En réflexion [Ouvert à tous] (Terminé)

C'était seulement une autre nuit comme à l'habituelle, assez de client pour payer une petite épicerie et de le cocaïne. Après une longue de nuit de travail, elle commença à devenir beaucoup plus sombre. Elle s'adossa tranquillement sur un mur d'une petite compagnie minable irlandais. Hells Kitchen était rempli de petit gang irlandais ou de la grande mafia soutenue par le groupe terroriste IRA. Avant, c'était un magnifique quartier, mais depuis les dernières décennies, c'était un quartier peu fréquentable comme le quartier italien. Mais, elle avait beaucoup d'ami de confession catholique dans ce quartier. Les irlandais catholiques qui connaissaient son problème, n'étaient pas aussi renfermés que plusieurs autres groupes ethniques.

Mais, il ne faut pas cacher, qu'encore une grande majorité des new new-yorkais avaient un certain problème avec les mutants. Elle décida de s'asseoir tranquillement en regardant la ville se réveillait . Les jeunes enfants ont commencé à sortir de la maison pour rejoindre l'école. Les parents les accompagnaient toujours. Elle était encore très jeune quand son père, l'apportait à l'école, toujours avec un grand sourire et un petit câlin avant d'aller à l'école. Son père était aussi gentil que ces parents, même peut-être plus gentil. Mais, à cause de son pouvoir, sa vie n'avait plus de destin. Elle était condamnée pour aller en enfer selon son père, il faut l'envoyer chez un médecin pour corriger sa maladie selon sa belle-mère et finalement selon son oncle, c'était à cause de son éducation trop protestante qui manquait de profondeur mormon. En tout cas, les grosses théories de bigot étaient rendus leur débat préféré pour expliquer le pouvoir de la petite fille.

Elle regardait des enfants, seulement les enfants, il avait seulement un peu de magie dans leurs yeux. Une magie complètement enfantine, une magie oubliée pour Tabitha. Son père voulait qu'elle devienne une grande universitaire, dire si elle n'aurait pas eu son pouvoir, elle pourrait être en train de travailler pour une compagnie d'affaire ou d'avocats, mais à la place, elle brise l'une des grandes morales de Kant. Cachant le reste de sa bière dans un sac brun, elle commença à boire devant des enfants qui l'ignoraient. Tant mieux, pour eux, les parents avaient des regards plutôt sombres vers la jeune femme. Elle était beaucoup trop maquillée, avec les blessures importants à ces doigts, ainsi que ces vêtements un peu trop sombre. Elle ressemblait seulement à une prostituée qui avait fini son chiffre en train de demander de l'argent pour s'acheter de nouveau de la drogue. C'était une réalité pour plusieurs personnes, mais Tabitha ne s'intéressait pas à l'argent, elle était seulement en train de revenir dans le passé en regardant les enfants. Elle regarda doucement sa main, frottant ces doigts bleus ensemble pour commencer à former une seule petite boule de plasma. La boule de plasma était assez très petite. Elle referma doucement sa main sur la boule de plasma pour seulement faire un petit bruit de pétard et brûler seulement un peu ces doigts.

Elle n'était convaincue à rien, elle était maintenant âgée de 34 ans, sans travail fixe, sans ami fixe, sans respect, elle était seulement une ratée du système capitaliste, comme les autres prostituées humaines, les travestis, les drogués, les pauvres ou autres. C'était bien son destin, un destin un peu tragique, mais elle était obligée de le suivre.

Tabtiha Smith leva tranquillement ces yeux vers la jeune femme, elle le regarda un peu bizarrement, mais restant sous ces gardes. Elle ne sentait pas vraiment en sécurité depuis quelques mois, surtout les conflits de territoire et autres avec la mafia irlandaise et les différentes gangs de rue. Elle regarda en premier lieu autour de la jeune fille, elle voulait seulement s'assurer de quelque chose avant. Elle était vraiment sous ces gardes, depuis ces derniers vols. Mais, elle indiquait ''Nous''. une mutante? Se demanda Tabitha en regardant la fille. Elle se releva tranquillement pour faire face à la femme pour ainsi, oublier les enfants.

-Nous?

Demanda-t-elle d'une voix assez faible. Elle semblait un peu troubler de rencontrer une autre mutante. C'était peut-être la première fois de sa vie, qu'elle rencontre un autre mutant. Car, elle ne semblait pas attirée par les différents mouvements des mutants. Tabitha regarda la mutante. Elle n'était pas comme son père les décrivait: Des monstres, des diables! Cria-t-il après la messe.

Elle enleva doucement une mèche blond devant sa tête pour les remettre doucement vers ces cheveux avant répondre. Elle hésitait vraiment de sa réponse devant la mutante. Elle avait un peu peur qu'elle soit dans une police ou dans une gang de rue. Mais, elle connaissait leurs rudiments, jamais, ces mafieux allaient abattre Tabitha devant pleins d'enfants et adultes.

-Je ne sais pas comment pour faire pire. Déjà que je pense qu'aller en prison est mieux que vivre ici avec cette différence...

Dit-t-elle avant de se reprendre. Elle se rapprocha de la jeune femme avant de continuer, elle ne voulait que personne n'entends ce qu'elle voulait dire.

-Tu es vraiment une mutante?

Elle garda un petit silence. Elle restait assez loin de l'Institut ou de la Confrérie et elle ne connaissait pas beaucoup les autres mutants comme elle. Il n'avait pas vraiment de soutien pour elle, elle avait de l'aide pour la prostitution, la drogue, pour une enfance ratée et pour une aide économique, mais jamais pour les mutants.

Mélissa regarda l'incertitude s'installer dans le regard de son interlocutrice. En fait, cela déssina un léger sourire sur les lèvres de la jeune filles. Cela lui rappelait sa rencontre avec le premier mutant qu'elle ait connut aussi. Cependant, celle-ci semblait bien plus neveuse. À en juger autant par son look que pas son comportement, et par là, Mélissa pensait au fait qu'elle boit de L'alcool devant les enfants, cette femme ne sortit pas du tout d'un milieu aisé. Évidemment, Mélissa n'avait pas les détails, mais elle connaissait assez cet univers, ayant grandit en plein dedans.

Citation :

-Je ne sais pas comment pour faire pire. Déjà que je pense qu'aller en prison est mieux que vivre ici avec cette différence...
Tu es vraiment une mutante?

La jeune fille descendit son regard pour le déposer sur les mains de cette étrange femme. Les brûlures semblaient sévèrent. Elle remonta ensuite le regard vers son interlocutrice et répondit à débit un peu plus bas que normal.

-Oui, je le suis. Regarde.

Elle prit simplement l'une des mains de la dame et, du bout de son doigt, une goutellete tomba sur la main. Puis une deuxième. C'était de l'Alcool a friction, ce qui provoqua un picottement dans la main de la femme.

-Ce n'est pas parce que c'est auto-infligé qu'il ne faut pas les soigner. Et puis, pour tout te dire...

Cette fois, sa voix descendit d'un ton.

-...Il est vrai que nous sommes regardées de travers par les autres, mais New-Tork est très grand. Tu peux passé innaperçu. Ça fait 9 ans que j'habite ici, et ceux qui sont au courrant de ce que je peux faire sont ceux à qui j'ai décidé de le dire. De plus, si tu ajoute à ton enfer l'alcool et les autres trucs que tu dois prendre, sans vouloir t'offenser, tu n'améliores pas du tout la situation...

Ne pouvant pas prévoir les réactions de son interlocutrice, Mélissa fit un pas discret vers l'arrière. Elle tendit sa main droite et, tout souriante, cette fois, parla de nouveau à voix basse.

-Je M'appele Mélissa, je peux créer a partir de mes mains toutes les substances que tu as ingérées dans ta vie. Ravie de te connaître!

Tabitha Smith hésitait vraiment à se faire prendre les mains, la douleur de la main droite était très sensible à la réaction humaine. Mais, elle se laissa faire, au cas où, elle avait un large avantage sur la jeune femme. Elle avait seulement à lancer une boule de plasma pour se débarrasser de sa rivale. Elle écouta la mutante, puis elle regarda doucement son pouvoir. Elle semblait un peu étonné par sa réaction, il était très rare qu'une mutante vienne l'aider, mais elle ne supportait pas les sermons. Elle avait un regard assez négatif quand la jeune fille commença à lui faire une petite morale. Elle ne répondit que:

-Je te remercie des tes conseilles, mais cela fait 16 ans que j'habite à New York, il est très rare qu'une personne s'aperçoit de moi. Tout ce que je fais, c'est faire des pétards, faire des trucs de magie pour avoir de l'argent selon les passants. Comment améliorer la vie d'un mutant? Tout le monde les voit comme des antichrist et peut-être pire. Nous sommes les anges d'Apocalyse selon plusieurs. Nous sommes loin d'être des humains, nous sommes seulement une minorité assez dangereuses à cause des pouvoirs. Toi, ton pouvoir peut être dangereux, mais le mien peut être extrêmement dangereux. Si je le voudrais vraiment, je pourrais faire exploser tout le quartier irlandais et ces xénophobes qui nous rejettent, mais je ne le fais pas, parce qu'ils ne le méritent pas. Ce sont simplement des humains avec des émotions lamentables, des humains qui votent parfois démocrates, d'autres fois républicains, une fois libérale, l'autre fois conservateur. Nous sommes seulement un mouvement, un jour, peut-être ils vont nous exterminer un jour et un autre jour, peut-être ils vont nous accepter, mais aujourd'hui, je ne fais que survivre...

Dit-t-elle à la jeune femme avant de se présenter. Elle semblait avoir un énorme sourire devant la jeune adolescente.

-Tabitha Smith de Virginie... c'est réciproque, moi aussi, je suis ravie de te rencontrer.

Puis, elle changea un peu de sujet. Elle semblait un peu plus changer que les dernières minutes. Elle était assez souriante, en enlevant un peu son maquillage avec sa main, elle restait assez belle. Elle venait de rencontrer peut-être la première mutante depuis son arrivée à New York.

-Tu as quel âge? 19-20 ans?

Tabitha regarda bizarrement la jeune femme, mais elle n'était pas très habituée par le pouvoir de la jeune fille. Elle avait seulement 18 ans, l'âge de Tabitha, quand elle a quitté sa ville natale pour aller à New York et se retrouver en enfer. Elle écouta la jeune fille, son discours ressemblait beaucoup à celui de la jeune Tabitha quand elle arrivait à New York. Elle regarda discrètement sa main droite pour voir les marques de ces blessures. Les blessures à la main doigt était comme un tatouage pour elle. Tabitha avait toujours un mauvais souvenir de son père. Mais, elle l'aimait quand même beaucoup, elle gardait seulement ces doigts complètement démolis pour se rappeler de son père et de l'intolérance de l'humanité.

-Je travaille la nuit, je reviens seulement de travailler. Je voulais seulement voir les enfants qui se dirigeaient vers l'école. Ils sont tellement touchants, cela me rappelle ma petite jeunesse quand mon père m'amenait à la messe.

Dit-t-elle en regardant les enfants. Avant de revenir vers Melissa, elle changea un peu de sujet.

-Tu ne vas pas à l'école? Tu sais, tu peux demander un crédit à la banque pour poursuivre tes études si tu manques d'argent, tu as seulement à spécifier que tu n'es pas mutante et tout va bien...

Dit Tabitha souriante. Elle avait une certaine compassion pour les mutants, mais elle semblait encore toucher par la jeunesse tant que le coté des humains ou que le coté des mutants.

-De plus, je suis une vraie écolo'', je ne rentre que rarement dans mon logement pour éviter d'augmenter ma consommation d'hectare global. J'espère être dans le 0,3 à 0,5 pour éviter de trop consommer. Comme plusieurs philosophes le disent comme Albert Jacquard, il faut seulement une personne pour se modérer pour mieux aller sur la planète. Dommage qu'Albert Jacquard n'a pas plus de place sur les lieux publiques, il pourrait prendre notre défense...

Dit-t-elle toujours assez souriante. Elle semblait assez cultivée pour une prostituée, elle semblait toujours s'intéresser à différent philosophe. C'était un peu à cause de sa désintoxication, elle volait beaucoup les livres des jeunes étudiants pour seulement lire quelques choses durant les journées.

-Tu as envie d'un petit café?

Encore une fois, Mélissa écouta le discours de Tabitha avec attention. Ce n'est pas rare de voir des gens aussi axés sur la religion aux États-Unis. Pour sa part, Mélissa n'y croyait pas trop. En fait, elle se disait que si Dieu existait vraiment, Il aurait donner un père et une mère digne de ce nom à cette gamine. En lieu et place de cela, elle n'eut droit qu'a une mère Toxicomane prostituée alcoolique qui ne s'occupait pas d'elle pour deux sous. Par dessus le marché, Mélissa est à la fois un accident et un soudain excès de conscience. Donc, si Dieu existe....

Citation :

-Tu ne vas pas à l'école? Tu sais, tu peux demander un crédit à la banque pour poursuivre tes études si tu manques d'argent, tu as seulement à spécifier que tu n'es pas mutante et tout va bien...

Vette fois, Mélissa perdit un peu son sourire et poussa un léger soupir. Elle prit un mèche de cheveux et se mis à la faire tourner. Cette fois, elle répondit d'un air un peu triste.

-Ma mère est une alcoolique et droguée en désintoxication et sans emploi. On ne veut pas nous prêter d'argent. Et puis, je travailles à la bibliothèque, alors j'essais de M'éduquer par moi-même. Par contre, je ne suis pas très douée en philosophie... Je m'intéresse surtout à la littérature.

Plus elle parlait, plus cette femme semblait intéressante. Elle ne semblait pas du tout à sa place dans la rue. De plus, vu sa tenue, si elle travailait de nuit... Le métier était assez facile à deviner, ce qui ne plaisait pas du tout à Mélissa. Cette femme....

-Un simple verre d'eau suffira, croit moi...

Elle plaça sa maint droite de façon à former un pistolet et, de retour avec son sourire, souffla sur son index. Un petit nuage blanc s'en échappa.

-Je me charge de L'aspect café, sa coute moins cher.

Tabitha écouta le discours de Melissa, mais elle ne semblait pas directement touchée, ayant connu des problèmes assez similaire avec son père à cause de son pouvoir de mutant. Elle passa seulement sa main délicatement dans le visage de Melisse, elle comprenait un peu, mais elle restait discrète. Elle avait connu des problèmes surtout de violence pendant sa jeunesse.

-Tu sais? Quand, j'étais jeune, mon père était gentil avec moi jusqu'à l'âge de douze ans. À treize, j'ai développé ce fameux gène, et à cause de notre religion protestante et du père Stryker, il me voyait comme un monstre. Premièrement, il croyait être capable de me soigner, mais il ne pouvait pas. J'étais une mutante, même des grands scientifiques qui sont plutôt libéraux comprenaient la difficulté. Il a commencé à être violent, mais dix ans plus tard, je l'ai pardonné parce qu'il a abandonné ces dogmes habituels. Ta mère est comme mon père, quand elle va être capable de se résigner, tu vas peut-être la pardonner. Peut-être que tu pourrais trouver une personne pour tuteur ou tutrice pour tes études. Il a toujours plusieurs organisations pour aider les jeunes en difficulté. Je te le jure, continue tes études. J'avais la même âge que toi, quand je ne voulais pas continuer mes études et j'ai peut-être vécu la pire expérience de ma vie. Continue au moins tes études, non pour ta mère, mais pour toi.

Dit-t-elle pour remonter la morale de la jeune fille. Elle était assez sage psychologiquement. Malgré toutes les difficultés qu'elle avait eu dans sa vie, elle semblait très heureuse. Elle souriait toujours assez honnêtement devant la femme.

-Tu es une madame à tout faire? Rira Tabitha en regardant le souffle de Melissa. Tu sais ce que j'ai découvert aujourd'hui, je n'ai pas découvert une simple mutante, mais un être humain ayant des émotions. Peut-être nous sommes différents des êtres humains, mais nous sommes presque similaires sur tout les cotés. La chaîne FOX essaie toujours de diaboliser les autres minorités comme les mutants, les homosexuels ou les mexicains, mais on est plus que cela. On est dans un comportement humain. En littérature, j'aime beaucoup la littérature de Boris Vian et d'Albert Camus, deux grands figurants pour des libertés tels que la nôtre. Je pense que tu connais, ce sont des grands classiques de la littérature française.

Tabitha commença à marcher tranquillement dans la rue en oubliant les enfants pour seulement dire:

-Je vais aller chercher des verres...

Encore une fois, Mélissa écouta Tabitha parler de religion, de pardon... Deux choses que la mutante ne connait pas du tout. Disons qu'elle n'avait pas du tout été élevée dans l'un ou l'autre de ces domaines. En fait, dans un certain sens, elle n'avait pas vraiment été élevée, donc...

Elle resta un peu surprise quand Tabitha lui caressa le visage. Ses mains étaient évidemment rugueuse, vu toute les brulures qui s'y trouvaient, Mais tout de même, il y avait des années qu'on avait pas fait un tel geste d'affection envers elle.

Citation :

Peut-être que tu pourrais trouver une personne pour tuteur ou tutrice pour tes études. Il a toujours plusieurs organisations pour aider les jeunes en difficulté. Je te le jure, continue tes études. J'avais la même âge que toi, quand je ne voulais pas continuer mes études et j'ai peut-être vécu la pire expérience de ma vie. Continue au moins tes études, non pour ta mère, mais pour toi.

-Je n'ai pas dit que j'abandonnais mes études, mais pour le moment, c'est difficile de les suivres. Le peux d'argent que je fais en travaillant à la bibliothèque, je m'en sers pour me nourrir et payer mes comptes, puisque ma mère n'est pas chez moi pour le moment, et que je ne peux pas vraiment compter sur elle...

D'ailleurs, pendant que je suis dans le sujet, je vais clarifier une chose. Je n'ai pas été élevée dans un milieu ou la religion est importante, et je n'y comprends aps grand chose. De plus, je n'arrive pas a pardonner à ma mère. Elle se sentait mal de se faire avorter, donc elle m'a garder, mais ne s'est jamais occupée de moi par la suite. Elle ne mérite ni mon respect, ni mon pardon...

Mélissa attendit donc patiemment le retour de Tabitha. Elle se mis à réfléchir sur cet aspect religieux dont elle ignorait absolument tout. Elle se dit qu'elle pourrait bien lire un ou deux livres sur le sujet quand elle aurait un peu de temps au boulot.

-La religion ne m'a apporté que du mal pour moi. C'est à cause principalement de la religion que nous ne sommes pas acceptés, j'ai toujours été éduquer dans un milieu religieux, donc j'ai connu ces problèmes et ce n'est pas la religion qui m'a donné le pardon pour mon père, c'était moi. Je comprends un peu ta difficulté, mais je ne peux pas le comprendre complètement comme dans plusieurs théories des rationalistes. L'important n'est pas seulement le pardon, mais être capable de vivre après. Moi, je voulais régler mes conflits pour mieux vivre, mais c'est ton choix. Je ne veux pas t'obliger à pardonner ta mère, je veux seulement mieux te comprendre.

Dit-t-elle doucement, restant toujours aussi très souriante. Elle commença à sortir un petit chiffon, elle voulait enlever un peu son maquillage. Elle semblait un peu vieille, mais restant toujours assez belle. Elle ouvra encore une fois sa bouche avant de parler encore:

-J'aimerais me changer pour ressembler plus à une civile habituelle. Tu sais, tes problèmes financiers, j'ai peut-être une solution pour toi. Parfois, je fais quelques travaux supplémentaires pour avoir un peu plus d'argent, je peux te le donner. Je ne suis pas une marxiste, mais j'aime voir les jeunes à l'école.

Commenta Tabitha en se dirigeant vers sa maison, dans une ruelle peu fréquentable. Elle parlait bien sûr de ces plusieurs vols dans les caisses ou dans les musées pour aider financièrement la jeune adolescente. Elle rentra dans un vieux bâtiment, avant de revenir après quelques minutes avec des nouveaux vêtements. Elle portait un gilet bleu assez clair, avec des jeans noirs. Elle ne ressemblait plus vraiment à une prostituée de bas étage. Elle prit les mains de la jeune fille pour lui donner seulement quelques bijoux.

-Mon ex'' me les a donné... je te les donne, tu peux les échanger pour de l'argent. Il t'en donne beaucoup en échange.

Elle referma doucement la main de la femme avant de parler encore une fois.

-J'ai amené les verres pour le café.

Dit-t-elle en regardant dans son grand sac à main. Elle fouillait un peu les alentours, mais on pouvait faire la différence avec un peu de cocaïne et de rouge à lèvre. Elle restait assez souriante, toujours très positive.

Tabitha semblait un peu déçu de la réaction de la jeune femme, mais elle comprenait. Tabitha avait eu plusieurs réactions assez similaires pour son travail. Elle avait eu seulement un petit soupire, mais elle était similaire pendant sa jeunesse, elle se répugna de son futur travail. Elle respectait énormément l'opinion de la jeune fille.

-Nous venons tous du même milieu, c'est à cause de tout le monde que je vis un peu dans le marché noir. Nous vivons dans un système pas parfait du tout pour des gens comme toi ou moi. Je voulais seulement t'aider, tu me rappelles quand j'étais jeune. Je sais qu'on ne se connait pas beaucoup, mais tu restes toujours la première mutante que j'ai rencontré à New York.

Dit-t-elle avant de reprendre ces petits bijoux. Elle alluma doucement la télévision pour voir les nouvelles. Encore une documentaire républicain sur le danger des mutants. Toujours un regard assez néfaste sur les mutants, il prenait des témoignages de minorité mutante pour généraliser comme à l'habitude. Tabitha aimait les écouter, seulement pour voir les regards de certains bigots dans la grande ville.

-J'aime mon café pas fort, mais cela ne me dérange pas vraiment, l'important est seulement avoir du café. Tu sais? Le marché noir est assez payant, je ne veux pas t'encourager à accepter ce marché, mais tu ne sembles pas vraiment apprécier mes choix... je pense que tu devines assez bien ce que je fais dans la vie. Mais, ne me juge pas selon ces critères, j'ai toujours voulu être une avocate ou une femme d'affaire. Mais, j'ai décidé de faire un grand n'importe quoi dans ma vie. Je suis rendue beaucoup trop vieille pour faire des études sérieuses, de plus, j'ai trop une mauvaise réputation pour être accepter à l'Université. Je veux seulement dire que... que... peut-être que je ne suis pas très jolie, mais je crois être intelligente et forte pour endurer. J'ai essayé la détoxication, j'ai essayé des travaux à des salaires minimums et autres, mais je ne suis pas capable. Je ne peux que me diriger vers ce destin, peut-être que je ressemble à ta mère. Je pourrais comprendre que tu voulais seulement être gentille avec moi et me quitter, c'est comme tu veux, mais tu peux toujours me demander de l'aide. Je ne suis peut-être pas la meilleure personne, mais je le crois être une bonne personne...

Dit Tabitha avec un peu d'hésitation laissant un petit soupire. Elle restait assez souriante, malgré son petit discours. Elle n'était pas difficile à démotiver, mais elle voulait être toujours de bon regard pour la jeune femme.

-Comment faire pour m'en éloigner? Cela fait 16 ans que je travaille dans ce marché sans arrêt, je connais les pires du crime organisé du meilleur du crime individuel. Tu peux essayer de m'aider, mais toujours plusieurs organisations ont essayé de m'aider et je suis toujours dans ce milieu. Le salaire que je vais gagné légalement, ne va pas peut-être pas me financer au complet pour mes besoins actuels. Je ne veux pas me faire égoïste, mais j'aime bien ce logement, de l'eau chaude, le câble, pas beaucoup de personne et assez tranquille pour la journée. Je peux te promettre d'essayer d'avoir un bon petit travail, avoir un crédit à la banque et pour finalement avoir une place à l'Université, mais je ne sais pas si mes requêtes vont être acceptés. Je te le promets, mais pour moi, tout peut tomber à l'eau...

Dit-t-elle en acceptant seulement les réconforts de Melissa. Tabitha avait toujours un sourire, mais elle restait très optimiste de sa situation, elle ne comprenait pas pourquoi la jeune adolescente veut l'aider. Tellement de personne avait promit de l'aider à s'en sortir, mais elle n'y est jamais arrivée. Elle était seulement une grande ratée du système. Une lâche selon plusieurs personnes.

-Tu es une très bonne personne, mais je me demande pourquoi tu es venue me parler? Parce que je suis seulement une mutante? Pleins d'humains sont remplis de conflit à New York et tu tombes directement sur moi pour m'aider. Je suis peut-être une mutante, mais je garde toujours des sentiments humains comme toi ou autres mutants de la planète. Je veux pas tu es de la compassion, parce que je suis une mutante, j'ai seulement de la compassion, pas à cause de ton pouvoir, mais à cause de toi. Je t'apprécie bien comme être. J'espère que c'est réciproque pour toi. Comme nous ne sommes pas des mutants difformes, nous sommes à la vue des personnes, des êtres humains.

Dit-t-elle souriante en buvant tranquillement son café en écoutant les nouvelles du matin.

-Je te promets d'essayer de rentrer en droit, mais ce n'est pas si simple avec le problème mutant et prostitution. Je peux être amener à la déontologie des affaires judiciaires pour mon rôle. 16 ans dans la prostitution et dans la drogue, ''ça parait dans un CV...

Tabitha écoutait le discours de la jeune adolescente, mais elle doutait un peu. La jeune fille était capable de s'en sortir assez jeune, Tabitha était toujours une vulgaire prostituée comme plusieurs autres. Tabitha n'avait plus de patron, depuis qu'elle avait tué le précédent avec une boule de plasma. Elle n'avait pas grand remord pour cet homme, avec son meurtre, elle a libéré quelques jeunes filles de son emprise. Plusieurs gangs de rue, des gangs de motards ou des grandes mafias étaient au courant du pouvoir de Tabitha, mais ce qui était le plus paradoxal, ce n'est pas que les gangs de rue cherchent toujours des noises à Tabitha, la plupart des groupes criminels ne voulaient simplement plus la fréquenter. Du coté civil, même des parents pourraient aller faire une pétition pour un génocide des mutants. Ce n'était pas des humains pour eux, c'était seulement des monstres. Elle avait déjà lu plusieurs manifestes qui rejetaient les mutants comme: « Non, les Amériques ne sont pas tolérants, nous ne voulons pas de mutant ou d'immigration illégal, seuls des lois peuvent régler ces problèmes. » ou encore « Mutants, contre-nature. » Tabitha, en vérité, avait beaucoup de difficulté à cause des organisations humaines. Souvent les gens avaient peur d'elle à cause de son pouvoir.

-Je te laisse le champs libre pour m'aider, mais désolée de mon pessimisme, cela fait au moins vingtaine de fois que j'essaie d'arrêter, mais j'en était incapable. Je ne crois plus en moi depuis des années, mais si tu penses croire que je peux m'en sortir, c'est ta décision. Moi, je crois en toi, c'est pour cela que je veux te voir réussir dans la vie.

Dit-t-elle à la jeune femme en buvant encore une petite goutte de son café. Elle restait un peu plus silencieuse peu après, elle ne savait plus quoi dire devant la jeune adolescente. Elle ne voulait pas montrer ces vrais sentiments devant les autres. Tabitha était toujours une grande être de contradiction, une fois, elle se dirige à l'Institut de Charles Xavier, mais à la dernière minute, elle change de coté rapidement pour se diriger dans les marchés noirs. À vrai dire, Tabitha avait un coté tantinet opportuniste qui pourrait la montrer comme une vraie égoïste selon plusieurs. Tabitha était réellement mélangée entre sa sagesse et son agressivité contre son père, elle voulait absolument se venger, d'une façon ou d'une autre, mais pas directement sur son père. Elle aimait son père, malgré les nombreuses critiques qu'elle pourrait l'accuser. Elle voulait s'attaquer maintenant plus à la religion protestante. Cette religion qui a détruit sa vie. Elle était beaucoup plus calme devant la jeune adolescente, mais elle cachait un coté de frustration assez puissant contre les xénophobes de l'Amérique.

Tabitha écoutait doucement le discours de Melissa, mais elle ne semblait pas avoir confiance. Elle était bien sûr assurée de trouver une nouvelle et première amie depuis près de dix ans. Elle avait peut-être une plus grande confiance envers sa compagnie. Mais, Tabitha avait tellement un grand vice dans sa vie, qu'elle hésitait vraiment de s'ouvrir à celle-ci. Elle avait tué beaucoup de personne, trop de personne. Surtout des gangsters de bas étage, mais aussi un caporal dans la mafia italienne. C'était une véritable meurtrière, une tueuse. Elle n'était pas seulement une prostituée et droguée, mais elle était aussi une meurtrière et voleuse.

-Merci de ton aide, je vais essayer pour toi, mais je ne te promets pas une grande réussite...

Dit-t-elle avant de se tourner vers la télévision. Elle écoutait doucement le documentaire qui diabolisait encore les mutants au maximum. Ils étaient faciles de faire du cinéma de nos jours, seulement besoin d'utiliser les extrêmes pour insulter les mutants. Ce n'était pas rare de voir une démagogie aussi facile. C'était presque toujours similaire, ils montraient uniquement des témoignages assez touchant sur des humains qui avaient perdu des êtres chers à cause des conflits entre l'Institut et la Confrérie, mais est-ce que c'était juste ou précis? Non, personne ne parlait des souffrances des mutants, personne ne parlait des différentes violences contre des mutants ou des parents ayant frapper leur enfant à cause des pouvoirs de mutant. Pas beaucoup de membre du gouvernement défendait des mutants. Il avait quelques rares démocrates qui voulaient une certaine liberté pour les mutants, mais les mutants étaient encore un sujet très controversé aux États-Unis.

Tabitha regardait toujours la télévision, elle ne semblait pas vouloir ajouter d'autres choses. Elle semblait seulement un peu heureuse de se retrouver dans un milieu moins solitaire que ces derniers temps. Elle était un peu frustrée de toujours parler à des hommes qui veulent seulement du sexe. Le peu de personne qu'elle pouvait parlée était des prostituées ou des gens qui voulaient l'aider à s'en sortir. Mais, il était rare qu'elle accepte la charité de plusieurs personnes. Quand, la jeune adolescente lui demanda pour sa consommation et sa prostitution, elle répondit avec une petite distance. Elle n'aimait pas beaucoup parler de ces problèmes devant n'importe qui.

-Je prends au moins six fois par semaines de la cocaïne, mais cela dépends de mon humeur. Mon gros problème est l'alcool. Pour la prostitution, je ne pense pas que je suis une nympho'', et je ne pense pas que la majorité des prostitués ne font pas cela pour le plaisir, mais pour l'argent. Il est beaucoup plus facile de faire 200$ en une nuit que 200$ en une semaine. Le travail devrait être assez payant pour mes revenus....

Dit-t-elle en soupirant tranquillement. Elle semblait un peu découragé par la situation. Elle détestait de parler de ces expériences. Elle regarda la télévision, mais elle cacha seulement une petite larme coulée pour ne pas montrer toutes ces grands sentiments.

HJ:
Petit minuscule RP, désolée.

Mélissa ne vit pas la larme, mais elle la devina un peu, quand même. Donc, elle décida de se taire. En fait, elle avait un peu oublié qu'elle venait à peine de rencontrer cette femme...

[i][b]-Je suis désolée, Tabitha... On vient tout juste de se connaître, et je te pose déjà des questions extrêmement personnelles... En fait, c'es tque je suis très à l'aise, avec toi...J'ai l'impression de te connaître depuis longtemps. Si tu me laisses la chance, je crois que, malgré notre différence d'âge, on pourrait très bien s'entendre, toi et moi!. T'as faim? Je peux préparer à manger, si tu me laisses le faire, bien sur. [/color]

La jeune femme attendit la réponse de Tabitha. Elle resta donc assise, terminant son café. Elle déplaça ses longs cheveux, qui lui couvraient partiellement la vue. Puis, elle se mis a jouer avec ces piercings, à les replacer un peu en fait. Elle avait retrouver le sourire, attendant simplement la réponse de Tabitha.

Tabitha resta assez silencieuse après d'avoir présenter ces problèmes. Il était très rare qu'une personne s'intéresse à elle. Elle trouva la jeune adolescente, assez touchante, mais elle avait encore un peu de difficulté à accepter sa nouvelle amie. Elle n'a jamais été aider avant aujourd'hui, elle ne parlait presque plus à personne. Puis, la jeune adolescente décida de changer de sujet, c'était déjà mieux pour Tabitha. Elle se frotta le front, elle avait oublié de faire son épicerie. Le logement était très peuple, mais c'était d'un grand vide dans ces armoires ou dans son frigidaire. Elle était un peu gênée de le dire. Elle mangeait beaucoup plus à l'extérieur de son logement que à l'intérieur. Elle avait même dragué un peu le livreur de pizza pour manger avec elle. Elle se sentait très pathétique devant la femme.

-Je n'ai pas eu vraiment le temps de chercher de la nourriture, il n'a presque rien dans les armoires. Je ne mange beaucoup à la maison depuis quelques semaines. Je suis vraiment désolée, mais je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir pour une épicerie. Si vous voulez, j'ai toujours plusieurs numéros de téléphone pour commander quelque chose.

Dit Tabitha en se déplaçant pour aller sur le divan pour écouter les nouvelles. C'était la météo, une météo bien sombre pour les jours suivants. Tabitha voyait toujours les jours assez sombres, depuis des années. Même, pendant une grande canicule, elle ne supportait plus les journées. Elle était loin d'être dépressive, mais elle pensait toujours à son présent. Elle avait peut-être commise des grands péchés, se dit-t-elle, mais elle n'était pas capable de changer. Dire qu'elle avait presque une pensée similaire que les xénophobes à la télévision quand elle était jeune.

Tabitha souriait avec la remarque de Melissa, au moins celle-ci travaillait très bien, mais elle doutait beaucoup des laboratoires de recherche. Elle avait déjà vu des documentaires assez sombres sur les laboratoires de recherche pour les mutants dans des pays assez conservateurs, si les États-Unis vont devenir ainsi, elle n'aurait plus vraiment le choix de quitter pour le Canada. Mais, elle avait encore confiance aux gouvernements américains, malgré les républicains fondamentalistes qui demandent des lois assez radicaux pour les mutants.

-Oh! Ce n'est pas très grave, moi je dois bien dormir moi.

Dit-t-elle en regardant les deux numéros, mais gardant une petite réticence avec le laboratoire. Elle ne veut pas être une rat de laboratoire ou autres. Tabitha accepta bien l'affection de la jeune adolescente, mais elle était très fatiguée, elle ne voulait pas dérangée l'adolescente encore longtemps. Elle avait peut-être dérangé la mutante un peu trop longtemps. Mais, elle avait apprécié pour qu'une personne s'intéresse seulement à elle.

-Travaille bien et barre la porte, disons que je n'ai pas beaucoup confiance à le petit quartier irlandais, mieux être prudente, même si j'ai beaucoup d'avantage sur les autres.

Commenta-t-elle avant de s'allonger sur son divan toujours assez souriante envers la jeune fille. Elle commença à fermer les yeux peu après.