Une petite sieste?{Fabio en priorité}

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Allongée dans mon lit, j’observais par la fenêtre, voila trois jours que la pluie n’avait plus déversé son flot d’eau sur New-York. Je me souviens de la dernière fois, c’était le jour ou j’étais rentrée à l’institut avec Fabio. Depuis, j’avais sonné à ma mère, elle m’avait rassurée disant que je ne devais pas m’inquiéter, que les médecins la suivait de près mais qu’ils allaient la soignée. Je gardais espoir…comme toujours. J’avais repris mon sourire, mes yeux étaient de nouveaux ceux d’avant, je sonnais tous les jours chez moi, je prenais des nouvelles le plus souvent possible, cela m’aidais à surmonter ma peur. Néanmoins, je dormais très mal, d’ailleurs, je n’avais pas dormi cette nuit. J’étais assez fatiguée mais je ne trouvais pas le sommeil, malheureusement. Je me redresse doucement et me dirige vers les douches, mes vêtements propres à la main ainsi que mes affaires de toilettes. Je prends une bonne douche chaude et m’habille, un tee-shirt sans manche noir, un jeans taille basse et des baskets. Une demi-heure plus tard j’étais prête, je me maquille légèrement comme toujours. Un léger trait noir en dessous des yeux, du mascara et cette fois je mets aussi du cache cerne. Une fois fais, j’attache mes cheveux en queux haute laissant une mèche rebelle retomber devant mes yeux noisette.

Je retourne ensuite dans ma chambre pour prendre mon portable et ma veste, plusieurs filles de ma chambre étaient déjà partie déjeunée et j’allais faire de même. Je vais vers la salle à manger et prend mon petit déjeuné en compagnie de quelques personnes. Etant fort sociable, je n’avais pas de difficulté à m’intégrer dans un groupe. Bref, après deux heures, je sors enfin de la salle à manger. Je ne savais pas vraiment quoi faire, je reviens dans ma chambre et prends mon mp3. J’allume celui-ci et une musique douce retenti à mes oreilles, je me dirige vers la salle de détente. Cela ne m’étonne pas quand je ne vois personne à l’intérieur, j’hausse les épaules et vais vers une chaise. Alors que je veux m’assoir dessus, je rate la chaise et m’écroule sur le sol. Un choc assez fort me prend dans le dos et je gémis, je me laisse aller sur le sol, une main sur mon front, franchement je manquais de sommeil moi ! Après quelques minutes, je me décide quand même à me relever et vais cette fois, pour être sûr de ne pas tomber, vers le divan et me couche dessus. La musique retentissait doucement à mes oreilles, sans réellement m’en rendre compte, je fermis les yeux et me laisse aller dans un demi sommeil. Une petite sieste improvisé…

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Et voilà, il fallait bien s'en douter, il n'avait plus rien à se mettre de propre, sous-vêtements à part... Cela faisait maintenant une dizaine de jours qu'il était là, et pourtant il ne savait toujours pas où faire sa lessive. C'est sûr ça lui était pas apparut comme une priorité au début, mais maintenant... Il se mit donc en quête d'une quelconque machine à laver. Peut-être tomberait-il dessus avant la fin de la journée?
Il commença par l'aile est de l'école, ouvrant toutes les portes pouvant l'être, sauf celles des chambres.
Rien, Rien... Toujours rien. Tiens un couple qui...

- Oups désolé mauvaise porte.

Pouffement de rire étouffé. Devait-il y retourner pour demander le lieux de la lingerie? L'idéal serait, a défaut de trouver la machine à laver, de tomber sur quelqu'un qu'il connaissait. Kurkaru? Mouai, comment lui expliquerait-il ce qu'il cherchait? Le terme de "machine à laver le linge" ne devait sûrement pas faire partie de son vocabulaire, et Fabio se demandait bien comment il pourrait lui expliquer simplement ce qu'il cherchait. Alors il n'avait plus qu'à trouver Lorna, qu'il n'avait pas revu depuis son arrivée ou alors... Liberty?
Grosse prise de concience : depuis 10 jours qu'il était là, Fabio ne connaissait réellement que trois personnes. Et ben, le Di Marco n'était décidément pas ce qu'il y avait de plus sociable. Faudrait vori pour arranger ça plus tard, quelques amis de plus, ça fait jamais de mal à personne.

Il se sentait à présent comme dans un jeu dont le but était de trouver la porte menant au trésor. Vraiment pitoyable. Après un quart d'heure de recherche, il poussa une porte, qui lui donna accès à une sorte de petit salon.

*Oh super, encore raté*

Alors qu'il s'apprêtait à reprendre ses recherches, une chaise entra dans son champ de vision. Après tout, il pouvait bien prendre une petite pause non? Il entra dans la pièce et, à quelque mètre de la chaise, il vit quelque chose bouger sur le divan. Il s'approcha de ce dernier, et dès qu'il fut assez près pour voir de qui il s'agissait il dit, d'une voix assez forte :

- Hey Liberty! Quelle surprise!

Il ne mit pas longtemps à comprendre qu'il venait de la tirer des bras de Morphé et enchaîna immédiatement.

- Oh pardon, j'voulais pas te réveiller...

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Couchée sur le divan, je m’endormais à moitié. Je n’entendis pas Fabio pénétrer dans la pièce, puis comment aurais-je pus l’entendre avec mes écouteurs dans les oreilles ? Bonne question… Je bouge légèrement dans le divan, me remettant convenablement. C’est alors que j’entends une voie lointaine, j’ouvre les yeux et sursaute quand je remarque Fabio. J’enlève un de mes écouteurs et sourie quand il s’excuse de m’avoir réveillé, contente d’avoir de la compagnie je me redresse calmement avec un beau sourire sur les lèvres, mes yeux pétillants de nouveaux. Ses yeux qu’il avait regretté de ne pas avoir vu la dernière fois, je dis avec amusement

« Je ne dormais pas, je reposais mes yeux, nuance… »

Bien sûr je faisais de l’humour, comme toujours quand on me connaissait réellement. Je m’assoie donc dans le divan, arrêtant mon mp3 et enlevant mes écouteurs. Je range celui-ci dans la poche de ma veste pour ensuite reposer mes yeux sur le jeune homme, je passe une nouvelle fois ma main dans mes cheveux. Fallait vraiment que j’arrête sa, mais c’était devenu une habitude certaine et sa il avait sûrement du le remarquer.

« Ca va bien ? Tu te promène ou tu t’es perdu ? Dans les deux cas je suis quand même contente de te voir… »

J’observais calmement Fabio, il avait toujours ce joli regard et ce beau visage. Ok, il avait du charme, je l’avoue mais ne m’intéressant pas réellement aux garçons et encore moins au physique j’observais plutôt le caractère des jeunes hommes c’était sa qui comptait le plus à mes yeux. Mes amies avaient plus tendances à se jeter sur les mecs comme des bêtes et non pas des filles, cela me faisais réellement rire quand je voyais cela. En Espagne, j’avais tendance à me croire dans un zoo plutôt que dans un pays ou une ville avec des humains. Enfin, tans que moi je ne devenais pas comme eux c’était tans mieux pour moi. Puis, je ne jugeais pas, ils faisaient comme bon leur semblaient ! Je m’assoie en tailleur, observant Fabio droit dans les yeux, ne dévisageant jamais personne trouvant cela réellement mal poli.

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Fabio prit la chaise qu'il traîna sur le sol jusqu'à se retrouver près au divan. Il l'a plaça donc juste en face de Liberty qui s'était à présent redresser. Il s'assit sur la chaise et répondit à la petite plaisanterie de l'espagnole

- Ben tu devrais te les reposer plus souvent, ils sont bien plus beaux comme ça.

Petite allusion à leur dernière rencontre où elle avait elle-même avoué que son regard n'était pas aussi beau que d'habitude. D'après l'italien, cela devait être le cas maintenant.

- Ben disons que je me promène à la recherche de quelque chose...

Il passa la main dans ses cheveux en jetant un regard moqueur à la jeune fille dont ce geste était de toute évidence un tic. Il continua tout en s'adossant sur sa chaise.

- En tout cas t'as l'air d'avoir meilleur moral que la dernière fois... Ca fait plaisir à voir.

Il sourit. Même s'il aimait aider les gens, les soutenir, il était toujours plus agréable de les voir de bonne humeur et souriant c'était... réconfortant. Cette fille qui semblait, non qui était si abattue il n'y avait de cela que trois jours semblait à présent beaucoup plus épanouie, heureuse de vivre. Il n'avait cependant aucune envie de parler de ça, ni même de leur dernière rencontre. Il été à présent inutile de gâcher cette belle journée par de telles sujets, et Fabio balaya ses pensées de son esprit. Mais de quoi allaient-ils bien pouvoir parler? Il est vrai qu'ils se connaissaient à peine...

- Au fait, maintenant que j'y pense, toi tu pourrais peut-être m'aider. A vrai dire je cherchais la lingerie, ou simplement une machine à laver, avant de tomber ici. Tu sais peut-être par où elle est?

Dire que ça ne faisait pas 10 minutes qu'il avait espéré tomber sur elle! Cependant, il n'avait aucune envie de se lever pour qu'elle l'emmène jusqu'à l'endroit qu'il recherchait. Il spécifia donc :

- T'as qu'à me dire le chemin, j'arriverais à retenir, inutile de m'y emmener, on est bien assit là non?

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Je sourie calmement quand il me dit que je devrais reposer mes yeux plus souvent, qu’ils étaient bien plus beaux ainsi. Oui, j’en étais consciente et malheureusement un peut trop. Je n’aimais pas que les gens me voient dans un état comme lors de notre rencontre, je détestais cela d’ailleurs. Je ne réponds que en murmurant un léger merci, puis, je l’entends dire qu’il cherchait quelque chose en se promenant et il passa alors une main dans ses cheveux en me lançant un regard moqueur.

» Ha, ha, très belle imitation…mais je le fais mieux que toi…Il faut que tu ajoute un air un peut plus sexy et élégant pour arriver à ma hauteur. »

Je lui tire la langue en guise de vengeance qui n’en était pas une, à part que cela me faisait une tête de gamine. Ok, j’avais tendance à toujours avec une tête de gamine, quoi que, non, j’avais ma tête normale quoi. Puis, c’est quoi ce sujet sur ma tête, faut que j’arrête de me focaliser sur elle moi… Il me dit que j’avais l’air d’avoir un meilleur morale, que sa faisait plaisir à voir. Oui, il paraît que les gens de bonne humeur ont une meilleur tête, allez savoir pourquoi…

« Merci »

Il me demande alors ou se trouvait une machine à laver, il ajouta aussi que je devais juste lui indiquer le chemin, que nous étions bien assis ici. Oui, c’est vrai qu’être ici c’était pas mal, en plus je n’avais vraiment pas envie de bouger. J’avais une envie de le taquiner, c’est pour cela que je me couche de nouveau dans le divan et fais mine de bien m’installer. Je tourne un regard moqueur vers lui, je fais mine de m’étendre convenablement avant de dire d’une voie moqueuse

» Aurais-tu des vêtements sales à laver ? Ou…plus rien du tout à te mettre ? C’est dommage, aujourd’hui je me sens d’humeur assez…moqueuse, je ne sais donc pas si je vais te dire ou ce trouve ce trésor que tu cherche. Ou alors, que me donnes-tu en échange jeune homme ? »

Je sourie avec amusement, ben quoi, j’avais bien le droit d’ennuyer mon monde aussi. A voir maintenant s’il allait me suivre dans mon délire ou répondre simplement qu’il demanderait à quelqu’un d’autre, cela serait d’ailleurs dommage. Je me mets sur le coté pour mieux voir Fabio, appuyant mon coude sur le divan et mettant ma tête dans ma main, je gardais ce sourire moqueur mais néanmoins gentil sur les lèvres.

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- Je suis encore un débutant c'est sûr, mais c'était assez réussit pour que tu te reconnaisse. Et puis, t'es pas si sexy que ça quand tu le fais.

Elle lui tira la langue, ce qui le fit éclater de rire. C'était une réaction si... puérile? Non pas forcément, plutôt féminine. Et puis ça lui allait si bien.
Après que Fabio ait demandé où se trouvait la lingerie, il appuya son pied droit contre le divan tandis que Liberty s'y callait confortablement avant de lui lancer un regard qui ne présageait rien de bon.

*Oulà, qu'est-ce qu'elle me prépare celle-là...*

Cette question que l'italien se posa à lui-même ne tardât pas à trouver une réponse. Alors elle voulait jouer? Très bien, voyons ce que ça allait donner.
Fabio se prit le menton dans sa main et leva les yeux au plafond, faisait mine de réfléchir. Après un bref moment dans cette position, il commença à parler, toujours en regardant le plafond.

- Et bien je suppose que si je te promettait mon éternelle reconnaissance ça ne t'intéresserais pas... Si je te proposais de l'agent tu te ferais rouler, alors voyons voir, qu'ai-je d'autre en magasin?

Son regard se posa sur la jeune fille, un grand sourire sur le visage. Il tourna lentement sa tête vers Liberty, et s'approcha d'elle. Une fois à quelques centimètres il s'arrêta et murmura.

- C'est plutôt originale ta façon de demander à ce qu'un gars t'embrasse, j'ai jamais vu ça avant... Mais t'es pas un peu jeune pour moi?

Il commença à rire aux éclats tout en reculant, et même lorsqu'il fut bien adosser contre le dossier de sa chaise, il recula un peu cette dernière. Elle lui avait tirée la langue tout à l'heure, peut-être que la "vengeance" cette fois serait plus... violente.

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Je rigole à sa première phrase, au moins il avait de la répartie et c’était bien, c’était mieux que des gens qui savaient jamais quoi répondre quand on lançait une vanne. Je lui demande alors se qu’il me propose en échange de cette information, enfaite, je n’attendais rien du tout je voulais juste voir se qu’il allait répondre. Je le vois se prendre le menton et lever les yeux vers le menton, il réfléchissait et cela se voyait. Je sourie avec amusement, je l’observais calmement mais sûrement, aillant hâte d’entendre sa réponse. Sa reconnaissance éternel bien sur que cela ne m’intéressait pas, de l’argent j’en avais assez je n’avais pas besoin d’en avoir de quelqu’un d’autre, surtout pas dans des circonstances pareils ! J’étais pas comme sa, même quand on voulait me payer à manger je refusais, je n’aimais pas avoir l’impression d’arnaquer les autres ou de profiter d’eux. Je ne bouge pas, ne répond pas le laissant réfléchir comme il se doit, moi-même ne voyais pas vraiment se qu’il pourrait me donner en échange, j’avais beau réfléchir je ne trouvais pas. Je le vis alors poser son regard sur moi, il approcha, j’eus un léger mouvement de recule mais je ne savais pas aller bien loin vu que j’étais coincée dans le divan. Une fois à quelques centimètres de moi il s’arrêta il s’arrêta, je l’observais avec un regard surpris, ne m’attendant vraiment pas au faite qu’il se soit approché si près. Il me dit alors que ma façon de demander à un gars de m’embrassé était original, je fais de grands yeux, pas sur le faite qu’il m’aille dit que j’étais trop jeune pour lui mais à cause du faite qu’il pense que je lui faisais des avances. Je le vois reculer sa chaise, je sourie avec amusement

« Mais qui t’a dis que je voulais que tu m’embrasse ? »

A ses mots, je pose mes yeux sur la fenêtre légèrement ouverte, le vent s’engouffra brusquement dans la pièce. Les magazines se mirent à voler, la chaise de Fabio avança brusquement vers moi, mes yeux étaient bleus azures et plus noisettes. Quand il fut assez proche, je stoppe la rafale et sourie avec amusement je me mets à genoux sur le divan, je vais alors dire à l’oreille de Fabio

« Pour sa, j’ai pas besoin de ton autorisation mister »

Je repousse sa chaise avec mes bras avec force en souriant. Puis, pour une fille de dix sept ans j’étais plutôt pas mal mature, on m’avait élevé ainsi et j’avais toujours été comme sa. Mes yeux étaient de nouveau marrons, quoi, il avait commencé et moi je suivais simplement. J’étais pas mal joueuse quand je m’y mettais, cela se voyais dans mon regard. Quelques feuilles flottais encore dans l’air, moi, je me recouche dans le divan comme si de rien n’était. Je regarde Fabio avec amusement, puis, je regarde le plafond calmement.

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A peine Fabio avait-il reculé sa chaise qu'un courant d'air frais se fit sentir dans son dos. Des magazines volèrent en tous sens et la chaise sur laquelle Fabio était installé glissa sur le parquet afin de se rapprocher du divan, mais surtout de la jeune mutant qui y était à genoux.
L'italien remarqua qu'elle avait les yeux bleus lorsqu'elle s'approcha à son tour afin de lui murmurer quelque chose à l'oreille. Une fois ceci fait, elle s'allongea à nouveau sur le divan, laissant la parole à Fabio.

- Je devrais peut-être fermer la fenêtre tu ne crois pas? J'ai l'impression que les courants d'air sont assez puissants par ici... A moins peut-être que ça ne soit moi qui ai incroyablement maigri.

Il sourit et regarda Liberty qui elle avait les yeux fixés sur le plafond. Il fallait l'avouer, elle était plutôt mignonne, voire carrément belle mais ce que l'italien avait dit n'était pas totalement faux, peut-être un peu jeune.

- Ah, donc tu ne voulais pas que je t'embrasse?! Mince alors, mon hypothèse était donc fausse...

Il avait dit ça sur un ton des plus ironique. Il savait parfaitement qu'elle n'attendais pas un baisé de lui, mais il pensait qu'elle devait sûrement s'attendre à une telle réponse de sa part. Cependant, elle avait eu l'air réellement surprise quand il s'était approché et lui avait dit ça... pourtant ce genre de réponse à ce genre de question était un classique... Non?

- Enfin quoiqu'il en soit, permet moi de douter de ta seconde affirmation. Le mieux quand on embrasse quelqu'un c'est d'avoir son accord, sinon c'est un peu plus difficile... Ou alors c'est un baisé volé, mais ça c'est autre chose.

Maintenant qu'il était à nouveau assez près pour s'y appuyer, le mutant posa ses deux pieds sur le rebord du divan et observa Liberty en se demandant jusqu'où irait leur petit délire. Il aurait bien demandé si les yeux bleu était une spécificité de l'activation du pouvoir de la brunette, mais cela les aurait ramener vers un sujet plus sérieux, ce que l'italien ne désirait pas faire pour l'instant. Il garda donc cette question pour plus tard, ou même pour une de leur future discussion. Il aurait été dommage de gâcher celle-là avec des choses trop terre à terre.

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Je sourie légèrement à ses paroles, ironie quand tu nous tiens tu ne nous lâche plus hein ! Je rigole très légèrement et l’observe de haut en bas, il n’avait pas un corps d’allumette loin de la. On voyait bien qu’il faisait assez attention à son physique. Egalement, je faisais beaucoup de sport aillant l’habitude de bouger je n’aimais pas rester sur place trop longtemps, sauf quand il s’agit d’ennuyer une personne la c’est autre chose…

« Tu peux la fermer si tu le veux, mais sa ne m’empêchera pas de l’ouvrir de nouveau… »

Je rigole légèrement une nouvelle fois à sa remarque, son hypothèse était fausse ? Ben, faut dire que cette idée ne m’avait même pas traversé la tête, le faite qu’il m’embrasse c’était même insensé à mes yeux. Les garçons étaient si…compliqué et différant de se que j’imaginais ? Bonne question ! Bof, ils restaient des garçons, comme les filles ils avaient des attitudes différentes, comme moi et mes amies.

« Ho, désolé de t’avoir trompé dans mes intentions »

Je lui tire la langue et regarde une nouvelle fois le plafond écoutant ses paroles. Ok, j’avoue qu’un baiser volé n’était pas agréable, la plupart du temps c’était une surprise totale. Je sens les deux pieds de Fabio se poser sur le rebord du divan se qui me fit baisser les yeux vers ceux-ci pour dire calmement

[color =orange]« J’avoue… un baiser volé n’est pas très agréable, c’est mieux quand les deux personnes sont consentantes. »[/color]

Je me redresse légèrement et pose mes yeux sur Fabio avec amusement, posant une nouvelle fois ma tête dans la paume de ma main. Je me demandais aussi jusqu’ou il pourrait aller dans ce petit défi, personnellement, moi, si personne ne me mettait de hola je pouvais aller loin, extrêmement loin. Mes yeux étaient de nouveau noisettes à présent, l’observant avec un amusement certain, une pointe de défis dans le regard.

« Ca va t’es bien mis, Parce que la j’ai une irrésistible envie de te faire tomber de ta chaise… »

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- Je vois pas comment tu pourrais la ré-ouvrir si je la ferme... Dans le sens vérouiller quoi. Ou alors faudrait l'arracher. Tu ferais ça?

Liberty s'excusa ensuite de l'avoir trompé sur ses intentions. Fabio étouffa un rire tandis qu'elle continuait en parlant des baisés volés. une fois qu'elle eut finit de donner son avis, Fabio se calla un peu plus confortablement sur sa chaise et prit la parole.

- Mmmh... Il ne me semble pas avoir dit qu'un baisé volé était quelque chose de désagréable, j'ai juste dit que c'était autre chose. Nuance.

Il fit un clin d'oeil à Liberty avant de continuer :

- Certes c'est mieux avec un "consentement mutuel", mais un baisé volé de temps en temps, ça à jamais fait de mal à personne.

Il éclata de rire tout en observant Tania qui s'était redressée et dont la tête reposait à nouveau "dans" sa main. Elle avait un regard étrange, comme si elle avait une idée derrière la tête. L'italien cessa de rire et observa plus attentivement la jeune fille, lui laissant un regard suspicieux... qu'allait-elle faire maintenant?
Le faire tomber de sa chaise!? Non mais ça va pas?

- T'oserais pas faire ça...

Malgré un très léger ton de défi, on sentait bien le doute dans la voix de Fabio. Il regarda Liberty droit dans les yeux avant de reposer ses dux pieds sur le sol et de répondre le sourire aux lèvres.

- Si t'oserais... T'as d'la chance que mon pouvoir ne soit pas de contrôler l'eau ou tu serais déjà trempée. Mais bon, il y à pleins de façon de taquiner les gens sans pouvoirs.

Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres, mais il n'ajouta rien de plus, laisant le dotue planer sur Libery à présent.