Dante McMaze alias Dédale (fiche terminée)

Nom et Prénoms : Dante McMaze
Aliases : Dédale
Age + Date de Naissance : 17ans (25-12-1991)
Sexe : Masculin
Clan : Elève X-Men

Pouvoirs :
DEDALE : c’est un second esprit qui s’est développé dans le mental de Dante. Une sorte de seconde personnalité, mais qui ne prend que très rarement contrôle sur le corps physique. On peut dire, en quelque sorte, que c’est le subconscient de Dante, mais possédant sa propre conscience. Ce n’est pas à proprement parler Dante qui possède les pouvoirs qui suivent, mais Dédale.
#1- La Télékinésie : (forme offensive de Dédale) (les deux esprits s’accordent afin que ce ne soit pas qu’une seule des deux volontés qui agisse, mais bien les deux de concert). [peut soulever des objets aussi encombrant et lourds qu’une voiture normale]
#2- Le Glissement (forme défensive) :
-La Dématérialisation (seul Dante l’utilise, mais ne peut le faire qu’en se concentrant). [peut passer au travers des matières non-organiques]
N.B. : le pouvoir de Glissement va évoluer par la suite, et se séparer en « deux facettes ». La première restera la Dématérialisation, et la second une forme de Téléportation.
~( -La Téléportation (seul Dédale l’utilise, en tant qu’instinct, une sorte de 6ème sens…). [peut se téléporter dans un champ visible] )~
En voici les explications : les pouvoirs de Téléportation et de Dématérialisation sont rigoureusement identiques dans le sens où pour le premier, Dédale déplace toutes les molécules du corps de Dante d’un seul coup, dans un matériau fluide (exemple ; gaz ou liquides à très faible profondeur). En ce qui concerne le second, cela se produit dans des matériaux plus dense (solides et liquides, non organiques) ; Dédale déplace les molécules du corps de Dante quasiment une à une, ce qui explique la concentration nécessaire pour ce faire.
Pour l’instant, seul Dédale à conscience de la possibilité de Téléportation, mais même lui ne sait le maîtriser. Il lui est arrivé de l’utiliser, très rarement, mais de manière très aléatoire et très malhabile (sauf pour se retrouver face à l’Institut, mais là, un pouvoir plus grand à guider son Glissement).

Description physique :
Dante mesure pas loin du mètre quatre-vingt dix ; un mètre quatre-vingt huit pour être précis. De grande taille donc, ses cheveux longs jusqu’aux épaules sont noirs d'obsidienne tandis que ces yeux varient de brun à gris suivant la luminosité. Il n’est ni trop maigre, ni trop gros, mais n’est pas non plus un athlète sans pour autant être un squelette ; il est bien proportionné pour sa taille et large d’épaule. Une moustache et une petite barbiche accompagne son visage et s’accordent au brun de ses yeux. Il est généralement habillé de chemises ou de t-shirt, blancs ou noirs, et d’un simple pantalon de couleur foncée ; il porte plusieurs bracelets de cuir noir ou marron très foncé à chaque poignet et un chapelet en bois clair autour du coup.

Signe(s) particulier(s) :
Dante a en permanence un chapelet, soit autour du cou, soit autour de son poignet, la croix en main.

Caractère, tempérament :
Son séjour en internement psychiatrique, dû à la présence de Dédale, l’a profondément affecté. Si cela ne se voit pas de l’extérieur, psychologiquement il existe un grand nombre de séquelles : si jamais Dante se retrouve enfermé dans une pièce (porte fermée, même si elle est déverrouillée), si Dante ne parvient pas à fracasser la porte pour pouvoir sortir, il se peut que Dédale en vienne à prendre le contrôle de Dante et fasse tout ce qui est en son pouvoir pour sortir de la pièce en question. De même, la nuit, Dante ne dort jamais complètement ; en réalité, les esprits de Dante et de Dédale alternent les « tours de garde » afin qu’en cas de problème, il puisse agir rapidement. Dédale, plus que Dante, est devenu ce que l’on pourrait qualifié de paranoïaque ; il est toujours aux aguets, guettant le moindre mouvement anormal, le minuscule petit détail faisant d’une situation un moment suspect et par conséquent, jugé dangereux. Le fond de Dante est tout autre : il n’est d’abord pas paranoïaque, et fait nettement moins attention à son environnement ; il est d'une nature plus ouverte avec les autre.

Histoire du personnage :
Dante est orphelin. Sa mère étant morte à sa naissance, et son père en mission militaire pendant la grossesse de sa femme, il n’a jamais connu ses parents ; et étrangement, cela ne lui a jamais manqué. Il n’a jamais ressenti le besoin de combler ce vide, pour la simple et bonne raison qu’il n’a jamais ressenti ledit vide en question ! Dante a donc été placé dans un centre pour orphelins, car aucun membre de sa famille, plus ou moins proche, n’avait voulu l’élever. Il appréciait cette vie simple, et n’a jamais ressenti le besoin de se sentir proche d’un membre de sa famille. Il était très apprécié des autres enfants pour sa gentillesse et son amabilité envers autrui.
Mais durant l’année de ses quatorze ans, il changea. C’est en réalité, à partir de ce moment que son pouvoir a commencé à se réveiller. Petit à petit, Dante présenta des sautes d’humeur ou des accès de colère pendant lesquels il ne parlait pas et ne faisait que crier des choses inintelligibles. Et même lorsqu’il était serein et « normal », toujours aussi gentil et serviable, il appréciait de moins en moins la compagnie des autres et cherchait de plus en pus la solitude. Le personnel du centre dans lequel il était commençait à avoir peur et à le prendre pour un fou, voire pour un détraqué psychique. Par précaution, ces mêmes personnes qui le pensait malade le firent interné. Dante ne comprit pas pourquoi, mais ne put résister. Que peut faire un enfant face aux décisions des adultes ?
Durant deux ans, il fut enfermé dans une chambre d’asile et mis sous traitement contre la schizophrénie : mais ce n’était en aucun cas une pathologie. En réalité, c’était Dédale, plutôt ce-qui-se-nomme-lui-même-Dédale ; le subconscient conscient de Dante. Ce second esprit était en fait la mutation de Dante ; un second mental ayant prit place au sein de son hôte. Sans être nocif pour Dante, le fait est que Dédale réussissait à prendre le contrôle de leur corps commun et à occulter la conscience de Dante (ce qui explique que Dante ne se souvenait jamais de ses sautes d’humeur) ; et dans ces accès de folie, rien ne pouvait calmer l’esprit de Dédale. Doublement captif, et dans le corps de Dante, et Dante dans cet internement psychiatrique, il devenait aussi barbare et incontrôlable qu’une bête sauvage ; il n’hésitait jamais à faire preuve de sa force et à plusieurs reprises occasionna fractures et blessures multiples aux médecins et infirmiers s’occupant de lui.
Dante n’avait pas conscience de cela, car Dédale le considérait comme un ennemi. Mais au bout de un an et demi d’internement et de médicaments, toujours inefficaces, Dante découvrit peu à peu ce que Dédale était en réalité. A de nombreuses reprises, Dante et Dédale conversèrent au sein de l’esprit du second, subconscient conscient du premier. Les premières fois, se fut en rêve ; Dante se retrouvait au milieu d’un labyrinthe et commençait à marcher, sans savoir où il allait. C’était comme si quelqu’un bougeait les murs au fur et à mesure qu’il trouvait un chemin pour avancer. Dante entendait une voix également, mais n’arrivait pas à percevoir ce qu’elle disait. Par la suite, dans ses rêves, Dante restait assis à l’endroit où il se trouvait et tentait de comprendre ce que la voix lui disait : « En ce dédale, point n’est d’issue. Laisse-moi pénétrer le labyrinthe de ton esprit ». Dante ne comprenait pas cela, mais ne le voyait pas d’un bon œil.
Après plusieurs nuit passées dans ce rêve à vouloir comprendre, Dante en vint à la conclusion suivante ; le labyrinthe dans lequel il se trouvait symbolisait l’esprit ce cette chose qui lui parlait, et si jamais il le laissait faire, son esprit y resterait. Sans trop savoir ci cela était vrai ou pas, Dante entreprit de parcourir le labyrinthe. Etrangement, les murs ne bougeait plus trop, et il pouvait se mouvoir facilement. Mais à chaque retour dans ce rêve, les lieux étaient différents. Cependant, une nuit, Dante voulut être plus malin que son assaillant ; si ce-dernier fermait les passages lorsque Dante y marchait, c’est qu’ils étaient intéressants à prendre. Dante décida de prendre les autres chemins possibles : se présenteront alors deux solutions ; soit il sortirait de ce dédale, soit il arriverait au cœur même. Et c’est cette second étape qui se produisit.
Arrivé au centre du labyrinthe, Dante y trouva un bassin d’eau argentée. En se penchant au-dessus, il y vit son reflet ainsi qu’un autre dédale s’y découper. Cependant, son reflet n’était pas identique à sa personne ; les expressions du visage qu’il voyait dans le bassin étaient autres ; froide mais sans mépris, énervé et agacé. Cette tête s’adressa à lui : « Tu a réussi à venir jusque là, bien. Mais ta victoire ne signifie rien ». Les murs autours de lui s’estompèrent, tout comme le bassin, et il vis son double du reflet apparaître entièrement face à lui. Dante demanda :
« Qui es-tu ?
-Quelle question ! Je suis toi. Ton subconscient conscient. Conscient d’être enfermé dans ton corps et ton esprit.
-Je ne comprends pas trop… Explique-moi. »
La personne en face de Dante éclata de rire, mais s’arrêta lorsqu’elle vit l’expression de surprise et de questionnement sur le visage du jeune homme.
« Tu ne comprends vraiment pas ?
-Non, répondit Dante.
-Bien… Alors je vais t’expliquer tout ça. Vois-tu, je suis une partie indépendante de ton esprit ; j’agis et réfléchis par moi-même. Mais je suis limité par ton propre esprit qui bloque ma volonté. Conséquence : je dois écraser ta conscience pour pouvoir agir seul et indépendamment.
-Pourquoi cela ? Je n’ai rien demandé ! »
Cette fois-ci, l’étonnement pu se lire sur le visage du double. « Etrange » marmonna-t-il.
« Que nous proposes-tu ?
-Pourquoi ne pas partager ce corps et cet esprit ? Je ne vois pas en quoi cela peut nous poser problèmes…
-Hmmm…et bien… Qu’ai-je à y gagner ?
-Je ne sais pas, que veux-tu ?
-AGIR SEUL !! »
Ces mots résonnèrent dans le vide autour d’eux, comme si un écho perpétuel répétait sans cesse et à l’infini cette volonté : AGIR SEUL… Le double continua :
« Je ne suis pas qu’un simple esprit. Possédant ma volonté propre, je possède aussi mes propres pouvoirs…
-Attends deux minutes… Tu possèdes tes propres pouvoirs… Donc je suis un mutant, c’est ça ?
-Bien, voilà une chose de gagnée !
-Et alors… tu es ma mutation, correct ?
-Il t’en aura fallu du temps !! »
Dante comprenait mieux désormais tout cela. Il savait que chez certains mutants, les pouvoirs prenaient une volonté propre et agissaient parfois d’eux même, comme un instinct. Mais il ignorait que cela pouvait aller jusqu’à développer un subconscient conscient. Dante eut une idée, et la soumis à son double :
« Je te propose quelque chose. Puisque nous sommes deux esprits pour un même corps, et avec des pouvoirs, faisons donc cela : je garde la maîtrise sur notre corps charnel commun, et en retour, tu pourras être présent à tout moment sans avoir besoin de m’occulter, et ainsi user de tes pouvoirs comme bon te semble. »
Le double réfléchis un moment, puis dit : « C’est d’accord. »
Depuis cette nuit, Dante n’eut plus jamais d’accès de folie, au grand étonnement de tous. Petit à petit, il apprit à connaître ce subconscient conscient qui finit par se nommer lui-même Dédale. Et ce faisant, Dédale acceptait peu à peu l’idée qu’ils doivent partager un corps pour deux esprits. Ils s’intégrèrent l’un à l’autre et purent alors user de concert des pouvoirs accordés par Dédale et la mutation. Les six mois qui suivirent furent beaucoup plus horrible que les précédentes, car désormais, Dante connaissait les raisons de son internement et ne voyait pas pourquoi il se trouvait enfermé ici. Mais ils ne l’entendaient pas de la même oreille que les médecins : leurs pouvoirs étant déclarés, il leur fallait désormais s’enfuir ; pour ce faire, le pouvoir de Glissement de Dédale leur permis de passer au travers de bien des murs, et les jambes de Dante leur permirent de partir vite et loin.
Mais maintenant qu’ils étaient dehors, où iraient-ils ? Ce n’était pas la place qui manquait à New-York… Mais que faire lorsque l’on a ni famille, ni logement, ni travail ? Jusqu’au jour où, sans aucune volonté, que ce soit de Dante ou de Dédale, ils se retrouvèrent, devant les grilles de l’Institut Charles Xavier. Dédale comprit qu’ils possédaient aussi une forme de téléportation qu’il n’avait jamais utilisé, mais dont ils devraient s’occuper bien plus tard. Car s’ils se retrouvaient devant les portes de l’Institut, c’était qu’une force psychique avait mené ces esprits devant ce qui semblait être la solution à leurs problèmes.

Personne sur l'avatar : Tuomas Holopainen (claviériste et auteur/compositeur du groupe NightWish)
Age dans la vraie vie : 19ans
Expérience en RP : entre bonne et très bonne
Double compte : Thémis Cloutier (que je vais laisser de côté un moment…) & Ice Queen (qui va devenir plus actif qu’auparavant ^^)
Votre personnage est-il issu du Comics (ou des films) X-men : non

Je certifie avoir lu et j'accepte le règlement. Je m'engage a écrire toujours au minimum 5 lignes complètes dans chacun de mes messages en Role Play. [Sébastien]