Arrivée de Laura [ libre]

Invité

Si Laura était venue à l’institut grâce à Sarai Hutt, elle se retrouvait maintenant seule dans le hall d’entrée. Simplement car la jeune fille qui l’avait invité à venir ici avant du partir en urgence, pour des raisons personnelles. La jeune mutante griffue se retrouvait donc seule dans l’Institut Charles Xavier, et il fallait dire ce qui était vrai, elle se sentait perdue. Et elle était plutôt perdue. Si Sarai lui avait dit que quelqu’un viendrait l’accueillir, elle ne savait pas qui c’était, ni quand il viendrait.
Mais après tout, elle n’était pas des plus pressée. Disons qu’au moins ici, elle était au chaud. Et puis, elle n’avait rien à porter, juste un petit sac à main et un sac avec quelques affaires, quelques rares affaires en faite. Elle n’avait pas grand-chose d’effets personnels, au moins elle voyageait léger et pas besoin de transporter trop d’affaire.
Mais en même temps, elle serait ravie d’être vite accueillie car elle était particulièrement fatiguée et en plus elle était mouillée de A à Z car il pleuvait à verse dehors et que ni elle, ni Sarai n’avait eu de quoi se protéger. Et du coup si sa nouvelle « amie » avait de quoi se changer et un endroit où boire quelque chose, Laura elle, ne connaissait pas du tout l’endroit et de toute façon, ses affaires dans le sac devait être aussi… humide qu’elle.
Regardant autour d’elle, la jeune fille aux cheveux noirs et qui cachait ses griffes, elle voyait un endroit immense où de nombreuses personnes qui avaient plus ou moins son âge, peut-être un peu plus, passaient dans les couloirs. Si elle était toujours un peu sur la défensive, il faut bien dire qu’elle ne savait pas où elle était si ce n’est dans une école pour mutante, ça fait toujours un peu peur. Et en plus, comme elle ne connaissait personne, mais entendait pas mal de bruit, elle était toujours prête à sauter sur le côté pour se protéger en cas d’attaque.

Au final, ne voulant plus attendre debout, elle avisa un banc près d’un mur et décida de s’y installer en attendant et si personne ne venait à elle, au bout d’un moment elle irait elle-même chercher quelqu’un qui pourrait la renseigner. Mais en attendant, elle posa son sac à ses pieds et attendit en passant ses doigts dans ses cheveux pour les démeller. Elle frissonnait de froid tout en regardant encore autour d’elle.
Elle vit alors quelqu’un, un adulte, descendre les escaliers juste au bout du hall, peut-être que c’était quelqu’un qui venait l’accueillir, ou lui indiquer le chemin.
En faite, elle ne savait même pas si elle allait rester ici, il fallait bien aussi leur dire qu’elle n’avait pas du tout d’argent, pas du tout de vêtements, elle n’avait rien en faite. Le seul point commun avec toutes ces personnes s’était sa mutation, et ça, ça ne lui avait rapporté jusqu’à présent, que des ennuis.

[ A qui veuttt ]

Invité

De l'orage... Cela grondait, faisait du bruit... Et ce n'était pas pour déplaire à la jeune aveugle. Elle aimait écouter la pluie marteler le sol avec violence. Voilà pourquoi elle s'était mise près d'une fenêtre, profitant pleinement de l'averse tout en était bien au chaud et à l'abri. Et derrière elle, les élèves jouaient, s'amusaient, riaient. Elle se laissait bercer par cela : les rires d'un côté, la tempête de l'autre. Etant aveugle, elle percevait tout ceci différement des autres individus ; c'était un de ses petits plaisirs. Un plaisir qui fut de courte durée, lorsqu'une élève passa à côté d'elle, lui disait qu'une fille était entrée à l'institut. Une nouvelle, à priori.

En tant que professeur, elle était mieux à même d'accueillir de nouvelles recrues non ? Bien qu'un x-men soit plus confirmé pour cela ; après tout, elle, n'était qu'humaine. Comment pourrait-elle prétendre "savoir" ce qu'un jeune mutant peut réellement ressentir ? Elle était ici... parce qu'elle croyait à une cohabitation, oui. Mais un adolescent un peu plus particulier qu'elle, avait sans doute besoin de réperes, de savoir qu'il n'était pas tout seul. Malgré tout, elle ne pouvait pas laisser une jeune fille toute seule dans le grand hall de cet institut, n'est-ce pas ? Voilà pourquoi elle se leva, et, avancant comme à son habitude, en tâtant les murs, elle pris le chemin de l'entrée.

Comment s'appelait-elle déjà ? Laura ? Oui c'est le nom que l'élève avait prononcé. Quel âge avait-elle d'ailleurs ? Comment serait sa voix, sa façon de parler, de s'exprimer ? Son vocabulaire ? Son parfum peut-être, aussi. Est-ce que ce serait une personne plutôt dynamique, ou au contraire, renfermée sur soi ? Elle s'interrogeait... Et lorsque descendant les escaliers, elle se retrouvant au lieu dit, elle tendit l'oreille. Après tout, pour elle, elle était dans un immense hall plongée dans la pénombre, cherchant une jeune fille. Pas évident, hein ?

"Laura...?" lanca-t-elle finalement, avec hésitation.

Invité

Laura qui commençait à grelotter de froid, regardait cette personne descendre. Cette dame rousse en faite, qui descendrait précautionneusement les escaliers comme par peur de tomber à tout moment. Et ce n’est qu’en voyant certaines personnes plus jeunes s’ôter de son chemin, qu’elle se rendit compte qu’elle ne devait pas voir. C’était étrange, ça devait bien être la première personne aveugle qu’elle voyait de sa vie. Bien sur, elle en avait déjà croisé dans les rues, mais ce n’était pas pareil. Et qu’elle ne fut pas son étonnement, tandis qu’elle l’observait toujours, au milieu du hall là où elle était, dire son nom. Ah, et bien ça devait être la personne qui venait la chercher.
La jeune fille, fatiguée et frigorifiée, ne se posa pas trop de question sur, est-ce que la personne rousse était capable ou non de lui expliquer la démarche à faire pour pouvoir rester ici.
La griffue se leva donc et se dirigea vers la jeune femme aveugle d’un pas automatique, elle avait replacé son sac sur ses épaules et se trouvait maintenant vers la personne qui l’avait appelée.
Cependant, arriver à ses côtés, elle ne savait pas quoi dire, déjà car elle était mal à l’aise dans ce grand bâtiment, et en plus car elle n’était de toute manière pas très bavarde non plus. Elle opta donc pour le plus simple et le plus rapide. Sa voix qui était un peu dur et dénudé d’intérêt on aurait pu dire ça ainsi. Presqu’un ton froid, peut-être un effet du mauvais temps dehors… :

- Oui. Je suis là. –

Simple comme réponse non ? On dira qu’elle n’aurait pas pu faire plus court. Elle restait là, un peu bête à côté d’elle. Tout en la regardant et se demandant comment est-ce qu’elle faisait pour se repérer dans un endroit aussi grand. Et également, quels étaient ses pouvoirs, vu que Sarai lui avait dit qu’elles étaient dans une école pour mutant, appelé école pour surdouée. D’ailleurs, elle avait bien rit lorsqu’on lui avait dit qu’elle y avait également sa place. Elle était tout sauf surdouée.
Puis, sentant bien qu’elle devait dire quelque chose, elle reprit la parole, toujours ce même ton, et obligeant ses dents à ne pas claquer de froid. Elle ne voulait pas lui montrer qu’elle était vulnérable plus que ce qu’on pouvait penser d’elle.

- Je suis bien Laura, c’est Sarai Hutt qui m’a dit d’attendre ici, que quelqu’un viendrait. Pour rester ici. –

Cette dernière phrase était surement la plus dur à dire, elle avait presque honte d’elle-même de n’avoir aucun endroit où vivre et de devoir se « rabattre » sur un endroit ainsi, pas qu’elle allait ou pas s’y plaire, mais plus du faite qu’elle se faisait honte. Ne pas savoir se débrouiller seule en faite.