Tentative d'effraction

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Il fut un temps ou Swindler était cambrioleuse, un temps ou l'adrénaline de ses vols lui procurait un tel plaisir qu'elle n'attendait que le suivant avec impatience. Avec sa venue à l'institut elle n'avait plus vraiment oser refaire de tels coups, mais maintenant qu'elle avait acquis une connaissance suffisament poussée de ses pouvoirs elle n'allait pas se priver. Ce soir il était temps de remmetre ça avec l'immeuble de l'Olympe Corp, une filiale de New York. Swindler n'avait pas très bien comprit ce que faisait cette société, ce qu'elle savait en revanche c'est que le propriétaire, Markus Snov, s'énorguellait de posséder un musée dans sa propre demeure, qui se situé au dernière étage de l'immeuble qui se situait en face de la jeune femme. L'immeuble en question semblait posséder toute la technologie nécessaire pour résister à n'importe quel cambrioleur .... tout du moins à n'importe quel cambrioleur humain. Pour elle, la tache serait sans doute plus aisée, son plan était de remonter tout l'immeuble à l'aide des conduits d'aerations et des cages d'ascenceurs. Il ne fallait cependant pas qu'elle se perde, l'endroit était un vrai labyrinthe, un seul faux pas et elle ne serait pas étonnée que des grilles se ferment autour d'elle et que des chiens la poursuivent avant meme que les flics débarquent.

Pour l'occasion elle avait revetu sa tenue favorite, elle ressemblait un peu à l'actrice qui jouait dans Aeon Flux comme ça mais au moins elle se sentait à l'aise.

Elle pénétra dans le batiment par l'arrière, elle ne prit pas une porte de peur de tomber sur un garde, mais passa sa tête à travers un mur juste ce qu'il faut pour voir ce qu'il s'y passait. Elle découvrit un couloir, désert, qui semblait réservé au personnel d'entretien, à droite un cul de sac semblait mener à un placard remplit de détergent, à gauche par contre un escalier montait vers les étages. La jeune femme se déplaça rapidement et lestement, maintenant qu'elle était à l'intérieur du bâtiment, protéger des courants d'air, elle n'avait pas hésité à devenir toute légère. Ses déplacements se retrouvait ainsi plus silencieux qu'une plume glissant sur du plexiglass et en cas de probleme elle pourrait faire de prodigieux bond. Une fois arrivée au pied de l'escalier, elle attendit des voix à l'étages, curieuse, elle ne put s'empecher d'aller voir. Le plus discrètement possible, elle avança contre le mur et écouta la voix de deux gardes. Elle était arrivée au rez de chaussé, ce qui paraissait être l'acceuil, elle pouvait en outre apercevoir des ascenseurs de l'autre coté de la piéce, l'entrée des visiteurs, les caméras de surveillance et au milieu, la réception.

Elle devait être discrète, surtout ne pas se faire repérer. Une idée lui vint alors à l'esprit. Elle alla dans le placard a détergent, chercha quelque chose de métallique, et trouva un balais avec un manche en métal, ça ferait l'affaire. Elle retourna en haut des marches et laissa tomber le balais dans les escaliers. Le vacarme qui s'ensuivit eu pour effet de rameuter les deux gardes en bas de l'escalier, ce qui laissa assez de temps à Swindler pour se faufiler dans les angles morts des caméras jusqu'a l'asceur le plus proche. Elle appuya sur le bouton et se réfugia dans la cage d'ascenseur. Celui ci bien évidément descendit et Swindler sauta rapidement de manière à se retrouver sur le toit de ce dernier. Elle se doutait que l'ascenceur n'allait pas remonter tout seul mais la voix des gardes qui était revenu dans le hall la disuadèrent d'appuyer sur le bouton pour monter. Elle les attendit d'ailleurs monter dans l'ascenceur.

-Qu'est ce qu'il fait ici celui la !!!! A cette heure les ascenceurs ne sont pas censé être au dernier étage ??

-Je ne sais pas, je sais que Monsieur Snov ne veut plus qu'on les empruntent à partir d'une certaine heure, au pire faisons le remonter comme ça on éviteras les ennuis.

-Oui tu as raison, faisons ça avec un peu de chance Monsieur Snov ne se douteras de rien.

Un déclic se fit entendre puis la cabine commença son ascencion, visiblement quand Swindler l'avait appelé l'ascenceur n'était pas au dernier étage puisque l'ascension fut très longue, sortant sa lime elle se fit d'ailleurs les ongles pour passer le temps. Une fois que l'ascenseur s'arreta, à l'avant dernier étage semblait il, Swindler passa une fois de plus la tête à travers un mur et découvrit un couloir richement décoré. Elle était au bon endroit, maintenant il fallait découvrir le musée ce qui ne serait sans doute pas une mince affaire. D'autant plus que le sol était couvert de capteurs de mouvement pas bien discret. Elle allait donc devoir se déplaçait de meuble en meuble. Elle commença par prendre appuie sur une table d'appoint et fit la topo des lieux. Trois couloirs s'offrait à elle, en face, Swindler vit une porte avec marqué réunion, à gauche le couloir débouchait sur une porte mécanique et à droite une grande porte finement ouvragé laissait pensé que des trèsors de richesse se cachait derrière. Tout naturellement Swindler se dirigea vers cette porte en passant sur des commodes, des statues grecques et autres horloges des temps anciens.

Une fois la porte passé, Swindler découvrit la plus belle salle réunissant des trésors qu'elle n'avait encore jamais vu. Bien entendu la salle était transpercée de part en part des faisceaus lasers qui déclencherais une alarme au moindre contact avec quelque chose. Swindler traversa la pièce a grand renfort de figures acrobatiques, car son pouvoir ne lui permettait malheureusement pas de passer à traver le laser. Elle arriva finalement devant une petite sculpture de femme qui semblait etre en platine et en or, incrustée de diamants et de saphirs/ Cette sculpture, bien que minuscule devait valoir à elle seule une immense fortune, et la jeune femme, oubliant tout règles de prudence ne put s'empecher de la saisir à pleine mains et de la soulever de son piedestal. L'alarme ne se fit pas attendre, elle résonna dans tout le bâtiment, que la jeune femme se boucha les oreilles, laissant tomber la petite statuette par terre.

Des grilles tombèrent de toute part, et Swindler, dans un ultime réflexe ramassa la statuette, la mit dans son sac et partit en courant dans les dédales de l'immeuble sans se soucier d'autre chose que de sortir d'ici.

Contrairement à ce que la jeune femme aurait pu penser, son approche avait été détecté dès qu'elle avait franchit la porte : en effet, le hall était équipé d'un détecteur de mutant conçut par Phobos. Il l'avait placé la afin de pouvoir identifier la présence de mutant au sein de son entreprise, soit pour leurs proposés des postes en rapport avec leurs capacités génétiques... Soit pour transformer ceux ci en matériel d'expérimentation. Cependant, ce signal n'était pas retransmit dans tous l'immeuble, mais seulement au responsable de Artémis Corp et à Phobos lui même. En théorie, il n'aurait pas prêté particulièrement attention à ce signal, et se serrait contenté d'attendre le rapport que lui aurait adressé le chef de service sur les capacités de la personne qui avait déclenché l'alarme. Cependant, un facteur particulier reteint son attention : l'heure. Que le signal se déclenche alors que la journée de travail était terminée, voila qui était pour le moins inhabituel. Phobos pris donc le temps de sortir de son caisson régénérant, d'enfiler son armure de combat, et de se diriger vers la salle de contrôle situé dans ses appartements. Quelques instants plus tard il utilisait les caméra de surveillance pour suivre l'intrus. Elle portait une tenue noir, et ses intentions ne faisait aucun doute : elle était la pour obtenir quelque chose qui n'était pas à elle. Une rapide analyse des données encéphalographique de la jeune femme lui firent comprendre qu'il n'était pas en présence d'une mutante répertorié dans son fiché. Manifestement, il était en présence d'une mutante cambrioleuse. Il avait déjà entendu parler de ça. a dire vrai, il en avait même engagé. Manifestement il n'était pas assez connu dans les bas fond de la ville, si l'un de ces rats d'égouts osait venir ici. Encore que... Ça pouvait être une occasion en or. le département Déméter était à la recherche de jeunes talents... Il s'agissait peut être d'une bonne occasion. Aussitôt Phobos modifia certain paramètre de sa salle de contrôle : le mur d'écran retransmettait les moindre fait et geste de la cambrioleuse pendant qu'une représentation homographique tridimensionnelle de l'immeuble apparaissait au milieu de la salle, présentant le trajet de la jeune femme, en bleu, et trois vecteurs d'approche possible évitant le maximum de système de sécurité. Pour le moment elle s'en sortait plutôt bien. Alors comme ça elle avait le pouvoir de passer à travers la matière. Plutôt utile dans sa branche. Par contre, les incapables qui l'avait aidé allaient en prendre pour leur matricule. C'était à la limite de l'aide à l'ennemi. Il faudrait qu'il trouve un châtiment approprié pour ces misérables. Leur souffrance allait durer des mois. Peut être même des années, si la jeune femme réussissait à s'enfuir. Quelques réglages plus tard Phobos avait fait préparé une équipe entièrement équipe d'arme à énergie et d'arme sonique de la Poséidon Corp. Il avait également commencé à activé des sphères sonique. Les équipes étaient sur le pied de guerre... Quand la jeune fille eu le bon gout de déclencher elle même l'alarme, et les protocoles de sécurité qui l'accompagnaient. Elle ne manquait pas d'audace ! Voler ainsi les trésors de la Latvéria, et par la même ses trésors ! Mais il fallait lui reconnaitre un style certain, du panache, comme dirait certains. Phobos, très content de lui, attendit que la jeune femme arrive à l'un des endroits clé du complexe... Et d'une pression du doigts, activa un champ de force de forme carré, piégeant ainsi la jeune femme. Il n'avait aucun moyen de savoir si ça pouvait la retenir longtemps, mais ça aurait au moins le mérite de la déconcentrer. Simultanément une image tridimensionnel de lui, vêtu de son armure apparu devant la jeune voleuse.

"Bonsoir mademoiselle. Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. Je vous serrais gré de bien vouloir me le rendre. Ces hommes vont s'assurer que vous vous en chargiez en personne."

La forme fantomatique de Phobos flottait à moitié en l'air, et agita une main en direction des hommes qui venaient d'apparaitre tout autour de la cellule de la jeune femme. Il étaient une douzaine et tous était habillé d'une étrange manière, avec des armes qui semblaient peut conventionnelles. Autour d'eux flottait une trentaine de sphère, qui laissaient échappé de léger bruit d'air comprimé. Elles étaient pour le moment en veille... mais il suffirait d'un geste un peu brusque pour qu'elle devienne offensives. Essayer de s'enfuir par le sol serait tout aussi inutile : des sphères avaient également été lache dans les étage inférieur, et elle étaient paramétré sur la longueur d'onde cérébrale de la voleuse. Ou qu'elle aille, elle serait pisté de façon implacable. Personne ne pouvait voler Phobos. En tout cas personne ne pouvait le voler, et par la suite lui échapper. Si la jeune fille était intelligente, elle restituerait l'objet sans faire d'histoire.

Spoiler:

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"Bonsoir mademoiselle. Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartient. Je vous serrais gré de bien vouloir me le rendre. Ces hommes vont s'assurer que vous vous en chargiez en personne."

Lorsque un hologramme apparut pour lui déclarer cette phrase, Swindler ne put réprimer un frisson. L'homme de l'hologramme était en effet des plus étranges, sa voix tout d'abord était reconaissable entre toute, d'une étrange sonorité métallique, elle laissait une impression de voix despires monstres des plus grand film d'horreur. Elle s'attarda ensuite sur l'hologramme même, l'homme, car il ne pouvait s'agir que d'un homme au vu de sa carrure, était envellopé d'une étrange cape d'une couleur sombre qui laissait apparaitre certaine partie de son corps tout aussi métallique que sa voix.

Si la jeune femme était intimidée par la seule présence de la personne holographique, elle fut terrorisée lorsqu'elle vit qu'il n'était pas seul, et qu'une petite armée composée de soldats et de sphères dont Swindler ne comprenait pas l'utilité. Elle reprit cependant rapidement conscience de la situation, champ d'énergie l'enveloppait ce qui laissait supposé que l'homme connaissait ses pouvoirs, sa seule issue était donc le sol. Et elle n'hésita pas bien longtemps.

-Je suis désolée, mais je me vois dans l'obligation d'écourter ma visite. Je tiens cependant a vous faire remarquer que vous possédez une fort jolie demeure, je vous dit donc à bientot.

Swindler s'inclina rapidement et changea sa masse ainsi que sa consistance. Devenue aussi lourde qu'intangible, la jeune femme passa à travers le sol à une vitesse vertigineuse, arrivée au dernier étage, elle entreprit l'opération inverse et se rendit très légère et consistante ce qui lui permit d'atterir sur le sol avec une extrême douceur. Malheureusement, l'homme métallique semblait avoir tout prévu et une masse d'homme se tenait devant la porte de sortie, accompagnée d'un floppée de sphères, bleues cette fois ci. Swindler ne comprit ce qui se passa ensuite, elle eut juste le temps d'apercevoir une vive lumière avant de s'affaler sur le sol.

Tss. Essayer de lui échapper, à lui, Phobos. Quelle futilité. Essayer d'échapper à la peur, c'était impossible. La peur était dans le coeur de tous et de toutes, et on ne pouvait jamais s'enfuir assez loin pour lui échapper. On ne pouvait qu'ignorer la peur, et alors on était fou, ou bien tenter de l'affronter, et alors on était un brave. Mais fuir ne menait à rien. Il était parfaitement au courant des capacités de la jeune femme vu qu'il avait observé son trajet dans tout le bâtiment, il avait donc agit en conséquence, bloquant l'accès aux derniers niveau. Avec un peu d'entrainement, elle serait parfaite. Elle aurait du réagir en se laissant choir seulement d'une petite dizaine de niveaux, puis passer par la fenêtre et réutiliser son pouvoirs seulement à ce moment. Une fois dehors, la traque aurait été bien plus ardue. Même s'il ne doutait pas une seconde que ses agents d'élites aurait mis la main sur la jeune femme, elle aurait peut être eu le temps de se rendre dans un endroit difficile d'accès. Il était très peu probable qu'elle travaille pour une organisation comme la confrérie ou l'institut étant donné la nature de ses activités. Elle devait plus probablement agir en solitaire, comme la jeune femme qu'il avait engagé pour obtenir divers échantillon nécessaire à la mise au point du marteau de Thor. Le département démeter était justement à la recherche de jeune talents...

Parce qu'il fallait bien l'avouer, les jeunes talents, ça ne courrait pas les rues. Et puis, le département Déméter exigeait qu'ils soient formé parfaitement... Mais aussi qu'ils n'aillent pas révéler les petits secrets de son entreprise au tout venant. Après tout, si on savait qu'il se livrait à de l'espionnage industriel, et même plus, son empire ne pourrait jamais voir le jour. Il fallait donc des gens dont la fidélité ne faisait aucun doute. Et comme deux précaution valent mieux qu'une, il s'assurerait aussi de leur silence par des moyens plus technologiquement avancé. Il passa un appel, et ordonna qu'on transporte la jeune femme dans la salle numéro trois. Ou il se rendit aussitôt.

La jeune femme était allongé et respirait normalement. Son cerveaux avait été surchargé d'information par les impulsions lumineuses, et n'avait pas pu traiter toutes les informations. Il avait donc réagit en fermant boutique. Puis, ses troupes avaient injecté un léger sédatif pour qu'elle ne se réveille pas tant qu'ils ne l'avaient pas décidé. A aurait été pour le moins gênant qu'elle se mette à se dématérialisé sans qu'ils soient prêt. Ils l'attachèrent ensuite sur le siège prévu à cette effet dans la salle trois : la salle d'interrogatoire. On pouvait voir un chariot remplit de divers produit, dans un coin. La pièce était complètement vide, blanche carrelée du sol au plafond. Au centre de la pièce se trouvait une sorte de fauteuil, qui n'était pas sans rappelé celui que l'on pouvait trouver dans le cabinet d'un dentiste. C'était la que la jeune fille était maintenant attaché. Quelques systèmes astucieux permettaient aussi facilement de voir les modifications physiologique présente chez la personnes assise sur le siège, ce qui permettait notamment de détecter les mensonges.

Un infirmier apparut dans la pièce. Sur un ordre de Phobos il saisit un pareil à l'allure un peu étrange, qu'il passa autour du coup de la jeune femme, comme une sorte de gros collier très laids, qui faisait exactement le tour de son cou, sans toute fois serrer au point de la gêner. Ce petit dispositif avait pour effet de neutraliser les pouvoirs mutants... Du moins en théorie. Cependant, son alimentation obligeait à ce que le système ne puisse fonctionner que dans la pièce, et ... Bien, a vrai dire, il ne pouvait pas être utilisé pendant une durée trop longue, ce qui interdisait de s'en servir comme instrument de détention à longue durée. Il fit signe a l'infirmier d'injecter un stimulant à la jeune femme, puis de se retirer.

Dès qu'elle ouvrit les yeux, il la dévisagea plantant son regard dans le sien. C'était la seule trace d'humanité qu'on pouvait voir à travers son masque de fer. A vrai dire, même quand il le retirait, c'était toujours la seule trace d'humanité sur son visage... Il savait que c'était souvent suffisant pour perturber même les hommes les plus solide, alors il y avait peut de chance que cette frêle gamine puisse réagir différemment. La peur était son arme la plus puissante, il n'en doutait jamais. Il n'avait pas reçut cette apparence sans raison, ni subit ses épreuves dans d'autre but que celui qu'il s'était fixé. Quand les signes vitaux de la jeune femme annoncèrent son plein réveil, il prit la parole :

"Bonsoir, mademoiselle ... ? Je ne connais pas votre nom. Pas encore, du moins. Vous ne devez pas me connaitre non plus, sinon vous n'auriez pas essayez de me dépouiller. Je suis Phobos, le maitre de la peur, pdg de cette modeste entreprise. Et, malgré les apparences, j'aurais une proposition à vous faire, qui peut s'avérer pour le moins avantageuse pour nos deux parties...."

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La seule chose dont se souvenait la jeune femme, c'était d'avoir essayé d'échapperà l'homme qui l'avait coincé comme un rat. Après c'était le trou noir, les seules sensations qu'elles percevaient à présent c'était un horrible mal de crâne ainsi qu'une fatigue occulaire très forte. Péniblement, elle ouvrit lentement les yeux, ce qui lui arracha une grimace de douleur.
Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle et s'aperçut qu'elle était plutot confortablement assise dans une salle qui semblait être conçut pour les interrogatoires.
L'homme qui l'avait interpellé juste avant son amnésie se tenait juste à sa gauche, un peu en retrait, si bien que la lumière ne se reflétait que légèrement sur son armure de métal.

-Bonsoir, mademoiselle ... ? Je ne connais pas votre nom. Pas encore, du moins. Vous ne devez pas me connaitre non plus, sinon vous n'auriez pas essayez de me dépouiller. Je suis Phobos, le maitre de la peur, pdg de cette modeste entreprise. Et, malgré les apparences, j'aurais une proposition à vous faire, qui peut s'avérer pour le moins avantageuse pour nos deux parties....

La première réaction de Swindler façe à cet être effrayant fut d'essayer de se dématérialiser, tentative qui échoua lamentablement et qui eu pour effet de picoter légèrement la gorge de la jeune femme. Elle se rendit alors compte qu'elle portait un collier d'une incoryable laideur. Elle essaya alors de bouger, tirant sur les chaines aussi fort que sa faible constitution le lui permettait, mais elle ne parvint qu'a s'écorcher les poignets.

-Bon, d'accord je dois avouer que vous m'avez coincée.

Elle se détendit, ferma les yeux quelques secondes et essay de trouver un moyen de se tirer de ce mauvais pas.

-Vous aviez une proposition, non ? Serait il possible que vous me relachiez en échange d'un service ?

Elle savait qu'elle n'avait d'autre choix que d'obtempérer, la seule présence de l'homme la terrifiait et tout ce qu'elle voulait à présent c'était partir au plus vite de cette pièce.

La jeune femme comprenait plutôt vite. Quoi de plus normal pour quelqu'un qui exerçait se genre de métier. Il devait être courant pour elle de se retrouver coincer et de ne pouvoir se sortir d'affaire qu'en échange de faveur, qu'il devinait plus ou moins personnelle. Mais la, il y avait quelque chose de différent. Elle n'avait pas essayé de cambrioler un musée, ou la ridicule collection privé d'une starlette en mal de reconnaissance. Elle avait osé s'attaquer à lui, Phobos ! Le futur seigneur du monde, le prophète de ce siècle, l'homme qui amènerait l'humanité jusqu'à son nouvel age d'or ! Lui qui allait prendre le contrôle de toutes les structures qui corrompait aujourd'hui l'humanité et ce afin de permettre à celle ci de prendre un nouvel essor, en sublimant le mal et le laid afin d'atteindre le bien et le beau ! L'homme qui mettrait à genou la Latvarie, les USA, la Russie ! L'homme qui débarrasserait le monde de la corruption du crime, qui donnerait un sens plus prochain au mot humanité, et aussi à ceux de génie et de grandeur ! L'homme qui aurait du naitre plusieurs millénaire plus tôt afin de rendre le monde meilleurs, sans tache, plus pur ! Mais il avait fallut que la fatalité le fasse naitre 2000 ans trop tard. Aujourd'hui il ne pouvait plus rien faire d'autre que de rattraper les erreurs du passé, et non plus empêcher les erreurs de l'avenir. Mais la fatalité lui avait donné aussi un gros avantage. Il était né dans l'une des époques qui lui donnait le plus gros potentiel étant donné son pouvoir ! Le monde d'aujourd'hui recelait d'infini possibilité. La technologie était l'avenir du monde ! Avec la génétique, il fallait bien en convenir. Il avait bien fait de faire mander son collègue de travail Ethienne Verroir. Une pointure en la matière, mais qui avait le charisme d'une moule et donc qui ne présentait aucun danger pour lui, ni pour son plan.

Il fallait impressionner la jeune femme, c'est du moins la stratégie qu'avait suggéré son ordinateur programmé pour analyser la personnalité d'une personne en fonction de ses actes. Le portrait psycho-physiologique de la jeune femme allait s'afficher dans quelque instant sur son moniteur, ce qui allait lui permettre de juger de la véracité des affirmations qu'elle venait de de prononcer. Il tourna donc son regard impérial de braise brulante vers celui de la jeune femme. Mais au lieu de la crainte qu'il s'attendait à y voir apparaitre, ce fut le schéma du neutralisateur génétique qui se superposa à l'image qu'il s'attendait à voir, c'est à dire une jeune femme enchainée. Il détourna le regard vers son écran, et la encore ce fut le schéma de fonctionnement qui lui apparut en superposition. Après plusieurs clignement de l'oeil ces étranges visions s'évanouirent. Il se serrait bien frotté les yeux, mais ça aurait nuit à son image de marque. S'agissait il de quelque chose en rapport avec son pouvoir ou bien avait il été exposé contre son gréé à certaines substances ?

"Voila une offre pour le moins intéressante, mademoiselle. Mais qu'es ce qui me garantit que vous tiendrez le moindre de vos engagement une fois ce charmant accessoire retiré ? Et même si c'était le cas... Avez vous la moindre idée de ce que je peux vouloir vous faire faire ?"

Sa voix était glacée comme un lac sibérien au plus profond de l'hiver austral. Il n'y avait pas le moindre espoir de rédemption pour la jeune femme sauf si elle suivait scrupuleusement la voix qu'il allait tracer pour elle. Tel Romulus, il avait tracé le tour de Rome, et si jamais qui que ce soit franchissait la ligne il serait considéré comme un ennemis et il le tuerait ! Cependant, un pion qui agit sous la contrainte n'est jamais très efficace, c'était un fait établis. Maintenant qu'il avait montré la carotte, il valait mieux pour lui qu'il montre le bâton, et se fasse respecter comme quelqu'un de grand et généreux, ce qu'il était bien évidement. Il n'y avait aucun doute. Une personne qui ne serrait pas grande et généreuse comme il l'était ne pourrait pas faire ce qu'il faisait !

"Mais j'ai une grande foi dans la nature humaine. Je vais donc vous faire une offre : travaillez pour moi. Je suis prêt à vous accorder un salaire des plus conséquent, ainsi que de nombreux avantages, et en échange vous pouvez continuer votre profession de monte en l'air. Cependant, je serais désormais celui qui vous indiquerais quoi voler."

Il avait lancé l'hameçon, il allait bien voir quel genre de réaction allait avoir le poisson. C'était d'autant plus facile qu'il avait l'évolution de la courbe des signes vitaux du poisson, ce qui allait lui permettre de lancer sa ligne exactement au bon endroit. La métaphore était un art qui lui plaisait particulièrement, mais la métaphore de la pêche manquait quelque peut de classe. Il faudrait qu'il fasse en sorte d'en trouver une meilleur. Il ne pouvait être le futur leader du monde et se retrouver à faire des discours qui parlaient de pêche, tout de même !

L'aide de la jeune femme serait la bienvenue au département Déméter. Un certain nombre de documents auquel il n'avait pas accès l'empêchait de progresser aussi vite qu'il le souhaitait dans un certain nombre de domaine. Bien sur, il était très doué, mais il ne pouvait pas s'occuper de tout en même temps, ni même résoudre certain problème qui échappaient trop à son domaine de maitrise, comme certaines formes avancée de chimie inorganique. On ne pouvait pas être bon partout, ni être partout en même temps. Mais il fallait savoir reconnaitre ses points faibles et faire appel aux meilleurs pour les combler !

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La jeune femme avait de plus en plus peur, d'une part son pouvoir ne marchait pas et elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi, elle soupçonnait cependant que ceci avait un lien avec le truc qu'on lui avait mis sur la tête, d'autre part Phobos semblait énervé, le maitre de la peur semblait intéréssé par son pouvoir et notamment par les capacité qu'elle possédait et c'est justement ce qui effrayait la jeune femme. Elle ne savait ni comment, ni quand elle pourrait ce défaire de cet être qui la terrifiait. Et apparement il le comprit lui aussi puisqu'il évoqua le fait que Swindler ne tiendrait pas sa parole.

Elle hoqueta avant de se rendre compte du bruit qu'elle faisait et de fermer précipatemment la bouche, comment pouvait il savoir ce qui se passait à l'intérieur de sa tête ?

Il lui demanda aussi si elle avait une idée de ce qu'il pouvait lui faire faire et après réflexion la jeune femme eut une succession d'image les unes plus horripilante que les autres.
Elle en était la dans ces pensées lorsque l'homme reprit la parole sur un ton un peu plus rassurant, du moins c'est ce qu'il semblait à Swindler.

-Mais j'ai une grande foi dans la nature humaine. Je vais donc vous faire une offre : travaillez pour moi. Je suis prêt à vous accorder un salaire des plus conséquent, ainsi que de nombreux avantages, et en échange vous pouvez continuer votre profession de monte en l'air. Cependant, je serais désormais celui qui vous indiquerais quoi voler.

Lorsqu'il eut terminé la jeune femme resta sans voix. Elle était venue ici pour le cambrioler et cet homme lui proposait un emploi, emploi que la jeune femme trouvait plutot alléchant. Elle serait payée pour faire quelque chose qu'elle aimait et sous les ordres de quelqu'un certes terrifiants mais qui semblait posséder d'énormes moyen. Le calcul fut vite fait, elle comptait accepter la proposition, le seul hic, c'était que l'institut ne tolèrerais surement pas ce genre de travail et qu'elle devrait tôt ou tard le quitter. Swindler ne se formalisa pas pour autant et décida de cumuler les deux tant qu'elle le pourrait et une fois le moment venue prendre véritablement partit et quitter l'institut pour de bon.

-Très bien, je n'ai de toute façon pas le choix, mais je dois avouer que votre proposition m'intéresse beaucoup et que, par conséquent j'accepte de travailler pour vous.

Elle se posait beaucoup de question, notamment pourquoi cet homme l'avait choisit alors qu'elle n'avait justement pas réussis à le cambrioler, mais la jeune femme n'osait pas poser la question de peur qu'il se ravise et ne la tue. Elle préféra donc rester assise silencieusement en gardant un visage neutre pour essayer de dissimuler ses sentiments.

Bon bon bon. Le système fonctionnait parfaitement à première vue. Apparemment, son rythmes cardiaque était en accélération nette. Étant donné que la jeune femme n'avait pas bougé d'une pouce de sa position assise, il était douteux que ce rythme cardiaque soit du a son activité physique intense. Par conséquent, il fallait en conclure que la jeune femme avait peur. De même, la croissance de son taux d'adrénaline indiquait clairement que son organisme se tenait prêt à tout, que ce soit le combat ou la fuite, ce qui est caractéristique des personnes en grande situation de stresse. Voila qui montrait bien à quel point ses machines étaient efficaces pour comprendre l'état d'esprit du corps humain. Un jour il inventerais une machine qui lirait directement dans le cerveau. Mais en attendant, il se contentait de lire les signes directement dans son corps. Le corps humains n'était pas fait pour mentir de façon instinctive. Bien sur, a force de pratique et d'entrainement ou pouvait réussir à faire mentir ses signaux vitaux, mais ça nécessitait beaucoup, beaucoup de pratique. Comme il doutait sérieusement que la jeune femme ait eu accès à ce genre d'entrainement réservé aux espions, il pouvait passer outre.

Bien entendu, il ne se contenterait pas ces simples test, le passé de la jeune femme serrait consciencieusement inspecté jusqu'à trois générations en arrière. Il ferrait des tests génétiques poussé sur sa famille afin de voir si s'agissait bien de la sienne, et pas d'un montage fabriqué de toute pièce. Elle ne serrait pas perdue de vue un instant pendant les six mois qui viendraient par aucun de ses agents. Ensuite, il baisserait un peu sa garde, se contentant d'une surveillance satellite et vidéo, avec une seule personne en filature. Après... Et bien on verrait. Il y avait des centaines de moyen de garder quelqu'un a l'oeil, et d'ici la il en aurait bien trouvé un bon millier de supplémentaires.

Mais ce n'était le plus important. Pour le moment il allait la confier au responsable du département démeter, qui s'occuperait d'évaluer son niveau dans ce deuxième plus vieux métier du monde, puis lui attribuerait des missions de son niveau qui permettrait la aussi de tester sa loyauté. Il était hors de question de la laisser compromettre la sécurité de l'entreprise, donc il se devait de faire particulièrement attention. Celle ci connaissait beaucoup de chose. Le plus sage aurait été de se débarrasser d'elle ici et maintenant. Mais Phobos était un visionnaire. ET les visionnaires doivent faire des paris sur l'avenir, et c'était exactement ce qu'il était en train de faire ici et maintenant.

Il activa donc le système de communication de son armure, et tappotant sur le clavier qui se trouvait sur son avant bras, écrivit rapidement une lettre demandant à Déméter de se rendre dans les quartiers de détention, sans accorder apparemment le moindre intérêt pour ce que la jeune fille était en train de dire. Puis, il consentit à porter son regard divin sur la jeune femme.

"Excellent choix, jeune demoiselle. Je vais donc vous laisser dans les mains de Déméter. Elle saura s'occuper au mieux de vous... Et voir quel est votre niveau dans l'estimable métier que vous avez choisis. N'oubliez pas jeune demoiselle... L'Olympe Corp est l'avenir, et il n'est pas bon de trahir l'avenir".

Phobos avait beaucoup réfléchit à cette phrase, et la trouvait particulièrement frappante. Pas de doute, l'imaginaire de la jeune femme avait été happé par une telle image, et elle n'oserait pas le trahir. Sur ce, il n'avait plus rien à faire ici. Il y avait un important projet qui requérait sa présence dans le département Arès. Il aurait du assister à une réunion, aussi, mais il n'avait pas pu s'y rendre à cause de l'interruption causé par le jeune femme. Décidément conquérir le monde était plus difficile et plus procédurier qu'il ne l'avait imaginé.

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