[TERMINER ! ] Rencontre endormis [PV: Shaun ]

Spoiler:

Il faisait nuit, la lumière avait laissé place aux ténèbres sur la terre. Le vent sifflait doucement dans le silence de la nuit, faisant des légers bruits autours de l'imposante demeure qui se tenait à l'écart de New-York. Qui pouvait croire que ce manoir, aux allures anciennes et dirigé par un homme qui semblait respectable, était une école pour mutants ? Personne et pourtant. Et pourtant c'était le cas. Plus d'une cinquantaine des mutants vivants sur la planéte bleu habitaient dans ce manoir. Et parmis eux, Sarai. La jeune fille brune était dans son dortoir, numéros huit, tranquillement entrain de dormir. Après une longue journée harassante pendant laquelle la petite brunette agé de dix-sept ans avait cherchée son grand-frère dans toute la ville, en vain. Elle ne l'avait trouvé nul part, et pourtant, elle avait bien cherché. Elle était allé partout où elle pouvait aller sans attirer l'attentin. Elle avait finis par abandonner ses recherches et retourner à l'Institut. Maintenant elle se trouvait dans les bras de Morphée, entrain de tranquillement dormir. Enfin, comme toutes les nuits depuis l'attaque de l'école pendant le bal, il lui avait fallut de longues heures avant de s'endormir et ne dormait que d'un sommeil légers, guère reposant. Quiqonque la voyait dormir verrait que son sommeil était agité, la jeune fille ne cessait de se tourner et de se retourner dans tout les sens, envelloppé dans les draps de son lit. L'adolescente revivait encore et encore la soirée du bal. Toujours cela commençait bien, les danses, les couloirs chatoyantes, Shawn, Kate et tout les autres. Elle entendait encore la musique résonnait à ses oreilles comme une douce mélodie prouvant la fin d'une page douloureuse de sa vie. Et puis cela virait au cauchemard. Comme ce qui s'était passé dans la réalité.

Le soleil était parti se coucher. La vie à l’intérieur de l’institut n’était plus la même que le jour. Plus personne ne s’entraînait. Personne ne flânait dans les corridors. Tout le monde dormait. Tout le monde? Eh bien non! Pour ma part, je circulais pied nu, habillé de mon pantalon de nuit, en route vers la cuisine afin de m’y faire réchauffer une tasse de lait chaud. Je fonctionnais toujours de cette façon lorsque je n’arrivais pas à dormir. Dormir dans un tout nouveau lit était un défi. Il fallait que je m’habitue à son matelas, à ses ressorts, à son oreiller et ses couvertures qui étaient fortement différents des miennes qui m’aidaient à dormir lorsque j’étais dans mon appartement.

Je sillonais donc les corridors. à chaque porte ouverte que je traversais, je pouvais entendre un ronflement creux, signe d’une journée mouvementée.

Le noir hantait le corridor que j’avais emprunté. Je devais admettre que je n’avais pas encore appris tous les recoins de l’établissement. Il fallait donc, les mains devant moi, que je palpe certains meubles afin de me repérer. Et PAF! Mon orteil se fracassa contre une patte de table. La souffrance m’envahissait. Je désirais tant crier de douleur. Cependant, je risquais tout si je me préparais à crier. J’allais certainement frustrer plusieurs endormis. Je serra les dents, attendant que la douleur s’efface.
(…)

Après quelques minutes à marcher dans les passages, je me rendis compte d’un point : j’étais perdu. La lune n’éclairant pas mon chemin, j’étais désormais dans un endroit totalement inconnu. Impossible d’y voir clair. j’avais beau toucher les murs, aucun interrupteur n’était atteignable.

*Ah mince! C’est bien ma chance!*

Je tentai de regarder autour de moi mais rien! Aucun point de repère! De plus, les signes de la fatigue se faisaient sentir sur moi. Pour combler le tout, un petit mal de tête m’envahit, comme si on me forçait à dormir.

*Oh et puis zut! Ce fauteuil suffira pour passer le restant de ma nuit.*

Je venais d’apercevoir un petit fauteuil qui longeait le mur. Je décida de m’y placer et de fermer un peu les yeux. En un instant, je venais de tomber dans un profond sommeil innexplicable. Ce que je ne savais pas aussi, c’était que j’étais sur le point de découvrir un tout nouveau pouvoir : celui de contrôler les rêves.

Et pouf! Mon corps tomba par terre, comme si je venais de tomber du troisième étage. Me lamentant sur la chute, je leva la tête pour y apercevoir une salle de bal remplie de personnes habillés en tenue propre. Les hommes étaient habillés d’un tuxedo et les filles d’une robe de soirée. Je m’essuya les yeux afin de m’assurer de ce que je voyais. Étais-je en train de rêver?

Je me releva pour me rendre compte que j’étais aussi habillé d’un tuxedo.

*Mais qu’est-ce que..? C’est un rêve?*

Tout semblait si normal! Pourtant, tout ce dont je me rappelais était que je m’étais assoupi sur un divan. Afin d’en avoir le cœur net, je décida de descendre les escaliers qui menaient vers cette foule. Ma première peur était d’attirer une fille grâce à mon odeur charismatique. Par contre, s’il s’agissait d’un rêve, mon odeur n’allait certainement pas fonctionner.

Je continua d’avancer. Étonné, je constata que ma présence ne sembla pas influencer le comportement d’aucune fille.

*Fiou! Ok! C’est un rêve!*

Je décida donc de me fondre dans le public. M’armant d’un petit verre de punch, je me laissa envouter par la musique. C’est en me dandinant le bassin que j’accrocha une fille en route. Cette fille, c’était Sarai Hutt, une étrangère que je n’avais pas encore rencontré. La fille était resplendissante dans sa robe.

- Bonjour mademoiselle! J’en déduis que vous êtes certainement une création de mon imaginaire. Comment je vous ai appelé?

Restant ignorant sur le rêve que j'étais en train d'enahir, je me donna tout permis. Je me rapprocha tout près du corps de la jeune fille et fit semblant de la séduire. Qu'est-ce que je risquais? Elle était certainement une invention de mon esprit!

La musique du DJ entraînait les couples qui se formaient sur la piste de danse, un tourbillon de lumières et de couleurs des tenues. Une odeur légèrement sucré et fleuris, dûs aux fleurs disposées partout, flottait dans l'air rendant les images une allure magique. Oui, tout était exactement comme cela c'était passé dans la réalité. Regardant la scène comme si c'était la première fois, Sarai ne put s'empêcher de sourire. Cela semblait tellement incroyable et réelle ! Puis son rêve commenca à devenir étrange, comme les a&utres fois. Un jeune homme la bouscula, son visage ne lui disait rien et il ne lui semblait pas l'avoir vus pendant la soirée qui s'était réellement produite. Il tenait des propos incohérents et avait un verre de punch dans la main. Les cheveux bruns, les yeux marrons et une légère barbe, l'homme parlait de son imagination, d'elle.
Reculant de quelques pas, la jeune fille prit un air angoissé. Si cela continuait comme dans ses autres rêves, les confréristes ne tarderaient pas à attaquer l'école, s'il ne venaient pas d'autres choses bizarres à la place ou avec ....

<< Qui êtes vous ? Que faites-vous là ? >>

Il fallait qu'elle se réveille, il le fallait absolument sinon, elle referrait ses cauchemards, comme toute les autres nuits. Et elle ne le voulait pas, il était hors de question de revivre ce cauchemard qui s'était pourtant déroulé dans la réalité.

Petite astuce : Donnes plus d'nformations dans tes rp Smile

Ca va les rendre plus agréable à lire. Mais ils le sont déja quand même! Very Happy

- Shaun Spencer pour vous servir, chère hallucination de mon esprit, hihi !

Je n’avais pas encore compris que ce que j’étais en train de vivre n’était pas le fruit de mon imagination mais bel et bien celui d’une autre mutante du nom de Sarai. Bien entendu, je restais perplexe à ce rêve que j’étais en train de vivre. Depuis quand rêvais-je à des bals et à du punch ? Tout cela semblait si étrange. Pour une première fois, j’avais l’impression de ne pas rêver. C’était comme si je nageais en pleine réalité. Par contre, il y avait une variante : je me sentais plus puissant dans cet univers. De plus, Cette dame semblait si convaincante. Je décida donc de retourner à cette conversation tout en sirotant ce délicieux punch en compagnie de cette nouvelle dame que je venais de rencontrer :

- Vous venez souvent ici ? Vous ne m’avez pas encore dit votre nom ! Ca commence par un A ? Un S ? Un Z ? Un X ? Dites le si je brûles !

Mes moments de séductions furent assez rapidement interrompus. Au moment ou j’étais décidé à offrir la prochaine danse à cette petite allumeuse, les vitres de l’endroit ou nous étions éclatèrent, laissant entrer des mutants de tout bord, tout cotés. Pour certains, ils étaient appelés confréristes. Pour moi, ce n’était que des petits troubles fêtes.

Certains des mutants ennemis s’en prirent aux invités, d’autres au buffet, d’autres à la tapisserie. Des cris se firent entendre de tout les cotés. Pour ma part, je me donnais comme mission de protéger cette jeune inconnue qui avait fait ma connaissance.

Certains de l’institut décidèrent de se battre afin de défendre la soirée qui avait été si bien préparée. D’autres fuguaient pour sauver leur peau.

Soudain, un des confréristes s’approcha de moi, désirant s’en prendre à la jeune mutante :

- Hého, monsieur le dur ! Tu m’empêche de passer.

D’un ton froid et sans réflexion, je lanca :

- Il va falloir qu’un dinosaure vienne te manger avant que je ne décide de te laisser agir.

Sans plus attendre, le toit de la pièce fut effondré par la tête d’un gros dinosaure qui poussa quelques gros hurlements. La plupart des ennemis eurent si peur qu’ils décidèrent de prendre leurs jambes à leur cou. Celui qui m’avait provoqué n’eut point le temps de réagir. Il avait beau courir mais la tête du tyranossaure l’attrapa assez rapidement pour l’engloutir. Et pouf ! Le gros reptile disparut comme par enchantement.

Mon visage s’était allongé. Mais qu’est-ce qui s’était passé ? Étais-ce de ma faute ? Avais-je provoqué un tel événement dans un rêve ?

Il n’y avait plus personne dans la salle. Seulement Sarai et moi. Je me tourna vers elle, fixant mes propres mains. Levant les yeux vers Sarai, je m’exclama :

- Est-ce que j’ai réellement fait apparaitre un dinosaure moi? Est-ce que ce serait le pouvoir que le professeur m’avait parlé sans trop me donner des détails ?

[HRP: Petite allumeuse ??!! Depuis quand je suis une allumeuse ?! Shocked

]

Mais qu'est-ce qui se passé bon sang ?! Elle avait certes déjà fait des rêves étranges voire quasimment bizarre ou inquiêtant mais, là c'était pire. C'était comme si, comme si ce n'était pas elle qui commander, vivez ce rêve. Ce jeune homme qu'elle n'avait jamais vus de toute sa vie, et pourtant elle en avait croisé des gens dans sa courte vie, que ce soit des louches, vauriens, escrocs ou des gentilhommes. Mais, d'habitude Sarai ne rêvait jamais de personnes qu'elle ne connaissait pas. C'était vraiment un rêve ... étrange. Le gars, "Shaun Spence-quelque-chose", lui demanda la première lettre de son prénom en l'appellant "chère hallucination de mon esprit". Il délirait, c'est pas possible ! Elle rêvait d'un mec fou pendant le bal ! Mais faites qu'elle se réveille ! Sarai regardait de tout les côtés, cherchant vainement quelque chose qui pourrait lui donner un éclair de génie pour se débarrasser de cet importun ou alors qui pourrait tout simplement éclairer sa mlanterne afin qu'elle comprenne enfin le sens de tout ce qui se passer.

<< Mais qui êtes-vous ? Qu'est ... Qu'est-ce qui se passe ici ?! >>

Le noeud se forma dans son estomac, signe que ce qu'elle craignait allait se passer d'ici peu de temps. L'angoisse monta de plusieurs crans. La jeune fille commença à compter le temps qui la séparait des évènements à venir.

<< Un ... Deux .... Trois .... Quatre .... Cinq .. >>

BOUUUM !! Le portail est arraché violamment par Le Fléau, les autres confréristes le suivant de très très près. Sarai, comme les autres fois, était comme paralysée. Elle n'arrivait pas à bouger et ne pouvait que regarder ses compagnons de l'Institut combattre. Elle revit de loin le combat des élèves les plus expérimentés contre le Fléau, son frère et Kate en première ligne de mire pour la montagne. Un des confréristes voulant sans doute s'approcher de moi, ce fit engloutir par un dinosaure. Son apparition fait avec force et fracas ne fit qu'enfoncer la jeune fille dans une terreur telle qu'elle cria mentalement. Comment ce monstre était-il arrivé là ? Qu'est-ce qui se passé ? Pourquoi ? Comment ?
Puis, comme ça, d'un coup, il n'eu plus personne. Le silence fit place au vacarne des combats, faisant l'effet d'un coup de tonnerre. Plus de bruits. Plus personne. Rien qu'elle et ce Shaun. D'ailleurs, en parlant de lui, il faisait une tête de trois pieds de long. Il regarda ses mains, puis Sarai.

- Est-ce que j’ai réellement fait apparaitre un dinosaure moi? Est-ce que ce serait le pouvoir que le professeur m’avait parlé sans trop me donner des détails ?

D'abord il fallut à l'adolescente méché quelques secondes pour comprendre le sens des mots qu'il venait de prononcer. Finalement Onde resta sans voix. Est-ce que cela voulait dire qu'il était : un mutant, deux : qu'il était dans son rêve ? La jeune fille regarda autour d'elle, comme pour s'assurer que c'était réelle. Ce qui ne pouvait pas l'être puice que c'était le même rêve qu'elle faisait toutes les nuits depuis la soirée du bal. La petite brunette regarda avec des yeux ronds comme des assiettes le jeune homme en face d'elle et prit la parole au bout de quelques instant avec une voix hésitante.

<< Vous .... Vous êtes mutant ? Vivant ? ... Je veux dire, vous vivez ? Parce que .... Parce que je suis en train de rêver je crois. En tout cas, cela avait commencé comme d'habitude mais, d'habitude vous n'y êtes pas ... >>

Maintenant, elle n'avait plus qu'à attendre sa réponse. Sa réponse ou quelque chose d'autre....

Il était difficile d’expliquer ce qui m’arrivait en ce moment. Bref, je ne pouvais le décrire. Impossible de savoir ce que je faisais ici, je me remémorais tout ce qui venait de se passer : les confréristes, le dinosaure, le bal, la jeune mutante effrayée, le punch ! Ouf ! Il y avait tant de choses à retenir. Un mal de tête s’était formé dans mon crâne. Me tenant la tête à deux mains, je tentais de tout comprendre.

Par chance, cette petite adolescente était restée auprès de moi, figée par tout ce danger qui s’était éloigné. Elle aussi semblait tenter de comprendre ce rêve si délirant. Moi qui croyais qu’il ne s’agissait que d’un personnage fictif, je me trompais royalement. Elle s’approcha lentement, me posant quelques questions. Étais-je vivant ? Une création de son imagination ? Un croque-mitaine ?

Avant de lui répondre, je tâta mon visage afin de m’en assurer moi-même. Tout en me donnant quelques petites claques au visage pendant que je reprenais mon souffle, je fixais la petite brune et lui répondit :

- Vivant ? Bah… mon cœur bat ! Je vous parle en ce moment et mes cheveux poussent. Si vous espérez parler à un mort, vous êtes assez étrange !

Ces questions que cette étrangère m’envoya me donna la petite puce à l’oreille. J’étais finalement à l’intérieur du rêve de quelqu’un d’autre. Reprenant ma respiration et la relâchant sur le champ, je me rendis compte d’un petit point :

- Donc, ce serait ca mon second pouvoir ? Entrer dans le crâne des gens pour envahir leurs rêves. Wow ! Pas mal ! J’aimerais tant qu’Abraham Lincoln soit là pour voir ce que je sais faire, dis-je d’un ton si fier.

Il m’arrivait de dire des phrases incohérentes. Il s’agissait habituellement de petites expressions burlesques qui me rendaient si attachant. Par contre, ces mots eurent une toute autre tournure. Influençant encore une fois le rêve de la pauvre Sarai, un homme descendit les escaliers de la salle et nous rejoignit. Coiffé d’un chapeau haute forme noire, d’une barbe prononcée et d’un tuxedo chic, la personne vint nous rejoindre, accompagné d’un hymne national des États-Unis sortant de nulle part. Je n’en croyais pas mes yeux. Il s’agissait bien d’Abraham. Il venait nous rejoindr pour mettre sa main sur mon épaule en signe de satisfaction. Il me lanca à voix haute :

- Je suis fier de toi, Shaun Spencer. L’Amérique est fière de toi !

Il me lâcha subitement, me laissant sur ces quelques mots :

- Bon ! Je vous laisse ! Le punch m’attends !

Nous laissant finalement, mon visage s’allongea, ne croyant pas qu’il venait de voir. Mince ! Tout ce que je disais s’exaucait. C’était assez étrange. Il fallait absolument en faire part à celle qui m’accompagnait dans ce délire infernal :

- D’accord…. Je crois avoir compris. En plus d’émettre des toxines charmeuses pour séduire les dames, j’ai aussi cette aptitude d’entrer dans les rêves et de les contrôler. Mais c’est totalement trop cool comme pouvoir. C’est comme si je demandais à ce que tu deviennes une cheer leader et que tu accomplisses quelques pirouettes pour moi !

Encore une fois, mes paroles avaient dépassés mes pensées. Je venais d’envoyer un sort non intentionnel à cette nouvelle mutante que je venais juste de rencontrer. Tel un ignorant, je ne m’attendais à rien.

Sarai dormait. Okay. Cela avait commencé comme toutes les autres fois. Jusque là tout est bon. Mais, que ce type, mutant, soit dans SON rêv eà elle ça non ! Il en était hors de question ! C'était impossible, inimaginable, hallucinant. Angoissant. Essayant de ne pas devenir folle, Onde fit quelques pas, histoire de réfléchir. Elle avait besoin de marcher quand elle réfléchissait, cela l'aidait. Etrange mais, vrai. La jeune fille ne pouvait s'empêcher de réppétait à voix basse pour elle-même "Je ne suis pas folle, je ne suis pas folle, je ne suis pas folle"
Alors entre le Shaun, qui apparement ne comprenanit rien mais, qui en faite avait compris et que c'était son nouveau pouvoir et puis Sarai qui voudrait pouvoir dormir tranquillement, c'était assez folklorique comme situation. Cet imbécile la croyait pour une idiote ? Comme si elle savait pas que les morts ne parlent pas ! Sa question était pourtant compréhensible, nan ? C'était une façon polie de lui demander s'il était un personnage de son rêve (quoique cauchemard entre aussi dans la définition) ou une personne réelle. Et en plus il voulait qu'Abraham Lincoln, l'homme qui avait dit sa citattion favorite, le félicite ! Et puis quoi encore ?!
C'est alors que l'hymne des Etat-Unis retentit pendant qu'un homme coiffé d'un chapeau haut-de-forme descendi les escaliers . Une barbe qui masquait le menton, des yeux pleins de vie et une allure royale imposait le respect envers cet homme digne. Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis. Bouche bée, les yeux écarquillés, Sarai n'en croyait pas. C'était un rêve, un rêve pur et simple. SON rêve. Et elle voyait un défunt président ! Décidemment rien ne va plus.

Non seulement ce Shun, crétin au QI ne dépassant pas 50, se trouvait dans SON rêve mais, en plus il ... Il perturbait son sommeil ! C'est qu'elle n'allait pas tarder à s'énerver la brunette. Ce n'est pas parce qu'elle ne mesuré qu'un mètre cinquante (et encore, avec des talons) qu'elle n'était pas dangereuse en colère ! Cependant, la jeune mutante n'eu pas le temps d'expérimenté son pouvoir dans ce foutu rêve que ce Shaun émit encore un avis stupide. Avant même qu'elle ai eu la capacité de lui répliqué qu'elle n'était pas pompom girl et que donc il pouvait aller voir ailleurs, l'adolescente sentit ses muscles bouger sans qu'elle le veuille. Ils lui firent faire une roue, un salto arrière accompagné d'un grand écart. Le tout avec des geste de ses bras et de ses jambes faisant une chorégraphie digne des plus grandes équipes.

Quand elle put -enfin- retrouvé ses capacitées, elle se retient de sauter sur Shaun malgré l'irrésistible envie de lui tordre le cou afin qu'il n'émette plus d'envie débiles à voix haute. Elle préféra reprendre son souffle et de lui lancer un regard incendiaire si ce n'est meurtrier.

<< T'as encore d'autres envie de ce style ? Dis le tout de suite que je prépare ton meurtre ... >>

D'habitude, elle était pourtant gentille mais, là ....

Après le dinosaure croquant les confréristes en passant par le passage assez inattendu d’Abraham Lincoln, je croyais en avoir vu de toutes les couleurs. Je me trompais royalement. Mes paroles dépassaient souvent mes pensées. Moi qui croyait que dire des répliques les plus absurdes ne pouvait faire de mal à personne, j’avais tout faux. Au moment ou mon dentier naturel se mit à prononcer cet ordre involontaire que je voulais que Sarai Hutt devienne une cheer leader, le réflexe fut aussi radical que réfléchi. Son corps se mit à faire des mouvements les plus incroyables les uns des autres. Le comble de l’ironie était de voir une fille en tenue de soirée faire ces mouvements. C’est d’ailleurs en la regardant faire un salto arrière que j’ai pu y voir la couleur de ses sous-vêtements……. A moins que ce ne soit qu’une illusion d’optique….enfin bref !

Sans même expliquer ses mouvements, elle accomplissait cela comme si elle avait fait cela toute sa vie. Elle était capable de faire des choses que j’étais sûr de ne jamais réussir…… surtout le grand écart.

La pauvre essouflée s’arrêta par terre, restant dans cette position du grand écart. Le visage traumatisée et me fixant du regard et de ses dents serrées, elle me lanca une remarque peu encourageante. Certes, avec ce qui venait de se passer, elle avait des raisons de m’en vouloir. Mais que voulez-vous ? Étais-ce de ma faute si cette brunette rêvait pendant qe je cherchais mon chemin dans l’institut ? Il fallait absolument qu’elle apprennes à partager. Nous, mutants, étions comme une famille. Il pouvait donc arriver que certaines choses soient partagés entre frères et sœurs. Cette fois-ci, je lui empruntais un rêve. Par contre, elle n’avait pas à s’inquiéter. J’allais certainement lui rendre la pareille…….en lui partageant un faitas le lendemain. Qui sait ? Son sacrifice allait surement amener quelque chose de bon. Quoi donc ? Pour le moment, je ne voyais qu’une seule bonne chose : le perfectionnement d,un nouveau pouvoir. N’est-ce pas génial ?

Je continuai à la regarder souffrir le martyr par terre. Il était vrai que rester dans une position favorisant l’étirement de la peau était souvent désavantageuse. Cependant, il n’était pas question que je quittes de sitôt. Je me plaisais beaucoup trop ici. Il y avait tant de choses à tester. Tout comme j’avais fait avec Carmine Anders, il fallait que je teste cette capacité à son maximum. Je me pencha vers la pauvre cobaye et lui rétorqua :

- Impressionnant ! Je parie que vous n’êtes même pas capable de faire de tels gestes dans la vraie vie. N’est-ce pas formidable ?

Je me releva, lui tournant le dos, fixant le décor :

- Si je résume, mes dons me permettent de manipuler tout ce qui se passe dans un rêve. Mais est-ce que cela implique le décor et l’accoutrement des gens ? Nous allons bien voir…

Me retournant vers la fausse pom pom girl, je dicta cette prochaine plaisanterie qui me trotait dans l’esprit :

- Pour tester ca, quoi de mieux que de vous métamorphoser en chanteuse pop. Ca vous irait bien ca. Je parie aussi que vous ne pouvez pas chanter. Eh bien, dans ce rêve, vous êtes capable de chanter ! Hmmmmm…… pourquoi ne pas vous transformer en une sorte d’Hannah Montana ? Les cheveux blonds et les vêtements à paillettes vous iraient si bien.

J’allais très loin dans la plupart de mes coups. J’aimais tant en mettre plein la vue. Je tappa des mains en dictant ces mots qui amenaient au début d’un calvaire pour la pauvre Sarai. Les lumières de la pièce s’éteignirent. Il n’était plus possible de voir quoi que ce soit.

Heureusement, quelques instants prirent avant qu’un projecteur se mette à éclairer notre pauvre mutante qui était toujours la pauvre victime de ces petites taquineries que j’osais faire à son inssue. La lumière dévoila une scène fabriqué d’un bois traité. Par chance pour la chanteuse, aucun public n’était là. Il n’y avait que des bancs vides. Un micro-casque apparut sur son oreille droite. Ses cheveux passèrent du brun au blond. Sa voix devint plus douce qu’elle ne pouvait l’être à l’origine. Tous les sons qui pouvaient sortir de la chanteuse ne pouvaient être que des paroles chantées.

Oui ! Je m’amusais. Caché dans l’arrière scène, je m’amusais comme un petit fou. Il ne manquait plus que la touche finale : Les vêtements d’une pop star. Et pouf ! La transformation commenca à faire son effet.

- Hihi ! J’ai trop hate de voir la suite !

Elle allait le trucider, le découper à la petite cuillière. Il allait souffrir le martyr, il va bientôt regretter d'être venu dans SON rêve, de l'avoir perturber et d'avoir humilier Sarai. Oh oui ! Sarai aurait sa revanche.
Alors qu'elle n'allait pas tarder à se jeter sur lui pour le baillonné, ou mieux, le tuer tout simplement. A mains nus s'il le fallait. Comme ça elle pourra se vanter d'avoir tuer un homme alors qu'elle dormait. Et ben ce c** il ose encore la narguer en lui disant qu'elle n'était probablement pas capable de faire ces enchaînements dans la vie réelle ! Non mais, il se croyait pour qui là ?! Pour Dieu tout puissant peut-être ?!

<< Si tu crois cela alors tu gourre le doigt dans l'oeil, et ce, jusqu'au coude ! J'ai était championne de gymnastique, MOI, contrairement à toi qui ne doit même pas savoir danser la valse ou faire des gestes basique de gym ! >>

L'adolescente avait à peine terminée sa phrase que l'autre immiplexique du cerveau continua, sans se donner la peine de l'écouter, son petit baratin. La jeune fille se releva sans l'aide de ses mains, elle gardait tout de même un reste de presque six ans de gym trois fois par semaine. C'est dans ces moments là que l'on est content que ses parents nous ais forcés à faire ce sois disant sport qui tenait plus de la torture qu'autre chose, et tout ça pour bien paraître aux yeux des autres habitants du quartier. Onde allait, lentement, très lentement, le trucider, quand cet imbécile reprit la parole pour lui donner l'air d'une chanteuse pour gamin d'âge mentale avoisinnant cinq ans. Hannah Montana. Il avait pas trouvé mieux, nan ? Pourquoi pas Britney Spears ? Ou alors Madonna ? Elles savent aussi jouer aux écervelées. ><
Maintenant, Sarai se trouvait sur une estrade, les cheveux blonds décolorés et le teint californien. Quoique le teint, elle l'avait déjà toute l'année alors ça changeait pas grand chose. Au lieu d'une petite robe brune, la jeune fille se trouvait avec un débardeur à paillettes rouges, la jupe (même pas jusqu'aux genoux) et la veste (n'allant pas plus bas que le nombril) blanc. Assortit avec des talons aiguilles de dix centimètres, des vraix échasses, juste parfait pour tomber et se fouler la cheville. Y'avait pas à dire, Sarai adorait cette tenue, parfaite pour faire croire à une gamine de onze ans qu'elle en avait vingt !

Un micro casque à son oreille droite, lumière dans les yeux, Onde entendit la musique de "It's All Right Here" commençait. Il voulait qu'elle se joue Hannah Montana ? Très bien, elle allait le faire et après, elle lui casse la gueule !

Spoiler:

Et hop, onlève les bras dans le rythme, on saute sur place, on marche vers la droite pour ensuite se baisser légèrement et se remettre droite et debout en sautant. Sarai enchaînait les pas de danse en chantant les paroles qu'elle, miracle !, venait tout juste d'apprendre. Sitôt la chanson finit, Onde marcha vers Shaun, tout sourire.

<< Alors, ça t'as plut ? >>

Sans même lui laisser le temps de répondre, l'adolescente envoya son poing dans la machoire à Shaun ! Remouant légèrement la main avec laquelle elle l'avait cognée, la petite brune fit un sourire des plus sadique. Lueurs dangeureuses dans les yeux, sourire cruelle, elle pouvait presque faire peur.

J'assistais à une prestation de choix. Je me situais derrière la scène, placé dans un angle de vue ou je pouvais voir tout ce que la chanteuse pouvait faire. Oui ! Celle-ci menaçait tant de m’étriper. Mais qu’est-ce que j’avais à y craindre ? Qu’elle vienne réellement me tuer ? Franchement, on ne pouvait pas tuer quelqu’un dans un rêve. C’était ironique ! Malgré tout, elle décida, même avec toute cette métamorphose la transformant en une Hannah Montana plus vieille, à faire un petit numéro afin de se prendre pour cette petite chanteuse qui faisait rêver tant de petites filles. Restant stable dans mon petit coin, je croisa les bras pendant que Sarai chantait les paroles de la chanson « It’s All Right here ! » Je m’amusais tellement à la voir chanter tout cela avec tant de mouvements de sa part. J’étais étonnamment surpris du résultat.

J’allais bien verser une petite larme mais mon égo masculin m’en interdit la production d’émotions. Il fallait continuer d’admirer un tel spectacle sans trop rigoler pour ne pas offusquer celle qui se donnait tant à la tâche.

Une fois la chanson terminée, je ne pus m’empêcher d’applaudir. Wow ! C’était majestueux ! On aurait dit qu’il s’agissait de la vraie Hannah Montana. Peut être avais-je réussi à épanouir une nouvelle chanteuse ? Qui sait ? J’allais peut être devenir le futur René Angelil des mutants ! Au diable cette institut. J’allais aller à Las Vegas lui concocter un petit spectacle que j’allais surement appeler : A New Day ! Ensuite, peut être que j’attraperais le cancer de la gorge et nous nous marierons. Nous mettrons au monde un petit enfant et nous lui laisserons le caprice de se laisser pousser les cheveux. Oui ! Mon destin était tracé grâce à une chanson venant de Sarai. Elle allait devenir la nouvelle pop star 2009 !

La nouvelle vedette, avança un peu avec difficulté vers moi. Pour ma part, j’étais ému. J’avais tant de projets pour elle. Il fallait absolument lui en faire part.

- Wow ! Sarai Hutt ! Vous êtes une déesse de la scène ! Il faut absolument débuter une tournée sur le champ. Avez-vous déjà pensée changer de nom pour un nom plus « glamour » ? Je propose Sarai Dion ! Pas mal, hein ?

La chanteuse, d’un sourire forcé me demanda si j’avais apprécié. Franchement, qu’est-ce qu’elle racontait. Est-ce que ma réaction n’était pas suffisante ?

- Mais voyons Sarai, j’ai tellement aimé que…..

Et PAF ! Sans avertir, son point atterrit sur mon visage. Recevant un tel choc, mon corps balança vers l’arrière pour ensuite crouler par terre. Ce que ma victime ignorait et que j’ignorais d’ailleurs, c’est qu’une fois inconscient ou touché, mon don de contrôler les rêves s’arrêtait aussi. Cela m’expulsa automatiquement hors du rêve, me faisant tomber du divan ou je m’étais assoupie précédemment. Je me réveilla aussitôt, le nez en sang. Tout en m’essuyant, je répliquai ces mots à voix basse :

- Petite peste ! Moi qui voulais tant te donner ! Comment oses-tu ?

C’était d’ailleurs aussi la chance pour Sarai de se réveiller. Heureusement pour elle, Shaun n’était que devant sa chambre. Par contre, elle devait faire attention. Ce vaurien possédait un autre pouvoir pouvant l’avantager.

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