Eric avait suivit le jeune mutant qui l'avait "sauvé" dans le hall d'entrée à travers le dédale de couloirs de l'institut. Jamais le jeune homme n'avait vu autant de tournant, de coudes, de couloirs en lignes droites. Il trouvait que tous les murs se ressemblaient. "J'aurais bien du mal à me repérer là-dedans, dans ce véritable labyrinthe", pensa-t-il alors. Du moins, les premiers temps. Il n'avait pas un très grand sens de l'orientation, mais il savait qu'avec le temps, il saurait où trouver quoi dans ce grand manoir. Enfin, ils arrivèrent dans un section un peu différente du reste, avec deux grands couloirs parallèles et des portes de chaque côtés. Elles avaient des numéros inscrits dessus, ainsi qu'une liste de nom. Il devait s'agir des chambres.
"Dans quelle chambre serais-je"?
Devant lui, Kyle s'était arrêté, et semblait très concentré, la tête rabaissés sur son menton. Peut-être se focalisait-il sur un point précis, pour activer son pouvoir, comme lui-même devait le faire pour rentrer dans l'image du conte? Mais en quoi pouvait bien consister son pouvoir ?? Bientôt, Kyle repris ses esprits, et s'avança jusqu'à la porte numéro deux, et lança :
"Voila ta chambre Eric, je pense que quelque un de tes colocataires doivent être dedans, n'étant pas dans cette chambre je n'ai pas la clé de cette porte, c'est à toi de l'ouvrir."
Ainsi donc, c'était à ça qu'elle servait sa clé. Le professeur Xavier la lui avait remise lors de leur rencontre, mais il ne savait alors pas en quoi elle lui serait utiel. A présent, il savait.
Eric sortit la fameuse clé, clé du paradis ou de l'enfer ?, de sa poche intérieur, et ouvrit la porte.
"Vas-y, c'est ta chambre!"
Il hésita un instant, puis poussa la porte, découvrant une grande chambre pour six personnes, dont plusieurs lits étaient déjà occupés. Il aurait donc des colocataires, mais qui seraient-ils ? Avant de commencer quoi que se soit, comme ranger ses affaires, ou sortir prendre l'air, il se retourna vers Kyle, et dit :
-Merci beaucoup, Kyle. C'était très gentil à toi de m'emmener jusqu'à là. Je crois que je vais pouvoir me débrouiller maintenant.