Caractère, tempérament :C'est une fille charmante, silencieuse et très discrète. Elle possède même un tic, en quelque sorte. Elle ne supporte pas le bruit. Elle aime le silence, ou tout simplement, des murmures. Elle n'aime pas le boucan d'une télévision allumée qui crache la voix nasillarde d'un présentateur pendant que dehors, des étudiants jouent bruyamment à un sport collectif, et qu'on entend le petit "ding" du micro-onde, parce que quelqu'un avait faim. Elle le supporte, avec le sourire, mais cela ne signifie absolument pas qu'elle apprécie. Et la preuve en est de son casque. Au moins ainsi, elle ne vous entendra plus, et n'écoutera qu'une petite musique à volume assez bas. En cela, c'est une grande solitaire.
Et chez elle, solitude rime avec petites dépressions. Entre ça, le bruit qu'elle n'aime pas, et les murmures permanent qu'elle entend, il lui arrive très souvent d'être assez pessimiste, d'autant plus qu'elle sait à quel point la nature humaine peut être abjecte. Pire, elle manque cruellement de confiance en elle, doute de beaucoup de choses. De nature très calme et très douce, elle a vite tendance à s'effacer, en réalité. La seule chose qui fait qu'on tournera toujours la tête vers elle pour la regarder, sera pour voir son visage doux et son curieux goût vestimentaire.
A cela, ajoutons qu'elle est lente. Et qu'elle assume totalement. Pire ; elle cultive cette lenteur. Elle aime prendre son temps, prendre la peine de savourer ce qui se passe, lorsqu'elle ne déprime pas. Et surtout, elle aime prendre le temps et la peine d'écouter les gens lui parler. Une vraie petite tombe, qui par sa capacité à savoir écouter, en sait beaucoup plus que vous ne pourriez jamais l'imaginer. De plus, l'amitié a toujours été une chose particulièrement sacrée à ses yeux. Sans doute parce qu'elle a énormément reçu de ce qu'elle appelle des amis. Cependant, elle place la barre très haut, pour certains. Ne la trahissez pas, ne lui mentez jamais, et vous aurez gagné une amie éternelle. Dans le cas contraire... Il vous faudra beaucoup de courage et de volonté pour regagner toute son estime.
Sociable, elle peut vite s'intégrer, sa capacité à écouter l'aidant pas mal. Son calme, sa patience et sa douceur l'aidant beaucoup. Peu optimiste, elle peut néanmoins supporter quasiment n'importe qui... Tout simplement parce qu'elle sait à quel point l'âme humaine peut être noircie. Elle le sait, et en cela, elle l'accepte. Étonnant ? Si une jeune fille de 17 ans acceptant qu'un psychopathe fou tue sans remords vous parait curieux, alors oui, Esther est une personne très étrange. Mais c'est cette étrangeté qui bien souvient, fait tout son charme.
Talents et Compétences particulières :Précisons-le directement. Elle peut parler japonais , le minnan et possède un chinois assez moyen. Cela ne vous autorise cependant pas à tenter de la saluer en japonais ou une autre langue asiatique. Elle déteste cela.
Ajoutons que notre ravissante demoiselle sait écouter. Et croyez-le, c'est une aptitude que de savoir se taire et écouter. Il y a toujours eu beaucoup plus de choses à apprendre dans un murmure lorsqu'on savait écouter. Elle possède aussi quelques petits talents informatiques... Disons qu'elle est très débrouillarde sur un ordinateur. A cela, ajoutons qu'elle possède une très bonne oreille, aussi bien musicalement parlant... qu'au niveau de la mémoire. Elle a une excellente mémoire auditive. Et pour finir, elle sait parier, et sait très bien se servir de l'argent. Soudoyer ? Elle connait bien ça.
Histoire du personnage :Au commencement, la famille Spruce était une petite famille tranquille et sans histoires. Ou presque. Le père, John Spruce, était lui même issue d'une famille aux revenus très moyens. Enfant unique, il avait toujours eu un soucis avec sa mère qui souffrait de TOC, et son père, très absent de la demeure familiale. Quand il y était, il passait le plus clair de son temps devant la télévision. John avait eu des études plus ou moins correct, et avait réussi en devenant scientifique. La mère d'Esther en revanche, est née d'immigrés Taiwanais, et a eu la nationalité américaine dès sa naissance. De ce fait, cette dernière c'est toujours considéré comme une pure américaine, et non une immigrée. Après tout, elle était née ici, aux USA. Au grand désespoir de ses parents, puisqu'elle refusa clairement d'apprendre sa langue prétendue natale. Elle devint quelques années plus tard une comptable tout à fait respecté, et rencontra John lors d'une fête organisé par des amis en commun.
La suite peut se deviner aisément maintenant. Ils tombèrent amoureux, s'épousèrent, et eurent des enfants. Il y eut d'abord Paul, puis Eric, et enfin, naquit la petite dernière, Esther. A chaque naissance de ce couple, les parents de la pauvre Mei firent pression sur cette dernière pour qu'elle leur donnât un nom du pays d'où ils venaient. Finalement, lorsqu'elle eut sa fille, elle céda, lui donnant le nom d'Esther Pei Pei Spruce. Très curieux, vous ne trouvez pas ? Un prénom et un nom tout ce qu'il y a d'américain, et entre les deux, un prénom taiwanais. Mais qu'importe, elle était là, cette petite.
Elle grandit au milieu de deux grands frères turbulent, dans une petite ville paisible. Trop paisible, au goût du père, qui décida, à l'âge des trois ans de la petite, de déménager. A Las Vegas. Ah, Sin City... Ce fut hélas la fin de la petite vie bien tranquille de sa famille. Mei, sa femme, ne supporta pas cette ville. Au sixième anniversaire de leur fille, elle fit ses valises et s'en alla. Elle ne leur donna plus jamais de nouvelles, ni le moindre signe de vie. Voilà donc le pauvre John avec trois enfants sur les bras. Cela fut très vite "nourrice, baby-sitter, et pizza".
Avant ses six ans, Esther était devenue très vite une petite fille très silencieuse. Elle le sentait, que sa maman n'était pas heureuse. Et elle pensait tout bêtement que c'était de sa faute, comme la plupart des gamins. A cet âge, vous savez... Après le départ de sa maman, elle dût très vite prendre l'habitude d'être élevée par des étrangères. Et elle garda ainsi ce train de caractère, qui faisait déjà d'elle une enfant très calme, et très patiente. Ses nounous elles, l'étaient déjà moins. Quand Esther dinaient le soir, elles avaient le temps de faire la vaisselle, l'essuyer, la ranger, de donner le bain à ses frères, et enfin, de les border. Lente ? le mot était encore faible pour la qualifier. Et très vite, elles s'emportaient, hurlaient, avant de s'en plaindre à leur patron. Hélas pour elles, il s'en fichait éperdument que sa fille soit lente à ce point. Lui, il n'était jamais présent, comme si le départ de sa femme l'avait détruit de l'intérieur.
A l'age de l'adolescence, la jeune mademoiselle Spruce fit comme ses frères. Elle commença à sortir un peu, les accompagnant dans des endroits pas forcément très joli joli. Le genre de lieux qu'un parent censé interdirait à vie à son enfant. Mais ils n'avaient plus de père, juste un homme qui amenait de l'argent. Plus de mère non plus. Entre frères et sœur, ils furent très proches. Ils s'amusaient parfois dans des casinos, avec des fausses cartes d'identité, faisaient des paris d'argent avec leurs amis, et adorait les courses de voitures improvisés. Bref, une adolescence peu commune. A l'âge où la plupart des jeunes filles de son âge apprennent à se maquiller en douce, à attirer l'attention du garçon pour lequel elles ont le béguin, Esther elle, apprenait à parier, à vivre à Las Vegas, et trainait avec des bandes plus ou moins curieuse.
Esther donc, vivait assez "tranquillement" à Las Vegas. Le premier pouvoir qui se manifesta, ne fut autre que celui des murmures. Celui qui fait qu'elle peut entendre les murmures passés, lieux, pièces, objets. Au début, elle ne s'en rendit presque pas compte. C'était très flou, et puis, elle était dans une ville peu silencieuse tout de même. Son appartement avait des murs aussi fin que du papier, et quand aux rues... n'en parlons même pas. Alors cela n'attira pas tout de suite son attention. Ce fut lorsqu'elle accepta le rendez-vous d'un jeune homme - rendez-vous galant- près du cimetière, qu'elle en prit conscience. Était-ce normal qu'elle entende des bribes de phrases, des voix qui parlait ? Comme la voix d'une femme qui parlait à sa tante, et là, un couple qui discutait. Il était très tard dans la soirée, et il n'y avait personne. Mais à vrai dire, elle ne songea pas tout de suite à la possibilité qu'elle soit mutante. Elle se crut tout simplement folle. Cinglée.
Ce fut à l'apparition de son second pouvoir qu'elle compris un peu qu'elle n'était pas juste folle. Seulement mutante. Nous disions qu'elle avait eu un rendez-vous galant dans un cimetière, rendez-vous qui n'eut jamais lieu, parce qu'elle avait eu peur, et s'était planquée dans sa chambre. Allumant la chaine stéréo pour ne plus rien entendre d'autre que sa musique. Et prétexta une mauvaise grippe. Le second rendez-vous fut donc au cinéma. Cinéma, puis collations dans un fast-food. A l'époque, et précisons-le, elle avait une quinzaine d'années. La soirée s'étant merveilleusement bien déroulée, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il pensait à son égard. Après tout, elle le trouvait bien songeur, par rapport à d'habitude. Le soucis ? arrivé chez lui, elle se concentra un petit peu trop sur cette pensée. A tel point qu'il entendit des bribes de son passé. Un passé qu'il n'aimait pas, parce que son père l'avait battu avant de s'en aller. Comme nous le disions, une telle concentration lui donne la migraine. Sauf que voilà... Son copain avait un couteau sur lui. Un genre de petite arme blanche, qu'on utilise surtout pour frimer la plupart du temps. Y a-t-il besoin de raconter la suite ? Il le lui planta, sans réfléchir, devenant fou après avoir entendu ce qu'il n'aurait jamais voulu réentendre.
Cette nuit-là fut surtout très déterminante pour elle. Elle sut qu'elle était mutante à l'instant même où lorsque la lame s'enfonça dans son estomac et qu'elle poussa à cet instant le cri le plus déchirant qui soit. Par la suite, elle fut hospitalisée, et celui qui aurait dû être son premier copain fut soigné pour troubles mentaux.
La suite, on peut tous la deviner. Elle déprima. Elle chercha d'abord à comprendre ce qui s'était produit cette nuit fatidique, enfermée dans sa chambre avec la musique à fond, durant quelques jours. Quelques jours seulement. Très vite, cela devint intenable. Imaginez. Dès qu'elle éteignait la musique, ou la mettait simplement sur "pause", elle entendait des murmures qui émanait de sa chambre. Vous savez, un peu comme un espèce de film d'horreur fantastique. Aussi calme et patiente qu'elle fut, elle dû apprendre à écouter, savoir s'y faire. Cela ne se fit pas en un jour, mais avec le temps, elle s'y habitua.
Quelques années après, vous devinez la suite ? C'était des véritables tempêtes médiatiques sur les mutants. Et elle, elle était devenue plus solitaire que jamais, sentant qu'elle était suffisamment particulière aux yeux de la société américaine pour être mise à l'écart. Elle avait envie de faire un choix, pour une fois. Elle était mutante, et elle ne pouvait pas l'oublier. Chaque murmure qu'elle entendait le confirmait. Alors finalement, elle décida de faire ses valises, laissa un mot à son père sur le frigo, lui assurant qu'elle allait bien et qu'elle faisait une fugue avec un amoureux. Totalement faux, mais qu'importe ? Au moins, elle ne disparaissait pas dans la nature, et on pouvait encore la joindre avec son portable. Et voilà comme une petite fille de Las Vegas se retrouva un beau jour à New York. Le chemin qu'elle y choisit vous le devinez cette fois ? Non ? La Confrérie.
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Où avez-vous entendu parler de notre forum : je joue déjà dessus ^^
Double comptes : oui, Liora Shprinzel.
Votre personnage provient-il des Comics ou des Films X-Men : non
Je certifie avoir lu le règlement et m’engage à en respecter les clauses. Je m'engage à toujours écrire au moins 5 lignes pleines dans chacun de mes messages en Role-Play. [Lucille][b]