Mon père... Pourquoi ? [Libre à un(e) X-men ou Confrériste]

La nuit passée au commissariat avait été des plus pénibles, froides, glaciales, les lumières empêchant tout sommeil. Avoir commis un casse était réprimé par la loi, il en avait conscience mais, que faire ici même ? Attendre, attendre d'être harcelé de questions pour comprendre comment il avait pu entré, ce qu'il avait réalisé mais, nulle envie de rester, seulement de partir, partir loin. Pour quoi faire ? Pour ne pas s'attarder ici, il était différent, eux l'étaient de lui alors, dans ce monde où il se pensait seul, que pouvait-il réellement faire ? Jouer de ses dons ? Oui, pourquoi pas... En jouer à mauvais escient ? L'optique ne lui échappait pas : Dans le monde qui sévissait autour de lui, il n'y avait que cela, des grands écrasant les petits parce qu'ils étaient "plus forts". Il l'était en un sens, pas comme on pouvait l'imaginer, sa corpulence ne rivalisant pas avec celle de ces monstres que l'on pouvait apercevoir dans des luttes effrénées de catch ou autre, lui possédait cette maitrise des sons, cette maitrise dont il allait jouer d'ici peu. Les réserves d'énergies qu'il avait pu épuiser au court de son entrée se régénéraient peu à peu, il sentait en son sang traverser cette fougue, cette expression créative que manifestaient les ondes, il pourrait très bientôt repartir en chasse, partir loin d'ici bref, abandonner ses geôliers qu'étaient les lois.

Au bout de quelques heures, un grand "bang" sonore, grave retenti dans les rues de New York, on entendait déjà les voitures de polices partir dans leur sirène habituelle : Un individu s'était enfui, en se frayant en chemin dans les murs, de la façon la plus délicate qu'il pu, avant de courir pour pénétrer les rues en finissant par trouver, sur la seizième avenue, un modèle de voiture italienne, celle qu'il eut l'habitude de conduire avant. Il courra en sa direction, traversant la route dans de violants coups de klaxon pour arriver face à la vitre. Sa main se posa puis une onde stridente brisa ce morceau de verre, ne manqua pas au passage de lui ouvrir la main. Son sang coulait mais peu lui importait, la porte s'ouvrit rapidement puis lui grimpa à l'intérieur. Une alarme de police sonnait dans l'avenue, il se pencha sur le coté à son passage puis, dans une chance inouïe, le conducteur ne remarqua pas la vitre brisée. Quelques secondes plus tard, Zian se releva puis approcha sa main droite de la fente des clés de contacte :

"Mais quel idiot !"

Il avait eut beau tout faire pour démarrer la voiture, une chose simple comme à savoir la faire avancer sans les clés lui manquait, il rouvrit la porte puis se mit à courir dans les rues avant de s'arrêter dans un quartier plus sombre, courant au hasard dans l'unique but de se cacher. Arrivait enfin, au loin, quelques pavillons, éclairés ou non. Le froid n'avait de cesse que de terrifier ses os, s'arrêter dans l'une d'entre elle, l'espérant non habitée, une sage idée. Ses pas avançaient donc, ses yeux guettant les maisons afin de voir celles qui ne possédaient pas de luminosité et, quand tel était le cas, le mutant s'en rapprochait en posant ses yeux dans le lieu, pour voir finalement certains individus en train de dormir jusqu'une qui fit quand à elle plus accueillante, la boite aux lettres remplie, la porte refermée à clé et pas la moindre présence ne semblant l'habiter. Alors il en fit le tour pour prendre la porte de derrière : Se faire un passage aux yeux de toute la rue aurait attirer sans doute le regard mais, si tel n'était pas le cas, alors il pouvait espérer rester, au moins pour le reste de la nuit.

L'intérieur n'était certes pas de son gout, les rares tableaux qui y figuraient ne représentant que divers paysages informes. Il y avait enfin une photo sur l'une des étagère, avec un homme aux trais durs, aux yeux d'un noir au combien sombre. A coté de lui, une femme, elle aussi ne semblant pas vraiment accueillante, chacun portant un uniforme de la NAVY.

"Partis" pensait-il, il monta les marches ne cherchant qu'à trouver une chambre ou dormir puis, une fois trouvée, se laissa tomber sur le lit, s'effondrant presque au même instant dans le pays des rêves... Son réveil se fit en douceur, appelé par la lumière du soleil. Quelle heure était-il ? Midi à ce qu'affichait l'horloge non loin de lui. Ce fut dans un saut qu'il se retrouva sur pied, déterminé à profiter du plus qu'il pourrait de ce lieu, cédant à une bonne douche et changeant ses affaires, empruntant celles du militaire, se limitant à une veste noir et un jean qui lui plu. Après quoi il reparti faire un tour, ne tombant pas, par chance, sur les voisins qui habitaient là. Il ne figurait pas parmi les têtes du grand banditisme, il pensait donc pouvoir rentrer de nouveau dans la capitale économique. Il y parvint, retrouvant ce chaos sonore dans lequel il avançait avant de tomber dans une rue plus déserte. Il y avait là un groupe de jeunes, portant des lunettes noires, à la carrure plus développé que ne le fut la sienne.

"Sympa ton blouson, je peux l'essayer ?" Lança celui qui se trouvait le plus proche à son adresse, saisissant au même moment une lourde barre de fer, puis se rapprochant de lui. Les autres suivirent, tel les moutons qu'ils étaient. Ils s'approchaient à peine qu'une onde stridente traversa ce lieu, poussant quelques uns au sol. Zian fit rapidement demi-tour avant d'arriver face à face avec une église catholique. Il fut initié par ses parents adoptifs sur les chemins d'une religion qu'il avait prêché, la croyant juste. Son corps y entra, regardant les mosaïques qui se trouvaient sur les murs pour illuminer la nefs dans quelques couleurs rouges, bleu, vertes ou jaune. Il arriva enfin devant l'autel, face à un crucifie qui se trouvait non loin. Regardant la représentation dans les yeux il parla à voix basse :

"Vous seigneur, si vous avez vraiment créé la race humaine, pourquoi m'avoir fait différent ? Vous qui êtes au ciel, pourquoi m'avoir changé ? Les humain ne sont que vermine sur cette Terre, je m'en rend compte aujourd'hui alors, pourquoi me faire endurer tout cela ??..."

Il n'aurait pas la moindre réponse, en avait conscience. Pourquoi était-il arrivé là ? Tout cela n'avait pas le moindre sens, tant de choses en si peu de temps, tout cela contre lui... Le monde dépérissait, lui avec. La mutation qu'il possédait était en un sens une chance, en un autre un fardeau. Tout s'était accéléré depuis peu et plus rien ne serait comme avant, plus rien...

Garrett déambulait de sa démarche sinistre qui donnait mystèrieusement aux passants des envies de fuites. Allez savoir pourquoi. Ses cheveux bruns, toujours détrempés par la douche forcé qu'on venait de lui faire prendre juste avant qu'il ne réussisse à se transformer et devenir un colosse de deux mètre de haut avec du muscle à revendre.

En bef il marchait, avec sa chemise noire en lambeaux sous la formes d'un type d'âge mûr, respectable mais tout simplement terrifiant. Une versin de son véritable lui en plus agé.

Il arriva à une intersection. La ruelle fréquentée ou celle où quelqu'un se faisait agressé ? Va pour cette dernière. Ricanant intérieurement d'une joie mauvaise sur le combat à venir, il s'avança et dit d'une voix monotone :

- Les agressions sont de nos jours de plus en plus banales les gars. J'ai une idée super que je vais être le seul à aimer. Au lieu de me faire tabasser comme ce pauvre type je vais vous mettre une raclée mémorable. Marché conclu ?

Malgré l'insolence des paroles du jeune homme (bien qu'en apparence il ait l'air vieux) les gars hésitèrent à l'attaquer. Un telle assurance dans la voix, leurs donnant un sentiment d'insécurité bien normal.

Mais l'un deux n'avait pas saisi la menace. Il fonça. Trop lent. Garrett avait déjà changer de forme. Sa peua s'était tendue sous le poids de cette nouvelle corpulence et il était de novueau dabns la peau de se colosse. Pauvre chemise.

Il assoma d'un revers le type et ricana. Les autres allaient venir maintenant. Histoires d'honneur. Pauvres mortels.

Le crucifie le regardait toujours ou plutôt, Zian regardait toujours le crucifie. Agacé, il fit un simple geste en ce retournant qui fit s'écrouler la représentation sur le sol, se brisant en plusieurs milliers de morceaux dans une détonation aigüe qui résonna dans toute la chapelle. Il se retourna pour aller en direction de la ruelle, quitte à ce qu'il se remette face aux hébétés qui occupaient l'espace pour se faire un chemin. Une vive lumière frappa son regard, l'éblouissant au premier abord avant de voir plus loin, dans cette ruelle mal éclairée que ce ne fut pas vraiment le cas, il y avait là deux autres individus, l'un portant de nombreuses plaies au visage, un autre changeant subitement de forme... Étrange, un changement de peau, une force aussi particulière ?

Tant de questions affluaient en l'esprit du mutant, il ne comprenait pas vraiment mais le spectacle qui se dessinait aux lèvres de l'homme ne faisaient qu'illustrer la douceur exquise du divertissement, les idiots venant à se frotter contre l'autre individu qui se tenait face à lui, d'autres arrivant face à lui en délaissant le tabassé aux vêtements déchirés. Ces deux autres individus volèrent à leur tour pour s'écraser contre le sol dans des bruits d'agonie. Ceux qui n'avaient pas été touchés par ses ondes se retrouvaient tout de même au sol. Cet autre individu était-il aussi un mutant ? Possible. Intrigué, lié d'une fraternité, Sonox approcha du colosse, enjambant au passage la victime qui s'était faite avoir. Il se rapprochait d'un pas lent détendu. Une légère fatigue s'emparait peu à peu de lui. Il était certes en position de se défendre, de faire traverser plusieurs ondes, sous plusieurs formes à travers l'air. Sa veste de cuire noire flottant lentement au fil de ses mouvements, le bruit du boulevard revenait peu à peu siffler sur son visage de même que la brise légère qui se flairait un passage dans les rues. Lui avançait, encore et toujours :

" Qui es-tu ?"

Le jour s'était levé et avec lui, peut-être, son avenir se jouerait. Zian n'avait alors pas conscience de ce que pouvait-être la confrérie, de ce que pouvait-être l'institut de Charles Xavier. La seule chose qui était parvenu à sa connaissance, dans cet univers où tout était éphémère, c'était que sa place n'était plus parmi les humains. Les mutants venaient à évoluer dans un monde où tout les rejetait et où ils allaient devoir dévoiler leur supériorité mais, là encore, tout restait à faire, absolument tout...

Il demeurait encore dans ce lieu une ambiance glaciale, malgré le rapprochement, éloigné quoi que présent, des deux mutants. Quel était l'histoire de celui qui se tenait en face de lui, de celui qui était parvenu à maitriser en quelques coups de bras ceux qui s'étaient trouvés là ? Le mystère demeurait encore. Dans l'esprit de Sonox, une poussée toujours aussi créative affluait dans les entrailles de son cerveau et avec elle, mile questions. Parmi toute, une fut bien plus importante au point qu'elle s'évada de ses lèvres sans qu'il n'eut réfléchit :

" Qui es-tu ? Est-ce que toi aussi tu figures parmi ceux que l'on appelle mutant ?"

Si tel était le cas, l'individu pouvait éventuellement relever plus qu'un simple mortel. Dans le cas contraire, il ne serait pas nécessaire de s'attarder plus longtemps avec lui.

[HRP] Pas trop d'inspi, désolé.[/HRP]

Spoiler:

L'homme qui avait fui les loubard, le temps que Garrett arrive jusqu'à eux était de retour. N'y prêtant guerre attention, Garrett continua de battre cette bande d'abruti. Il n'avait aucune chance, et lui ne prenati pas de déisr à se battre contre eux. Mais il le faisait quand même.

Soudain, la moitié d'entre eux semblérent s'évanouir. Une ruse ? Bah. Lassé Garrett revint à la forme d'âge mûr qu'il arborait avant l'incident. Sa chemise était dans un états en core plus pitoyable qu'avant. Soudian le revenant demanda, l'air un peu étonné :

" Qui es-tu ?"

Garrett trouva la question stupide. Aussi il se contenat de rire en disant :

- Moi ? Un homme.

Toujours incrédule, l'inconnu le regarda, s'interrogeant. Un fou ? Un anti-mutant ? Garrett s'interrogeait tout autant en apparence mais au fond il s'en fichait. Qui était cet homme qui ne fuiyait pas après l'avoir vu se transformer ?

" Qui es-tu ? Est-ce que toi aussi tu figures parmi ceux que l'on appelle mutant ?"

Là, l'homme frisait la stupidité. Il devait l'avoir vu ! Cette fois ci d'un cynisme méchant, Garrett lança d'un air innocent :

- A ton avis ?

Son interlocuteur l'agaçait au plusau point sans raison autres qu'il était déjà de mauvaise humeurs avant cette rencontre. L'autre avait l'air particulièrement hébété. En quoi le fait qu'un mutant bastonne des loubards pouvait surprendre quelqu'un comme ça ?

L'image publique qui s'imposait aux gens quand on disait mutants, c'était un type dangereux qui tuait plein d'honnêtes gens. Où allait le monde ! Vraiment !

Cet humain là devait avoir un grain pour regarder le jeuen homme plus intrigué que terrorisé. L'idée qu'il fut armé effleura l'esprit du Vagabond, mais c'était stupide. Si lui était armé, pourquoi ne s'était-il pas défendue contre ces types ? C'était décidément louche. Or Garrett n'aimait pas se creuser la tête. Il ricana et commença à marcher vers la sortie devant lui de cette ruelle. Snobant délibérement l'autre, bien sûr.

Spoiler:

Les corps gisaient sur le sol, l'atmosphère était tenante et cet individu qui se trouvait face à Sonox ne semblait en rien comprendre que tous deux partageaient une mutation. Il ne s'agissait pas là d'une modification génétique banale mais bien plus particulières qui avaient donné, pour l'un comme pour l'autre, des dons, des pouvoirs. S'étant senti seul jusqu'à présent, malgré le fait qu'il sur l'existence de d'autres mutants, Zian ne pouvait pas laisser partir cet individu, il devait en savoir plus sur ce qu'il vivait, s'il connaissait peut-être d'autres. L'un comme l'autre semblait nouer une certaine volonté de supériorité des mutants sur la race des hommes. Ce trais chez lui, Sonox n'en était jusque là pas sur mais, de part la façon de se battre avec une telle féroce, il n'y avait là que peu de doute se posant.

- A ton avis ?

Il partait en ricanant... Non ! Il ne devait pas le laisser partir, sans doute ne s'imaginait-il pas que lui aussi possédait des dons alors, autant jouer le tout pour le tout. Le mutant ouvrit ses paumes de main en direction des voitures qui se trouvaient garée un peu plus loin, face aux yeux de l'autre individu. Il se concentra afin de générer de fortes ondes graves, d'intensité suffisamment forte pour repousser les véhicules. Un bruit sourd se dégagea alors, le son généré traversant l'espace et se propageant en ondes. Le principe était assez complexe : L'onde sonore devait traverser une distance courte et bénéficier d'une puissance suffisante pour renverser la voiture... C'est ce qui se produit, le véhicule volant dans les airs pour s'écraser contre la route :

"Nous ne sommes pas si différents, quels sont tes dons à toi ?"


Cette rencontre allait, espérait-il, réaliser un grand tournant dans sa vie. Il aurait peut-être alors la possibilité de connaitre un autre qui posséderait les mêmes soucis que lui, qui aurait peut-être même des relations mais, jusqu'ici, Sonox ne préférer pas s'emballer et patienter un peu. Ce signe, qu'avait été de renverser cette voiture ne pouvait venir que de lui, personne ne se trouvant à coté alors, cet individu allait-il cesser de le mépriser ? De regarder qui il était réellement ? Ou bien n'en aurait-il rien à faire ? Le dernier cas aurait sans doute atteint Zian de colère, ses dons en auraient été immédiatement affectés.

Soudain, la rangée de voiture en face de Garrett explosa. Celui-ci vait aidé une jeune fille, Maiwenn un jour à la Confrérie a faire sauter des objet grace à sa voix. Il reconnaissait le symptômes des ondes à présent. Alors, l'inconnue parla de novueaux, l'air tout excité :

"Nous ne sommes pas si différents, quels sont tes dons à toi ?"

Tiens tiens.. Un mutants. Les rues sont pleines de surprises de nos jours. L'autre type devait avoir fait sauter les voitures et mit au sol les vandales. Mais il n'était quand même pas fute-fute.

- Tu es un mutant.

La voix sobre de Garrett ne permettait pas la plaisanterie sur sa relarque.

- Mais nous n'avons quand même pas de chose en communs. Tu n'as pas l'air de faire parti d'un groupe. Et tu ne sais pas que quand un type ayant l'air d'avoir trente cinq ans se change en un colosse de deux mètre avec les muscles qui vont avec, c'est un métamorphe. J'en conclu que tu ne connais pas bien les mutants.

Garrett soupira, lui qui révait d'une soirée tranquille nageait dans la malchance. Un mutnat ignorant tout des siens lui sautait dessus et voulait tout savoir sur les siens. Un scénario triste à pleurer pour une soirée pourtna tbien commencée.

Spoiler:

Le monde dans lequel Zian vivait n'était que celui de la corruption, un monde où chacun devait avancer seul en écrasant les autres, était-ce tout du moins sa vision des choses. Les mutants quand à eux étaient encore plus mis à l'écart, la plupart des hommes les méprisant, sans doute était-ce parce qu'ils ignoraient tout d'eux, à tord... Pauvres mortels qu'ils étaient ! Pauvres êtres crédules soumis à une domination rêvé des mutants qui ne se ferait sans doute plus attendre... Rester cependant à se frayer un chemin dans la foule et surtout, à rejoindre un individu qui pourrait, l'espérait-il, le renseigner un peu plus. Il aurait avant fallu, pour cela, qu'il puisse avoir une discution moins tendue ce qui, déjà, s'annonçait des plus compliqués. Il aurait pu très bien en rester là, passer l'éponge mais, si tel avait été le cas, ses convictions s'envolaient. Il y avait à ses yeux, en quelque sorte, cette vision de supériorité si grande, si importante qu'en rejetant l'une des rares chance qu'il eut, lui même se serait replacer au rang de ceux qu'il méprisait. Le temps s'écoulait lentement, à moins que peu de secondes ne se soient écoulées depuis ses dernières paroles ? Peu importait..

- Je ne connais peut-être pas autant de mutants que toi mais, malgré tout, certains d'entre nous possèdent plusieurs dons. Je ne suis pas aussi inférieur que les hommes qui entourent notre monde, inutile de me mépriser.

Quelque peu agacé parce qu'il pouvait entendre, cet homme le mettant au titre de sous-mutant... Il n'avait là pas moins de force mentale que les autres. Malgré tout, le fait que cet autre individu expose ses propres principes pouvaient certes mal passer mais, si tel était cas, rien ne suffisait de perdre plus de temps avec lui, beaucoup d'autres mutants existaient, son chemin finirait bien, un jour, par croiser un de ceux qui partageait ses idées...

Vexé par son attitude, l'inconnu se rétracta et dit d'une voix empreinte de mépris :

- Je ne connais peut-être pas autant de mutants que toi mais, malgré tout, certains d'entre nous possèdent plusieurs dons. Je ne suis pas aussi inférieur que les hommes qui entourent notre monde, inutile de me mépriser.

Garrett faillit rire de nouveau. Mais il se retint. Un nouveau soupir franchi ses élvres. Marmonnant des phrase incohérentes il se retourna et regarda l'homme. Serrant les dents d'avance pour ce qu'il allait faire (c'est à dire bousiller sa soirée) il parla d'une voix séche et hautement agressive :

- Je ne méprise que les hommes. Toi aussi ? Et alors. SEs idéaux ne sont ni à toi, ni à moi. Le précurseur de cette façon de voir s'appelle MAgnéto. Tu connais ? Tant pis pour toi. C'est le chef d'un groupe s'appellant la Confrérie. J'en fais parti. Si tu souhaites ne plus te cacher dans ce troupeux de faible, va là-bas. Sinon, laisse moi passer une soirée tranquille.

Intérieurement il souhaitait de tout son coeur que l'individu choisirait la seconde offre, offusqué par son arrogance. Mais il n'y comptais pas trop, cet homme voulait savoir. Malheureusement pour lui.

D'après les phrases plus ou moins positifs de cet individu qui, de part ce qu'il présentait, n'avait à envier que le groupe dont il disait faire partie, il y avait un groupe entier qui pouvait partager ses points de vus et où, chacun des membres qui le composaient, pouvait partager sa haine envers la race humaine. Une chance, un nouvel horizon qu'il pouvait s'offrir...Mais, en y pensant bien, n'y avait-il pas de risque pour son intégrité ? Des mutants plus puissants sans doute, plus dangereux en un sens mais peut-être plus concilient à son égare.. Enfin, ce dernier point restait de loin à démontrer, l'attitude adopté par l'actuel interlocuteur était pour sa part des plus déplaisantes... Qu'importait, il devait savoir :

- Soit, conduit moi à eux...

Le temps avait subitement changé dans le ciel, les quelques rayons dardés par le soleil s'effaçant en laissant place à quelques nuages sombres, grisés passant lentement au noir. Une goute sur le sol... Deux goutes sur le sol... Trois goutes... Puis un fin rideau qui avança dans la ville avant de se déverser sur eux. New York avait beau être une capitale économique, sa beauté n'avaient de limites que fasse au temps qui s'abattait sur elle.

L'homme devait vraiment avoir un self contrôle très prisé à cet instant, car le Vagabond n'y allait vraiment pas avec des gants. Se maîtrisant une fois de plus, l'homme parla d'une voix sobre :

- Soit, conduit moi à eux...

Garrett ne pu se retenir, le mutant en face était sans doute plus puissant, et même si il avait besoin de lui, il n'hésiterais pas àuser de ses dons soniques. Mais Garrett n'avait franchement pas apprècier la manière que l'homme avait employé pour dire sa phrase. Comme s'il daignait l'accompagner !

- Ecoute-moi gringalet, je t'emmêne à la Confrérie, mais je suis ni ta nounou ni ton chien. Tu ne me parle plus comme ça où je t'écrase sans remords contre un mur.

Garrett s'était instinctivement calqué sur l'attitude qu'auirait eu tle Fléau (selon lui) dans une telle situation. Mais le Fléau était... Incroyable. Il pouvait le faire sans craindre les représailles. Pas Garrett.

Ne laissant rien paraître, il prit la route pour sortir de l'impasse. Il hésitait à volé une voiture. Il savait d'avance qu'il l'abondonnerais à proximité de la Confrérie, ce qui serait louche. Doonc volé une voiture était exclu. Idem pour la moto. Le bus, il détestait.

Résigné à marcher, Garrett continua, écoutant distraitement ce que disais l'home en réponse.