Présentation de Beetlejuice

Invité

Personnage

Nom : McLochlan

Prénoms : Edward Peter Nathan Geffrey Jonas

Aliases et Surnoms : Beetlejuice/ Le Croquemitaine

Age + Date de Naissance (JJ/MM/AAAA) : 33 ans (1er Novembre 1975)

Genre : Masculin

Clan : Neutre

Pouvoirs :

Pouvoir 1(offensif): Contrôle des chairs mortes
Un pouvoir au titre bien étrange, mais qui n'en reste pas moins redoutable. C'est dans les cimetières que Beeltejuice va chercher ses victimes. Le repos des morts lui est bien égal tant que ceux-ci sont encore assez fringuant pour ne pas tomber en pièces détachées quand il les rappellera à la vie.
Peut-être aurez-vous quelques scrupules en voyant votre grand-mère décédée tambouriner à votre porte en bavant, mais n'hésitez surtout pas, car ces corps n'abrite plus aucune âme. Ils sont mûs par la seule volonté du Croquemitaine. Ce ne sont que des pantins de chair décomposée contrôlés par un esprit malade et fou à lier.
Aucun sang ne coule dans leur veine, ce ne sont que des sacs de viandes, mais des sacs de viande d'autant plus dur à tuer qu'ils sont déjà morts.
Ils ne sont pourtant pas invincibles, et si vous êtes coutumiers des films de morts-vivants, vous aurez une bonne chance de les vaincre. En effet, si Beetlejuice les contrôle, c'est avant tout grâce aux quelques connections nerveuses que leur cerveau possède encore. Libéré de toute douleur et de toute conscience, ils peuvent fournir des efforts bien plus importants que des humains normaux, et ne réagiront pas aux armes standards.
Il n'y a pas cinquante remèdes contre la résurrection, généralement la décapitation ou l'endommagement de l'organe cérébrale sont les moyens les plus radicaux. Après, on peut aussi s'amuser à les enflammer, à les découper, à les manger, même si ça vous amuse, mais bon, ça c'est pour les amateurs de folklorique.
Rassurez-vous cependant, Beetlejuice ne pourra pas contrôler plus d'une demi-douzaine de pantins de chair en même temps. Une dizaine tout au plus s'il s'est préalablement gavé de viande fraîche...
Il peut néanmoins les maintenir en vie indéfiniment s'il reste un peu concentré, se contentant simplement de leur communiquer des ordres via son pouvoir.

Pouvoir 2(défensif): Cannibalisme

Ah, les joies d'un bon steak saignant, gorgé de ce précieux liquide indispensable à la vie. On aime tous les steaks, enfin sauf les végétariens, mais je parle des gens normaux. Beetlejuice ne fais pas exception à la règle, sauf que c'est après vos steak qu'il en a. Il n'aime pas vraiment ça, en fait il déteste le goût de la viande crue. Mais il s'est rendu compte que se tailler une bavette dans votre flanc le rend physiquement plus fort et plus résistant. Il cicatrisera également plus vite et se déplacera avec plus d'agilité. Rien qu'un athlète de haut niveau ne puisse égaler, sauf que lui n'est pas particulièrement athlétique.
Malheureusement pour lui, et heureusement pour vous, ces avantages ne dure que deux ou trois heures. Et puis, il ne peut pas traîner toute la journée dans les cimetières, ça finirait par paraître suspect, surtout si on le retrouve avec un doigt entre les dents devant une tombe profanée.

Niveau de maitrise du pouvoir : Comme précisé, Beetlejuice ne se fatigue que très peu en utilisant son pouvoir offensif, et peu donc le tenir pratiquement indéfiniment. Bien sûr, dès qu'il n'est plus concentré, son pouvoir ne fait plus effet.
Quant au cannibalisme, il ne dure généralement pas plus de trois heures, à moins qu'il ai été particulièrement gourmand et ce soit empiffré plus d'un cadavre.
Avec le temps, il est néanmoins devenu dépendant aux propriétés que lui confère la chair humaine, et devra en consommer de façon régulière pour ne pas faiblir considérablement. En général, il peut tenir une petite semaine après s'être nourrit.

Lien entre les 2 pouvoirs : Les deux pouvoirs sont plus ou moins liés à la chair morte. En effet, on peut supposer que c'est sa nature cannibale qui a développé ainsi son contrôle des chairs mortes.

Description physique : Pour comprendre le look de Beetlejuice, il faut déjà comprendre qu'il est complètement crâmé du cerveau. Personne ne peut vraiment définir ce que Beetlejuice a pu voir, ou ce qu'il voit encore d'ailleurs, mais tout ce qui est sûr c'est que ça l'a complètement changé. Dans cette optique il n'est donc pas étonnant que ses normes aient également changées. Pour lui, la crasse et la répugnance sont le summum de la classe et de l'élégance.
Coiffé d'une touffe impressionnantes de cheveux dont il ne reste plus que quelques traces de blondeur, dissimulées en partie derrière une couche non négligeable de champignons et de moisissures. Ces deux derniers élements semblent d'ailleurs agir comme un gel artisanal, qui tiens sa coupe de cheveux très originale (hérissée) en place.
D'une pâleur presque spectrale, il a recouru à des techniques de chirurgie esthétique pour donner à son visage un aspect particulièrement effrayant et repoussant. Ses cernes, ainsi que ses paupières, jusqu'au sourcils, ont été pigmentés afin de leur donner une couleur oscillant entre le violent très foncé et le noir, en fonction de la lumière ambiante. Si l'on y regarde bien, il devait autrefois arborer des traits agréables, certainement même séduisants, mais aujourd'hui, seul son regard d'un vert émeraude témoigne encore de son ancien visage. Un regard captivant, presque hypnotisant, car Beetlejuice ne semble pas trouver utile de cligner des yeux aussi souvent que les gens normaux.
S'il sourit souvent, c'est d'un sourire sans joie et rempli de dents jaunâtres et inégales. Il est également très fier de sa langue, qui n'a plus rien d'humaine. Originellement incroyablement longue, déformation génétique, il s'est fait trancher le bout, afin de la faire ressembler à celle d'un serpent. Mais loin de se satisfaire de cette fantaisie, il a galement décidé de la faire pigmenter d'un façon forte étrange. Elle est désormais rayée de pourpre sur toute sa longueur.

Beetlejuice s'est toujours considéré comme un bon vivant, et n'a jamais refusé un repas. Il est donc normal de le voir arborer un auguste bidon d'amateur de bonne chère... Certains diront que c'est un effet de l'abus de viande humaine, et le Croquemitaine ne les contredira certainement pas.
Afin d'accompagner un corps au demeurant assez peu gracieux, il porte un costume rayé noir et blanc, étrangement immaculé. Accompagnant ce costume d'un chemise de couleur rouge ou violette, il arbore une cravate elle aussi rayée de blanc et de noir, ainsi que des bottes à bout pointu légèrement usées.

Et voilà Beetlejuice dans toute sa splendeur.

P.S. Ne lui serrez jamais la main et ne tentez jamais de le voler. Dans ses manches il cache des cafards et dans ses poches des serpents et des araignées.

Signe(s) particulier(s) : Vous voulez dire à part du moisi sur la tronche et une langue de serpent rayée?
Il passe totalement inaperçu dans la foule, c'est evident...

Caractère, tempérament : Voilà un point qui mérite d'être traité. Si Beetlejuice avait jamais été voir un psychologue, il y a fort à parié que le psychologue aurait fait une dépréssion. Personne ne sait ce qui se terre dans l'esprit de Beetlejuice, mais une chose est sûr, le mal qui le ronge lui fait voir le monde sous un oeil totalement différent, et sensiblement malsain.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas discrèt, du moins pas la plupart du temps. Totalement exampt d'inibition, il peut se montrer exhibitionniste, démonstratif et très, mais alors très lourd.
Quoi qu'il fasse, il le fait à l'excès, et peut vier de bord à tout moment. Complètement lunatique, il peut vous sauter dans les bras en riant comme un bossu et la sconde d'après tenter de vous arracher la jugulaire avec les dents, ivre de rage. Rien ne semble dicter sa conduite si ce n'est sa dépendance à la chair humaine. Ce qui expliquerait pourquoi il semble déterminé à remplir les cimetières.

Amateur d'humour, vous détesterez le sien, souvent cruel. C'est un adepte de l'ironie, du cynisme et de l'humour macabre. Affranchis de toute morale, il n'éprouve aucune honte à jouer avec les morts qu'il contrôle, simplement pour s'amuser, ou même pour torturer psychologiquement l'une de ses victimes.

Un personnage au demeurant charmant...

Talents et Compétences particulières : Très doué pour dégouter, répugner et rendre malade, il possède également un sens de l'orientation à toute épreuve, ce qui lui permet de retrouver facilement son chemin dans les immenses cimetières de New York.

Joueur

Personne sur l'avatar : Disons que je pourrais citer Michael Keaton, mais vu que c'est un dessin, je crois que ça importe peu.
Age dans la vraie vie : 20 ans
Expérience en RP : 3-4 ans
Ou avez-vous entendu parler de notre forum : //
Double compte : non
Votre personnage provient-il des Comics ou des Films X-Men : Non, ceci dit, il provient d'un film...

Je certifie avoir lu le règlement et m’engage a en respecter les closes. Je m'engage à toujours écrire au moins 5 lignes pleines dans chacun de mes messages en Rôle Play. [The Funky Chewy]

Mot magique: monkey

Invité

**Is that human flesh?**

Edward McLochlan naquit un 1er Novembre, le jour des Morts, il y a de cela trente-trois ans. Peut-être était-ce là un signe précurseur de ce qu'allait devenir un petit garçon qui n'avait pourtant rien demandé à personne.
Edward était loin d'être un garçon méchant, peut-être un peu turbulent, mais pas plus que les garçons énergiques de son âge. Son père et sa mère, Peter et Eden McLochlan, étaient de riches propriétaires terriens dans les hautes terres d'Ecosse, rentiers depuis plusieurs générations, ils avaient pourtant tous deux suivit une éducation convenable, dans des écoles prestigieuses, et avaient décrochés des diplômes respectivement dans le domaine scientifique et historique.
Leur fils unique semblait plutôt bien parti. Vif et large d'esprit, il possédait également une excellente mémoire visuelle, ce qui lui permettait d'apprendre plus facilement ses leçons. Il ne tarda pas à être remarqué pour ses notes excellentes, mais également pour son comportement, un peu trop passionné aux goût de certains professeurs et camarades de classe. En effet, le jeune Edward avait déjà ses convictions et n'hésitait pas à jouer du poing, autant que du verbe, pour les affirmer et les défendre.

Bien que ne cautionnant pas réellement ce comportement, Eden et Peter refusèrent de le sanctionner pour autant, et préférèrent la voie du silence. Alors qu'Edward grandissait, son caractère passionné devint plus affirmé, mais il apprit également à le mettre à profit de cause plus élévée. Aussi fut-il souvent élu délégué de classe durant sa scolarité. Bref, il devint rapidement très populaire et très apprécié. Il se promettait à un avenir brillant, peut-être même important.
Mais le sort en décida autrement cette année 1986, alors qu'Edward n'avait encore que onze ans. Ses parents et lui s'étaient offerts l'ascension de l'Himalaya. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, l'expédition se passa sans aucun problème, et la famille McLochlan repris l'avion des souvenirs merveilleux plein la tête.
Lors du vol, alors que l'appareil survolait justement les pics des imposantes montagnes, il rencontra un groupe d'oiseaux migrateurs, qui se prirent dans les moteurs et les firent exploser.

La suite est plutôt simple à deviner. L'avion se crasha sur les monts recouverts de neige. Edward était aux toilettes quand cela se produit, ce qui lui sauva la vie. De tous les passagers, il était le seul survivant. Lui-même grièvement blessé, la vision des corps calcinés ou déchiqueté le traumatisa. Sur ses sommets, les températures atteignaient les -40°C, il put emmagasiner un peu de châleur en se tenant près des incendies qui finissaient de consumer les restes de l'appareil. Mais ceux-ci ne tinrent pas la nuit, et très vite Edward comprit qu'il ne survivrait pas.
Il ne pouvait détacher son regard des cadavres, encore attachés à leurs sièges pour la plupart. Quand les ombres de la nuit s'étendirent sur les pics enneignés, et que la température baissa encore d'un vingtaine de degré, Edward eut une sorte d'illumination qui le répugna autant qu'elle le fascina.
Féru d'histoire, comme sa mère, il avait lu l'histoire des guerriers Massaï, ses géants des Terres d'Afrique, des guerriers redoutables, qui buvaient le sang de leurs ennemis et dévoraient le coeur des bêtes sauvages qu'ils terrassaient pour s'approprier leurs force, leur agilité, ou leur intelligence. Sa mère lui avait toujours répété que la réussite de ce rituel n'avait jamais pu être prouvé efficacement, Edward considéra que c'était le moment où jamais de savoir si le mythe était vrai.

Comme animé d'une force invisible, il déambula parmis les cadavres encore assis dans l'avion, et en choisit un particulièrement mal en point. Puis commença à le dévorer. D'abord timidement, puis avec de plus en plus de vigueur, pour finir par mordre à pleines dents.
Quand il reprit ses esprits, il comprit ce qu'il avait fait et tomba dans les pommes.
Il fut réveillé par les rayons de l'aube. Quand il émergea, tous les souvenirs lui revinrent comme un retour de bâton. Et il crut qu'il allait retomber dans les pommes. C'est quand il voulut bouger, se préparant à sentir la douleur de ses côtes brisées, qu'il ne sentit absolument rien. Il respirait à nouveau normalement, et bien qu'il se sente encore un peu raide, il ne montrait plus aucune trace de fracture, ni même de plaie ouverte. Mieux que ça, il se sentait étrangement en pleine forme, comme s'il venait de passer une nuit comme une autre dans son lit. Pourtant l'avion était toujours là, et les cadavres aussi. Bien que le vent se soit levé, il ne semblait pourtant pas faire aussi froid que la veille, et loin de le décourager, il lui redonna un coup de fouet.

Il ne fallut pas longtemps au jeune Edward pour organiser un plan pour rejoindre les racines de la montagne. Il récupéra autant d'habits intact qu'il en trouva, et s'en vêtit. Il décida ensuite de rendre hommage à ses parents en leur donnant une sépulture. Il ne pleura pas, comme il s'y attendait pourtant. Non, il sentait profondément vide. Vide toute émotion.
Il eut moins de considération pour les autres passagers, et récupérant un morceau de métal tranchant, découpa soigneusement les parties les plus charnues des corps, puis avec des morceaux de vêtements se confectionna un baluchon, qu'il remplit de ses étranges trophées. Quelques heures plus tard, il descendait les a-pics vertigineux avec souplesse et dextérité.

Dès qu'il sentait la fatigue ne reprendre, il faisait une pause pendant laquelle il dévorait l'un des morceaux choisit de son baluchon. Il ne lui fallait pas attendre longtemps avant que les effets se fassent sentir. Il repartait alors. Il lui fallaut pas moins de quinze heures pour arriver en bas des monts de l'Himalaya. Et quasiment quinze heures de plus avant de trouver le premier village. Il avait d'ailleurs faillit ne pas arriver au terme de son calvaire quand il tomba à cours de viande quelques heures avant d'arriver au village.
Là-bas, il put utiliser un téléphone, et appeler les autorités compétentes. Quelques heures plus tard, des hélicoptères survolaient les sommets à la recherche des décombres. Tous les cadavres furent rapatriés dans leurs pays d'origine, et l'on mis l'état de certains sur le compte du crash.

Edward fut rapatrié en Ecosse, où il fut pris sous l'aile de son oncle Malcolm McLochlan. Celui-ci s'intalla au Castel McLochlan, la propriété familiale. Peter et Eden McLochlan eurent une sépulture décente dans le cimetière familial, qui abritait les ancêtres de la familles. Pendant un temps, Edward oublia ce qui s'était passé, il gomma de son esprit ce qu'il avait fait, et tout ce qui s'était passé. Il redevint un jeune garçon presque comme les autres...

C'est alors que les voix apparurent.

Invité

**The power is yours, so take it!**

S'il y a bien une chose que les scientifiques s'accordent à dire, c'est que la chair humaine est impropre à la consommation par l'homme. S'il est vrai qu'elle peut apporter certaines vitamines, la contrepartie est particulièrement coûteuse, et se manifeste par des troubles mentaux...
Mais allez dire ça à un gosse de treize ans!

D'abord ténues, un simple murmure, audible uniquement quand le silence se faisait roi, les voix gagnèrent très rapidement intensité, et devinrent des cris, des supplications, das plaintes. Si Edward n'en saisissait pas la teneur, il était envahi par les émotions qu'elles transcendaient. Son esprit n'arrivait pas à canaliser le flot d'émotions, qui bientôt rompirent les digues de sa raison pour s'engouffrer dans les méandres turbulents de la folie. Bien sûr, cela ne se manifesta pas soudainement, mais de façon très insidieuse. Bientôt, Edward fut convaincu que les voix qui résonnaient dans sa tête étaient celles des ancêtres de la famille, entérrés à quelques centaines de mètres du château, le suppliant de les laisser sortir de leurs tombes. Ils lui hurlaient leur soif de liberté, d'espace et d'air pur.
Si la journée les voix se faisaient discrètes, la nuit elles étaient plus fortes que jamais, empêchant tout repos au pauvre garçon, qui passait ses nuit sur le balcon de sa chambre à observer les tombes au loin. Pourtant, le changement de comportement d'Edward n'échappa pas à son oncle Malcolm et à sa femme Dahlia, qui ne purent ignorer les crises de colère soudaine, les provocations multiples et les insultes. Ces crises survenaient sans raison, et à n'importe quel moment de la journée, il suffisait d'une seconde pour qu'un sourire se tranforme en un rictus de haine profonde.
Et si ces sautes d'humeurs furent remarqués par l'oncle et la tante, il ne tarda pas à l'être par les professeurs et camarades de classes. Plusieurs disputes, souvent violentes avaient éclatées, avec Edward comme déclencheur.

D'un commun accord, il décidèrent de le retirer de l'école, pour lui faire suivre des cours à domicile. Peut-être les choses auraient-elle pu s'arranger si la fierté écossaise n'avait pas été mal placée, et n'avait empêché Malcolm d'envoyer Edward chez un psychologue. Quoi qu'il en fut, l'état du jeune garçon ne fit qu'empirer d'année en année, et arrivée à l'adolescence, il avait perdu tout sens des réalité. Devenu excentrique et démonstratifs, il fit plusieurs séjours au commissariat du village le plus proche, pour divers délits, vols avec effraction, violences, abus de confiance et même pour exhibitionnisme. Il adopta rapidement le look qui bientôt deviendrait son seul et unique look, et c'est à cette époque qu'il fit ses premières tentatives de chirurgie esthétique. Dilapidant sans remords ses propres économies, il dépensa des fortunes en opérations fantaisistes et interventions farfelues. Malcolm et Dahlia ne prenaient même plus la peine de maintenir les apparences et évitaient ouvertement l'adolescent, qui restaient la plupart dutemps dans sa chambre ou à arpenter le cimetière familial.

Il ne dormait pratiquement plus et passait ses nuits à hanter les couloirs du château de sa démarche traînante, semblant prendre un malin plaisir à faire peurs à son oncle et à sa tante.
Une nuit, alors que les voix étaient trop fortes, il descendit au cimetière et se planta devant les tombes de ses parents. Il pouvait entendre les coups qu'ils frappaient contre le couvercle de leur cercueil. Il savait qu'il avait le pouvoir de les libérer, mais ne savait pas comment s'y prendre.
Il décida donc de s'abandonner, de faire le vide dans sa tête et de laisser le pouvoir qu'il avait sentit grandir petit à petit en lui, se déverser dans ses bras, puis ses mains.
Les voix cessèrent en même temps que les coups. Après quelques longues secondes où il ne se passa rien, et où il crut avoir échoué, les corps de ses parents, à moitié décomposés crevèrent la terre devant leur tombe et s'extirpèrent de leur linceul avec des grognements plaintifs. Puis ils se dressèrent face à leur fils.

Edward pensa qu'ils devaient avoir une faim de loup, et quoi de mieux pour redonner de la force, que d'avaler une bonne tranche de viande saignante. Il savait exactement où ses parents pourraient faire un véritable festin, et leur indiqua mentalement la chambre de son oncle et de sa tante. Il sentait que le pouvoir continuait de se déverser de ses mains, pour se répandre sur la terre, et des tombes qu'il croisa, celle de ses grands-parents, il vit s'extraire les cadavres de ses ancêtres. A eux aussi il leur montra le chemin. Il suivit sa famille le long des couloirs et ne bougea pas un cil alors qu'il assistait au spectacle atroce de Malcolm et Dahlia, surpris dans leur sommeil par des mâchoires puissantes et infatiguables qui déchirèrent leur chair encore palpitante de vie.
Aux cris d'horreur et d'agonie de son oncle et de sa tante, Edward ne répondit que d'un rire ignoble, emplit d'une joie morbide et d'une folie embrasée.
Comme poussé par un instinct primordial, Edward rejoignit ses ancêtre à leur banquet de résurrection, et il mangea avec eux, se reput de viande fraîche et sanguinolente, avant de s'effondrer d'un sommeil satisfait, pour la première fois depuis des années...

Le lendemain, le château était vide, et ce fut le facteur qui découvrit les corps de Malcolm et Dahlia, ainsi que de la famille au grand complet. Mais nulle part trace d'Edward. Il ne fallut pas dix minutes aux enquêteurs pour retrouver les traces d'adn d'Edward un peu partout, et pour en déduire qu'il était le coupable. Mais personne n'avait vu le jeune homme depuis plusieurs mois, aussi le reconnaître paraissait difficile, les rares photos de lui datant d'avant l'accident de ses parents.
Le surlendemain, arrivait en ville un personnage étrange, aussi repoussant qu'intriguant, qui parlait généralement tout seul, et n'hésitait pas à prendre à partie tous les passants qu'il croisait. Grâce à quelques opérations de dernière minute, Edward McLochlan venait de donner vie à Beetlejuice...

Et les cimetières se réveillèrent.

Invité

**It's Showtime!**

L'Ecosse est une terre emplie de superstitions et de légendes. Les Highlands sont le décor idéal pour les histoires surnaturelles et effrayantes. L'une d'elle raconte que les esprits d'anciens guerriers écossais hantaient la Lande, là où de féroces batailles les avaient autrefois opposés à l'envahisseur anglais. La légende disait que le jour où les morts reviendraient sur terre, annoncerait la venue d'une importante bataille, qui déciderai à nouveau du sort de l'Ecosse.
Dans l'ensemble cette légende était plutôt un bon signe. Dans les mois qui suivirent le massacre du Castel McLochlan, beaucoup d'Ecossais changèrent d'avis. Quand on retrouva plusieurs tombes profanées, on hurla bien sûr au scandale, mais ce fut avant que les enquêteurs remarquent un détails inquiétant. La terre était retourné vers l'extérieur, ce qui prouvait que celui qui avait profanée la tombe en était aussi le propriétaire. Et quand on retrouva plusieurs cadavres, plus ou moins anciens écroulés dans les rues, devant des portes ou des volets lacérés, les rumeurs et les superstitions ne mirent pas longtemps à revenir sur le tapis.

Puis il y eut les premiers morts, dévorés pour la plupart, sauvagement défigurés. Et toujours ses cadavres plus anciens, propriétaires de tombes profanées, généralement étalé non loin des cadavres plus frais, et barbouillés de leur sang. La police était désemparée face à une mise en scène d'un telle ampleur. Bientôt l'on osa plus sortir la nuit, et l'on consolida les entrées.
La population ne mit pas longtemps à devenir suspicieuse, et l'attention se tourna tout naturellement vers celui qui se faisait appeler Beetlejuice. Qui avait visiblement prévu de faire l'objet de toute les attentions et s'était évaporé dans la nature, en laissant une note impayée à l'aubergiste. Personne n'avait rien vu, ni entendu. Mais l'on ne retrouva plus de cadavres dans les rues.

Il y eut un autre village, puis un autre, puis encore un autre, puis des dizaines. Puis il y eut des grandes villes, puis d'autres grande villes. toujours le même scénario. L'étrange personnage débarquait, s'installait à l'hôtel le plus chic, il lui arrivait même parfois de payer rubis sur l'ongle, puis les nuits suivantes les cimetières étaient profanés, et l'ont retrouvais des cadavres dans les rues, certains foird depuis longtemps, d'autres encore chauds.
Et à chaque fois que l'on commençait à soupçonner l'étranger, il avait mystérieusement disparut sans que personne ne sache où il était parti.
Bientôt l'Ecosse ne fut plus la seule touchée. Pratiquement toutes les villes d'Angleterre connurent un sort identique. A chaque fois la même mise en scène, et des crimes atroces. Et à chaque fois le même homme bizarre. Bientôt, on commença à entendre de plus en plus parler de lui. La nouvelle atteignit des autorités autrement plus compétente, et l'on se mit à rechercher activement le forcené. Mais il semblait introuvable.
Quelques agents de police affirmèrent avoir poursuivit le suspect dans les rues de leur ville, et même lui avoir tiré dessus à plusieurs reprise en assurant avoir fait mouche. Des traces de sang confirmaient effectivement leurs versions. Mais on ne retrouva jamais aucun cadavre étrangement vêtu. Et pourtant, au bout de quelques années, on comptabilisa son nombre de balles reçue à une bonne cinquantaine, dans des parties du corps réputées mortelles. Mais jamais on ne retrouva Beetlejuice.

Pendant quelques temps, les choses se tassèrent, on ne dénombra plus de morts étranges, ni de cadavres détérrés. Pendant quelques années, il ne se passa rien, et on oublia...
Pendant ce temps, Beetlejuice s'entraînait, de retour dans son Castel. Dansant la gigue tous les soirs au coin du feu en compagnie de ses ancêtres. Et on oublia celui que la population avait sobrement surnommé le Croquemitaine, à cause de son rire terrifiant, et de ses agissements nocturnes.

On oublia?
Pas totalement en réalité. L'Ecosse est une terre de superstitions et de légendes, et une nouvelle légende y a fait son apparition. Celle du Croquemitaine, un Démon qui commande aux morts et cherche les âmes pour les ramener à son maître.
Et tandis que Beetlejuice s'envolait vers les Etats-Unis, terre de toutes les opportunités, et aux cimetières aussi vastes que des villages, la légende devint un mythe.

De l'autre côté de l'Atlantique, Beetlejuice a refait sa vie, et grâce au économies familiales, intégralement reversées sur son compte, c'est un tueur fou riche de plusieurs millions de dollars. Ici, il peut exercer son pouvoir en toute impunité, sans que personne ne cherche à savoir, ni même à comprendre. ici le crime est devenu monnaie courante...

Et tandis que Beetlejuice se tient là, au pied des immenses buildings illuminés de la Grosse Pomme, il sourit, d'un sourire dément. Il se frotte les main, puis écarte le bras comme pour serrer la ville contre lui, et dit bien haut et fort, avec un entrain non dissimulé:

"It's Showtime!"

Son rire terrifiant résonne même pardessus les bruits de la circulation et de la vie nocturne.

Sujet: Re: Présentation de Beetlejuice Dim 2 Nov 2008 - 22:49

Je ne verrouille pas la fiche (pour qu'elle puissent être édité), mais je la met quand même en "stand by".

Nous verrons ce que le staff en décidera.

Donc, jusqu'à nouvelle ordre: Personne ne post ici!

Invité

Wouala, c'est terminé.
N'hésitez pas à me dire si quelque chose ne convient pas...
Je suis toujours prêt à en discuter...^^

Invité

Excusez-moi de m'impatienter, mais bon, là ça commence à faire un petit moment que j'ai plus de nouvelles.
Alors soit vous décidez de me valider, soit de me jeter.

J'vais pas attendre deux ans que vous preniez une décision. Désolé du ton cassant, mais au bout d'un moment ça commence à taper sur le système de poireauter...

Sujet: Re: Présentation de Beetlejuice Sam 8 Nov 2008 - 21:15

J'ai reçu le message mister! Je mets ta fiche dans les refusées comme ça tu ne perdras pas tes écrits!

Bonne continuation!

» Beetlejuice: The Constant Nightmare