Un neutre à l'institut (PV malicia et Xmen ou élève)

Ainsi, Maximillien avait fini de s'installer dans son appart, un petit meublé avec tout le confort moderne. La fac de médecine n'ouvrait que dans deux semaines, se qui lui laissait beaucoup de temps devant lui, surtout que la deuxième année était plus tranquille que la première qu'il avait passé à la fac de Washington. Aussi, Maxim' voulait rencontrer d'autres mutants puisqu'il ne pouvait pas se lier avec des humains vu qu'ils étaient ses proies. Le chasseur ne fraternise pas avec une proie potentielle. La question était bien sur où rencontrer des mutants et elle demeura entière pendant plusieurs jours. En surfant sur internet, il trouva des références à cette école pour mutant qui se trouvait dans les environs.

*Une école pour mutant, c'est pas banal, je pourrais toujours aller me renseigner, ça pourait être une option interressante. Ca vaut le coup d'aller voir, de toute façon j'ai rien de mieux à faire et je m'ennuie.*

Maximillien prit sa Ford presque neuve et parti à l'aventure. Sur internet, il avait trouvé des références pour repèrer l'école aux environs de weschminster, après la banlieux de New York. Bien placé, assez prés pour être décent, assez loin pour être discret. Au pire si il ne trouvait pas, ça lui ferait faire un tour en campagne.

Après avoir affronté les embouteillages des sorties de New york, les petites routes pastorales étaient un régale. Les fenêtres grandes ouvertes et l'autoradio callé sur une station de rock qui alliait musique d'aujourd'hui et grands classique des légendes du rock, il roulait à la recherche d'une école qui ne se trouvait peut être pas là, ou n'existait carrément pas. Il fint par arriver devant une large grille en fer forgé entrouverte. Sur le pillier on pouvait lire, école pour surdoués Charles Xavier. Ce n'était peut être pas ça, mais au pire pourrait il le renseigner. Il engagea la voiture dans l'entrée et roula sur l'allée en gravier. Il se gara prés de la porte et frappa aux larges battants en bois massifs d'une double porte. Il pressa la poignée et entra dans un grand vestibule luxueux et richement décoré. Maximillien s'avança et se mit à espérer qu'il ne s'était pas trompé d'endroit. Par son pouvoir de détection, il senti arriver un être vivant, probablement un être humain, trop fort pour être un chien. Il ne se retourna pas et dit :

"Bonjour, dites moi, je ne suis pas sur d'être au bon endroit," il se faisait l'impression d'un idiot, il se retoura pour voir une jeune fille de son âge aux cheveux foncés si ce n'était des mèches blanches, "Mais c'est bien une école de mutant ?"
Alors ça, c'était fin et intelligent, si il avait raison il passait pour un attardé, si il se trompait, pour un demeuré, splendide perspective. A moins qu'il n'eut raison et que ce genre de situation soit monnaie courante

Marie revenait de la salle de bain, après un intense entraînement en salle des dangers. Elle avait un surplus d’énergie à évacuer, et n’était ressortie qu’à bout de force, en nage, mais satisfaite. Evacuer sa frustration et ses doutes du moment sur quelques gros ennemis décérébrés lui avait fait un bien fou. Elle s’était ensuite gracieusement accordée un long bain d’une heure et demi, ne se résignant à sortir que lorsque l’eau était devenue froide. Abandonnant son jogging dans la machine à laver, elle avait opté pour une tenue estivale, sans oublier l’accessoire indispensable qui l’agaçait de plus en plus chaque jour, une longue paire de gant.
Le temps semblait radieux à travers les larges fenêtres de l’institut. Elle était presque pressée de retrouver l’hiver, le vent, la pluie, la neige. Un climat qui justifierait le port de ce genre d’accessoire.

Perdu dans ses pensées, elle remarqua tardivement la silhouette postée dans le hall, et sursauta presque lorsque le nouveau venu lui adressa la parole.

"Bonjour, dites moi, je ne suis pas sur d'être au bon endroit, mais c'est bien une école de mutant ?"

Le jeune homme paraissait perdu, et la question si naïve et spontanée lui arracha un sourire amusé. Elle était habituée à accueillir les nouveaux élèves depuis le temps, mais ne s’en lasserait probablement jamais. C’était toujours intéressant, la plupart des jeunes mutants qui arrivaient, étaient perdus, certains étaient des fugueurs, et leur entrée était toujours timide et maladroite. La peur d’être rejeté sans aucun doute. Il y avait aussi de simples curieux, des mutants venant chercher de potentiel réponses, et une fois ou deux de simples humains poussés par une sorte de curiosité malsaine.

Mais ce n’était pas le sentiment qui semblait se dégager du mutant, à son air contrarié elle comprit qu’il n’avait pas envisagé de faire son entrée comme cela. Préférant ne pas laisser un long silence s’installer elle acquiesça d’un petit signe de tête et lui répondit simplement, avant d'enchaîner par le rituel immuable des présentations.


-Tu es au bon endroit, je suis Marie D’Accanto, alias Malicia, et toi ?

-Tu es au bon endroit, je suis Marie D’Accanto, alias Malicia, et toi ?

Maximillien fut soulagé, au moins, il était au bon endroit, il devait avoir l'air moins stupide qu'escompté.

"Je m'appelle Maximillien Fray, alias.... en fait j'en ai pas mais avant on m'appelait Ceriny, alors ça fera l'affaire si il faut un surnom."" Il regarda autour de lui ."Alors c'est vraiment une école pour mutants ? je m'attendais à quelque chose de moins tape à l'oeil, plus discret peut être. Ca vaut le coup d'être mutant pour certain. Pour d'autres par contes, ce ne doit être qu'une compensation infime"

Elle portait des gants et vu la température, surement pas sans raisons, aussi devait elle être dans ce cas.

Donc cet endroit acceuille des mutants et les assistent dans la maitrise de leurs pouvoirs ? Il vient aussi en aide aux jeunes même si ils ne font pas parti de l'institut ?

Ils pourraient peut être l'aider à devenir plus puissant tant qu'ils ignoraient à quoi lui servait ses pouvoirs, choses qu'il devrait réussir à cacher. Il pourrait peut être amplifier sa détection pour couvrir une zone plus large, et qui sait qu'elle limite possédait son absorption, peut être pourrait il cibler des villes entières pour drainer leurs vies, mais pour l'instant chaque choses en son temps.

"J'arrive de Washington où je connaissais quelques mutants et on s'entraidait pour améliorer nos pouvoirs, on s'entrainait et on arriver à se débrouiller plus ou moins bien, mais ici à New York, je ne connais personne suceptible de m'aider, alors quand j'ai entendu parler de cet endroit, je me suis dit que je pourrais toujours venir voir.

Malicia l’écouta attentivement raconter une partie de son histoire. La première impression qu’elle avait eue était juste, il était loin d’être perdu, il était venu par ouï dire, comme beaucoup ici, mais ne semblait pas vraiment à la recherche d’un refuge. Il n’avait avec lui aucun sac contenant des affaires, sans doute venait il se faire un avis. Où cherchait-il simplement une communauté à intégrer ?
La mégapole New Yorkaise était une jungle, encore plus lorsque l’ont y vient seul, même si Maximilien ne semblait pas particulièrement paniqué.


-Ici, nous accueillons tout le monde, sans distinction. Quand au cadre… le professeur souhaitait que chacun se sente bien dans son école. A dire vrai, par bien des aspects, l’école ressemble plus à une grande maison familiale, mais ce qui fait son charme.

Xavier concevait une foi profonde en l’être humain, et l’école était réellement ouverte à tout a chacun, pourvu qu’il ne montre pas de penchants belliqueux. Marie conservait une part de méfiance et bien qu’elle croie profondément en les idéaux du professeur, ses propres expériences lui avaient démontré que n’importe qui était capable de trahison.
Cependant, là n’était pas le propos et elle chassa ses pensées pour se concentrer sur le nouveau venu.

-Tu as bien fait de venir. Ici, on pourra sans doute répondre à tes questions, ou t’aider à développer ou contrôler ta mutation.

Dans la mesure du possible, il y avait des cas plus simples que d’autres. Depuis que le bal avait été annoncé, et à plus forte raison depuis que Iceberg lui avait fait part de son souhait de l’avoir comme cavalière, elle avait l’impression d’être constamment sous pression. C’était stupide, et puérile, mais un instant elle avait songé a refuser, prétexter n’importe quoi. Mais elle n’avait pas pu, son esprit de compétition l’avait poussé à accepter, c’était un nouveau défi qu’elle s’imposait.
Une fois encore, elle s’était laissée distraire par ses pensées, cela arrivait trop fréquemment ces derniers temps. D’un geste machinal elle repoussa ses longs cheveux qui lui tombaient sur le visage, et réajusta pour la énième fois ses gants. Puis planta son regard émeraude dans celui de son vis-à-vis, elle rejeta ses préoccupations, et lui offrit un sourire amicale.

-Si ce n’est pas indiscret… pourquoi tu as décidé de quitter Washington pour venir t’installer ici ? Ta mutation t’a posé problème ?

Si ce n’est pas indiscret… pourquoi tu as décidé de quitter Washington pour venir t’installer ici ? Ta mutation t’a posé problème ?

" Même pas, mon pouvoir ne me pose aucun souci, j'ai juste décidé que la fac de médecine de New York était meilleur que celle de Washington. Alors quitte à avoir un appartement et habitait loin de sa famille, autant que se soit pour faire de bonnes études non ? Donc tu penses qu'on pourra m'aider à dévelloper mon pouvoir, il est u peu spécial et désagréable, même si je lui ait trouvé quelques utilités. Je peux détecter les êtres vivants et en absorber l'énergie vitale par contact."

Il ne risquait rien à révéler son pouvoir, nul ne devinerait instantanément qu'il s'en servait sans retenu contre des humains n'est ce pas ? Après tout, ce n'est pas parce que quelqu'un controle des flammes qu'on est obligé de le soupconné d'être un pyromane, ou encore d'un télépathe qu'il fouille à tout va dans les pensées des gens. Maximillien se figea, Charles Xavier, il n'avait pas fait le rapprochement, mais d'un coup il se rappela que le plus puissant télépathe recensé à ce jour portait ce nom la, la coïncidence était trop grosse pour en être une, il était dans l'antre d'un homme qui saurait tout sans la moindre difficulté de ces habitudes vis à vis des humains, assez inquiétant. Un homme, qui pronait la tolérance entre les deux espèces, un homme qui rêvait d'une coahabitation et de la paix entre ces animaux et nous autres les mutants
Il fit semblant de mettre son attitude sur le compte de la révélaton de son pouvoir.

" En fait, j'aimerai que l'on m'aide à mieux le controler, mais je n'envisage pas vraiment à court terme d'entrer dans cet institut, à moins que vous ayez d'excellents arguments de vente bien sur." dit il en souriant, "C'est important pour moi que ce pouvoir soit sans risque pour les autres "!. Un jolie mensonge

Il n'entrerait surement pas ici avant d'avoir une parade contre les télépathes et leur engence.

Marie ne s’était pas attendu à ce qu’il possède cette mutation, la décontraction dont il faisait preuve suggérait qu’il contrôlait bien son pouvoir. Rien ne l’avait préparé à ce genre de révélation. Elle avait écarquillée les yeux, ce à quoi, Maximilien n’avait, semblait-il, pas pris garde. Il ne pouvait évidement pas savoir qu’en quelques mots simples, il venait de complètement chamboulée la jeune femme. Il absorbait l’énergie vitale, lui aussi. Mais cela ne semblait pas l’affecter outre mesure. Il pouvait donc contrôler, sans aucune difficulté son don. Elle lutta pour ne pas lui couper la parole, et fut rasséréné de l’entendre dire qu’il voulait apprendre à mieux contrôler ses pouvoirs. Il ne portait aucun gant, et ne paraissait pas être spécialement sur ses gardes, cela paraissait inconcevable dans l’esprit de Malicia, qui baissa elle-même les yeux sur ses mains couvertes quelques secondes.
Le reste de ses paroles sembla complètement désuet, sans substance, et si cette révélation ne l’avait pas tant chambouler, elle aurait peut être déceler les accents hypocrites dans la voix du nouveau venu. Lorsqu’elle voulut parler, elle se rendit compte que sa bouche s’était brusquement asséchée, et du attendre de se calmer afin de pouvoir articuler correctement et empêcher sa voix de devenir rauque.


-Tu absorbes l’énergie vitale ? Mais tu peux toucher les gens… sans les tuer ?

La question était étrange, elle n’en doutait pas, mais elle exigeait une réponse. Et sans aucun doutes quelques explications. Encore une fois elle allait devoir expliquer sa mutation, et retourner un peu plus profondément une lame chauffée à blanc dans une plaie encore béante. Elle chercha ses mots quelques secondes, s’évitant de bafouiller. Mais tout d’abord répondit à la question de Maximilien, elle s’obligea a parler d’une façon neutre. Mais elle se surprenait à espérer que peut être, il avait trouver, une façon, quelle qu’elle fut, de bloquer ce pouvoir.

-On peut t’aider, dans la mesure de nos moyens et du degré de puissance de ta mutation. Je peux également absorber l’énergie vitale mais également les pouvoirs des mutants, me les accaparer en quelque sorte… Mais à coté de cela je suis interdite de contacte physique sous peine de tuer. Tu n’as pas ce problème n’est ce pas ?

Au moment où il lui révéla son pouvoir, elle eut une sorte d’absence et il n’y avait pas pris garde, songeant peut être que quelque chose lui était revenu en mémoire.

-Tu absorbes l’énergie vitale ? Mais tu peux toucher les gens… sans les tuer ?

La question le prit de cours, il aurait plutôt pensé que se serait un sujet tabou, que personne n’aborderai ce sujet de façon aussi direct et aussi vite. Il ne sut pas trop que répondre.

C’est-à-dire que, enfin, je veux dire que mon pouvoir est mortel. La personne qui le subirait à toute les chances de mourir.

Mais sa question pouvait avoir une autre signification, il avait directement pensé à la mort de la personne, mais Marie avait l’air de davantage s’intéresser au contact en lui-même.

On peut t’aider, dans la mesure de nos moyens et du degré de puissance de ta mutation. Je peux également absorber l’énergie vitale mais également les pouvoirs des mutants, me les accaparer en quelque sorte… Mais à coté de cela je suis interdite de contacte physique sous peine de tuer. Tu n’as pas ce problème n’est ce pas ?

C’était donc cela, son pouvoir n’était pas si différend du sien. Quoi que c’était un pouvoir horrible, être privé de contact ainsi, ses gants prenaient toute leur raison d’être. Il se savait chanceux de ne pas avoir un aspect bizarre ou se que certain appelés des tares génétiques, mais il n’avait jamais envisagé un pouvoir de ce type. Il fut pris d’un élan de compassion pour elle.

En fait, je peux toucher les gens, ce n’est pas exactement comme toi, je décide de déclencher mon pouvoir ou non. Du moins maintenant, au début c’était pas pareil. Les premières semaines, je fuillais les gens, c’était facile, j’étais en vacances dans une ferme loin de tout, mais j’étais mort de peur à chaque fois que j’embrassais ma grand-mère, peur qu’il se déclenche et que je la tue. J’ai réussi à maitriser le phénomène, je n’en suis pas fier du tout, mais beaucoup de poule n’ont pas survécu. Pendant trois semaines, j’ai vécu avec la peur au ventre de tuer ma grand-mère, je n’ose même pas imaginer ce que tu dois vivre, j’en ai eu un aperçu, et si je peux faire quoi que se soit pour t’aider je le ferai.

Il avait un peu arranger l’histoire mais à peine, sa grand-mère était la seule personne qu‘il n‘envisagerait jamais de tuer, mais il ne ressentait rien pour les poules . Il était on ne peux plus sincère pour l’aider, même si il pensait qu’il y avait peu d’espoir pour elle car même s’ils avaient l’air ressemblant, leurs pouvoirs devaient être différents.

Marie écouta attentivement son vécut, elle buvait ses paroles à la recherche du moindre indice qui la conduirait à une réponse. Tout en sachant que sa cause était perdue. Elle n’eut aucun mal à imaginer la terreur qu’avait du ressentir Maximilien. La peur de tuer par inadvertance un être cher, était un sentiment avec lequel elle avait l’habitude de vivre. A une époque elle avait songé à vivre en ermite, quelque part ou elle ne pourrait blesser personne. L’idée lui était vite passée, elle avait besoin du regard des autres pour se sentir vivante.

-Je pense que le sacrifice de quelques poules vaut bien la vie de ta grand-mère…

Mécaniquement elle porte ses doigts à ses mèches blanches, les entortillant nerveusement, un tic dont elle ne parviendrait sans doute jamais à se débarrasser et qui trahissait chez elle un certain malaise. Elle plongea son regard dans celui du plus jeune un sourire désabusé aux lèvres et après quelques secondes de silence elle ajouta.

-C’est très gentil de proposer, mais je me suis fais une raison. Tu sais… la première fois que ma mutation s’est manifesté c’était avec mon petit ami… Je te laisse imaginer le désastre. Rien n’y fera, j’aurai peut être du choisir une vie de nonne.

Plaisanter était une façon de détendre l’atmosphère, et Marie s’était rendue compte qu’elle s’était alourdie depuis quelques minutes, le sujet de sa mutation mettait toujours mal à l’aise, et elle n’avait pas pour habitude de l’étaler. Mais cette fois ci, cela avait été plus fort qu’elle, l’espoir fou d’une « guérison » avait un instant germé dans son cerveau. Mais ce n’était pas une maladie, et avec un peu de chance un jour, elle réussirait à en comprendre l’exact fonctionnement et à rendre son épiderme sans danger pour personne. Elle chassa ses pensées pour se recentrer sur le nouveau venu, ce n’était pas à lui d’écouter l’histoire de sa vie, c’était à elle de l’accueillir et s’il le souhaitait, de lui faire visiter ou de lui en apprendre encore plus sur le lieu ou il était. Elle se ressaisit et se força à donner à sa voix un ton plus enjoué et de sourire plus naturellement.


-Ce n’est de toute façon pas à toi de m’aider, n’inverse pas les rôles. On t’aidera ici, il y a une salle d’entraînement si jamais tu veux tester ta puissance, des professeurs si tu souhaites apprendre, des ateliers sportifs… le genre de chose que l’ont trouve dans tout école, et à différent niveau. La bibliothèque de l’Institut est aussi très bien garni, y compris en ouvrage de médecine, même si la plupart se trouvent dans les labos ou à l’infirmerie. Si jamais tu en souhaites un tu as l’autorisation de venir fouiller.

Je pense que le sacrifice de quelques poules vaut bien la vie de ta grand-mère…

Maximilien sourit à cette idée un peu caustique, combien de poulets valait sa grand-mère ? Une tribu indigène aurait sans doute su répondre, mais pas lui.

Tu as sans doute raison, et puis……. Comment expliquer sans paraitre pour un monstre que de toute façon elles seraient mortes plus tard à l’abbatoir ? Autant ne rien dire au final et conclure sur un silence plein de dignité.

Elle semblée nerveuse et désabusée, mais il fallait bien avouer que sa vie ne laissait guère de place au bonheur et à l’espoir.

C’est très gentil de proposer, mais je me suis fais une raison. Tu sais… la première fois que ma mutation s’est manifesté c’était avec mon petit ami… Je te laisse imaginer le désastre. Rien n’y fera, j’aurai peut être du choisir une vie de nonne.

Il sourit, une vie de nonne nécessitait que l’on croit en Dieu, et pour se qu’il en savait, il lui faudrait alors croire que le seigneur lui envoyé une épreuve pour tester sa foi; C’était un fardeau plus dur de penser que quelque chose ou quelqu’un était responsable de ses déboires, plutôt que les hasards de la génétiques. Il se retint de dire qu’il existait des individus qui apprécieraient de gouter aux effets de ses pouvoirs, mais il douta que la plaisanterie passe bien, aussi, il se tut.

Ce n’est de toute façon pas à toi de m’aider, n’inverse pas les rôles. On t’aidera ici, il y a une salle d’entraînement si jamais tu veux tester ta puissance, des professeurs si tu souhaites apprendre, des ateliers sportifs… le genre de chose que l’ont trouve dans tout école, et à différent niveau. La bibliothèque de l’Institut est aussi très bien garni, y compris en ouvrage de médecine, même si la plupart se trouvent dans les labos ou à l’infirmerie. Si jamais tu en souhaites un tu as l’autorisation de venir fouiller.

Les infrastructures de l’institut lui était donc ouvert. A croire qu’il suffisait d’être un mutant pour avoir une carte de membre. C’était de la discrimination pour les humains, mais il s’en fichait. Il ne savait pas trop ce qu’était cette salle d’entrainement, mais il avait bien reçu le message sur les livres de médecine vu que la bibliothèque universitaire était sans cesse la cible de raid des étudiants venus piller les fonds du département médecine.

Merci beaucoup, ça à l’air assez sympa ici, tellement que je pourrais presque m’inscrire, presque. Tu veux bien me faire faire un petit tour ou tu es occupée ?

Merci beaucoup, ça à l’air assez sympa ici, tellement que je pourrais presque m’inscrire, presque. Tu veux bien me faire faire un petit tour ou tu es occupée ?

Marie ne réfléchit pas bien longtemps, tout était si calme depuis quelques temps. La seule agitation que l’on percevait était celle due au bal. Une agitation pleine de joie et d’appréhension. Chaque jour Marie voyait défiler des dizaines d’élèves ou même d’X-men, revenir avec des sacs provenant de boutiques de cosmétiques, de vêtements, de chaussures, de bijoux. Les visages radieux de son entourage lui faisait chaud au cœur, mais elle peinait à se mêler à cette allégresse. Elle faisait bonne figure, et distribuait des conseils à qui lui demandait et aidait même aux essayages et aux retouches. Pourtant elle-même n’avait pas pris le temps encore de choisir une tenue, ou plutôt si, elle l’avait trouvé, mais pas acheté. Ce n’était même pas le prix conséquent qui l’arrêtait, simplement la perspective du bal. Mais elle s’était fait la promesse qu’elle irait, pour Bobby.

Mais elle ne se déciderait qu’à se bouger qu’au dernier moment, elle préférait retarder la perspective cet événement aussi agréable qu’embarrassant et qui semblait inéluctable. Elle avait gentiment et parfois un peu plus sèchement refusé toutes les propositions de journée shopping. Elle n’arrivait déjà pas à partager la joie débordante de tous, elle ne voulait pas en plus leur imposer son caractère morose et digne de Wolverine dans ses mauvais jours. Elle avait même évité son cavalier les derniers jours, prétextant une foule de chose à faire. Elle n’avait jamais été aussi assidue en salle des dangers, elle avait mis à jours les fiches des élèves par informatique, ranger le matériel d’entrainement, et les livres de la bibliothèque. Et prenait même le soin d’accueillir presque chaque nouvel arrivant, avec plus d’entrain qu’habituellement.

-J’ai tout mon temps, et je serais ravie de te faire visiter l’Institut.

Elle lui offrit un sourire et d’un geste de la main l’invita à le suivre dans les grands escaliers. Elle pouvait bien lui faire faire le tour, mais il était bien entendu impensable qu’il voit les sous-sols. Les installations étaient interdites aux élèves, bien qu’elle ne se leurre pas, ils rivalisaient d’imaginations pour réussir à percer les défenses des systèmes de surveillance. Mais l’école était vaste, un dédale de couloirs, de pièces et cela était sans compter la tersasse et le vaste parc. Mais au vue de la recrudescence d’élèves, les dimensions gargantuesques de l’Institut, paraissait on ne peut plus approprier.