Don't you know what's the smell of revenge ? PV.

Jeter... Non... Elle ne s'était pas faite jeter... Elle avait eu un simple choix à faire : Mourir ou fuir... La solution fut donc rapidement trouvée, puisqu'elle fuga. Bien évidemment, les concessions qu'elle du faire furent nombreuses, et douloureuses...

Holly disparu donc de la Confrérie, délaissant son seul toît, ainsi que sa jeune soeur, Wednesday, livrée à elle-même, entourée de ses diaboliques confrères. La haine qui l'avait gagnée aura été plus forte que les liens fraternels qui les liaient... Et sa toute petite soeur devrait apprendre à vivre par elle-même... Après tout, peut-être qu'ainsi, elle saurait que le monde n'est pas un royaume dont elle est la princesse et dont chacun de ses habitants est un de ses serviteurs.

Elle laissa également un mutant assez spécial avec qui elle commençait, et ce pour la première fois, à se lier d'amitier. Une amitier paradoxalement inexplicable, puisque Jared incarnait basiquement tout ce dont elle avait en horreur : Une personne vaniteuse, impulsive et parfois même sordide... Enfin, ce mutant avait également des qualités qu'il savait cacher mieux que quiconque, et que la jeune muette apprenait malgré sa forte coquille à découvrir avec patience...

Comment cela était-il arrivé ? Oh, elle avait été naïve, comme d'habitude... Bien trop naïve, même. Elle avait cédé aux caprices d'un énorme mutant tout aussi stupide que la stupidité même. Elle l'avait conduit à la Confrérie et cet idiot avait sauté au cou de son patron, qui, une fois sortie d'affaire - grâce à elle, en passant -, décida de mettre un terme à ses jours après lui accorder 15 secondes d'explication, qu'elle ne prit pas.

Holly era donc, et era encore, dans les bas fonds de New-York... Allant de mésaventure en mésaventure... Plus les jours passaient, et plus la solitude et la peur de disparaître lui devenaient insuportables... Voir écrasantes.



Après deux semaines et demie d'un vagabondage dont elle ne voyait plus la fin, elle décida de rentrer chez son père et son oncle... Abandonnant ainsi tout espoir d'une vie meilleure et revenant au point zéro de son malheur.

Ce ne fut pas là une sage décision, bien au contraire : Dès qu'elle posa le pied dans son ancienne demeure, ses ennuis revinrent de plus belle.

Son père, Bert, était toujours aussi violent, si ce n'est plus... Il la frappait plus fréquemment, plus violemment, et sans trop savoir pourquoi, elle ne parvenait plus à s'en défaire, à reprendre la route, ailleurs... Son cher oncle ? C'était la même chanson. Lui aussi, avait fini par céder : il avait succombé à l'alcool... Mais au lieu de s'en prendre à elle tout comme son frère le faisait à merveille, il se contentait de rester stone dans son coin sans lui porter la moindre attention et assistance.

Un beau jour, son géniteur vit une information passer à la télévision : Un autoportrait d'une jeune femme qui aurait pu être témoin d'un grave assassina qui avait eu lieu au port de Manhattan, en pleine nuit, il y avait de cela un mois et quelques poussières... Il reconnu bien évidemment sa fille, et en bon salaud, la conduisit à coups de ceinture jusqu'au poste de police en hurlant bêtement, sans chercher à comprendre quoi que ce soit :

« Je tiens votre meurtrière, je tiens votre meurtrière! »

Hours était pétrifiée, ... Et elle ne ressemblait plus vraiment à la belle jeune femme qu'elle était lorsqu'elle avait effectivement assassiné cet homme qui l'avait agressé... À présent elle était couverte d'une multitude indénombrable de bleus, de petites coupures, de traces de brûlures dûe à de la cendre de cigarette et d'un oeil au beurre noir... En bref, son état n'était pas très satisfaisant à voir.



Dès son premier jour, la police la plaça en garde à vue, mais la jeune muette, encore trop choquée, refusait catégoriquement, chaque fois, de dévoiler le moindre petit détail des évènements de l'époque où elle était encore Confrériste...

Le second jour elle se retrouva placée dans une cellule pour femmes délinquantes... De laquelle elle pouvait voir les informations à la télévision qui était placée sur le bureau d'un des vigiles. Ce qu'elle y vit lui fit se rendre compte d'une chose : Personne ne pensait qu'elle était la meurtrière ... Non ... Pour eux, il avait reçu bien trop de coups de couteaux et était bien trop imposant pour qu'une simple petite femme frêle ait le temps de le transpercer aussi efficacement. Ils s'attendaient à un homme, fort, grand ... Sans peur.

L'idée de génie la traversa donc, et le matin du troisième jour, sa tactique venait de changer du tout a tout. Elle demanda à voir dès la première heure les inspecteurs qui se chargeaient de l'enquête, le tout après s'être occupée d'une chose... Plutôt spéciale.

Ce que font certaines personnes sous le coup de la colère et de la soit de revanche peut être surprenant, destabilisant, voire même effrayant... Elle savait qui était à l'origine de tous ses malheurs, depuis le début... C'est pourquoi elle parvint grâce à ses pouvoirs, à retourner dans le passé, cette même soirée, et à assomer Bert dans sa salle de bain préalablement fermée à clé pour lui retirer ainsi tout alibi ...

Lorsqu'on lui demanda d'écrire ce qui s'était produit, voici avec précision ce qu'elle inscrivit :


Voilà... C'était fait... Elle avait réussi à user de son air de pauvre petit chien abattu pour offrir à la presse du monde entier et notamment des Etats-Unis d'Amérique un énorme scandale dont tout le monde reparlerait durant des mois.

Le lendemain même on la relâcha, et on emprisonna Bert pour meurtre non prémédité -Qu'il n'avait en réalité jamais accompli-, coups et menaces de mort sur une mineure handicapée... Il pris pour perpétuité, sans même avoir droit à un quelconque jugement : Pour les policiers, l'histoire était bien trop palpitante, et le passé judiciaire déjà lourd de son père permis de cloturer rapidement l'affaire.



Le parfum de la liberté... Ah, il était si doux et agréable... Mais Holly n'osait aller voir son oncle et retourner vivre avec lui... Peut-être était-ce la honte qui l'en empêchait... Elle avait réellement fait quelque chose de grave, mentir devant l'Amérique entière, dénoncer son père pour un crime qu'elle avait elle-même commis et pour une simple histoire de vengeance.

Malgré cette histoire, elle se sentait sereine, peut-être même plus sûre d'elle qu'avant. Lorsqu'elle quitta les locaux de la prison, elle eut cette impression d'être plus forte que quiconque ... De pouvoir passer au dessus de tout ... Et surtout de détenir son avenir entre ses mains, plus forte et confiante que jamais...



Mais... Cette situation presque trop parfaite se retourna rapidement contre elle... Alors qu'elle marchait vers le lointain, des voitures arrivèrent et l'encerclèrent pour l'enfermer à nouveau dans une prison close...

Les examens qu'elle avait dû passer avaient révélé ses pouvoirs, donc sa maîtrise du temps... Elle avait été démasquée...

La peine capitale, voilà ce qui l'attendait.

Mystique avait depuis le début de l'affection pour Holy. ce qui était arrivé la révoltait et la mettait en rage. elle avait prévenu Sinner, le Fléau les avait rejoins, et elle savait qu'elle marquerait un point en sauvant la jeune fille. ce pourquoi elle était tout comme les autres aux abords de la prison pour sortir de là Holly.

Le Fleau, fidéle à lui-même, voulait tout détruire. Sinner, lui, voulait faire cela sans bavure. Mystique, elle, decida de prendre la voix de la raison. elle se tourna vers les deux autres avec un air dur et froid, nullement impressionée par la masse de muscle qu'était le Fleau.

"écoutez moi tout les deux bande de crétins congénitaux. Marcus, y'a pas plus conne idée que de vouloir se jeter dans le lard comme ça, car dans la destruction, nous risquons de perdre Holly. elle doit être sous tranquilisants pour bloquer l'utilisation de ses pouvoirs, donc elle ne pourra pas esquiver les différents dangers qui se mettront sur sa route si tu entreprend de recréer l'apocalypse selon St-Jean sur cette prison. d'un autre connais mon cher Sinner, il est abusif de penser que nous pourrons faire sortir la petite de là sans avoir recours à la violence. alors voila ce que je projette de faire. écoutez moi, les objections viendront aprés ... mes baffes avec."

soudainement, elle changea d'apparence dans un déluge d'écaille bleutée. son ventre plat et musclé pris de la bedaine, son corps devint plus gros, plus grand, un peu plus balourd. ses cheveux rouges virérent au brun et une calvitie naissante apparue sur le haut de son crâne. sa peau indigo se changea en vêtement marronâtre.

"vous croyez que je me lancerais dans des missions comme ça sans prendre de renseignements et que je serais tout de même à la place que j'occupe dans la confrérie malgré ça ? laissez moi rire. j'ai déjà été confronté à cette prison. je vous présente Mr Aaron Skady. je sais pas si il travaille aujourd'hui, mais c'est un risque à prendre. Sinner, ils te connaissent ici ? tant mieux. je vais t'amener comme prisonnier, en disant la vérité : je t'ai trouvé prés de la prison, et tu as dis vouloir libérer un ami ... UN ... il ne faut pas qu'il soupçonne Holly, ou il la mettront sous-haute surveillance. pendant que tu subiras je ne sais quel interrogatoire, j'irais chercher Holly. dés cette instant, je préviendrais le Fléau par une fenêtre, en agitant mon bras de couleur rouge. à ce moment là, Marcus ... tu fais ce que tu sais le mieux faire : tu casse la baraque. moi et Sinner feront sortir Holly de là ... vous en pensez quoi ?"

elle n'avait pas l'habitude de demander si il y avait des contestations face à ce qu'elle considérait comme des ordres à peine deguiser ... mais Sinner et elle étaient en froid, et le Fleau n'avait pas assez de matière grise pour qu'elle tente de faire de la psychologie à son encontre.

Deux jours, deux jours déjà, passés, écoulés... Qu'Holly était enfermée, tel un animal malade qui attend son euthanasie prochaine.

Elle était confinée dans une pièce minuscule, avec un grillage qui la séparait en deux parties presque égales... Elle faisait face à deux gardes chauves et aux énormes ventres qui passaient leur temps à manger des Donuts, boire de la bière et à discuter de leur petite vie minable, insignifiante à ses yeux... C'était donc deux idiots qui lui avaient attaché les poignets et les chevilles à quatre anneaux de métal, puis placé sur le crâne des électrodes qui permettaient à son cerveau de "mettre en veille" sa mutation.

Voir ces deux bouffons s’empiffrer autant la rendait folle… En effet, la mutante n’avait rien mangé depuis la matinée, attendant maladivement son repas du soir… Le directeur avait apparemment le sens de l’économie : Deux repas par jour pour les condamnés… Après tout pourquoi dépenser autant d’argent pour de futurs cadavres ? Le châtiment suprême serait donc précédé d’une atroce image : Ces grasses viennoiseries se faisant dévorer par des ventres sur pattes… Alors qu’elle aurait donné son royaume pour une petite bouchée, elle devait se contenter d’observer la scène grotesque qui se jouait devant ses yeux sans broncher.

Ahh… Comme ses pouvoirs lui manquaient… Les gens pouvaient bien dire ce qu’il leur plaisait… Si elle avait été en pleine possession de ceux-ci, elle aurait forcément trouvé quelque chose pour s’évader, et partir loin, très loin de tout ce cauchemar… Elle pensait tristement à sa soeurette. Fuir, fuir : Toujours fuir. C’est à vouloir fuir qu’elle l’avait lâchement abandonnée pour se jeter droit dans la gueule du loup qu‘elle redoutait … Qu’était-elle bien devenue ? Avait-elle appris à se débrouiller seule ? Elle espérait que quelqu’un de la Confrérie veille toujours sur elle… Ne serait-ce que pour l’écouter, car elle savait qu’elle avait besoin d’une écoute constante. Hours passait souvent ses journées en face de Wednesday qui lui racontait toutes ses aventures sans exception, ce qu’elle avait sur le cœur, ce qui la rendait heureuse ou malheureuse… Cette petite envahissante lui manquait sincèrement, qu’aurait-elle donné pour entendre à nouveau sa voix stridente lui conter tout un tas de choses, aussi inintéressantes soient-elles.

De grosses et chaudes larmes coulaient sur ses joues… Même si on n’entendait aucun son sortir de sa bouche, on pouvait voir clairement qu’elle sanglotait… C’était donc ainsi qu’elle allait finir ses jours : Cloisonnée entre quatre murs et avec deux bourreaux, trahie par sa propre famille qu’elle avait préalablement poignardée dans le dos… Ne parlons pas non plus de ses soit disant amis… Elle n’en avait plus, plus un seul. Elle les avait tous perdus… Mystique, Jared… C’était fini… Tout cela à cause du Fléau qui avait voulu se faire remarquer…

Bon sang : Elle était innocente ! Elle n’avait voulu trahir personne, absolument personne ! Surtout pas Dents-de-Sabre, son patron qui lui faisait si peur… Il avait été à deux doigts, réellement deux doigts de la transpercer … McCracken se disait que finalement, peut-être aurait-elle dû se laisser faire à ce moment, ainsi elle aurait beaucoup moins souffert… Pour en arriver au même résultat.

Repensant à son père elle grinçait des dents... Tel est pris qui croyait prendre... Ce pauvre diable allait sortir de son piège et elle s'y retrouverait définitivement bloquée... Pour une fois, qu'elle avait fait preuve d'une réellement et argneuse méchanceté, celle-ci s'était retournée contre elle... Et sa punition lui serait à présent fatale.

Toujours, il faut s'échapper. Parce que lorsqu'on se fait prendre, on en subit les conséquences. Habituellement, rien de bien joyeux. Dépendamment, bien sûr, de l'état d'esprit de l'heureux bénéficiaire de cette nouvelle âme amenée telle une brebis sur l'autel sacrificiel. Ce besoin de sang. Ce droit de vie et de mort. Le droit de vie, aussi important, lorsque l'on en était digne. Cela était plus rare, et les bourreaux ne laissaient pas toujours le temps de montrer ses preuves. Dépendamment de l'assouvissement de leurs pulsions meurtrières et sadiques, l'Âme Damnée se montrait plus ou moins patiente. On se consume de vice, et donc l'impatience fait parti de l'un d'eux. Le vice, doux vice. Terrible vice. Aussi attrayant que le désir, mais s'expliquant par une violente tendance à assouvir la moindre pulsion, et un être aussi décharné psychologiquement que l'était Holly McCracken qui ne laissait percevoir en rien une douceur inexpliquée. Elle laissait plutôt cela aux quelques autres charitables mutants qui restaient dans ce monde.

Une telle rage n'avait été perçue en elle depuis fort longtemps, hors de question à présent de reculer, elle allait mourir, c'était vrai... Mais elle n'irait pas au Paradis, et comptait bien y retrouver un jour ou l'autre son géniteur qu'elle maudissait autant qu'elle respirait... Sa vangeance serait terrible, et, sans attente, ses yeux argentés brillèrent autrement qu'à travers ses larmes innocentes : Ils semblaient appeler à nouveau le meurtre... Gardes, Père, tristes humains sans défense... Ou encore mutants irrespectueux ...

Les requêtes pour le moins extravagantes et parfois à la limite de l'étrange. C'est ce que font tout roi, demander tout et n'importe quoi en sachant d'avance que ses paroles sont suivies avec une fervente ardeur. Parce qu'il a tous les droits ici. Droit sur une vie. Droit sur une mort.

On vint la chercher pour exécuter sa sentence.

sans menagement, Mystique déguisée en agent de la prison attrapa Jared, lui attacha les mains dans le dos puis lui dis avec une certaine dureté.

ecoute moi. tu vas faire le meilleur numero d'acteur que t'ai jamais fait ok ? tu va faire comme si je t'avais innoculer je ne sais quelle substance qui t'aurait rendu innofensif. faut qu'ils y croient, pour pas qu'il t'en rajoute une couche. tu serais dans la merde. je compte sur toi pour te debrouiller une fois que je t'aurais laissé. allez viens ...

elle se tourna vers le Fleau tout en l'attrapant, avec un regard dur noyé sous les sourcils hirsutes de son apparence d'empreint.

et toi Caïn, tu bouge d'ici avant mon signal et je trouverais un moyen de te crever les yeux, compte sur moi.

elle sortit des broussailles, soutenant Jared. sa tronche de détérré était aprfaite pour ce qui été d'imité la deconfiture d'un mec drogué ... à croire que ses parents l'avaient pondu pour ça. elle s'approcha de la porte, croisant les doigts pour que son alter ego du jour ne soit pas dans les locaux. elle sonna, une voie sortit de l'appariel electronique à côté de la porte.

hey ! Aaron, qu'est-ce que tu fous là ? je te croyais partie pour accompagner l'execution de la p'tite dernière.

oh euh ... il fallait que je sorte voir ma femme, elle avait oublier de me dire un truc, et comme j'ai oublier mon portable ... enfin, c'est pas ça l'important. regarde qui j'ai trouvé rodant autour de nous ? tu te souviens pas ? c'est Môsieur Jared Willcot, tu sais le taré sanglant ... il m'a pas vu arrivé, j'avais une dose de truc anti-mutant au cas-où pour la gamine ... enfin voila, ouvre moi faut vite que j'y aille ils doivent m'attendre.

un petit silence grésillant se fit dans l'appareil. Mystique serra les dents interieurement ... elle avait dût faire une gaffe. mais apparemment pas tant que ça. la porte s'ouvrit, et deux types était là. ils attrapèrent Jared et lui firent un petit salut de la tête.

hey, l'enfermait pas tout de suite. y'en a peut-etre d'autres dans le coin. je crois qu'il voulais liberer la gamine. interrogeait le auparavant ...

elle se dirigea vers la porte puis se tourna à nouveaux. elle ne savait pas où était Holly exactement, et si c'était déjà trop tard. elle avait trés peu de temps, il fallait jouer sérré.

ho, ils ont commencé sans moi ? ils sont où d'aprés toi que je me fasse pas suer à les chercher ?

ah ... ben ils doivent être encore à la cellule je pense. c'est vrai que t'y est pas encore allez toi. c'est aux troisiéme, dans la partie pour les femmes. tu pourras pas la louper. tu verra elle a un sacré bon dieu de fessier la gamine, si elle était pas mutante j'aurais bien...

merci c'est bon je verrais par moi-même !

mystique se depecha d'entrer. elle avait fahit se ruer sur le type et arracher la tête, mais s'était retenus ... elle monta les étages, puis changea d'apparence dans un couloir vide pour prendre celle de l'homme qui venait de lui indiquer le chemin. il serait trop dangereux de paraître devant celui qu'elle imitait auparavant. elle se dirigea ensuite vers ce qu'elle se souvenait être le secteur des femmes ... celui-là était plutôt vide. devant elle, dans le couloir de grilles et de pénombre, trois hommes se tenait devant une porte qu'ils étaient entrain d'ouvrir en ricanant ... elle s'approcha puis les interpela quand elle ne fut plus qu'à quelques mètres.

hey les gars ! vous avez pas oublier de lui refiler une dose hein ? les scientos disent qu'elle contrôle le temps, sa serait con qu'elle nous échappe ...

elle se retrouva au milieu des trois, les regarda, puis repris sa forme originel : pulpeuse, fine ... bleue.

et puis sa serait dommage de vous échappé ...

seul l'un d'eux semblait avoir réagis, les deux autres étaient totalement herberlué. celui qui avait eu un reflexe leva son arme. Mystique se cambra jusqu'au sol, se redressa sur ses mains, attrapa son arme avec ses cuisses puis tournoya et lui brisa le poignet. il tira deux balles qui fusérent dans la poitrine de son collegue. elle se redressa dans un saut périlleux, lui fit une balayette, le rattrapa au vol et le posta devant elle pendant que le troisiéme garde, celui dont elle avait pris l'apparence au départ, lui tirait dessus. il tua son accolyte, et dans sa surprise, n'eut pas le temps de réagir. Mystique lui sauta dessus, placa sa tête entre ses cuisses puis tournoya avant de retomber au sol sur ses mains, lui ayant brisé la nuque. elle se releva et entra dans la cellule. Holly était là. elle semblait assez ... Holly quoi ... perdu et présente en même temps.

on est là pour te sortir d'ici ma puce. fais ce que je te dis, suis moi, tout ira bien. Jared et le Fléau sont ici ... j'espere qu'ils vont bien. essaye pas tes pouvoirs pour l'instant, va falloir plus qu'un arrêt du temps pour briser les portes blindées ... aide moi à trouver une fenêtre s'teu plait, faut prévenir Marco pour qu'il ramene ses muscles.

La lutte aussi acharnée que désespérée qu’elle menait était sans lendemain, et elle le compris lorsqu’on vint la chercher pour la mener à son exécution capitale.

Il faisait un temps sombre et froid, la pluie battait contre les vitres de l’établissement sordide, de son bruit continuel et monotone. Mais elle ne l’entendait pas, car il n’y avait aucune fenêtre, ni aucune autre ouverture qui menait de sa cellule vers l’extérieur…

Elle ne pouvait rien voir. Pas une lueur d’espoir n’était visible. Que le noir et les tourments, que la tristesse et le désespoir.

Plus jamais, non. Plus jamais on ne l’y prendrait. À présent elle savait, qu’elle devait réfléchir avant d’agir, et qu’elle ne devait pas se fier à des situations trop simples pour être réalisables. Les évidences ne la tromperaient plus.

Elle était en éveille, mais pour combien de temps encore ? Pour combien de temps lui restait-il à vivre ? Et quelle importance cela avait réellement ?

À quoi pouvait bien ressembler la mort ? Elle se le demandait bien … Et aurait la réponse à son questionnement d’ici quelques instants.

Une ombre apparu dans cette pénombre, puis un visage s’esquissa… Elle ne voulait pas le croire, non. Il était impossible qu’il s’agisse de lui. Il n’avait tout de même pas osé.

« Monsieur McCracken. Votre fille ne peut parler et nous sommes dans l’incapacité de lui retirer ses attache poignets… Nous devons donc vous demander si vous connaissez ses dernières volontés. »

Un regard s’échangea, puissant et fort. Il voulait tout dire. Des années, cela faisait des années que leurs pupilles ne s’étaient pas croisées, Holly n’osait plus affronter depuis fort longtemps son père…

Mais à présent tout avait changé, ses priorités n’étaient plus les mêmes… Et Bert s’approcha du visage pâle et froid de sa fille jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres d’elle et lui poser la question fatidique, chuchotant pour que les vigiles ne les écoutent pas.

« Où se trouve Wednesday… Tu l’as assassinée, elle aussi ? »

S’en était trop… Vraiment trop. Elle savait que cette phrase plus que déplacée sortant de la bouche de son géniteur n’était que pure provocation, celui-ci connaissait par cœur sa progéniture et n’hésitait jamais à toucher ses points sensibles pour la rendre mal à l’aise.

Profitant de leur rapprochement, elle lui cracha avec désinvolture à la figure.

Il prit un mouchoir pour s’essuyer après la gifler de son énorme main presque aussitôt… Rendant une marque rouge en forme de doigts sur la joue de sa fille horrifiée. L’homme se retourna rapidement vers les bourreaux qui ne savaient plus trop comment réagir, en leur criant presque à la figure :

« Elle n’a aucune ultime volonté! Que ce monstre brûle en enfer, et au plus vite! »

On l’installa alors sur cet objet qu’on ne voit que dans les films : Une chaise électrique. Un immense frisson la parcouru toute entière : Elle venait de s’apercevoir que des milliers d’hommes et de femmes étaient déjà décédés à l’endroit où elle venait de s’asseoir… Qui sait combien d’entre eux étaient de pauvres mutants innocents, condamnés à mort pour le simple fait d’être eux-mêmes ?

Elle savait que de toutes manières arrivée à son stade, personne ne pourrait plus rien pour elle. La situation était grave et pourtant elle se contenta de fermer les yeux… Ne voulant pas avoir pour dernière image celle de son père heureux de la voir s’éteindre si tragiquement. Elle laissa son esprit voguer vers ses souvenirs peu lointains…

Revoyant l’air taquin et innocent de sa jeune sœur, le regard maternel de Mystique sur elle, les sourires presque forcés de Jared, les rires volontaires du Fléau. C’étaient eux, sa famille. Eux, et personne d’autre… La Confrérie. Elle les avait lâchés bêtement par simple peur d’être condamnée pour un crime qu’elle n’avait pas commis…

Elle s’en voulait, énormément. Ses bons souvenirs se noircirent alors par son départ de la « maison », jusqu’au moment où ses pensées devinrent trop lourdes et où elle entendait des hurlement… Elle dû se résoudre à ouvrir à nouveau les yeux.

on est là pour te sortir d'ici ma puce. fais ce que je te dis, suis moi, tout ira bien. Jared et le Fléau sont ici ... j'espere qu'ils vont bien. essaye pas tes pouvoirs pour l'instant, va falloir plus qu'un arrêt du temps pour briser les portes blindées ... aide moi à trouver une fenêtre s'teu plait, faut prévenir Marco pour qu'il ramene ses muscles.

Mystique ?! Elle était là pour … Elle, la petite muette dont tout le monde se fout bien ?! Fléau… Et Jared ? Ce fut dans un moment si pesant que son cœur fit un bond : Ils étaient tous venus pour elle, elle et elle seule… Jamais personne ne s’était battu pour elle, elle prit se geste d’affection et de solidarité très au sérieux, celui-ci lui alla droit au cœur… Mais trêve de nunucheries , l’heure n’était pas au réconfort …

Il fallait prévenir Caïn, pour apparemment aider Jared qui était dans une sale posture ? Ok… Mais juste avant il lui fallait faire quelque chose de très important, et qu’elle aurait du faire depuis déjà bien longtemps…

Bert venait d’avoir la nuque brisée par Raven, et celui-ci commençait à les insulter de tous les noms possibles et imaginables… D’un simple geste et d’un hochement de tête, la jeune mutante fit signe à son Mentor de l’aider à relever la crêpe qui se trouvait au sol et la placer sur la chaise qui avait causé ses tourments. À peine l’eurent-elles lâché qu’Hours se précipita sur la manivelle et l’actionna de toutes les forces qu’il lui restait…

Son père venait de mourir… Cramé à sa place.

Voilà déjà une chose de faite, un boulet de moins dans ce monde cupide. Alors qu’on pouvait s’attendre à ce qu’elle pleure sur son sort, elle ne montra aucun signe de faiblesse : Peut-être était-elle encore trop choquée pour comprendre qu’elle venait réellement de mettre un terme à la vie de son propre père.

Se souvenant des paroles de Mystique, elle couru avec elle les couloirs jusqu’à trouver une fenêtre, bien que grillagée : Il fallait sauver Sinner, et vite ! Elle regarda sa Maîtresse, prête à suivre ses instructions à la lettre malgré la douleur encore présente due aux coups qu’elle avait reçus et à la faim qui ne se calmait pas seule.

Elle profita de ce léger moment de solitude avec elle pour lui hocher la tête pudiquement, les yeux encore en larmes… Histoire de signifier qu’elle la remerciait tout de même... Elle aurait aimé la couvrir de remerciements et de compliments pour son efficacité et sa bravoure mais, étant muette, ce n'était possible.

L'Absence. Le Vide. Tout n'était plus qu'un gouffre sans fond. Une chute infinie dans les ténèbres. Tout avait changé. La joi avait disparu. L'envie s'était envolée. Ne restaient que la tristesse, et ce profond manque. Depuis qu'elle était partie. Si loin maintenant. Wednesday n'était plus qu'une zombie sans Holly. Elle avait comme perdu le gout sucré de la vie. Le départ de sa sœur lui avait comme ôté plus de la moitié de son âme. Il n'y avait plus qu'une Wednesday blême, apathique, le regard figé dans le vide, chaque mouvement plus lent qu'une limace, plongée dans le doute le plus total. En disparaissant, Holly lui avait enlevé toute sa joie et gaieté passée. Elle était seule. Monstre froid de tristesse. Mais au fond subsistait l'espoir. Un fin papillon balloté par les vents violents. C'était la petite lueur qui la faisait regarder tous les matins par la fenêtre, imaginant entrevoir la silhouette si familière. C'était la petite lueur qui la faisait se retourner à chaque coin de rue, croyant avoir aperçu cet éclair de cheveux noirs. C'était la petite lueur qui l'avait fait harceler Jared chaque heure du jour et de la nuit, pour lui demander 'il n'avait pas eu de quelconques nouvelles. Si bien qu'au final, Wednesday sentit qu'il l'évitait. Elle lui avait fait raconter tant de fois la soirée de son départ, et en connaissait presque tout les détails. Mais elle espérait chaque fois la redécouvrir sous un angle nouveau, y voir les indices, y voir la piste parsemée de cailloux, le chemin pur la retrouver. Longuement aussi elle s'interrogea, en vain, sur les raisons de ce départ. C'était comme si elle ne pouvait comprendre le mécanisme qui s'était enclenché en elle. Holly était bien une horloge unique, aux engrenages spéciaux et mystérieux.
Wednesday était sure de pouvoir trouver la clé. La clé qui l'amènerait à Holly. La clé qui réunirait les deux sœurs. Mais c'était le chemin long et ingrat de la réflexion et des recherches méthodiques. Activité intense qu'elle n'arrivait pas à pratiquer. L'organisation et la constance ne faisant pas vraiment partie de ses qualités. Ce n'était pourtant pas une raison de penser que la cadette McCracken était une idiote finie. C'était juste une éternelle enfant impulsive. Avatar de Peter Pan.
Mais c'est à Holly qu'on s'intéresse. C'était Holly qui avait des problèmes, Holly qu'il fallait cette fois retrouver. Belle inversion de rôles. Précédemment, c'était toujours à Holly de récupérer les frasques de sa petite sœur,. Maintenant, c'était à Wednesday d'aider sa grande sœur. Ses nouvelles, tant espérées ne furent pas roses, et ne vinrent nullement de sa bouche, ou même de sa plume. C'était dans le journal:

« Holly McCracken Retrouvée.
Holly McCracken, fille muette du célèbre chanteur de rock Robert McCracken, s'est présentée d'elle même au domicile de son père, mettant fin à sa périlleuse fugue et à de déplorables recherches. Mais quant à sa petite sœur Wednesday, elle n'a toujours pas été retrouvée, et la grande sœur assure ne rien en savoir. »

Mais surement personne ne lirait la rubrique fait divers et brèves de ce jour. Sauf ceux qui, en alerte, attendait n'importe quel signe de vie d'une personne disparue. Et ce fut un autre gouffre pour Wednesday. Bien au chaud à la Confrérie, elle n'arrivait même pas à imaginer les horreurs que Bert lui faisait subir à ce moment-même, surement enragé contre elle. La lecture du journal se suivit de pleurs à chaude larmes. Personne n'osa lui parler. Pas même Jared. Surement tous touchés par la nouvelle. Quelques jours plus tard, à une vitesse inouïe, la machine des médias se mit en marche furieusement :

« Meutre des docks : Témoin retrouvée.
La jeune muette Holly McCracken, fraichement rentrée de sa fugue, s'avère être le témoin recherché dans l'affaire du sanglant meurtre des docks. C'est son père, le chanteur de rock Robert McCracken, qui l'a amenée, dans un sale état, dans les locaux de la police, en la traitant de meurtrière. Elle est en ce moment-même interrogée, mais ne parle toujours pas.»

Ainsi donc, sa précédente réaction à l'annonce de ce meurtre s'expliquait? Par bribes, encore. Wednesday ne comprenait pas. Holly complice ou témoin d'un meurtre dont elle refusait de parler? Qu'avait-elle bien pu voir ou faire? Les médias continuèrent de s'affoler sur cette histoire sordide, à croire que toute l'industrie médiatique et toute la société n'attendait que cela. Un peu de sang et d'horreur pour changer la monotonie, pour s'apitoyer sur les misères du monde, ou encore pour se sentir chanceux. L'engrenage du quatrième pouvoir devenait de plus en plus terrible. Enserrant furieusement ensemble les coupables et les victimes.

« Meurtre des docks : Le père était-il le tueur?
Révélation de taille dans cette affaire brumeuse. Holly McCracken, alors toujours en garde à vue en temps que témoin et suspect potentiel, a finalement révélé que son père était coupable du meurtre sauvage de l'homme de 43 ans, ayant apparemment agressé sa fille, et l'ayant par la suite menacée de ne rien dire. La jeune muette a aussi révéler qu'il la battait très violemment depuis son enfance. Robert McCracken a été mis en examen pour homicide non prémédité et coups et blessures sur une mineure. »

Un souffle d'espoir traversa Wednesday. Ainsi c'était donc bien Bert le meurtrier? Ainsi il allait enfin payer pour toutes ces années. C'était enfin la revanche de Holly sur le tyran. Enfin elle pouvait se défendre contre lui. C'était aussi le soulagement pour Wednesday. La fin de la peur de cet être terrible. La fin peut-être de ces mauvais souvenirs revenant incessamment la hanter. La lumière et la justice était presque faites. Presque. C'était sans attendre le dernier rebondissement, alors que Wednesday s'impatientait du retour de sa chère sœur depuis trop longtemps.

« Meurtre des docks : Rebondissement de taille.
C'est surement encore un nouveau pas vers la résolution de cette affaire morbide, de ce meurtre sanglant et sauvage sur les docks. Alors que Holly McCracken vient d'accuser son père Robert McCracken de violences et du fameux meurtre, des examens ont révélé son appartenance aux mutants. Elle aurait le pouvoir de contrôler le temps, ce qui aurait pu tout aussi bien l'aider à accomplir ce meurtre et à dresser les preuves contre son père. Elle a été immédiatement transférée dans le couloir de la mort. »

La joie passagère s'évanouit instantanément. Wednesday resta figée de longues minutes devant le journal. Non c'était impossible! Elle n'y comprenait plus rien. Etait-ce Bert ou Holly le meurtrier? De toute façon, le problème immédiat était ailleurs. Holly attendait la peine capitale. Holly allait connaitre la chaise électrique et ne plus rien connaitre alors. Il y avait urgence. De par sa capacité à se jeter vers toute situation, Wednesday se jeta dans l'incroyable course contre la montre pour aider Holly. Seule solution, l'évasion. Mais Wednesday n'irait pas loin, seulement elle n'en avait pas encore tout à fait conscience.
Alors qu'elle courait dehors, elle vit au loin le groupe de confréristes qui la précédait. Elle ne reconnut que Jared, entouré d'une femme bleue étrange et d'un colosse légèrement violent. Elle les suivit à distance, essayant de ne pas se faire repérer. En fait elle ne savait pas vraiment pourquoi elle craignait qu'ils la remarquent. C'était surement la peur d'être vite évincée de la mission de sauvetage. Mais de toute façon, ils l'avaient surement déjà repérée de loin. Une telle gaffeuse, maladroite, et de surcroit bonne à rien. De telles personnes ne se laisseraient surement pas abuser par un petit cache-cache d'une petite fille perdue. Peu à peu, alors qu'elle les épiait plus ou moins à la dérobée, la mémoire lui revint en surface. Il lui sembla que la montagne de muscles étaient le Fléau, de par sa réputation qui avaient fait le tour de la grande famille qu'était la Confrérie. Il lui sembla aussi que la femme bleue était Mystique, confrériste renommée, que sa réputation avait précédée. Mais eux, ne savaient surement rien d'elle. Wednesday les suivait à distance, à travers le dédale que devenait le chemin vers la prison. Ils avaient dû préféré passer plus inaperçus. La jeune mutante regarda autour d'elle. C'était comme ne décharge de canalisation, ou les objets rebuts venaient mourir. Mais ce n'avaient pas d'importance, et Wednesday reporta son attention sur les trois personnes qu'elle suivait. Et ils n'étaient plus là. Ils s'étaient échappés de sa vue. Ayant beau chercher elle ne les voyaient plus. Qu'elle avait été stupide de regarder ailleurs! Elle était maintenant bel et bien perdu dans une jungle de cartons, n'ayant qu'une vague idée d'où se rendre. Elle chercha un long moment, sans vraiment être plus avancée. Puis soudainement, ce fut comme si le destin ingrat se décidait enfin à l'aider, alors qu'il y avait urgence. Au milieu de la route voletait étrangement une feuille jaune, échappée d'un annuaire. La saisissant au vol, Wenesday s'empressa alors de la lire, pour y voir la page exacte du mot "Prison". Elle ne se posa pas de question. Elle n'en avait pas le temps. Et enfin courut, vers l'adresse qu'indiquait l'annuaire.
C'était un grand square d'arbre et de pelouse tristes, entourant l'immense bâtiment gris, aux minuscules fenêtres à barreaux. Nul doute, ici se tenait la grande prison de New York. Ici était le couloir de la mort. Ici était Holly. Wednesday cru voir, au loin, légèrement, dissimulés derrière un bosquet d'arbres, les trois sauveteurs. Elle n'osa pas s'approcher, de peur d'être repérée, et renvoyée sans avoir rien fait pour aider sa sœur. Alors, elle se cacha dans un bosquet, entre les buissons. Ne pouvant rien capter de leur conversation - et de leurs plans -, elle hésita longuement à aller les rejoindre, à demande vivement des les aider. Mais elle n'en fi rien. Rongée par une soudaine timidité, et une crainte indéfinissable. Extériorisant sa tension, Wednesday commença à se ronger les ongles, à se mordre les doigts. Elle s'en voulait de ne rien pouvoir faire. Elle s'en voulait d'être trop faible. Elle s'en voulait d'être cette enfant attendant toujours tout des autres. Son visage n'était plus le même depuis que Holly était partie. Hagard, blafard, terne et sombre. Il n'y avait plus rien de la Wednesday habituelle. Holly était sa joie, celle qui la faisait sourire. Holly avait tout pris en partant. Loin de Holly, Wednesday n'était plus rien.
Le courage devait lui revenir. Le courage et sa témérité. Cette faculté de se jeter toujours corps et âme pour sa cause, et de ne jamais bien en ressortir, elle ne la trouvait plus. Il fallait qu'elle revienne. Inspirant profondément, son regard se durcit. Elle fixa la prison, entre les larmes de la tension, et se prépara à sortir de sa cachette. Elle n'avait pas vu les mouvements des trois confréristes, trop plongée dans sa propre absence de plan, et n'avait rien entendu de ce qui se passait derrière son dos.

-Alors, ma jolie, On se cache dans les buissons? l'accueillit un de ses hommes aux desseins glauques.

Les yeux de Wednesday s'éxorbitèrent. Terrifiée. Sa grande compagne la peur l'envahit une fois de plus. L'homme était grand et affichait un sourire dont la signification n'étaient pas dure à déduire. Wednesday resta figée quelques secondes, incapable de prendre une décision sur ce quelle allait faire dans la prochaine seconde. Et tout s'accéléra. La brusque avancée de l'homme vers elle déclencha enfin sa fuite. A une vitesse folle, elle courut hors du bosquet, l'homme à ses trousses. Il la rattrapait presque quand un vif mal de tête frappa Wednesday. Elle ralentit avant de s'effondre à genou. Son pouvoir venait de faire son entrée en scène. Mais elle n'eut pas le temps de se poser de question que son agresseur l'attrapa par la taille et la souleva violemment. Alors que sa tête menaçait d'exploser, Wednesday se débattait tant bien que mal à grands coups de pieds, de griffes et de dents. Et soudain, à la vitesse incroyable ou tout s'enchainait, son don de peur frémit et se déclencha. Un vague de terreur intense, seule défense, assaillit l'homme qui la violentait. La mutante ne fit pas vraiment attention à ce qu'il ressentait, même si bien malgré elle, elle s'y retrouvait aussi confrontée. C'était comme un flash, une réminiscence du passé. Il s'était renvoyé toutes les horreurs de son passé, que rien qu'à son comportement on pouvait deviner. Il lâcha brutalement sa proie, et courut à toute jambe, comme un enfant terrifié.

-Mu... Mutante! C'est... le diable! criait-il d'une voix fluette et aigue.

Wednesday, à peine à terre, reprit sa course éfreinée, sans avoir vraiment compris ce qui venait de se passer. Son pouvoir avait fat des siennes, allumé comme une dernière défense. Et le résultat avait été terrible. L'homme avait reçu en pleine face l'horreur pure. La méritait-il? On aurait pu croire que non. Mais les sortes de remords que se passé peu glorieux lui avait fait éprouver indiquait que si. Mais ce n'était pas le pire. Wednesday ne pouvait plus que craindre le retour de son pouvoir, machine destructrice, agissant comme bon lui semblait. Il pouvait revenir à chaque seconde, et qui sait ce qui se passerait!
Alors qu'elle réfléchissait à toute vitesse, Wednesday ne vit pas la racine hors du sol qui rencontra vivement son pied. Elle s'étala sur le sol. Il lui fallu un petit moment pour reprendre ses esprits et regarder vers devant. Et ce fut deux gigantesques roues de pierre qu'elle vit, puis remontant, deux containers, puis tout un colosse, tout un trente-cinq tonnes. Le Fléau. Le seul qui était resté, difficilement caché il faut l'avouer. La toute petite fille alors à plat ventre tenta un sourire innocent, dans le but d'une quelconque clémence de la part du grand confrériste. Ce qui n'avait pas l'air très concluant.
Mais soudain lui revint l'essence même de sa venue en ce lieu. Il n'y avait qu'une chose à dire :

-Holly.

Elle se releva, épousseta très légèrement ses vêtements, sans trop y attacher d'importance. Seule Holly comptait. Seule sa libération était importante. Tout le reste n'était que peu de chose à coté de cette jeune femme. Wednesday avait le devoir de l'aider, et personne ne l'en empêcherait. Personne ne pouvait comprendre la nature du lien qui les unissait. Entre amour et haine. Entre le jour et la nuit. Wednesday voulait l'aider. Holly...

Mystique n'avait pas esquissé d'etonnement face à la haine parricide de Holly. elle en aurait fait de même. qu'importe la personne, même son père, elle était prète à tuer du moment qu'on la trahisait. elle se considérait comme la seule apte à pouvoir trahir quelqu'un toute notion de reciprocité étant bannis de la conception de survie qu'elle se faisait du monde. elle avait déjà abandonné son fils, alors tuer son père aurait été une formalité. néammoins elle voyait par cela la force de caractère d'Holly. elle partirent dans les couloirs, Mystique ne reprenant pas pour l'instant d'autre apparence que la sienne propre. c'était sous cette forme qu'elle se battait le mieux.
ils aperçurent une fenêtre au détour d'un couloir ... enfin elle pourrait faire signe à Caïn. un garde se trouvait dans la même allée, mais ce n'étais pas un problême. elle se tourna vers Holly, lui fit signe de se taire, puis repris la forme de Mr Skady. elle approcha du garde, l'air affolé ... et quand elle fut toute proche, le transperça sans ménagement au niveau du coeur, ayant transformé son avant bras en une pointe osseuse recouverte d'écailles lisses et tranchantes. puis elle essuya le sang sur son costume, pris son arme, fit prendre à son bras une teinte rouge vif et l'agita par la fenêtre ... deux secondes plus tard, deux arbres écrasés les gardes comme des javelots venus d'un autre monde et le Fleau venait d'enfoncer la porte ... elle avait cru apercevoir quelqu'un avec lui ... mais n'avais pas le temps pour ça, l'adresse venait de retentir. trois gardes sortirent non loin d'eux d'une porte adjacente, apparemment surpris. Mystique ayant repris sa forme originelle n'avait plus à jouer les hypocrites. saisissant l'arme du garde qu'elle avait abattut, elle vida son chargeur sur les gardes sans une once d'hésitation, puis fit signe à Holly de la rejoindre.

l'attrapant par la main, elle lui fit dévaler les étages quatre à quatre. elles débouchérent dans les couloirs du rez-de-chaussée, aucun garde à l'horizon ... mais au boucan d'enfer qui se faisait du côté droit, se devait être là que l'autre ahuris de musclor exerçait son talent inné à fracasser sauvagement tout ce qui tombe sous sa main. elle saisit à nouveau Holly par la main sans lui parler, il n'était pas le moment de tergiverser sur ces conneries. en accourant vers l'origine du vacarme, elle croisérent Sinner, sortant apparemment d'un interrogatoire musclé. Mystique le regarda avec peine, s'arréta quelques secondes.

qui t'as fait ça ... tu les as tués ? sinon je les acheve ...

en apprenant qu'il s'était chargé des gardes, elle le pris immédiatement sur son épaule et l'aida à marcher, laissant à Holly le soin de les aider. le Fleau arrivait dans le couloir, il était devant eux ... et il y avait bien quelqu'un avec lui, une jeune fille ressemblant assez à Holly. elle n'eut pas le temps de se demander. des gardes avait surgit derrière eux et braqués à présent leurs armes sur eux. le Fleau n'arriverait pas à temps. il ne pourrait éviter une telle rafale. Mystique poussa Sinner dans un renfoncement par reflexe, braqua son arme et se mit à hurler avec severité et assurance.

CAÏN ! FABRIQUE MOI UNE PORTE DANS CE FOUTU MUR !! HOLLY !! MONTRE NOUS CE QUE TU SAIS FAIRE OU ON EST TOUS MORTS !!

Perdre un proche, est une expérience toujours très difficile, pour n’importe qui sur Terre… Mais qu’en est-il de vous lorsque vous-mêmes, vous assassinez votre pire ennemi, qui n’est autre que votre père, l’homme qui vous a procréé ?

C’est bien elle qui l’avait posé sur cette chaise de l’enfer et qui l’avait mise en marche. C’est elle qui n’avait pas eu le courage de l’affronter à nouveau. Pourquoi ? Peut-être pour ne plus avoir à croiser son regard crachant du feu, pour ne plus avoir cette peur au fond d’elle de se faire achever par un énième coup. C’était elle ou lui. Le choix a donc été rapidement fait. Elle a préféré le meurtre à une vie persécutée.

Sa réaction ? Étrangement neutre. Son visage n’afficha rien de triste, comme rien d’heureux, lorsqu’il mourut devant ses yeux. Il y aurait pu ne rien se passer, cela aurait été pareil. Encore sous le choc, elle ne pouvait encore se figurer l’étendue des dégâts qu’elle venait de causer … Si un jour on la retrouvait, elle repasserait directement par la case prison : exécution capitale…

Mystique et elle sortirent… Tout cela allait un peu trop vite pour elle qui avait du mal à tout comprendre…

Pourquoi Raven était-elle si protectrice envers elle ? Holly ressentait quelque chose d’étrange pour elle, d’inexplicable… Une sorte de profonde affection qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant et qui lui était donc inconnue : Quelque chose comme l’amour qu‘une fille porte à sa mère. Elle ne l’avait pas mise au monde mais elle lui avait sauvé la vie… Ce sont des choses que l’on oublie pas, que l’on oublie jamais. La mutante bleue était un symbole, un modèle de femme active et guerrière à suivre. Tout le monde la suivait toujours, même Jared en voulant pourtant le contraire faisait des courbettes devant elle. Mystique était tout simplement la femme fatale, la femme parfaite.

Elle posa son index droit sur sa bouche pour lui dire de se taire : Situation burlesque, puisqu’elle était muette… Un garde était toujours dans le couloir, et l’index bleu prit peu à peu une forme bien plus potelée et une couleur chaire presque rosée… Darkhölme couru comme affolée vers le garde avant de le transpercer … Elle prit ensuite son arme et la vida avant de prendre Holly par la main et de la faire dévaler les escaliers à toute vitesse : Les deux mutantes cherchaient le Fléau.

C’est en passant par un couloir que leur regard se posa sur une ombre rouge… Jared…

La muette resta interdite, choquée. Quelques jours auparavant ils s’étaient disputés pour une vulgaire histoire de confiance et le voilà sur sa mission de sauvetage… Faible, dégoulinant de sang … Pour elle ? Qu’est-ce que cela voulait dire, à quoi cela rimait-il ? Il avait même fait l’effort de s’allier avec Mystique . . . ?

Le voyant dans un aussi mauvais état qu’elle, voire plus, elle ne put s’empêcher d’avoir les yeux qui lui piquaient… Ahh… Si elle parlait… Comme elle l’aurait remercié… Mais elle n’osait pas même s’approcher de lui… Tant elle était honteuse … De l’avoir fait tant souffrir. Il n’y a rien de drôle à voir un ami dans l’agonie… Car, même s’ils ne se l’avouaient pas, -peut-être par pur orgueil- ils étaient deux bons amis… Le geste de bravoure Sinner venait de le prouver.

qui t'as fait ça ... tu les as tués ? sinon je les acheve ...

Les paroles de sa supérieure la réveillèrent de ses pensées.

Elle lui fit signe de l’aider à le porter pour retrouver le Fléau. C’est avec difficulté qu’elle fit ce qu’elle pu : Holly n’avait jamais été entraînée à un quelconque exploit physique, elle était frêle et faible…

Caïn arriva enfin, accompagné de Wednesday…

Elle reçu alors comme un énorme coup au ventre : Celui du remord. Comment allait réagir sa petite sœur en la revoyant ? Elle qui l’avait lâchement abandonnée par peur de se faire étriper ? Elle devait lui en vouloir, elle ne lui pardonnerait jamais… Surtout lorsqu’elle apprendrait ce qu’elle a fait à Bert…

Avant même qu’ils n’aient pu s’en rendre compte, les Confréristes se retrouvèrent encerclés par des dizaines de gardes… Braquant tous leurs armes sur eux.

Mystique poussa Jared encore faible à terre avant de crier sous l’urgence :

CAÏN ! FABRIQUE MOI UNE PORTE DANS CE FOUTU MUR !! HOLLY !! MONTRE NOUS CE QUE TU SAIS FAIRE OU ON EST TOUS MORTS !!

Ses yeux exorbités se posèrent sur elle… Leur sort ne reposait plus que sur ses épaules, elle, la pauvre petite muette dont d’habitude tout le monde se moquait éperdument … Elle avait pour la première fois de sa vie, une autre responsabilité que de surveiller sa pauvre soeurette, et elle était de taille : Tous les garder en vie, coûte que coûte.

Elle jeta un dernier regard à chacun de ses confrères : Ils comptaient réellement sur elle…

Le temps pressait, même pour elle… Tout allait trop vite, bien trop vite. C’est pourquoi avant de réfléchir à quoi que ce soit, elle se concentra pour que le temps entier s’arrête, pour tout le monde, elle étant la seule exception.

Profitant de la situation, elle se contenta de s’asseoir lentement pour contempler la scène fixe autour d’elle… Hours se releva pour aller voir de plus près l’arme d’un des CRS : Il aurait suffit d’une micro seconde de plus et il aurait tiré… Cela lui donna alors une idée, plutôt macabre mais bonne.

Prenant son temps, puisqu’il ne manquait plus, elle retourna l’arme de chaque garde vers eux-mêmes, commençant par le fond, et allant de gauche à droite pour être certaine de n’en oublier absolument aucun … La vengeance serait ainsi mille fois plus cuisante et on entendrait plus parler d’eux pour un long moment.

Dans la foule elle aperçue un visage familier : Celui de sa vision durant son rêve de Jared… Celui contre qui son confrère avait tant de haine… Cela voulait donc dire qu’elle avait réellement vu son passé ? C’était là une découverte incroyable : Elle avait évolué, et découvert une nouvelle part de sa mutation… Un souffle chaud de fierté la pris soudainement.

Ce gars… Il était en fauteuil roulant… Il avait les jambes totalement congelées… Comprenant alors pourquoi, elle décida de le rapprocher à quelques centimètres de son visage, et de lui ôter son fauteuil pour le placer sous le mutant qui avait du mal à se déplacer.

Revenant à sa place, elle attendit un certain temps avant d’enclencher à nouveau le cours normal du temps, passant en vue une ultime fois son plan pour voir si elle n’avait rien oublier… Et aussi pour se reposer de cette course infernale.

Brusquement tout repris, et comme elle l’avait prévue, toutes les armes se mirent en marche au même moment : Forçant violemment chaque garde à se suicider bêtement.

Près de Sinner elle ne pu s’empêcher de lui lancer un léger clin d’œil une fois le cadavre de son oppresseur mis à terre à ses pieds : Douce vengeance que de voir son pire ennemi mourir aussi bêtement avec notre visage victorieux pour ultime vision, le cul au repos sur sa chaise. C'était en quelque sorte sa façon de le remercier et de lui faire comprendre qu'elle était sincèrement dans son camp.

Un bon point pour lui : il avait réussit à retrouver tout le monde. Et personne n'avait perdu de morceaux... Sauf peut être Jared. Il avait été bien amoché. Le Fléau allait devoir l'aider pour qu'il puisse se déplacer plus rapidement. Il allait le placer sur ses épaules quand soudain :des hommes armés jusqu'aux dents se précipitèrent vers eu et les encerclèrent. Le Fléau était en train de se porter vers l'avant pour encaisser les rafales qui n'allaient pas tarder à voler, vers la chair fragile de ses équipier. Il se devait de les faire sortir d'ici, même si ceux ci n'auraient pas du venir. Quand soudain, un nouvelle fois, 2 image s'imprimèrent en même temps sur sa rétine : il voyait les homme faire un grand geste vers leur voisin et une fraction de seconde et le temps reprit son cours normal, fauchant tous les hommes qui les avaient menacé... Qui ? Que ??? A oui. C'était la gamine ! Elle était vraiment doué avec son pouvoir ! il n'avait rien vu venir ! C'était vraiment pas une petite gamine à sa papa mais une vraie guerrière ! C'en était à se demandé comment ces misérable humains avait pu la capturer ! Il avait du avoir un coup de pot pas possible. L'ordre de Mystique le remmenant à des considération d'ordre plus pratique :

« CAÏN ! FABRIQUE MOI UNE PORTE DANS CE FOUTU MUR !! HOLLY !! MONTRE NOUS CE QUE TU SAIS FAIRE OU ON EST TOUS MORTS !! »

Le Fléau répondit du tac au tac :

"Tout de suite ! Face au Fléau, ce mur ne fera pas un pli !"

Le Fléau se mit immédiatement au travail : il baissa légèrement la tête et fonça dans le mur. Il laissant derrière lui un mur éventré et devant lui un long couloir, avec de très nombreuses cellules. Il se retourna pour voir comment se débrouillait l'arrière. Manifestement, Holly était crevée. Elle ne pourrait pas suivre le rythme très longtemps. Au fait Jared étant bléssé il allait les ralentir... Eu ???? Il avait trouvé ce fauteuil roulant ou ? Et comment il avait fait pour se mettre dessus ?? Bon l'heure n'étant pas aux questions. Il attrapa Holly et la plaça sur ses épaules. Heureusement pour lui, le plafond était haut, aussi ne devait il pas trop la gêner. Il se remit aussitôt a courir, ouvrant le chemin. Avec un peu de chance, Holly pourrait utiliser son pouvoir en cas de danger; Le mieux était maintenant de sortir de cette prison. Mais par ou ? Ca devait grouiller de Flic dehors... S'il n'y avait rien de plus dangereux... Comme des X men par exemple...

"Mystique ! T'as un plan pour nous sortir de ce guèpier ???"

Il était prêt à se faire engueuler par la dame à la peau bleu mais il voulait faire sortir tout le monde sans que personne ne crève. Il était hors de question que des gens qui l'accompagne en mission morfle. Il était grand et fort et c'était à lui de morfler et à personne d'autre. C'éatit son seul code de l'honneur, mais il l'avait appris à coup de ceinture quand son père le battait, enfant. Tiens çalui faisait pensé, il devenait quoi le père de Holly ??? Si cette enflure n'avait pas souffert, le Fléau s'en occuperais personnelemnt ! Il irait le cherché dès qu'il serait sortit d'ici , que Holly soit d'accord ou pas ! Pour le moment il fallait se concentré sur ce qui se passait. Il y avait de bruit de course partout. Prit d'une impulsion soudaine le Fléau arracha les grilles des cellules contenant des prisonniers. il leurs hurla :

"Allez ! Dégagez de la ! On vous offre la liberté et ça ne ce reproduira pas eux fois !!!"

Il espérait que ces idiots de prisonniers sèmerait une belle petite pagaille en essayant de s'enfuir. Si les services de police étaient en nombre limités, il ne pourrait pas gérer un nombre trop important de prisonnier évadé... Même s'il devait avoir la priorité.

Mystique n'avait pas eu le temps de tiré. elle avait demandé de l'aide à Holly, s'était retourné, avait visé et ... à l'instant même, sous ses yeux, dans un cercle rouge sang de bruit assourdissant, les soldats se tuèrent tous eux-même les uns aprés les autres dans un écart de quelques millisecondes. Mystique pris le temps de saisir l'entiereté de la situation avant de jeter à Holly un regard fier. cette gamine, elle avait tué son propre père il y avait pas même une demi-heure, et là, elle venait carrément de faire une massacre. Mystique éprouvait à cette instant précis un sentiment presque maternel à l'égard de la jeune mutante. le sang froid de la jolie muette lui était trés nostalgique, elle se revoiyait en elle, et éprouvait alors le désir impérieux de se rapprocher de cette gamine, de la garder sous son aile et de devenir son mentor, sa mère adoptive, elle qui venait de perdre un parent, et ce de ses propres mains. Holly était definitivement une confreriste. elle venait de choisir sa voie, sa famille, son identité. elle venait de saisir sa liberté.
pendant ce temps, une jeune fille ressemblant de manière flagrante à Holly avait mis Jared dans un fauteuil roulant. ce devait-être sa soeur. Mystique l'avait aperçu sur le Fléau ... Caïn devenait un peu le père de famille se dit-elle, et sourit à cela. sans perdre plus de temps ce dernier avait d'ailleurs pulvérisé le mur. Mystique attrapa deux mitrailleuses sur les gardes morts qu'elle tint fermement sur ses épaules, se retournant pour s'adresser rapidement au reste du groupe.

bon, écoutez moi. il reste encore pas mal de soldats dans la prison. et on a pas était des plus discrets. ils vont nous poursuivre, même si on réussit à sortir d'ici intact, et on peut pas se permettre une course-poursuite avec Sinner dans cet étât ... alors voila le deal. vous êtes confreristes mes puces, vous devez donc vous y mettre. Fleau va prendre Sinner avec lui, et pour éviter les balles perdues, on va ouvrir le passage nous-même ... elle lança à Holly et Wednesday les mitrailleuses ... je passe devant ...

elle attrapa une autre arme au sol puis sortit par le mur effondré. des gardiens commençaient à arrivés en masse d'un peu partout. heureusement, des bloks de murs éclatés offraient aux confreristes des abris de choix. Mystique roula rapidement au sol, se cachant derrière un bloc de béton et tirant sur les gardes arrivants de gauche. ceux-ci se dissimulèrent rapidement derrière un angle, ce qui lui permit de rapidement s'appuyer dos au bloc qui lui servait de protection pour canarder à l'opposé les sales humains qui se pressaient dans leurs direction. elle en profita pour faire signe aux deux gamines qu'il était temps. ces dernières se mirent à courir, tirant un peu n'importe comment mais de manière à effrayer les soldats. elles furent vites suivis du Fleau, qui passa en hurlant, effrayant la plupart des humains présent. Mystique en profita. quand il passa à côté d'elle, elle tendit une main et s'accrocha à un courroie de son armure. elle fut emporté par le char d'assaut vivant et dans un mouvement gracile et assuré se redressa et se lança vers le haut de son corps, atterissant en douceur sur son épaule, les jambes croisés. elle se retourna, tira un peu dans le tas, puis se décida à tirer les fumigènes qu'elle avait dérobé sur quelques cadavres.

Suite ici les amis

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