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| A SUPPRIMER | |
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| Sujet: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 10:05 | |
| Couchée dans mon lit, je regardais le plafond un air totalement vide dans le regard. Je tenais une lettre dans ma main, mes yeux étaient rouges, j’avais cessé de pleurer, mon corps n’arrivait plus à créer des larmes. J’avais trop pleuré, voila trois bonnes heures que je pleurais sans comprendre. Je ne sais pas vraiment se qui arrivait, pourquoi cela m’arrivait-il à moi ? Je me redresse légèrement et avance vers la fenêtre en posant une main sur la vitre froide. La pluie tombait furieusement dans le parc, je pose mon front sur la vitre gelée et soupire doucement. La main tenant la lettre se serre brusquement, chiffonnant celle-ci. Ce bout de papier était la cause de mon mal être, sur celle-ci on pouvait y lire ses paroles.
« Ma chérie, Tu nous manque à moi et ton père. Voila quelques temps que je ne suis pas bien du tout, tu as dus le remarquer avant de partir. Je n’ai pas voulu t’affoler alors je n’ai rien dis, néanmoins quand tu es partie, j’ai été faire des examens. Ma chérie, ma douce Liberty je suis gravement malade, j’ai un cancer. Mais ne t’inquiète pas ma douce, il y a encore un espoir mais tu devais être mise au courant. Ton absence est lourde dans nos cœur, ton père et moi aimons rester dehors les jours ou le vent se déchaîne, nous avons l’impression d’entendre ta voie. Je sais déjà ta réaction, je t’interdis de revenir à la maison, je veux se qu’il y a de mieux pour toi et c’est à l’institut que tu le trouveras. Mon ange, continue à sourire, la vie est belle, elle m’a déjà tout donné, elle m’a donné une fille merveilleuse. Je ne veux pas que tu pleure, tu reviendras pour les vacances ma chérie, vivement cette période… J’ai l’impression que tu es partie trop longtemps, la maison et bien trop calme sans toi. Je t’aime mon ange. Maman. »
Je lâche la lettre et celle-ci tombe doucement sur le sol, je détourne la tête de la vitre et m’éloigne de celle-ci pour sortir de ma chambre. J’étais en jeans et en tee-shirt, je ne pris même pas une veste, à quoi bon ? Je marche mes mains dans mes poches, j’évite Liam dans les couloirs, je n’avais pas envie qu’il me voit ainsi. Ensuite, je sors de l’institut et de la propriété, j’avais besoin de m’éloigner. Une fois dehors, la pluie tomba sur moi, me glaçant le sang sans que je ne le sente. D’un coup, je me mis à courir comme si j’avais le diable aux fesses, mes cheveux trempés me collaient au dos. Je courrais sans me stopper, étant assez sportive je ne sentis la fatigue que quand je parviens au parc. Je m’arrête doucement, la respiration saccadée, la pluie ne cessait de tomber et moi j’étais trempée de la tête aux pieds. J’entre dans le parc, personne, pas étonnant vu le temps. Je vais m’assoir sur un banc et replie mes jambes sur moi-même, je pose ma tête sur mes genoux, l’eau de la pluie tombant sur mes joues. Je tremblais légèrement, je ne sentais ni la fatigue ni le froid et pourtant ses sentiments étaient bien la. J’enfuis mon visage dans mes jambes, le cœur serré. Ma peine déclencha quelque chose, le vent se leva brusquement et tourna autour de moi avec une certaine force mais pas au point de déraciner les arbres. Non, seulement si un humain passait par la il se verrait reculer sans pouvoir réagir… Le vent faisait soulever mes cheveux humides, il faisait que la pluie me piquait de partout avec force mais je ne réagissais pas, n’étant cas demi consciente de se qui se passait.
Dernière édition par Tania Stuwart le Jeu 23 Avr 2009 - 19:45, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 13:36 | |
| Voilà ce qui arrive quand on part se promener de bonne heure sans consulter la météo... On se retrouve à courir sous une pluie battante en espérant trouver rapidement un endroit où s'abriter. Capuche de son sweat-shirt rabattue sur sa tête, notre jeune italien traversait Central Park au pas de course, pressé d'être de retour à l'Institut, il ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait, et de toute manière avec ce temps, il n'y avait pas grand chose à voir... Décidément, il pleuvait beaucoup à New York, déjà le jour où il était arrivé à l'Institut avait été marqué par une forte pluie qui l'avait trempée jusqu'à l'os et maintenant aujourd'hui. La ville n'était pas vraiment faite pour lui plaire, pourquoi cette foutue "école pour surdoués" ne se trouvait pas à Miami? I-Pod sur les oreilles, il écoutait un des ses morceaux préféré lorsque qu'une grande bourrasque se fit sentir sur son visage, faisant retomber la capuche sur ses épaules. Plus il avançait, et plus le vent était puissant, à tel point que deux mètres plus loin, Fabio fut projeté d'un mètre en arrière et tomba sur le sol gadoueux du Park.
- Super... En plus d'être mouillé j'suis crade main...
Il avait levé les yeux dans la direction d'où venait le vent et vit une jeune femme, recroquevillée sur elle-même, et autour de laquelle semblait naître un début de tornade.
- Qu'est-ce que c'est que... Je nage en plein délire c'est pas vrai!
Le jeune homme se releva, tapant sur son derrière afin d'enlever le maximum de boue possible et s'adressa à la jeune fille, tout en prenant bien garde de rester à bonne distance d'elle :
- Excuse-moi. Je sais que ça ne me regarde pas vraiment mais... ça va?
De toute évidence la question était idiote. Est-ce qu'une jeune fille, la tête dans les genoux, habillée en T-shirt sous une averse allait bien? Sûrement que non. Elle releva lentement la tête vers son interlocuteur, faisant ainsi découvrir à Fabio un visage angélique encadré par de long cheveux foncés, mais avec des yeux rouges, vestiges de larmes sans doutes. Cependant, cette pensée fut vite éclipsé de l'esprit du bel italien par quelque chose de vraiment étrange : l'arrêt de la "mini-tornade" qui l'avait fait tomber.
*J'me disais aussi que cette journée était trop... normale*
Il se risqua à s'approcher de la demoiselle qui avait à présent éveillé sa curiosité. Ce n'était habituellement pas son genre de parler aux étrangers, mais bon... une fois n'est pas coutume.
- Ca te dérange si je m’assieds?
Dernière édition par Fabio Di Marco le Jeu 23 Avr 2009 - 13:21, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 14:40 | |
| J’étais perdue dans mes pensées, je ne pleurais jamais en général, je ne faisais que sourire, rigoler, j’étais une de ses filles qui respire la joie de vivre mais pas aujourd’hui. Comme tout le monde, j’avais mes faiblesses, cette faiblesse n’était autre que ma famille ! Mes parents m’avaient accepté tel que j’étais, une mutante. Ma mère me nomma même Liberty, un surnom que j’aimais réellement, qui me définissait bien. Alors que le vent se levait autour de moi, j’entendis une voie qui me demandait si j’allais bien. Je ne réponds, je sors directement de mes pensées, un peut trop brusquement à mon gout. Je lève doucement la tête et vois un jeune homme, je l’observe assez calmement, mes yeux rouges se calmèrent ainsi que le vent qui s’arrêta directement. Je l’observe alors approcher de moi avec prudence et me demander si cela me dérangeais qu’il s’assoie à mes côtés, je fais un léger sourire.
« Oui bien sûr…Cela ne me dérange pas… »
Je me recule légèrement pour lui laisser plus de place, je déplie mes jambes et c’est à ce moment la que je sens le froid et la pluie. Je passe machinalement ma main dans mes cheveux, ils sont trempés, je frisonne alors et passe une main sur mes bras nus. Franchement, si je n’étais pas malade avec sa c’est que la maladie ne me touchera jamais ! Je me rendis alors compte de se que je venais de faire, j’avais déclenché le vent devant un humain, je deviens rouge pivoine. Je regarde brusquement le jeune homme, je dis en perdant mes mots.
« Je…je…je… »
Ok, j’avais réellement l’air stupide ainsi, ne trouvant pas mes mots pour expliquer se qui venait de se passer. J’étais vraiment stupide, je devais absolument apprendre à me contrôler ! Je regardais le sol avec un air béat, franchement c’était stupide. La pluie me faisait trembler légèrement, dire que en Espagne il fait pratiquement toujours beau, j’aimerais retourner dans mon pays natal il me manquait.
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| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 17:39 | |
| - Merci. Fabio prit place à côté de la jeune fille, qui s'était poussée pour lui laisser plus d'espace. Il éteignit son iPod et mit ses écouteurs dans sa poche tandis qu'elle déplia ses jambes et commença à frissonner. Pas étonnant compte tenu du temps et de ce qu'elle portait... Quelle idée d'ailleurs de sortir comme ça, certes il n'avait pas plus toute la matinée, mais il n'avait à aucun mauvais fait un temps à sortir en tee-shirt. Y en à qui ont des idées vraiment... - Très jolie ce tee-shirt, mais pas vraiment pratique par ce temps non? Il sourit à la jeune femme, pensant qu'un peu d'humour pourrait peut-être détendre l'atmosphère. A condition que la belle ne soit pas trop désespérée. - J'te proposerais bien mon sweat, mais mouillé comme il est j'suis pas certains qu'il soit vraiment utile. Il eu un faible rire et regarda à nouveau la brune. Elle était vraiment jolie, d'autant plus maintenant que ces yeux avaient retrouvés plus ou moins un aspect normal. Alors qu'il l'observait, elle devint soudainement rouge, et commença à bafouiller. L'italien, croyait que c'était de sa faute détourna immédiatement les yeux... Peut-être l'avait-il dévisagé trop intensément? Il regarda le sol devant lui, ses chaussures couvertes de boue et la pluie qui continuait à tomber. En tant normal il trouvait assez agréable le bruit de la pluie battante, mais à condition d'être à l'abri et bien au chaud, et non directement exposé à cette dernière. La jeune femme à ses côtés trembla à nouveau, ce qui attira son regard. Peut-être que le vent qui semblait tourbillonner autour d'elle n'était qu'un hasard, c'était tout à fait plausible et pas tellement paranormal, mais après cette semaine passé à l'Institut, Fabio avait tendance à voir des mutants partout... ce qui était un peu le cas à vrai dire. Il y avait une façon assez simple de vérifier s'il avait raison, et beaucoup moins lourde que de demander "Excuser-moi, mais le phénomène étrange de tout à l'heure, c'est vous? Vous êtes une mutante?". Très, très lourd. - M'enfin, il est peut-être mouillé, mais ça tiens toujours plus chaud que... rien. Oui, ça résumait assez bien ce que portait la jeune fille : rien, ou presque. - Donc si jamais, n’hésite pas à demander. Il sourit de manière rassurante à l'adolescente, tout en pensant qu'il avait plutôt l'air de la draguer qu'autre chose en l'instant présent. Enfin bon, maintenant qu'il était lancé... - Au fait, je ne t’ai jamais vu dans l'coin. Je sais que New-York est grand, mais une fille comme toi ça se remarque. T’habites par ici? Moi j'étudie à l'Institut Xavier un peu plus loin, je sais pas si tu vois. Sans compter le fait qu'il n'était là que depuis une semaine, il y aurait eu une chance sur 1 million pour qu'il la croise un jour, et ce même s'il avait passé toute sa vie à New-York. Il l'avait dit à présent, il était à l'Institut, et si c'était une mutante elle devait savoir ce que cela signifiait. Restait plus qu'à espérer qu'elle y soit scolarisée aussi... Ou au moins qu'elle en ait entendu parler... Etait-elle seulement une mutante? Il ne restait à ce niveau là que deux options : soit elle était une mutante et savait de quoi il parlait, soit ce n'était pas le cas et il passerait alors "simplement" pour un gros dragueur. |
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| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 18:03 | |
| Je ne pus m’empêcher de rigoler légèrement à sa remarque, oui, c’est vraie que maintenant que j’y pense je devais être ridicule dehors dans cette tenue. Je l’observe avec un certain amusement du à sa phrase, l’air de rien, j’avais beau avoir froid j’aimais me retrouver sous la pluie. J’aimais entendre le bruit que faisaient les gouttes qui s’écrasaient sur le sol, sur les vitres, c’était une douce mélodie qui résonnait doucement à mes oreilles. Mais ma peine était telle que j’en oubliais cela, pourquoi ma mère ? Elle n’avait jamais été méchante, elle n’avait jamais rien fait de mal… Mais voila, ce genre de maladie touche souvent les innocent comme elle. Comment allait mon père ? Il devait se montrer fort devant-elle, mais dans son dos, comme moi il devait être anéanti. Sauf que moi, je n’aimais pas montrer ma peine devant les autres, encore moins devant un étranger que je ne connaissais nullement.
« Oui, je dois avoir l’air ridicule… »
Je regarde devant moi pendant un moment, au moins, si je pleurais mes larmes seront cachées par l’eau qui coule du ciel… Je me sens alors observé, c’est à ce moment que je perds mes mots, avait-il compris se que j’étais ? Je regarde brusquement le sol… Je le vois détourner le regard aussi vite que moi, je me mords la lèvre assez fort, il me dit ensuite qu’il pouvait me prêter son sweat qu’il suffisait que je le lui demande. Je murmure un
« Merci mais ca va aller…c’est gentil »
Il me dit ensuite qu’il ne m’avait jamais vue dans le coin, qu’une fille comme moi sa se remarquait. Je tourne les yeux vers lui surprise. Cela voulait dire quoi ? J’avais une tête étrange ? Dans quel sens je devais prendre sa remarque ? Je n’en avais aucune idée. Il me dit ensuite qu’il étudiait à l’institut Xavier, je me sens d’un coup extrêmement soulagée et je ferme les yeux et ne peux m’empêcher de rigoler toute seule. Un petit rire triste mais calme en même temps, j’avais affaire à un mutant comme moi, je m’étais inquiété pour rien. J’ouvre de nouveau les yeux et les poses sur le jeune homme, un regard maintenant doux et simple, ce regard qui m’allait si bien, qui était naturel simplement.
« Je suis ici depuis peut de temps…J’étudie aussi à l’institut, donc, oui je sais ou celui-ci se trouve… »
Je passe une nouvelle fois ma main dans mes cheveux, une sale manie que j’avais. Ceux-ci étaient plus longs mouillés, ils m’arrivaient pratiquement aux fesses alors que secs ils allaient jusqu’en bas de mon dos. Je regarde le jeune homme avec attention cette fois, mais sans pour autant le dévisager, il avait un beau regard. Je détourne ensuite les yeux et regarde devant moi, je baisse de nouveau les yeux.
« Je suis Tania…enfin, toi, appelle moi Liberty s’il te plaît. »
Je cachais ma peine comme je le pouvais, je n’avais pas envie que les autres aies pitié de moi…
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| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 20:30 | |
| - Non, ridicule n'est pas le mot juste. Etrange, bizarre, complètement folle, oui, mais pas ridicule.
Il ria mais pas trop fort, ne sachant pas comment serait interprétée sa petite plaisanterie. Tout le monde n'avait pas le même "humour" que lui. La jeune fille refusa poliment le sweat, mais Fabio ne s'était pas vraiment attendu à ce qu'elle accepte, ça ne marche que dans les films ce genre de trucs. Après que l'italien eut dit qu'il était à l'école Xavier, la jeune fille commença à rire seule, ce qui inquiéta un court instant l'italien, avant qu'elle lui annonce qu'elle y étudiait aussi. Elle paraissait soulagée d'avoir affaire à... quelqu'un comme elle, et elle posa sur l'italien un regard qui était beaucoup moins triste que les autres. Fabio sourit et dit, toujours le sourire aux lèvres :
- Enfin un beau regard... C'est autrement plus sympathique que ta mine triste de tout à l'heure.
Elle se présenta ensuite, et le Di Marco se rendit compte à quel point il avait été malpoli : il n'avait même pas donné son prénom!
- Moi c'est Fabio, et tu peux m'appeler... Fabio.
Finalement, elle ne semblait pas si à l'aise que ça. Elle avait changé trois fois son regard de direction : sur son interlocuteur, devant elle puis sur le sol, comme si elle essayait de fuir quelque chose, mais que peu importe l'endroit où se posait son regard, cette chose lui revenait à l'esprit, comme si chaque objet dans les environs étaient là pour la lui rappeler. Mais de quoi s'agissait-il? Le lui dirait-elle? Voulait-il seulement le savoir?
- Liberty, c'est un surnom? Je veux dire comme un pseudonyme de super héro?
Il sourit à cette idée qui n'avait rien de stupide : il était tout à fait possible que certains membres de l'Institut veuillent devenir des "supers", après tout chacun ses choix... Il leva son visage vers le ciel, la pluie tombant sur son visage après avoir traversé le feuillage, protection minime offerte par Mère Nature. Il savoura un instant cette sensation d'eau dégoulinant sur tout son visage, cette sensation de vivre avant de baisser à nouveau sa tête. Il hésita à remettre sa capuche, mais au point où il en était ça aurais été une action bien futile, sa coupe de cheveux réduite à néant par la pluie, une autre victoire de la Nature qui avait vaincue le produit industriel appelé communément "gel". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 20:51 | |
| Ok, j’étais tous sauf folle… Etrange oui, bizarre aussi à certain moment mais pas folle. Néanmoins je rigole aussi légèrement avec lui. Je souriais légèrement, j’essayais de reprendre mon sourire habituel, mais je n’y parvenais pas vraiment. Généralement j’avais un beau sourire, un sourire éclatant d’une joie de vivre étonnante, des yeux étincelants c’est se que disait les autres. J’ai un regard un peut moins triste, j’essayais d’oublier la mauvaise nouvelle mais comment faire ? Voila une bonne question, je ne le pourrais pas. Ma mère avait besoin de moi, elle était loin de moi je ne pouvais pas faire grand-chose.
« Merci pour les compliments… »
Je sourie de nouveau légèrement quand il me dit que j’ai enfin un beau regard, que cela m’allait nettement mieux que ma mine triste de tout à l’heure. Oui, il avait raison, mais je ne parvenais pas à garder ce beau regard comme il le disait. J’en étais navré, réellement… Puis, apparemment je n’avais pas réellement réussis à faire disparaître ma peine, j’aurais voulu savoir cacher mes sentiments comme beaucoup arrivaient à le faire. Malheureusement, je n’étais pas de ses personnes.
« Généralement, j’ai un regard beaucoup plus beau que celui-ci, mais les circonstances actuelles font qu’il a disparu légèrement… Je suis désolé que tu me voies ainsi. »
Il se présente alors sous le nom de Fabio, joli prénom, pas commun et très joli qui plus es. Cela lui allait parfaitement, il me demande ensuite si Liberty était un nom de super héros et cela me fait rire de bon cœur. Un vrai rire, pas forcé loin de la. Ce rire cristalline et doux aux oreilles, je plaque une main sur mon visage et entrouvre les doigts pour voir Fabio en me retenant de rigoler une nouvelle fois.
« Super héros…Non loin de la…C’est ma mère qui m’a surnommé ainsi quand elle a su que j’étais une mutante, cela se rapporte à se que je sais faire. Tu as aperçu une bride de mes capacités, je contrôle le vent en général mais je sais faire d’autres choses aussi. Mais je ne suis pas un super héros et ne veux pas le devenir… »
J’enlève ma main de mon visage et observe Fabio lever la tête pour profiter de l’eau qui coule sur son visage, moi, je ferme doucement les yeux. Je sentais l’eau s’incruster sous mes vêtements, me tremper jusqu’au os. Je n’avais même pas l’idée de me mettre à l’abri, j’aurais peut-être du y penser mais non… Je replie une nouvelle fois mes jambes sur moi-même et pose ma tête sur mes genoux, je me perds quelques minutes dans mes pensées. C’était décidé, dés que je revenais dans l’institut j’appellerais ma mère et lui demanderais d me laisser venir la voir ! Puis, elle n’était pas encore morte, elle l’avait dit elle-même il y avait encore de l’espoir et elle ne me mentirait jamais… Je tourne de nouveau ma petite tête vers le jeune homme, je souriais toujours. Mes yeux pétillaient de nouveau un peut moins que d’habitude, sa je le sentais moi-même, mais j’essayais quand même d eme montrer un peut plus de bonne humeur que je ne l’avais été depuis tout à l’heure.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 21:24 | |
| L'italien se tût, il ne dit rien avant que la jeune fille n'ait eu finit de parler, complètement finit. Il rit avec elle, pas autant, mais rit comme elle lorsqu'il avait évoqué le titre de "super-héro". Le rire est quelque chose de contagieux. Il l'a vit ensuite fermer les yeux, se perdre dans ses pensées et la laissa comme ça quelques instants, la laissant profiter de ce moment d'évasion seule avant de reprendre la parole, la ramenant à la réalité.
- Mmmmh... C'est donc bien à toi que je dois la nouvelle couleur de mon jean?
Il jeta un regard à ce dernier, clairement brun par endroit, et sourit.
- Et bien c'est un très joli surnom en tout cas. Très bien choisit. En parfaite symbiose avec ton pouvoir.
Il se tût à nouveau, laissant le silence retomber sur eux, silence à peine perturber par la pluie tombant sur les feuilles et le sol. Il contempla cette dernière tomber sur le sol quelques minutes et reprit, comme s'il se parlait à lui même, mais il s'adressait bel et bien à la jeune fille, à Liberty.
- Et bien on peut dire que je suis malchanceux...
Il se redressa et se tourna vers elle, les bras croisés, son visage illuminé comme s’il avait une idée derrière la tête.
- Oui, j'ai vraiment pas de chance aujourd'hui : je tombe sur le jour où ton regard n'est pas aussi beau que d'habitude. Si ça c'est pas de la poisse.
Il sourit, mais pas d'un sourire de joie, plutôt d'un sourire un peu triste représentant sa "malchance", sa déception. Il hésita, hésita à aller plus loin, et ce combat interne devant sûrement se percevoir de l'extérieur. Il ouvrit sa bouche, lécha sa lèvre supérieur, la ferma avant de la rouvrir pour la refermer. Le temps avait été aux rires il y a quelques instants, mais l’italien risquait malheureusement de changer la donne. Il soupira, les yeux clos, et se lança, libre à elle ensuite de répondre ou non :
- Et puis-je savoir ce qui te rend si triste? Triste au point que ton regard en soit modifié?
"Les yeux sont le miroir de l'âme". Comme Fabio aimait cette phrase et comme elle était juste. Et puis, elle était quand même en tee-shirt dans Central Park, en train de pleurer sous une pluie battante quand il l'avait "trouvé". Il y avait bien entendu un risque qu’elle se referme complètement et que la discussion prenne fin à l’instant même, mais il était comme ça, c’était sa nature : curieux avec une volonté d’aider les autres. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A SUPPRIMER Mer 22 Avr 2009 - 21:44 | |
| Hein ? Quoi ? Je tourne les yeux vers son jeans, ha ben ouai, apparemment je l’avais fais tombé sur le sol sans le vouloir. J’observe son jeans avec un air désolé, franchement je n’avais pas voulu le salir. Il me dit que mon surnom me va parfaitement, je sourie calmement. Oui, ma mère avait toujours su trouver des noms qui vont parfaitement avec la personnalité des gens. Moi par exemple, j’avais toujours été libre comme l’air autant mentalement qu’avec mon pouvoir. Depuis que j’avais ses dons, j’étais encore plus libre qu’avant et sa mes parents l’avaient remarqués. Je lui réponds simplement
« Merci… »
Malchanceux ? Ben pourquoi ? Je tourne la tête vers lui assez surprise, surtout quand il se redresse et me regarde avec un regard comme si il avait quelque chose derrière la tête. Il me dit qu’il n’avait pas de chance de tomber sur moi le jour ou je n’avais pas mon beau regard, j’observe son sourire triste et le lui rends assez honteuse de moi dans un sens. Je ne sais pas vraiment quoi dire, je baisse les yeux doucement et me mords de nouveau la lèvre. Néanmoins, je lève brusquement mes yeux vers lui quand il me demande le pourquoi j’étais triste… Mon cœur se serre, je me lève brusquement mais avec une souplesse certaine. Je commence à marcher, néanmoins, je reviens en arrière pour venir me placer devant Fabio en le regardant. Je soupire, non, je ne voulais pas fuir cela ne servait à rien. Pourtant, en parler me ramenait à la réalité brutalement, je cherche mes mots qui étaient pourtant simple mais si dur à dire. Je croise moi aussi les bras, je baisse de nouveau les yeux.
« Je viens d’apprendre que ma mère a un cancer…elle me l’a annoncé par écrit. Elle vie en Espagne avec mon père, elle refuse que je vienne la voir a part pendant les vacances… »
Ma voie se brisa quand je finis ma phrase, je ne pus retenir de nouveau quelques larmes. Franchement, j’étais honteuse de me montrer ainsi devant lui. J’essuie mon visage, espérant que mes larmes ne soient pas visibles. Une fois fais, je ne m’assoie pas de nouveau sur le banc, je reste debout, les yeux et la tête baissée sur le sol. Je sourie très légèrement et dis
« Ma mère…. A toujours accepté le faite que je sois une mutante, elle n’a jamais changé d’attitude envers moi mon père non plus. Je…je n’aurais jamais crus que cela puisse lui arriver un jour. Elle est si loin de moi, je ne peux rien faire et je déteste sa. Je me sens…perdue…seule aussi. C’est étrange, généralement je respire toujours la joie de vivre, je tiens jamais en place…et la…je n’ai plus envie de rien… »
Je me mords de plus belle la lèvre, des mèches de cheveux mouillés viennent se mettre devant mes yeux, se collant par la même occasion sur ma joue.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A SUPPRIMER Jeu 23 Avr 2009 - 13:17 | |
| A peine Fabio eut-il finit sa phrase que Liberty se leva brusquement du banc et commença à s'éloigner sans mot dire, sous le regard triste de l'italien. Cependant elle revint sur ses pas et se planta juste devant Fabio qui leva les yeux pour la voir. Elle baissa elle-même son regard et donna des "explications". Sa mère, un cancer? Mais pourquoi avait-il fallu qu'il se mêle de ça. Il était furieux contre lui-même. Furieux d'avoir posé cette question, furieux d'avoir interrompu ces brefs instants de sourire, d'évasion pour la ramener à la réalité. Certes, il pouvait toujours se dire qu'il ne pouvait pas savoir, mais il n'aurait pas dû poser la question.
*Ma quale idiota, non è possibile!*
Tania parla ensuite du fait que ses parents l'avaient acceptés telle qu'elle était. Finalement il avait raison, il aurait préféré ne rien savoir. Il ne savait pas quoi dire, de toute façon quoi qu'il dise cela ne changerait rien. Il sortit donc une phrase aussi banale qu'inutile :
- Je suis désolé...
Un silence gêné tomba sur les deux jeune gens. La pluie ne s'était pas calmé, au contraire elle semblait avoir redoublée d'intensité, mais peut-être n'était-ce qu'une impression?La peur de perdre un proche, la perte d'un proche, Fabio connaissait la douleur que cela apportait, il l'avait connu à en crever, mais il était allé de l'avant. De toute façon il n'y avait pas d'autres solutions que de continuer à vivre, c'était ça ou bien.... Cependant cette fille, elle n'était pas comme lui, sa mère n'était pas encore morte, il restait un espoir. Et puis, il n'allait pas lui dire d'aller de l'avant alors que la peine était encore si récente, à lui même il lui avait fallu plusieurs années avant de s'en remettre.
- Tu sais, de nombreux cancers se soignent de nos jours s'ils sont traités à temps. Et puis les pays européens ont de bons chirurgiens, ils sont capables de choses prodigieuses.
C'est vrai que les médecins étaient doués de l'autre côté de l'Atlantique, peut-être même plus qu'ici! Enfin bon, il n'était pas certain que cela rassure vraiment Liberty, elle était toujours aussi "impuissante" face à cette situation.
- Tu sais, tu ne peux pas vraiment faire grand chose dans ces cas là malheureusement. Et il n'y a rien d'étrange à ce que tu ne "respire plus la joie de vivre", au contraire, c'est normal que cela t'affecte. Il ne faut juste pas que cela t'empoisonne... Tu as sûrement des amis sur qui compter, et c'est sur eux que tu dois te reposer dans ce genre de situations.
Quelque chose trottait dans l'esprit de l'italien depuis qu'il avait parlé de "faire des choses prodigieuses", mais il n'arrivait pas à savoir quoi. C'était comme lorsque l'on à un mot sur le bout de la langue mais qu'on parvient pas à le faire sortir : exaspérant. Il ne savait même pas si cela avait un rapport ou non avec la discussion... Ils parlaient de cancer, qu'est-ce que des "choses prodigieuses" venaient l’obséder dans un instant pareil? Peut-être était-ce simplement dû au fait qu'il étaient mutants? Le cerveau humain est bien compliqué quelque... Mutants? Fabio se redressa un peu sur le banc, les sourcils froncés, en proie à une intense réflexion. C'est qu'il s'agissait là de ne pas dire de bêtises... Il se passa deux doigts sur sa tempe pour la masser, chose qu'il lui arrivait de faire quand il réfléchissait. Sorte de tic.
- Dis, à l'Institut, il n'y à personne qui aurait un pouvoir de guérison ou un truc dans ce genre? Ca fait qu'une semaine que j'suis là donc...
Il lança un regard interrogateur à la jeune fille. Ils avaient des pouvoirs, alors autant s'en servir non? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A SUPPRIMER Jeu 23 Avr 2009 - 13:54 | |
| Je sourie légèrement quand il me dit qu’il était désolé, c’était une phrase que beaucoup disaient quand un malheur arrivait sur une autre personne. Une phrase tellement inutile, parfois menteuse, une simple phrase, de simples paroles. Oui, les médecins peuvent faire des choses prodigieuses, c’est pour cela que je ne perdais pas tout à fait espoir. Malheureusement, la peur de la perdre, perdre celle qui avait toujours été à mes côtés même dans les moments les plus dangereux, les plus difficiles. Les goutes de pluie tombaient sur chaque parcelle de ma peau nue, sur mon tee-shirt, mes cheveux… Je l’écoute me dire que je ne saurais pas faire grand-chose, que j’avais bien des amis sur qui me poser. Non, à part Liam je ne connaissais pas grand monde, j’étais nouvelle aussi, j’étais la depuis quelques jours sens plus. Mes amis, je les avais laissé en Espagne, je relève doucement les yeux.
« Oui, je sais que les médecins peuvent faire des choses merveilleuses, mais la peur qu’ils ne savent rien faire est bien présente. Puis, je suis ici depuis quelques jours, je ne connais pratiquement personne. Je n’ai pas réellement d’amis…Tu es la première personne au courant… »
Je le vois alors commencer à réfléchir, se massant la tempe, il avait un air de réflexion étonnante je devais l’avouer. Je croise un peut plus les bras et regarde au dessus de moi, les nuages gris ne semblaient pas vouloir disparaître. La pluie ne cessait de tomber, avec cette fois plus de force que d’habitude. Je baisse les yeux quand j’entends Fabio me demander si je ne connaissais personne avec un pouvoir dé guérison, je ne peux m’empêcher de sourire à ses paroles. Même si je connaissais quelqu’un, j’étais sûr et certaine que ma mère refuserait de se faire aider ainsi. Elle préfère laisser les choses aller, ne pas utiliser le don d’un mutant pour guérir.
« Non, je ne connais personne, je suis la depuis peux. Puis, connaissant ma mère elle refusera cette éventualité, elle n’aime pas abuser des autres… Elle préfère laisser la nature faire… »
Je fais cette fois un doux sourire, penser ainsi à ma mère me faisait un certain bien. Je la revoyais dans ses moments de douceur, sa mentalité était si proche de la mienne. Je frisonne doucement et passe une nouvelle fois ma main dans mes cheveux, au moins, Fabio essayait de trouver une solution alors qu’il ne me connaissait à peine.
« Merci quand même, c’est vraiment gentil de ta part…Je ne sais pas toi, mais moi je pense que je vais rentrer…je commence à avoir réellement froids. »
Je souriais de nouveau, un calme et doux sourire, peut-être à cause du faite que le jeune homme voulait m’aider alors qu’il ne me connaissait pas. Puis, ses paroles m’avaient remontés le morale, je devais garder l’espoir ma mère pouvait guérir… Je l’espérais en tous cas…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A SUPPRIMER Jeu 23 Avr 2009 - 14:46 | |
| Refuser de se faire aider ainsi? Laisser la nature faire? Fabio ne comprenait vraiment pas cette vision des choses. Pourquoi se laisser mourir quand on pourrait être sauvée d'un simple geste de la main, sans opération ni rien. Et cette fille qui ne connaissait personne d'après elle, se confiant au premier curieux venue, ça n'avait rien de vraiment joyeux, rien pour remonter le moral. - Ben si tu ne connais personne, je suis toujours là au besoin. Tu pourras toujours venir me parler, et je pense qu'en cas de problème je peux faire la même chose. Il lui sourit, un sourire franc et réconfortant, un sourire amical tout simplement. Puis d'un air un peu plus perplexe, et continua : - Cependant, ça m'étonnerais que ta mère refuse une telle proposition, même en dernier recours, après l'opération... Il s'arrêta, leva les yeux vers le ciel et continua le regard tourné vers les nuages : - Je ne la connais peut-être pas, mais je te connais toi, et puis tous les parents sont les même je suppose. Elle préférera mille fois être soignée par un mutant plutôt... plutôt que de ne plus jamais revoir sa petite fille. Son regard était descendu progressivement jusqu'à s'ancrer dans celui de Liberty, les yeux dans les yeux il continua de manière tout aussi sérieuse : - Et puis, entre les soins d'un mutant et ceux d'un chirurgien, la seconde option est-elle vraiment la plus... naturelle des deux? Sa mère avait acceptée que sa fille soit une mutante, qu'est-ce qui l'empêchait alors d'être soignée par un autre d'entre eux. Les mutants étaient tout ce qu'il y avait de plus naturel, enfin pas dans le cas de Fabio, mais dans la majorité des cas ils n'étaient que le résultats d'une mutation génétique, en quoi cela n'était-il pas nateurel? Elle voulait rentrer, disant qu'elle avait froid. Fabio eut un rire et glissa un "Tu m'étonne" discret, mais assez audible pour qu'elle l'entende. Il se leva du banc, de l'eau tombant de son sweat tellement il été trempé. - Oui, je pense aussi rentrer. A vrai dire c'est ce que j'était en train de faire avant de te croiser. M'enfin, malgré la pluie, cette rencontre ne fut pas trop désagréable. Il sourit et commença à marcher, chaque pas lui rapellant à quel point il était mouilléet à quel point l'eau dont ses habits étaient imprégnés était froide. Rien de vraiment agréable.... Lui qui supportait assez mal le froid, portant des pulls là où tout le monde mourrait de chaud en tee-shirt. Le sang italien, y a pas à dire... |
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