Arrivée dans un nouveau monde... [ Libre ]

Dans ce noir, je me sentais en sécurité. Je prenais conscience peu à peu, sans pour autant rouvrir les paupières. J'ai peur de savoir dans quel état je suis, invisible ou non ?, mais aussi de savoir où je me trouve. Car, étrangement, cela ne sent pas la même odeur que la forêt. A moins que j'ai le nez bouché, je suis presque sure de ne plus y être. L'odeur présente autour de moi est complètement étrange, légèrement semblable à celles dans les hôpitaux. En plus de l'odeur, je sens comme des aiguilles plantées un peu partout sur moi. Au dessus de ma poitrine, sur les épaules, etc. Ce n'est pas douloureux, ni dérangeant, juste étrange.

Où suis-je ? Comment suis-je arrivée là ? Qui m'y a emmené ? Qui m'a trouvé dans la forêt ? Quel jours sommes-nous ? Depuis combien suis-je ici, sur ce lit, endormie ? Dans quel état suis-je ? Suis-je devenue un instant invisible ? Le suis-je ? Que me veulent-ils ? Qui sont-ils ? Tant de questions sans réponses passèrent ainsi dans ma tête...

J'essayai de me rappeler quelque chose, ce qui pourrait m'aider à avoir quelques petites idées. Je me souviens d'être tomber, mais après ? Forçant ma mémoire, je forçai pour me souvenir... Des ombres ! Voila ce que j'avais vu également, juste avant de ne plus rien voir. Ce soit être elles qui m'ont emmené ici, mais qui sont-ils ? Je ne le sais toujours pas...

Doucement, et curieusement, j'ouvris les yeux. Je fus aveuglée par la lumière blanche qui se reflétait partout. Je mis une bonne vingtaine de seconde avant de m'habituer à cette lumière blanche, pour ensuite me redresser sur les coudes pour mieux observer le reste de la pièce. Tout était étrange, nouveau, et légèrement effrayant. C'était comme être dans l'hôpital le plus moderne du monde ! Sauf que cela ne ressemblait pas à une chambre d'hôpital.

Soudain, je pris panique. J'entendis des voix provenant de derrière une porte. J'eus soudain très peur, bien plus qu'avant en tout cas. Ces gens, je ne sais pas qui ils sont, ce qu'ils me veulent. Du bien ou du mal ? Je retins ma respiration un petit instant, crispée, le regard fixé sur la porte. Je ne sus quoi faire, et mes doigts tenaient serrés les draps.

Doucement, la porte s'ouvrit. J'aperçus deux personnes qui discutaient à voix basse maintenant, elles murmuraient presque. Brusquement, et sans tenir compte des aiguilles sur mes bras, je me recouvris de tout mon long sous le drap qui était sur moi. Cela me fit mal à cause de ses engins médicaux, mais je ne voulais qu'une chose, m'enfuir. Et s'ils voient que je disparais à certain moment ?!

Pour savoir si mon... pouvoir fonctionnait, je me mis à regarder mes mains, que je ne vis pas. Mais j'avais du être tellement discrète qu'ils avaient forcément vu mon manège. Sans prendre compte, ni de la douleur, ni de mon indiscrétion, ni de mon état physique, puisque je ne suis plus visible, je ne bougeai pas. Attendant de voir de qu'il allait suivre...

C'était enfin finit, cette fichu mission à l'étranger qui avait duré au total plus de deux ans. Il allait enfin revenir à l'institut en se demandant si pendant son absence il y avait eu des nouveaux élèves et des nouveaux X-men. Il était très curieux et très content à l'idée de retrouvé ses amis et plein de nouvelles petites têtes.

En ce moment, il était... dans une forêt en train de chercher quelqu'un... la forêt, un endroit peut commun pour chercher quelqu'un, mais cela est dut à ce qu'il eu plus tôt dans le temps. Pour résumer un peut les choses, notre cher Thomas était sur la route en bordure d'une grande forêt qu'il eu un pressentiment, il descendit donc de sa voiture pour aller voir ce qui se passait, lui qui ne croyait pas à cela, il se trouvait dans une forêt en pleine nuit à chercher quelque chose. Il activa son pouvoir de détection de mutant, car ce n'est que grâce à lui, du moins c'est ce dont il pensait qu'il avait eu ce pressentiment d'aller voir dans la forêt en pleine nuit.

C'est alors qu'il remarqua un mutant non loin de lui, il venait d'entendre comme un bruit d'effondrement et il voulut se diriger vers la position du mutant assez prudemment, il ne bougeait plus apparemment. Il était un peut inquiet comme même de ne plus voir bouger le mutant, peut-être était-il blessé. Il se dépêcha et arriva enfin en vue du mutant, enfin de la mutante vue que c'était une jeune fille, ses habits sales et assez déchirés, plus abîmés qu'autre chose. Il se mit accroupi à ses côtés et la diagnostiqua par rélfexe, elle avait un faible poux, elle était surement tombé sous la fatigue et vue qu'il faisait pas très chaud également, elle avait du courir longtemps. Il la mit assise doucement, l'entoura de son manteau et la prise dans ses bras doucement, pesant toute légère, il l'emmena vers sa voiture où il ouvrit la porte arrière et il la déposa sur les fauteuils. Elle était vraiment très jolie, vue qu'il la voyait mieux grâce à la lumière de la voiture, il trouvait sa triste de voir des jeunes filles dans cet état là et se dépêcha de fermer la porte et d'aller à la place du conducteur pour démarrer et foncer à toute allure. Le plus près d'où ils étaient l'institut, car vue son pouvoir qu'elle ne contrôlait pas pour le moment, se rendre invisible en plein milieu d'un diagnostic par un médecin dans un hôpital serait pas très joyeux pour elle en tous cas.

Il mit quelques minutes pour atteindre enfin l'enceinte de l'institut où il se dépêcha de la prendre dans ses bras à nouveaux en fermant sa voiture, d'ouvrir les portes et de ses précipiter vers l'infirmerie en se présentant par la suite aux gens présents. Il devait être 23h45 quand ils étaient arrivés. Une fois mise sous perfusion et avec quelques autres trucs qui veillait à son bon rétablissement, Thomas resta à ses côtés, comme inquiet encore pour elle, n'ayant même pas eu le temps d'aller voir les autres x-men ou même Charles, tellement il c'était précipité.

Ce n'est que le lendemain vers 10 heures que la jeune fille se réveilla. Thomas était en train de parler un peut au médecin et à l'infirmière quand il entendit bouger et leur demanda de rester où ils étaient et décida de rentrer seul en souriant amusé sous le spectacle. La jeune fille était invisible, mais sous les draps, il y avait une bosse qui était assez largement visible où n'importe qui pourrait y deviner une forme humaine en dessous et s'approcha doucement en s'asseyant sur une chaise à côté du lit en parlant en direction du mur en face, s'adressant comme même à la fille d'un air assez amical et attendrissant, portant assez confiance à force et sympathie à son interlocuteur et interlocutrice.

- Eh bien, eh bien. Tu as peur jeune fille ??? Tu sais, jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas cannibale, après savoir si les autres le sont ou pas, je ne peux pas te le dire. dit-il d'un air amusé, pour détendre l'atmosphère. Enfin bref, je me présente, je me prénomme Thomas Everett, mais on me surnomme également Synch ou Thom pour les amis et je suis tous comme toi, un mutant. dit-il en prenant une petite pause pour reprendre ensuite clairement. Tu te trouve à l'institut en ce moment où Charles Xavier en est le directeur, c'est une école pour mutant, pour les aidés à comprendre leur mutation et le monde des mutants et tout autre questions que les jeunes mutants comme toi se posent. Tu es ici en toute sécurité et chez toi, après c'est à toi de décider si tu veux resté, si c'est le cas, je serais heureux de te faire visiter, après tu peux toujours partir quand tu veux, on ne retient personne qui voudrait s'en aller. dit-il en la regardant en souriant dans sa direction. On aide également à ce que les mutants comme toi qui ne savent pas trop utiliser leur pouvoir sachent mieux l'utiliser dans le futur.

Il attendit par la suite la chance à la jeune fille de réponse à son paragraphe, c'est vrai qu'il parlait énormément, mais il était soulagé et content de la voir qui allait apparemment plutôt bien si elle activait son pouvoir.

J'attendis que cela se passe, cacher mais de façon voyante. Sagement. J'entendis une voix grave pria à quelqu'un d'autre de rester là. Cela devait être la première ombre qui avait demandé cela à la seconde. D'un côté, je n'avais pas envi de parler à plusieurs personnes en même, et encore moins de répondre à toutes les questions. Je voulais les poser ces questions, pas y répondre. J'en ai trop à demander, trop sans réponse. Et puis, je ne voulais pas qu'on prévienne mes parents, pas qu'on leur dire ce que je devenais. Car, en effet, ils ne savent pas.

Quelques secondes qui me parurent plus, la voix grave mais sympathique résonna à côté de moi. Il commença par me demander si j'avais peur, et m'appela "jeune fille". Cela se voyait tant que ça ? Pourquoi n'aurais-je pas peur alors que j'ignore tout de ce... pouvoir qui me terrorise ? Pourquoi n'aurais-je pas peur alors que j'ignore totalement de l'endroit dans lequel je me trouve ? Très rapidement, il enchaina sur une... blague légère. Comme quoi il n'était pas un cannibale mais qu'il ne pouvait me dire si les autres l'étaient ou non. Il réussit à me faire un petit sourire. Puis il se présenta, Thomas Everett mais que ses amis le surnomment Synch ou Thom. Le second, je comprend, mais pas pour le premier... A la fin de sa phrase, il m'avoua être un mutant, tout comme... moi. Ça fait un choc de l'apprendre, de s'en rendre compte, de le vivre. Ensuite, il répondit à quelques questions que je m'étais posée en silence, dans ma tête. Il m'expliqua où j'étais, dans une institut, et par qui elle était dirigée, par un certain Charles Xavier dont le nom ne m'était pas totalement inconnu. Cette école était, d'après ce que Thomas me dit, une école pour mutant, une école qui pourrait m'aider à comprendre, à répondre à mes questions. Pour lui, j'étais en sécurité ici mais que si je voulais m'en aller, je le pouvais. Personne ne me forcerait à rester contre mon gré. Il finit par me dire, qu'ici, on nous aidait à contrôler nos pouvoirs, à s'en servir, pour le futur.

J'étais rassurée, assez pour me dévêtir de mon drap. Je l'enlevai au moins de ma tête. Je baissai un seconde mes yeux sur mes mains, j'étais toujours invisible. J'avais, d'un côté, encore peur. Peur du reste, de la suite. Je pus voir qui était ce Thomas Everett. Il était de taille normale, même si je ne le voyais que assis pour le moment. Il avait une peau matte, et des lunettes de soleil. Sur ses lèvres, un sourire qui se faisait rassurant m'était adressé. Il avait l'air sympathique, et ne semblait pas me vouloir le moindre mal.

- Que me voulez-vous monsieur Everett ?, demandai-je tout haut une question que je m'étais demandée plus bas.

J'avais beau avoir retrouvé un peu de force, ma voix était pourtant encore faible et légèrement brisée. Je ne pleurai plus, ce qui était déjà ça. A moins que je n'ai continué à pleurer dans mon sommeil ? Au moins dieu ! Je dois avoir une de ces têtes ! Invisible ou non.

Thomas regardait la jeune fille réagir à ses paroles et ses gestes encore d'une jeune enfant peureuse et fragile qui a besoin d'aide. Il espérait qu'elle veuille bien resté ici dans l'institut et il voulait l'aider, comme tous les enfants de son âge bien entendus, mais elle était tellement perdu dans ce monde méconnue. Il voulait et devait tout d'abord la rassurer sur lui et l'endroit où elle était.

Elle se mit à parler à lui apparemment d'une façon assez faible du à la fatigue enduré à cause de la nuit dernière. Il n'allait pas lui demander ce qui c'était passé car c'était entièrement sa vie privée et cela ne le regardait point.

C'est enfin qu'il décida de répondre à sa question qui était des plus normales et répondu d'une manière toujours très sympathique et affectueuse.

- Ce que je te veux ?? Rien de particulier, c'est moi qui t'es trouvé hier dans la forêt pas très très loin d'ici ce qui explique ma présence à tes côtés. Sinon, j'aimerais que tu vienne à l'institut, enfin que t'y sois en tant qu'élève, bien sur tu peux ne pas me dire ce qui c'est passé hier, mais je suppose que tu es partie de là où t'habite et que t'as pris peur à cause de ton pouvoir. Ais-je tord ??? dit-il en regardant fixement vers l'oreiller où sa tête devait se trouver par déduction et finit par continuer ses paroles d'un ton amical comme depuis le début. Ensuite, pour tes parents dont je présume qui ne sont pas au courant de ta mutation, on peut s'en occuper en prétextant milles excuses possible à trouver et puis si t'as autant peur que ça, tu peux toujours vivre ici et rentré ou non si tu le désire le week-end et pendant les vacances chez tes parents... Dit-il en faisant une légère pause pour finir sur la question de la jeune fille. Pour ta question, je ne voudrais qu'une chose, t'aider, te faire comprendre qu'il n'y a pas à avoir peur de ta mutation jeune fi... bon, vue que tout le monde ici a un petit surnom du à son pouvoir, tu t'appelleras... Shinda, ce qui veut dire "disparue" en Japonais, si tu veux bien. Dit-il en souriant et en lui faisant un petit clin d'œil amical. Après, je pense que t'aimerais savoir d'où vient mon surnom "Synch" et quel sont mes pouvoirs ?? Tous ce que tu as à faire, c'est d'accepter de rester, te reposer et tu viendras avec moi. Dit-il d'une voix non pas questionnée mais plutôt d'un air comme si il devinait sa réponse en avance.

Ce Thomas Everett semblait savoir parfaitement où se trouvait mes yeux, et me fixait normalement. D'un air qui se voulait rassurant et gentil. Calmement et doucement, il me répondit qu'il ne me voulait rien de particulier. Me racontant que c'était lui qui m'avait trouvé dans la forêt, cette nuit, pas très loin de là, et que cela expliquer sa présence à côté de moi. Sérieux ?! Je me trouvais pas loin de son Institut lorsque je me suis écroulée ? Cela me surpris. Puis, il enchaina, m'avouant qu'il aimerait beaucoup que je reste ici, que je devienne une élève ici, mais que je pouvais également ne rien lui dire sur ce qu'il s'était passé hier. Par contre, il supposa quelque chose de juste : je m'étais enfuie de chez moi parce que j'ai eu peur de mon... pouvoir.

- Non, vous avez raison, confirmai-je en baissant la tête, remarquant par la même occasion que je n'étais plus invisible.

Il marqua une petite pause, pendant laquelle j'avais répondu, puis reprit, présumant juste une seconde fois, que mes parents n'étaient en rien au courant de tout cela mais qu'ils pouvaient s'en occupaient, prétextant milles et une excuses possibles. Je ne sus qui était compris dans le "ils", mais sus qu'il en faisait parti. Puis, il me dit que si j'avais si peur que cela, je pouvais toujours vivre parmi eux, ici, et que je pouvais retourner chez moi le week-end et pendant les vacances si je le désirai. Il finit par faire une petite pause.

C'était vraiment cool de sa part de me proposer cela. C'était vraiment à réfléchir, peut être même à accepter direct. Et puis, j'avais vraiment besoin de l'aide de quelqu'un qui comprenait ma douleur, mon cas. Quelqu'un qui soit... comme moi. Un... mutant. En plus, puisque je ne peux pas retourner chez moi, je n'en ai pas non plus envie, il me faut bien un nouveau toit. Et Thomas me le proposait. Je dois pourtant bien y réfléchir, car, cet endroit, je ne le connais pas. Je n'y connais personne, sans compter désormais Thomas. Et je ne suis pas sur qu'il apprécie que je lui scotche les basques toute la saint journée !

Il reprit son long discourt, il est bien bavard pour un mec ! Et il répondit enfin à ma question. Sa réponse était qu'il ne voulait que m'aider, me faire comprendre que je n'ai pas à avoir peur de ma mutation. Puis il m'informas qu'ici, tout le monde a un petit surnom, et il se permit de m'en trouver un : Shinda. Il m'apprit que cela voulait dire "disparue" en Japonais, en finissant par un petit clin d'œil.. C'est bien mon cas, ça ! Je disparais comme par magie dans tous les sens du terme !

- Merci, lui répondis-je avec un petit sourire gêné.

Et Thomas continua. C'est fou ce qu'il peut être bavard ! Mais c'est, d'un côté, rassurant. Et d'un autre, amusant ! (^^) Il pensa que j'aimerai bien connaître ses pouvoirs à lui, mais également savoir d'où provenait son surnom "Synch". J'en ai envie où pas ? D'un côté oui, d'un autre non. Il ne sait peut être pas, mais je ne suis pas très... réveillée ? Disons plutôt que je n'ai pas toutes mes connexions en place, et que je suis encore un peu lasse. Mais, si je voulais le savoir, si j'en avais envie, il fallait que j'accepte de rester à l'institut, de me reposer ici et je viendrais avec lui. Mais c'est du chantage !?

Je pris une mine légèrement plus grave, je suis ne pas assez rétablie pour l'être bien plus. Je n'avais plus peur, puisque ses mots avaient su me détendre et me rassurer. Mais je n'aime pas l'idée de devoir accepter quelque chose, pour obtenir quelques petites informations. Légèrement boudeuse, je me rallongeai convenablement, posant ma tête sur l'oreiller, les yeux rivés sur le plafond, ce dernier est également blanc.

- Sachez, Monsieur Everett, que je ne marche pas au chantage, lui dis-je à la fois détaché, sec, et faiblement. Dites moi si cela vous fait plaisir, pas si cela pour arrange.

J'aimerai bien qu'il me présente le directeur de cet établissement. Lui, peut être, pourra me donner plus de renseignement encore. A moins que Thomas ne m'en ai fait qu'un simple banal résumé et qu'il en sait plus que je ne le crois...