(quelqu'un ?) Petite faim et grande réfléxions.

Sujet: (quelqu'un ?) Petite faim et grande réfléxions. Dim 5 Oct 2008 - 17:13

Dimanche, 23h35.

Sarai errait dans les couloirs, enfin elle cherchait quelque chose qu'elle ne trouvait pas. Elle n'avait pas pus s'endormir à cause d'une faim qui la taraudait et avait donc dus se lever pour aller à la cuisine se restaurer. Seulement voilà, elle ne trouvait pas la cuisine ! Cela devait bien faire trois quarts d'heure qu'elle cherchait et ne trouvais pas ! Pire, elle ne savait même plus comment retourner à la chambre que l'on lui avait attribué ! Plus idiote c'est impossible à trouver ! Tout en marchant Sarai ne pouvais s'empêcher de s'insulter mentalement. Franchement mais qu'est-ce qui lui avait pris de se lever à une heure pareil ?! Maintenant la voilà perdue dans la demeure et il n'y avait probablement personne pour l'aider à retrouver son chemin ! Et puis comment cela ce fait-il qu'elle arrive encore à se perdre au bout d'un mois qu'elle est ici ?! Pff, tout ça à cause du fait qu'elle avait loupé le diner, vraiment ...
Elle réussit -enfin !- à trouver la pièce tant convoité par son estomac. Bon, d'accord elle avait faillit passé à côté et donc la louper mais elle l'avait trouver quand même !
Sarai prit un paquet de gâteau déjà ouvert dans un des nombreux placards de la pièce. Elle commença à manger et ne réussit pas à empêcher son esprit de vogué vers des pensée et des images d'un passé qui lui paraissait bien lointain.
Un souvenir lui vint à la mémoire. Elle et sa soeur se trouvaient dans le jardin, en été. Les arbres avaient déjà fleuris, la brise leur apporté une douce senteur de lilas et de pommier. Les deux jeunes filles faisaient leurs devoirs sur la terrasse. A cette époque Sarai avait déjà découvert son pouvoir. De l'accident avec la voiture jusqu'à celui avec sa mère Sarai s'était teins les cheveux pour couvrir les mèches de couleur bleues/grises qui lui était apparut.
Sa famille. Elle n'avait toujours pas put se résoudre à leur téléphoner pour prendre des nouvelles. Depuis sa rencontre avec Sam, Sarai n'arrêtait pas de se dire que la jeune fille devait avoir raison. Elle devait leur téléphoner. Que son angoisse cesse. Depuis sa discussion avec Sam, Sarai n'avait pas arrêté d'y penser. Pourquoi elle avait peur ? De toute façon elle avait déjà perdue sa famille, alors l'apprendre par téléphone maintenant ou bien en face à face dans quelques mois, cela ne changeait pas grand chose.
Sarai était tellement prise par ses pensées qu'elle ne faisait même plus attention à ce qui se passait autour d'elle. Quelqu'un aurait vite fais de lui faire peur, mais elle s'en fichait un peu. Pour le moment elle réfléchissait sur ce qu'elle devait faire à propos du délicat sujet qu'est la famille !! Cela aurait été bien qu'elle en parle avec quelqu'un mais à cette heure-là ce serait difficille...

Invité

Betsy, ce soir, n'arrivait pas à trouver le sommeil. Des flashs consécutifs s'imposaient dans ses rêves, comme un horrible cauchemar capable de faire bondir un cadavre dans sa tombe... Dans ces flashs elle voyait une fusillade, des morts, un véritable chaos nimbé de fumée. Il y avait ce rire diabolique, un sourire édenté et machiavélique. Une petite mélodie inquiétante couvrait de sombres ricannements, le genre de douce berceuse maccabre qui n'annonçait rien de bien réjouissant... et puis c'est la détonnation ! Un coup de feu illusoire et Betsy se réveille en sueur !

La jeune eurasienne déambulait dans les couloirs, toujours en pijama : un shorty et un top tout deux noirs dévoilant la délicatesse de ses courbes agréables et raffermies. Pieds nus, cheveux noirs aux reflets violets coiffés en queue de cheval, elle se dirigeait vers la cuisine dans l'idée de se préparer une tisane réconfortante histoire de retrouver le sommeil.
Tiens donc ? De la lumière à cette heure tardive de la nuit ? Betsy savait que de jeunes élèves avait la capacité de ne pas avoir besoin de dormir, elle ne s'en inquiéta donc pas, entrant dans la pièce. Une jeune fille y était présente, songeuse, elle avait un soucis ? Psylocke aurait put sonder son esprit afin de savoir ce qu'elle faisait là, mais il n'était pas dans sa nature d'user de ses pouvoirs sans raison et de profaner leur pensées sans autorisation de leur part.

Miss Braddock n'avait pas pour habitude de discuter avec les élèves, elle ne se concentrait que sur ses missions et son désir d'aider les X-men. Elle en croisait souvent dans les couloirs lorsqu'elle discutait de ses rares précognitions avec Charles-Xavier bien sûr, mais sans plus. A vrai dire, elle n'était pas enseignante ni éducatrice, tout ce qu'elle pouvait faire pour eux c'était de les soutenir dans l'apprentissage de leur pouvoir afin de les maîtriser. Sortant de l'ombre de l'encradrement de la porte, elle prit la parole tout en se dirigeant vers une armoire :

"Bonsoir. Toujours pas au lit ? Je parie que c'est encore une histoire de garçons."

Betsy lui fit alors un petit clin d'oeil complice pour appuyer sa phrase qui n'avait rien de sérieux, c'était juste histoire de la faire réagir, de dire quelque chose pour réchauffer l'ambiance et de lancer un sujet de conversation. C'est alors que la porte de l'armoire s'ouvrit toute seule, en sortit une tasse qui lévitait délicatement en l'air ! Un tirroir s'ouvrit simultanément, une cuillère s'en extirpant pour finalement se déposer dans la précédente tasse. Le tout rejoignant la main de Psylocke qui semblait à présent réfléchir, son index sur ses lèvres.

"Dis moi... où se trouve le thé...?"

Un petit bruit "poc" derrière Sarai indiquait qu'une théière électrique s'était mise en marche. L'eau chauffait déjà tranquillement, ne restait plus qu'un ingrédient... Pratique la télékinésie quand on sait la maîtriser.

"Bonsoir. Toujours pas au lit ? Je parie que c'est encore une histoire de garçons."

Sarai étant complêtement plongée dans ses réflexions concernant sa très chère famille qu'elle n'avait pas entendu la jeune femme d'arriver. Et de ce fait sursauta au son et fis tomber le paquet par terre. Evidemment un bouclier apparu autour d'elle, c'était à se demander si un jour elle pourrait sursauté sans qu'il ne s'active.

" Euhh ... Oui ? Quoi ? "

Sarai rougit, elle n'aimait pas trop être prise au dépourvue, elle avait toujours l'impression d'être en faute. Elle se rappellat de ce qu'avait dis la femme et rougit de plus belle.

<< Euhh ... Non, c'est pas une histoire de garçon. >>

"Dis moi... où se trouve le thé...?"

<< Dans le tiroir à côté de vous, je crois. >>

Se rendant compte qu'elle avait fait tomber le paquet, elle se baissat pour le rammasser. Elle se sentais honteuse, elle s'étais laissé surprendre par une quelqu'un. Mauvais début.
Commençons par se présenter, cela irat mieux.

<< Euhm, je m'appelle Sarai. J'arrivais pas à dormir. >>

Sarai ne savait pas trop quoi rajouter, en même temps laissait un silence gêné n'est pas vraiment le top du top ....

<< Humm, vous ... tu ... tu est qui ? Enfin, ... vous êtes qui ? >>

Sarai ne savait pas vraiment si elle devait la tutoyer ou la vouvoyer donc elle avait fais ce qu'elle pouvait. En espèrant que cela ne contrarie pas son interlocutrice. ...

Invité

"Merci, Sarai. Mais tu peux me tutoyer, c'est pas comme-ci j'étais ton supérieur."

Ainsi donc le thé serait à ses côtés ? Evidemment... mais ou avait donc sa tête Miss Braddock ? Elle ouvrit le tirroir en question après avoir déposé sa tasse sur le plan de travail et se saisit de la boîte en carton renfermant les sachets de thé. Betsy sembla satisfaite de sa trouvaille, un petit sourire illumina ses lèvres : du thé vert léger, idéal pour trouver le sommeil. Elle répondit alors à la question de Sarai qui voulait savoir qui elle était et Betsy lui répondit avec le sourire alors qu'elle se saisit d'un petit sachet entre ses doigts.

"Elisabeth, mais tu peux m'appeler Betsy. C'est comme tu préfères."

Un nom qui pourrait préter à l'étonnement vu ses traits eurasiens... Soit, la jeune femme prépara alors sa tasse, ouvrant soigneusement le film plastifié du sachet pour alors le placer convenablement dans son récipiant, le petit fil en dépassant. Soudain, elle s'arreta, relevant la tête pour ensuite la tourner vers la jeune élève.

"Au fait, pardonne moi, tu en veux ? Ca t'aiderait à dormir."

Psylocke croisa les bras et appuya ses fessiers sur le rebord du plan de travail en guise de point d'appuis, détaillant la jeune Hutt installée devant elle. Elle semblait nerveuse, l'élève bégaillait même lorsqu'elle lui répondait.

"Et ça te détendrait. Est-ce que ça va Sarai ?"

Sans attendre, mais toujours restant immobile, Betsy se servit d'une seconde tasse qui vint léviter en direction de son interlocutrice, une cuillère la rejoingnit ainsi qu'un sachet de thé vert léger, il ne lui restait plus qu'à accepter l'offre en prenant la tasse flottant devant elle.

"Tu en as besoin aussi, prends",dit-elle en sourire compatissant, ses yeux noisette s'imergeant dans le regard de Sarai.

"Tu as des soucis ? Je peux le sentir, mais je ne suis pas comme Logan, je ne mord pas tu sais..."

Sarai ne savait quoi dire, bizarrement cette impression venait souvent ces derniers temps, la jeune femme, Elisabeth, avait deviner que quelque chose n'allait pas. Une télépathe ? Peut-être. Quand elle vit la tasse de thée léviter vers elle Sarai resta sans voix. Une télékinésiste !
Une minute ! Le professeur Grey est télépate et télékinésiste, hors Sarai avait entendu dire que chaque pouvoir est unique. Cherchez l'erreur. Se rendant compte que Betsy devait sans doute attendre une réponse, Sarai se sentit gênée et une réponse sortit de sa bouche.

<< Non ! Tout .... Tout va bien. >>

** Il serait temps de te convaincre que tout va bien parce qu'il suffit de te regarder pour voir le contraire. **
Effectivement, ses rougissements de gêne, la remise en place de ses cheveux à réppétition, son regard fuyant. Tout prouver l'opposé de ce qu'elle disait.
Logan ? Qui c'est celui-là ? Un mutant probablement.

<< Juste un ... petit souci de ... communication avec .... des gens. >>

Sarai déglutit, elle n'aimait pas trop mentir. Mais en même temps ce qu'elle avait dis n'étais pas totalement faux, donc ...

Invité

" "Des" gens mh ? Ca, ça veut dire un groupe en particulier et non la généralité."

La théière électrique fit à nouveau "poc" dans la cuisine, indiquant que l'eau était enfin prête. Betsy se dirigea alors en direction de l'appareil pour s'en saisir et s'avança ensuite vers Sarai afin de la servir. Une fois sa tasse remplie, Psylocke se servit à son tour tout en continuant de discuter avec la jeune élève.

"Tu sais Sarai, je suis télépathe, mais je n'aime pas utiliser mes dons sans raison particulière et m'inviter comme bon me semble dans la petite tête des gens."

Une fois servie, l'X-woman reposa l'objet sur son socle, regardant à nouveau Sarai dans les yeux.

"Ca pourrait être simple pour moi de tout deviner... Mais dans ton cas ce qu'il te faut c'est une discussion carte sur table avec l'objet de ton problème, histoire de te relacher une bonne fois pour toute."

Psylocke posa alors son index sur le front de Sarai.

"C'est la dedans que tout se passe. Soit franche avec les gens qui t'entoures, qu'est-ce que tu risques ? Tu es entrain de te rendre malade ma petite, ça se voit. Et ne me dis pas qu'une si jolie jeune fille que toi est timide... ce serait déraisonnable..."

Betsy fit alors volte-face, se dirigeant vers la table de la cuisine et de s'y appuyer, ne prenant pas la peine de prendre une chaise, déposant ses petites fesses sur le meuble et commençant à remuer sa cuillère dans sa tasse pour aromatiser son thé. Betsy avait une telle assurance que Sarai aurait put croire qu'elle avait déjà sonder son esprit, hors ce n'était pas le cas du tout, elle ne donnait que des conseils subjectifs. La preuve :

"Je parle beaucoup ce soir... mais dis moi au moins : est-ce avec d'autres élèves que tu as ces problèmes ?"

<< Non. Ce n'est pas des élèves d'ici. >>

Betsy avait désarmer Sarai, encore une fois elle ne savait quoi faire. Parler ? Cela n'aurait pas déranger en outre mesure Sarai mais étant donné ce qu'elle avait peut-être fait à sa mère cela risquait d'être une mauvaise idée.
** Sarai reprend-toi ! Tu ne dois pas laissé tes émotions prendre le dessus. **
Elle prit une petite inspiration et fis ce qu'elle faisait toujours quand elle ne souhaitais pas répondre. Elle redressa son dos, afficha un air indifférent et parla d'une voix assurée. A la regardait de loin on aurait dis une autre personne que celle qui étais juste avant en face de Betsy.

<< Je vous remercie mais je n'ai besoin de personne pour régler mes problèmes avec eux. >>

Sarai baissa immédiatement les yeux et se dirigeat hativement vers la placard pour ranger la boîte de gateau. Elle savait que un jour ou l'autre il lui faudrait de un régler son problème avec sa famille et de deux accepter l'aide des autres quand elle en avait besoin. Elle le savait et elle en avait peur.
Elle allait sortir de la pièce quand elle fit demi-tour et se plaçat à quelques mètres de Betsy. Les larmes aux yeux, elle chuchota en un souffle.
<< Je crois que j'ai tué ma mère. >>

Invité

Betsy pensais tout d'abord avoir à faire à une fille décidée à ne pas s'exprimer sur le sujet, ce pourquoi elle avait dit parler beaucoup alors qu'elle essayait de nouer le contact, chose qui n'était pas simple. C'est vrai après tout, qui était-elle pour ainsi demander des explications? Peut-être par symphatie, une envie de lui venir en aide, d'être utile autre part qu'en livrant bataille contre des mutants psychopathes en extase devant leurs propres pouvoirs... Elle n'était ni parfaite conseillère, ni psychologue, mais ici, à l'institut, n'oeuvrait-elle pas dans le but d'anéantir toutes querelles et pré-jugés entre mutants et humains? Ce serait un bon début si elle pouvait l'aider à chasser ses démons, ça ferait une mutante tourmentée de moins et parfaitement bien équilibrée, un exemple pour leur fratrie mutante "Nous ne sommes pas tous des criminelles, nous avons des émotions et états-d'âme comme vous."

la jeune Eurasienne inclina la tête sur le côté, remarquant que Sarai prenait une profonde inspiration avant de répondre. Est-ce qu'elle allait lui expliquer? Se livrer? Aïe, du tout. L'élève lui répondit qu'elle n'avait besoin de personne pour regler ses problèmes avec "eux" de manière impassible. Du coup, Betsy regretta son insistance, s'en mordant presque les doigts d'avoir fait une gaffe.
Mieux vallait la laisser tranquille, Betsy la vit ranger hâtivement ses gâteaux dans le placard à biscuits, esquissant une mine désolée, mordant sur ses lèvres.

Contre toute attente, Sarai fit demi-tour, la rejoignant. Betsy baissa légèrement et discretement la tête pour regarder attentivement l'expression qu'affichait la jeune fille sur son visage. Avait-elle rêvé? Sarai pleurait? Et voilà, à force de vouloir tout savoir et de piétiner dans le jardin secret des gens voici ce qui arrive, Betsy n'était pas fière de ce qu'elle avait fait... Sarai murmura alors quelques mots qui désolèrent de plus belle Psylocke. elle croyait qu'elle avait tué sa mère?

Betsy se redressa alors, apportant tendrement sa main en direction de la joue humide de la jeune fille. Elle essuya doucement l'une de ces larmes, glissant son pousse sur sa peau. Elle approcha un peu plus et invita Sarai à se réfugier dans ses bras pour la consoler comme le ferait une amie ou une grande soeur. Betsy ferma les yeux, c'était le moment d'en avoir le coeur net, que s'était-il donc passé? C'était trop grave pour continuer à discuter.

Les paupières closes, Psylocke infiltra l'esprit de la jeune Hutt. Elle minimisa son pouvoir pour ne prendre que l'essentiel, c'est-à-dire le moment présent, ce à quoi elle pense, ce qu'il s'était produit pour qu'elle se sente coupable. Betsy y vit de nombreux flashs : Une dispute ; une femme, il s'agit de sa mère ; Sarai est en colère contre elle ; son coeur est un pur bouillon d'émotions qui ne demande qu'à exploser ; son pouvoir y est lié ; c'est le drame, un bouclier d'énergie percute sa mère et l'éjecte contre le mur !

Betsy rouvrit les yeux qui dégagèrent une vive lueur violette l'espace d'une seconde et inspira profondément par le nez comme reprennant son souffle après une apnée dans l'esprit de Sarai. Betsy allait la rassurer, c'était à elle de parler car elle sait qu'il peut-être difficile de s'exprimer lorsque l'on pleure. La gorge se sert et on a une facheuse tendance à bégailler...

"Sarai... Ce n'est pas ta faute. Tu ne l'as pas fait expret, tu étais en colère et tu as perdu le contrôle. Ose dire que tu as voulu ça, je ne te croyerais pas. Tu aimes ta mère, non? Je suis sûr qu'elle va bien et que si, ensemble, on lui explique la nature de tes pouvoirs liés à cet incident, tout se passera bien, elle ne t'envoudra pas. Mets-toi à la place des gens que tu crains en ce moment, tes proches : crois-tu réellement qu'ils seraient capables de t'en vouloir une fois qu'ils seront mis au courant? Je crois plutôt qu'ils sont inquiets de ne pas savoir où tu es."

Tout en lui parlant, Betsy frottait doucement sa main contre son dos pour la réconforter, lui offrir du soutien, lui dire qu'elle n'était pas seule. Elle ne savait pas exactement quel genre de personnes sont ses proches, mais au fond d'elle même elle savait qu'elle avait raison : tout s'arrangerait pour la jeune fille.

Quelle scène étrange ! Sarai en train de pleurait dans les bras d'une inconnue ! Si on lui avait dis cela !
Elle, qui s'était interdite de laisser ses émotions la dirigé, qui s'était défendue de pleurer ou de s'énerver, elle pleurait ! Betsy lui avait ouvert le bras et Sarai s'y était réfugié. Elle ne pouvais plus ou ne voulais plus garder ce secret en elle plus longtemps. Il fallait qu'elle parle, que cela sorte.
Betsy, devant se douter que Sarai était dans l'incapacité à parler, entra dans son esprit. Enfin, Sarai supposa que c'était cela, elle sentait que quelque chose y était mais ne savait pas quoi. L'une découvrit ce qui hantais l'autre et l'autre le revit. Cela c'étais passé tellement vite ... Il avait fallu à Sarai à peine sept minutes montre en main pour boulversé sa vie. Sept minutes qu'elle ne cessait jamais de voir et revoir dans sa tête.
Sarai commençait à se sentir mieux, là, dans les bras d'Elisabeth. Elle avait l'impression d'être en sécurité, qu'elle ne risquait rien. Un sentiment qui avait tant manqué depuis neuf mois.

"Sarai... Ce n'est pas ta faute. Tu ne l'as pas fait expret, tu étais en colère et tu as perdu le contrôle. Ose dire que tu as voulu ça, je ne te croyerais pas. Tu aimes ta mère, non? Je suis sûr qu'elle va bien et que si, ensemble, on lui explique la nature de tes pouvoirs liés à cet incident, tout se passera bien, elle ne t'en voudra pas. Mets-toi à la place des gens que tu crains en ce moment, tes proches : crois-tu réellement qu'ils seraient capables de t'en vouloir une fois qu'ils seront mis au courant? Je crois plutôt qu'ils sont inquiets de ne pas savoir où tu es."

Elle se redressa légèrement et parla d'une voix faible.

<< Je ne crois pas non. Mes parents ne sont pas vraiment favorable à la cohabitation des mutants et des humains. >>

Ce n'étais qu'un prétexte, elle le savait. Mais si elle avait vraiment tuée sa mère, alors ils ne lui ouvriraient même pas la porte. Mais ne dit-on pas que la foi est le courage des naufragés ? Essayer ne coutait rien et elle serait fixé. Doutant de sa capacité à être objective, Sarai ne put s'empêcher de demander à Betsy son avis.

<< Tu accepterais d'ouvrir ta porte à ton enfant devenu un monstre et ayant faillit te tuer ? >>

Invité

Là, ça va mieux, Betsy fronça les sourils, attentive à Sarai lorsque celle-ci se redressa, passant une main dans les cheveux de la jeune fille doucement, l'écoutant silencieusement s'exprimer. Ainsi donc ses parents étaient de ceux troublés par de vieux préjugés sur le phénomène mutant que connait le monde. Elle se disait que que ces gens penses, il y avait toujours moyen de leur expliquer que rien de tout ceci n'était bien vilain, de plus ils seraient au courant qu'un membre important de leur famille est une mutante. Ils ne l'accepteraient peut-être pas, Elisabeth ne pouvait être sûre de rien, mais rien ne coute d'essayer pour arranger les choses.

"Maintenant ils seraient contraint de comprendre, Sarai. Une personne qui leur est chère se trouve dans la situation qu'ils n'aceptaient pas. S'ils sont intelligents, ils comprendront. Et ça ne t'empèche pas d'essayer, tu n'as rien à perdre au contraire."

Sarai lui posa alors une étrange question : Si elle ouvrirait la porte à son enfant si celui-ci était un monstre? Betsy sourit un peu, elle s'imaginait avoir un enfant... quelle belle affaire... encore faut-il pour ça connaitre l'amour, vivre avec l'homme de sa vie, qu'elle soit sûre de son choix, sûre d'avoir le meilleur avenir qui soit pour son enfant, ce n'était pas gagner, ça impliquait un sérieux engagement. Elle se mit donc dans la position d'une mère, faisons comme si afin de lui fournir une réponse réfléchie. Betsy resta quelque seconde muette, regardant Sarai comme s'il s'agissait de sa propre fille.

"J'accepterai. J'acepterai parce que je sais qu'un enfant serait pour moi le bien le plus précieux, la huitième merveille du monde. Et s'il souffre, je serais toujours là pour lui, quoiqu'il ai put faire, je ferais tout ce que je pourrais pour lui venir en aide."

"J'accepterai. J'acepterai parce que je sais qu'un enfant serait pour moi le bien le plus précieux, la huitième merveille du monde. Et s'il souffre, je serais toujours là pour lui, quoiqu'il ai put faire, je ferais tout ce que je pourrais pour lui venir en aide."

Betsy ne savait pas le genre de parents que Sarai avait eu. Des parents invisibles, absents. Des inconnus.

<< Je ne crois pas non. Mes parents étaient des étrangers, toujours au travail et jamais à la maison. Je ne les connais pas vraiment mais je sais qu'ils sont contre tous ce qui les rend incomformes aux "régles morales" de notre quartier. Et les mutants y sont mal vu donc ils ne m'accepterons pas. C'est ainsi. >>

Sarai en étais triste mais elle savait que ses parents ne voudraient jamais sortir du lot avec une de leur enfant mutante.
Elle quitta à regret les bras rassurant de Betsy pour prendre la tasse de thé qu'elle lui avait préparé et en bus une partie à petites gorgées.

<< A quoi bon se faire du mal en allant les voir, tout en sachant qu'ils ne veuillent plus ?. A rien. >>

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