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MessageSujet: Retour au foyer ! [ouvert]   Retour au foyer ! [ouvert] Icon_minitimeVen 25 Avr 2008 - 23:59

Le ciel était devenu gris. Après son entretien avec Sinistre, Erik était des plus confiants, et il lui tardait de retourner enfin à la Confrérie retrouver ses disciples. Il ne savait même pas qui s'était chargé de les mener lors de son absence. Sans doute était-ce Mystique qui avait repris le flambeau, ou bien Dents-de-Sabre... Quoi qu'il en soit, Magneto était maintenant de retour à New-York, et il en était ravi !

Il pensait déjà à la masse de travail qui l'attendait... Il avait été absent pendant une période assez longue... lui-même ne savait plus à quel moment il avait quitté la Confrérie. Bien sûr, il se souvenait des circonstances de son départ, qui fut pour le moins précipité... Il se souvenait aussi des évènements qui s'étaient déroulés avant son départ. Mais il perdit la notion de temps lorsqu'il était parti à la recherche du matériau nécessaire à l'élaboration de son nouveau plan. Du moins il n'avait plus aucune idée de ce que le temps représentait. Il avait passé tant d'heures enfermé dans une pièce sans fenêtres, dormant lorsqu'il était fatigué, mangeant lorsqu'il avait faim...

Erik sortit de Central Park par la sortie Nord-Est qui donnait sur Lenox Avenue. Les taxis New-Yorkais se faufilaient dans le trafic, donnant à l'avenue une couleur jaune foncé. Magneto avança dans celle-ci, se mêlant aux nombreux quidams qui foulaient le trottoir. Arrivé au croisement avec la 129ème, il tourna à gauche et marcha jusqu'au bout de la rue qui se terminait en cul-de-sac.

Là, il était à l'abri de tous les regards indiscrets, du moins jusqu'à ce qu'il dépasse les hauts immeubles qui l'entouraient. Il pouvait prendre son envol sans risquer de susciter d'inutiles soupçons.
Il prit rapidement assez de vitesse et se dirigea vers le sud, en direction de sa Confrérie. Après quelques minutes de vol, il put apercevoir, non sans une certaine réjouissance, ces bâtiments qui lui étaient si familiers. L'endroit était assez plat. Seuls quelques constructions étaient parsemées çà et là, mais une grande partie de la Confrérie se trouvait sous-terre.

Erik abaissa son altitude, ralentit sa vitesse, sortit ses trains d'atterrissage (Euh...) et se posa non loin de l'entrée de la Confrérie. Il monta les marches qui menaient à la grande double porte métallique qui donnaient sur le hall d'entrée. Sur le parvis, alors qu'il marchait vers le porche, celles-ci s'ouvrirent sur son chemin. Il marchait d'un pas résolu.

Ça y'est ! il était de retour chez lui !


Dernière édition par Erik Lehnsherr le Mer 30 Avr 2008 - 20:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retour au foyer ! [ouvert]   Retour au foyer ! [ouvert] Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:03

C'était un temps étrange que la fin d'après-midi. En cette fin de Printemps, les jours semblaient rallonger à en perdre haleine. Une danse enivrante jusqu'à l'Eté. Le jour le plus approchait, et avec lui la chaleur et le soleil s'empressait. New York, la ville grouillante, se réchauffait de l'intérieur, tant par les rayons dardés par le soleil, que par l'effervescence qui animait lentement les habitants. De si magnifiques tableaux qui se dessinaient sous les yeux endormis des nuages. Mais tous surement, ne partageait pas cette idée. Car avec l'Eté venait aussi l'étouffement, la sueur et la mort ronflante dans la ville. L'Eté laisserait aussi, comme chaque année, son lot de laissés-pour-compte, éternels cœurs brisés, ou dédaignés de la vie.
Mais la jeune Wednesday n'y pensait déjà plus. La saison qui s'annonçait l'enivrait et en même temps l'apeurait. Que pourrait-il bien se passait encore dans sa vie si mouvementée? Elle, encore recherchée par la police, ne pourrait surement presque pas sortir sans risquer de se retrouver emmenée de force au poste. Mais on ne pouvait pas dire qu'elle s'en souciait pour l'instant. En cette douce fin d'après-midi, c'était un brin de nostalgie qui lui était venu. C'était l'heure où tout le monde partait vaquer à ses occupations : travailler, écrire, dessiner, se promener, ou tout simplement rêvasser. Et les temps anciens étaient revenus à sa mémoire. Wednesday repensait aux quelques années qu'elle avait passées chez son père, loin des souvenirs de maltraitances, c'étaient ses expériences avec les étranges plans du balcons qui ne purent l'empêcher de sourire. Alors si jeune, et ne connaissant pas ces choses de la vie, elle avait étudié ses plans aux longues feuilles étranges, qu'elle avait alors identifié comme une variété de d'orchidée d'Asie. Elle avait présenté cette plante lors d'un exposé, et fit un tour dans le bureau du proviseur illico presto. C'est alors qu'on lui révéla que ces feuilles étaient des feuilles de cannabis. Wednesday se souvenait encore de la tête de sa sœur quand elle le lui avait raconté, un sorte de rire touché de cette excuse qu'on réserve aux premières bêtises et expériences des enfants. Mais le souvenir se dissipa comme un brouillard poussé par le vent, et Wednesday revint à la réalité. Etendue sur le lit, une petite larme vint perler à son œil sans oser en tomber. Ce temps était révolu. Elle était restée cette éternelle enfant, mais la vie cherchait toujours à la poursuivre et à la confronter au pire. Wednesday voudrait rester pour toujours une enfant s'émerveillant du monde si étrange, sans jamais le comprendre. Ce n'était pas comme une façade, un bouclier, c'était tout son être, attardé dans ses aspirations enfantines.
Wednesday quitta sa rêverie et par la même occasion, bondit hors du lit. Elle marchait de façon automatique, se laissant guider par de quelconques idées futiles. Saisissant la guitare sèche de Holly au passage, à coté de la porte, elle parcourut les couloirs de la Confrérie, adressant au hasard, un signe, un sourire aux gens qu'elle croisait, sans toujours les connaitre. Elle descendit lestement l'escalier et se dirigea vers le salon. Simplement en l'approchant, elle y entendit des rires et des éclats de voix. Elle se détourna de son chemin sans y faire attention, n'ayant ni envie de parler, ni de déranger. Tout ce qu'elle voulait, c'était partager un moment seule avec la musique. Le Hall d'entrée sembla être le seul endroit que les confréristes avaient délaissés. Un grand canapé rouge flamboyant l'accueillit à bras ouverts. Il faisait face à un fauteuil charnu, tout aussi rouge. La grande porte se situait entre les deux meubles.
La guitare n'étaient pas des mains d'un grand luthier, mais le son qu'elle dégageait ressemblait au paradis pour Wednesday. Depuis que son père lui avait appris ses premiers accords, elle n'avait eu de cesse que d'aimer ces bouts de bois accrochés de cordes. Et depuis que Holly lui en avait offert des stages, elle ne pouvait plus s'empêcher de la prendre et d'en jouer continuellement dans quel endroit que ce soit. Sa main gauche s'égara sur le manche, jouant à vide ou tapant les cordes, sans trop chercher à jouer quelque chose de construit. Wednesday aimait chercher les sons, tout naturellement, sans s'obliger à les assembler, ou à les formater. Mais aussi naturellement que lui venait l'envie de jouer, une mélodie connue commença à venir à ses doigts. C'était un arpège doux et nostalgique, qui reflétait ces pensées du moment. Always Somewhere des Scorpions. C'était une mélodie entêtante, qui se plaisait à ses doigts, sans plus vouloir les quitter. Dans cette bulle musicale, Wednesday ne faisait plus attention un rien. Elle n'entendait plus que le son feutré des cordes pincées résonnant dans la caisse profonde. Elle ne pensait que cette éternelle progression de ses doigts. Plus aucune pensée ne venait troubler son esprit, seule les paroles de la chanson résonnait tranquillement dans un coin de ses oreilles. Et soudain, elle se surprit à entonner le refrain.


    Always somewhere
    Miss you where I've been
    I'll be back to love you again

Sa voix était hésitante, mais c'était un son grave et chaud, qui s'harmonisait avec les notes jouées à la guitare. Wednesday repensa alors à toute ses années passées, à Holly qui lui avait tant manquée, quand elles s'étaient retrouvées séparées, à son terrible père, dont les jours sobres lui semblait un rêve oublié, ou encore à sa mère fantasque, dont elle n'avait plus aucune nouvelle depuis longtemps. Alors qu'il y a peu encore, elle n'avait eu que faire de ces deux étranges parents, ils semblaient revenir la hanter, comme si Wednesday revenait d'un long voyage loin d'eux. Mais elle n'avait pas oublier leur comportement respectif. Et surtout,rien ne lui ferait oublier la violence de son père. Une vague larme s'éternisa sur sa joue.
Et soudain, un vent froid se projeta avec force sur son épaule droite, la renvoyant brusquement à la réalité. Ce fut comme un choc pour Wednesday, et un soubresaut lui prit le corps. Un fort mouvement, assez pour la faire glisser du bord du canapé. Dans un bruit de claquement de corde dissonant, elle se retrouva par terre, adossée douloureusement à cette falaise de sofa, la guitare légèrement relevée sur le corps, miraculeusement épargnée par la chute. Passant la main rustrement sur son dos, la jeune mutante ne prit pas le mal de se retourner vers la porte, grande ouverte, avant de s'écrier :


    - Qui c'est l'imbécile qui a mal fermé la porte?

C'était une exclamation à la fois d'énervement et de résignation. Il était idiot d'engueuler quelqu'un pour ça, ce n'était qu'une petite maladresse, qui n'avait pas entrainé la pire des morts, mais malheureusement Wednesday était du genre à partir en furie pour un rien. Enfin, elle se rendit compte de l'inutilité d'un tel acte. De toute façon, qui l'entendrait? Qui s'en soucierait? Elle n'y attachait déjà plus beaucoup d'importance.
Se décidant enfin à aller fermer cette satanée porte, Wednesday se releva, d'un air apathique, presque endormi, et se retourna vers l'origine du courant d'air. Ah, mais quelle surprise! Devant l'encadrure de la porte se tenait un homme d'un certain âge, imposant une sorte de charisme silencieux. Wednesday resta figée, interdite, et honteuse de sa réaction à son entrée. Elle n'arrivait même pas à quitter des yeux son regard droit et grave, qu'elle n'arrivait pas à percer. L'instant ou s'échangea se regard lui sembla une éternité.
Reprenant brusquement ses esprits, Wednesday se rendit compte qu'il n'était surement pas là par hasard, et que ce n'était surement pas elle, l'insignifiante Wednesday McCracken, l'objet de sa visite. Elle reprit une sorte de sourire innocent, assez peu convaincant il faut dire, d'où se dégager une gêne et une honte. La jeune fille en avait presque oublié qu'elle tenait dans sa main la tête de la guitare.


    - Vous cherchez quelque ch... Quelqu'un? balbutia-t'elle.

Son regard divagua. Elle voulait à tout prix éviter ses yeux, durs, qui lui rappelait ceux de son horrible père, avant qu'il ne la frappe. Cette attitude honteuse avait quelque chose d'enfantin, d'insouciant, comme elle l'avait toujours été.
Mais Wednesday commença sérieusement à se demander qui était cet homme qui se tenait devant elle. Il n'était pas de première jeunesse, mais dégageait quelque chose d'indescriptible. Elle avait l'impression d'avoir fait une bourde monumentale en se permettant de lancer une insulte qu'il avait du prendre pour lui. En plus, elle était bien loin de se douter que celui qui se tenait devant elle était son patron suprême, le grand chef de la Confrérie.
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MessageSujet: Re: Retour au foyer ! [ouvert]   Retour au foyer ! [ouvert] Icon_minitimeMer 30 Avr 2008 - 20:43

Des accords de guitare arrivèrent aux oreilles d'Erik... décidément, la Confrérie avait bien changé... il était rare que les arts, quels qu'ils soient, soient pratiqués à l'intérieur de celle-ci... mais cela ne le dérangea pas le moins du monde. Au contraire, il était un fervent amateur de musique, et il s'amusait lui même à faire vibrer des cordes d'acier, ou les lamelles métalliques d'un harmonica lorsque le temps le lui permettait... c'est-à-dire rarement. Il était particulièrement féru de jazz et de blues. Ces accords et tempos lui conféraient une certaine joie que rien d'autre ne pouvait égaler. Quoi qu'il en soit, Erik fut agréablement surpris par cet accueil musical... et un léger sourire se serait sans doute affiché sur son visage (je dis bien léger...) si une remarque quelque peu désobligeante n'avait pas été lancée... Erik comprit bien sûr qu'elle ne lui était pas directement destinée, bien fol était celui qui oserait lancer une insulte au chef des Confréristes, mais cela lui déplut tout-de-même... lui qui avait espéré faire une entrée majestueuse, tonitruante, celle-ci fut gâchée par cette grossière intervention...

Entrant dans le hall sombre et grisâtre de la Confrérie, il tomba face à une ravissante jeune fille, sa guitare à la main... Mais son joli faciès n'excusa pas les mots qui venaient de sortir de sa bouche, et c'est un regard tout-à-fait grave qu'Erik lança à la jeune guitariste. Celle-ci rougit considérablement en voyant Erik et, au vu de ses balbutiements, elle avait pris conscience de son erreur quant à ce qui était sorti de sa bouche... Mais les yeux bleus d'Erik changèrent d'expression lorsque la jeune fille lui demanda s'il étaiit à la recherche de quelquechose en particulier... en effet, il fut plutôt surpris de ne pas être reconnu... décidément, son retour à la Confrérie ne se passait pas comme il l'avait prévu... mais l'innocence évidente de son interlocutrice l'excusa. Magneto ne cacha pas son étonnement. Ses sourcils se haussèrent, accompagnant ses paroles :


- "Si... je cherche quelqu'un ? Non, pas du tout, je passais là, me demandant ce qu'était ce bâtiment... ainsi, je suis entré pour demander des renseignements..."

De bonne humeur, Erik choisit de s'amuser un peu en ne révélant pas son identité à la jeune femme. Il était finalement ravi de voir que des personnes à la Confrérie pouvaient encore s'adresser à lui de manière naturelle, et il attendit de voir la tournure qu'allait prendre cet échange, profitant de l'incrédulité de celle qui se tenait en face de lui pour évaluer qui elle était réellement.


[HJ : Désolé, c'est un peu court... je ferai mieux la prochaine fois... Wink ]
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MessageSujet: Re: Retour au foyer ! [ouvert]   Retour au foyer ! [ouvert] Icon_minitimeLun 26 Mai 2008 - 18:38

Du regard tout commençait. Le monde s'ouvrait d'un regard. On comprenait, l'embrassait, d'un regard. Un regard, deux yeux joints par l'esprit. Deux idées pour n'en faire plus qu'une. Et ces formidables couleurs qui apparaissaient. Et cette lumière qui irradiait. Et ces paysages que couleurs et lumière dessinait, d'un pinceau agile et libre. Les montagnes grandissaient, dessinées goulument. La mer s'agitait de vagues illuminées. Serait-ce les plus belles images qu'un œil ou deux peuvent voir? Ou serait-ce croiser fugacement deux autres yeux, et s'enfoncer dans toute leur profondeur? Des regards croisés tout pouvait naitre. De l'amour à la haine. Pour Wednesday, le bonheur était partout. De ses yeux elle le cherchait, dans le paysage mythique ou dans le regard d'un inconnu, unis une fraction de seconde par cette intimité des yeux. Il lui arrivait de passer des journées à balader ses yeux, à chercher le monde dans toute ses extrémités. Elle pouvait trouver la beauté n'importe où, dans une plage sauvage et déserte, où dans l'activité terrifiante et délirante de docks en furie. Ses yeux se ravissaient d'un rien. Ses yeux se ravissaient de tout. Mais de certains regards lui étaient aussi venues les pires choses. C'était un regard noir qui annonçait la colère de son père. La colère, puis la violence pure, sans retenue. Toujours, ce regard intense, d'horreur, de peur, la glaça. Ces yeux noirs braqués dans les siens, si fort que sa vue s'en brouillait. Mais il ne fallait pas ciller. Il ne fallait pas quitter ce regard. Le quitter, c'était accepter la violence. Mais toujours, elle cédait, anéantie par ce regard absolu de violence. Au regard succédait les coups, à chaque fois. Wednesday ne les oubliait pas.
Et toujours, un tel regard, lui faisait craindre les coups. Elle préparait sa défense sans bouger, sans dévier du regard, apercevant au travers de ces yeux étrangers, le visage de son père. Robert le terrible, la torturait, comme un fantôme possédant ces autres. La peur de Wednesday qui la poursuivait.

Le regard de l'inconnu qui avait forcé le portes de la Confrérie, était aussi dur que celui de son père, comme certain de décider de la justice qu'il assènerait à l'adolescente. La si jeune adolescente plantée là de ses yeux de fausse turquoise, dans ces yeux d'aigue marine. Loin des pierres précieuses et de leur éclat bleuté, Wednesday ne pouvait que se remémorer les mauvais souvenirs qui suivaient ces long regards noirs. Et déja, elle sentit s'ébaucher dans ces grands yeux, les traits qu'elle connaissaient tant. L'image traitre du terrible. Mais pourquoi ce regard? Méritait-elle tant de sa gaffe? Il fallait croire que oui. Et Wednesday se sentit frissonner de peur. Mais les yeux au dessus d'elle s'adoucirent subitement, et s'animèrent d'une lueur de malice.


    « Si... je cherche quelqu'un ? fit la voix grave, imposante pour un homme de cet âge. Non, pas du tout, je passais là, me demandant ce qu'était ce bâtiment... ainsi, je suis entré pour demander des renseignements... »


Wednesday ne comprit pas vraiment. Son air étrange, un œil froncé, l'autre grand ouvert, sa moue incrédule, avait vraiment un air comique. Dès qu'elle comprit enfin l'enchainement des mots, elle resta de même, figée dans cette expression étrange. Elle ne savait absolument pas quoi répondre. De s'être préparée au pire lui avait fait perdre de vue bien des issues. Sa main se crispa sur le manche de la guitare, lui rappelant soudainement sa présence. Cette homme inconnu semblait bien étrange à une frêle adolescente. Loin de son age, c'était l'aura magnétique qu'il dégageait qui intriguait Wednesday. Il n'avait pas l'air d'être tombé de la dernière pluie, ni d'être un insignifiant vieillard, milliardaire ou clochard. Mais l'impasse dans laquelle la conversation tournait obligea Wednesday formuler quelque chose de ses lèvres.

    - Normalement... Ne viennent ici que des gens qui... connaissent... tenta t-elle, prudemment.


Elle avait cette voix hésitante et intriguée, cherchant ses mots comme un enfant perdu. Une enfant perdue. C'est ce qu'elle était, au fond. Pauvre enfant perdue dans un monde inconnu. Un monde qui dépassait sa compréhension et que pourtant sa curiosité voulait explorer. Elle voyait le monde de ses yeux d'enfant. Elle ne voulait pas grandir. Elle ne voulait pas que son regard grandisse.
L'enfant innocente qui regardait la fleur de l'âge.
Wednesday se sentit soudain stupide de sa réponse. Elle n'allait surement pas l'aider dans sa quête de renseignement comme ça. Mais cherchait-il vraiment des renseignements? Et surtout pouvait-elle les lui divulguer? Wednesday était encore novice dans cette grande bâtisse de pierre. Et soudain lui traversa l'esprit qu'avec quelqu'un à l'âge plus proche d'elle, tout aurait été différent. Le mur qui séparait les génération. Peut-être n'était-ce qu'un cliché, espéra alors Wednesday.
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MessageSujet: Re: Retour au foyer ! [ouvert]   Retour au foyer ! [ouvert] Icon_minitimeLun 2 Juin 2008 - 7:46

Ainsi, c'était vrai... le boss était de retour. Nom d'un éléphant, c'est pas possible... Creed commençait tout juste à se faire à son rôle de nouveau chef de la Confrérie. Le faible magnétisme qui se dégageait dans toute la bâtisse ne pouvait pas tromper... il sentait des fourmis dans tout son corps, c'était comme si son squelette tremblotait, légèrement, imperceptiblement. Seulement, avec son sens du toucher hyper-développé, Creed ne pouvait que constater l'évidence : soit il venait d'installer un aimant géant en dysfonctionnement devant la Confrérie... et on se demanderait bien à quel but d'ailleurs étant donné que personne, excepté les Confréristes ne connaissent l'existence de cette dernière et en particulier la présence de Magnéto. Soit un mutant possédant un pouvoir magnétique absolument colossal venait d'arriver à la Confrérie... ou d'y revenir. Dents-de-sabre retira les pieds du bureau du patron, sortit de la salle qu'il avait occupé pendant si longtemps, enclencha évidemment le système de sécurité presque par réflexe et parcouru les longs couloirs sinueux de la Confrérie en direction de la source de ce magnétisme. Il priait intérieurement pour découvrir un aimant géant dans le hall. Il croisa quelques nouvelles recrues qui lui lançaient des timides "Euh, ça va boss ?"... il y avait pris goût, il aimait qu'on le craigne, il aimait qu'on le respecte et Lensherr allait, une fois de plus, envoyer toute cette popularité nouvellement acquise aux oubliettes. Arrivé au dernier détour, Creed ne mit pas une demi-seconde à reconnaître le boss. Ses cheveux gris, son regard froid et autoritaire, son allure sûre de lui.... raaaaaaah que cet homme est détestable >< En plus, Dents-de-sabre était sûr et certain que Magnéto l'avait senti venir depuis qu'il avait quitté le bureau et ça l'énervait encore plus. Il voulait se jeter sur lui, le déchiqueter, le mettre en pièce mais... mais voilà, on n'attaque pas le maître quand on a un squelette recouvert d'adamantium. Néanmoins, Creed continua son chemin, comme si de rien n'était, comme s'il voulait simplement sortir... simplement sortir ? Ça faisait longtemps qu'une idée pareille ne lui était pas venue à l'esprit tiens... et puis ça aussi, ça lui avait manqué. Magnéto discutait avec une recrue, la plus jeune des McCracken. Dents-de-sabre se demanda d'ailleurs ce qu'il était advenu de l'autre bleusaille. Non pas qu'elle lui manquait, pas du tout mais enfin, elle est partie sans lui avoir expliquer son geste, pourquoi elle avait amené le Fléau entre ces murs. En passant à la hauteur de Magnéto et de Wednesday, Victor ne décéléra pas et se contenta de regarder Erik d'un oeil très mauvais.

Grrrrr
(<=== les dialogues sont de Michel Audiard)

Un grognement fut tout ce à quoi le maître incontesté et incontestable de la Confrérie eut le droit en guise de bienvenue de son bras droit. Victor Creed se rendit soudainement compte de quelque chose... depuis quand il regrette que les gens ne s'explique pas ? Depuis quand il se demande pourquoi les gens agissent d'une certaine façon ? Nan mais être le chef temporaire de la Confrérie, ça l'avait carrément transformé en couille molle oui >< Et puis sortir, voir du monde, étriper des animaux, effrayer des humains, exploser des motos, des voitures et puis des centrales électriques à l'occasion... merde, mais il avait juste oublié ce que ça faisait de vivre. Il fallait absolument qu'il rattrape le temps perdu. Au diable le commandement de la Confrérie, Lensherr pouvait bien se le carrer où je pense, la bête sauvage était de nouveau en liberté et bien décidé à apprécier cette liberté à sa juste valeur... il paraît qu'il y a une nouvelle école primaire en ville, ça vaut peut-être le coup d'aller jeter un coup d'oeil tiens.

HRP : Je ne fais que passer pour que Tigrou souhaite la bienvenue à son patron chéri ^^
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