Promenade et belle journée [ Privé]

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Sa première journée à l'Institut Xavier fut très mouvementée pour le jeune euro-italien ; un fou furieux qui se battait pour s'amuser ou simplement parce qu'il état disjoncter, une attaque contre l'école ou encore, un paranoïaque qui cherchait à faire porter le chapeau à Walter et lui faire avouer des crimes qu'il n'avait pas commis. Bref, si cette école était aussi mouvementée, Saint-Rose ne passerait pas une seule journée sans s'ennuyer à rien faire et tourner les pouces. Il avait adoré cette soirée, car pour une fois, il put être totalement lui-même, sans avoir besoin à porter un masque. Même si Walter détestait êtres hypocrites et qu'il préférait être sincère, il savait que certain aspect de sa personne devait rester mystérieux, sinon bonjour les '' Je sais qui tu es et ce que tu penses''. De toute façon Walter restait toujours mystérieux sur son passé. Son orgueil l'empêchait d'y faire face et de pardonner ce que ses parents ont pu laisser son oncle lui faire cette chose horrible et de cette chicane interminable.

Bon, Walter était en train de charger la dernière valise qui contenait ses vêtements. Sa propriétaire savait que Walter quittait les lieux et il avait une semaine pour tout déménager. Mis à part ses draps, vêtements et quelques effets personnel, Walter ne possédait presque rien. Il vivait bien dans un appartement, mais celui-ci était juste au dessus de la maison de sa propriétaire. La dame connaissait la vérité sur les pouvoirs de Walter. Celle-ci s'en fichait, surtout parce que Walter s'occupait tout le temps de son jardin avec son aspect mutant. De plus, elle avait eu un fils mutant et elle en était une elle-même, mais cela était un secret. Alors, en échange d'argent, la vieille dame engagea le jeune homme comme jardinier. Celui-ci possédait toujours son travail dans cette serre. Justement, il y passa plus tôt pour demander à sa patronne s'il pouvait être à temps partielle, débutant de nouveau cours. Bref, la vie de Walter ne pouvait que devenir de mieux en mieux. Il lui manquait plus que des amis. En ce qui concernait le petit ami, Walter ne se sentait aucunement presser, étant très bien tout seul. De toute façon, il sentait que sa vie serait encore bien longue à se terminer.

Dernier sac dans son cavalier et le jeune homme démarra et quitta les lieux. La façon de conduire des Américains étaient différents des Européens, ainsi que leur voitures. Mais cela fut assez rapide pour réapprendre. C’est donc en voiture qu’il passa devant le central park. Quelques chose l’attira vers cet étendu. Il se stationna donc et sortie. Le soleil était si chaud et brillant. Ses pieds allaient devant lui et son corps suivit la cadence. Cet endroit était une des plus belle chose de New-York malgré que l’humain détruisait petit à petit la Terre. Walter gardait un espoir sur ce fait. Bon, il marchait donc calmement et regardait ici et là un endroit pour s’assoir. C’est après quelques minutes qu’il tomba sur un arbre du genre Bonzaï
Spoiler:
grandeur nature. Il prit place sur le tronc et regarda les branches et savoura ce petit moment de plaisir. Il aurait préféré la forêt tout simplement. L’italien avait entendu parler que le Canada était un des endroits qui possédaient encore une grosse partie de sa nature. Il irait sans doute un jour…

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Pour Andrew, l'attaque de l'Institut survenue quelques jours plus tôt représentait un véritable traumatisme qui avait profondément bouleversé sa façon d'être. Avant cette fameuse soirée, le jeune homme n'avait jamais été confronté à la violence, quelle qu'elle soit. Il se vantait même d'avoir un véritable don pour éviter les ennuis et pour régler les tensions grâce au dialogue. Mais ce bal, qui avait tourné au cauchemar, avait fait éclater la petite bulle qui le protégeait depuis tant d'années des atrocités de ce monde. Sa naïveté et son éternel optimisme en avait pris un coup, comme s'il avait arrêté de voir le monde à travers ses yeux d'enfant. En quelques heures seulement, l'univers du mutant avait basculé. Il en avait vieilli mentalement et perdu ses illusions. Et il en voulait aux Confréristes pour ça.

Lorsqu'il fermait les yeux, Boon revoyait sous formes de flash confus des visages déformés par la peur ou la haine, des taches de sangs maculant le sol, des éclairs déchirant la nuit... et eux n'étaient pas les pires... Par moment, le plus simple acte du quotidien faisait revenir à la surface des souvenirs qui faisaient frissonner d'angoisse le jeune homme... Le soir, quand tout était calme et qu'il était sur le point de s'endormir, des cris et des râles résonnaient à ses oreilles. Il avait beau tenter de les chasser, rien n'y faisait et il en perdait le sommeil...

Pour tenter de retrouver un peu de paix et de sérénité, Andrew décida de faire une ballade à Central Park. Il espérait que le calme et la beauté de ce lieu l'aideraient à apaiser son esprit meurtri et à retrouver espoir en lui comme dans le reste du monde... Il avait vraiment besoin de retrouver sa paix intérieure, de redevenir l'être insouciant qu'il avait toujours été...

Boon marchait depuis une petite dizaine de minutes, lorsqu'au détour d'un chemin, il aperçut Walter adossé à un arbre. Bien que l'européen lui ait sauvé la vie, Andrew ne pouvait s'empêchait d'associer son image à celle du bal... Il aurait préféré ne rencontrer personne de l'Institut ce jour-ci mais tant pis. Walter l'avait sûrement vu lui aussi de toute façon. Boon ne voulait pas l'offusquer, il n'avait vraiment plus la force mentale pour entrer en conflit avec quelqu'un. Il s'approcha donc de Flowery, un sourire sans joie sur le visage.

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Walter fixait les allentours du parc. C'était un des seuls endroits de New-York que cette ville pouvait se vanter de posséder et qui était magnifique, quoi que... Walter désirait tant embellir cet endroit avec d'autres fleurs des plus exotique les unes après les autres. Mais ses pensés étaient toujours sur cette école. Même si il avait adoré cette soirée, il aurait bien adorer que son arriver se passe sans encombre. De plus, attaquer les gens n'était pas sa tasse de thé, mais à chaque fois qu'une personne s'en prenait à lui, il avait toujours recours sois au paroles blessantes ou à son pouvoir. Il caressa le tron d'arbre et Walter put sentire la vie bouger en cet être vivant. L'homme détruisait sans se rendre compte...

Il continua à regarder ici et là lorsqu'il apperçut Andrew. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Il n'avait pas eu le temps de lui reparler après ce bal de l'horreur. Il voulait lui remercier la gentillesse qu'il lui avait donner. Contrairement à Lucifel, cet homme ne c'était pas attaquer à lui sans preuves concrètes. Il le vit s'approcher de lui, avec un sourire peu joyeux, ce qui affecta le jeune mutant. Il s'approcha de l'autre et sourie.

- Bonjour... Andrew c'est bien cela ? Je n'ai pas eu le temps de te reparler après cette soirée... Mais, es-ce que ça va ? On dirait que quelques choses troubles tes pensés.

Il se pencha vers le sol et fit quelques mouvement. Une lianes jaillit et une rose y poussa. Walter cueillit la fleur avec tendresse et se releva et la tendit au jeune homme. C'était une rose jaune.

- J'espère que cela te remontera un peu le morale. On dit que le jaune est une couleur qui amène la joie...

Walter agissait comme la vie lui avait enseigner, à être gentil et courtois avec les gens autours de lui. Il détestait voir une personne morose. Et c'est là qu'il remarqua vraiment Boon... Walter devait avouer qu'il était mignon. Et il afficha un sourir chaleureux.

- Tu veux peut-être marcher avec moi ? Je profite du beau temps...