Se cache dans la salle de musique PV Leïa]

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La salle de musique, une pièce très riche par ses instruments mais aussi par les différents livres qui racontent son histoire ainsi que toutes les mélodies qui existent dans ce Monde. La fin d’après midi venait de sonner, chaque étudiant profitait du beau temps pour ne pas rester enfermer dans l’institut, pourquoi rester enfermer alors que le soleil était encore là ?!
Le grincement d’une porte cessa le silence qui s’était installé dans la salle, des bruits de pas se succédèrent pour laisser apparaître une jeune femme. Une jolie jeune femme d’ailleurs, son visage était si beau, bien différent des autres élèves, à la fois doux et dur, à la fois triste et mélancolique…tous ces sentiments qui se gardaient là, enfouis sous ses yeux bridés noisettes qui étaient si beaux à regarder.
On lui avait prit sa liberté que bien trop jeune, alors elle ne connaissait rien de ce Monde dans lequel elle venait d’atterrir. Des regards qui expriment de la pitié , de l’incompréhension , de la jalousie…mais tous ne sont pas ainsi, non , la solidarité existait et c’est ce qu’il permet à Saya de continuer sa route et d’atterrir aujourd’hui dans cette salle de musique. Billy Beuc et l’assistante de l’infirmerie s’étaient montrés très aimable tous les deux, ce garçon se montrait être un ami très fidèle et cette fille permettait à Saya de se vêtir et de se soigner correctement.

Vêtue d’un jean noir , d’une tunique blanche et de tongs noires, la jeune femme avança d’avantage dans la salle de musique. Elle fut captivée par un instrument qu’elle connaissait par son passé : un piano. L’instrument noir suivait parfaitement avec ses longs cheveux noirs qui lui arrivaient jusqu’à son bas de dos.
Cette dernière s’installa alors , ouvrant ce précieux objet, elle ferma un instant les yeux et joua une mélodie qu’elle avait écouté…du moins , un souvenir bien profond…Un bébé peut entendre des mélodie et s’en souvenir , s’était possible, à cet instant. Alors que la mère de Saya attendait son enfant dans son ventre , elle était allé écouter la douce mélodie du grand musicien Japonais Joe Hisaishi…et cette mélodie, Saya s’en souvenait.

Touchant faiblement le piano,la belle ferma les yeux un faible instant , soupirant quelque peu…C’est alors que ses doigts s’exécutèrent pour jouer la même mélodie. En total harmonie , Saya était en transe , personne ne pouvait l’arrêter, même pas un élève. Elle pensait à tellement de chose , à tout son passé , à son défunt père et à cette mère qu’elle n’avait pas connu.
Lorsqu’elle eut terminée , Saya Takahata eut peur, une personne était en train de la regarder. La demoiselle se leva, gênée…

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Aujourd’hui, ça n’allait pas si bien que ça.

L’orphelinat, la vie, la rue.

Non, non, ne t’arrête pas. C’était magnifique ce que tu jouais. Tu jouais bien en plus. Tu peux continuer, non ?

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La belle asiatique laissa l'inconnue entrer dans la pièce, assise sur son siège , la jeune femme était des plus méfiante à l'égard de cette personne. Qui était-elle ? Serait-elle une de ces pestes qui se moquent sans cesse d'elle par ses problèmes à s'exprimer? Venait-elle pour avoir des renseignements? Mais la visage de la jeune femme qui se présentait devant elle montrait à qu'elle point cette dernière n'allait pas bien...des yeux rougis par les pleures et ses lèvres séches...

Bien que Saya avait ses propres problèmes et ses peurs, elle ne pouvait laisser la jeune demoiselle ainsi...Qui pouvait faire autant de mal à une personne aussi jolie qu'elle? Qui plus est , sa manière de lui parler avait bien prouver à Saya la bonne foi qu'elle possédait.
Cette dernière joua une note de musique , pensant que la Japonaise allait l'accompagner. Saya le fit , elle joua un petit air de musique avec elle...Mais voyant que cela ne lui remonté pas le moral, notre héroïne prit les mains de la jeune femme et les mit hors du piano. Cette dernière aurait put être véxée par ce geste, mais Saya avait en tête un air qui lui ferait sans doute retrouver le sourire. Comment le connaissait-elle ? Souvenir d'enfance, elle en avait joué étant petite, et cet air avait été le symbole de leur école primaire pendant un certain temps.

Prenant une pause pour placer convenablement ses doigts, la belle demoiselle s'éxécuta et joua un air entrainant et amusant. Regardant cette fille en jouant, elle lui sourit aimablement et chanta juste le refrain "Totoro Totoro". Jamais elle n'avait prit autant de plaisir à jouer en compagnie d'une personne étrangère....

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Leïa n’avait rien d’une personne agressive. Elle essayait même d’être particulièrement douce et agréable avec la jeune asiatique qui se trouvait là et qui avait l’air assez méfiante vis-à-vis d’elle. La jeune Troy voulait lui montrer qu’elle n’avait pas de quoi s’inquiéter d’elle, ceux pourquoi, même avec sa mine déconfite, elle s’approcha du piano, s’installa a ses côtés et commença a jouer un morceau pour que la jeune Asiatique l’accompagne.
Ce qu’elle ne tarda pas a faire lorsque Leïa posa ses longs doigts fins sur les touches de piano et commença a jouer une petite mélodie ou la jeune fille pouvait l’accompagner librement. C’était un échange agréable et reposant qu’elles avaient là et qu’elles partageaient sans même se soucier du reste.
Mais cet échange fut de courte durée lorsque la jeune asiatique attrapa la main de Leïa pour la retirer du piano, aussi simplement. Ainsi, elle se mit a jouer seule, a nouveau. Un morceau qu’elle connaissait par cœur en chantant par-dessus le « refrain » semblait il un petit air adorable et amusant, ce qui eut le don de faire sourire Leïa.

Mais qui était elle, cette artiste là ? C’était bien la première fois qu’elle la croisait dans l’institut, et bien que l’institut était particulièrement grand et qu’il y avait de nouvelles têtes chaque jour, elle n’avait pas le souvenir de l’avoir rencontrer, que ce soit en cours ou pas. Leïa aurait, en effet, voulu échanger plus tôt avec elle, parce qu’elle avait des choses a lui apprendre très certainement.
En plus, elle avait l’air si douce et si innocente, gagné par une sérénité et une sympathie magnifique. Ses yeux étaient beaux, ou l’on pouvait lire a l’intérieur une gentillesse et une bonté d’âme a toutes épreuves. C’était agréable de voir des gens comme elle qui se contentait de faire sourire et d’offrir le bonheur autour d’eux.

- Comment t’appelles tu ? ça fait longtemps que tu es ici ?

Leïa marqua une pause en la fixant dans les yeux.

- Tu joues véritablement bien, et je t’envie pour ça d’ailleurs. Tu es d’où ?

L’on pouvait remarquer que Leïa n’avait même pas pris la peine de la tutoyer tant elle se sentait a présent en osmose avec elle. Non, elle ne pouvait pas s’encombrer de marque de politesse durant ce partage de bonheur. Elle n’en avait tout simplement pas envie.

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Lorsque la belle méodie fut terminée , les beaux yeux noisettes de la jeune Saya avait regardé un faible instant le ciel, elle qui venait de se souvenir de son passé en compagnie de son père...et où était-il à présent? Peut-être cherchait-il encore aprés? Si seulement Saya se souvenait de cette soirée où l'on avait abbatu son père sous ses yeux...pourquoi l'avait-elle oublié? Etait-ce le choc? La belle asiatique pensa alors à sa tendre mère qu'elle n'avait pas connu...mais elle savait une chose : elle lui ressemblait beaucoup pour avoir vu jadis des photographies.
Vint alors le temps des questions, quelque chose que Saya n'aimait pas , pour cause , sa faible maîtrise de la langue anglo-américaine. Billy l'avait certes aidé pour certaines choses, mais ses leçons n'avaient pas aboutit à une maîtrise parfaite bien que Saya apprenait bien et vite. Cependant, elle réussit tout de même à capter certaines choses , la présentation et sans doute des compliments , ce qui changeait de certaines méchancetés qu'elle pouvait entendre.
Face à cela, la jeune demoiselle se leva, quittant le regard profond de cette interlocutrice qui semblait être si gentille. Saya Takahata se mit devant la fenêtre et regarda la magnifique journée qui venait de se terminer. D'un ton calme mais neutre , elle essaya de s'exprimer:

"Je...m'appelle...Saya. Ca fait pas longtemps que je suis là..."

Dire d'où elle venait ? Non seulement elle ne pouvait pas l'expliquer mais ne voulait encore moins le dire...Mais une chose était sure, Leïa Suzane Troy verrait bien qu'elle n'était pas d'ici par cette manière trés infantile de s'exprimer.
En attendant sa réaction , la belle croisa les doigts, espérant qu'elle n'allait pas se moquer d'elle...Elle pensait à Billy, comment elle aurait aimé qu'il puisse lui venir en aide, lui, son sauveur...

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Par la fenêtre, il y avait un magnifique soleil, presque éblouissant. C’était un temps radieux, ou il était bon d’être a l’extérieur. D’ailleurs, le soleil éclairait et baignait la pièce d’une jolie lumière douce et dorée, très agréable moment partagé. Une petite brise fraîche traversa la pièce alors que tout étaient clos a l’instant. Ce n’était que Leïa qui venait, malgré elle, de créer ce petit courant d’air qui faisait virevolter leurs cheveux longs.
Leïa fixait les touches du piano, hésitant quelques secondes avant d’appuyer sur l’une d’elle, ou un son s’échappa quelques secondes après. Très bien, elle maîtrisait assez bien cet instrument depuis le temps, mais elle hésitait toujours avant de jouer. Ce n’était pas le stress, loin de là. Juste l’hésitation peut être ferait elle une fausse note qui gâcherait tout ? Oui, la confiance aussi jouait énormément et l’influençait constamment.

- Je...m'appelle...Saya. Ca fait pas longtemps que je suis là..."

Vivement sortie de ses songes, Leïa leva les yeux vers la nommée Saya pour lui faire un sourire radieux. Oui, elle était donc d’origine japonaise. Saya, ça ne faisait pas très chinois, ni Coréen. Enfin, ce n’était que des suppositions, Leïa ne connaissait pas toute la culture Orientale non plus.
Et puis, quand on y réfléchissait, Leïa, qui elle était d’origine allemande… son nom ne faisait pas vraiment Allemand… n’est-ce pas ? Enfin, bon, arrêtons de cogiter la dessus, ce n’est pas très intéressant non plus.

- enchanté Saya, je m’appelle Leïa Troy. Je ne suis pas là depuis longtemps non plus, je viens juste de découvrir cette pièce d’ailleurs. Je ne savais pas qu’elle existait. Cette école est formidable !

ça pour être formidable ! Il y avait un peu tout et surtout n’importe quoi ! C’était impressionnant. Il y avait d’ailleurs plusieurs livres dans une bibliothèque parlant certainement de musique, a tout les coups.

- Bien, Saya. Parles moi de toi ! Tu viens d’où ? Japon, non ?

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La jeune asiatique écouta son interlocutrice parler, elle prononçait tellement bien que Saya put comprendre ce que cette Leïa Troy disait. Cette école était formidable, elle semblait enchantée, donc cela voulait dire que cet endroit était bien...Inutile de le dire, Saya avait bien put le constater par elle même par l'aide qu'on lui apportant...Mais pour ce qui est des élèves moqueurs...c'était autre chose.

Lorsque cette dernière parla pour la dernière fois, le beau regard de la demoiselle se baissa, fixant le sol, Saya ne savait que dire...Ce passé qui lui faisait tellement mal...Le Japon, il signifiait tellement de chose pour elle : son Bonheur passé...son père...Et où était-il désormais? Elle qui ne se souvenait plus du destin funeste qu'il avait eu...Voilà ce qui arrive lorsque l'on veut vivre au dessus de ses moyens.
La belle ferma un instant les yeux, elle ne voulait pas dire ce qu'il lui était arrivée, de peur qu'on l'a ramène dans cet enfer où elle serait certainement condamné : la Chine.

Un regard neutre d'expression s'offrit à Leïa Troy, Saya Takahata se tenait droite devant elle...Cette dernière prit un air alors désolée envers cette jeune femme et décida de lui dire :

"Je ne comprends...pas tout...ce que...vous dîtes...."

Elle mentait , cela était évident, mais Saya voulait se protéger du mal qui tournait autour d'elle mais aussi de cette souffrance qui restait dans son coeur...

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