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 Jenny is in the bathroom } Daddy!

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MessageSujet: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 21:54


    __Eden contempla ses jambes roses marbrées de quelques touches de bleu et de violet. On aurait dit de la mortadelle périmée, mais l'eau du bain n'y était pour rien : Elles étaient depuis longtemps de cette couleur là. Et tellement maigres! Peut-être qu'un jour, comme dans l'histoire du vilain petit canard, ses jambes cagneuses et disgracieuses redeviendraient les plus belles jambes du monde ? Il fallait garder espoir, car après tout, au fur et à mesure que les jours passaient, les bleus crées par les nombreux et divers coups portés par son père semblaient s'estomper, et elle reprenait peu à peu goût à la nourriture. Tu parles...

    Elle s'allongea dans la baignoire jusqu'à ce que ses cheveux et ses oreilles soient complètement immergés. Elle fixa le néon blafard, les murs de métal rouillés et la tache d'humidité du plafond où s'épanouissaient d'étranges champignons. Comme elle avait toujours les oreilles pleines d'eau, les bruits de l'extérieur lui parvenaient à travers un épais brouillard qui l'isolait du reste du monde.

    Elle ferma les yeux. C'était une soirée de fin Juillet comme une autre et elle était là, dans la salle de bain humide d'un QG secret ayant pour nom Confrérie. Elle s'imagina en train de la survoler, tel un oiseau, observant d'en haut le toit de roches et de végétations diverses... Puis elle s'éleva dans les airs pour avoir une vue générale du quartier se trouvant de l'autre côté de la rive. Elle monta, encore et encore, jusqu'à ce que la Confrérie ne soit plus qu'un point minuscule. On voyait maintenant toute l'agglomération de New-York à l'arrière plan. Prenant encore de l'altitude, Eden découvrit l'ensemble du pays, puis le littoral avec l'océan de tous les côtés. Alors, son imagination décolla comme une fusée. Elle se transporta dans l'espace afin de contempler la planète Terre de toute sa hauteur. Et là, elle resta à planer tranquillement.

    McCracken prenait un certain plaisir à s'échapper quelques fois de la réalité, pas au même point que sa jeune soeur, bien entendu... Mais elle appréciait ces moment de solitude durant lesquels elle se permettait de fermer les yeux simplement et de voguer vers d'autres horizons. C'était relaxant. Souvent, lorsqu'elle était dans cet état, elle ressentait les choses différemment. Ce soir là, c'était justement le cas. Elle avait la nette impression qu'il allait lui arriver quelque chose de nouveau, d'inattendu, même d'inespéré. La dernière fois qu'elle avait éprouvé cette sensation, elle avait trouvé un billet de 200$ dans la rue. La fois précédente, elle avait pu aidé Jared à combattre sa maladie cutanée par on ne sait trop quel miracle, d'ailleurs. Elle se demandait donc quelle surprise l'attendait cette fois-ci.

    Elle ouvrit les yeux et se retrouva à nouveau dans la baignoire. Le gros robinet chromé lui renvoya son image toute déformée. Bouh... Elle n'était tout de même pas si laide que cela ? Cette boule de pâte informe, beige teintée de rose, était bien son visage ? Et ces deux petites ampoules noisettes, ses yeux ? Il y avait vraiment de quoi se prendre pour un monstre, vu de cet angle...

    Au rez-de-chaussée, quelqu'un donnait des coups de marteau. Bizarre... Les réparations bruyantes, ne c'était pas le genre de la maison. La muette prit subitement conscience que c'était quelqu'un qui tambourinait contre la porte de la salle de bain. Aïe. Elle se redressa brusquement et se cogna la tête contre le robinet qui lui sembla doublement la haïr : Après l'avoir défigurée, celui-ci se permettait de la frapper!

    Les coups redoublèrent...


Dernière édition par Eden McCracken le Sam 20 Sep 2008 - 12:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeVen 29 Aoû 2008 - 12:11

Drôle d’endroit. En effet, Bert ne s’y sentait pas spécialement à l’aise… n’empêche qu’il était resté… pourquoi? Pourquoi alors que ses filles vivaient également dans cet endroit? Il croyait les fuir? Peut-être voulait-il les fuir et les retrouver à la fois? Non, il avait bien réfléchit, il valait mieux éviter tout contact avec elle… C’était sûrement mieux pour lui comme pour elles… Il ne connaissait même pas tout de cet endroit… Qui y habitait, ni pourquoi… Il savait que c’était un rassemblement de mutant qui se faisait appelé La Confrérie. Mais que faisait-il en cet instant? Rien. Il était assit dans le coin d’un couloir assez étroit. La température était basse, mais cela ne le faisait pas tremblait. Ou plutôt, il ne s’en préoccupait pas.On le voyait sans cesse jeter des regards de tout les cotés, comme paniqué, ou impatient. Les personnes qui passaient devant lui le regardait étrangement. Ce qui était compréhensible, car Bert était saisi de sortes tremblements dus à son manque… Il n’en pouvait plus d’attendre, il fallait trouvé un endroit. Et vite. Il se leva, non sans mal. Il avait du mal à garder son équilibre, et il courait presque. Il vérifiait sans cesse dans sa poche pour voir si tout le « matériel » se trouvait bien à l’intérieur. Sur le chemin, il bouscula plusieurs personnes qui lui crièrent de faire attention, mais il ne s’en préoccupa pas, et continua son chemin.
Il monta les escaliers, mais dans sa quête effréné d’un endroit tranquille, il rata une marche et chuta violemment. En bas, certains crièrent, d’autres se moquèrent de lui, mais tout cela était pour lui des éléments plus que second pour le moment. Il continua à courir, frappant quelque mur sur son passage, et manqua de tomber au moins trois fois. Il arriva dans une partie de ce « repaire » assez seule et isolé. Il regarda autour de lui et se dirigea vers une porte. Il essaya de l’ouvrir. Elle était fermée.

«Nom de Dieu!»

Il commença à frapper sur la porte, assez violemment, ne se préoccupant même pas de ce qui pouvait s’y trouver derrière… Enfin le verrou céda, et il entra. Il ferma vite la porte, se dirigea vers des toilettes. Alors, tout sourire, il sortit ce qui semblait être du papier, puis ce qui ressemblait à du tabac. De la drogue. Il sortit un briquet de sa poche et enfin ce fut la délivrance. Il n’aurait pas tenu une minute de plus. C’était une situation ridicule, et Bert était dans une position ridicule. Assit à coté des toilettes, entrain de fumer, on ne sait quelle drogue… Bert se doutait dans un coin de sa tête qu’il se trouvait dans une situation grotesque, mais il était loin de se douter que tout cela se passer sous les yeux de sa fille aînée…


Dernière édition par Bert McCracken le Ven 29 Aoû 2008 - 19:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeMer 17 Sep 2008 - 18:56


    __Après avoir enroulé autour de sa poitrine une serviette blanche d'une taille conséquente -avant que Bert ne se retourne-, Eden s'approcha lentement. Son regard argenté fixait béatement les traits de son père, étant à l'affût de tout mouvement de sa part. L'esprit humain est criblé d'innombrables vices cachés et de défauts. Chaque être a ses propres défaillances, et elles sont en général plus ou moins nombreuses... Toujours, elle l'avait vu comme un simple humain, mais à présent elle devrait le voir comme quelqu'un de la pire espèce, celle qui peut dominer les ' mortels ' comme disait souvent Jared... Dorénavant elle devrait se faire à l'idée que son géniteur était tout aussi mutant qu'elle et résidait même sous le même toit. C'était ainsi qu'elle le veuille, ou non. La raison de sa venue la turlupina d'ailleurs, qu'avait-il à déposer bagages à la Confrérie sachant qu'il était l'heureux propriétaire d'une villa gigantesque ? Autant rester près de ses chères dames de compagnie et oublier un peu l'existence d'Eden et sa soeur...

    Une fumée noire traversa la pièce avant de lui arriver, et de lui picoter les iris. Celle du tabac. Elle y avait pourtant été habituée depuis sa naissance, et une fois intégrée au QG elle dûe continuer à supporter ces odeurs nocives auprès de Jared qui semblait parfois plus pomper plus ses mégots que les fumer... Mais le parfum de cette mort en papier à rouler était bien plus puissant que celles de Sinner... Donc, il ne s'agissait pas de simple tabac. Non, il s'agissait de drogue. . . . Bert n'avait pas arrêté, il régressait, et en plus dans sa propre salle de bain.

    Elle redoubla d'attention. Cette situation était ridicule et lui grotesque. Bien entendu elle resta comme d'habitude sans voix, mais surtout sans réaction, sans qu'aucun faciès ne vienne troubler l'admirable incompréhension qui s'était dessinée à même ses traits relativement fins. Subitement elle eut un sourire amusé, à la limite d'un rictus cruel lorsqu'il leva enfin la tête vers elle.

    Étrange situation qui se profilait, n'avait-elle plus peur de lui ? Oh, si. La jeune mutante était tétanisée, mais elle avait enfin appris à maîtriser la force de ses émotions sur ses gestes, sur ses expressions... Et surtout qu'avec le contrôle certain de ses dons, elle n'avait plus à craindre ses mains lourdes. Tête haute elle s'approcha de quelques centimètres de plus, faisant tout pour le captiver de son regard plus froid que jamais, installant de la sorte une ambiance presque étouffante. Enfin face à cet être qu'elle jugeait minable, elle déposa lentement, avec une lenteur infini, ses doigts sur les siens, et lui retira son bien des mains avec une force et une vitesse inattendue et le le lui éteignit à vif, sur le bras.
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MessageSujet: Re: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeVen 19 Sep 2008 - 19:59

    Il y a des choses que l’on espère voir se passer. D’autres non. Mais parfois, cela nous tombe dessus, sans aucun signe avant-coureur. Tout comme cela était tombé sur Bert McCracken, l’ex et célèbre Rock Star qui, en ce moment même, pratiquait ce qui était sûrement l’une de ses activités favorites. Celle qui avait fait de lui l’homme qu’il était aujourd’hui. Bien que Bert était plus qu’occupé, il sentit du mouvement derrière lui. Il se retourna assez violemment pour voir qui se trouver derrière lui. Il retira ses cheveux crasseux de devant ses yeux brillants, son bien dans les mains, et regarda béa celle qu’il n’attendait vraiment pas. Il n’eut aucune réaction. Il la regarda bêtement, alors à genoux devant les toilettes. Était-ce bien elle? Elle avait quelque chose de changé. Tout d’abord, elle ne semblait vêtue que d’une serviette de bains. Non c’était autre chose… son regard peut-être…. Elle souriait. Cette expression aurait put intimidé un minimum Bert s’il avait été dans son état normal… Mais là, il continuait à la regarder, le regard comme vide. C’était un rictus qui avait des allures cruel… Qu’avait-elle à le regarder comme ça? Elle pouvait pas le laisser tranquille, des fois?! Qu’avait-il fait pour avoir une fille qui le suivrait jusqu’à la tombe? Et si elle faisait sa vie, et lâcherai enfin Bert? Pendant des années, elle avait été une responsabilité écrasante pour Bert… Usant. Oui, elle avait changé. Mais oui, c’était bien elle. Eden. Alors que, quelques mois plus tôt, elle l’aurait regardé horrifié, son visage n’exprimait que de l’indifférence pur.
    C’est alors qu’elle bougea. Bert, lui, non. Il regarda faire. Elle s’approcha de lui, et prit ce que Bert avait dans les mains. Il n’avait pas eu le temps de réagir, mais s’il l’avait eut, il ne savait pas ce qu’il lui aurait fait. Comment osait-elle lui prendre des mains?! Il avait payé pour en avoir rien qu’un peu, et si elle l’avait le malheur, de tout foutre en l’air…
    Alors que Bert venait juste d’imaginer cette hypothèse, le pire se passa. Eden appuya sur son bras avec l’objet en question… Il fit une grimace de douleur mais s’il était blasé, ce n’était pas à cause de sa brûlure sur le bras, mais pour la perte de son bien. Comme une montée d‘adrénaline, on pouvait voir là colère à travers son visage. Et comme il put, il retira assez violemment la main de sa fille et se releva. Il était rouge de haine. Comme sur le point d’exploser, il balbutia, très énervé :


    « Qu’est-ce que tu fous, bordel!»

    Alors qu’il s’était relevé, non sans mal, on pouvait désormais mieux voir une grosse veine palpiter sur son front. Pourquoi avait-elle fait ça? Que lui prenait-elle?!

    « Tu sais combien ça m’a coûté, pauvre idiote?! »

    Il se jeta à terre comme un pauvre détritus sans grand intérêt pour ramasser ce qui restait de son bien… mais non, elle avait bien tout gaspiller. Il serra les dents. La situation était grotesque et humiliante, mais Bert se préoccupait plus de ce qui se trouvait par terre et qui était tombé de la main de sa chère fille. Qui n’avait toujours pas bouger. Qu’attendait-elle?! Toujours à quatre pattes, il leva la tête vers elle, pour voir qu’elle était sa réaction. Quelle idiote! Ça lui avançait à quoi?! Il se releva une nouvelle fois, respirant fort, comme broyé par la haine. Il put alors mieux regarder sa fille puis la pièce dans le détail. Tout semblait fait de métal, et l’ambiance était quasiment lugubre. Il n’avait pas tellement fait attention à l’endroit en faite, ni à ses résidents. D’un coup, il pense que si Eden résidait ici, sa jeune sœur devait s’y trouver aussi… Il espérait juste qu’elle serait moins collante que son aînée, mais ce n’était pas une partie gagnée d’avance, connaissant le caractère de Wednesday… Il revint à Eden… Elle était toujours immobile devant lui… Désormais, elle ressemblait bien à une femme, mais plus à une adolescente… C’est alors qu’il hurla :

    « Et puis qu’est-ce que tu fais sapé comme ça, sale traînée?! »

    Il était rouge de haine. Comment allait-elle réagir?… Oserait-elle se rebeller. Bert ne le savait pas. Peut-être avait-elle changé depuis qu’elle avait fugué du domicile familiale… De toutes façons, elle devra donner des explications, et McCracken doutait qu’elle en ait de fiables…
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MessageSujet: Re: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 13:07



    « I like my coffee black just like my metal;
    I can't wait for you to shut me up
    And make me hip like bad ass! »


    __Tout comme ses semblables, elle s'apprêtait à se montrer sans pitié. Pour certains l'ennemi public numéro un était le petit humain Monsieur Toutlemonde croisé dans la rue, pour elle c'était différent. Elle sentit une brise frapper son doux visage alors expressivement dur. Elle dut replacer une mèche humide qui lui tombait devant ses yeux gris. Ils étaient d'ailleurs perlés de larmes, malgré son sourire bien fixé. Elle était à la fois terrorisée et surexcitée. L'adrénaline lui montait à la tête aussi rapidement qu'un satellite se rendait sur la lune. Elle se mordit les lèvres nerveusement ainsi que l'intérieur des joues, mimant presque une psychopathe devant la toute première victime à qui elle préparait une fête grandiose depuis des années déjà ...

    Elle débuta léger. Elle lui retira subtilement sa mixture de tabac et d'autres herbes nocives et la lui écrasa sur le bras. Bien entendu il ne perdit pas de temps. Comme prévu il hurla et s'énerva. Etrangement lorsqu'il la poussa avec violence au sol, son excitation monta d'un cran. Cela faisait bien longtemps que plus personne ne l'avait touchée, elle en avait presque oublié l'impact de ses genoux sur le carrelage qui ne mis pas bien longtemps à se tâcher de rouge.


      « Qu’est-ce que tu fous, bordel! [...] Tu sais combien ça m’a coûté, pauvre idiote?! »


    Père stupide. Père insipide et ô combien inconscient, naïf. Les rôles allaient s'inverser. Comme s'il suffisait de lever les bras pour devenir inoffensif. Les bras, les mains. Deux membres essentiels à un corps, mais qui n'est qu'accessoire quand on décide de faire violence. Violence à tout être vivant. Tout humain. Homme, femme ou enfant. De préférence préalablement réchauffé d'une petite chasse à l'homme dans les règles de l'art. Les règles qu'imposait le respect, pour elle.

      « Et puis qu’est-ce que tu fais sapé comme ça, sale traînée?! » Ses paroles l'agaçaient à un point aussi haut que celui atteint par un building bien bâti. Une demande à l'aide, ou une supplication de l'aider, c'était la seule chose qu'elle voulait entendre de sa bouche.


    Un arrêt du temps. Elle l'observa de haut, il la fixait l'air grave. Son sourire s'accentua en voyant qu'il cherchait désespérément sa came. Elle la trouva cachée derrière la cuvette des toilettes. Une idée géniale lui vint : Elle la ramassa puis la plaça dans sa bouche puante après l'avoir allumée avec précaution. Une fois son horloge revenue à la normale ses joues se mirent à brûler à une vitesse fulgurante. Allait-il enfin comprendre l'impression que l'on a lorsque « les mots vous brûlent les lèvres » ? Eden gloussa d'un rire toujours muet.

    On la respectait davantage, désormais. Depuis son intégration à la Confrérie. Parce qu'ils connaissent ce qu'est le silence, ce que représente le sien. Ils connaissent sa politesse à garder les lèvres closes devant quelque chose qui les dépasse. Quelque chose, ou à la limite, quelqu'un. Quelqu'un qui a goûté à la froideur de la mort. Qui a pris goût à la cruauté et à la torture. Quelqu'un qui n'a pas sa patience, celle d'un chasseur, et la détermination d'une victime qui demande la torture de son Diable. Douce euphorie qui tente de faire sortir des abysses la traquée. Le traquer. Traquer. Chasser. Douce, douce violence.

    Il ne souffrait pas assez à son goût. Utilisant son fameux nouveau pouvoir, elle chassa les traces d'alcoolémie et d'autres drogues de ses cellules, même son indépendance. Le rendant ainsi tout à fait lucide, elle voulait qu'il se rende compte du point jusqu'au-quel elle ne plaisantait plus et avait réellement soif incontestable d'une vengeance sans pitié.
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MessageSujet: Re: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeMer 24 Sep 2008 - 20:42

« Le fou peut s'habituer à son asile, le prisonnier à sa cellule, l'enfant martyr à son placard. Et les regretter quand ils les quittent. »



    Oui, c’était indéniable, Eden avait changé. Autrefois, elle avait l’intelligence et le tact de ne pas se rebeller, de laisser faire, malgré les coupes qu’elle pouvait recevoir. Elle semblait, avec le temps, avoir perdu cette intelligence, et ce tact. Que lui restait-il donc? Bert n’avait jamais eu à faire face à quelconque rébellion de la part de sa fille aînée. Il était vrai qu’il lui avait fallut quelque secondes pour assimiler le fait qu’elle ne se laisserait plus faire. Du moins c’est ce que Bert imagina suite à la réaction de Eden. Mais, cette dernière ne semblait pas si sur d’elle. Elle souriait, mais elle avait des larmes qui coulaient le long de ses joues, bien plus jolies que la dernière fois que Bert l’avait vu. Elle n’était plus, désormais, tâchées de bleu à différents endroits. C’était l’une des nombreuses choses changées aujourd’hui par rapport a quelques mois plus tôt. Bert n’avait pas envi qu’Eden continue à se moquer de lui. C’était assez étrange de la voir en quelques sortes « mener les débats ». Cela était même comique, d’un certain coté. Bert se mit à ricaner bêtement dans sa barbe, tout en regardant sa fille de ses yeux moqueurs. La brûlure sur le bras de Bert causé par Eden était maintenant oublié, et Bert prenait un malin plaisir à se payer la tête de sa fille, malgré qu‘il soit à quatre pattes par terre, cherchant désespérément sa came. On pouvait percevoir l’agacement dans le visage d’Eden suite aux dernières paroles de son père. Eden usa de son pouvoir, mais le temps fut donc stoppé. Il reprit et Bert eut tout juste le temps de voir son bien dans les mains d’Eden, et deux secondes plus tard, elle lui enfonça dans sa bouche, touchant même ses dents d’une saleté plus que repoussante. C’est alors que, Bert sentit une brûlure telle qu’il n’avait jamais connu auparavant. Ainsi, sa fille n’avait pas oublié de rallumer sa came, une fois mit de force dans la bouche de son père. Ce dernier retira le mieux possible de sa bouche, ce qu’il, quelques minutes plus tôt, ne voulait plus quitter. Il avait envi de crier à sa fille de l’aider, mais, premièrement, il n’arrivait plus à dire quoi que ce soit, et deuxièmement, il était bien trop fier pour oser demander une choses pareille à sa fille. Alors, comme une dernière tentative désespérée, Bert plongea sa tête, ou plutôt son visage dans l’eau que contenait la cuvette des toilettes devant lesquels il se trouvait. Bert devenait de plus en plus ridicule, mais au moins, désormais, sa bouche & ses lèvres ne prenaient plus feu, bien qu’endommagées. Il releva la tête, regardant sa fille qui semblait rire du désarroi de son père. Les rôles s’étaient bien inversés. Autrefois, c’est Bert qui riait de sa fille.
    Aujourd’hui, c’était lui la « victime ». Il n’avait jamais pensé pouvoir se retrouver dans une telle situation un jour. Il n’avait jamais imaginé qu’un jour, ce serait sa fille qui le dominerait comme elle était en train de le faire, si bien qu’elle semblait avoir prit des cours pour accomplir une douce vengeance qu’elle devait sûrement savourer. Bert resta là, sans bouger, essayant d’accepter le fait que Eden n’était pas la fille qu’il avait vu grandir pendant de nombreuses années. C’était drôle de voir comment les rôles pouvaient s’inverser, mais Bert n’avait pas la moindre envie de rire, contrairement à sa fille. Pour cette dernière, ce devait être un spectacle qu’elle devait désirer voir se réaliser depuis pas mal d’années. Pour son père, c’était ce qui risquait d’arriver depuis également pas mal d’années, sans qu’il s’en préoccupe d’une seconde. Quand sa fille avait fugué, suivie de sa sœur, il avait réellement pensé qu’il ne les reverrait plus jamais. Cela avait été à la fois la perte d’écrasantes responsabilités, mais également la perte d’une des rares choses qui pouvait rendre Bert bon. Il se rappelait avoir vécut tout de même un grand vide dans sa misérable vie après le départ de Wed et d’Eden.


    Il devait reconnaître s’être demander une ou deux fois si elles étaient toujours en vie. Mais, c’était une question comme une autre, et il ne s’était jamais donné les moyens de connaître la réponse à cette question. Aujourd’hui, il connaissait cette réponse. L’expression de son visage n’avait pas changée. Celle d’Eden non plus, mais on pouvait lire sur son visage qu’elle ne comptait pas s’arrêter là. Alors qu’il ne s’y attendait pas, quelque chose d’étrange se produit, de très étrange. Un drôle de sentiment se répandit dans son corps. Il ne savait pas trop comment qualifier ce sentiment, mais il avait l’impression de perdre quelque chose. Comme la perte d’adrénaline, c’était intense, et blasant à la fois. Il lui fallut alors de nombreuses secondes pour se rappeler ce qu’il faisait ici. Enfin, il put enfin sentir le froid de la pièce. Il pouvait voir plus nettement la haine et peur dans les yeux de sa fille. Le désir de vengeance et celui d’en finir sur les traits de son visages. Il avait peur. Peur d’avoir à reconnaître ses erreurs, bien qu’il en était désormais conscient. Peur d’avoir à subir le mécontentement et le dégoût Il voulait partir. Il n’en pouvait plus de sentir le regard de sa fille posé sur lui. C’était insoutenable. Il devait se sortir. Mais il était toujours abasourdi sur ce qu’il s’était passé, qu’il n’osait même pas bougé. Alors, il se mit à pleurer. Était-il décidé à passer pour le plus ridicule, le plus lamentable être qu’il pouvait exister sur cette terre. Non, il l’était tout simplement. Mais il ne bougeait toujours, continuant à pleurer, comme si le simple fait de pleurer pouvait tout changer…

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MessageSujet: Re: Jenny is in the bathroom } Daddy!   Jenny is in the bathroom } Daddy! Icon_minitimeLun 29 Sep 2008 - 22:04


    __Eden avait entendu un bruit en provenance du couloir. Puis la porte de la salle de bain se fracassa contre son cadre et il entra avant de se mettre à inspirer le peu de connerie qu'il lui restait. Allait-elle le laisser encore faire pareille inconscience? Pourrait-on simplement penser autrement que non ? La jeune femme avait appris de ses erreurs dans la douleur, et à présent elle s'était résignée à ne plus souffrir : Plus jamais, surtout plus par sa faute. Il allait de son devoir d'inculquer un peu de ces précieuses connaissances à l'être téméraire qui avait cru pouvoir s'en tirer si facilement en la blessant physiquement et mentalement durant plus de 20 ans. La jeune femme sourit, un sourire carnassier, cruel. La chasse venait de commencer, celle qu'elle attendait depuis si longtemps... La force de pouvoir lui faire face. C'était toujours un plaisir de voir les pièces de ce puzzle se remettre en place, et Hours y prenait doublement plaisir, un plaisir malsain, pour la toute première fois. Son premier affront. Son baptême de sang. Sa première déchirure, mais certes pas la dernière. De nombreuses, nombreuses autres s'apprêtaient à s'ajouter à cette première. Dieu que cela lui plaisait, se dire que son tortionnaire allait le payer, et qu'elle ne lui laisserait plus une seconde de répit... Surtout à présent qu'il vivait dans la même enceinte : La Confrérie.

    Pour la première fois de sa vie, elle ressentit le besoin d’être celle qui lancerait l’action. Jamais elle n’avait eu ce besoin mais là… Ses nerfs ne pouvaient pas en supporter plus. Ils avaient besoin de relâcher la pression. Par n’importe quel moyen.

    L'activation de ses pouvoirs surpuissants. Il est dangereux de provoquer une telle créature. Cadence puissante qui s'accélère, ralentit puis reprend. Elle se mise à jouer avec lui comme un chien qu'on dresse avec force et détermination. À chacun de ses claquements de doigts elle repourrissait un peu plus ses cellules imbibées de substances au goût de mort et les purifiait; jouant ainsi avec ses humeurs, lui donnant l'impression véridique de n'être qu'une pauvre marionnette entre ses doigts fins, ceux de celle qu'il avait pourtant crée. Le regard est le reflet de l'âme. L'âme de la jeune demoiselle semblait n'être plus aussi pure qu'à sa naissance. Troublée par quelques crimes opportuns. Minimes, légers, mais qui se reconnaissait à la nature du regard que posait sa progéniture sur lui.

    Le Mal. Une femme sans visage. Une femme ? Oui, car un homme n’est pas assez sournois ni manipulateur pour pouvoir se nommer Mal. Pourtant, il existe plusieurs sortes de mal. Il y a le mal physique que l’on surnomme « douleur », celui là est le plus doux bien que la plupart des humains le trouvent insurmontable. Il y a ensuite le mal psychique qu’on aime appeler « souffrance », c’est celui qui nous pousse doucement vers la « folie ». Et finalement, nous retrouvons le mal de la vie, des actions, des paroles… Ce mal est le pire car on ne peut plus y remédier, et comme vous le remarquerez on lui octroie à lui aussi un nom féminin : « la mémoire ». La mémoire, sans doute une des seules failles d'Eden. Quoi de plus horribles que les souvenirs ? Les heureux vous rendent nostalgique alors que les horribles vous effraient. Il y a les embarrassants, ceux qu’on désirerait effacer à tout jamais, les mauvais, ceux qu’on aimerait modifier… Que le souvenir soit blanc, noir ou gris, il n’en reste pas moins terriblement dangereux. Ce sont vos souvenirs qui alimentent vos meilleurs comme vos pires rêves lorsque vous dormez, eux encore qui vous poussent à prendre des décisions en fonction de ce que vous avez vécu et eux qui vous forgent un caractère. Ils vous maîtrisent tout au long de votre vie, que vos yeux soient fermés, ouverts ou mi-clos, ce sont les fantômes de votre passé qui défilent face à vous.

    Alors à quoi bon croire qu’on est son propre maître ? Ce Mal incarné par une femme vous dominera toujours, quelles que soient les circonstances… Mais si le Mal est une femme par allégorie, il l’est aussi par la jeune McCracken qui n'est plus l'adolescente fragile et naïve qu'elle avait été. À présent elle était une femme, bien loin de la soumission de son enfance. Nouvelle désinvolture, elle arrêta dans son élan les actes de son père : L'on entend souvent le terme "horloge biologique", chacun en possède une. Elle détermine chacune de nos envies sagement axées sur une chronologie bien définie... Elle ne laissa que la tête à Bert pour qu'il puisse penser, et stoppa chacun de ses faits et gestes pour qu'il ne puisse aucunement réagir.

    Sans plus attendre le mal se retourna et laissa tomber lourdement sa serviette jusqu'au sol, laissant cette femme totalement à nue devant son créateur qui la voyait avant comme une enfant faible et sans aucun atout. Aujourd'hui elle était belle et bien adulte, et possédait un corps dénué de toutes cicatrices qu'elle avait jadis reçu, un corps bien formé malgré sa maigreur extrême. Avec une lenteur stressante elle prit la robe propre qu'elle avait déposée sur le lavabo et commença à s'habiller avec une sensualité toute féminine, presque naturelle. De la provocation pure face à celui qui l'avait mise au monde. Enfin vêtue elle s'approcha en balançant ses fines hanches de gauche à droite tout comme Lew le faisait autrefois et lui retint les jours de ses doigts crispés.

    Un sourire mauvais continua de s’afficher sur le visage ténébreux de la belle et elle décida de ne pas bouger. Elle voulait qu’il se mette en colère naturelle, qu’il enlève ce masque d’impassibilité alcoolique et que, peut-être, il vienne de lui-même vers elle pour lui arracher sa tenue sombre et la baffer. Son cœur palpitait d’excitation, les images qui venaient de défiler dans sa tête avaient fait naître un désir incontrôlable en elle, sachant que la seconde addiction de son géniteur avait toujours été la luxure et qu'à présent elle possédait un atout qui éveillerait ce pécher mieux qu'aucune autre encore ne l'avait fait.

    Dans la profondeur d'un regard, on ressent un frisson. Un regard derrière son dos provoque parfois un frisson. Parfois un sursaut ou encore un sourire. Indépendamment de l'identité de ce regard. De ce corps qui le porte. De l'autre corps qui le supporte et qui le reçoit. Douce torture, douce torpeur, doux mensonge. Elle lui cracha au visage comme pour garder éveiller le fauve qui l'habitait.
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