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| Les états unis... Enfin [Leïa] | |
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Invité Invité
| Sujet: Les états unis... Enfin [Leïa] Ven 8 Mai 2009 - 21:29 | |
| Quitter l'aéroport s'était montré beaucoup plus difficile que prévu, la biométrie, une norme que seuls les américains pouvaient s'offrir, avait contraint les faux Mr et Mrs Han à passer par un poste de police, régit sous autorité de l'Armée. Des paranoïaques, atteint par une lueur de folie plus frappante lorsque les deux opposèrent une résistance. Des corps avaient volés, d'autres gardes intervinrent et puis, en quelques secondes, les balles volèrent de partout, l'un d'entre elle s'évadant d'un chargeur, vive, étincelante et brûlante, grise, atteignant la poitrine de 7055. S'en était désormais fini pour elle, tout était déjà finit.
Encerclé, désormais plus seul qu'il ne l'eut jamais été, 7054 du se résoudre à, de nouveau, faire usage de son don pour se sortir d'une impasse. Il ouvrit sa paume, en écarta les doigts puis laissa se dégager un faisceau noir, se dirigeant de façon totalement arbitraire, comme écran infranchissable de toutes les balles de métal qui venait le rencontrer. Quelques unes retombaient sous l'entité noire, sous forme de poussière, d'un liquide froid, sous toutes les formes les plus incohérentes qu'imaginables.
Que pouvait-on ressentir dans l'entité ? Personne ne savait ou tout du moins, ceux qui l'eurent connus semblaient trop marqués pour le dire. Des cris, de profonds cris de désarrois, d'horreur, d'appel à l'aide s'évadèrent de la forme sphérique qui grandissait pour chaque seconde qui passait. Lio ne se fit pas prier pour s'enfuir, dans sa chemise blanche teintée de quelques traces de poussière, de toute la poussière qui envahit la scène lorsque les autres humains débarquèrent. Désormais hors de porter, toute l'attention dirigée sur une zone "vide", un voile blanc apparu puis se propagea tout autour de la sphère ténébreuse de l'effroi qui avait gagnée les lieux. Les civils avaient fuis, les soldats, en uniformes, qui n'avaient pas été touché par la structure chaotique accoururent en direction des leurs, comprendre ce qu'étaient les brûlures sur leur visage, les aider à se relever, cherchant, devinant comment ils avaient pu devenir, quelques uns, aveugles. Tout était passé vite, trop vite.
Se dirigeant vers la sortie, Lio fit usage de sa formation pour passer, du mieux qu'il pouvait, inaperçu, par cette douce journée, si bien commencée, du jeune printemps qui sortait d'un long sommeil de trois saisons passées. Il quitta le lieux, cherchant asile dans un endroit qu'il priait d'être inoccupé : En vain. Ses pas se succédaient, sans fin, évitant les humains comme la peste.
Pourquoi s'était-il enfui ? Pourquoi avait-il cherché une autre vie ? Comment l'atteindrait-il ? Seul, l'unique espoir de trouver, découvrir autre élément que tristesse ne lui semblaient plus possible. 7055 était décédée, ses autres amis quelques temps plus tôt... L'Alpha se voulait désormais leader d'un groupe fantômes, aux membres qui jamais plus ne le soutiendrait dans des appuis contre d'autre.
Les mutants, comment étaient ils traités aux Etats-Unis ? La question intégra sa tête comme une flèche, perçante, prenant tous les intérêts, vaniteuses jusqu'au bout. Elle le dévorait... Un an de plus, un an de plus pour être formé, mieux préparer à cette évasion, cela n'aurait pas été un luxe. Mais voir un membre de son équipe soumis à un de ces "Maitres", comment s'y résigner ?... Il avançait, silencieux, regardant avec souspissions le moindre individu qui passait, nul ne pouvant lui inspirer conscience. Le sentiment d'être épié, par une civilisation qu'il connaissait à peine, agent à la formation inachevée, membre d'un élite inconnu, simple fantôme d'un projet désavoué.
Il continuait de marcher, sans but, sans rien à quoi se raccrocher. Vint, au souvenir du chaos qu'il avait projeté, un sentiment de pitié pour ceux qu'il avait brisé, anéanti. Le réflexe était venu de lui même. Quelques minutes s'étaient à peine écoulées que plusieurs ambulances, militaires, se dirigeaient vers l'aéroport. A quoi bon faire usage d'un don si s'en était pour ensuite ressentir cette émotion ? malaise prenant, constant. Une image flâneuse peu flatteuse de ce qu'il était devint en son esprit alors, se résignant, l'homme pris décision de ne plus faire usage de son don, plus sans autre raison que celle de se défendre... Il l'avait fait dans ce but mais s'en était trop, ses yeux, bridés, continuaient toujours de regarder les ambulances, hurlantes, aller en direction de l'aéroport... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Ven 8 Mai 2009 - 22:05 | |
| La musique, comme la lecture, était une très bonne échappatoire a la déprime. Et ceux, Leïa l’avait vivement compris, tandis qu’elle écoutait, marchant d’un pas décidé dans les rues de New York, l’album d’Aerosmith qu’elle avait acheté quelques minutes plus tôt. Oui, elle avait besoin de s’évader, ces derniers temps, et elle cherchait par tout les moyens de ne pas sombrer dans ses pensées et de sombrer tout court en faite. Alors, elle avait dévoré cinq bouquins ces trois derniers jours et avait écouté une bonne centaine de fois des albums empruntés a d’autres élèves qu’elle devrait rendre, tandis qu’elle s’en était offert d’autres, pour son plus grand plaisir. Le rock, la pop anglaise, tout ce qui bougeait un peu et qui l’entraînait dans des pensées différentes de celle dont elle avait l’habitude en ce moment était très bon a prendre. Ceux pourquoi elle avec des écouteurs dans les oreilles, un lecteur cd dans le sac en bandoulière et qu’elle avançait d’un pas presque dansant dans les rues bondées de New York. Quelques heures plus tôt, elle était dans sa chambre a l’institut en train de se morfondre après avoir fini un bouquin a l’eau de rose, à présent, elle changeait de cd pour mettre le dernier des « PussyCat Dolls » (un Girls Band qu’elle n’appréciait pas forcément, mais les chansons étaient assez festives et entraînante, alors bon) et l’écouter en chantant a tue-tête.
Et pourquoi cette terrible envie de se changer les idées ? C’était une très bonne question. Il fallait être là lorsqu’il le fallait voilà tout. En tout cas, les récents événements avaient énormément bousculé Leïa qui avait préféré fuir l’institut plutôt que d’y resté enfermé en sachant qu’elle pourrait, de nouveau, tomber sur l’aîné de la famille Troy et avoir de nouveau une envie soit de le tuer, soit de pleurer. Ce qui n’était pas bon pour son image, ni pour le premier choix, ni pour l’autre. Non pas qu’elle tenait particulièrement a son image, mais Leïa était une jeune fille qui détestait vomir ses émotions et sentiments sur la place public. Alors pour elle, hors de question d’étaler a nouveau ses ressenties en face d’une personne, que ce soit Tristan ou un élève de l’institut. Elle préférait largement se cacher dans les rues de New York, là, au moins, elle avait peu de chance de tomber sur quelqu’un de familier, même si elle savait que le monde était particulièrement petit.
Enfin, tout ça pour dire qu’elle essayait par-dessus tout de contenir ce qu’elle pouvait ressentir. Parce que, non, Leïa voulait redevenir la sage jeune fille qu’elle était et continuer a vivre simplement aussi car ses émotions avaient une grande influence sur ses pouvoirs et qu’elle avait énormément peur de causer une catastrophe. Qui savait ce qu’elle pouvait faire avec l’étendu de son don ? Surtout, le fait était qu’elle ne contrôlait rien ! Et Actuellement, Leïa se trouvait non loin de l’aéroport, ou bon nombre de personnes circulaient de nos jours. Il y avait des allers et des venues intéressantes a regardé. Leïa adorait observer les visages des arrivants et des partants. C’était un passe-temps comme un autre, me direz vous. Et bah oui, en effet. Quoi qu’il en était, a présent, la jeune fille avançait toujours dans la rue, soudainement attiré par les bruits entêtant des gyrophares d’une ambulance. Le bruit était tenace et prenait l’attention de tout les gens qui voyaient passé le véhicule. Leïa y compris. Elle continuait donc sa route, son attention accaparée par le camion, ne regardant plus où elle marchait et c’est peut être a cause de cela qu’elle rentra en collision avec…
Un homme. La prochaine fois, elle regarderait devant. Mais la prochaine fois seulement, parce que là, le mal était fait. Paf. Elle se retrouva les fesses a terre, perdant l’équilibre. Et puis, son sac se retourna et ses affaires tombèrent au sol sans même prévenir. Ça, ce n’était vraiment pas de chance. La jeune mutante releva les yeux, un peu énervé, par elle-même et par l’homme, qui aurait pu, lui aussi, faire attention. Mais très bien, si c’était ainsi…
- Non de… !? Vous pouvez pas regarder ou vous marchez non ?!
Elle marqua une pause et reprit, un peu penaude.
- Désolé. C’est aussi de ma faute. Vous n’avez rien ?
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| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Sam 9 Mai 2009 - 10:24 | |
| Trop pris dans ses pensées, 7054 en vint à ne plus faire attention où il marchait, heurtant ainsi une jeune femme à la corpulence admirable, ne portant rien de trop laid quand on pouvait y penser. L'effleurement ne le fit pas bouger d'un poil, ses pupille dénuée d'émotion se guidant sur le corps de ladite femme qui s'écroula.
En guise de politesse, il s'accroupit, se mettant au même niveau que son regard, l'aidant à ramasser ses affaires, une à une. Tous les autres gens ne cessaient d'admirer le convoi, le défilé infernal que menaient les ambulanciers, accourant avec bien des efforts jusqu'au terminal.
Seule elle pouvait bien porter son attention à même un homme qui cherchait à passer inaperçu, ce pauvre petit chien perdu... Enfin, chien issu du croisement entre Rockweller et Pitbull. Qu'importait, il était perdu, cherchant le rêve d'être heureux sans avoir véritablement pu le structuré, pris par le temps, pour chasser par les heures filantes.
- Non de… !? Vous pouvez pas regarder ou vous marchez non ?!...Désolé. C’est aussi de ma faute. Vous n’avez rien ?
Ne répondant pas à sa première exclamation, gardant exceptionnellement son calme - ce qui, on se l'avouera, change des habitudes; Lio daigna tout de même s'exprimer face à la seconde :
- Moi ça va...
Ses mains se guidaient pour l'aider à ramasser ses affaires, un peu gêné - sans en comprendre pourquoi. Il la regarda, simplement, comme on aime regarder quelqu'un sans en attendre davantage.
Sans autre but que de fonder une nouvelle vie, l'homme d'Asie regarda un peu autour de lui puis se décida à demander, doucement, un peu d'aide :
- Je ne suis pas d'ici, est-ce que vous pourriez m'indiquer un endroit pour passer la nuit ?...
Sans argent, il aurait été dur de s'installer dans un hotel alors, il valait mieux aller ailleurs, quit' à passer quelques nuits dans un refuge ou dans la rue avant de trouver un emploi, aussi misérable soit-il : Tout était mieux que "le Camp" après tout...
- Spoiler:
HRP : Un peu court désolé
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Sam 9 Mai 2009 - 12:28 | |
| Il y eut rapidement une sorte d’attroupement autour de l’Aéroport, comme si quelque chose s’y était passé. C’est d’ailleurs a cet endroit que toutes les ambulances se dirigeaient a grande vitesse. Leïa était curieuse de savoir ce qui avait pu s’y passer, mais ne chercha pas plus tant son attention était a présent attiré par autre chose. Simplement par cet homme, typé asiatique, qui l’avait bousculé et qui n’avait pas bougé d’un pouce alors qu’elle avait finit a terre en heurtant le sol et en observant son sac se retournait sans qu’elle n’ait pu faire quoique ce soit. Maudissant d’abord cet homme pour son manque d’attention, elle ne tarda pas a s’excuser et a demander des précisions sur son état de santé.
Chose tout a fait inutile puisqu’en effet, c’était elle qui avait fini a terre et non lui. Mais bon, Leïa était une personne civilisé et l’asiatique ne tarda pas a lui répondre un « Moi, ça va » totalement neutre.
- Tant mieux, ajouta la jeune mutante en soupirant.
Ravie de le savoir, elle aussi, elle allait bien. Même si son arrière train était complètement endolori et que son dos en avait pris un sérieux coup, ainsi que son poignet qui avait servi a amortir la chute. Mais passons, elle n’était pas sur le point de mourir. Et heureusement. A vrai dire, elle ne lui en voulait pas vraiment. Elle était tout autant responsable. Et puis, il l’aidait a ramasser ses affaires qui étaient éparpillé tout autour d’elle. Un geste très bien vu. Leïa prit son baladeur cd et l’arrêta alors, remarquant que celui-ci avait subit un petit choc. Et puis, sa boite de cd avait fait un petit vol et s’était cassé en deux. Bon tant pis, il n’y avait pas eut mort d’homme. Elle réparerait ça seule. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le jeune homme se mit a lui parler. Et bah ouais, carrément.
- Je ne suis pas d'ici, est-ce que vous pourriez m'indiquer un endroit pour passer la nuit ?...
Visiblement, il n’avait pas l’air a son aise ici et cherchait de l’aide. Leïa se releva, mettant les affaires dans son sac en regardant autour s’il n’y avait rien qu’elle aurait pu oublier. Non, rien. Alors, elle répondit :
- Et bien. Je connais très bien New York et plusieurs hôtels dans le coin. Mais tout dépend de votre budget après. Et si vous cherchez quelques choses d’autres qu’un hôtel, alors je peux peut être vous trouvez autre chose. Alors ?
Maintenant suffisait qu’il lui dise ce qu’il cherchait. Bien que curieuse de le savoir, elle avait d’autres questions au bord des lèvres qu’elle ne tarda pas a poser :
- Vous venez d’où comme ça ? De l’Aéroport, je suppose. Mais de quel pays ?
Niveau indiscrétion et curiosité déplacé, elle faisait fort.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Sam 9 Mai 2009 - 13:28 | |
| Prenant temps de toujours la dévisager, Lio Han continua de ramasser les affaires de cette jeune femme, maladroite, tant par ses actes que par ses mots; qu'importait, la vie américaine allait bientôt pouvoir débuter, l'espérait-il tout du moins. Un paradoxe étrange se mêlait dans son esprit : Il voulait être heureux, certes, mais comment l'être lorsqu'il était entouré d'humains ?
Un mélange incertain d'envie et de crainte car oui, au fond, sa haine sanguine était alimentée par la crainte de perdre une nouvelle fois cette chose si précieuse à ses yeux, désormais, "l'Indépendance"
L'espoir de découvrir un jour d'autres mutant le hantait, mais qu'importait, il n'était pas encore l'heure, à ses yeux, de trouver pareille merveille. Il en rêvait tout de même au fond de ses entrailles.
- Et bien. Je connais très bien New York et plusieurs hôtels dans le coin. Mais tout dépend de votre budget après. Et si vous cherchez quelques choses d’autres qu’un hôtel, alors je peux peut être vous trouvez autre chose. Alors ?
- Je possède un budget des plus restreint pour être honnête...
Il la regardait, ne la quittait pas des yeux. La seconde question devait surement la rendre plus lucide, quand à sa situation financière :
- Vous venez d’où comme ça ? De l’Aéroport, je suppose. Mais de quel pays ?
- [color=#7D03BA]Je suis Coréen du Nord...
C'était fait, il l'avait dit, ceux qui étaient perçu comme les assassins du capitalismes, les soutiens d'un régime autoritaire.. Lui en était un, un échappé, un traitre à cette idéologie tout du moins. Maintenant, comment espérer fonder une nouvelle vie ? Pas de visa, plus de papier, plus rien pour se rattraper.
Malgré tout, dans quel autre pays que celui des états-unis, un émigré ne pourrait-il pas devenir riche à milliard ? Baignant dans le luxe, les plaisirs de la vie ?...
Cette chance lui était à présent offerte, difficilement certes, mais elle était là. dans l'avenir, l'homme prenait conscience qu'il devrait un jour se lier avec les humains, cette pensée était là elle aussi, non loin. Le faire de suite pouvait paraitre tôt, même pour lui alors, plutôt que de rester dans une position des plus intimidante, il se releva et aida la jeune femme au passage, plongeant son regard, toujours dénué d'émotion, comme pour ne pas paraitre désemparé de la situation, leur deux vert baignant l'un dans l'autre, se mêlant, ainsi et toujours, jusqu'à ce que cette femme, brune, à la carrure attractive ne puisse lui répondre...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Sam 16 Mai 2009 - 8:21 | |
| Leïa avait plongé ses deux pupilles vertes dans ceux de sa nouvelle rencontre. L’homme qui se tenait en face d’elle était, de toute évidence, un étranger venu en vacances ou bien s’installer définitivement en Amérique, pour certaines raisons qu’il ne divulguât pas a une parfaite inconnue. Enfin, bien que très curieuse, Leïa ne pouvait pas lui poser des questions ainsi. Elle ne le connaissait pas, ne tenait pas a le connaître plus que ça, mais elle était curieuse, voilà tout, et quelques questions lui brûlaient les lèvres. Curieuse de savoir ce qu’il pouvait y avoir en dehors de ces frontières. Elle n’eut pas le temps de poser une question de plus que le jeune homme lui répondit qu’il n’avait pas beaucoup de moyen. Au moins, elle n’aurait pas a le promener dans les rues chics, non loin des palaces de New York City. C’était certainement de très belles rues, mais Leïa n’appréciait pas plus que ça. Enfin, que dire ? Elle ne savait pas trop ou aller. En réalité, il y avait des hôtels pas très coûteux dans le coin, mais avait il les moyens pour ça ?
- Alors suivez-moi, je vous amène a un hôtel pas très loin.
Leïa connaissait l’endroit pour l’avoir fréquenter plus d’une fois sans jamais n’y avoir loué une chambre. En effet, elle avait souvent rendu quelques services aux gérants qui n’arrivaient pas à se débarrasser de clochards et Leïa savait être persuasive lorsqu’il le fallait. Enfin, tout ça pour dire que le gérant lui devait quelques services quoi. Alors, au moindre problème, elle pourrait faire jouer de ses « relations ». Un sourire aux lèvres, elle se plaça a côté de l’homme et l’attrapa par le coude, comme elle avait l’habitude de le faire avec les gens autour d’elle. Toujours souriante, la jeune Troy l’invita a se mettre en route.
- Je suis Coréen du Nord… - Et vous vous appelez ?
Quoi ? Ça faisait trop de questions a la suite ? Rien a faire ! C’était quand même son droit de savoir le prénom de celui a qui elle tenait le bras non ? Elle ne tarda a ajouter :
- Enfin, excusez moi, je devrais me présenter d’abord. Je suis Leïa Troy. Vous pouvez m’appeler Leïa |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Mer 24 Juin 2009 - 18:57 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les états unis... Enfin [Leïa] Ven 10 Juil 2009 - 13:41 | |
| Ils se mirent en route vers un hôtel que Leïa avait a sa connaissance. Quelque chose de pas cher et rappelons que comme l'aubergiste lui devait un service, elle pouvait s'arranger pour baisser les prix un maximum. C'était aussi pour elle une façon d'aider, parce qu'elle était comme ça, dans le fond : à la recherche d'une aide a apporter aux autres, malgré les différences, les pensées et les avis. Et c'était certainement ce qu'elle avait de plus beau en elle. Elle lui fit un sourire, lui indiquant alors son nom et la façon dont il pourrait la nommer, ne cherchant pas à s'attarder avec les futilités d'usages et de politesses. Elle était plus du genre a foncer dans le tas, comme vous le savez, et elle avait, comme toujours, l'intime conviction qu'attendre après des formules courtoises ne faisaient que retarder l'échéance : le lien qui se formait entre les gens. Ce n'était qu'un avis parmi tant d'autres, naturellement, mais elle ne pouvait pas faire autrement. C'était là sa façon de faire, d'être, de vivre et d'exprimer ce qu'elle ressentait. C'était naturel, spontanée, ça venait du cœur.
-… Lio Han. - Enchanté.
Elle ponctua sa phrase d'un sourire, se tenant aux côtés de cet homme qui n'avait pas l'air d'être particulièrement a son aise ici. C'était un peu logique, il venait tout juste de débarquer de Corée du Nord, et il fallait a présent qu'il se familiarise avec les lieux, les gens, les lois, les règles. Tout ça, en si peu de temps. Leïa espérait qu'il s'en sortirait du mieux qu'il pourrait, en cas, elle pourrait peut être l'aider.
- Quelle est la position de l'Etat de Washington par rapport aux mutants ?
Leïa le regardât un instant avec perplexité. Par rapport aux mutants? À vrai dire, elle n'en savait trop rien. Elle lui fit un sourire discret, marchant toujours a ses côtés avant de reprendre d'une voix douce :
- Je n'en sais trop rien. Ils s'intègrent assez bien et ne sont pas spécialement rejeté, mais beaucoup d'humain ici pensent que les mutants sont un fléau, ce qui fait que beaucoup sont victimes de discriminations, de ce que je sais, du moins. Si là est ta question bien sur. Je suis désolée, je ne suis pas vraiment d'une grande aide. Pourquoi veux-tu savoir ça?
Elle le fixai du coin de l'œil. Là, il l'avait étonné, et venant certainement tâté le terrain. Donc, soit il était un citoyen souhaitant s'informer, soit un anti-mutant souhaitant s'informer, soit un mutant, et là, elle pourrait peut être quelque chose pour lui. À titre d'information, elle continua :
- Il y a une école dans le coin pour les mutants, je crois...
Elle préférait d'ailleurs ne pas trop donner d'information sans être sur de la nature de Lio. Cela pourrait poser des problèmes, alors elle laisser échapper quelques phrases, par ci par là, pour voir ou l'intérêt de l'homme se porterait.
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