Un fuyard à Buffalo... (fin)

William était à bout de forces, cela faisait presque une heure qu’il courait à pleine vitesse, mais le jour commençait à se lever et l’activité des rues débutait.
Il ne pouvait plus courir comme un dératé sans attirer l’attention et de toute façon il devait reprendre son souffle.
Il s’était donc jeté dans la première petite ruelle qu’il avait croisée et s’était affalé contre une ben à ordure de telle façon qu’on ne puisse pas le voir de la rue principale.

Alors que son rythme cardiaque lui martelait la poitrine, il tentait de reprendre ses esprits.
*** Calme toi William, tu dois réfléchir… Je ne peux pas rester à Buffalo, il faut que je quitte cette ville, je ne pense pas qu’ils vont me rechercher en dehors de Buffalo…Je n’ai quand même pas tuer quelqu’un…
Et bien sur, je m’enfuis tellement vite que je n’aie même pas pensé à prendre plus d’argent… Heureusement il doit me rester quelques billets dans mon portefeuille, mais cela ne me permettra pas d’aller bien loin…

Mais je ne peux pas aller voir mes amis, la police vérifiera sûrement en premier les adresses de toute la bande…
Et puis si jamais on leur a dit que je suis un mutants, qui sait se qu’ils pensent de moi maintenant… Autant ils réagirons comme ma mère…***

Il ne savait pas quoi faire, mais en même temps quoi de plus normal lorsqu’on passe du statut de jeune homme normal à fuyard rechercher par la police…

William ne pouvait pas rester plus longtemps ici, son blouson d’hiver lui avait bien tenu chaud jusqu’à maintenant mais il transpirait dessous et s’il ne reprenait pas la route il risquait de prendre froid…

Alors qu’il se demandait dans quelle direction partit, il eût un flash back, il se rappelait d’une conversation de sa mère qui était scandalisée par ce qu’elle venait d’apprendre : Il y avait peut être un rassemblement de mutants à New York, une école même…
Mais cela était flou, il fallait se rappeler, parlait-elle de la ville de New York ou de l’état entier…

Il n’arrivait pas à se rappeler et de toute façon l’information émanant du club anti-mutant où sa mère allait régulièrement, ce qui ne la rendait pas fiable à 100%...
Il se décida pour la ville de New York, il fallait le tenter… L’état étant trop grand pour partir à l’aveuglette rechercher quelque chose qui n’existe peut être pas… Autant donc réduire le plus possible les recherches quitte à se tromper.

Il partait donc d’un bon pas, mais sans courir, en direction d’une gare de transport.
Arrivé sur place sans ennuie malgré la monté de paranoïa dont souffrait William, il pris place dans la file d’attente pour prendre un billet direction New York…
Il y avait réfléchit en route et quoi qu’il arrivait cela lui semblait une bonne idée, n’ayant pas commit de crime il ne serait pas rechercher en dehors de Buffalo.

[HRP]J'avais fait une pause ici, pour laisser intervenir quelqu'un s'il le souhaitait...[/HRP]

Pendant les 40 bonnes minutes d’attente, William avait eut le temps de compter son argent et cela n’allait pas bien loin…
Il n’avait que 113 $ sur lui mais heureusement le repars de la veille avait été copieux, il pourrait donc tenir s’il fallait jeûner.

La personne devant William venait de quitter le guichet quand il entendu une voie roque dire :
« SUIVANT !!! »
William avança de quelque pas et approcha son visage de la petite fenêtre :
« Bonjours. Je souhaiterais connaître le prix d’un billet allé simple pour New York.
… Le moins chère possible s’il vous plaît … »
William regardait le vieil homme en uniforme bleu et rouge de la société Amtrak tapoter sur son clavier.
Après quelques instants de recherche il lui annonça :
« J’ai 2 trains, celui de 9h35 qui arrive à 19h25 à la gare Penn Station de New York pour 85 $ et celui de 10h10 qui arrive à 17h55 à la gare de Penn Station pour 117 $... »

*** Waouh et bien avec ça je suis au moins sur de ne plus avoir d’argent qui m’encombre les poches…
J’espère que le groupe de mutants est bien à New York, par ce que si je me trompe je n’aurai sûrement pas de quoi revoyager de si tôt…***
Voyant que le jeune homme hésitait, le vieil homme lança :
« Bon alors, on se décide, on va la rejoindre ou on reste là ? Par ce qu’il y a du monde qui attend mon petit monsieur… »
Pris au dépourvu William répondit sans réfléchir plus :
« Oui c’est bon je prends le moins chère, c’est bon… »

Son billet en poche et son porte monnaie presque vide, il allait sur le quai n°8 pour patienter pendant 2 heures…
Et c’est très long quand on se sent persécuté, William avait eut beau trouver le coin le plus tranquille du quai, il stressait à chaque personne qui s’approchait…
*** Tien bon William dans 2 heures tu pars et dans 12 tu es libre…***

[HRP]Pause d'intro, pour laisser intervenir quelqu'un s'il le souhaite...[/HRP]

Deux longues heures venaient de s’écouler, William n’avait jamais vécu une telle situation… Le faite d’être devenu un fuyard l’avait totalement transformé en une bête aux aguets, craintif et méfiante…

Mais tout c’était bien passé, la police ne déployait pas les grands moyens pour un simple ado en fugue, même si celui-ci était accusé par ses parents d’être un mutant. Certain n’hésitaient d’ailleurs pas à dire que leurs enfants en fuite étaient des mutants simplement par ce qu’ils pensaient que cela accélèrerait les recherches…
Mais William ne pouvait pas savoir qu’il se faisait tout une histoire pour rien, le choque provoqué par se rejet si soudain et cette situation de fuite l’avait très sévèrement déstabilisé.

William pris donc place dans la cabine du train qui allait lui permettre de reprendre une vie presque normale. Car pour lui après avoir quitté Buffalo il serait tranquille un moment avant que les recherches de la police les mènent sur ses traces. Si toutefois ils les poursuivaient aussi loin…

L’état d’anxiété aigu dont souffrait William ne se calma qu’après le départ du train. Et il ne sombra dans un profond sommeil qu’après avoir vu les premiers champs par la vitre du train.

Il avait réussit la première étape de son plan, maintenant il fallait comprendre qui il était, savoir s’il existait réellement une école de mutant…
Mais avant cela il lui faudra trouver un logement et un travail, ceci ne serait pas chose facile c’est pourquoi même s’il ne fut pas très réparateur son sommeil fut tout de même important.

[HRP] Fin de l’intro de William. La suite ici[/HRP]