Une arrivée qui se veut discrète... Clos°

Susan posa sa valise devant l'entrée du passage secret.
Epprouvée, les yeux fatigués, la mine triste, elle revenait d'un long séjour de l'hopital, où son père venait de décédé.

Sa mère, ne supportant pas le choc, avait disparut dans la Nature, laissant tout derrière elle. C'est Susan qui, après l'enterrement de son père, était partie à sa recherche, avant de découvrir leur maison familiale à moitié vide.
C'est là, sur une commode, que Susan avait trouvé la lettre.
Une enveloppe ancienne, portant son nom écrit à l'encre était posée sur le meuble.
Tremblante, Susan l'avait saisit, l'avait ouvert et ses yeux clairs s'étaient mis à la lire...

Citation :

<< Susan, ma chère enfant,
Si tu lis cette lettre aujourd'hui, c'est que ton père est mort.
Le cancer qui le guettait depuis quelques années à eut raison de lui
Tu ne le savais pas, c'est que nous ne voulions pas t'inquièter, tu étais tellement bien dans cet institut. Les gens comme toi ma chérie, sont uniques et nous ne voulions que rien ne te dérange pendant que tu restais parmis les tiens, ta vraie famille.
Mon enfant, tu dois te demander ce que ta mère raconte, que la mort de ton père lui a fait perdre la tête, qu'elle raconte n'importe quoi.
Hélas Suzie, nous avions, ton père et moi, quelque chose de très important à te dire. Aujourd'hui, il est peut être trop tard, mais je dois te le dire puisque ton père n'en a plus la force et que j'ai honte de moi. Je préfère te le dire dans cette missive...>>

Les lignes suivantes étaient écrites d'une façon plus irrégulières, et des tâches d'encre parsemaient certains mots. Sa mère avait du pleurer lorsqu'elle avait écrit. Susan distingua également un encadré accroché plus bas, contenant des données informatiques sur elle même. Elle mis toute son attention dessus.

Citation :

Hopital St George - New York
Accouchement sous X n°156789 pour le client n°2645.
Fille - Susan Jane Storm, née en 1989 dans l'état de New York.
Confiée à James et Elise Storm.
Garçon - K/5315J1./24< Storm, né en 1990 dans l'état de L#s?o/sl*
Confié à kdjzeij.K54.U2 . .K.H0.24J2

Susan s'était assit sur le canapé, elle n'était pas arrivé à croire que sa mère et son père n'étaient pas ses vrais parents, cela avait mit en doute tout ce qu'elle avait fait, tout ce qu'ils avaient dit tout ce en quoi elle croyait s'était effondré...
Elle n'avait pû se retenir plus longtemps et s'était mis à pleurer.
La fin de la lettre avait été rapide, n'offrant aucuns indices à Susan sur l'endroit où sa mère était partie.

Citation :

<< Je sais que c'est dur pour toi ma chérie, mais pour nous tu as été et tu seras toujours notre fille. Nous t'aimons, nous t'aimerons toujours. Adieu.

Elise>>

Là, debout devant l'entrée du passage, Susan aurait souhaité crier sa haine au monde entier, partager ses doutes avec quelques personnes, chercher son frère, puisqu'il semblait qu'il s'agisse d'un frère. Susan était, déboussolée.
Sa timidité oubliée était revenue, s'emparant d'elle, comme un mal secret, rongeant son coeur et son esprit.

Plongée dans ses pensées, elle n'avait pas entendu quelqu'un approcher...

Jean déambulait dans le couloir sans raison précise quand elle aperçu Susan, une de ses élèves (ou ancienne suivant la manière dont on prenait les choses...). Jean connaissait bien Susan depuis longtemps maintenant, ou en tous cas un certain temps^^La jeune fille était devant l'entrée , en larmes, une lettre dans les mains...Bien sur la télépathie de Jean ne mit pas longtemps à faire des siennes et même sans lire les pensées de la jeune femme, Jean su qu'elle était en colère, même furax...Mais elle était triste, Jean le sentait, d'ailleurs en général quand on pleurait de cette manière ce n'était pas parce que l'on été fou de joie! Mais elle été perdue, elle ne savait plus bien où elle en était...Jean s'approcha doucement:

"Susan...Qu'est-ce qui se passe?"

Sa voix démontrait son inquiétude face à cette élève qui allait mal, comme toujours face à ce genre de cas, de jeunes qui n'allaient pas bien...Elle était un peu une maman, comme dirait Kate...Si elle n'avait pas demandé comment allait Susan c'est parce que la réponse était évidente...Mais Jean s'en voulait...Bon sang qu'est-ce qu'elle s'en voulait de s'être absentée un mois! Bien sur elle n'avait aps eu le choix mais elle aurait du être là pour ses élèves!


HJ: Je suis partie du principe que Susan et Jean se connaissent comme avec Kate ou Enigma...Si ça ne te vas pas je modifie, c'est pas un problème...

Une larme coula sur la joue de Susan avant que la jeune fille ne remarque la présence de Jean. Lorsqu'elle la vit elle se retourna et lui fit un pâle sourire avant de la saluer. Jean n'était pas dupe, elle voyait bien que ce sourire était tout sauf vrai, la jeune fille allait mal, c'était certain! Et soudainement, la jeune fille fondit en larme dans ses bras, lui racontant qu'elle était perdue et qu'elle n'en pouvait plus...Jean tenta de la calmer avant qu'elle ne continue, elle la serra dans ses bras, la laissant pleurer:

"CHut, allez, ça va aller ma grande...Qu'est-ce qui t'arrive?"

La jeune fille lui dit être perdue, de n'avoir rien en dehors de l'Institut, tout avait disparu...Jean comprenait que trop bien ce que la jeuen fille pouvait ressentir, elle aussi s'était sentie persue il n'y ap as si longtemps, d'ailleurs il y avait des moments où elle l'était encore, et où elle ne savait plus où elle en était...Susan lui raconta qu'elle revenait de l'enterrement de son père, que sa mère avait disparue lui apprenant qu'elle avait été adoptée et qu'elle avait un frère, quelque part...Jean ferma les yeux, comment pouvait-elle demander à Susan de se calmer compte tenu de ce qu'elle avait appris? Jean ne savait pas ce que l'on pouvait ressentir dans ce genre de situation, et d'ailleurs elle ne voulait pas le savoir. Pourtant les sentiments de Susan étaient assez forts pour qu'elle les ressente, même un peu. Etr l'aperçu qu'elle en avait n'était pas beau à voir! Elle ne savait que dire, quand Susan se separa d'elle en s'excusant d'avoir craqué et de lui avoir parlé de ses soucis. Jean sourit doucement:

"Allons, c'est normal d'avoir craqué, d'ailleurs je suis contente que tu ne garde pas ça pour toi, c'est un sacré fardeau..."

Oui, Jean était contente que Susan ait parlé, elle ne savait que trop bien ce que ça faisait de ne pas être capable de tourner une page sur le passé tout simplement parce que l'on ne pouvait pas parler, raconter sa vie...Jean ne parlait jamais, elle ne racontait ses soucis que très rarement, ce n'était pas dans ses habitudes et elle en payait le prix tous les jours! Puis Susan sourit, lui disant qu'elle était heureuse de son retour:

"Moi aussi je suis heureuse d'être revenue et de vous voir tous, si tu savais..."

Oh que oui elle était heureuse!

"Ce qui me désole surtout c'est de ne pas avoir été là pour vous quand avez eu besoin d'aide..."

Susan avait apprécié le ton doux et dégagé de Jean pour la réconforter. Pendant un instant, Susan se sentait moins seule, épaulée, aidée. Elle appréciait beaucoup Jean, elle avait un profond respect pour elle. Si elle avait été plus petite, elle aurait voulut être comme elle, mais elle était assez grande désormais pour savoir qu'être comme Jean avait du bon et du beaucoup moins bon...

- Je sais même pas comment il s'appelle ce petit frère !


Susan se voulait drôle, mais ce ne fut qu'un léger sourire qui barra son visage humide. Elle était bien là, tout était sortit, elle se sentait déjà un peu plus légère...

Citation :

"Ce qui me désole surtout c'est de ne pas avoir été là pour vous quand avez eu besoin d'aide..."

Susan lui posa une main amicale sur l'épaule.

- Jean, tu peux pas être partout.
Pense aussi à toi...Sinon tu vas te retrouver le moral bien bas comme moi.

Susan lui sourit, elle voyait en Jean une grande soeur, une mère, c'était ce côté femme mâture que beaucoup de gens aimaient chez Jean.

Jean n'aimait pas voir Susan dans cet état là, la voir démoralisée...C'était tellement peu dans ses habitudes, tellement loin de la petite Susan Storm qu'elle connaissait depuis...longtemps maintenant. En la voyant ainsi, Jean avait l'impression d'être face à une autre personne, une personne qu'elle ne connaissait pas. Susan, bien que timide, avait toujours été optimiste, elle n'avait que très rarement le moral à zéro, et c'est pour ça que Jean était inquiète de la voir ainsi...Et puis elle était très intelligente, et Jean la trouvait très drôle. Pourtant la phrase qui suivie au sujet de son petit frère dont elle ignorait même le nom ne lui tira qu'un infime sourire, tout comme à Susan d'ailleurs! Non, cela aurait pu faire rire Jean si les circonstances n'étaient pas telles qu'elles étaient. En effet, lorsque Jean voyait Susan dans un tel état, elle n'avait pas envie de rire. En contre-partie, le fait qu'elle ait eu envie de faire un peu d'humour là-dessus montrait qu'elle allait un peu mieux. D'ailleurs, Jean la sentait plus légère, comme libérée d'un poids. Elle la sentait aller mieux et cela rendait Jean heureuse. Et puis qui c'est? Peut-être que bientôt Mlle Storm pourrait rencontrer son frère: aujourd'hui trouver des personnes perdues était plus simple qu'i y a 30 ans, et puis peut-être était-ce un mutant?

"Je suis sure qu'un jour tu pourras lui parler..."

Puis Susan posa une main amicale sur l'épaule de Jean, une main qui la réconforta, rassura au sujet de son abscence...Non, c'est vrai, son moral en aurait pris un coup et puis en plus elle n 'était pas certaine d'avoir pu tenir longtemps le Phénix: là son voyage l'avait aidé à le contrôler. Elle savait que grâce à son petit tour du monde elle se sentait mieux à ce sujet même si par moment elle avait l'impression de prendre un risque de laisser son don lui échapper...

"Tu as raison, mais bon..."

Tout le monde le lui disait depuis son retour mais Jean avait tout de même du mal à se pardonner même si elle-même était d'accord! Mais avant de lancer un débat elle préféra changer de sujet:

"Je suis désolée, pour ton père, et puis pour ta mère....Si je peux t'aider pour quoi que ce soit..."

Jean ne savait pas bien ce qui était pire: le père qui meurt ou la mère qui ne le supporte pas et qui fuit, laissant sa fille seule, avec sa détresse, sa peine et puis une lettre lui disant qu'elle a été adoptée et qu'elle a un frère qu'elle n e connait pas...

Non, Susan avait raison il allait être difficile pour elle de trouver son, frère, ce serait sans doute la galère et effectivement Jean ne voyait pâs bien comment est-ce qu'il pourrait engager le conversation...Et puis quelle idée d'avoir dit ça? Elle venait de perdre ses parents et Jean lui parlait déjà de rencontrer un autre mambre de sa famille qu'elle n'avait jamais vu! Elle ne lui avait même pas laissé le temps de faire son deuil, mais quel manque de tact! En général Jean choisissait bien ses mots et dans quelle situation elle pouvait les prononcer pourtant cette fois elle avait un peu dépassé les bornes...Et puis ellea marquait un point: ils ne se connaissent pas et pour couronner le tout, si Susan n'a appris son existance qu'à la mort de son père l y avait de fortes chances pour que le frère en question ne sache même pas qu'il a une soeur!

"Tu as raison, je crois que je suis partie un peu trop vite en besogne, je suis désolée...Mais il ne faut pas que tu perde espoir, un jour tu pourras le voir, lui parler, j'en suis persuadée...Et puis si au début vous ne vous connaitrez pas, vous pourrez apprendre à vous connaître, vous parler."

Puis Susan s'énerva lorsqu'elle parla de sa mère, Jean compreanit tout à fait et honnetement elle aurait sans doute réagit de la même manière qu'elle. Elle s'était mal comportée envers Susan, et elle luii avait fait du mal. Ce n'était pas quelque chose que Jean pardonnait aisément: elle n'aimait pas que l'on s'en prenne à ses élèves, ses petits protégés, ses enfants. Elle ne le supportait pas du tout. Il fallait que Susan exprime sa colère, qu'elle pleure, qu'elle frappe, qu'elle insulte, mais Jean savait que trop bien ce que c'était de tout garder pour soi. Pourtant elle se voyait mal dire à Susan de se défouler, ce n'était aps vraiment une chose facile et si elle ne le faisait pas elle ne pouvait pas le demander aux autres même si elle le pensait très fort et qu'il le fallait. Puis, Susan parla de prendre un peu l'air, ce que Jean comrit tout à fait:

"Oui, je comprend, je suis désolée, je n'aurais pas du en parler, c'était un peu déplacé... Tu veux qu'on aille en ville?"

Jean s'en voulait un peu, elle n'aurait pas du en reparler alors même que Susan commencait à se sentir mieux...

Et contre toutes attentes, Susan se laissa aller dans ses bras, et pleura. Jean fut un peu surprise au début: Suzie n'était pas vraiment du genre à avoir ce style de réaction, mais elle allait mal, et Jean le comprenait. Elle-même ne savait pas comment elle réagirait si elle apprenait les mêmes choses, surtout dans des moments si tristes où Suzie aurait plus eut besoin du soutien de sa mère que de sa disparition et d'une telle lettre! D'ailleurs, Jean ne la repoussa pas, au contraire, elle lui caressa doucement les cheveux, comme pour essayer de la calmer, d'une manière apaisante. Et Jean la laissa pleurer, espérant qu'après cela, elle se sentirait mieux. Il y avait des jours où pleurer ne pouvait que faire du bien. Les larmes étiaent bien souvent libératrices, et Jean l'avait bien compris. Suzie releva la tête un peu plus tard, et Jean lui fit un petit sourire tandis que la jeune femme acquiécait, disant qu'effectivement, aller en ville serait une bonne idée.

Suzie était une fille que Jean adorait. Elle avait ce côté un peu enfantin, un peu chétif que Jean adorait parce que ça réveillait ses instincts protecteur. Elle avait toujours était douce, et discrète. Quoi que la jeune femme avait fait du chemin depuis son arrivée. Elle avait grandit, comme tout le monde, mais Jean ne pouvait toujours pas se défaire de cette attachement qui la liait à cette jeune femme avec qui la vie semblait être si dure en ce jour. Suzie lui dit avoir un petit creux alors, c'est naturellement que Jean lui répondit:

"Alors que dirais-tu de manger ici, puis de partir en ville pour balader et se changer les idées? A moins que tu ne veuilles faire autre chose bien sur?"

Peut-être Suzie avait-elle prévu autre chose qu'une après-midi tranquille dans les rues de New-York? Elles pourraient parler de tout, sauf de cette histoire, à moins que Susan ne veuille y revenir parce qu'elle en a besoin, ou envie. Lorsque la jeune femme la remercia d'être là, Jean se sentit un peu gênée: si elle était là maintenant, elle ne l'avait pas été avant. Et elle aurait dû. Elle s'en voulait pour ça. Pourtant, elle fit un grand sourire à sa jeune élève et lui répondit, confiante:

"C'est un plaisir d'être là, pour toi, et avec toi..."