Un petit verre au calme... (PV Sunshine)

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C'était un samedi après-midi et la journée était très belle. Les habitants de la Grosse Pomme vaquaient à leurs activités préférés, ou sortaient entre amis. La ville ne manquait pas d'animation, quand il faisait beau.
Pourtant, Lauri avait choisi le calme et la pénombre d'un bar pour passer son samedi. Cela faisait quelques semaines qu'il était arrivé à l'Insistut et ce jour-là, il avait eu envie d'aller boire un verre. Donc, il avait attrapé ses lunettes de soleil, avait appelé un taxi et s'était rendu dans son bar préféré. Ce dernier était peu fréquenté, ce qui plaisait pas mal au jeune mutant, qui ainsi, n'avait pas besoin de cacher son oeil. Le patron le connaissait bien et ne faisait plus attention à cette particularité.

Bref, le Finlandais était assis à une table, seul, un verre de bière dans une main et un crayon dans l'autre. De temps à autre, il tapotait la feuille de papier posée devant lui avec la mine de son crayon. Il était en train d'écrire une chanson, dont il avait déjà les partitions. L'air était comme de coutume très sombre, mais la fin suggérait une lueur d'espoir. Donc, il essayait de trouver des paroles adéquates. Et pour l'instant, la feuille restait blanche. Cela agaçait le jeune homme.

Tiens, Hakala, comme on se retrouve ! dit une voix masculine que Mortis reconnut immédiatement.

Heureux de te revoir aussi, Mike. Alors, t'es dans quelle fac ? Ou encore au lycée ?

C'est ça, moque-toi, sale mutant ! J'en ai assez de tes provocations ! Et ton foutu oeil !

Jusqu'à preuve du contraire, je ne t'ai pas supplié de venir me déranger. Donc, si tu ne me supportes plus, rien ne t'empêche de partir et de m'ignorer, comme je me fais un plaisir de le faire.

Le mutant se réintéressa à sa chanson, mais Mike dit alors une chose qui le fit réagir vivement:

Espèce de sale fils de...

Mais avant qu'il ait pu finir sa phrase, Lauri l'avait attrapé au cou et hurla presque dans le bar:

Je t'interdis d'insulter ma mère ou mon père, compris ?! Traite-moi de monstre, de sale mutant, d'animal, de bête de foire, je m'en fiche complètement, mais redis un mot sur mes parents et je t'assure que tu maudiras le jour où tu es venu au monde !

De son oeil vert, Reaper lançait un regard assassin à son interlocuteur qui tentait de retirer la main crispée autour de son cou. À cet instant, Lauri créa sans vraiment s'en rendre compte un peu d'énergie mortuaire dans la main qui enserrait la gorge du jeune homme. Ce dernier hurla de douleur...

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Cette partie de New York me rappelait étrangement l'endroit où j'avais passé mon enfance, en Europe. Il y avait du monde et différentes animations ou stands de brocanteurs et autres commerçants. C'était tout à fait le genre d'endroit qui plaisait à mes parents. Le soleil était haut dans le ciel et réchauffais chaque centimètre de mon corps, qui absorbait les rayons ultra-violet en permanance tant que je restais dehors. Je préférais nettement être dehors plutôt dans un lieu fermé, même s'il y a des fenêtres. Malgré cela, je décidai d'entrer tout de même d'entrer dans ce bar pour demander des informations sur mes parents : je me rappelle qu'ils rêvaient d'habiter à New York et je pensais que depuis le temps que j'étais parti, ils avaient réalisé leur rêve. Et je les cherchais car je pensais que le moment était venu de tout leur dire, même si j'ignorais la façon dont je devais le faire pour ne pas trop les brusquer.
Bref, je rentrai dans ce bar et je m'assieds à côté d'un drôle de type qui tenait une bière dans une main et qui tapotait un crayon de papier sur une feuille de l'autre. Ses cheveux noirs lui arrivaient aux épaules et il avait un oeil vert et l'autre, son oeil gauche, était noir. Son style vestimentaire était quelque peu étrange : il était habillé en noir de la tête aux pieds et il portait des bagues où étaient sculptées des têtes de mort. Ses ongles étaient vernis en noir et je pouvais voir le tatouage d'une rose noire sur sa nuque. Décidément ce type était vraiment macabre, tout ce qu'il avait sur lui rappelait la mort. Donc, je pris le tabouret à côté de ce type et je demandai au patron , tout en restant poli pour ne pas attirer l'attention sur moi :

- Excusez-moi, savez-vous si des gens portant le nom de Tales se sont installés par ici récemment ?

- Désolé mon gars, mais je ne connais personne de ce nom, me répondit le barman tout en essuyant un verre, le mégot à la bouche.

Je le remerciai avec un air déçu, peut-être étaient-ils restés en Europe finalement. Puis un homme interpella celui assis à côté de moi et une engueulade éclata dans le bar, car cet homme le provoquait, le traitant de sale mutant. La seconde d'après cet homme là fit l'erreur d'insulter sa mère et le mutant attrapa cet homme au cou et lui envoya des menaces de mort à la figure. Puis une étrange aura émana de ce mutant, faisant souffrir l'homme qui tentait de se libérer de son emprise. Je compris à ce moment qu'il fallait que je l'empêche de tuer cet homme, peut importe le moyen. Je ne le connaissais pas, mais quelque chose en moi me dit qu'il fallait le sauver, que son heure n'était pas encore venue. Peut-être était-ce une partie de moi enfouie au plus profond de mon coeur qui souhaitait que cet homme vive, luttant parfois violemment et d'autres fois pacifiquement pour la cause mutant, mais ne désirant pas le moindre mort. Je pensais user un peu de mon pouvoir pour aveugler tout le monde et tirer ce mutant hors du bar avec moi, mais au lieu de cela je lui adressai la parole.

- Vous ne devriez pas faire ça, lui dis-je tout en sirotant le cocktail que j'avais commandé l'instant un peu plus tôt.

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Lauri était tellement en colère qu'il aurait pu tuer Mike, soit avec son pouvoir, soit de ses propres mains. Cet imbécile avait osé insulter sa mère ! Le jeune mutant était d'ordinaire quelqu'un d'assez calme, préférant répondre aux injures par le mépris, sauf lorsqu'il s'agissait d'insultes à propos de sa mère. Il pouvait devenir vraiment lunatique quand on évoquait feue Heaven Hakala. Il pouvait passer de la plus grande sympathie, à la plus dévastatrice des rages dans ses cas-là. Et son psychologue n'avait rien pu faire pour l'aider, sur ce point.
Vous ne devriez pas faire ça. dit une voix derrière lui.

À ce moment-là, le Finlandais se rendit compte que son pouvoir s'était activé. Il lâcha son ancien camarade de classe dont le cou arborait maintenant la couleur typique d'une brûlure relativement grave. Reaper regarda sa main où l'énergie mortuaire s'était quelque peu condensée. Il parvint enfin à se calmer et l'énergie se dissipa.
Comme chaque fois qu'il utilisait l'énergie mortuaire, son corps fut accablé de fatigue et il dut se rasseoir. Mike était terrorisé, mais il trouva encore le courage de l'insulter une dernière fois, avant de partir:

Tu n'es qu'un monstre, Hakala...

Un monstre... Combien de fois au cours de sa vie avait-il été traité ainsi ? Il avait arrêté de s'en formaliser depuis longtemps. Et de la part d'un imbécile comme Mike, aucune insulte ne valait d'être prise en compte, excepté quand il insultait un membres de sa famille.
Le jeune mutant se tourna vers l'homme qui l'avait empêché de tuer l'humain et dit:

Merci. Merci de m'avoir empêché de faire quelque chose que j'aurais regretté.

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Mes paroles ont eu sans doute plus d'effets que si j'avais utilisé mon pouvoir, car le jeune mutant commença à libérer ce Mike et je remarquai une brûlure importante sur son cou. Mike insulta encore ce jeune homme de "monstre", mais celui-ci semblait avoir l'habitude d'être surnommé de cette façon et ne semblait pas s'en soucier plus que cela.

- Merci. Merci de m'avoir empêché de faire quelque chose que j'aurais regretté, me dit-il après s'être retourné vers moi.

- Ce n'est rien !! répondis-je, toujours avec autant de modestie. J'ai pensé à utiliser mon pouvoir, mais je n'aurais fais qu'empirer les choses, continuais-je.

J'avais l'impression de me revoir dans ce garçon, car il semblait être seul contre tous depuis qu'il avait découvert son pouvoir, qu'il ne contrôlait pas encore d'après sa réponse. Je pense qu'il s'était déclenché inconsciemment à cause de sa colère. Quant au mien, je le contrôlais assez bien, mais je pouvais encore l'améliorer au point de faire bien plus qu'éblouir. En y repensant, son style et ses tatouages symbolisaient la mort et semblaient refléter son pouvoir, tout comme mon style, avec mes tenues légères adaptées à mon pouvoir. Je finissais mon cocktail avant de lui tendre ma main en lui disant :

- On m'appelle Sunshine. Et tu es... ?

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Lauri but une gorgée de bière tout en écoutant les paroles de Sunshine. Apparemment, il s'agissait d'un mutant. Mais le jeune Finlandais ne l'avait jamais vu, à l'Institut. D'accord, il n'était pas là-bas depuis très longtemps, mais il avait une assez bonne mémoire des visages et celui de son interlocuteur lui était inconnu.

Je m'appelle Lauri. Quant à mes surnoms, ils ne sont tous très joyeux. La plupart du temps, on m'appelle Mortis ou Reaper.
D'habitude, j'arrive à contrôler mes émotions et mon pouvoir. Je ne comprend pas pourquoi il s'est déclenché.

Il rangea son matériel d'écriture dans son sac à dos, comme il discutait avec quelqu'un. Puis il termina sa bière d'un trait et fit signe au barman qu'il voulait commander.

Tu veux quelque chose, Sunshine ? demanda-t-il à son interlocuteur.

En ce moment, il tenait absolument à se faire des amis, de l'Institut ou pas. Il se sentait affreusement seul. Son père et son frère avaient déménagé dans le New-Jersey, à Lakewood, et Lauri pouvait difficilement aller les voir. Et le téléphone n'était pas très utile quand on avait un frère sourd-muet. En même temps, le mutant comprenait la décision de Jalo. C'était à New-York que sa femme était morte et maintenant que son mutant de fils avait rejoint un Insistut, il n'avait aucune raison de rester dans cette ville. Mais, Jalo et Arto manquaient énormément à Lauri. Et la solitude ne lui réussissait pas.

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Le jeune mutant repris une gorgée de bière avant de me donner lui aussi son nom :

- Je m'appelle Lauri. Quant à mes surnoms, ils ne sont tous très joyeux. La plupart du temps, on m'appelle Mortis ou Reaper. D'habitude, j'arrive à contrôler mes émotions et mon pouvoir. Je ne comprend pas pourquoi il s'est déclenché, me dit-il.

Puis il rangea ses affaires dans son sac avant de finir sa bière et d'appeler le barman. Il me demanda ensuite si je comptais boire quelque chose. Il devait vraiment avoir besoin de se faire des amis en ce moment et je le comprenais, même si mon pouvoir était vraiment différent. Après que mes amis s'étaient éloignés de moi à cause de ma différence, j'éprouvais ce même besoin, jusqu'à ce que je me résigne à rester seul. Je m'y suis habitué au fil des années et j'aimais bien rester seul, mais il est vrai que c'est toujours plus agréable d'avoir de la compagnie. Je finissais mon cocktail avant de lui répondre. Ce cocktail était particulièrement bon, on sentait bien le goût de la mangue qui se mêlait à l'ananas et aux différents agrumes, qui donnaient cette couleur orangée à cette boisson, qui était délicieuse, malgré le surplus de sucre.

- Pour moi ce sera le même cocktail, lui répondis-je en souriant, dévoilant mes dents blanches.

Lauri pris aussi sa commande avant que le flash spécial sur les mutants commença à la télé. Je me retournai vers le barman.

- Vous pouvez monter le son ?

HRP : je te laisse inventer le sujet du flash spécial lol. Et il faut vraiment qu'on trouve quelque chose pour mettre de l'action xd

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Lauri se recommanda une bière et, quand elle fut devant lui, en but une gorgée tout en observant un peu les rares clients du bar. Il connaissait la plupart de vue, étant donné que c'étaient des habitués en majorité. Il y avait deux-trois personnes que le jeune mutant n'avait jamais vues, mais comme aucunes d'entres elles ne semblaient étranges ou agressives à son égard, il n'en avait cure.
Au bout d'un moment, Reaper remarqua un homme qui semblait très agité, entrer. Trop pour passer inaperçu. Il devait avoir une petite trentaine d'années, des cheveux très courts blonds, vêtu d'un jeans et d'un T-shirt apparemment trop grand pour lui.

Soudain, le présentateur des infos annonça un flash spécial sur les mutants. Le Finlandais s'intéressa tout à coup à la télévision.

... nous venons d'apprendre que des mutants auraient attaqué un bar à Lakewood dans le New-Jersey (Lauri se leva d'un coup), faisant 2 morts et de nombreux blessés. Les victimes étaient Jalo Hakala, un avocat renommé de New-York et Jeremy Collins, un policier présent sur les lieux. La police a appréhendé deux suspects, mais un troisième, ayant apparemment le pouvoir de se téléporter, se serait enfui. Si vous voyez cet homme, veuillez prévenir immédiatement la police, mais faites très attention, d'après la police, le suspect serait armé et dangereux...

Tout à coup, la télé se reçut une balle et l'écran se brisa. Le jeune mutant, qui peinait à retenir ses larmes, se retourna en direction du tireur. Il s'agissait de l'homme qu'il avait remarqué tout à l'heure, c'était lui dont la photo avait été diffusée, lui qui avait partcipé à l'attaque qui avait coûté la vie à son père.

Tout le monde reste calme, et il n'y aura pas de blessé... dit le jeune homme en faisant un grand sourire à Lauri.

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Le flash spécial diffusait un message concernant une agression dans un bar du New-Jersey. A l'écoute de cette annonce, Lauri se leva d'un coup. Je pensais qu'il connaissait un peu le coin et qu'il avait peut-être de la famille là-bas et j'avais raison, car la seconde d'après, le présentateur annonça que les victimes étaient Jalo Hakala et un policier se trouvant sur place. Hakala, le même nom de famille que celui de Lauri, ce devait être son père puisqu'il semblait être avocat. Le coupable était un mutant puisqu'il semblait pouvoir se téléporter. Cet homme était entré dans le bar une ou deux minutes plus tôt et semblait plus tôt agité, mais je n'y faisais pas trop attention, j'étais trop occupé à me régaler de mon cocktail. Je ne le remarquai vraiment seulement lorsqu'il tira dans le téléviseur avec son révolver et dit :

- Tout le monde reste calme, et il n'y aura pas de blessé...

Lauri semblait être vraiment très en colère et semblait avoir du mal à se contrôler, ce qui était normal, mais je ne devais pas prendre de risque. Je ne connaissais pas l'étendue de son pouvoir, mais je savais qu'il ne le maîtrisait pas totalement et je pense qu'il pourrait bien tuer toutes les personnes présentes dans le bar s'il laissait trop d'énergie mortuaire s'échapper. Je ne pouvais pas le convaincre de renoncer à se venger, en revanche je pouvais peut-être l'aider à se contrôler, voir même l'aider à prendre sa revanche. Maintenant qu'il pensait s'être fait un "ami", je ne pouvais pas le laisser seul dans cette situation.

- Essaie de te contrôler, dis-je au jeune mutant en finissant mon cocktail. Tu ne voudrais quand même pas tuer toutes les personnes présentes dans ce bar ?

Voyant que je restais calme, le "terroriste" qui ne terrorisait pas du tout m'adressa la parole :

- Hé toi là, le gars avec les cheveux blancs !! Va te mettre avec les autres !! me dit-il.

Je posai mon verre sur le comptoir sans faire attention à ses paroles. Cet inconnu ne me faisait nullement peur et je n'avais sûrement pas l'intention d'aller me ranger avec les autres.

- Et pourquoi devrais-je t'obéir ?

Pendant que je me levais de mon tabouret, l'homme pointa son arme sur moi en disant :

- Fais pas le mariole !!

Je me tournai en face de cet homme et je fermai les yeux pour me concentrer en conseillant à Lauri de fermer siens. Puis je mis mes mains devant moi et je m'imaginai en train de tenir un ballon. Tout mon corps s'illumina d'une lumière d'un blanc pur et extrêmement aveuglant avant qu'une sphère lumineuse ne se forme dans mes mains.

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Lauri regardait le "terroriste" avec une rage et une haine que rien ne semblait pouvoir contenir. Le tireur braqua son arme sur lui et lui fit signe avec son arme de se rasseoir. Mais le Finlandais resta debout, se concentrant sur l'énergie mortuaire qu'il était en train d'invoquer. Il voulait le tuer, lui qui lui avait volé un membre de sa famille. Son corps entier était tendu et s'auréola d'une faible ombre. Il éprouvait une telle colère et une haine si forte qu'il ne pourrait bientôt plus contrôler son pouvoir.

Sunshine l'incita à se calmer. Non, bien sûr qu'il ne voulait pas tuer de personnes innocentes. C'était hors de question que quelqu'un souffre à cause de ce mauvais mutant. Et s'il laissait sa colère et son chagrin l'envahir complètement, de nombreuses personnes risquaient d'être blessées. Il essaya de se calmer et se rassit. Puis son ami se leva, lui conseilla de fermer les yeux. Le jeune Finlandais ne comprit pas tout de suite, mais en voyant la boule de lumière apparaître dans les mains de Sunshine, il cria aux personnes présentes de se protéger les yeux, avant de le faire lui-même.
Le flash dura quelques secondes, puis la luminosité revint à la normale. Le Finlandais se releva et se dirigea vers le terroriste complètement aveuglé et lui empoigna le bras. Puis, il se concentra pour créer un peu d'énergie mortuaire dans sa main. Le tireur se mit à hurler de douleur.

Que quelqu'un appelle la police ! cria Lauri qui savait que si elle n'arrivait pas bientôt, ce serait trop tard.

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Lauri ferma ses yeux après avoir dit à tout le monde d'en faire autant. Lorsque l'intensité du flash diminua, il se jeta sur le criminel et l'attrapa par le bras de façon à l'immobiliser. Il laissa ensuite de l'énergie mortuaire s'échapper, consciemment cette fois, pour tuer cet homme.

- Que quelqu'un appelle la police ! cria-t-il.

Le jeune homme semblait vouloir se venger de cet homme sans le tuer, je suppose qu'il libérait cette énergie mortuaire dans le but de le faire souffrir. Mais il serait bien capable de tuer quand même cet homme si la police arrivait trop tard. Il fallait tout de même faire attention, ce type semblait être un téléporteur et il pouvait bien retourner la situation à son avantage en peu de temps, en prenant un otage par exemple.

- Saloperie de mutant !! dit-il en agonisant.

Il essayait bien de se téléporter, mais la seule chose qu'il réussit à faire était de disparaitre avant de réapparaitre au même endroit, le pouvoir de Lauri semblait le perturber, ce qui était normal étant donné que ce type devait sentir sa vie partir de son corps, enfin je pense que ce don se déroulait comme cela. Bref, je sorti mon poignard de son petit fourreau, qui était attaché dans mon dos et je le positionnai sous la gorge du criminel en approchant mon visage du sien.

- Tu vas rester ici bien sagement en attendant l'arrivée des forces de sécurité, lui murmurais-je.

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