Nouveau venu [libre]

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Le moteur d’une voiture de sport se tût enfin lorsqu’il freina à l’orée d’une clairière. L’homme qui en sorti, grand, de type asiatique, habillé d’un riche costume de marque italienne, de larges lunettes aux verres réfléchissant chaussé sur son nez, n’avait rien d’amicale. Il alluma une cigarette, protégeant le cylindre et son zippo du vent. La première bouffée le détendit, à la seconde il s’engouffra sous les bois. Hautain, il l’était sans aucun doute, et vaguement agacé à la vue du chemin cabossé qu’il lui fallait emprunter.
La haute stature de Me, avançait sur le sentier, ignorant les ombres menaçantes des arbres sur son chemin. Le temps était morose, tout le contraire de son humeur. Enfin il perçut l’imposant bâtiment. Un sourire satisfait étira ses lèvres.

La confrérie.

Il y était enfin, il avait débusqué les locaux. Comme quoi l’argent apportait de très nombreux avantages, et de précieux renseignements. Il se doutait que le bâtiment devait être sécurisé, il avait sans aucun doute été repéré de loin. Mais continuait sans s’en soucier, parcourant nonchalamment la distance qui le séparait de la large porte. Avant d’enter, il jeta négligemment sa cigarette à peine consumée dans une flaque d’eau et grimpa les quelques marches. Il poussa la porte et pénétra le hall, apparemment désert. Peu importait, personne n’était au courant de sa venue, il était un inconnu dans un lieu censée être secret, quelqu’un finirait par arriver, et qui que se soit il aurait deux options, le dialogue, ou faire l’expérience de ses propres pouvoirs. En fait… trois possibilités, il sentait également le poids de son arme sous sa veste de costume.

Mais il serait dommage de devoir en venir à ce genre d’extrémité barbare et peu digne de mutants. Encore moins de ceux qui vivaient sous le toit d’un visionnaire comme Erik Lensherr, qui partageaient ses idéaux et sa quête d’un monde meilleur.

Voyant que personne ne semblait venir à sa rencontre, il lâcha d'une voix traînante et dans laquelle perçait une pointe d'irritation:

-Ce bâtiment est-il donc totalement désert ?

Invité

Il était tard et comme à son habitude Samaël dormait une partie de la journée et cela lui permettait de vivre de nuit. Quand tout à coup, il ressentit une nouvelle présence, seule et inconnue, à la surface qui se rapprochait de la confrérie. Enfin, c'était peut-être un mutant qui faisait que passer par là et si c'était une autre attaque contre la confrérie.. Celui-ci devait être vraiment puissant pour pouvoir penser percer la défense de la confrérie ou encore il était simplement fou. Alors, juste au cas, Samaël enfila sa tenu de combat. Sa tenue de combat ressemblait à deux goûtes d'eau à l'habits du Kroenen dans Hell-Boy. Evidement ce n'était pas une coincidence si ces deux tenues se ressemblaient, puisqu'il s'était inspiré de ce personnage pour faire sa tenue. Enfin, sa tenue était beaucoup moins complexe que celle du personnage. Il avait une veste antis-balles, un revolver, le masque de métal qui ne bloquerait aucunement une balle, au maximum ça la dévierait, des lames qui pouvaient sortir de ses manches et l'habillement en cuire, avec la veste. Enfin, il s'approcha de l'entrer de la confrérie, l'ambiance était douce, obscure et malveillante, autrement dit, parfaite pour faire sortir des monstres de nul part. Puis, il croisa enfin l'individu, mais Samaël avait tâcher de cacher son identié. Il avait l'apparence de Pyro. Puis l'homme parla..:

Citation :: -Ce bâtiment est-il donc totalement désert ?

Alors Pyro dit de sa voix : «Evidement, c'est désert, vide, il n'y a rien à voire, maintenant tu peux partir?...»

Bon, il ne connaissait pas Pyro et encore moins sa personnalité, mais il en avait rien à faire, il voulait régler ce problème au plus vite.

Spoiler:

Invité

Yumehito entendit bien vite une réponse résonner dans le hall. Une voix d’homme, ou de garçon du moins, et une pointe d’agacement y perçait, et il n’eut aucunement besoin de ses dons pour la ressentir. La phrase de son vis-à-vis lui arracha un sourire amusé et c’est d’une voix pleine d’ironie légère qu’il annonça :

-C’est étrange… le néant parle rarement pour signaler sa présence.

Lorsqu’il vit un jeune homme brun se présenter à lui, il ressenti le mensonge, l’erreur. Et par à travers l’image qu’il renvoyait, comme derrière un voile fin, il perçut une silhouette bien différente de la première, enharnacher dans un genre d’armure, qui ressemblait un peu trop pour que ce ne soit pas volontaire à un costume de neo nazi. Armé jusqu’aux dents, même le visage était camouflé derrière un masque métallique, son arme à feu serait donc parfaitement inutile. Il sourit, voilà une défense digne de cette organisation. Il pourrait recourir à ses pouvoirs et en quelques secondes faire trembler de terreur le valeureux soldat, mais cela risquait de lui porter préjudice, mais il ne faisait aucun doute qu’il y aurait recours si celui-ci devenait violent. Il laissa tout de même errer un climat de confiance. Il ne venait pas en ennemi et n’avait aucun avantage à tirer d’être considéré comme tel.

-Tâchons de parler en mutant civilisé… monsieur l’illusionniste. Je ne viens pas me battre, mais vous rejoindre…

Il laissa des accents moqueurs traîner dans la première partie de sa phrase, puis redevint sérieux sur la fin. Les présentations étaient de rigueur, il était après tout un parfait inconnu et il était légitime pour ses hôtes de se méfier. Soigneusement il ôta ses lunettes et les rangea dans la poche de sa veste, dévoilant ses longs cils colorés et peu habituels, Me ôta ensuite, et avec soin, son chapeau et le posa sur son torse puis abaissa la tête en guise de salut, avant de remettre le couvre-chef à sa place.

-Je suis Yumehito Murakami, aussi nommé… Me. A qui ai-je l’honneur ?

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(Hors, je crois pas que tes yeux persent les illusion pour savoir ce qu'il y a en dessous, mais si tu veux faire ça, ça ne me dérange pas.)

Citation :: -C’est étrange… le néant parle rarement pour signaler sa présence.
-Tâchons de parler en mutant civilisé… monsieur l’illusionniste. Je ne viens pas me battre, mais vous rejoindre…
-Je suis Yumehito Murakami, aussi nommé… Me. A qui ai-je l’honneur ?

C'était parfait ça, il n'avait même pas eu à jouer avec cette inerghumaine que celui-ci savait qu'il était un illusionniste, alors déjà une certaine haine montait en lui, évidemment, il détestait qu'on sache ce qu'il pouvait faire et s'il avait eu l'information que ses yeux perçaient ses illusions, il aurait tous fait pour les lui arracher, ce genre de personnage énervaient Samaël, car face à eux, il était aussi utile qu'un humain, un faible humain. Au moins s'il venait à joindre un groupe c'était le sien et non celui des X-mens.

« Non, c'est faux, tu n'as pas vraiment d'honneur à me rencontrer, car je suis personne... Alors, comme tu le dis, si c'est pour nous joindre dans la confrérie, si tu es ici, bien ce n'est pas le bon gars à qui tu parles... Je n'ai pas en charge le recrutement. De toute façon si tu ne fais que voir des illusions, je ne crois pas qu'on va t'accepter dans la confrérie... »

Evidement, avec la dernière affirmation Samaël s'attendait à ce que l'homme lui dise ce qu'il pouvait faire et comment il faisait la différence entre une illusion et le reste si son pouvoir n'était pas celui de voirrs les illusions. Car Samaël commençait à être écoré que tout le monde puisse faire la différence entre la réalité et ses illusions. D'abor, il y avait ceux qui avaient des visions thermiques, sonores ou des vision trop développés pour des illusions de si «faible» comparativement à sa vue, ensuite l'autre qui ressent les personnes dans les pièces, l'autre fille qui était aveugle et qui voyait par les sentiments ou quelque chose du genre, Maiwenn qui entendait la différence entre les sons illusioniques et les vrais sons, Magnéto qui voyait ce qui était faux puisqu'il sentait une divergence dans le champ magnétique de l'objet, le Fléo avec son casque qui lui empêchait d'entrer dans la tête, Glucide qui moindrement qu'il avait un doute sur la réalité de la situation devenait une flaque d'eau au sol et pouvait trouver les objets invisibles, ceux qui peuvent avoir des vision futurs, tous ceux qui détecte les pouvoirs à distance le localisent et savait ce qu'il pouvait faire etc. Enfin quelques situations dans cette énumération était impossible pour l'homme, mais il n'imaginait pas qu'il pouvait encore y avoir un autre moyen de découvrir son pouvoir.

Invité

Me soupira, l’air était imprégné d’hostilité, de rancœur aussi. L’envie de nicotine le tirailla un instant, mais il la fit taire mentalement, ce n’était en rien le moment. Le jeune mutant face à lui n’apprécierait sans doute pas qu’il se montre si décontracté, il décida donc de commencer par répondre à ses interrogations implicites.

-Je suis empathe… à haut niveau, je contrôle les sentiments. Je peux paralyser d’effroi… rendre confiant… ou encore faire naître un intense bonheur.

A chaque sentiment prononcé il en insufflait une part directement sur Samaël, afin de lui prouver ses dires. Rien n’était plus éloquent qu’une démonstration, mais ne voulant pas brusquer son vis-à-vis, déjà méfiant. Il ne fit durer chaque sensations que quelques secondes, le temps pour Samaël de les ressentir, et d’analyser la portée de ce genre de pouvoir. Puis il reprit, il était temps d’apporter quelques explications, cela n’était pas bien différent que son intégration à la famille de Yakuza, si ce n’est qu’ici il échapperait sans aucun doute au tatouage.

-Entre autre… je peux aussi infiltrer les rêves… et me glisser dans le cerveau pour y insuffler mes idées. Et… à dire vrai… je ne perce pas exactement votre illusion, mais je peux ressentir le mensonge, je ressens ce qui est vrai ou non, car d’une façon que je ne saurai m’expliquer cela influe sur les sentiments, et c’est à travers cela que j’entrevois la vérité. Mais il ne fait presque aucun doute, que lorsque vous en serez venu à une maîtrise parfaite de vos dons, je ne le pourrai sans doute plus.

La fin de son discours était pure hypothèse, mais elle était probable, et il n’était pas temps de provoquer la discorde, il n’était pas venu pour cela, mais pour apporter sa contribution à la mission que c’était confié la Confrérie. Il croyait en la suprématie des mutants, aux théories de Magneto. Il chassa de son esprit les images de son fils qui s’imposèrent à lui, qui ne présenterait, semblait-il aucun gène mutant. Une grande déception, qui fut quelque peu atténué lorsque ses jumelles avaient, elles, présentées de formidables dispositions. Il ne faisait aucun doute qu’elle ferait sa fierté, et qu’un jour il les amènerait également ici. Enfin si l’endroit était à la hauteur de ses espérances. Il était peu probable que l’inverse se produise, et il était temps pour lui aussi de se battre pour ses convictions, et pour la création d’un nouveau monde, meilleur. Enfin sa voix retrouva son cynisme lorsqu’il demanda.

-Dans ce cas… à qui dois-je m’adresser pour être… titularisé ?

Invité

Ainsi l'homme non seulement persait les illusions de Samaël, mais en plus il se permettait de critiquer ses illusions. Mais peut-être en était-il là le problème de Samaël? Il croyait avoir qu'il avait un usage parfait de son pouvoir! Mais le terme parfait était mental, comme le disait le grand philosophe Descartes, rien n'est parfait et se terme n'existent que dans nos têtes. Donc, il devrait se questionner sur le comment améliorer son pouvoir s'il pouvait réellement l'améliorer... Mais pour le moment, il avait un homme assez étrange avec une gestuelle tous aussis étrange qui lui expliquait ce qu'il pouvait faire. Ensuite il lui demanda à qui devait-il s'adresser pour entrer dans la confrérie...

Une seule chose se fit à côter de Samaël, l'image de magnéto, le maître du magnétisme..

«Bien, ce mec-là..»

Invité

Me se douta un peu tard que dans ce lieu, il devrait sans doute mettre son ego en sourdine. La première prise de contact avec un confrériste n’était pas a proprement parlée une réussite, et il devait s’estimer heureux que celui-ci lui adresse de nouveau la parole. Pourtant, l’illusionniste utilisa son don afin de lui faire apparaître Magneto. La copie d’Erik Lensherr l’observait froidement, comme le ferait sans doute réellement le vrai, pourtant il n’en éprouva aucune vexation, il atteignait le but qu’il s’était fixé et en éprouvait une certaine satisfaction. Il contempla l’illusion encore un instant puis planta son regard dans celui de Samaël.

-Merci, je vais donc le trouver.

Il mit ses longues mains baguées dans ses poches, et traversa le hall. Ses chaussures neuves et brillantes claquaient sèchement sur le sol à chacun de ses pas. Il était décidé à visiter ce lieu, et il doutait que son interlocuteur soit disposé à lui servir de guide, il ne lui fit donc pas l’affront de le lui demander. Il croiserait sans doute d’autre personne dans l’important dédale que semblait constituer la Confrérie, et dont il avait un aperçut grâce à une porte entrebâillée qui se situait a quelques pas derrière le plus jeune mutant.

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