne sait jamais. Il se retourna et sortit du bureau. Il marcha dans le couloir dans l'espoir de trouver quelqu'un dans la salle à manger ou le salon et pour le/les informer de l'intrusion dont personne n'était apparement encore au courant. Il laissa sortir tout de même des mots de sa bouche

- Y'a quelqu'un ?

Hrp / Que quelqu'un m'entende et passe par là comme par hasard ^^

Sébastien était revenu de Central Park bien avant Gambit. Il n'avait, cependant, pas regagné sa chambre sur-le-champ. Le jeune homme avait préféré s'asseoir dans le salon en ruinant les rescents évènements. Pendant près de deux heures, le garçon avait ruminé toutes les possibilités qui s'offrraient à lui. Allait-il quitter l'institut pour regagner la alme atmosphère du Nevada. Allait-il tout faire pour accéder au rang de X-men pour veiller à ce que ce genre de massacre ne se reproduise jamais? Allait-il, tout simplement, faire solo pour découvrir qui se cachaient réellement derrière Priority Species?

Évidement, la dernière alternative fut vite balayée du revers de la main. Comment aurait-il pu songer à faire ça tout seul? Quelle personne à seize pouvait espéré avoirun poid dans une guerre comme celle-ci? Ses souvenirs du carnage étaient flous. Il se rappelait clairement s'être téléporté sur un toît et d'avoir scruté la scène de loin. Par la suite, il s'était rapproché puis, il se rappelait s'être réveillé plus loin dans les rues. Ne sachant plus quoi faire, il avait alors décidé de revenir à l'institut.

Au bout des deux heures de réflexion, un bruit de pierres brisées attira son attention. Il se leva et se précipita sur place. Il ne vit rien d'autre que les débris. Cherchant la cause du bris, il s'avança vers ce qui aurait dû être le burreau du Professeur X. La pagaille qui y règnait le surpris puisqu'il avait toujours pris le télépathe pour un homme des plus organisés. Ne se posant pas plus de questions, il retourna au salon, se disant que la statue était tombée toute seule.

À peine était-il retourné à ses pensée qu'une voix déchira le silence, le faisant sursauter. Encore une fois, le sursaut causa sa disparition puis sa réapparition éclairant le salon d'une lumière bleutée. Une fois remit de la peur que lui avait causée la question, Sébastien s'empressa d'y répondre:

-Oui!

*Qui cela peut-il bien être*

La voix étant familière, le jeune homme ne se méfiait pas de la personne qui tournerait vite le coin. Il se mit en marche vers le point d'où venait le son afin d'aller à la rencontre du mutant qui l'avait interpeller.

Gambit fut tout aussi etonné que soulagé que quelqu'un réponde à sa question lancée à l'aveugle. Il tomba donc nez à nez avec Sebastien, jeune homme qu'il avait entre-aperçu à Central Park lors du carnage. Le X-Men eu un sourrire en coin avant de déclarer betement à l'élève :

- Ah, du monde ! Visiblement ce bureau a été fouillé en notre absence et le ou les voleurs ont emporté plusieurs objets. Ca peut te paraitre bête mais je ne sais pas trop qui informer et quoi faire après cet incident (Faudrait que des X-Men se fassent jouer par un anim du fait que je sois le seul qui soit actif).

Remy se retourna en fesant signe au jeune homme de le suivre au bout du couloir afin qu'il constate lui même l'etendu des degats causés. Gambit ouvrit la porte, croisa les bras puis s'y adossa. Il exposa ensuite son point de vue :

- Voit par toi même... Je pense que les intrus sont venus pendant notre promenade de santé dans Central Park ce qui selon moi entraine le fait que les messieurs de Priority Species savent beaucoup de choses sur notre bel etablissement.

Gambit regardait le jeune mutant qui songeait tout en etant béat devant le spectacle qui s'offrait à lui.

- Alors, que faire à ton avis ? questionna le X-Men

Gambit eu un petit rire car il ne pouvait s'attendre qu'à une telle réponse de la part de Sebastien et ne savait lui même pas pourquoi il avait demandé ça. Peut être pour voir comment il réagirait afin d'évaluer ses capacités à contenir son stress et sa panique ? Cependant cela ne reglait pas le problème, il fallait prevenir Charles Xavier qui passerait par là sûrement dans peu de temps. Remy dit alors :

- Pas de panique bonhomme, le mal est fait. Je demandais ça pour voir comment tu réagirais.

Le jeune garçon était tout de même mefiant concernant Gambit et toujours dans le doute de ce que ce dernier allait faire. Malgré ça, le X-Men ne savait pas vraiment quoi faire. il déclara alors sur un ton zen qui ne lui ressemblait pas du tout :

- On va attendre là que le chauve en fauteuil se pointe. Peut être que tu sais où il est ?

Gambit resta perplexe en entendant la réponse de l'élève. Il est vrai qu'il l'avait sortit du conflit et apporté à Mimic qui stoppait le temps au coin de la rue. Si Gambit le testait encore en lui posant cette question ? Ce n'était pas vraiment ce qu'avait esperé que Sebastien comprendrait et à vrai dire, il ne pensait certainement pas qu'il réagirait comme ça. Remy décroisa les bras et se gratta la joue gauche avant de dire :

- Je t'ai transporté un peu à l'ecart de la bataille oui ! Tu m'avais soigné et je t'en remercie d'ailleurs... Mais ma question ne sonnait pas comme ça, j'ignore ce que tu as pu comprendre mais c'était certainement mal formulé de ma part...
Faut qu'on attende le retour de monsieur le telepathe pour l'informer. Enfin, peut être qu'il est déja au courant, va savoir ce qu'il a dans la tête...

Les couloirs de l'Institut étaient très vides en cette heure pourtant si avancée. La vie habituelle semblait avoir disparut des locaux. Rien n'y personne était présent eccepté deux individus dans le bureau de Charles, Rémy et Sébastien Smith, un élève qu'il connaissait.
Des dégats avaient été faits au bureau de Charles, c'était évident, il l'avait ressenti instantanément mais il fallait rien laisser transparaitre, rester stoique et souriant, afin d'améliorer le moral. La situation elle était tout autre : Les hommes venus forcés le bureau avait volé tout les dossiers sur les élèves de l'Institut, leurs vies, leurs pouvoirs, leurs faiblesses...Les roues et le moteur du fauteuil de CHrales se faisait entendre dans ce silence de mort.
Il pénétra dans le bureau et salua d'un sourire les deux individus :

"Je vois que vous avez déjà apris pour le vol mes amis. La situation empire..."

A l'entente du petit moteur du fauteuil roulant, Remy compris qu'il arrivait et fut soulagé de savoir qu'il n'aurait pas à attendre la nuit que le professeur vienne voir son bureau. A l'entendre, il était déja au courant mais n'avait touché à rien. Pourquoi n'avoir prevenu personne ? Il avait certainement un plan pour l'avenir. Gambit se força de ne penser à rien qui pourrait paraitre injurieux ou blessant envers le "liseur de pensées" et déclara :

- Donc vous etiez deja au courant avant que je le decouvre... Qu'est ce que vous comptez faire ? En parler aux autres élèves ? Pour ma part je pense qu'il ne faut pas les faire paniquer d'avantage après l'experience qu'ils ont vécus à Central Park.

*J'ai attendu là que monsieur boule de billard se pointe pendant trois quart d'heures pour qu'il m'annonce qu'il est déja au courant, une bonne nuit de sommeil maintenant...* pensa t-il

Il bailla un coup puis finit par dire en voyant que personne ne parlait :

- Bon, maintenant que j'ai la certitude que vous savez ce qui est arrivé c'est à vous de decider quoi faire, moi je monte me coucher si vous n'y voyez pas d'inconvenients. Vous savez ou me trouver au besoin...

Le X-Men les salua puis monta l'escalier en direction de sa chambre...

-Comment ça empire?! Parce que ce n'est pas déjà le pire des scenarios?! Maintenant un bande de fous-furieux, trigger-happy, ont tout ce qu'il leur faut pour descendre ici et tous nous abattre et ça empire?!

Sébastien n'était pas affolé, il était tétanisé et terrifié. COmment ce pouvait-il que le professeur ait su et n'ait rien fait pour les en empêcher.

*Comme je disais... pas une lumière...*

Il regarda Gambit s'en aller, pensant qu'il se faisait tard et qu'il devrait peut-être en faire de même. Avec tout ce qui venait de se passer, la journée suivante ne se présentait pas comme une grande joie.

-Ça empire... pfff, dit-il en étouffant un rire sarcastique. Je ne penses pas que le mot empirer soit assez fort pour décrire ce qui se passe, en faits.