Le stress...

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Martin sentait chaque pulsation de son coeur à travers son uniforme X-Men. Si trente-six tambours semblaient battre en choeur sous sa poitrine, ce n'était dû à l'intense entraînement qu'il venait d'excercer dans la salle des dangers. Enfin si, un peu. Mais surtout parce qu'il venait de prendre une décision importante. Cela lui était venu quand il se retrouva à surfer sur une tête nucléaire (Ne lui demandez pas comment il s'était retrouvé là). Bref. La sensation, même virtuelle, de chatouiller de si près Madame la Mort, lui avait fait prendre conscience de certaines choses bien superficielles et d'autres si importantes.

Ce soir, il allait passer la vitesse supérieure avec Magda Lyne. Les deux mutants vivaient jusqu'alors un amour platonique. Mais cela ne suffisait plus à Martin. Elle comptait pour lui plus que quiconque n'avait jamais autant importé à ces yeux. Il voulait aller au bout des choses avec elle.

Il avait à la main un très joli bouquet de fleurs du parc, celles que Tornade choyait tant, et il ne ressentit aucune gêne à voir leurs racines pendouiller encore (Martin réfléchirait plus tard à trouver une bonne excuse auprès d'Ororo). Il passa dans la salle des professeurs et consulta rapidement le planning des cours. Quand il sut enfin à quel cours il était, il courut retrouver sa dulcinée dans la salle où elle devait être.

Il ne prit pas même la peine de frapper avant d'entrer, tellement son enthousiasme était débordant, voire dégoulinant. Il la trouva du premier coup d'oeil. Celle-ci paraissait bien surprise.

"Magda... Je... Heu..."

"Huhum !"

Martin tourna la tête vers la provenance de ce raclement de gorge hostile. Quand il la vit, il cacha instinctivement son bouquet dans le dos.

"Désolé Ororo. Je voulais juste dire que j'attends Magda heu... dans ma chambre... après le cours. J'ai... un papier important à lui donner..."

Voyant le scepticisme flagrant qu'affichait le visage de Tornade, il se crut bon d'ajouter : "... pour sa carte de cantine..."

Sur ce, plusieurs élèves s'esclaffèrent et Tornade dut réclamer le silence en jetant littéralement un vent froid sur la classe.

"Le message est-il passé Mademoiselle Lyne ?"

"Heu oui, répondit cette dernière"

"Bien. Le message est passé, Martin. Tu m'autorises à continuer le cours ou est-ce que tu as quelque chose d'autre à ajouter ? Pour sa dispense de sport, peut-être ?"

Là, elle l'avait bien cassé. Si des sourires se dessinèrent sur plusieurs visages, certains paraissaient plus embarassés. Voir deux X-Men se chamailler comme des gamins frôlait l'inconvenance.

"Non Ororo, répondit l'Archer, pardon de t'avoir dérangé."

Même si Martin avait sa fierté d'homme, il ne perdait pas de vue qu'elle était sa chef et, en tant qu'ex-Marines, il se devait de la respecter...

"A plus tard, chef, lui lanca-t-il en lui tournant le dos, au fait, tu me dois une bière ce soir"

... mais cela faisait trop longtemps que Martin avait quitté les Marines.

Il monta dans sa chambre et s'assit sagement sur le rebord de sa fenêtre. Il fallait qu'il se calmât. Ce n'était pas de bon ton de s'exciter comme ça devant tout le monde. Il calma sa respiration et mit de l'ordre dans ses idées en attendant de voir s'ouvrir la porte. Vite Magda ! Pourquoi les cours duraient-ils si longtemps dans cet Institut ?!

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La journée avait bien commencée, elle s'était joyeusement préparé à cette journée interminable de cours. Pourtant elle avait le sourire. Elle attendait toujours la réponse pour son passage en x-men et en attendant celui-ci elle se devait de montrer l'exemple en continuant à suivre les cours comme tout les autres élèves, et même si elle n'avait plus grand chose à apprendre.

Le premier cours fut plus que barbant et pourtant elle ne montra aucun signes d'agacement sur son expression. Au contraire elle se forçait à avoir une attitude studieuse. Elle ne devait pas se montrer trop impatiente de partir de cours alors qu'elle attendait le résultat. elle ne devait pas se faire remarquer. Se faire toute petite, invisible. Sa capacité de féline lui faciliterait cette tache. Mais c'est un imprévu tout autre qui écroula complètement se le calme qu'elle s'était forcé à prendre.

C'est lors du deuxième cours le dernier de la journée, pour elle, Que l'imprévu eu lieu. Alors que Tornade était plongée dans son cours, et que le silence régnait. La porte s'ouvrit avec bruit et fracas, faisant sursauté toute la pièce. sortant les élèves de leurs transes.
Magda eu les pupilles changées en deux secondes par simple protection. Mais ils revinrent à la normal lorsqu'elle vit Martin entrer. Elle n'y croyait mon dieu, il la regardait, il était donc là pour ...elle. Ces joues devinrent rouges et chaudes. Dès qu'il la vit il se mit à bredouiller.

"Magda... Je... Heu..."

coupé aussitôt par tornade qui lui rappela alors qu'il était en plein cours. C'est alors seulement qu'il tourna la tête et fit un tour d'horizon, apercevant alors les autres élèves. Gêné il essaya de trouver une excuse potable

"Désolé Ororo. Je voulais juste dire que j'attends Magda heu... dans ma chambre... après le cours. J'ai... un papier important à lui donner..."......pour sa carte de cantine..."

Les élèves pouffèrent de rire. Le compte était bon pour la discrétion. Et en même temps elle avait oublié en deux secondes de temps l'attente de résultat. Quand il entrait dans une pièce il avait le don de l'envoyé dans des nuages. Elle avait le sourire figée et ne pouvait plus le retirer de son visage. Tornade le vira de la salle après quelques vanes bien placées. Puis elle regarda Magda une fois la porte de nouveau fermée. Elle lui fit un clein d'oeil amusée et se retourna vers le mur du fond pour rire sans que personne ne la voie. Sans pensée qu'on pouvait l'entendre. Ce qui eu le don de faire rire toute l'assemblée et rougir de plus belle Magda qui finalement se mit à rire également. Mais son rire n'était pas d'amusement, mais d'angoisse. l'angoisse de la sensation qu'elle éprouvait. Le coeur serré, le ventre ballonné. Une vraie sensation de gamine. Elle devait aller dans sa chambre. Certe il n'était plus une surprise pour personne que ces deux là éprouvaient des sentiments. Mais jusque là Magda avait le frein qu'elle n'était pas encore X-men. Comment cela serait il perçu? Elle n'avait donc jamais osé dire au grand jour ces sentiment pour Martin. Mais ces yeux parlaient pour elle.

Elle pouvait entendre l'aiguille de la pendule. Le temps se faisait malin plaisir de continuer au ralentit. Elle ne restait plus en place et bougeait sur sa chaise. Tornade due à plusieurs reprise hmmmmmer pour la faire attérir. Mais elle n'y arriva pas et se fut avec un soulagement qu'elle entendit le son de la cloche. Ni une ni deux Magda fut la première sortit de classe suivit par les applaudissements de ces camarades. Elle couru dans le couloir et stoppa net devant la "chambre". Elle avait couru et maintenant elle n'arrivait plus à faire un pas. Elle se calma, défroissa ces vêtements, souffla profondément.

*Allez ma vieille, tu vas pas te débiner maintenant hien!*

Elle frappa

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Alors que son esprit commençait à divaguer et l'emmener loin, sur une île peuplée de nymphes partiellement dévêtues et dont chacune portait le doux visage de Magda, il entendit quelqu'un toquer à la porte. Se secouant la tête pour chasser ses visions paradisiaques, il se leva, s'assura être présentable. Par réflexe, il se passa la main sur la joue.

~ Rha tabarnak ! On dirait du papier de verre ! ~

Cela devait bien faire deux ou trois jours que Martin avait négligé de se raser. Mais celle qu'il aimait l'attendait, juste là, derrière cette porte. Il n'avait pas le temps d'y remédier.

Il s'avança vers le porche. Mais avant d'ouvrir, il passa la main sur la porte. Par un effort d'imagination, il arrivait à la ressentir, là, derrière, qui l'attendait et devait être aussi nerveuse que lui. Il savoura ce moment, ces toutes dernières secondes avant le bal, ultimes envolées d'adrénaline avant l'ouverture des rideaux.

Il posa enfin la main sur la poignée ronde et la fit pivoter.

Bonjour, dit-il simplement en ouvrant la porte. Je suis ravi de te voir ici.

Maintenant il était calme, serein et confiant dans ses propos. Il ne voulait pas perdre pied, avoir tous ses esprits pour savourer ce moment.

Entre, je t'en prie, l'invita-t-il par un geste du bras. Tornade n'était pas trop furax quand je suis parti ?

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Son battait de plus en plus vite, elle se concentrait sur ces battements pour ne pensé à rien d'autre. Elle avait l'impression qu'il allait bientôt lacher. Puis la porte s'ouvrit. et il était là devant elle il paraissait faussement calme se qui la détendit un peu. Voilà les choses étaient ainsi. elle avait des sentiments pour lui, il devait sans douter. Peu être allait il lui dire que rien ne serait possible entre eux. Voilà quelques mois maintenant qu'ils se connaissaient. Il s'apprécièrent d'abord en amis, et puis petit à petit leur rencontre se faisaient plus pressante pour ne plus ce quitter. Alors pourquoi était elle aussi nerveuse aujourd'hui. Avait elle un pressentiment félin? ou simplement qu'il face ainsi irruption dans sa salle de cours...

Elle entra dans la chambre qu'elle connaissait bien maintenant pour y avoir passé de longues heures en tout bien tout honneur malgré des envies qu'elle avait refroidies.Ils Riaient, parlaient de tout et de rien. Au yeux de beaucoup ils étaient déjà un couple. Caché dans la chambre, de leur regard, les commérages allaient bon train mais ils n'y faisaient pas attention. Elle même rêvait que ces on-dit soit réels.

*Aller calme toi magda, arrête de devenir barge un peu*

elle ria doucement à ce demande au sujet de Tornade, en s'installant sur le rebord de la fenêtre à la place ou il se trouvait un peu plus tôt.

-"Furax ne serait pas le bon mot. Amusé serait plus exacte. Elle n'a pas arrêté de rire sous ces cheuveux durant la fin du cours"

Puis elle se tourna sérieusement vers lui et lui donna un coup de poing amical sur l'épaule

-" Mais pourquoi es tu entré ainsi dans la salle ? tu n'imagine pas l'angoisse que tu ma donner durant toute la fin du cours? "

Elle faisait à présent, les cents pas autour de lui en continuant de parler peu être pour éviter un blanc entre eux qui lui serait angoissant.

-" J'étais sur le point de quitté le cours de suite après toi. Mais j'attend ma réponse pour passer x-men tu le sais bien, et me faire remarquer en quittant un cours au beau milieu ne serais pas une bonne idée. alors je suis resté là a les regardé rire tous en me regardant avec des yeux de fous enragées et amusés.....patatipatata"

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La voir ainsi tourner en rond et parler sans s'arrêter, davantage pour se rassurer que pour lui raconter sa journée. Elle dissimulait son angoisse par un flot de paroles insipides. C'en était presque attendrissant. En tout cas, c'était le sentiment qu'exprimait le regard de Martin sur la jeune mutante. Il souriait avec affection, se répétant en lui-même combien il l'aimait.

Il se décida enfin à briser la glace. Alors qu'il s'était assis depuis qu'elle était entrée, il se leva et marcha vers elle, plein d'assurance. Il prit entre ses deux mains le visage de la jeune femme, tendrement mais fermement. Puis il posa ses lèvres sur les siennes. Son baiser était d'une douceur extrême, comme s'il voulait y faire passer tous ses sentiments pour elle.

Après quelques secondes qui parurent durer une éternité, l'Archer décolla ses lèvres de celles de Magda. Tout en se soutenant mutuellement par le front, il soupira, dans un souffle qui traduisait à la fois le plaisir et le soulagement.

Il la regarda dans les yeux. Ils étaient si près l'un de l'autre qu'il lui semblait plonger dans l'océan bleu de son iris. Les deux amants se sourirent et pouffèrent. Ils étaient simplement heureux.

Bonjour, lui dit-il. Cela pouvait paraître incongru. Ce n'était pas un simple bonjour. C'était sa manière de saluer celle qui n'était qu'une amie il y avait une minute, et qui maintenant était son amour. Une nouvelle histoire s'écrivait et ils en étaient les deux héros.

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Elle avait un flot de parole incroyable. Elle pouvait en débiter sans plus un arrêt. Et tout ça pour chasser un stress qui montait à chaque fois qu'elle se retrouvais seule avec lui. Bien sûre ce stress n'avait pas lieu à leur debut d'amitié. Mais leur relation évoluait et plus elle sentait un mal être, une timidité s'installer entre eux.

Elle tournait donc en rond en parlant sans même le regarder, elle préférait voir le sol qui allait finir par se creuser en aillon le long de ces pas si elle ne stoppait sa marche qui déjà lui faisait tourner la tête. Lorsque soudain elle le sentit s'approcher rapidement et lui prit le visage des mains pour la stopper . Elle leva les yeux mais n'eut pas le temps de le voir qu'il l'embrassa tendrement. Elle baissa les bras le long de son corps comme inerte en sentant ces lèvres. Ces lèvres qu'elle avait espérée sentir depuis déjà un moment. La surprise était totale. Elle pensait tellement qu'il était impossible de lui déclarer ces sentiments vis à vis de lui tant qu'elle serait élève. ce fut d'ailleurs la première raison qui l'avait poussée à passer ces examens de passage x-men.

Mais voilà que c'est lui qui avait prit les devant et à présent tout était dit sans parole, par ce baiser. Alors elle reprit conscience et posa enfin ces bras sur le bas du dos de son nouvel amour.

Il lui dit simplement bonjour d'une voie douce accompagné d'un regard amoureux. Enfin ils pouvaient laissé libre cours à leur amour.

Elle lui rendit le même regard elle ne savait plus quoi dire. Le lot de paroles avait céssé, elle devenait même muette. Elle réussit cependant à articuler un petit bonjour entre deux sourire et retourna rapidement lover contre ces lèvres.

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Leurs baisers devinrent plus passionnés, leurs corps se rapprochèrent, répondant à l'irrésistible appel du contact charnel. Leur respiration s'accéléra, comme s'ils ressentaient l'éventuelle séparation comme un danger. Se rapprocher, encore se rapprocher, jusqu'à n'être plus qu'un.

"Ho Magda, glissa Martin dans un souffle, entre deux baisers. Si tu savais comme je t'aime."

Ce à quoi répondait la jeune femme par un murmure flatté. Leurs mains semblaient avides de parcourir en long et en large leur nouveau terrain de jeu, leurs nouveaux reliefs de sensualité.

Plus rien n'existait autour d'eux. Elle était maintenant son nord, son sud, son est et son ouest. Tout le reste n'était que no-man-land, que terra incognita.

"Tout le temps passé sans toi était du temps perdu, lui souffla-t-il encore au creux de son oreille."

Cette fois, Magda ne murmurait mais gémissait de plaisir. Les lèvres s'entrouvèrent, laissant passer les langues. Telles des serpents dans une grotte sous-marine, elles s'entrelaçèrent dans une tango tournant, frénétique et ô combien sensuel.

Nulle parole ne saurait traduire le désir qui les animait. Les corps parlaient à leur place. La vie était si courte. Les mutants ne le savaient que trop bien. Ce soir, leur hymne à l'amour n'en resterait certainement pas là. Ces deux là s'aimaient déjà depuis si longtemps qu'ils n'avaient pas besoin d'apprendre à se connaître. Ils étaient prêts à s'unir.

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Cela faisait tellement longtemps qu'elle l'avait espéré, qu'à présent lèvres contre lèvres on aurait put pensé qu'ils voulaient rattraper toute cette frustration d'avoir repoussé leurs envies commune a l' hôtel des biens communs. Mais à présent il n'était plus question de se cacher, il n'était plus question de refouler leurs sentiments. Ils allaient se rattrapés oui et sans plus attendre.

Cela pouvait tout de suite se deviner en sentant leur respiration commune en constante augmentation. Devenant de plus en plus rapide et profonde. Accompagné de baisers de plus en plus fougueux. Dansant d'un pas a pas en direction du lit de Martin le tout en tournant pour ne pas savoir qui tomberait le premier.

Ce fut elle qui perdit et se retrouva rapidement allongée sur le lit. Martin la soutenant d'une main dans le dos afin d'amortir l'atterrissage en douceur. Ils se regardèrent longuement sans bougé pour être sur peu être, que l'envie était réciproque. Magda sourie en guise d'accord et leva sa tête pour retrouver le creux de ces lèvres et lancer ainsi les hostilités Horizontales.

Des caresses de plus en plus fougueuses, des mains de plus en plus baladeuses et résultat bientôt une pièce remplie d'une moquette de vêtements parsemé au jeté de ces derniers. Et sur le lit un combat de chaleur humaine peu commun. Un corps à corps inassouvi malgré un temps d'attente intenable. Les deux amants s'aimèrent durant de longues heures sans jamais se reposés. Leur faim était énorme et ils dégustaient le corps de l'autre comme une sucrerie rare. En attendant l'instant fatidique d'une explosion de jouissance mutuelle qui serait le bouquet final de cet accouplement

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Pendant ce temps là, une chatte noire regardait d'un drôle d'air un faucon perché sur une barrière. L'oiseau hésitait : voulait-elle le manger ou bien... ? N'étant enchanté par aucune des deux réponses, il préféra prendre son envol, par prudence. Et la chatte feula alors d'un air lascif.

Revenons à l'Institut. Les feux d'artifices du Nouvel-An venaient d'éclater dans la chambre de Martin et maintenant les deux amants se reposaient, leurs corps moites encore collés l'un à l'autre. Etaient-ils allés trop vite dans leurs ébats ? Ce aurait été tous deux des adolescents novices comme la plupart des élèves, oui, indiscutablement. Mais eux deux étaient déjà adultes expérimentés et se connaissaient parfaitement. Le désir qui les animait était plus fort que tout.

Rassasiés et détendus, Martin promenant ses doigts sur le dos nu de la jeune femme qui en frémissait de plaisir, les nouveaux amants parlaient de tout et de rien, en évitant soigneusement les sujets qui fâchent pour ne pas gâcher ce doux moment. Ils n'étaient pas pressés ni de se rhabiller, ni de sortir du lit. Il régnait dans la pièce une douce chaleur qui leur donnait l'impression de vivre dans un vrai petit cocon d'amour.

Non, vraiment pas... Ils n'étaient pas pressés de sortir. Ils avaient tout leur temps.

Mais la gorge ayant été asséchée par l'effort, ils commençaient à ressentir une certaine soif. Chaque chambre d'X-Men étant équipée d'un mini-réfrigérateur (celui de Wolverine était réputé pour être bien garni en alcool), Martin en sortit une bouteille de jus de fruit. Il en servit deux verres et en tendit un à Magda.