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| Sujet: La fin d'un projet! [Célar Defaurthune et qui veux] Mar 16 Juin 2009 - 2:19 | |
| Plus les travaux avançaient, plus le bâtiment devenait à l'image de ce que l'humain avait en tête. La bâtisse qu'il avait achetée était pratiquement terminée. Elle ne ressemblait plus du tout à ce qu'elle était avant. Un cabanon transformé en château. Bon, il avait eu à pratiquement tout démolir et reconstruire par la suite, mais peu importe, l'investissement en valait la peine.
La bâtisse était maintenant très différente du reste du quartier. Puisqu'il était tout rénové donc tout beau, il faisait très contraste avec le reste des immeubles du quartier mal famé dans lequel il avait élu domicile. Même si le bâtiment était différent, il n'était pas en retrait. Au contraire son architecture et sa conception faisait en sorte que la qualité visuel du quartier semblait avoir, elle aussi, embellit.
Raphael se trouvait assit sur un banc. Il était assit de l'autre côté de la rue et regardait son immeuble en rêvant. Il pensait à ce que le futur serait grâce à cette bâtisse. Il avait tellement de plan. Il aurait voulu les réaliser tous, mais ça lui prendrait deux vies pour les amener à terme.
* Il va donc falloir que j'ajoute tout au sommet de ma liste de projets : « trouver une façon de doubler mon espérance de vie » *
L'homme sourit après cette pensez amusante. Il se leva du banc et se dirigea dans un petit dépanneur qui se trouvait tout juste en face de sa nouvelle acquisition.
Il entra sous le son d'une petite sonnette. Il se dirigea vers les boissons et en ramassa quelques unes, ensuite les croustilles et direction la caisse.
- Bonjour jeune homme! Ce sera tout? » demanda le vieil homme de l'autre côté du présentoir. - Oui, merci! Répondit le jeune homme. - Vous savez, je vous vois souvent assit sur le banc devant mon magasin. Cette nouvelle construction, elle est à vous n'est-ce pas? - Oui, elle est à moi! - Alors, je vais parler pour tout le voisinage en disant que c'est une bien belle bâtisse que vous construisez là. Elle donne un coup de neuf à un quartier qui était destiné à un avenir incertain. Et puis depuis que vous êtes là, ces affreux motards ne sont plus revenus. Alors un grand merci. - Merci à vous pour le compliment. - Et si ce n'est pas trop indiscret, elle va servir à quoi cette bâtisse? - Heuu...ce sera une espèce de corporation pour regrouper les ... humains et mutants... pour un avenir meilleur. - Alors, j'y emmènerai mon petit fils. C'est un mutant. C'est un petit garçon plein de vigueur. Lorsqu'il est heureux il y a ces magnifiques couleurs autour de lui. - Vous serez les bienvenues! - Passer une bonne journée mon jeune ami et bonne chance surtout. C’est une lourde tâche que vous prenez sur vos épaules.
Raphael répondit d’un sourire et quitta.
Une fois sortie, il regarda devant lui et se dit à haute voix:
« Je sais que c’est une lourde tâche, mais si ce n’est pas moi qui la prend…qui la prendra? » |
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| Sujet: Re: La fin d'un projet! [Célar Defaurthune et qui veux] Mar 16 Juin 2009 - 22:18 | |
| Deuxième jour, proche de 14h35
Ce n'était que mon second jour de liberté, et pourtant j'avais déjà rencontré deux personnes, une fille aux yeux magnifiques et un homme à la voix étonnante. Évidemment, tous deux n'étaient pas du même niveau, et cet homme était beaucoup plus important que cette fille, de par sa renommée partout dans le monde. Toutefois, j'accordais bien plus d'importance au beau sexe, l'admirant pour la beauté dont il faisait si gracieusement preuve, portant sa présence près de moi comme un véritable cadeau qui pût m'être octroyé, sublimant à l'extrême tous les mérites qu'on pouvait lui trouver, ou plutôt toutes les qualités que moi je reconnaissais en tant que telles mais que la quasi-totalité des autres personnes du même sexe que moi, regrettable et souvent même exécrable, se limitait à considérer ceci comme normal, soulignant que ça avait toujours été ainsi et que c'était de cette manière que l'ordre du monde s'organisait. Eh bien non ! Les femmes ont à mes yeux plus de mérite que les hommes car elles endurent beaucoup plus que nous, ne serait-ce d'abord par pure question physiologique que par une convention sociétaire. Les femmes doivent faire ceci ou cela, ce dont les hommes n'en ont pas l'obligation… Quelle injustice même dans les pays les plus développés ! Mais je ne pouvais pas faire changer les choses à moi seul, je n'avais pas l'audace ni encore moins le courage de me faire le justicier des dames…
Pour la première fois depuis que j'avais regagné un libre-arbitre presque complet, je n'étais plus une âme seule à déambuler dans les rues de la ville. Non, cet après-midi je le passais avec Lore, nous marchâmes à une allure fortement ralentie, afin de pouvoir admirer les murs qui façonnaient les bâtisses, les enseignes qui coloraient les bâtiments, les têtes qui donnaient vie aux rues froides malgré la température qui régnait et s'imposait en maître aujourd'hui. Je pouvais même sentir la chaleur m'agresser déjà, particulièrement aux arcades sourcilières car cette partie-là de mon visage supportait difficilement d'être plissée par le soleil, si bien que cela finissait toujours par me causer quelque douleur non pas tant insupportable que désagréable. C'est dans les moments comme celui-là que je regrette d'être tête en l'air et d'avoir pu oublié, encore une fois, mes lunettes de soleil. Durant le chemin, nous ne parlâmes pas avec un débit des plus faramineux, et par surcroît pas de sujets réellement importants qui pourraient nous attirer des problèmes comme ce pouvait être le cas pour la situation actuelle parmi les mutants, non plus de l'affection que l'on pouvait éprouver l'un envers l'autre car ce sujet-là nous le conservions à usage personnel lorsque nous étions seuls et certains de ne pas être dérangés par un quelconque facteur extérieur que ce soit. En fait nous discutâmes surtout de nos soucis d'argent, car il allait falloir payer le loyer ainsi que la nourriture, etc. Car les biens financiers que nous possédions pour l'instant ne nous permettaient tout juste d'avoir quelques ressources de nourritures ainsi que de vêtements, or si nous ne trouvions pas d'emploi assez vite, nous allions bientôt être à la rue, n'ayons comme richesse que notre propre attachement l'un à l'autre, mais cela ne nous permettrait au mieux que d'oublier un peu tout le reste.
C'était donc avec ce but réel que nous parcourûmes les rues de New-York, premièrement pour un état des lieux et pour retenir quelques endroits où il ferait bon travailler pour gagner son pain, et pour ma part pourquoi pas le cadeau d'anniversaire de Lore, car il n'y avait plus qu'un mois désormais qui nous séparait de son anniversaire, or je souhaitais lui faire une surprise, bien que le geste le puis simple qui fut qui consistait à lui sauter au cou en criant joyeusement bon anniversaire était un geste qui me dépassait, faute de ne plus avoir de moyen de communication oral. Je notai ainsi dans ma tête quelques magasins sympathiques, parfois nous passions juste devant où nous y allions faire un tour, bien que ce ne fut pas ce que j'aimais particulièrement, et bien que j'étais persuadé que le moindre poème composé de ma plume pour elle fut le plus beau cadeau à ses yeux qu'elle put recevoir, je voulais tout de même lui offrir un cadeau monétaire, même si cela ne signifiait pas que j'allais mettre tout mon argent là-dedans. Finalement les derniers bâtiments que nous finîmes par voir n'étaient que majoritairement des buildings, nous devions donc être dans le quartier des affaires de la ville, or plutôt que de faire demi-tour nous nous y enfonçâmes, n'ayant plus à l'esprit que le seul but de visiter les rues, et de rester ensemble par la même occasion. Nous nous arrêtâmes au carrefour de deux avenues lorsqu'en regardant d'un côté j'aperçus une bâtisse pour le moins originale, dans le sens où son architecture jurait avec le reste. Non elle n'était pas moche, et qui plus elle n'était pas encore achevée, mais elle se différenciait des autres et c'était un détail qui attira mon attention et attisa mon affection. Certes l'effet n'aurait pas été le même si j'avais connu et que je m'était approprié d'une certaine manière la construction précédente, car je suis plutôt conservateur dans l'âme et dans les pratiques, et je change difficilement la configuration habituelle que je peux avoir, car sinon je risquerais de ne pas apprécier la nouvelle configuration alors que celle qui tenait lieu et place auparavant me suffisait amplement et ne méritait pas nécessairement d'être modifiée. Nous prîmes donc la direction de cette bâtisse pour aller l'observer de plus près, tant elle piquait notre curiosité. Nous marchâmes vers cette tour plus rapidement que nous le faisions auparavant, tant l'envie de savoir nous poussait toujours vers l'avant. Nous nous arrêtâmes pile en face de la bâtisse encore en travaux, et visiblement nous n'étions pas les seuls à être intrigués ou intéressés par cette mystérieuse construction, car derrière nous se tenait un homme qui devait avoir une certaine importance dans le monde des affaires, vêtus d'une chemise surmontée d'une cravate et fixait intensément cet élément détaché de la banalité. Pour sûr, il devait éprouver un certain intérêt envers cette bâtisse, peu importait qui il put être. Lorsque je détournai les yeux vers Lore, celle-ci avait fait exactement de même et la différence de temps entre nos deux actions respectives, s'il y en avait une, ne devait pas excéder le dixième de seconde. Nous plongeâmes encore une fois nos regards l'un dans celui de l'autre, comme si la communication par oral ou écrit était devenue tellement obsolète que nos seuls yeux suffisaient à traduire chacune de nos pensées quelles qu'elles furent, sans pouvoir ou quoi que ce soit d'autre. Alors, je finis tout de même par lui faire part via l'ordinateur portable de mes pensées, car elles ne pouvaient pas être totalement communiquées d'elles-même, je n'étais pas télépathe après tout : « Cela ressemble fort à un bâtiment lié d'une quelconque manière que ce soit aux affaires tu ne trouves pas ? » Je marquai un temps d'attente, le temps d'effacer et d'ajouter la suite de ma pensée : « Ce serait l'idéal si nous pouvions un jour décrocher un travail dans un tel endroit, mais bon, ce n'est pas avec ma malchance permanente que cela arriverait. » Certes je me faisais certainement des idées, ce n'était pas comme si la chance avait décidé de me suivre dans l'avion… |
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