Pas lui aussi...[Drimor]

Abiamnce
Jade conduisait à une vitesse folle, elle avait les larmes aux yeux mais ne le montrait pas réellement… La jeune demoiselle entendit les dernières paroles de Drimor, elle le vit alors sombre dans l’ombre. Elle senti son cœur se serrer, elle le regarda avec peur, elle en oublia même la route et une fois son regard posé devant elle, elle du éviter une voiture de justesse… Elle dit alors

« Non, Drimor, me laisse pas, pas toi aussi…je t’en supplie, me fais pas »

Elle accéléra elle était à du 120sur les petites routes, elle dépassait tout le monde… Elle arriva bientôt pas très loin de la confrérie, elle freina brusquement, heureusement que le jeune homme avait mit sa ceinture. Jade sortie de la voiture très vite et alla coté passager, elle ouvrit la portière et détacha la voiture du jeune homme, elle le retient pour pas qu’il tombe en avant. Elle le prit contre elle, cette fois les larmes perlèrent de ses yeux, que se passait-il ? Pourquoi lui ? Lui aussi allait se laisser aller comme les autres, les autres qui avait réussit à se lier avec elle ? Elle attrapa donc le jeune homme et se mit à le traîner comme elle pouvait dans la confrérie, il y avait peut de mon, mais elle ne s’attendait pas à de l’aide d’ici. Elle essayait de porter le jeune homme comme elle pouvait, bientôt ils arrivèrent à l’infirmerie, un genre de médecin les accueillit et demanda se qui c’était passé

« Il…il a plus sur trouver ses mots, il est tombé ensuite… Il est devenu très faible et finalement dans la voiture il c’est évanoui… »

Le médecin prit Drimor et demanda à Jade de sortir, le temps qu’il fasse des testes et tout le bazar général. La jeune demoiselle sortie donc et se laissa aller sur une chaise pas loin, elle regarda le sol, ses cheveux blonds revenaient devant ses yeux océans qui quelques minutes avaient laissés échapper des larmes… Elle se frotta alors le visage, elle ne savait combien de temps cela allait durer, mais elle resterait ici

Invité

Drimor n'avait connu que l'inconscience jusqu'à son cheminement vers l'infirmerie. Aucun son quelconque n'avait pénétré dans les fibres de son cerveau, aucune odeur n'avait agressé son nez, aucun contact avec Jade n'avait provoqué un frisson. Cependant ses yeux, enfin pas ses véritables yeux, avaient vu quelque chose. Son âme avait vu quelque chose alors que son corps était inconscient. Son esprit avait encore joué des siennes, son âme avait de nouveau quitté son corps, comme de si nombreuses fois auparavant. Elle suivait Jade et son propre corps durant tout le trajet en voiture et à pied, malgré qu'elle manqua de les perdre en voiture, dans quel cas Drimor aurait connu une mort certaine. Finalement elle resta en suspension au-dessus du corps de celui-ci alors que Jade ressortait pour une raison inconnue. La personne, médecin de profession, se préparait, enfilant les gants, une blouse propre et sortit les instruments nécessaires à son étude du corps de Drimor. Tout d'abord il secoua légèrement la tête de Drimor pour voir s'il ne reprendrait pas connaissance, mais non. Il frappait ensuite juste en dessous de la rotule mais aucun réflexe. Il entreprit de déterminer le rythme respiratoire de Drimor, qui fut à n'en pas douter très léger, beaucoup trop d'ailleurs. Il leva le bras, mais celui était sans force, il tombait lourdement, aucune force de résistance s'y appliquant. Moult test furent faits, et le médecin en conclut à un arrêt du coeur ayant entraîné la mort de la personne. Il rangea son matériel, enveloppa Drimor dans un drap, et ouvrit la porte, puis commença, tout ça sous les yeux de l'âme de Drimor :

"Je... je suis désolé... mais.."

Soudain un grand bruit. Un drap qui se lève puis tombe et une inspiration bruyante, avant de s'accélérer très rapidement. Il retomba en arrière alors que le médecin se ruait vers lui, et Drimor parvint à murmurer :

"Ap...appeler...Jade..."

Il ne dormait pas, mais demeurait les yeux fermés. Son esprit avait rejoint le corps si tôt après que le médecin avait conclu à une mort. Encore un de ces tours joués par son âme alors même que le corps risque gros. Il restait à savoir désormais comment réagiraient Jade et le médecin.

Jade était la assise sur une chaise, elle observait un mûr avec peine et solitude, oui, on voyait bien sa peur et son mal aise à ce moment… Si seulement elle avait su que l’âme de Drimor était la, elle n’aurait sûrement rien montré mais essayé de se montrer plus forte. La jeune demoiselle éclata alors en sanglot, elle enfuie son visage dans ses mains et dit en murmurant

« Sa s’arrêtera donc jamais… »

Elle frappa avec son pied dans une poubelle, elle se laissa aller ensuite dans sa chaise en pleurant silencieusement… Elle entendit alors la porte s’ouvrir, elle se leva brusquement, quand le médecin commença sa phrase elle comprit dés le premier mot… Ses yeux remplient de larme se fermèrent, une grimace de douleur se forme sur son doux visage. Elle se senti succomber à la souffrance cette fois, on lui arrachait un être chère de plus… Elle pensait l’avoir perdu, perdu pour toujours, les secondes durent une éternité pour elle. Son cœur ne battait plus, juste sa souffrance se faisait voir. Elle entendit alors un bruit, le médecin entra en trombe dans l’infirmerie et observa la scène… Il revient alors vers elle

« Je…je ne comprend plus rien…il…il est en vie, il vous demande »

Sans attendre la jeune demoiselle fonça droit dans la chambre, elle trouva Drimor les yeux fermés dans un lit… Elle le regarda de loin, cette image la faisait souffrir plus que tout. Elle revoyait ses parents, morts dans un lit semblable à celui-ci. Allait-il mourir ? Elle n’en savait rien, elle ne voulait pas qu’il parte. Elle approcha doucement les yeux remplient de larmes, elle posa une main sur le visage du jeune homme et dit la voie tremblante

« Drimor…me laisse pas »

Sa voie était tremblante, elle posa son autre main sur celle du jeune homme, elle retombait en enfance… Une enfance qu’elle avait oublié, oui, qu’elle avait longtemps effacé de sa mémoire. Quand es que la vie arrêterait-elle de la faire souffrir ? Elle n’en avait aucune idée, mais si Drimor partait, elle baisserait définitivement les bras, la souffrance aura eu raison d’elle…Comme elle avait eu raison d’elle il y a douze ans de cela…

Invité

Il gisait là, respirant très rapidement mais avec un rythme qui diminuait jusqu'à redevenir constant et régulier. Le pire était passé car chaque organe reprenant activité, les douleurs dûes à l'augmentation brutale de la circulation du sang se calmaient, laissaient Drimor profiter des instants où l'on se sent plus calme, exactement les mêmes que celle que l'on avait lorsque l'on vivait ses derniers instants. Mais il entendit les pas de Jade, même de loin, et il sentit que tout irait bien. La main apposée sur son visage créa en lui comme une réaction chimique, la chaleur de cette main impliqua une multiplication de son énergie interne. Non il ne se laisserait pas abattre, pas plus que toutes les autres fois où il avait été confronté à cette situation. Il entendit distinctement les mots de son amie, la seule qu'il avait et qu'il chérissait déjà bien qu'il ne la connaissait que depuis peu, et immédiatement un sourire vint apporter un peu de joie sur son visage moite. Il fut en grande partie causée par les larmes qui s'étaient échapper de ses yeux, lesquelles elle luttait souvent pour que ça ne se voit pas. Il ouvrit les yeux alors, les laissant briller comme ils brillaient avant. Certes Jade ne comprendrait pas le sens véritable de ce sourire, peut-être lui expliquerait-il plus tard, quoiqu'il en soit cela impliquait aussi qu'il était content qu'elle soit là et qu'il ne fut pas mort. Il lui répondit :

"Jamais ne je te laisserais... tu ne mérites pas ce malheur... je t'en prie... reste avec moi le temps que mes forces reviennent... vis avec moi... et s'il te plaît... laisse couler tes larmes quand tu en as besoin..."

Après quoi il attrapa la main collée et son visage et la serra pour montrer qu'il lutterait pour ne pas partir, bien que lui savait qu'il ne partirait pas ainsi, il avait trop fait cette expérience pour en mourir. Mais après tout, le moment était de consoler Jade à cause de ses problèmes à lui. Il ne se pardonnerait jamais si elle venait à commettre l'irréparable parce qu'il l'eut abandonnée. Il la regarda alors droit dans les yeux, son sourire se fit plus grand :

"L'expérience vainc l'absence. La lutte est pérpétuelle, et mon esprit sans cesse près de toi, peu importe si le corps ne suit pas. Mais le corps là demeure, pour tous tes jours de bonheur."

Ambiance

Jade avait eu tellement peur, elle c’était alors sentie fragile peut-être tros… Son paradis c’était écroulé laissant place à l’enfer sous ses pieds, la peur était quelque chose qu’on ne contrôlait pas, surtout pour les êtres aux qu’elles ont c’était attachés. La jeune demoiselle avait cru perdre contre la vie, quand ce médecin était venu lui annoncer la mort d’un être à présente chère dans sa vie. Elle était venue dans sa chambre à sa demande, elle lui avait demandé de ne pas la laisser, elle n’aurait pas supporté un mort de plus. Elle avait posé sa douce main sur son visage, tans dis que l’autre se posait sur sa main. Les larmes coulaient de ses yeux, elle ne voulait abandonner, mais comment tenir seule ? Elle n’en avait plus la force, elle n’y arriverait plus, sa devenait tros dur depuis longtemps. Etait-elle seulement faite pour cette vie ? Elle n’en était plus très sûre, elle se sentait seule, fragile, naïve… Pourtant, elle arrivait à tenir face aux tourments d’une vie qui vous repousse en rigolant. Elle vit alors un sourire illuminer le visage du jeune homme, elle le vit ouvrir les yeux, à cette vue les larmes envahirent de plus belle son beau visage angélique… Elle ne voulait plus jamais vivre sa, elle ne pourrait tenir une seconde fois, aussi courageuse soit-elle elle savait qu’elle avait des limites…c’est limites elle les atteignaient. Elle l’entendit alors parler, il dit que jamais il ne la laisserait, qu’elle ne méritait pas ce malheur. Il lui demanda de rester avec lui le temps qu’il reprenne des forces, de vivre avec lui. Il demanda aussi qu’elle laisse couler ses larmes quand elle en aurait besoin… Elle le regarda et dit doucement

« Ici, dans ce monde, il n’y a plus de place pour les larmes… Même les anges n’osent plus pleurer, seul dieu se le permet. Je resterais avec toi, si c’est vraiment se que tu veux. »

Sa voie était tremblante, elle leva les yeux vers le ciel, comme soulagé qu’il ne l’aille pas quitter… Elle avait tellement eu peur, elle avait cru tomber dans un gouffre sans fond, elle avait cru mourir quand on lui avait annoncé sa mort. Elle senti la main sur le visage de Drimor être serré par le jeune homme, elle le regarda droit dans les yeux et fit un léger sourire. Elle avait mal au ventre, un mal de ventre commis par la peur de l’avoir perdu. Elle ne voulait plus jamais revivre sa, se serait la fin de sa vie, simplement parce qu’elle ne lutterait plus pour se battre ! Elle redeviendrait…celle d’avant ! Elle écouta alors ses paroles, elle se pencha légèrement et posa un baiser sur son front doucement. Elle déposa son front contre le sien et dit doucement

« Je te promet que des moments de bonheurs il y en aura, si tu reste près de moi »

Elle lui sourie doucement et se redressa, elle avait arrêter de pleurer mes ses yeux étaient encore rouges… On pouvait lire dans sa voie la peine qui régnait toujours…

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Tout son corps reprenait son fonctionnement habituel. Sa passion se ravivait au sein de son coeur, son désir de se trouver à côté d'elle envahissait la pièce tellement il était grand. Quelle joie qu'elle se rapprocha si près, il pouvait alors sentir son odeur, une délicieuse odeur qui agissait comme un combustible sur son désir ardent. S'il ne faisait pas attention il finirait par exploser de passion, et il risquerait de la blesser, tellement l'envie d'étreindre un être cher pouvait aller jusqu'à serrer trop fort. Mais il n'était pas d'accord avec ce que disait sa tendre amie à propos les larmes. Chacun est libre de pleurer quand il le souhaite, car garder toutes ses émotions à l'intérieur de soi ne fait qu'entraîner son accroissement, alors laisser la tristesse monter ainsi et ce n'est qu'un question de temps avant que le pire n'arrive. Et jamais Drimor ne laisserait jade se tuer, plutôt être mort avant. Par ailleurs, puisque ce qu'il pensait lui des larmes étaient contre ce que pensait son amie, et qu'il sentait que retenir ses larmes étaient éprouvant pour elle, il répondit :

"Ma chère, pourquoi la tristesse devrait-elle être inférieure à la société ? Quel droit permet aux larmes de se laisser dompter par l'autorité d'un autre ? Peut-être n'aimes-tu pas pleurer en public, mais moi je veux que tu pleures avec moi lorsque tu en as besoin. Car trop de répression entraîne la dérision, et souvent l'auto-destruction. Et si jamais le refus de pleurer de tristesse t'obsède, alors verse des larmes de joie."

Mais lorsqu'il fut question de vivre ensemble, il fut intrigué car il n'avait pas donné ce sens là à "vis avec moi". Pour lui, il pensait plutôt à vivre mais au sens de rester en vie, pas de partager une vie. Il répondit alors :

"Mais, je ne te demande pas de vivre en couple avec moi. Je te demande juste de vivre ta vie pleinement ainsi que moi. Que tu profites de vivre, que tu ne cherches pas à te nuire. Voilà le sens caché de ma phrase."

Puis il sourit de plus belle lorsqu'elle l'embrasse sur le front et y colla le sien, ce toucher était si exquis, il manqua de pleurer. Elle lui assurait un bonheur si il restait avec elle, et assurément il le souhaitait, malgré la dernière phrase qu'il lui avait annoncée. Il passa son autre main autour du cou de Jade, et répondit :

"Mais si tu veux que je reste avec toi, soit je le ferai de plein gré. Nul autre force n'est plus forte que celle de vouloir le plaisir des être aimés, chéris et à qui l'on voudrait sans cesse procurer que du bonheur."

Jade venait de dire qu’elle ne pouvait pas pleurer, c’était ainsi qu’elle résonnait, dans sa tête c’était ainsi que sa se passait… Elle avait tellement souffert dans sa vie que plus rien ne pourrait la faire changer d’avis, elle avait des idées bien fixes, des idées qui c’étaient ancrés en elle. Ses pensées avaient été assombries par douze ans de souffrance, peut-être expliquerait-elle cela à Drimor un jour, peut-être verrait-il la vraie fille en elle… Cette fille tellement fragile, tellement naïve et qui avait peur de perdre tout se qu’elle avait autour d’elle. Elle avait cette facette cachée en elle, il avait vu le 1/3 de se qu’elle était réellement. Il y avait aussi cette méchante Jade qui dormait en elle, cette fille qui était capable de vous faire souffrir plus que n’importe qui quand on la poussait dans une colère noire ! Pourrait-il un jour lui pardonner des idées qu’elle avait en elle, des sentiments enfuient depuis tros longtemps pour les révéler au grand jour ? Elle ne le savait pas, on vit dans le regard de Jade un voile passer, ce voile que beaucoup de gens avaient quand ils ne se sentaient pas bien. Elle lui dit alors

« Mes larmes ne seront jamais de joies…tu comprendras un jour pourquoi Drimor. »

Elle sourie quand il lui expliqua se qu’il voulait dire par le faite qu’il lui avait dit de vivre avec lui, elle avait bien comprit sa double phrase et n’avait pas cru qu’il demandait autre chose. Elle sourie avec un léger amusement quand il du s’expliquer, elle lui dit doucement

« J’avais compris Drimor »

Jade déposa doucement un baiser sur son front, elle colla celui-ci au sien, soupirant. Elle ne voulait plus jamais qu’il lui fasse cette peur, cette peur de le perdre et perdre un être de son entourage. Elle senti la main du jeune homme dans son cou, il lui dit que si elle voulait qu’il reste avec elle il serait la, nullement de force mais parce qu’il en avait envie. C’est la seule chose qu’elle voulait entendre, elle aimait tellement sa compagnie, avec lui elle se sentait elle. Etrange mais ainsi… Elle le regarda droit dans les yeux et sourie, elle déposa un baiser sur son front et dit à son oreille

« Repose toi… »

Le médecin entra alors à ce moment la, il regarda Drimor et Jade, puis posa son regard sur la jeune demoiselle. Il lui demanda de sortir pour laisser le jeune homme se reposer, qu’elle devrait aller faire un tour, qu’il lui donnerait des nouvelles. Elle posa ses yeux sur Drimor, elle voulait savoir si il voulait qu’elle le laisse se reposer ou si elle devait rester. De toute façon, le médecin dit que si il allait mieux, il le laisserait partir dans une bonne heure

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Drimor dut affronter son échec en essayant de raisonner son amie quant à ces histoire de larmes qui devraient être versées ou non selon la tristesse ou la joie qu'on éprouvait. Cependant il comprit qu'il ne fallait pas insister, et de toute façon il comprendrait ce qu'elle voulait dire selon les promesses de Jade, donc tout trouvera sa place dans ce monde un jour ou l'autre, que ce soit les plus mauvaises comme les meilleures. Il connut également un autre échec lorsqu'elle lui avoua avoir compris sa phrase dans le bon sens. Certes le sens donné était le bon, mais l'espoir attendu se basait sur l'autre sens. Mais quoi qu'il en soit, ils resteraient amis tout au pire, cette amitié si forte que rien ne semble pouvoir briser, même pas le destin bien qu'il s'abatte sur eux. Il reconnut la peur qu'elle avait dû avoir, et certes il devait s'en excuser maintenant. Il attendit cependant que la scène se passe, profitant le plus possible de la châleur qu'apportait Jade à son corps, lui redonnant énergie et force. Il souriait toujours de plus en plus lorsque quelque chose se brisa en lui. Du tout au tout sa gaieté venait de disparaître, mais ses forces subirent un accroissement phénoménal. *Non mais il me fait quoi le médecin ! Dégage !* Il se releva bien que Jade lui eut demandé en lui passant un bras autour du cou, et il fusilla du regard le médecin qui avait demandé à ce qu'on le laisse. *Comment ose-t-il !* Tout sourire disparut pour laisser sa place à un mépris évident. Il grinça :

"Je lui ai demandé de rester avec moi... c'est pas pour que tu la fasses s'en aller ! Alors maintenant tu vas me faire le plaisir de dégager !"

Non, Drimor ne se battrait pas, ce n'était pas dans sa nature. Cependant si ce médecin ne choisissait pas de partir, il pourrait bien avoir des problèmes plus tard. Il regarda ensuite Jade et ses yeux redevinrent calmes bien que son visage resta crispé. Il avait d'autres choses à faire pour l'instant. Mais le médecin ne bougeait toujours pas, et Drimor le voyait du coin de l'oeil. Il insista :

"Je crois t'avoir dit de partir. Tu es sourd ou quoi ? Avant d'établir un quelconque diagnostique, m'as-tu au moins demandé si je savais ce que j'avais eu ? Toi même tu ne le sais pas ! Alors maintenant tu vas sortir parce que je dois m'entretenir avec ma charmante amie, que tu sois d'accord ou non."

Il attendit que le médecin referma la porte, et qu'il entende les bruits de pas s'éloigner quelque peu. il avait à discuter, c'était sûr. Et au plus vite, vu l'état dans lequel s'était trouvé sa protégée. Il commença :

"Le moment est venu, la connaissance tu dois avoir désormais. Certes plus tard j'avais dit mais les circonstances actuelles s'y opposent. Puis ta tristesse engendre ma tristesse, et je ne peux accepter sans te consoler. Mon pouvoir à toi va se dévoiler, enfin tant que les mots iront jusqu'à ma bouche, ainsi tu comprendras et j'espère ne m'en voudra pas."

Jade était la, calmement avec Drimor quand le médecin arriva et demanda à se qu’elle laisse le jeune homme se reposer… Elle n’avait pas vraiment envie de s’en aller, elle n’avait qu’une envie, rester avec le jeune homme tout simplement. Elle regarda alors Drimor, lui demandant du regard, si il voulait qu’il la laisse ou qu’elle reste avec lui. Elle vit alors que le jeune homme ne souriait plus, il avait l’air même assez en colère et elle l’entendit s’en prendre au médecin. Le médecin n’avait pas l’air de vouloir comprendre se que Drimor lui disait, il ne s’en allait pas malgré le faite que le jeune homme lui aie demander. Finalement, il fini par s’en aller et les laisser seul, Jade regarda avec étonnement le jeune homme… Elle ne l’avait jamais vu ainsi, cela l’étonnait mais bon, elle savait bien que chacun de nous avait une pare sombre en lui ! Elle attrapa alors une chaise et s’assoie dessus, elle restait très près du lit. Se qui l’avait surtout étonné, c’était le faite que Drimor était maintenant redresser. Il reprenait vite des forces lui, mais tans mieux, elle n’en était que plus heureuse ! Jade entendit alors ses paroles, elle ne comprit pas tout de suite se qu’il voulait dire… Que devait-il lui montrer ? Elle comprit alors quand il parla de son pouvoir, il dit alors qu’il espérait qu’elle ne lui en voudra pas… Pourquoi devrait-elle lui en vouloir, Elle avait bien apprit une chose, c’est qu’on ne choisissait pas ses pouvoirs. Elle, n’avait jamais demandé à être invisible… La jeune demoiselle dit alors calmement

« Quoi que se soit, je ne t’en voudrais pas, je t’en fais la promesse… »

La jeune fille prit alors une main du jeune homme dans la sienne, lui montrant bien qu’elle était tout à fait sincère dans ses paroles. La jeune demoiselle regardait Drimor avec un regard calme mais toujours rougit par les larmes qu’elle avait versées pour lui, oui, elle avait pleuré pour lui et personne d’autre ! Oui, elle avait eu peur pour lui, étrangement, elle c’était réellement rapproché de lui depuis qu’ils avaient fais connaissance… Elle ne savait pas expliquer se qui c’était passé, mais c’était ainsi, elle ne se voyait plus vraiment continuer à se battre sans lui à ses cotés. La jeune fille regardait toujours Drimor, elle se demandait quel pouvoir il pouvait bien avoir pour avoir si peur de le lui révéler. Pourquoi ne pas lui avoir dit dés le début ? Elle n’en savait rien, il avait ses raisons et elle saurait les quels…Bientôt

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Maintenant les choses sérieuses pouvaient commencer. Quoiqu'il avait toujours été sérieux et franc avec Jade, elle le méritait et lui rendait alors il ne lui mentirait pas en retour, aussi sombre soit son pouvoir, aussi ténébreuse soit sa vie. Bien que peut-être celle de Jade le fut plus lorsqu'elle perdit ses parents. Elle prit une chaise, sans doute peu confortable vu l'allure, lui prit la main pour assurer ses mots par lesquels elle lui confia ne jamais avoir l'intention de lui en vouloir. Cela était fort gentil de sa part, mais peu original de la part d'une amie laquelle il était sûr qu'il ne perdrait pas suite à une dispute ou un quiproquo. Il l'invita cependant à s'assoir sur le lit, il devait certainement être plus confortable. Et il sourit pour rendre sans doute ce qu'il va raconter moins terrible. Cependant, laissant le temps à Jade de prendre sa décision, Drimor alla s'étirer un peu le temps pour calmer ses membres ankylosés. Puis il revint s'installer sur le lit, et commença son récit :

"Bien ma première expérience de ce pouvoir débuta il y a de ça 9 ans, j'en avais donc seulement huit. La possession d'un chat me comblait de joie, ce fut mon seul véritable ami, qui m'écoutait même si la compréhension lui était inconcevable, mais l'écoute il l'a possédait. Le jeu nous liait, un élément parmi l'amour, la complicité, les bêtises et bien d'autres. Un manque d'entretien ou une vieillesse de l'établissement organisa la chute d'un poutre, qui ne manqua pas d'anéantir à jamais cet esprit félin qui m'accompagnait sans cesse. La tristesse et le désespoir m'envahirent, et malgré le soutien de mes parents rien ne put me consoler. Or quel est mon pouvoir ? Pas celui de consoler non. Pire que ça. Je crus d'abord que ce fut un cauchemar, mais il est devenu une réalité. Je parvins à me rendormir, mais tout changea en moi. D'abord je me vis m'élever, je crus voler. Mais ce n'était toujours pas ça. En me retournant, je vis et prit peur, mon corps gisait encore sur le lit alors que j'étais au-dessus. Puis je fus déplacé vers le côté, traversant le mur de ma chambre et prit une direction inconnue par moi mais pas par mes parents, le corps de mon défunt chat. Pire, je m'en rapprochais de plus en plus, je voyais les organes qui avaient été réduits en bouillies pour ne devenir qu'une simple feuille organique, et je m'approchais encore ! Je pouvais voir au plus profond de lui, je pénétrait son corps c'était immonde, surtout de savoir que c'était mon chat. Et je sentais mon âme s'agrandir, prendre possession de toutes les cellules, utiliser les organes. Je voyais, je sentais, j'entendais tout comme un chat. Et inévitablement la douleur de l'arrière-train survint. Je m'aidais des pattes avant pour avancer mais... étant sur un bord de meuble je chuta, ce qui fit un bruit at alerta mes parents qui furent pris d'horreur, mais dans soute pas autant que moi. Ils ne voyaient que le chat pas moi ! Et quand ils vinrent me voir, ils ne voyaient que la même chose que toi ! Un corps inerte et presque mort ! Je parvins finalement à réintégrer mon corps à mon plus grand plaisir et à celui de mes parents. Désormais, chaque semaine je subis la même épreuve, mon esprit quitte mon corps et je prends possession d'un cadavre. Et ce que tu as vu tout à l'heure, c'est que mon corps en subissant cette épreuve se fatigue, et parfois je m'effondre de fatigue, alors mon esprit a appris à dominer mon corps avec le temps. D'où mon regard fixe posé sur toi tout à l'heure... Remarque, bien que ce soit éprouvant, je suis content quand même car je ne t'aurais jamais rencontré peut-être."

Jade était assise sur une chaise pas fort confortable elle devait l’avouer, la jeune demoiselle vit Drimor lui faire signe de venir se mettre sur le lit. Elle se leva alors calmement et se posa sur le lit ou était quelques instant avant, allongé le corps du jeune homme qu’on disait mort ! Elle regarda le jeune homme s’étirer puis venir la rejoindre sur le lit, il commença alors son récit. La jeune demoiselle l’écoutait, le début sa allait, c’était une belle histoire puis celle-ci devient de plus en plus sombre et terrifiante. Quand il eu finit, elle était la, immobile sur le lit essayant de comprendre se qu’il venait de dire. Ainsi, il contrôlait les cadavres, des gens morts et qu’on devrait laisser en paix selon elle. La jeune fille observait donc son ami, elle ne disait pas un mot, elle se contentait de le regarder. Elle fini alors par prendre la parole

« Je vois…se que tu es en train de me dire c’est que tu contrôle les cadavre en quelque sorte, que ton esprit prend le dessus sur ton corps… »

Elle fit une pause, elle baissa quelques instant les yeux, c’était terrifiant cette idée… Elle qui se plaignait d’être invisible elle se sentait d’un coup petite face au pouvoir que portait le jeune homme en lui. Beaucoup seraient partis en courrant face à lui, pourtant, elle, ne bougeait pas. Drimor n’avait pas choisi son pouvoir, personne ne pouvait choisir se qu’il allait être ou se que la vie allait lui donner, lui, n’avait pas tiré le bon ticket. Elle reposa alors ses yeux sur le jeune homme, elle dit alors un léger sourire sur les lèvres

« A mes yeux, tu ne changes pas pour autant Drimor…tu n’as pas choisi se que tu es capable de faire, certes, c’est terrifiant comme pouvoir…j’avoue que si je vois sa, je paniquerais pourtant, a mes yeux, tu restes le même… »

Elle ne savait pas quoi dire d’autre, elle lui montrait bien que son pouvoir ne changeait rien à se qu’il était pour elle… Elle lui faisait bien sentir, que certes, c’était terrifiant comme pouvoir mais que pour elle, il restait Drimor ce jeune homme avec qui elle aimait rester. Puis, comme il disait, si il ne l’avait pas regarder fixement, ils ne se seraient sûrement jamais parler… Elle sourie doucement à Drimor

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Il n'avait pas osé la regarder durant le récit à cause de l'horreur provoquée par son pouvoir. Mais il ne sentit nullement le lit trembler par des frissons, donc elle ne devait pas avoir pris peur, cependant il craignait que le dégoût ne l'eut gagné. Car force est de constater que ce n'est pas coûtume de rencontrer des gens ayant ce genre d'activités avec les morts. Il est vrai que bien des gens normaux l'auraient pris pour un monstre, même parmi les humains pour les profanations dont il était responsable, bien que jamais il n'avait fait ressortir un corps de sa tombe, fort heureusement. Lui n'avait pas réagi alors qu'il racontait cette histoire à sa seule et meilleure amie qu'il n'eut jamais eu. Il pouvait être content d'avoir eu la chance de rencontrer Jade et d'avoir immédiatement sympathisé avec elle malgré que ce fut par un acte d'inconscient. Mais dans sa conclusion de son pouvoir, elle avait tort et raison. D'une part c'était vrai puisque c'était approximativement correct, mais d'autre part ce n'était pas bon car il manquait des éléments ou ce n'était pas juste dans le sens. Ce qu'il expliqua alors :

"Ta réponse laisse perplexe. Le vrai et le faux se mélangent. Ce n'est pas un reproche, la connaissance tu ne pouvais pas deviner. Mais le contrôle des cadavres n'est pas mon pouvoir, la possession des cadavres s'en rapproche le plus. Car mon esprit n'a pas le contrôle à distance, mais de l'intérieur. La fusion avec les cellules s'opère, avec tous les désagréments qui s'y ajoutent. Et que mon esprit domine mon corps, l'exactitude n'est pas non plus. Le manque agit ici aussi. Car certes mon esprit a une maîtrise du corps, mais l'uniformité de mon esprit n'existe pas. La raison et la conscience forment la première facette de celui-ci, soit le Je qui parle à ma très chère amie, d'autre part il y a un autre Je, qui lui est mon inconscient et auquel la maîtrise n'est pas une faculté propre. Celle-là même qui fait que mon âme se retrouve hors de mon corps. Mais c'est cette même partie qui fait que parfois elle prend le dessus sur l'autre partie de mon âme, ainsi l'inconscient règne dans mon corps, c'est pourquoi un regard fixe était figé sur toi."

Il lui avait presque tout dit, si ce n'est de la caractéristique obscène de ce qu'il avait vu à travers ses yeux fixes. Rien qu'à penser à cela cela le mettait mal, dire qu'il pourrait avoir ce genre de choses à sa meilleure amie pour la perdre, c'était inimaginable et inconcevable. Pas à cette fille qui était sa lumière, son bonheur, presque sa vie mais certainement une des raisons de vivre. Puis des paroles toujours douces à son égard, comme celles qu'elle venait de prononcer à propos de Drimor lui-même. Il voulait alors lui sauter au cou pour lui témoigner sa joie mais, comment le prendrait-elle ? Un homme qui vous saute au cou peut avoir des mauvaises intentions. Des mots disant que pour elle il serait toujours le même, à savoir cet être au discours étrange, au désir brûlant et au charme qui ne la laissait pas indifférente, tout du moins il avait un certaine attractivité. Elle paniquerait si elle voyait son pouvoir, c'était à prédire. Il tâcherait de faire sans, mais ce n'était pas sûr. Il se leva, s'approcha d'elle et l'étreignit doucement pour ne pas la brusquer, puis il susurra :

"Merci. Merci beaucoup de ta compréhension. L'appréciation de voir que tu ne me juges par rapport à mes atrocités m'emplit de joie. La peur de te voir m'abandonner s'est évanouie, y substituant le soulagement, l'espoir et le bonheur. Puisse cet instant ne jamais se finir, sentir ta joie de me savoir non mort. Car cette expérience avec moi tu la revivras, mais sache qu'elle ne m'est pas mortelle."

Oui c'était des mots, en vrai elle l'était mais uniquement si vingt-quatre heures s'écoulent entre le moment où il quitte son corps et le temps nécessaire à ce que ses fonctions vitales s'éteignent, mais ça, il valait mieux le garder secret pour l'instant et savourer les"retrouvailles".

La jeune demoiselle venait donc d’écouter ce récit terrifiant, il ne devait pas avoir la vie facile, loin de la. Il devait vivre avec cette peur graver en lui, cette peur que à chaque moment, il puisse vivre cette terrifiante aventure. Elle l’entendit alors de nouveau parler, c’était compliqué et franchement, elle n’avait plus tros envie de réfléchir mais elle comprit se qu’il lui dit malgré tout ! Elle secoua légèrement la tête affirmativement, disant ainsi qu’elle avait bien comprit se qu’il venait de lui dire. Elle ne répondit rien à cela, elle se disait que les gestes en disaient quelques fois bien plus que les mots en eux même. Elle lui avait dit se qu’elle ressentait, qu’elle ne le trouvait pas vraiment différent mais elle avoua que si il venait à faire sa devant elle, elle paniquerait sûrement… Maintenant, il fallait voir si elle paniquerait réellement ou pas ! Elle le vit alors approcher et le jeune homme l’étreignit calmement, elle se laissa faire et sourie déposant sa tête contre son épaule. Elle l’écouta alors parler, il dit qu’il était content de sa compréhension et tellement d’autre chose encore, mais se qui la rassura c’est quand il dit qu’elle revivrait sûrement cela avec lui mais que jamais cela ne serait mortel. Elle lui dit alors doucement

« Tans mieux si celle-ci ne t’es pas mortel, mais j’espère que la prochaine fois, se sera dans longtemps… »

La jeune demoiselle sourie légèrement, elle essayait de faire un peut d’humour, elle essayait simplement de se détendre après se qui c’était passé. C’est que c’est dur de voir une personne mourir, surtout pour elle d’ailleurs. Elle se voyait mal revivre tout cela, elle se voyait mal souffrir une nouvelle fois… Pourtant, elle savait que la vie ne la lâcherait pas de si tôt ! La jeune demoiselle finit par se décoller de l’emprise de Drimor, elle le regarda droit dans les yeux et elle dit en souriant

« Moi, avec tout sa, je meurt de faim…je te jure…je suis un estomac sur patte ! »

Elle rigola gentiment, oui, elle mangeait tout le temps et on se demandait ou sa allait

Invité

Il était fort content de voir que ses paroles avaient rassuré son amie qui avait paniqué énormément jusqu'à pleurer et à la limite d'avoir dessécher son corps par sa faute, même involontaire. L'espoir qu'elle mettait dans son pouvoir le réjouissait, mais savoir qu'il ne pourra pas assurer cet espoir lui faisait mal, car il savait qu'ainsi il allait faire mal à Jade de nouveau. Car si elle espérait que cela se passera dans longtemps, le temps d'écart entre chacune de ses expériences est d'une semaine pratiquement. Il devra s'arranger pour ne pas être en sa compagnie à ce moment-là. Ce qui semblait difficile à faire car il ne voulait pas la laisser, d'autant plus qu'elle était la seule personne qu'il connaissait et auprès de qui il avait envie de demeurer. Il ne répondit rien hormis un :

"Je l'espère aussi, l'idée de te rendre triste à nouveau m'emplit de dégoût... bien que j'eus aimé tes larmes au contact de ma peau. La tristesse envers autrui peut-être la plus grande force de soutien. Je ne saurais t'être assez reconnaissant... ma chérie"

Il avait fait un clin d'oeil malicieux en prononçant ces deux derniers mots. Quel sens à y donner ? Jade verrait-elle ce qu'il voulait dire au final ? Cela se justifiera si elle daigne répondre à cette remarque. Puis elle quitta son étreinte pour se plonger à nouveau dans ses yeux. Ce qu'il pouvait aimer ce moment ! Il se sentait nager au sein de l'océan, chaque reflets irisés allumaient ses propres yeux de teintes violettes, peut-être surprenantes, celles-là même sans doute qui avait attiré la sympathie de la jeune fille. Elle lui avoua en rigolant qu'elle avait encore faim alors même qu'elle avait cru faillir perdre celui qu'elle aimait bien. D'autres auraient eu l'estomac noué, mais Jade était un cas à part, et Drimor trouvait ceal fort plaisant. Alors il se mit à sourire avec une expiration sonore, les rires ne venaient pas encore, plus tard certainement, et il continua, après s'être levé et d'avoir tapé légèrement sur l'épaule de son amie :

"Je parie moi, que je mangerai plus que toi ! Peut-être es-tu un estomac sur pattes, bien que ce soit difficile à imaginer, puis je préfère te voir en jolie jeune fille qu'en estomac, mais moi il travaille énormément mon corps après cela, comme si ça ne m'avait rien fait de manger tout à l'heure."

Jade venait de dire qu'elle espérait que la prochaine fois, sa se passerait dans longtemps. Etrangement, elle ne pensait pas vraiment que cela serait dans longtemps, au fond, elle sentait que sa arriverait plus vite que prévu mais elle n'osait pas du tout y croire. La jeune demoiselle essayait de croire, de se persuader que cela n'arriverait plus en sa présence et pourtant au fond, elle savait que la prochaine fois elle serait peut-être avec Drimor. Elle se voyait mal le laisser seul, tout simplement être loin de lui, elle ne savait pas comment expliquer cela mais c'était au fond d'elle. Ce sentiment d'être heureuse à ses cotés, un sentiment de joie et de peur qu'il lui arrive quelque chose de grave! Elle entendit alors ses paroles, il dit que l'idée de la rendre tristesse une seconde fois le remplissait de dégout bien qu'il eut aimer les larmes qui avaient coulés de ses yeux sur sa peau. Il dit aussi qu'il ne saurait jamais lui être assez reconnaissant, il ajouta alors, à sa grande surprise, un "ma chérie". Elle ne su pas quoi répondre à cela, elle n'était pas habitué à se qu'on l'appele ainsi, c'était une des premières fois depuis bien longtemps maintenant... Puis, elle se dit qu'il avait dit ce mot tout simplement ainsi, qu'il n'y avait rien en dessous elle ne chercha donc pas à chercher plus loin

* Te creuse pas la tête Jade, il te considère comme une bonne amie, d'ou le ma chérie....*

Jade venait de sortir de l'étreinte du jeune homme, lui avouant ainsi qu'elle avait faim... Une vraie gourmande elle, elle mangeait toujours, surtout quand elle avait eu un sentiment qui lui avait fait avoir peur. Comme elle avait eu très peur, elle avait très faim et elle devait manger. Quand on voyait sa silhouette, qu'on la conaissait et qu'on la voyait toujours manger, on se demandait comme elle savait garder la ligne. La jeune demoiselle était aussi fort fatiguée, l'air de rien, elle avait épuisée beaucoup dénergie au centre commercial en faisant devenir invisible Drimor et elle... D'ailleurs, elle avait saigner du nez se qui était très mauvais signe chez elle, elle avait utilisé tros puissament son pouvoir en un jour! Elle était fatiguée et cela se voyait dans ses yeux, elle entendit alors le sparoles de Drimor après une tappe sur son épaule elle sourie avec amusement

"Oui, je suis sûr que c'est vraie, mais moi je mange tout le temps...mais maintenant, je vais me reposer"

A ses mots, elle poussa Drimor sur le coté avec amusement et se coucha sur le lit. Elle posa sa tête sur l'oreiller, le matela était confortable elle ne pouvait le nier...Puis, la présence de Drimor y était pour beaucoup...

Invité

Il avait dit qu'il mangerait bien plus qu'elle par pur défi, et principalement pour continuer le jeu de son amie mais pour être honnête il n'était vraiment pas sûr du résultat. Certes elle n'était pas grosse, ni maigre, donc il aurait pu la battre si seulement lui-même n'était pas presque qu'un sac d'os auxquels une pincée de fer et de phosphore suffiraient à lui donner la forme et à le rassasier. En plus il n'avait même pas finit son déjeuner ni sa glace, tandis qu'elle n'avait terminé que son repas, pas la glace puisque par sa faute elle était tombée devant le magasin. Pauvre Jade, alors qu'elle avait payé les deux aucune des deux ne fut consommée intégralement. Maintenant il aurait mangé plus que les sept enfant dans Le Petit Poucet ! Or sa tendre amie se trouvait fatiguée, c'était une ruse pour mourir plus de faim déclarait sa bonne conscience, tandis que la mauvaise... mieux valait ne pas y penser... *alors tu la ferme b****l et tu laisses tes p*****s d'idées hors de moi et hors d'elle !* Il avait donc deux solutions. Partir tout de suite et la laisser dormir tranquillement, ou risquer de dormir avec elle étant donné que ce n'était qu'un lit fait pour une personne et d'autant plus il n'y avait pas de bord susceptible de stopper sa chute ou celle de Jade. Puis surtout pour quel genre de personnes passerait-il s'il allait s'allonger ainsi auprès de cette fille, charmante il faut le rappeler, alors qu'il ne la connaissait que depuis quelques heures ? Certes les autres confréristes ne savaient pas qu'ils s'étaient rencontrés au déjeuner mais tout de même. Quoiqu'il en soit il ne voulait pas quitter Jade ni lui faire de la peine, ni mal, ni peur. C'était un dilemne difficile auquel seule elle pourrait y répondre :

"Dis-moi. Le cruel choix qui s'impose à moi, la réponse je cherche en toi, mais nullement en moi je ne la perçois. Il est de moi un ami qui ne veut quitter sa protégée, mais il est aussi de sa protégée de ne pas être perturbée. Autant le départ et le délaissement vont me hanter, autant la proximité dans un lit ira me faire douter. De courte durée ce serait puisque je ne puis accepter de te laisser tomber, mais ô combien dangereuses peuvent être mes pensées, et la simple idée que du mal te soit fait, jusqu'au plus haut point je ne saurais me l'excuser."

Choix difficile qui passait de sa responsabilité à celle de son amie, mais le choix était plus important à elle qu'à lui car elle avait le plus besoin de sommeil, tandis que lui avait encore de l'énergie dans le corps. Le choix de partir ou de rester s'allonger auprès d'elle ne tenait qu'à elle, magnifique créature aux yeux merveilleux, pure beauté au visage dessinée, sublime corps dont on... *je t'ai dit d'arrêter maintenant sinon je prends des cours de séances contre ça !* Cependant il ne voyait pas la troisième solution qui s'offrait à lui, aussi grosse qu'un pavé et aussi haute qu'une estrade, permettant de résoudre les deux problèmes en une seule bonne solution qui satisferait certainement les deux, or bien qu'elle fut à quelques pas de lui, lui ne la voyait pas, mais peut-être Jade oui.

Jade venait de se coucher dans le lit, elle était très fatiguée et cela se sentait. Elle entendit Drimor parler, comme toujours, elle comprit la moitié de sa phrase mais la c'était aussi du à la fatigue qui l'entourait. Elle allait répondre quand la porte s'ouvrie, elle tourna doucement les yeux et vit un médecin et une autre personne arriver. Le médecin laissa la porte ouverte et Jade se demandait se que ses deux personnes faisaient la, elle ne se redressa pas pour autant se disant que c'était pour Drimor mais elle entendit alors l'autre homme parler

"Jade, Magnéto veut te parler"

La jeune demoiselle fronça alors les sourcils, bon, soit c'était pour le centre commercial ou alors le déjeuner ou même le vase casser sur la tête d'un mec le jour avant... Elle se demandait se qu'on allait encore lui dire, elle se redressa alors tout doucement et soupira. Elle regarda Drimor

"Repose toi ok, je viendrais te voir après promis"

Elle sourie doucement et posa un baiser sur la joue du jeune homme, elle se leva alors faiblement et l'homme lui demanda de passer la première. Ainsi, elle disparue derrière la porte après un dernier coup d'oeil pour son ami

Invité

Voilà qu'alors qu'il venait de prendre la décision de prendre place auprès de Jade, non pas comme un moyen de se rapprocher d'elle très intimement disons, mais plutôt pour lui montrer qu'il serait toujours présent auprès d'elle, jusqu'à se trouver dans le même lit pour ne pas la quitter comme elle avait cru qu'il aurait fait. Cependant, alors qu'elle ne dormait pas, et qu'il s'apprêtait à s'installer avec elle, la porte fut ouverte par ce même imbécile qui n'avait même pas fait son travail correctement et qui avait de plus chercher à congédier Jade, ce qui lui avait valu une demande explicitement claire de foutre le camp d'ici. Cependant elle ne semblait pas réagir, Drimor se convainquit qu'elle devait leur en vouloir d'avoir brisé leur vie privée, ou du moins l'espérait-il. Quoiqu'il en soit c'était ce que lui pensait, et après avoir fait un sourire à Jade, il se retourna pour accueillir chaleureusement les deux personnes qui se sont permis de venir :

"Qu'est-ce que..."

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase et l'homme qu'il ne connaissait pas pria Jade d'aller voir Magnéto sur-le-champ . Si cela avait été pour autre chose il leur aurait gentiment demandé d'aller voir ailleurs mais, puisque c'était les ordres du chef, il n'avait pas d'autre choix que de se plier aux injonctions. Et son amie ne s'y opposa pas non plus, elle lui fit juste la promesse qu'elle reviendrait le voir lorsque ce sera terminé, et le pria de se reposer, bien qu'il n'en eut pas envie. Mais puisqu'elle lui avait demandé, et que c'est ainsi plus pratique pour se retrouver plus tard, il accepta de faire ce qu'elle voulait en disant :

"Comme tu veux ma chère, mon avenir t'appartient"

Il souriait à s'en bloquer la mâchoire à la suite de cette réponse mais Jade fut plus rapide et ce fut elle qui lui déposa un baiser sur la joue le plus vite. Il lui attrapa la main pour que le contact des deux montrent que même si elle partait il était toujours là, et il lui fit un signe de tête alors qu'elle passait la porte et qu'elle lui lança un coup d'oeil. Puisse ce moment ne pas être trop long. A la suite de quoi il s'allongea sur le lit, réfléchissant plutôt à elle qu'à dormir véritablement.

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