Discution en privé [ Magnéto seulement ]

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Mystique devait absolument parler avec Magnéto... il était la faute de sa nouvelle mutation. Le remercier était son bût premier. Son second, elle voulait connaître ses prochains plan et elle savait qu'Erik se confirait à elle aussi facilement. Cela lui faisait mal d'agir ainsi, mais le professeur lui avait promit que Magnéto allait enfin retrouver la raison. Il était tout de même lui aussi le concepteur de l'école des mutants. Même si elle savait que Magnéto adorait sa vrai apparence et qu'il la trouvait très belle avec sa peau bleu, ses cheveux flamboyant et ses yeux soleil, Mystique adorait prendre une tout autre apparence pour entendre Magnéto parler de son apparence.

Mystique arriva alors devant la porte et cogna. Elle avait revêtit l'apparence d'une jeune brûne qu'elle avait côtoyer lorsqu'elle travailla pour les service secret militaire.

-Bonjour Erik... puis-je entrer?

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La chambre de Magnéto était quasi vide de tout mobilier. Le bonhomme n’aimait pas s’encombrer pour le plaisir.
Une lucarne en hauteur éclairait la pièce exiguë de sa pâle lueur. En-dessous, un petit bureau métallique avec un PC portable branché à une prise dans un coin. En fait, tous les objets étaient métalliques sauf les vêtements dans la penderie, sa couchette et ses quelques ouvrages anciens. Sinon, le lit, la table de nuit minuscule…tout consistait en le seul fait de le mettre dans son élément presque naturel, si ce n’était artificiel au final ? Son antre personnelle ne servait qu’à une chose : supporter ses insomnies chroniques, dans ce cas il se plongeait dans un gros volume sur les échecs, ou pour alterner les migraines. En général, le vieil homme s’allongeait sur sa couchette et regardait pendant des heures le plafond à s’en crever les yeux. Il ruminait, broyait du blanc et se noyait dans son noir passé ainsi que dans ses prochaines manifestations dans le monde.
Quand on toqua à sa porte, il se demanda qui était assez fou pour déranger la plénitude à peine délirante. Il poussa un soupir, las de faire la police dans l’établissement car si c’était un petit malin qui jouait, il allait bientôt comprendre ce qu’était vraiment le jeu pour lui.

Magnéto ordonna d’un geste péremptoire à la porte de bien vouloir s’ouvrir et dévoiler la personne sur son pas. La porte s’exécuta sans discuter dans un silence quelque peu glacial. Elle révéla toutefois une bien belle créature ; sa chère et tendre Mystique. Un sourire réjouit étira soudain ses lèvres. Il sentit néanmoins que la charmante mutante devant lui avait quelque chose derrière la tête. Venir toquer à sa porte relevait du suicide, mais elle osait…Il adorait cela. Il l’avait reconnu au premier coup d’œil en effet. Elle était somme toute reconnaissable, la plus reconnaissable à ses yeux à lui en tout cas. Erik prit cependant une moue exaspérée en la voyant pénétrer dans la pièce nageant dans un clair-obscur envoûtant. Il s’exclama comme à son cruel quotidien :

« Bonjour Raven. Tu sais, tu n’es vraiment, vraiment pas obligée de revêtir d’autres apparences avec moi. Tu sais à quel point je préfère ta forme originelle, pas la peine de me dégoûter davantage de l’homo-sapiens ! »

Il se surprit à lever les yeux au ciel, à la limite de l’hystérie. Puis il redevint ce qu’il était, le plus glacial des mutants, outre Iceberg. Il se leva dans un mouvement leste et la fixa droit dans les yeux, attendant à se retrouver face à ses pupilles dorées, celles qu’il chérissait comme deux merveilleux joyaux, qu'il ne se passait pas d'admirer. Enfin, il prit soin de se taire afin qu’elle débuta la discussion qui allait être longue…bien que particulièrement succulente et grisante pour le maître.

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Ce qu'Erik détestait le plus, c'était les humains et sa Raven le savait fort bien. Alors, elle avait prit l'apparence de cette brûne juste pour l'agasser. L'amitié qu'elle partageait avec Erik était très grande. Même si énormément de chose était cacher à son insue, elle vouait et respecterait toujours et à jamais Erik. Même si elle travaillait pour Charles contre lui, ce qu'elle voulait c'était ravoir Erik le gentil. Il y avait tellement plus de solution. C'était étrange que Mystique puisse pensé ainsi, elle qui avait tant détester les humains qui l'avait pourchassé. Lorsqu'elle remarqua l'énervement dans la voix d'Erik, celle-ci s'avança vers lui en reprenant sa véritable apparence et donna un légé baiser sur la joue d'Erik.

-Cela fait longtemps qu'on à pas discuter tout les deux... depuis mon retour de la Lune... Je suis justement ici pour discuter de cela avec toi... tu me permet de m'assoir?

Et sans attendre la permission, Mystique déplaça le portable de son ami sur le côté et prit place sur le meuble. Sa robe blance lui permettait de garder une certaine pudeur avec les gens. Certain croyait que son corps était recouvert d'une sorte d'habit de plonger, mais cela était faux. Son corps était aussi identique à celle d'une femme, mais avec une certaine douceur qu'aucune autre femme possède, des cheveux flamboyant et des yeux digne d'une déesse. Bref, elle avait tout pour elle. En croisant les jambes, elle lui demanda :

-J'aimerais savoir pourquoi ta machine n'a pas perfectionner mes pouvoirs au maximum... Tu m'avais jurer que je serais capable de réellement usé le plein potentielle de mes pouvoirs. Je peux toujours pas recopier l'ADN des gens, leur odeur et encore moins le pouvoir du mutant que je prend son apparence...

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L’apparition de la « vraie » Mystique comme il la qualifiait le ravit énormément. Il savait pertinemment qu’elle adorait se transformer et qu’elle aimait encore plus l’agacer en faisant ça, surtout quand ils étaient en tête à tête. Il s’en amusait, ronchonnait un peu, mais n’était pas vexé pour autant. Erik apprécia le baiser sans mot dire, gardant un sourire d’une joie indicible sur ses lèvres charnues.
Quand elle lui demanda poliment si elle pouvait s’asseoir, il n’eut qu’une chose à dire :

« Fais comme chez toi ! »

C’était en partie vrai puisqu’elle appartenait à la Confrérie depuis sa création ou presque. Ils travaillaient en commun depuis tant d’années maintenant…que de nostalgie. Il n’arrêtait pourtant pas de se poser les mêmes questions en boucle ; qu’était-elle venue faire ici ? Qu’attendait-elle de lui, elle devait bien avoir une requête à lui demander, non ? De quoi allaient-ils parler ?
En tous les cas, Raven ne le fit pas moisir dans un fossé et alla droit au but, ne tournant pas autour du pot cent mille ans. A ses propos, Magnéto ne cilla pas extérieurement, mais défaillit intérieurement. Aïe, sujet sensible à traiter. Le maître croisa les bras, baissa le menton vers le sol et réfléchit à une réponse tolérable. Il cherchait ses mots avec difficulté. Ses reproches étaient fondés, il essaya :

« Tu peux tout de même prendre l’apparence d’animaux, te régénérer…Tu as les pleines capacités dans le sens où…tes pouvoirs durent indéfiniment…Je…Ah ! Tu n’es jamais satisfaite et tu en veux toujours plus…c’est agaçant à la fin ! N’empêche ce trait de caractère est unique en son genre, cela te sied à merveille soit dit en passant. »

Il poussa un indéfinissable soupir…de fierté ? D’embarras ?
Or, il reprit rapidement son masque de fermeté pour tenter de trouver une solution à l’exécrable problème qui se posait à présent. Sa petite création n’était qu’un prototype qui comportait d’importants défauts à modifier. Encore et encore. Il comprenait –sans le dire –sa frustration mais ne pouvait rien y faire pour l’instant. Il poursuivit, moins confus :

« Puis-je me faire pardonner ? Bon, et pour ta gouverne, la machine que j’ai créée n’est pas parfaite, des erreurs subsistent certainement, je ne pouvais pas te garantir un développement aussi conséquent de tes pouvoirs…mais c’est un début, reconnais-le ! »

Il paraissait sincère et à la limite du désespoir. Erik Lehnsherr détestait décevoir ses pairs et encore plus sa chère Mystique. Il espérait que la suite de la conversation soit moins pénible…pour lui !
Un tantinet égocentrique le Magnéto ?

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« Tu peux tout
de même prendre l’apparence d’animaux, te régénérer…Tu as les pleines
capacités dans le sens où…tes pouvoirs durent indéfiniment…Je…Ah ! Tu
n’es jamais satisfaite et tu en veux toujours plus…c’est agaçant à la
fin ! N’empêche ce trait de caractère est unique en son genre, cela te
sied à merveille soit dit en passant. »

C'était ces mots que Mystique voulait entendre. Elle adorait entendre Magnéto la complimenter sur son apparence. Cet homme était de quelqu'un de très proche pour elle. Certain aurait pus croire qu'ils étaient amoureux de l'un et de l'autre, mais ce n'était pas le cas. Mystique considérait Magnéto comme étant son propre père. Ce fut cet homme qui s'occupa d'elle lorsqu'elle avait un quelconque problème. Il lui avait même conseiller d'aller voir Xavier lorsqu'elle eu des problèmes de personnalité alors qu'elle ne contrôlait pas encore sa polymorphie, voila bien des années. Elle se leva alors et s'approcha de lui pour finalement le serrer contre elle. Dans les hommes à qui elle démontrait de l'affection, Pyro et Magnéto était les seuls hommes à qui elle se permettait d'être moins autoritaire. Pour Sabertooth, elle était souvent froide. Si une chose lui resta marqué, ce fut cette journée où elle avait du abandonné son propre fils et épuiser, elle avait demander hospice, mais ce mutant macho la força à lui donner des faveurs sexuelles. Épuiser et afamé, Mystique n'eu pas autre choix d'accepter... Elle était tomber enceinte de cet homme, mais ce fils était de l'histoire ancienne... Seul Erik savait ce qui c'était produit... qu'elle était la meurtrière de son propre deuxième fils...

-Merci tout de même pour l'évolution que tu ma apporter Erik... c'est pas assez... j'en veux plus... mais c'est déjà ça...

Elle recula et laissa échapper un sourire mesquin. Reprenant place sur le bureau en métal, Raven fixa Magnéto. Cet homme était un héros pour elle. Il ne perdait jamais confiance, restait toujours possitif dans ses plans, même si certain échouait. Jamais Raven n'avait pus rencontré un homme avec une force de caractère de se genre et elle adorait.

« Puis-je me
faire pardonner ? Bon, et pour ta gouverne, la machine que j’ai créée
n’est pas parfaite, des erreurs subsistent certainement, je ne pouvais
pas te garantir un développement aussi conséquent de tes pouvoirs…mais
c’est un début, reconnais-le ! »

Comment pouvait-elle rester fâcher contre lui ? Cet homme travaillait dure pour plaire à la Confrérie... et surtout à elle.

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Leur relation, légèrement plus qu’amicale et qu’affection, était en fait ambiguë et peu compréhensible pour un observateur extérieur. Pourtant, ils entretenaient des liens d’une forte intensité, proche de l’amour pur et dur. Mais, si ce n’était pas le cas, Mystique faisait partie de sa grande famille, intime et sûre. Il la considérait comme un élément majeur de sa Confrérie et lui offrait tous les respects possibles d’un gentilhomme de confiance. Il avait conscience qu’elle le voyait comme un père, une sorte de parrain d’une mafia, ou un homme tout simplement suffisamment généreux pour l’avoir relevée au moment propice. Ils étaient proches, c’était un fait indéniable et inaltérable.
Bien qu’elle ait eu une vie difficile, Magnéto ne la plaignait pas, la pitié n’était certainement pas son registre de prédilection et donc il voulait simplement son bonheur, sa paix et sa sécurité. Avec elle, il avait tendance à relâcher sa vigilance alors qu’il ne le devait pas, jamais. C’était comme un air de bon temps, une familiarité qui rassure qui le laissait pantois, sur son île déserte, mais pas malheureux pour autant.
Ils s’enlacèrent dans un silence solennel, lui ne montrant aucun signe de gêne ou d’agacement. Il avait l’habitude de ce genre de geste à son égard, cela ne le laissait pas indifférent, juste que son ego était bien trop gros pour lui, il s’égarait quelques secondes, son cœur s’affolant à une douce allure, puis revenant à la normale aussitôt. Il réussit simplement à chuchoter :

« Je t’en prie, c’était tout naturel de ma part. »

Quand la magnifique mutante retrouva sa place initiale, il osa une question, pas forcément décente. Toutefois, il espéra fortement qu’elle y répondit sans autre forme de procès :

« Pourrais-tu me dire tes projets d’avenir…maintenant et tout de suite ? Je suis curieux de savoir ce que tu mijotes derrière mon dos…Oh, ce n’est pas méchant, je voudrais juste être certain que cela ne soit pas trop téméraire ou que cela ne te mette pas en danger pour rien. Tu peux me faire confiance, tu me connais depuis assez longtemps tout de même pour me livrer le fond de ta pensée…Resteras-tu à mes côtés, Raven ? »

Sa voix s’était raffermie à chaque ponctuation, à chaque pause de son dialogue. Il voulait être franc et il y arrivait sans grand effort. Il prenait ses dispositions, n’était-ce pas ce qu’on lui demandait après tout ?
Ses pupilles aussi froides que les neiges éternelles se fixèrent sur son interlocutrice. Pouvait-elle seulement le manipuler, lui ? Il n’en était à vrai dire pas certain. Erik la savait libre de ses mouvements il ne l'obligeait à rien. Cette fois-ci, il aimerait vraiment savoir ce qu'elle désirait...pour elle, pour lui...pour eux.

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« Je t’en prie, c’était tout naturel de ma part. »

C'était toujours comme cela entre Raven et Erik. La gêne n'existait pas entre ces deux personnages, mais parfois Raven pouvait entendre le coeur de Magneto s'affoler. Elle trouvait sa drôle car elle savait que Magneto partageait des sentiments un peu plus intime à son égard. Il n'était pas venu de lui même la voir pour la récuperer lorsqu'elle était librement dans l'école de Xavier pour rien. Cette acction avait légèrement aggaser Mystique car, elle ne voulait pas perdre un ami précieux, mais aussi, elle ne voulait pas quitter Xavier pour la raison qu'il avait finalement convaincu la ''Jeune'' mutante à modifier son idée utopique. Elle savait fort bien que Magneto s'en était rendu compte. Il était le seul à réellement bien le connaitre... et lorsqu'il lui demanda ce qu'elle mijotait derrière lui, son regard resta neutre. Elle s'étira et répondit :

-Et bien... pour le moment, j'aimerais pouvoir me réconscilier avec mes enfants. Se sont les seuls enfants que j'aurai dans tout le restant de ma vie... Pour la suite... je l'ignore moi même... mais tu sais que malgré le fais que j'ai vécu avec Xavier... et que... mes idées ne sont plus totalement ce qu'elle était... je te resterai fidèle. Même si je ne partage pus les mêmes idéaux... je ne partage pas plus celle de Xavier... Je te serai toujours fidèle Erik... quoi qu'il arrive et je suis prête à tuer quiconque qui se mettra sur ton chemin... j'espère simplement ne pas te décevoir...

Elle se fichait totalement de la réaction de Magnéto. Elle vivait sous ses propres idées et ses propres désires. Alors, si un tel ou tel n'était pas content de ce qu'elle avait à dire ou de ce qu'elle pouvait penser, elle pouvait facilement partire. Mais, pour heure... Personne ne la ferait quitter les Confréristes... personne. Elle était ici pour deux raisons. Obtenir des informations sur les Adeptes de Magneto... mais aussi, elle était la pour soutenir Erik dans sa croisade. Le double jeu était sa spécialité...

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Magnéto avait toujours pensé qu’il existait une connexion mystérieuse entre la gente féminine et celle masculine. Ce n’était pas très bien défini dans sa tête, mais il en avait pleinement conscience. Il n’avait en outre pas tout à fait tort ! Eh bien, entre Elle et Lui, il y avait un mur du son, une parade, un voile indéchiffrable dans lequel il se complaisait largement, un quelque chose d’un tantinet troublant, les méandres de son âme peut-être ? « Qui se ressemble, s’assemble ; asinus asinum fricat » en l’occurrence. Le vétéran comprenait fort bien les raisons qui poussaient sa protégée à rester à ses côtés bien sombres, dans le couloir de l’obscur, aux côtés, soit dit en passant, plutôt vieillots, démodés ou hors du temps finalement. Il avait ce petit aspect intemporel qui plaisait aux simples.
Tous deux s’étaient déjà une fois livrés, délivrés, confiés aux petits soins de l’autre avec un soupir de soulagement commun. En effet, ils s’étaient mutuellement soutenus lorsque la situation paraissait critique, sans vraiment se nuire. Et puis, ils avaient compté sur l’autre pour négliger leurs erreurs passées respectives…Il ne fallait pas forcément adhérer aux idéaux d’un ami pour l’appréciait à sa juste valeur, vous ne pensez pas ? Erik écouta la douce symphonie de sa muse tandis qu’elle débitait un flot de paroles…en cascade. Il lut dans son regard sa loyauté envers sa personne. Cela lui suffisait amplement pour comprendre…On pourrait faire une analyse complète des sentiments chamboulant le grand homme, mais ils étaient bien trop indicibles à cet instant ; un mélange de rancœur et de fierté, un mélange de compassion et d’embarras. Je n’arrive pas à déterminer ce qui le rendait si confus. Il trouva cependant rapidement de quoi répondre :

« Raven…j’ai moi aussi quelques projets et il m’en coûte de les mener à bien, du moins, sans toi à mes côtés. J’ai besoin d’une personne aussi forte de caractère et aussi subtile qui comprendrait ce que je veux réellement…car je voudrais en réalité…je voudrais rajeunir de quelques années. »

Il avait tout lâché, comme ça, de but en blanc. Il avait enfin exprimé un souhait, chose rare…Il avait encore des rêves qu’il désirait rendre réels. Et cela ne serait pas aisé. Il allait peut-être mourir dans l’expédition, voire perdre la mémoire…Mais devenir éternel serait tellement…impossible, pourtant…Il caressait cette image, il atteignait dans ses songes les plus incertains. Il allait devenir une véritable puissance en ce bas monde…Sa personnalité déjà importante, ne s’effacerait pas par les temps. Non. Même si cela ne durait qu’une brève année…cela comptait à ses yeux plus qu’à n’importe qui.

« Je sais que tu me soutiendras car cela a toujours été ainsi. Dans mes pires moments de faiblesse, tu étais présente. J’ai conscience que tu as d’autres plans d’avenir, surtout concernant tes enfants, mais je me contrefiche de mes idéaux, tant que tu resteras auprès de moi, Raven, tout pourra encore arriver, tu saisis ? Cependant, les risques sont élevés…je crois que je vais encore avoir besoin de tes services. Trouves-tu cela insensé ? Oui, ça l’est, un peu. Je le reconnais à présent, néanmoins, je ne suis pas encore fou, non, je ne pense pas… »

Son ton et même le timbre de sa voix s'était adouçie d'une manière phénoménale. Lunatique, il l'était certainement...Il lui lança un regard d'une tendresse infinie, son visage esquissa un sourire mélancolique. Il ne pouvait pas l'empêcher de le quitter, pourtant, s'il le pouvait, il le ferait. Erik avait une mine noble, il baissa les yeux qu'il avait d'un bleu profond, aussi abyssal que l'océan lui-même, pour les plisser légèrement. Il s'arrêta sur ses mains qui avaient beaucoup endurés ces dernières années...La vieillesse le prenait de court, il était essentiel qu'il changeât de corps au moins...juste de quoi se remettre à neuf.

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« Raven…j’ai moi aussi quelques
projets et il m’en coûte de les mener à bien, du moins, sans toi à mes
côtés. J’ai besoin d’une personne aussi forte de caractère et aussi
subtile qui comprendrait ce que je veux réellement…car je voudrais en
réalité…je voudrais rajeunir de quelques années. »

Mystique
fixait cet homme devant-elle. Il était si beau malgré son âge avancé...
Mais Raven ne s'en préoccupait pas. Elle était elle même aussi vieille
que cet homme qui l'aimait peut-être plus qu'une simple fille. Mais qui
sait, elle même l'aimait peut-être plus. Mystique avait quelque idée de
pourquoi Erik voulait rajeunir. Il y avait la raison que son temps
n'était pas compté. Non, il avait encore du travaille à faire et à
remédier. Mystique pouvait parfaitement prendre en main la Confrérie,
mais pas sans le soutient d'Erik. Elle tenait à lui plus que tout, même
si il passait après ses enfants et cela lui faisait mal de savoir
qu'elle finirait pas les voirs mourir de ses yeux, alors qu'elle serait
toujours vivante, à chercher à avoir plus de pouvoir. Elle ferma les
yeux et repensait à tout ce que Magnéto avait fait pour elle, tout le
temps qu'il avait passé à bosser comme un dinque juste pour elle. Raven
revit Magnéto venir de lui même à l'Institut Xavier pour la supplier de
revenir... Elle s'en voulait amèrement de tout les informations
secrètes qu'elle avait donner à Charles... non... Elle ne pouvait put
continuer ainsi. Mais elle le devait pour ses enfants....

Elle
fixa les magnifiques yeux de Magnéto. Ils étaient si attrayant, si
électrisant. Un frisson parcoura sa nuque. Elle pouvait lire sur les
yeux de cet homme si autoritaire, toute l'admiration qu'il portait pour
elle même. Se regard l'avala complètement. Ces yeux électrique avait
quelque chose de si attrayant. Elle ferma les yeux pour réfléchir à ce
qu'Erik venait de lui dire. Il voulait ainsi redevenir jeune...
Mystique comprenait se désire. Cet homme avait un désire aussi grand
qu'elle en ce qui concernait le pouvoir. Si Erik était capable de lire les gens comme ont lit un livre, Raven elle, en était l'experte entre les deux et elle pouvait voir qu'Erik appréciait plus Raven que quiconque et intimement et elle voulait le savoir...

« Je sais que
tu me soutiendras car cela a toujours été ainsi. Dans mes pires moments
de faiblesse, tu étais présente. J’ai conscience que tu as d’autres
plans d’avenir, surtout concernant tes enfants, mais je me contrefiche
de mes idéaux, tant que tu resteras auprès de moi, Raven, tout pourra
encore arriver, tu saisis ? Cependant, les risques sont élevés…je crois
que je vais encore avoir besoin de tes services. Trouves-tu cela
insensé ? Oui, ça l’est, un peu. Je le reconnais à présent, néanmoins,
je ne suis pas encore fou, non, je ne pense pas… »

Il y avait tant de double sense à ce que venait de lui dire Magnéto. Elle voulait le savoir, elle voulait l'entendre. Raven désirait tant l'entendre de la bouche de cet homme qu'il l'aimait. La métamorphe en avait besoin pour elle même. Elle s'approcha d'Erik doucement et sourit. Elle avait bien saisit, mais elle voulait l'entendre tout de même.

-Je veux te l'entendre dire Erik... j'ai besoin de l'entendre... Je serai toujours avec toi, toujours là pour te soutenir. Ici, je suis la seule qui vraiment en qui tu peux avoir confiance. Tu me connais autant que moi je peux te connaitre. Il y a très peu d'hommes en qui je peux avoir confiance... mais toi je sais que tu seras toujours là pour moi... comme moi je serai là pour toi... Et si ton désire est de rajeunir, alors, nous allons exaucer ton voeux. Tu n'es pas près de mourir de si tôt...

Elle se rapprocha un peu plus de Magnéto. Elle désirait tant...

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Une lueur d’espoir illumina le regard du vieil homme qu’il était devenu. Cette infime lueur pouvait tout signifier, absolument tout. Ses rêves de conquête étaient-ils seulement plus grand que cet A. incertain à ses yeux ? Il y avait une part de vérité, mais trop têtu, trop ténu pour l’avouer, il serra les lèvres avec obstination. On ne pouvait pas le forcer à faire quelque chose, pour sûr. Ses bras se levèrent comme par réflexe, mus par un instinct, un nerf ravageur, puis ils retombèrent, ballants en silence. Tout reposait sur des paroles mais aussi des actes, en était-il encore capable, aussi âgé qu’il était ? Magneto commençait sérieusement à douter de ses capacités, lui le fier, lui le grand, la légende vivante pour certains. Il avait toujours été un peu trop assuré, sauf qu’aujourd’hui cela changeait étrangement. Les rôles s’inversaient presque, il n’était presque pas en situation de force à cet instant. Prenant une résolution qui le ferait certainement souffrir à long terme, il se leva et s’apprêta à quitter la pièce sans un regard pour sa fidèle amie. Cependant, il se ravisa, fit volte-face juste avant de se détourner d’elle, posa une main sur la poignée de la porte puis annonça solennellement :

« Il est des choses qui ne peuvent sortir au bon moment, en l’occurrence maintenant. Je sais ce que tu attends de moi ; un peu de sincérité, un peu d’altruisme peut-être aussi, pourtant tu me connais dans les grandes comme dans les petites lignes, j’en suis incapable. Et je sais que je vais le regretter, mais qu’importe…je suis déjà perdu. »

Le maître accrocha le regard de Mystique une dernière fois avant de sortir, sa longue cape virevoltant dans les airs. Il était bien trop embarrassé pour songer à ce qui venait de se passer. Magnus l’avait planté là, comme ça et cela le cuisait. Il s’en voulait presque, mais n’admettait pas qu’on puisse le contraindre à dire trois mots tellement beaux…Il préférait vivre un amour platonique plutôt que de la faire souffrir Elle. Il n’avait pas le droit, il s’interdisait ces épanchements du cœur. Rester stoïque en toute circonstance, voilà qui lui convenait à lui. Il était dur avec lui-même, toutefois, il l’était sans doute encore plus avec son entourage.

Terminé ? // (tu me diras si ça te dérange ou pas de finir ainsi...)

» Discution importante (pv Rachel et Jean <=facultatif )