Rencontre explosive [ PV Rogue ;p ]

Marie n’arrivait pas à surmonter sa fatigue des derniers jours et voilà que maintenant un imbécile se permettait de lui rentrer dedans. Elle se retourna prête à injurier l’inconscient, mais à la place elle se figea, lui. Non ! Il était revenu, son cœur lui hurlait de faire demi tour, de faire comme si elle ne l’avait pas vu, mais ses jambes restaient fixé solidement au parquet. Cette silhouette, ses cheveux en bataille, et même ce long imperméable brun, tout ces éléments qui ne composait qu’une seul personnalité, qui aurait du se trouver en antarctique. Son cœur lui rappela insidieusement qu’elle s’en était voulut, terriblement, que bien des fois elle avait voulut repartir le chercher. Mais sa fierté l’en avait empêché, sa foutue fierté. La même qui la fit l’interpellé aussi sèchement et froidement.

-Ca t’arracherait la bouche de dire pardon, Gambit !

Elle se tenait droite, raidit dans l’attente de la confrontation, car elle ne se faisait aucune illusion, c’était à cela qu’elle allait devoir faire face, sûrement une pluie de reproche, qu’elle savait mériter. Mais elle n’ignorait pas non plus, tout ce que cher Gambit avait omis de lui raconter, sa rencontre avec sinistre par exemple, son passé de meurtrier, son passé de leader des maraudeurs… Elle ne lui pardonnerait sans doute jamais, pourtant elle-même avait eu un passé plutôt sombre, et ce qu’il s’était passé récemment au Japon, ne faisait que confirmer la chose.

Par la même, et en pleine contradiction, elle était heureuse de voir qu’il était envie, bien qu’elle le sache suffisamment débrouillard pour se sortir des situations les plus inextricables qu’il soit. Elle avait envie qu’il se retourne, elle avait envie de voir son visage, de voir à la fois combien il lui en voulait, mais aussi et ce, elle en était persuadée, revoir le petit sourire prétentieux qu’il devait arborer en ce moment même. Ce sourire qui la mettait à la fois hors d’elle, et qui pourtant l’avait fait tomber dans ses bras. Mais cela n’arriverait plus, elle resterait sur ses positions, son passé était inexcusable, elle ne comprenait même pas comment on n’avait pu le laisser entrer à l’institut !

Elle était dans le même état qu'avant un combat, tout ses muscles étaient tendus à l'extrême, prête à bondir à tout moment, pour lui faire regretter des paroles qu'il n'avait pas encore prononcées.

Elle ne le quitta pas des yeux lorsqu’il s’appuya contre le mur, cette attitude nonchalante l’exaspérait. Il n’empêche qu’il n’avait pas osé s’approcher trop prés d’elle, et ça, c’était sa victoire personnelle. Il ne manquait vraiment pas de culot, comme si elle n’avait fait que penser à lui… bon peut être de temps en temps, elle ne voulait pas être mise au même rang que cet assassin… Ah et ce sourire, elle lui ferait bien avaler, de quel droit pouvait-il fouler le même espace qu’elle ? N’avait-il pas honte de ses crimes et de lui avoir mentit, tout ce temps ou elle avait crut aveuglement ce qu’il lui disait. Elle lui aurait confié sa vie, et lui n’était même pas capable de lui raconter la sienne.


- J'ai réfléchit, et je ne crois pas te devoir des excuses Malicia ....mais essaies de te poser les mêmes questions toi aussi, on verra ce que ça donne.


Il osait affirmer qu’il ne lui devait pas d’excuses ! Il osait ! Et en plus il se permettait de lui donner des leçons, tout cela n’était qu’une vaste plaisanterie, elle avait envie de le planter là, comme elle l’avait fait en antarctique, il n’avait vraiment pu rien à se dire, pourtant le voir là, avait réchauffer son cœur, qui était resté glacé depuis qu’elle l’avait abandonné. En plus il avait retourné la situation, la voilà obligé de subir une confrontation qu’elle n’avait pas voulut !

-Non seulement tu me dois des excuses pour m’avoir mentit, mais tu en dois même à tout l’institut !

Elle voulait voir ça, Gambit, le fier Gambit obligé de s’excuser devant non seulement les x-men, mais même les plus jeunes élèves. Elle le toisa moqueusement et attendit sa réaction. Si jamais, il lui disait qu’il n’avait rien à se reprocher, elle n’hésiterait pas à en venir aux mains.

Elle serra les poings en lui lançant un regard meurtrier, son sang bouillait dans ses veines et coloraient ses joues d’un léger hâle rouge, ce n’était pas de gêne, mais de fureur, si ses yeux avaient pu lancer des éclairs, Rémy aurait déjà été foudroyé. Sa belle (rien que ce possessif associé à ce surnom la mettait hors d’elle) était à deux doigts de lui dire ça façon de penser. Si elle était en colère ? Elle était tout bonnement hors d’elle, en plus il en rajoutait, à croire qu’il faisait tout pour la pousser à bout, était il suicidaire à ce point ? Il la traitait de lâche, de quel droit ? Elle était la seule à pouvoir se faire la réflexion, pas lui. Elle réduisit la distance qu’il y avait entre eux et sa main gantée sonna sèchement sur la joue de son vis-à-vis. Sa voix sonna haute et claire dans tout le couloir, au risque d’ameuter plus de monde.

-Un mensonge par omission reste toujours un mensonge ! Tu penses peut être que ton passé ne regarde que toi ! Pas lorsqu’il est de cette ampleur ! Je t’ai accordé mon entière confiance, tu sais tout de moi, et même de mon passé confrériste ! TU es un lâche, tu avais juste peur qu’on te rejette, si tu t’étais expliqué dés le début, ce qui c’est passé en antarctique ne se serait jamais produit… et on en serait pas là !

Elle avait débité cela très rapidement, tout ce qu’elle avait sur le cœur n’était pas encore sortit, mais cela lui avait déjà fait un bien fou. Elle reprit sa respiration, et fit signe mentalement à son cœur de cesser de battre si vite.

-Tu crois que ça a été simple d’admettre que je m’étais trompée sur ton compte ! Logan s’est toujours méfié de toi, à ce moment là j’ai compris pourquoi !

La suite de ses mots resta bloquée dans sa gorge lorsqu’elle sentit une larme couler sur sa joue.
Elle l’essuya rageusement ce n’était pas le moment de se mettre à pleurer, surtout pas devant lui. Elle ne voulait pas se montrer faible. Elle ne l’était pas et ne voulait pas fissurer l’armure qu’elle avait mis tant de temps à construire autour de son cœur. Elle était partie pour faire le point, et voilà qu’il surgissait comme une fleure, se permettant de lui faire des reproches, agissant comme si elle était la seule fautive, bien sur elle l’avait abandonné, et elle n’en était pas fiers, mais il l’avait chercher, tout comme cette gifle.