Rencontre mouvementée...ou pas [ Pv : Aphrodite ]

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Il était 08h00. Pour une fois, j’étais déjà réveillée. Aujourd’hui, pour changer, il faisait beau. Je me trouvais encore dans la maison de mes parents. Mes parents…Quel affreux souvenir ! J’avais décidé quelques jours auparavant de les rayer de ma vie, de faire comme s’ils n’avaient jamais existés. Seulement, comment ne pas se rappeler à quel point j’ai, pendant plusieurs années, été bernée par ces personnes qui m’ont mise au monde. Enfin… Jamais je n’ai été vraiment sure de cela. Plusieurs fois je me suis demandé si je n’avais pas été adoptée. J’étais, certes, faite pour la vie de riche, ne supportant même pas l’idée de vivre dans un simple petit appartement. Seulement, mes parents et moi n’avions pas les mêmes idées, les mêmes pensées. Non, mes parents ne pensaient pas qu’il fallait tuer les faibles, qu’il fallait éradiquer ces choses qui empêchent le monde d’avancer. Je me suis rendue compte, très tard malheureusement, que mes parents entraient dans cette catégorie là. Ils n’avaient, eux, pas eu la chance d’être dotés du gène mutant X, qui faisait des mutants des êtres plus puissants, plus évolués. J’ai du les éradiquer, comme je l’aurais fait avec n’importe qui, coupant ainsi les liens qui nous unissaient. Je ne dois plus les appeler « Papa et Maman »…

Je tentai de me rappeler, pendant que je faisais mon petit déjeuner, quand était la dernière fois que j’avais sourit. Je ne savais pas pourquoi cette question me venait en tête. Cela faisait apparemment tellement longtemps que je n’arrivais même plus à m’en souvenir. J’en avais presque oublié la sensation qu’on avait en rigolant. De toute façon, c’était bien le dernier de mes soucis, surtout que c’était apparemment le moment que j’évacue un peu de métal de mon corps. Laissant mon œuf cuir, je ne restais ma place. Je levai mon bras droit, et regardai ma main. Je réfléchissais d’abord : Qu’est ce que cette maison avait encore besoin comme décoration ? Vu le nombre de morceaux de métal que je créais, il n’y avait plus trop besoin de grand-chose. Voyant que mon œuf arrivait à la fin de sa cuisson, je tournai ma main, paume regardant le ciel, et je concentrai le métal organique à cet endroit afin d’en faire sortir d’abord une sorte de liquide gris, avant que cela ne se transforme en gros cube métallique. Je le posai à côté de moi, et me servis mon œuf. Je mangeai tranquillement, et, après avoir rangé ce que j’avais utilisé, je sortis de chez moi.

Lundi. Mains dans les poches, je n’avais pas prit la peine de mettre une veste, au vue de la chaleur qui allait arriver un peu plus tard. J’allai direction le magasin de tabac du coin, et je m’achetai un paquet de cigarettes. Me disant que je devais me préparer pour rejoindre la Confrérie, j’allumai une cigarette, et retournai chez moi. Pour ouvrir la porte de chez moi, il m’avait suffit de créer une clé sur le bout de mon doigt. Comme cela, j’évacuais encore un peu de métal, pour ne pas saturer. Rapidement, je vidai deux, trois affaires dans un sac à dos, et sortit une fois de plus de chez moi, m’arrêtant devant la maison, et se tournant en direction de celle-ci. Je la regardai, sans doute pour la dernière fois avant un peu petit moment Finit cette maison pleine de souvenirs !

Jetant ma cigarette, j’appelai un taxi, histoire de ne pas me perdre. Je lui donnai l’adresse du bâtiment de la Confrérie. Au bout 15 minutes, le véhicule s’arrêta devant un bâtiment aussi grand que ma maison d’aristocrate. J’allais enfin me retrouver avec des gens comme moi, des gens qui pensaient comme moi. Je sortis du taxi, après avoir payé le chauffeur. Je m’avançai alors d’un pas sur vers l’entrée. Après quelques pas, je me trouvais à l’intérieur du bâtiment, dans le hall d’entrée. Ce n’était pas aussi beau que chez moi, mais cela fera l’affaire. Seulement, un bruit se fit entendre derrière moi. Cela aurait pu être n’importe quoi, quelqu’un qui avait fait tomber un objet, qui s’était cogné… Cependant, j’avais appris à toujours être sur mes gardes. En moins d’une seconde, je fis sortir le métal organique de mon corps, le concentrant sur le dessous de son poignet droit, là où habituellement les gens déprimés se coupent les veines. De là, aussi rapidement que quand Wolverine fait sortir ses griffes, et avec le même bruit, je matérialisai une sorte d’épée métallique, très tranchante, que ce soit au bout, ou sur les côtés. Je me retournai alors brusquement, faisant sortir exactement la même arme sur mon bras gauche. Et là, je vis…

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D’un ennui mortel! Cette matinée s’annonçait aussi vide de plaisir que les précédentes. Depuis quand les jolies filles et jolis garçons avaient tous quitté l’institut. C’est à croire qu’il ne restait que des demi-monstres. Cela faisait donc 3 jours que notre jolie demoiselle quittait les lieux de la confrérie assez tôt pour aller faire du shopping en ville et profiter du soleil. Les lunettes Gucci sur le nez, payez à petit prix, à peine 170 euros, elle était prête à sortir. Évidemment, lorsque l’on possède le corps d’une déesse, on s’habille comme telle. La jupe blanche juste assez longue pour ne pas la faire rassembler à une prostituée et un top court et nouer au milieu faisait très bien l’effet qu’elle aimait dégager. Une femme qui s’assumait comme telle et qui était en chasse d’un peu de plaisir.

En faites, quand à être habillé comme ça, elle pourrait aussi bien aller faire les boutiques à Beverly Hills. Elle en était capable après tout grâce à son pouvoir. Les plages de la Californies auraient aussi bien pu être à proximités de sa main. Elle avait toujours eu un faible pour la Californie mais elle n’arrivait pas à dire pourquoi. Elle c’était donc décidée, elle allait chercher sa Bugatti puis ouvrait un passage entre ici et une vieille planque de Los Angles. Elle aurait pu prendre sa moto mais la Y2K ne la tentait pas du tout en ce moment. Habillé comme ça, elle ce serait probablement blessée de toute façon. Décidemment, la voiture était une meilleure idée. De toute façon elle semblait bien plus luxueuse que la moto.

Un passage s’ouvris dans l’entrée de la confrérie alors que la fumée s’élevait de nulle part semblait-il. C’est alors que notre magnifique jeune fille fit son entrer. Le corps finement bronzé de l’être magnifique traversa les quelques mètre qu’il y avait entre le portail et un petit meuble. Elle ouvrit un tiroir et en sortis un petit trousseau de clé. Un sourire indescriptible éclaira le visage d’ange de la magnifique jeune fille alors qu’elle jetait un coup d’œil à ces petites merveilles. Elle feignit de se diriger vers la porte mais jeta un petit coup d’œil à l’intérieur auparavant et vit ce qu’elle cherchait tant. La libido de notre princesse du péché de la chaire atteint des niveaux insoupçonnés.

- My my, mais qu’avons-nous là? Et moi qui allais faire un tour, ce que je peux être stupide. Je ne voudrais pas manquer ça pour tout l’argent du monde. Salutation ma petite chérie, j’ai comme un tantinet l’impression que tu es nouvelle. Je retiens toujours le visage des filles canon dans ton genre. Ne me dis pas qu’en plus d’être jolie, tu es aussi l’une d’entre nous, tu toucherais presque la perfection, à un détail près si c’était le cas. Alors, mademoiselle sexy à un nom?

Un peu plus vieille? Pas de problème pour notre déesse préférée. Alors que notre jolie demoiselle reluquait le corps de Mélody, elle espérait qu’elle serait un peu plus ouverte que ne l’avais été cette pauvre Maiwenn. Lorsque les yeux sensuels d’Améthyste se plongèrent dans le regard de sa nouvelle compagnonne, elle ressentit un frisson. Un frisson d’excitation, soyons clair. Aphrodite a toujours aimé les mauvais garçons, et les mauvaises filles lui faisaient exactement le même effet. Oh, ce qu’elle avait eu envie de sortir au moment parfait. En ce qui concerne les lames, elles ne dérangèrent pas plus la déesse qui en avait vu d’autre. Son dernier amant en avait des semblables, étonnamment semblables d’ailleurs.

Spoiler:

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Je crû d’abord que je rêvais. Oui, que je rêvais. En me retournant, j’avais vu une femme. Plus jeune que moi, certes, mais d’une beauté qui dépassait de loin toutes les femmes que j’avais rencontré, et avec qui je m’étais amusée. Elle devait avoir entre 18 et 20 ans, pas vraiment plus petite que moi, qui en avait 22. Elle portait, pour mon plus grand plaisir apparemment, une sorte de petit top blanc, avec une jupe, ni trop courte, ni trop longue, blanche aussi. On aurait dit qu’elle allait à la plage. Il y avait une plage ici et je n’étais pas au courant ? Enfin, c’était bien le dernier de mes soucis en fait. Voyant qu’apparemment, cette jeune femme n’avait pas l’intention de m’attaquer, et du moins je l’espérais, je coupai le seul lien qui retenait mes armes et mon corps, les attrapant brusquement avec mes mains, juste avant qu’elles ne tombent. Je les regardai. Qu’est ce que j’allais en faire maintenant ? Je n’étais plus chez moi pour les lancer où bon me semblait. Voyant une petite table, je les posai, me disant que je les ramasserais plus tard. Puis, mes yeux retournèrent sur la jeune femme qui se trouvait là. Elle était, certes très jolie, mais m’énervait un peu avec sa façon de parler.

My my, mais qu’avons-nous là? Et moi qui allais faire un tour, ce que je peux être stupide. Je ne voudrais pas manquer ça pour tout l’argent du monde. Salutation ma petite chérie, j’ai comme un tantinet l’impression que tu es nouvelle. Je retiens toujours le visage des filles canon dans ton genre. Ne me dis pas qu’en plus d’être jolie, tu es aussi l’une d’entre nous, tu toucherais presque la perfection, à un détail près si c’était le cas. Alors, mademoiselle sexy à un nom?

Un simple bonjour aurait suffit ! Et puis, pour qui elle se prenait ? Là, sur le coup, j’avais une très grande envie de la tuer, juste pour sa façon de parler qui m’énervait. Mais, je me dis que c’était dommage de ne pas profiter d’un corps comme celui de mon interlocutrice ! Surtout que j’aimais bien jouer. Je lui répondis alors, restant quand même très froide dans les paroles que je disais. J’avais bien envie de lui dire que je n’étais pas sa petite chérie, et qu’elle devrait me parler un peu mieux, mais je me retins.

« Je suis effectivement nouvelle à la Confrérie, et mon nom est Mélody, Mélody Dusang. Et est-ce que « Miss Séduisante » en a un, de nom ? »

C’est avec peine, oui, avec beaucoup de peine, que je m’étais retenue de ne pas l’envoyer péter dès le départ. Disons qu’elle avait de la chance d’être belle. La banalité de cette situation me rappela soudain que j’avais envie de fumer. Je sortis alors mon paquet, et mon briquet. Avec grâce et rapidité, j’en sortis une cigarette, que j’allumais, tirant une fois dessus. Il était interdit de fumer ? Et bien cette règle allait changer. Jamais je n’allais accepter qu’on me donne des ordres, sauf s’il s’agit de tuer quelqu’un. Et encore… Enfin, bien que je n’avais pas vraiment apprécié mon interlocutrice dès le départ, le fait qu’elle ne soit pas une coincée me plaisait plutôt bien. C’était peut être la seule chose qui allait me plaire, avec son physique, chez elle. Tirant une nouvelle fois sur ma cigarette, j’attendis patiemment qu’on me réponde, espérant qu’on allait m’indiquer où se trouvait ma nouvelle chambre.

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Pour la douce ange qu’était la jeune Améthyste, la magie opérait déjà entre elle et cette magnifique beauté. Miss séduisante? Le prénom lui allait certes à ravir. La séduction, ce jeu magique dans lequel elle excellait le plus. Elle était on ne peu plus allumée à l’idée de montrer à sa nouvelle partenaire à quel point elle avait fait mouche. Elle jeta un coup d’œil à la cigarette que sortais la nouvelle arrivante qui émoustillait tant la déesse de l’amour. Aphrodite n’avais jamais rien eu contre la cigarette, en autant qu’elle était modérée. Sinon, les doigts et les dents jaunissaient, ce qui n’était pas sexy du tout. En attendant, ce pouvait être vu comme une arme de séduction des plus efficaces.

Toutefois, là tout de suite, la nicotine n’avait en rien affaiblie l’attirance du corps de la jeune femme. Aphrodite ne fumais pas habituellement mais tout d’un coup, elle avait envie, à l’instar d’une vedette des années 30, de prendre une longue et ma foi, très sensuel, bouffée de fumée. L’esprit de notre jolie Améthyste était joueur, comme il l’était toujours. Elle avait la soudaine et très forte envie d’ailleurs de jouer. Parmis ces jeux préférés, il y en avait un que la déesse n’avais plus joué depuis bien trop longtemps. Le jeu du chat et de la souris, voyons voir si elle allait apprécier.

Devant Améthyste un nuage de fumée se concentra en moins de deux secondes. La plus belle des mutantes traversa son nuage personnel comme une mannequin entre sur scène. Elle se retrouva alors derrière Mélody. Elle s’approcha un peu de son corps. Juste assez pour que leurs vêtements se frôlent. Dans un geste divin, elle attrapa du bout des doigts la cigarette de sa proie. Avec un léger, « tu permets », elle en prit une bouffée et la remise ensuite en place, entre les lèvres attirantes de celle qui avait attiré l’œil d’une déesse.

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Bien entendu, je n’avais pas du tout imaginé à quel point « Miss Séduisante » se la croyait tout permis. D’abord, j’attendais patiemment une réponse. J’avais, bien entendu, la cigarette pour me faire patienter. Je tirai alors deux, trois fois dessus, avant que je ne voie quelque chose que je n’imaginais pas du tout que j’allais voir. Bien sur, j’étais dans une maison de mutants, c’était clair. Seulement, c’était un point que j’avais légèrement oublié pour le moment. Cependant, voir cette fumée n’arriver de nulle part devant mon interlocutrice ne m’étonna pas. Cela faisait un moment que plus rien de m’étonnait. Seulement, je vis que la jeune femme passa à travers de son nuage pour ne pas en ressortir. Où était-t-elle partie ? Cette fumée était alors un portail ? Ou cela lui servait juste à faire « genre », alors qu’elle se téléportait ? Quoiqu’il en soit, je sentis soudain quelqu’un derrière moi. Et ce quelqu’un venait de se placer proche de moi, assez proche pour tendre une main, et prendre ma cigarette, laissant échapper un « Tu permets ? ». Je reconnu immédiatement la voix de la jeune femme, qui visiblement n’avait pas totalement disparut.

Je m’apprêtais alors à faire jaillir un grand couteau depuis mon dos, histoire d’apprendre à cette jeune fille qu’on ne s’amusait pas avec moi, mais que c’était moi qui m’amusais aves les gens. Seulement, je me dis qu’il ne fallait peut-être pas créer des problèmes dès mon arrivée dans cette demeure. Alors je décidai de suivre mon idée, la modelant un peu. Je fis alors sortir une lame de mon dos, en direction de mon interlocutrice. Seulement, cette lame n’alla pas s’incruster dans le corps de cette femme, mais s’arrêta juste assez pour la piquer simplement avec le bout.

« La prochaine fois que tu fais quelque chose comme cela, je t’arrache la gorge »

Je souris alors. Bien sur, ce n’était pas un sourire aussi sincère que quelqu’un de l’Institut ferait, mais c’était un sourire forcé, plutôt sadique. Oui, sadique était le mot juste. Seulement, la jeune femme était proche de moi. Très proche de moi. Trop proche de moi pour que je puisse réfléchir à comment la faire partir. Est-ce que j’en avais vraiment envie, de toute façon ? Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas amusée, étais-ce le moment ? Enfin, je laissai tomber par terre le morceau de métal qui me servait de lame, et me retournait brusquement, mais avec classe. Je sortis rapidement mon paquet de cigarettes, alors que mon visage était très proche du sien. Je lui montrai mon paquet, gardant mon sourire assez spécial.

« Si tu en veux, tu demande. Et je n’ai toujours pas ton nom, Miss Séduisante… »

Un de mes sourcils se releva, et j’attendis de voir la réaction de mon interlocutrice.

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Lorsque la beauté fatale sentit la pointe de l’arme de sa proie atteindre la peau tendre de son ventre, un souvenir lui revint à l’esprit. LA dernière fois qu’elle avait été menacée comme ça, elle avait alors embarqué sur les genoux de l’homme qui allait devenir son amant le plus régulier contre son gré. Elle avait pris un risque, mais peu de personne désirait vraiment faire de mal à une merveille dans son genre. Toujours persuadée que son charme dévastateur opérait bien sur Mélody, elle ne se retira pas et ne tenta pas de se défendre. Pourquoi faire d’ailleurs, le corps chaud de la jeune nouvelle était tellement attirant qu’elle ne pourrait rien y faire. Elle inspira plutôt par le nez pour humer le parfum de celle qui pointait pourtant une arme vers elle.

La déclaration enflammée de Mélody ne lui causa pas plus de problème que le poignard qui sortait du dos de la jeune femme. Elle aimait qu’on lui résiste, notre petite déesse. Elle aimait lorsque les femmes se montraient d’abord peu réceptive mais qu’au bout d’un certains temps, elles se laissaient tenter par la déesse. Oh oui, l’excitation suintait du corps d’Aphrodite. Lorsque Mélody lui montra le paquet de clope, Améthyste laissa tomber un petit rire cristallin enchanteur. Elle approcha sa bouche de l’oreille de Mélody pour pouvoir lui susurrer lentement quelques mots à l’oreille. Si quelqu’un était entré à la confrérie à ce moment. C’aurait été sur une scène assez cocace qu’ils seraient tombés.

- Tu sais ma chérie, prendre la tienne était bien plus intéressante qu’en prendre une autre quelconque.

Aphrodite, qui prenais de plus en plus plaisir à toute cette histoire déposa un baiser dans le cou de Mélody. Elle remonta lentement à nouveau vers l’oreille, laissant son nez toucher légèrement la peau de l’autre jeune fille. Elle pouvait sentir le souffle chaud de la déesse de l’amour sur sa peau.

- J’ai deux noms. Je suis née sous le nom d’Améthyste, en référence à la couleur de mes yeux, puis l’on ma baptisée Aphrodite, tu devines pourquoi j’imagine?

Le sourire aux lèvres de Mélody était visiblement sarcastique, mais la déesse y lisait aussi une pointe de malaise, probablement causé par sa proximité avec la jeune fille qui l’intéressait. Elle espérait que ce soit ça, car ce serait un signe de son intérêt pour elle et Aphrodite n’aimait rien de plus au monde que d’être considéré comme tentante. Malgré la liberté qu’elle prenait, elle n’avait quand même pas osé poser les mains sur son corps, cela agressait particulièrement certaine personne. Si notre déesse aimait que les choses avancent rapidement, il fallait quand même, au moment voulu, attendre que l’extase vienne.

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Je venais de proposer, à proprement parlé, une cigarette à mon interlocutrice, qui d’ailleurs ne m’avais toujours pas dit son prénom. Et franchement, je m’attendais à presque tout, sauf ce qu’il allait se passer ensuite. Disons que, pour être franche, je m’attendais à ce que la jeune femme accepte une des cigarettes se trouvant dans mon paquet, qu’elle allait en prendre une, et qu’elle allait l’allumer, avant de la fumer. Mais, je ne m’attendais pas à ce que cette petite insolente, d’ailleurs insolente comme je les aime, commence à rigoler, approchant ensuite sa bouche vers mon oreille. Non, ce n’était pas normal. J’avoue ne pas vraiment être habituée à cette situation. Non, en temps normal, c’est moi qui aurais fait cela. Et le pire, c’est qu’elle ne devait qu’à peine avoir mon âge. Il faut dire aussi que je ne suis pas très vieille, à peine 22 ans. J’avais deux options : La première était que je la tue sur le champ. Solution simple, rapide et efficace. La seconde option était que je laisse faire, histoire de ne pas me retrouver avec une bande entière de mutants sur les bras. Etant assez intelligente, et tenant à la vie, sans toutefois avoir peur de la mort, ou peur de me battre, je décidai de choisir la seconde option, qui disait que je laisse faire.

« Tu sais ma chérie, prendre la tienne était bien plus intéressante qu’en prendre une autre quelconque »

Je ne savais pas ce qui montait vraiment en moi : La colère, ou le désir ? C’était très difficile pour me de les différencier. Surtout que j’avais comme l’esprit coupé en deux. Une partie appréciait plus que tout la façon de parler de la jeune femme, et ce qu’elle disait, souhaitant y répondre le plus rapidement possible. L’autre partie, cependant, était plus qu’agacée de voir à quel point son interlocutrice pouvait être aussi irrespectueuse de sa personne. Seulement, un acte de cette jeune femme me fit arrêter de réfléchir. En effet, celle-ci venait de déposer un baiser sur mon cou, avant de remonter vers mon oreille, comme avant. Maintenant, je sentais parfaitement son souffle sur mon oreille. Apparemment, j’avais trouvé quelqu’un qui n’avait pas peur de mourir. Le côté qui souhaitait la mort d’une déesse de la beauté comme celle qui se trouvait devant moi faiblissait à chaque action de celle-ci. N’ayant pas vraiment envie de dire quoi que ce soit, je me tus, laissant mon interlocutrice continuer.

« J’ai deux noms. Je suis née sous le nom d’Améthyste, en référence à la couleur de mes yeux, puis l’on ma baptisée Aphrodite, tu devines pourquoi j’imagine? »

A cette question, je n’avais bien sur qu’une seule et unique réponse à donner. Encore fallait-t-il que je sois capable de la donner. Pourtant, ayant l’habitude de ce genre de rapprochements féminins, je ne pouvais pas dire que je me sentais mal à l’aise. Ayant marre de faire la « timide », je tirai une fois de plus sur ma cigarette, souffla la fumée du côté opposé au visage d’Aphrodite, comme elle s’était présentée, et mit ma main libre, c'est-à-dire ma main droite, sur sa hanche, un sourire presque pervers ( J’ai bien dit presque ), sans vraiment s’inquiéter pour si cela dérangerait Aphrodite. Seulement, je ne répondis pas à la question d’Aphrodite. Elle devait déjà s’attendre à ce que la réponse soit « Oui », et je ne pris donc pas la peine de gaspiller ma salive pour elle. Enfin, pas pour le moment. J’aimais m’amuser, certes, mais j’avoue que je préférais quand même tuer. Et d’ailleurs, alors que normalement c’était moi qui prenais les devants, cette Aphrodite l’avait fait. Et j’admets quand même que cela m’agaçait au plus au moins. Alors…

« Si tu n’enlève pas ta tête, je fais sortir de magnifiques lames de mes mains qui te traverseront le ventre, "ma chérie"… »

Et bien entendu, tout cela était dit avec le plus grand des sourires sadiques et pervers…ou pas ! Je voulais surtout voir la réaction d’Aphrodite…

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Notre déesse était-elle soudainement devenue suicidaire ou étais-ce que de jouer avec la mort l’avais toujours plus excitée que ce qu’elle a toujours admise. Impossible à savoir. Le fait est qu’Aphrodite n’avait qu’une envie, se rapprocher encore plus du corps de la jeune femme qui était là, au milieu de la pièce, avec elle. Elle obéit faiblement à ce désir et d’un autre côté obéit à la demande de la jeune femme. D’une façon détournée certes, mais le fait est que sa tête n’était plus à l’endroit qui semblait ne pas plaire à Mélody. Toutefois, elle prenait la menace de plus en plus au sérieux. Si par une troisième fois, elle devait recevoir ces menaces elle s’éloignerait conformément aux désirs de la jolie demoiselle. Elle espérait toutefois que sa toute nouvelle idée fonctionnerait un peu mieux.

En réponse à la main de Mélody sur sa hanche, elle déposa sa propre main gauche sur la hache gauche. Elle n’en restait toutefois pas là. Cette douce main se dirigea lentement sur le ventre plat de Mélody alors que l’autre se posait juste au dessus des fesses. Laissant son nez trainé sur la peau de la nouvelle, la déesse de l’amour approcha son corps, évitant l’arme qui lui frôlait la poitrine, jusqu’à ce que tous deux se touchent. Alors que la main gauche continuait son voyage vers la hanche droite et inverse pour la main droite, sa tête se déposa sur l’épaule de Mélody. Les longs cheveux brillants de la déesse mortelle couvèrent l’épaule de Mélody. La main gauche finalement en place, elle émit une légère pression pour l’inviter à se retourner un peu vers elle. Finalement, alors que leurs deux corps faisaient faces et qu’ils étaient très près l’un de l’autre, la tête de la petite princesse remonta à nouveau le cou de la nouvelle. Leurs joues se frottèrent un instant alors que ses lèvres s’approchaient. Elle recula alors juste un peu le visage, son nez touchant le nez de Mélody, les yeux fixant ses yeux.

- Ici, ça vas?

Les lèvres de la déesse de l’amour étaient à un tout petit centimètre de celles de Mélody, elle ferma alors lentement ses magnifiques yeux et souffla un peu sur les lèvres de sa compatriote. Elle n’allait pas l’embrasser la première, il était bien plus amusant de forcer sa compagne à le faire. Elle espérait que Mélody y poserait un baiser mais elle s’attendait quand même au risque de recevoir un coup pour avoir oser aller trop loin. Elle espérait que son charme presque infini aurait eu raison des défenses de sa proie et l’emmènerait dans son filet.

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Franchement, j’étais assez contente de voir qu’Aphrodite avait enlevé sa tête. J’en avais presque marre qu’elle joue avec moi. Enfin, presque… Il y avait quand même ce charme qu’elle dégageait qui ne laissait personne indifférent, femme ou homme. Et surtout, elle ne me laissait pas indifférente, moi ! J’avouai que si elle était partie maintenant, je serais allée la retrouver. Je me rappelai quand était la dernière fois où j’étais allée m’amuser en boîte. Il me semble que c’était deux jours avant, oui. J’avais trouvé une femme ressemblant un peu à Aphrodite. Seulement, elle était vraiment, mais vraiment plus timide. Et c’était d’ailleurs de genre de femmes que j’aimais le plus. Cela leur donnait un certain charme en plus. Cependant, je ne détestais pas non plus les femmes comme Aphrodite. Et je découvris soudainement que celle-ci ne tenait vraisemblablement pas à sa vie. Elle posa sa main gauche sur ma hanche gauche, comme moi je l’avais fait plus tôt. Seulement, cette main alla sur mon ventre, tandis que sa main droite allait au dessus de mes fesses. Je commençai vraiment à penser qu’elle était suicidaire. Alors que ses mains se baladèrent autour de ma taille, je la vis s’approcher encore plus proche de moi qu’avant. Je relevai un sourcil. Aphrodite me tourna alors vers elle, et nous nous retrouvions face à face. En moins de temps qu’il ne le fallait pour dire « Meurtre », le visage de mon interlocutrice était maintenant à, à peine, un centimètre du mien. Mon nez touchait le sien, et c’est là qu’elle me demanda « Ici, ça va ? ».

J’avais envie de lui répondre quelque chose, mais je sentis le souffle d’Aphrodite sur mon visage, plus précisément sur mes lèvres. Mon corps avait vraiment envie d’aller rejoindre ses lèvres, mais moi-même, j’étais dépassée par le fait qu’on ne m’obéisse pas. C’était quelque chose qui m’énervait plus que tout. Enfin, Aphrodite m’avait écouté, puisque je lui avais demandé d’enlever sa tête de là où elle était. C’était peut-être le fait qu’elle prenait ma place habituelle qui m’énervait alors ?! Seulement, plus je restai là sans rien faire, plus j’avais envie d’Aphrodite ( Yeah ! ). Presque automatiquement, sans que j’aie vraiment un contrôle particulier sur mon corps, ma main gauche lâcha la cigarette qui se consumait toute seule, et elle arrêta sa course sur le cou d’Aphrodite. Mon visage s’approcha de millimètre en millimètre de son visage, jusqu’à ce que mes lèvres touchent les siennes. Elles étaient douces, et une fois qu’on y touchait, on avait plus vraiment envie de les quitter. Seulement, je décidai qu’elle ne devait pas s’en tirer comme cela. Je détestai perdre. Oui, c’était un jeu. Aphrodite avait réussi à me charmer. Mais je ne pouvais pas laisser passer cela, d’autant plus que je l’avais prévenue. Alors de ma main qui était sur son cou, je fis sortir de petites lames de rasoir ( J’suis tellement sadique… ), qui était sur ma paume de main. Puis, en tirant ma main qui caressait sa gorge, cela lui fit 3 longues entailles sur celle-ci. J’eu un léger sourire sadique. J’avais envie de me prononcer sur la blessure, enfin les blessures que je venais de lui faire. Mais à la place, je ne fut capable de dire qu’une chose.

« Tes lèvres ont très bon goût… »

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Notre déesse trouvait souvent chaussure à son pied et, d’ailleurs, elle en avait trouvée une autre paire très intéressante. Alors que ses lèvres goutaient à celles de Mélody, notre jolie princesse sentie les lames lui coupées le cou. Un frisson traversa son corps un instant. L’entaille était peu profonde et pas si douloureuse. Le frisson ne tenait pas vraiment de la douleur d’ailleurs. C’était l’excitation. Ce n’était pas une déclaration de mort formelle alors elle ne rompait pas une promesse personnelle en restant près du corps chaud de sa nouvelle proie préférée. Proie qui semblait d’ailleurs apprécier sa magnifique prédatrice.

Avec une autre victoire à son actif, la beauté sentait qu’il était temps de se retirer pour l’instant. Surtout que les boutiques de Beverly Hills ne l’attendrait pas jusqu’à la fin de l’année. À la remarque de Mélody, Aphrodite sourie et s’approcha à nouveau de la bouche de Mélody. Ce coup là, elle y mit beaucoup plus du sien et elle embrassa sa proie comme si elles étaient amoureuses depuis longtemps déjà. Le baiser, ou plutôt les baisers durèrent un bon moment, et finalement, notre jolie demoiselle se retira légèrement.

-Je t’adore ma jolie, variment, mais j’ai vraiment envie d’aller à Beverly Hills, à moins que tu aies envie de venir aussi, moi je vais devoir y aller. À toi de voir.

Le déhanchement d’Améthystes était aussi divin que sa beauté. Elle ne se retournerait pas vers Mélody avant d’avoir rejoint la porte, lui jetant un regard plein de sensualité et de désir. Elle était comme ça notre magnifique princesse. Elle ne c’était pas désintéressée de la nouvelle, seulement il lui ferait plaisir d’être chassée à son tour. Une partie, une assez grosse partie d’ailleurs, d’elle désirait que Mélody se joigne à elle alors qu’elle se dirigeait vers sa Bugatti, une Veyron 16.4 édition Sang Noir. Cette voiture valait une petite fortune mais, pour la déesse, rien n’était trop cher.