si j'avais un marteau (pv fatale et autres leader)

Maximillien arrêta la voiture. Il était enfin arrivé au siège de la confrérie. Il s'était plusieurs fois perdu en venant, une chance qu'il soit parti tôt. Ca y était, il entrait dans la cours des grands, vendre des doses à la sauvette à quelques mutants, c'était une chose, collaborer avec une organisation de criminelle et d'hommes les plus recherchés du monde, c'en était une autre. Il y allait pour conclure un accord commercial avec des terroristes en leur vendant quelque chose de pas tout à fait légal, enfin, qu'importe, il avait les deux pieds dedans, alors autant devenir le plus gros poissons de la mare et se débrouiller pour ne pas se faire attraper. Il se passa une main dans les cheveux, lissa sa chemise et sa veste et avanca vers l'entrée. Il s'était habillé classe et moderne, un costume italien à la mode assez décontracté. Il ouvrit en grand les battant de la porte d'entrée et avança. Il attrapa un gamin qui passait par là par l'épaule et lui dit :

" Tu tiens à la vie petit ? Tant mieux, alors va me chercher quelqu'un qui commande si tu veux pas que lui ou moi nous occupions de toi ! Et vite !"

Le gamin fila sans demander son reste. Maximillien n'avait donc plus qu'attendre. Il s'assit sur sur un canapé dans l'entrée sa malette sur les genoux.

Maiwenn allait sortir ce soir. Sans doute dans une boîte, laisser traîner ses oreilles, à la recherche de ce fameux mutant déculpeur de pouvoir. Elle laissait volontiers le Grind Stone à Mewen, elle ne voulait pas voir de X men sur son terrain. Ca ne ferait que lui rappeler une certaine conversation entendue sur le traître _Shawn_ et une X-men. Maiwenn avait eu envie de faire exploser tout ce qu'elle trouverait sur son passage. Plusieurs des éléments de sa décoration y étaient passé, rien que pour lui permettre de décompresser. Bref, elle sortait ce soir.

Habillée d'un débardeur noir plutôt... Echancré, d'un boléro en maille noir avec des manches délibérément trop longues et un simple jeans artistiquement délavé, elle jouait la carte de la séduction ce soir. Le dévergondage ne pouvait pas lui faire de mal après tout.

Bref c'est sur le départ qu'un gosse terrifié lui sauta littéralement dessus. Maiwenn prenait souvent parti de plus jeune dans les conflits à la Confrérie, répétant souvent qu'en aucun cas un jeune ne pouvait valoir un ancien. Elle en était la preuve non ? Du haut de ses ridicules dix huit ans. En résumé, elle connaissait ce gamin. Il lui fit un léger résumé de ce que lui avait dit l'homme. Il affirmait que ce n'était pas un Confrériste. Et Maiwenn pouvait le croire. Aussi le dirigea-t-elle vers les autres chefs de département, ainsi que tous les Confréristes ayant effectué un passation.

Maiwenn s'avança jusqu'au Hall ou elle fit une entrée simple, sans grondement de tonnerre ou menaces, juste un air sur et agaçé sur le visage. Elle entama aussi tôt la conversation :

- Bonsoir.

Elle clamait ouvertement son mépris pour lui. Portant un costar pareil, ce ne pouvait être une future recrue. De plus sa mallette témoignait de la présence d'un document ou d'un objet susceptible d'être intéressant. Il était assit, elle resta debout. Autant profiter pour une fois de la situation pour se faire voir plus grande qu'elle ne l'était. La Syrène alla s'appuyer sur le mur en face de l'intrus et le toisa. Il avait très mal commencé en faisant peur à un gamin qu'elle affectionnait. Maiwenn entendit le pas de plusieurs Confréristes venaient vers eux. Son sourire mauvais s'accentua. Il n'y avait plus aucun Nouvel Aprenti dans la salle. Elle était pour l'instant la seule à lui faire face. Pour l'instant.

Quelqu'un finit par arriver.

"Bonsoir"

Une jeune fille, de son âge ou peut être même plus jeune. C'était ça qui commandait à la confrérie ? Il était venu parler business et gros sous, et tout se qu'il avait pour le moment c'était une fille en tenue pour sortir faire la fête. Il n'avait pas espérer tomber sur Magnéto, et avait espérer ne pas tomber sur les célébres Fléau et Dents-de-Sabre, mais la c'était une fille à peine sorti de l'adolescence pas bien épaisse. Enfin, il ne fallait pas se fier aux apparences, et il devrait peut être convaincre les intermédiaires avant d'atteindre les gros bonnets ? Elle avait décidé de se la jouer dédaigneuse, grand bien lui fasse, à ce jeu là, elle ne lui arriverait même pas à la cheville. De toute façon, il ne désirait pas plaire, il avait un produit que la confrérie désirerait plus que tout, et il était le seul à pouvoir leur fournir puisqu'il avait l'exclusivité, et que Phobos voulait garder le leadership absolu sur ce trafic en ne faisant confiance qu'a un seul vendeur qui chapotait toutes les affaires.

Mais bonsoir ! Enlève moi un doute, tu attends quelque chose, ou tu es une des personnes que j'ai demandé à rencontrer ?

Il était tout sourire, mais avec un regard ouvertement moqueur. Le ton était donné, elle ne lui aurait pas donné du vouvoyement, alors lui non plus, et puis il n'avait pas besoin de se répandre en politesse. Il avait bien plus à gagner en se montrant solide comme un roc que comme un colporteur obséquieux et larmoyant. Ses doigts volaient sur la malette en pianotant dessus.

Sans doute irriter par l'air de supériorité de Maiwenn, il avait lancé une réplique plus ou moins cinglante en réponse à son salut. Maiwenn faillit ne pas répondre, mais laisser échapper l'occasion de lui faire comprendre qu'ici, il n'avait pas le droit de donner des ordres aux Confréristes comme il l'avait fait avec ce pauvre gamin.

- J'en suis une effectivement. Mais d'autres arrive et je ne veux pas les priver du droit d'entendre ce que tu as à dire.

Elle était moqueuse et hautaine. Cet étranger lui déplaisait énormément et elle se fichait bien de se qu'il pourrait dire pour sa défense si sa proposition ne convenait pas aux siens. Car il était là pour marchander, débiter un grand discours inutile pour persuader la Confrérie de faire quelque chose ne échange sans doute de ce qu'il y avait dans sa mallette. Il ne cachait même pas ses intentions. Maiwenn, toujours appuyée contre son mur entendit les pas se rapprocher. Qui donc commencerait la danse ? Dent de Sabre ? La dénommée Fatale que l'on ne voyait jamais ? Ou alors était ce un Apprenti qui n'avait pas encore compris que le hall n'était plus un endroit ou passer pour l'heure à venir ? Maiwenn s'amusa mentalement de cette réflexion. Effectivement le gamin dépêcher pour rapatrier les leaders dans cette salle avait du avertir du danger imminent ses camarades, ce qui expliquait sans peine l'absentéisme régnant dans le Hall...

- J'en suis une effectivement. Mais d'autres arrive et je ne veux pas les priver du droit d'entendre ce que tu as à dire.

C'était bel et bien une chef de la confrérie. Il les aurait bien plus volontier vu comme des armoires à glaces, des hommes d'expériences, ou des personnes froide et intelligente, et pas vraiment comme une gamine qui se donnait des grands airs. Enfin, d'autres allaient arriver, aussi peut être aurait il un interlocuteur un peu mature avec qui les négociations iraient bon train.

J'espère bien, j'aurais été déçu si je n'avais eu que toi pour négocier, je suis bien trop occuper pour que je puisse me permettre de perdre du temps. Et ne t'inquiètes donc pas pour eux, je vais leur offrir noel en avance !

Ses doigts tapotaient toujours sur la malette dans un rythme régulier. La malette était plus lourde qu'elle ne pouvait le paraitre, elle avait plusieurs épaisser de matériaux comme du plomb du silicone et autre pour la rendre étanche et indétectable. L'avantage à travailler pour un richissime mégalomane, c'est que non seulement, il y gagner de l'argent, mais quand prime, le patron prenait à sa charge les équipements. Peu de frais pour lui, il devait juste s'investir dans les affaires en y passant tout son temps libre. Peut être s'y mettrait il à temps plein si ça décollait vraiment. Encore que ses idées de tout faire par la poste lui ferait gagenr du temps, une commande sur une boite mail, un virement pay-pall sur un compte numéroté dans un quelconque paradis fiscal, et se serait réglé. Mais pour le moment, rien ne valait le contact humain pour faire démarrer son affaire, et pour les gros marché comme celui ci, il valait mieux se déplacer. Les autres chefs allaient il finir par arriver, il était impatient et excité, il allait bien s'amuser !

Le gamin avait filé comme une fléche. Quand il tomba sur Fatale au détour d'un couloir il était complètement essoufflé. Ce qui attira l'attention de la belle mutante et qui l'interpela. Ce dernier fut content de tomber enfin sur un leader de l'organisation. Le jeune garçon lui expliqua rapidement la situation, ce qui intrigua la belle. Elle décida d'aller voir ce qui se tramait. C'est donc d'un pas décidait avec une démarche très féline qu'elle fit son apparition, au moment ou Maximilien était en train de parler à l'une des confréristes. La mystérieuse Fatale, celle qui se faisait rare était enfin visible. Comme à son habitude quand elle était au sein de l'organisation elle était sans artifice, portant uniquement sa combinaison en latex violet qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s'immobilisa au coté de Maiwenn. La remarque qu'était en train de faire Maximilien la fit avoir un sourire ironique. Son regard jaune intense se posa sur le jeune homme et d'un ton cinglant elle répondit.

«Et moi le mien, car si tu veux quitter les lieux vivant il vaut mieux qu'effectivement tu ne sois pas qu'un beau parleur insolant. »

Cela commençait sur les chapeaux de roue, au niveau de négociation. Elle n'avait pas spécialement apprécié qu'un inconnu menace une recrue de vie et de mort au sein même de leur base.

Puis d'un air décontracté s'adressant à sa consœur.

« Bonsoir, j'ai cru comprendre que ma présence était nécessaire. Il semblerait que le père Noël passe cette nuit. »

Dit elle avec un brin de moquerie. Elle était entrée dans le vif du sujet sans aucun ménagement comme à son habitude. Le début de soirée était des plus prometteur. Ce qui l'excitait de plus haut point.

Il sentit une personne approchait vers le hall, pas trop tôt, cette gamine n'avait certainement pas l'autorité nécessaire pour traiter avec lui et conclure le moindre marché. Une jeune femme entra dans son champ de vision. Elle au moins entrait dans ses critères de boss de la confrérie, l'allure impressionant, le port altier, un regard direct, et une tenue digne des méchants de comics, quoi qu'elle avait revisité le collant montant par une tenue de latex qui révélait tout ou peu s'en fallait.

«Et moi le tien, car si tu veux quitter les lieux vivant il vaut mieux qu'effectivement tu ne sois pas qu'un beau parleur insolant. »

Elle alla se placer au côté de la jeune fille.

« Bonsoir, j'ai cru comprendre que ma présence était nécessaire. Il semblerait que le père Noël passe cette nuit. »

Je n'aurais jamais pensé que la mère Noël pouvait s'habiller comme ça, ça modernise quelque peu le mythe. Mais pour ma part j'ai dans ma hotte tout un tas de beaux joujoux qui vont vous plaire. Dit il en pointant sa malette du doigt

Il se leva.

Je suis Mr Fray, et je suis persuadé que je vais vous paraitre assez interessant pour que vous me laissiez repartir en vie, mais qu'en prime vous m'offrirez une invitation pour revenir. A défaut d'être barbu, bedonant et vétu de rouge, je suis sur que je vous ferez ouvrir dans grands yeux d'admiration devant mes joujoux. N'avez vous nul part où l'on pourrait s'installer et être plus à l'aise pour bavarder ?

Visiblement le personnage de Maximillien était dès plus intéressant. Fatale se sentait en grande forme ce soir et c'est au tac au tac qu'elle lui répondit.

« Pour ma part je ne savais pas que le père Noël était un VRP»

En désignant du doigt des pieds à la tête la façon de se vêtir du jeune homme. Elle esquissa un sourire plus amical à son encontre. Il n'avait pas froid aux yeux. Il avait pris des risques, car venir ici sans y être autorisé pouvait s'avérer mortel. Elle aimait les têtes brulés et l'attitude de Maximillien n'était pas pour lui déplaire tant qu'il ne dépassait pas borne.

« Ravis de faire votre connaissance Mr Fray, Appelait moi Fatale et avant de faire des spéculations sur votre avenir voyons déjà si votre présent ne scelle pas votre tombe. »

Elle avait dit cela avec une incroyable décontraction, elle affichait cet air supérieur qui souvent pouvait exaspérer. Elle ne donnait pas cher de sa peau si effectivement ce dernier n'avait rien à proposer. Son instinct lui disait qu'il n'était pas suicidaire et qu'il savait à quel petit jeu il jouait. Ce qui au fond l'amusait beaucoup. Elle n'était pas contre un peu de distraction.

« Nous n'avons pas pour principe de laisser se balader un inconnu dans nos locaux mais puisque les présentations sont faites je pense que nous pourrons nous installer dans une salle disponible où nous serons à notre aise, je suis curieuse de voir ce que vous nous avez apporté. N'est ce pas mon amie? »

Elle fit un léger signe de tête à Maiwenn puis elle posa une main sur l'épaule de cette dernière pour l'inviter à ouvrir la voie. Elle ne voulait pas exclure la jeune fille de ces futurs négociations qui promettaient d'être fort riche en émotion.

« Pour ma part je ne savais pas que le père Noël était un VRP»

Dit la nouvelle arrivante en pointant du doigt son costume.

Je suis désolé, j'ai mis mon jogging au sale, et je n'avais plus de sac à patate, alors j'ai mis la seule chose que j'ai pu trouver.

« Ravis de faire votre connaissance Mr Fray, Appelait moi Fatale et avant de faire des spéculations sur votre avenir voyons déjà si votre présent ne scelle pas votre tombe. »

Enchanté ! Je n'ai pas grand chose à craindre, la mort ne semble pas vouloir de moi, je suis un trop bon client pour elle, se serait contreproductif de sa part.

« Nous n'avons pas pour principe de laisser se balader un inconnu dans nos locaux mais puisque les présentations sont faites je pense que nous pourrons nous installer dans une salle disponible où nous serons à notre aise, je suis curieuse de voir ce que vous nous avez apporté. N'est ce pas mon amie? »

A priori, la première avait bien une quelconque importance, mais il s'en fichait, au final, se serait la dénommée fatale qui prendrait sans aucun doute la décision finale.

Alors je n'ai plus qu'a vous suivre pour satisfaire votre curiosité !


[hrp : k'avais pas grand chose à dire ou à faire ^^]

Maximilien répondit cyniquement, mais l'arrivée de Fatale coupa l'envie de la Syrène de répondre. Fatale menait le jeu d'une main beaucoup plus ferme, sans doute à cause de la crainte qu'elle inspirait à Maximilien. Ce dernier avait voulu voir quelqu'un de plus âgé que la Syrène, il était tombé dessus et allait vite le regretter. Fatale menait la conversation, aussi Maiwenn n'avait aucunement le besoin d'intervenir. Toujours tranquillement appuyée contre son mur elle regardait Maximilien, tentant de trouver un détail qui ferait peut être de lui quelqu'un de moins désespérément banal. La seule chose qui sortait de l'ordinaire chez lui était qu'il ne tremblait pas et qu'il était particulièrement stupide pour penser qu'il pouvait traiter avec la Confrérie comme avec le tabac du coin.

Bref, les choses avançaient et Maiwenn écoutait attentivement l'avancée des choses. Finalement Fatale conclut le pré entretien en invitant Fray à allait traiter ailleurs. Maiwenn rentra alors de nouveau en actions elle quitta son mur et sourit à Fatale en réponse de sa question. Maiwenn Commença à marcher dans le même rythme détaché que les deux autres, amusée par la tournure des événements. Il y avait beaucoup de chance qu'elle s'amuse un peu dans cette affaire. Elle ouvrit la secondes porte que se présentait à eux. La salle était équipée d'un bureau et de quelques chaises. Plutôt sobre et sans fenêtre. Maiwenn alluma nonchalamment la lumière et s'effaça pour laisser passer Fatale et Maximilien. Laissant ce dernier faire son examen de la salle, Maiwenn trouva un nouveau mur et invita Fray à s'asseoir d'un geste. Elle dit un seul mot, qui réusmait plutôt bien :

- Alors ?

Il suivit la plus jeune qui les mena dans une pièce pas très loin d'ici, sobre sans fioriture et sans fenêtre, pour un peu, ça aurait pu êtr une salle d'interrogatoire, mais au moins il avait échappé aux cachots et geôle qu'on devait sans doute trouver dans les sous sols. Il s'assit confortablement sur une des chaises et posa la malette sur la table.

Dans cette malette, j'ai le remède à beaucoup de vos soucis. Jusqu'a présent, la confrérie n'a pas réussi grand chose d'exceptionnelle sans vouloir vous rabaisser, la victoire vous a souvent échappé de peu à cause d'une malchance et des personnes qui vous faisait obstacle. Prenons un exemple récent, le bal de l'institut, j'ignore qu'elles étaient vos objectifs, mais vous étiez en sous-effectif, mal organisé, et vous manquiez de puissance. Sur le plan de la puissance, la solution est dans cette malette.

Il ouvrit la malette et leur fit voir son contenu. Il y avait un injecteur, 6 doses. Et en enlevant une plaque de mousse d'un bord de la malette, il y avait un écran tactile. Il prit un injecteur et une dose en main.

Ceci est baptisé la marteau de thor, en vente dans les rues de cette ville depuis quelque temps. C'est une sorte de cocktail d'emphétamine qui ont des effets très intéressant. Il stimule le gène X se qui cause une augmentation d'environ 30% des pouvoirs dont dispose le sujet, l'apparition de nouvelles capacités mutantes, et des mutations secondaires. Le sujet, n'es plus soumis au limite de son corp, douleur et fatigue sont négligeables même si il en reste conscient. Un effet de déshinibiteur aussi, le sujet aura moins peur de tout, un sentiment de bien être et de toute puissance. Les effets apparaissent 10 secondes après l'injection et dure 6 heures.

Il activa l'écran qui leur montra une petite animation qui expliquait simplement les effets du produits avec quelques exemples.

C'est le produit de l'année !

Fatale laissa passer Maximillien devant elle. Elle préférait fermer la marche et puis elle se méfiait toujours des inconnus. On ne savait jamais ce qu'il pouvait se passer. Ils arrivèrent rapidement dans une salle choisie par Maiwenn. Visiblement le jeune homme devait en être satisfait puisqu'il y entra sans rechigner. Fatale s'installa sur l'un des sièges non loin du bureau. Elle croisa les jambes et laissa faire Maximillien. Il commença à faire sa présentation. Elle fronça rapidement les sourcils. L'entrée en matière du démonstrateur n'était pas trop à son goût. Elle n'aimait pas spécialement entendre par un étranger que l'organisation avait connu quelques échecs, même si elle ne pouvait le nier. Ce qui n'était pas très intelligent de ne pas flatter un peu l'égo de se acheteur. Elle préféra ne pas réagir pour l'instant, elle le laissa donc continuer tranquillement. Maximillien arriva rapidement dans le vif du sujet. Le visage de Fatale n'affichait cependant aucun signe de satisfaction. Elle avait même l'air détaché comme si elle n'avait pas de grand intérêt pour ce que lui raconter Maximillien. elle fut intriguée par ce que pouvait contenir les doses. Elle avait vaguement entendu parler de se produit. Elle se méfiait de belle parole et surtout elle ne croyait pas au produit miracle.

« Fort bien, vous nous vantez les effets positifs de ce produit, mais quelles sont les contres patries. Je préfère savoir à quoi m'attendre si je dois injecter cette substance à mes hommes. Donc soyez franc car si je devais m'apercevoir que vous m'avez menti je pense qu'il serait mal venu pour vous d'avoir la confrérie dans son ensemble sur le dos. Ce serait très mauvais pour vos affaires.»

Son ton était assez froid. Fatale était très clair sur ses attentes, au moins elle ne tournait pas autour du pot. Même si au fond elle devait admettre que voir décupler les facultés de certains membres n'étaient pas une mauvaise idée mais il fallait mesurer les risques. Elle n'était pas assez folle pour avaler n'importe quoi par n'importe qui.

Il venait de faire sa présentation, et même si il ne s'était pas attendu à recevoir une approbation immédiate, les visages fermés ne lui faisait pas plaisir.

« Fort bien, vous nous vantez les effets positifs de ce produit, mais quelles sont les contres patries. Je préfère savoir à quoi m'attendre si je dois injecter cette substance à mes hommes. Donc soyez franc car si je devais m'apercevoir que vous m'avez menti je pense qu'il serait mal venu pour vous d'avoir la confrérie dans son ensemble sur le dos. Ce serait très mauvais pour vos affaires.»

Il haussa les épaules.

Bien manipuler, pas grand chose. Le produit est adapté à toute les posologies, n'importe quel mutant peut en prendre, par contre l'usage sur un humain est contrindiqué. A haute dose c'est mortelle, donc il ne vaut mieux pas se faire quatre injections à la suite, ni se faire une injection toute les 6 heures pendant plusieurs jours. Les effets sont désagréables, allant de la mort à la démence en passant par la perte des pouvoirs dans ces cas là. Comme la plupart des produits de ce genre, il produit une certaine addiction légère, moindre que la cigarette. Pour ma part, je conseille d'attendre entre dix et douze heures avant la prochaine injection. Mais si jamais l'injection est trop fréquente, on va avoir un effet de dépendance très fort. Un peu comme l'alcool. Une fois de temps en temps ça va, trop souvent, on devient accro. Toutes les grandes armées faisait boire leurs soldats avant de les envoyer au front, vous vous pouvez les rendre plus courageux plus fort et plus efficace avec ce produit là. Sans compter que conclure un marché sur ce produit vous ouvre les voie d'une collaboration à long terme. Les personnes que je représente sont très intelligentes et inventent tous les jours. Si on arrivait à un accord, je pourrais par le suite vous proposer des générateurs de boucliers ou d'invisibilité qui générent des domes d'un rayon de 50 à 100 mètres selon le modèle. Le produit est à user avec intelligence mais sans danger, et en prime, vous aurez alors accés à toute une gamme de produits hautement technologique est utile.

D'accord, il minimisait un peu l'effet de dépendance, mais c'était aussi son boulot, ce n'était même pas un mensonge. Et puis pour se qu'il en savait, il ne représentait qu'une seule personne et pas plusieurs, mais ça, elles n'avaient pas besoin de le savoir. D'ici un moi, il pourrait bel et bien vendre des générateurs de boucliers ou d'invinsibilité, et même des torches à plasma pour découper n'importe qu'elle blindage, sauf l'adamantium, comme du beurre.

Si jamais vous avez quelque doute sur le produit, je peux faire l'injection à l'une d'entre vous, ou à un cobaye, et à moi même pour que vous puissiez vérifier les effets. Je vous laisse choisir les doses de la malette que vous voulez utiliser pour que vous soyez sur qu'il n'y a pas d'embrouille.

La malette ne contenait que des doses spéciales, avec zéro effet d'accoutumance. C'était des doses qui lui était normalement réservées, mais dans le cadre de négociation de cette ampleur, il devait appater le client.

Maiwenn écouta ce que Maximilien avait à dire. Son manque de confiance en lui se mit à croître à grande vitesse. Un membre de son département avait déjà apporté un échantillon de cette... Drogue. Car ça ressemblait vraiment à ça. Elle avait elle-même essayé. Elle ne niait pas l'effet puissant que cette drogue avait sur son pouvoir. Elle le désirait même. Mais la forte excroissance de pouvoir donnait aussi une sorte de désir d’en reprendre. Une drogue donc. Une idée lui traversa la tête et Maiwenn se raidit.

Elle aurait voulu savoir si ce Fray n'était qu'un larbin dans son organisation, et par qui elle était réellement dirigée. Si ce dirigeant avait une raison de s'attaquer à la Confrérie. Car si cette drogue rendait ceux qui la prenaient dépendant jusqu’aux extrêmes comme de misérables djunke, ce serait une catastrophe en combat. Un homme contrôlant le marché de cette drogue pouvait réduire ceux qui la prenaient à une sorte d’esclavage. Qui qu'il y ai derrière le marteau de Thor, il pouvait être une menace. La mâchoire de la Syrène se contracta en voyant de MAximilien omettait la dépendance dans son discours. Il pouvait avoir fait exprès. Pourquoi donc avoir chercher à tendre cette main bienveillante vers la Confrérie ? Parce que c’était un grand assemblement de mutants à la recherche de puissance ou pour les réduire à l’impuissance. Maximilien aurait d’ailleurs bien put être un agent du gouvernement ayant pour mission d’exterminer les mutants avec l’aide de cette drogue…

- J’aimerais avant de tester quoique ce soit être certaine de certaine choses vous concernant. Il serait dommage que vous ne soyez pas le… Mutant que vous prétendez être.

Elle avait ainsi signifie qu’il avait tout intérêt à leurs expliquer sa propre mutation afin de commencer de convaincre la Syrène. Car celle-ci voyait la menace avant les avantages, elle voulait être sure.

J’aimerais avant de tester quoique ce soit être certaine de certaine choses vous concernant. Il serait dommage que vous ne soyez pas le… Mutant que vous prétendez être.

Il sourit de son sourire le plus carnassier. C'était une marrante elle ! Elle voulait vérifier si il n'était une de ces créature qu'il traquait et tuer pour son petit déjeuner, elle allait en avoir pour son argent.

A quelle moment de la conversation ai je prétendu être mutant, je n'ai pas souvenir de l'avoir mentionné. Mais si ça peut vous faire plaisir, je vais vous le prouver. Il tendit le doigt dans une direction, A dix mètres, il y a deux personnes !, une autre direction , A 15 mètres, une personne seule, à 28 mètres un groupe de cinq personnes.

Il désigna ainsi de suite toutes les personnes présentes dans un rayon de 40 mètres, elles n'auraient qu'a sous évaluer son pouvoir, ça l'arrangerait sans doute.

Si vous voulez une preuve absolue, donnez moi donc votre main, mais ça risque de ne pas vous plaire. Je vous autorise à me frapper si je n'ai pas laché sa main au bout de dix secondes.

Cette fille ne prendrait jamais un tel risque, et puis au pire son amie interviendrai pour qu'il arrête avant qu'il ne la tue ou ne l'épuise. Il attendait toujours qu'elle refuse sa proposition, et écarte sa main, ou alors qu'elle plonge tête la première dans un bain d'eau glacée dont elle ne sortirait pas indemne.

Alors, toujours aussi désireuse de vérifier ma nature mutante ? C'est le seul moyen d'en être totalement sure et de clarifier tout vos doutes. Vous devriez peut être, un humain pourrait bluffer de la sorte pour vous faire peur et survivre. Si par contre je suis un mutant, se sera aussi désagréable que se que je vous ai annoncé.

Fatale n'était pas née de la dernière pluie. Elle sentait bien que Maximillien ne jouait pas totalement franc jeu avec elle. C'était vraiment trop beau ce produit pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche. Elle n'était pas naïve au point de croire pour argent comptant ce que venait de lui proposer ce VRP. Maximillien aurait sans nul doute plus de mal à vendre son produit à la confrérie qu'il aurait pu le croire. Ce qui intéressait Fatale c'était l'augmentation des pouvoirs. Elle savait qu'elle pourrait sans nul doute sacrifier quelques confréristes, mais de là à affaiblir toute l'organisation le jeu n'en valait pas la chandelle. Elle devait connaitre l'étendue des dégâts occasionnés si elle l'utilisait sur un groupe. Maximilien se proposait de faire une démonstration sur lui-même ce qui intriguait beaucoup la mutante. Ce pouvait il qu'il existe un antidote? Elle se posait vraisemblablement la question. Visiblement Maiwenn était elle aussi très méfiante sur leur interlocuteur. Ce qui équilibrait le débat. Fatale examina un peu la réaction de sa collègue, elle avait l'air sur la défensive par rapport à Maximillien. Elle mettait en doute ses capacités de mutant, ce qui pouvait être logique dans la mesure ou la confrérie ne savait rien de lui. Il leur fit une petite démonstration qui pouvait être aussi bien un coup de bluff. Fatale sentait qu'il y avait de l'électricité dans l'air. Elle aimait les situations pimentés.

« Vous ne l'avez effectivement pas dit explicitement, mais nous supposons que vous êtes l'un des notre dans la mesure où vous avez proposé de vous injecter votre substance. Vous nous avez bien précisé qu'il était contre indiqué chez les humains. »

Elle marqua une petite pause, en le fixant bien. Elle guettait maintenant la moindre ses réactions. Il avait l'air tellement sur de lui.

« A moins que vous nous ayez menti? »

Elle espérait à son tour provoquer le jeune homme à sa façon. Après tout sa proposition de prouver à Syrene qu'il était effectivement un mutant n'était pas le fruit du hasard. Fatale se demandait si Syrene allait vérifier par elle-même. Maximillien paraissait sur de lui, surtout qu'il mettait en garde cette dernière sur les effets néfastes qu'elle subirait. Jouer sur la peur pouvait être un coup de maitre pour noyer le poisson.

La cheftaine, c'est comme ça qu'il avait baptisé la plus agée, soutenait la jeunette, autre surnom, dans son entreprise de destabilisation et de paranoîa. Etait ce bien de la paranoïa quand il y avait bien un piège caché ? Peu importait, il passerait un accord avec la confrérie il en était sur. Il se moquait des plans de son patron. Il était intéressé sur les quantités vendues, et peut être que le très célébres Magnéto serait quand même prés à sacrifier un certain nombre de pions pour permettre au roi, c'est à dire lui, de remporter la partie, même en connaissant les effets du produir. Cette activité de malfrat l'amusait vraiment. Il avait tué et fait des choses horribles, mais traiter avec le monde de l'ombre était des plus excitant.

« Vous ne l'avez effectivement pas dit explicitement, mais nous supposons que vous êtes l'un des notre dans la mesure où vous avez proposé de vous injecter votre substance. Vous nous avez bien précisé qu'il était contre indiqué chez les humains. A moins que vous nous ayez menti?»

La cheftaine était plus fine dans ses attaques que la jeunette. Elle au moins savait jouer, jetant des lignes à l'eau pour l'attraper, pas comme la jeunette qui était plutôt du genre à lancer une grenade dans l'eau et tant pis si il n'en ressortait que de la purée de poissons pleine d'arrêtes.

Je trouve que vous nourrissez toute les deux un peu trop de doute à mon sujet et sur le marteau. Dans les deux cas, je vous offre de lever vos doutes, en testant mon pouvoir, et en essayant le produit. Je ne peux guère faire mieux, à part me jeter sur l'une d'entre vous pour lui prouver mes capacités mutantes, et sur l'autre pour lui injecter le produit, mais je doute que ça vous plaise. Alors la balle est dans votre camp. Si vous n'avez pas confiance, il va vous falloir trouver le courage de me tester moi et mon produit.

Tout était dit. La suite ne dépendait plus que d'elle. Il pouvait prouver qu'il était bel et bien mutant, et ces doses étaient ok. Il était légitime de leur part de se méfier, mais elles allaient devoir le croire sur parole, ou trouver le courage de tester Maximillien et sa marchandise. Il attendait toujours, la main tendue vers la jeunette.

Quel était donc le pouvoir qui permettait à Maximilien d'affirmer la présence des Confréristes sur un rayon pareil ? Maiwenn pouvait confirmer chacune de ses affirmations. Elle les entendait distinctement grâce à son osmose. Mais comment Maximilien faisait lui ? Et quel était le rapport entre ce qui se passerait si elle prenait sa main et ce pouvoir de détection ? Maiwenn ne prit pas la main tendue. Fatale tenta une autre approche, plus fine que celle de la Syrène. Celle ci ne prit même pas la peine d'assurer sa nouvelle opinion. Car son esprit était occupé à décider les intérêts de l'Institut si c'étaient eux qui géraient l'affaire. C'était un peu trop tortueux pour ces âmes vertueuses mais Maximilien avait montré qu'il était bien informé sur la dernière querelle des deux organisations...

- Pour ce qui est de la détection vous m'avez convaincu.

Elle fit une pause, pour permettre à Fatale de faire le lien et de lui faire passer un "Il n'a pas bluffer sur ce coup".

- Néanmoins, pourriez vous me dire comment vous avez appris notre récent... Différent avec l'Institut ainsi que son issue ?

Elle cherchait les failles, inlassablement. La Syrène pensait déjà à demander à Mewen de faire des recherches Via Internet sur cet homme pour voir s'il était inscrit à l'Institut ou une autre organisation susceptible d'en vouloir à la Confrérie.

La jeunette se refusa à prendre la main qu'il lui tendait, même si ironiquement, cette main tendue ne lui aurait certainement apporté aucun bien.

- Pour ce qui est de la détection vous m'avez convaincu.

Pouvait elle vraiment vérifier ses assertions, ou était ce juste une dérobade maladroite pour ne pas à avoir à toucher sa main ? Peu importait, la cheftaine semblait rassénérer par les propos de la jeunette. Elle lui faisait donc confiance sur ce point. Il ressera son point avant de le récupérer, et de le ranger, en tapotant sur la partie molle qui avait protégée l'écran pendant le voyage.

- Néanmoins, pourriez vous me dire comment vous avez appris notre récent... Différent avec l'Institut ainsi que son issue ?

A peine plus épineux. Mais elle ne pourrait pas lui reprocher d'avoir eu une vie avant d'avoir voulu commercer avec eux.

Sachez d'abord que dans le milieu mutant, les gens comme moi finissent toujours par être informé de tout, mais pour le coup, la raison est beaucoup plus simple. Une connaissance de l'institut m'a invité au bal pour être son cavalier. Alors je suis allé à ce bal pour faire la connaissance de davantage de mes pairs. Et j'ai pu assister à votre ... débandade ? Déroute ? Si la confrérie organisait une soirée dansante, je serais absolument ravi d'y venir, surtout que votre point de vue sur les humains est proche du mien, malgré une légère différence sur l'objectif final. En attendant, je vais au soirée mutante auquel on veut bien m'inviter. Dans le cas où vous en douteriez, mes relations avec l'institut sont inexistance. Je connais certains de ces membres, mais il est compliqué dans cette ville de rencontrer des mutants qui n'appartiennent ni à la confrérie ni à l'institut. Un détail tant qu'on y est, je déteste les gens comme Xavier, moralisateur, idéaliste, et télépathe.

Tout cela était l'exacte vérité, il ne mentait en rien, il taisait juste qu'il avait affronté le fléau et un macchabé vivant, mais son rôle avait été tellement minime que peu l'avait sans doute remarqué.

Toujours inquiètes, ou un peu rassurées ?

Maximillien était donc bien un mutant, c'était confirmé par Maiwenn. C'était donc le jeu du chat et de la souris à savoir qui mangerait qui. Fatale ne pouvait nier que leur coup au sein de l'institut n'avait pas été glorieux et qu'effectivement un mutant civilisé pouvait avoir facilement l'information. Maximillien s'en sortait fort bien dans ses justifications. Le jeune homme était fort distrayant pour Fatale.

« Un tel bal n'aurait pas lieu, chez nous. Nous n'avons pas à perdre de temps une futilité. »

Elle ne voyait absolument aucun intérêt de se pavoiser au sein d'une société qui les rejetait. Au moins cela l'éclairait un peu plus sur son interlocuteur. Appartenant il aimait bien pavoiser dans la mondanité.

« Nous ne somme pas inquiète, juste une méfiance naturelle! Après tout si nous sommes encore en vie nous le devons à être vigilant! Je pense que vous pouvez le comprendre, car de gens comme Xavier aimerez sans nul doute nous voir disparaître. »

De toute façon, il ne serait pas dur de vérifier les liens que pouvait entretenir Maximillien avec l'institut. Après tout c'était une information assez facile à vérifier pour son département. En tout cas il ne portait pas le professeur X dans son coeur ce qui était pour Fatale de bon augure.

« Parlons chiffre, si nous acceptions de faire commerce de votre substance combien cela nous coutera. »

Il fallait être réaliste Fatale savait que rien dans ce monde n'était gratuit et Maximillien n'était pas un philanthrope.

La cheftaine était en forme côté rigueur et rudesse. Depuis combien de temps ne s’était t’elle pas détendue, amusée, ou juste posée cinq secondes dans une autre tenue que ses frusques en cuirs ?

« Un tel bal n'aurait pas lieu, chez nous. Nous n'avons pas à perdre de temps une futilité. »

Elle était peut être une grande timide introvertie qui n’exprimait aucun sentiment, et refusant de se sociabiliser, elle s’était engagée dans une organisation violente et radicale.

« Nous ne somme pas inquiète, juste une méfiance naturelle! Après tout si nous sommes encore en vie nous le devons à être vigilant! Je pense que vous pouvez le comprendre, car de gens comme Xavier aimerez sans nul doute nous voir disparaître. »

Il ne veut pas vous exterminer non plus, il espère plutôt détruire la confrérie, et récupérer ses membres en les endoctrinant avec des discours moralisateurs d’une platitude navrante, ça se saurait si tout les peuples pouvaient vivre en harmonie.

« Parlons chiffre, si nous acceptions de faire commerce de votre substance combien cela nous coutera. »

Maximilien souri malgré lui. Elle ne le savait pas encore, mais elle venait d’accepter. Elles étaient parties sur un refus totale et son passage à tabac. Venant d’elle, une question sur les prix c’était une reddition. Alors bien sur les deux se débattraient un peu pour l’honneur, négociant les tarifs, mais le jeu était ainsi fait. Il allait donner un prix un peu élevé, et elle voudrait descendre, et il obtiendrait le prix qu’il visait au départ.

Dans la rue, le produit est à 200 dollars l’unité et l’injecteur à 800. Si on part du principe que vous achetez de grosse quantité, je vous fait l’injecteur à 700, et une dose à 185 $. Si on conclut ce marché, vous aurez alors accès à toute notre gamme de produit, qui enrichit régulièrement son catalogue de nouveaux produits.

Maiwenn resta muette dans la suite de l'échange. Elle n'aimait pas MAximilien. Elle n'aima pas le Marteau de Thor, qui selon elle était beaucoup trop dangereux pour la Confrérie. Il pouvait la rendre plus forte certes, mais cette force serait une faiblesse à exploiter pour leurs ennemis. Maximilien pouvait bien ressortir puis aller vendre ses renseignements sur eux à qui voulait payer pour l'entendre.

En parlant de payer, il commença à énoncer les prix. Rien de bien assommant. La Confrérie avait les moyens. Maiwenn préférait laisser à Fatale la gérance des affaires financières. Elle n'était que la chef du département Renseignement après tout, elle n'avait pas effectué de passation.

Appuyée contre son mur elle écouta attentivement la suite, ses cheveux blond toujours lâchés sur ses épaules. Elle allait tout compte fait modifier ses plans pour la soirée, et partir un peu vers le Grind Stone voir Mewen pour lui demander de faire des Recherches sur Maximilien Fray. Elle voulait remonter ce réseau de trafiquants.

Spoiler:

Ce jeune avorton n'y allait pas de main morte avec ses tarifs! Fatale savait que chacun des parties aller négocier au tarif le plus avantageux. Elle n'était pas dupe, maintenant il fallait qu'il tombe d'accord. Certes le crime avait ses avantages que l'organisation n'était pas pauvre. Fatale n'était pas non plus prèé à gaspillé les fonds pour un rien. Pour ce qui était des injecteurs, elle se disait qu'un petit cambriolage dans un entrepôt médicalisé ferais tout aussi bien l'affaire. Cela permettrait à certain de ses hommes de se bouger un peu, tout en modérant les risques.

Visiblement Maiwenn avait laissé le champ libre à Fatale pour mener à bien ses négociations comme elle le souhaitait. Elle fixa Maximillien du regard. Bon la partie allait être serré.

«Et bah, quel minuscule rabais, il va falloir faire mieux Monsieur Fray. Je vous trouve trop gourmand!»

Elle ne donna prix volontairement, elle voulait savoir si le dealeur allait être raisonnable ou pas sur ses prix. Fatale avait aussi une idée en tête, elle savait qu'il valait mieux de fois prendre son temps et faire jouer la concurrence. Rien ne les pressait pour l'acquisition de ce produit.

( désolé d'avoir été si long à répondre)

Peu de réactions de la part de ses interlocutrices. La jeunette aurait pu tout aussi bien être absente, et la cheftaine était des plus réservées.

«Et bah, quel minuscule rabais, il va falloir faire mieux Monsieur Fray. Je vous trouve trop gourmand!»

Et moi je pourrais vous donner tout un tas de péchés capitaux vous concernant, mais je m'en abstiendrai. Comprenait bien que si vous vous décidez à prendre de grosse quantité, comme plusieurs centaines de doses, je pourrais faire baisser les tarifs. Disons que je vous fait un lot de 200 doses et 15 injecteurs à mettons ... 50000$. Allez, mettons 45000$. Dans la rue, ça aurait couté 52000 $ Et avant ce second rabais, 47500 $

C'est à dire que pour sa part, il allait faire un bénéfice ridicule, et perdre une partie d'une clientèle hypothétique, mais, il étendait sa clientèle. Quand ils seraient tous à accros, et l'unique revendeur sur le marché, il pourrait fixer les tarifs qu'il voudrait. Et puis ça ferait plaisir à son patron qui finirait peut être par lui offrir une place de choix dans son organisation.