Tu n'as peur de rien, tu n'as peur de personne. Sauf de toi-même. C'est la pire de toutes les peurs.
[Yves Thériault]
HELENE DALH
{Identité•
Nom : Dalh
Prénom : Helene
Titre, diminutif, alias ou surnom : •
âge (date de naissance) : 21 ans
Genre : Féminin
Clan : Neutre
Pouvoir : Capable de réveiller leur plus grande peur chez les individus. Par un simple contact corporel (donc ses doigts nus doivent toucher la peau nue de sa cible), elle fera ressurgir dans l’esprit de la personne qui en fera les frais, une de ses plus grandes angoisses. Par exemple une personne dont la plus grande phobie s’avère être les araignées se retrouvera dans le même état de panique que la dernière fois qu’une tarentule lui a sauté sur le bras et éprouvera une frayeur identique.
Bien sûr, elle revivra le souvenir de sa plus grande peur et à supposer que sa « victime » soit une personne qui n’a jamais eu peur de rien (avouez que c’est pas banal mais bon), elle ne ressentira absolument rien. Pas très utile dans un combat, certes. D’autant que pour Helene, l’acte s’accompagne d’une vision souvent cauchemardesque. Ce pouvoir est responsable de sa « folie » (et peut également la rendre contagieuse chez sa victime).
Elle est donc capable de rendre quelqu'un fou mais ne peut pas le tuer (à moins qu'il soit vraiment cardiaque et que sa phobie soit un truc absolument énorme). Ce pouvoir s'apparentant à la télépathie, une personne possédant ce talent pourra volontiers prévoir son acte et l'envoyer valser ou bien tâcher de minimiser voire de repousser totalement son attaque (-je vous le dis, c'est pas un boss de fin de niveau, la gamine-).
Description physique : Helene n’est pas née avec le physique de la princesse grecque qui portait le même nom et ses atours ne lui vaudront certainement pas une place de brochure de mode. Plutôt modeste en taille, elle parvint à s’affubler de mensurations extraordinaires (38-17-36) qui lui valurent le surnom de Vampira durant quelques années ce qui dans son cas n’était absolument pas flatteur. Blanche de peau, sa silhouette sans élancement est svelte et d’apparence fragile. Elle est de ces enfants dont la beauté n’est visible qu’aux yeux des artistes et qui ne plaisent à peindre qu’aux peintres, mais elle pourrait demeurer malgré tout une jolie décoration. Un visage extrêmement expressif principalement faute de cette paire de sourcils mobiles qui suffisent à compenser la simplicité de son regard. D’ordinaire, les êtres dont le teint est pâle ont en compensation une paire d’yeux noirs et profonds ce qui ne fut, hélas, pas le cas de notre sujet qui hérita d’une rétine bleue sans intérêt. Son nez droit est probablement la partie la mieux dessinée de toute son anatomie ; légèrement relevé sur la fin, il surmonte une bouche qui semble toujours sourire comme si tout en ce monde était objet d’hilarité.
C'est de ta peur que j'ai peur.
[William Shakespeare]
Signe(s) particulier(s) : Son rire est aussi un élément facile à repérer, jouant sur les octaves, il est l’image même du désordre mental de la patiente. Plusieurs marques de griffures au creux des coudes et certaines cicatrices passagères dont nous avons la garantie qu’elle ne sont autres qu’une preuve du sadisme qu’Helene Dalh exerce sur elle-même. Amatrice d’accessoire en tout genre, elle porte parfois une paire de lunettes de soleil, feignant même l’hypermétropie et ne quitte jamais ses mitaines. Sa démarche légère et ses mimiques sont celles d’une jeune enfant. On peut également s’amuser à énumérer ses nombreux tics et manies, chantonner lorsque le silence s’installe dans la réunion, caresser son sourcil gauche avec son index pour réfléchir et mettre les pieds sur la table, tordre la bouche et lever les yeux aux cieux, frapper dans ses mains et parler d’une voix lente et grave.
Caractère, tempérament : Aimant tout ce qui attrait au rire avec une affection toute particulière pour la théâtralité, menteuse et improvisatrice de talent, maîtresse des déguisements, tant de choses destinées à voiler sa nature défaillante sur le plan psychologique. Un équilibre mental très instable, ne vivant en tout et pour tout que pour s’amuser, jouer et profiter égoïstement des plaisirs que la vie lui offre sur un plateau, Helene n’est pas une méchante femme, c’est juste une enfant un brin narcissique. Elle n’offre ses actions qu’à celui qui lui proposent le plus et ne soutient pas réellement de cause. Ayant dans ses proches un membre des Xmen, il va de soit qu’elle se laisse volontiers laisser dire que ce camp là vaut mieux que l’autre mais elle n’a pas de réelles connaissances du combat. Et d’ailleurs elle semble s’en contre-ficher. Nul ne l’a encore jamais battue, menacer ou violenter dans ni l’un ni l’autre et tout ce qui ne la touche pas personnellement ne l’implique nulle part.
Cette attitude un peu pré-pubères dont elle fait parfois preuve se peut n’être aussi qu’une surface mais faire l’enfant n’est pas qu’un jeu, c’est aussi un moyen de dompter son instabilité. Instabilité qui peut se montrer coupable de beaucoup de chose, troubles de la mémoire, dépendance et nécessité de se planquer dans l’ombre d’un protecteur, les sentiments tel que l’amour ou l’amitié risque d’être bien controverser dans son esprit délirant (ce qui ici est un terme complètement négatif). Elle n’accorde pas plus d’importance à son corps qu’à celui d’un autre et l’offrirait en place de gage. Amatrice d’art, musique, dessin,...elle ne craint pas l’enfermement ni la foule, ni le noir ni la lumière. En revanche, son désagrément psychique se présente comme une paranoïa vite excessive et une suite de délires verbaux, voire des pertes d’équilibres.
Elle aime les langues anciennes et les séries télé de bas niveau.
Talents et Compétences particulières : Le domaine de la psychologie est très cher à Helene, elle affectionne aussi les langues étrangères et anciennes. Mais elle brille très certainement dans le domaine de la comédie et sait s’initier dans n’importe quel milieu et se faire l’ami des gens qui qu’ils soient pour mieux les escroquer et ou s’attirer leur confiance. Ce n’est pas pour rien qu’elle est comédienne de profession d’ailleurs.
Histoire du personnage :
(Il y a un RPG-iste impliqué dans ma fiche : Tristan Troy)
Le courage est le complément de la peur. Un homme qui est sans peur ne peux être courageux . (Il est également un fou).
[Robert Heinlein]
Helene est né en Amérique, ses parents étaient tout ce qu’il y a de plus banal, une ménagère et un pauvre homme qui par manque ont fini par se caser. Papa avait vingt piges de plus que la mère mais il se marièrent quand même et n’eurent qu’un enfant. Rien de bien exceptionnel là dedans, à la naissance le médecin trouva amusant de leur annoncer que la môme était atteinte d’un gène machin-chose qui allait lui pourrir la vie. Il ne l’a pas dit de cette façon mais c’est de cette oreille que les parents maussades l’entendirent. Sans déborder ni de haine ni d’amour fou pour leur petite fille, ils l’élevèrent avec conviction et ne jugèrent même pas important de lui cacher qu’un de ses quatre elle se réveillerait peut-être avec des lasers à la place des yeux ou qu’elle jetterait de l’acide en reniflant. Le ménage était paisible même si l’homme de la famille aimait beaucoup le raison fermenté au point d’en perdre la tête et que le pauvre dos de madame en faisait parfois les frais. Dans cette ambiance laide puante et décrépie, Helene grandit heureuse et s’épanouie bien vite attendant impatiemment avec une pointe d’excitation l’apparition de sa particularité.
Pas très parlante, elle se faisait relativement peu d’amis mais cela ne lui manquait guère, au contraire. Sachant que personne ne la fâcherait à la maison, elle prit vite l’habitude de flâner en ville après l’école. On donnait des spectacles dans la rue, son attention fut attirée par un lanceur de couteau (en plein air je vous prie) qui exerçait alors devant une gentille foule. Roy, c’était son nom, la fascina et en le suivant après le numéro, elle le retrouva avec sa troupe, des comédiens ambulants, picolant dans un bistrot triste. A tout dire, ils étaient repoussants, tous autant qu’ils étaient. Mais cet art de faire rire et d’émerveiller les yeux des gosses lui faisait très envie. En quelques soirs, elle parvint à les aborder et eut le privilège d’assister à leurs répétitions (un bien mauvais show aux yeux de ceux qui ont du goût, pitreries et mauvais genre étaient au rendez vous, mais Helene, elle adorait). Avec l’aide d’un grand échalas raide dans son costume vert, elle apprit la comédie et décida que ce monde serait fait pour elle.
Adieu papa, maman, vous ne lui manquerez pas, à l’âge de dix sept ans elle quitta le nid. Mais bien vite, l’ambiance sex drugs and rock n’ roll qu’elle avait tant aimé dans l’univers de la troupe la dégoûta. Avide d’ailleurs et lassée, elle commença un long périple en auto stop sans même avoir fait ses adieux aux ambulants. Le voyage perpétuel et ce parfum d’affaire louche lui déplaisait. Et puis il y avait autre chose. Depuis quelques mois, Helene avait perdu la tête. Au cours d’une soirée bien arrosée où elle avait aussi bien bu, une des femmes de la troupe la prit dans ses bras à l’en étouffer. Le contact de sa peau poudrée contre celle de la gamine était brutal et…absolument terrifiant. Les pupilles révulsés, Helene eu la vision apocalyptique d’une vague immense qui s’abattait au dessus de sa tête, l’arrachait à la terre ferme et la ballotait dans l’océan immense, et la perdait dans ses flots et l’empêchait de respirer. La femme eu un rictus étrange, poussa un cri et repoussa violemment la jeune fille. La phobie de cette femme était l’océan (pour X raisons) et Helene venait de lui arracher ce secert d’une manière surnaturelle et brutale.
La chose se reproduit plusieurs fois et il fallu largement toutes ces plusieurs fois pour qu’enfin la gosse réalisa que c’était « ça » son fameux pouvoir tant attendu et redouté, « ça » son anormalité.
Emigrant seule et enfin heureuse, la tête pleine des peurs bleues de ceux qu’elles avaient accidentellement soumis à son « pouvoir », se surprenant à s’amuser de ces petits effets macabres. Arrivant en ville (celle là même où elle demeure actuellement), elle rencontre un certain Mister T. (dont elle apprit plus tard le complet : Tristan Troy), un personnage impressionnant par sa froideur mais qui cachait une incroyable pureté, il en était presque surréaliste tant ce genre de mec n’était pas ordinairement son lot. Il avait quelque chose de spécial, quelque chose qu’elle sentait avoir aussi. Parvenant à lui arracher quelques bribes de phrases, elle comprit bien vite n’être pas unique et cette idée la déçue. Aussi incapable l’un que l’autre d’aimer qui que ce soit, leur relation était tout sauf banale. Quelque chose entre le meilleur pote et le frère, qu’il était.
Cette première partie de carrière se ferma sur une page bien obscure. Pour résumer, elle testa l’efficacité de son pouvoir sur un agent de sécurité qui refusait de la laisser rentrer dans une discothèque, lequel eu une réaction impulsive à tel point que, surprise, elle entreprit de lui briser le crâne avec ce qu’elle avait sous la main, un tabouret ( ?). Sauf que non seulement le pauvre homme avait la tête dure mais en plus il choisit de porter plainte (pour information, sa plus grande peur se résumait à l’ensemble des armes blanches et Helene eu la vision d’un coup de couteau pervers entre les reins ce qui eu tôt fait de la rendre hystérique). Amenée à comparaître devant un juge puis un médecin, on qualifia sa santé mentale d’extrêmement instable et lui conseilla un suivi. Mais ses actes de furie répété lui valurent finalement un séjour en hôpital psychiatrique (tout ça parce que pendant son examen elle avait éclaté de rire). Ses talents de comédienne ne l’aidèrent en rien à berner aucun psychiatres.
Aujourd’hui, à cette heure, elle pointe le bout de son nez à l’extérieure. Dans ses projets, il est d’abord question de retrouver le dénommé Tristan, ensuite de demander de l’aide à quiconque qui serait capable de l’aider à contrôler son pouvoir. L’ennui c’est que, bien qu’ayant sagement suivi la procédure de rétablissement, ses p’tits délires ne sont pas vraiment prêts à s’arrêter et elle à déjà jeté toute la boîte de calmants administrés.
{JoueurPersonne sur l'avatar : Mademoiselle Rachel Hurd Wood (Peter Pan, The Perfume, le portrait de Dorian Gray…)
Age dans la vraie vie : 14 ans
Expérience en RP : Trois ans
Où avez-vous entendu parler de notre forum : J’y ai une vieille connaissance en la personne d’Ellane Wels et j’ai récemment fait la connaissance de Tristan Troy sur un autre forum. C’est ce dernier qui m’a convaincu de m’inscrire ici.
Votre personnage provient-il des Comics ou des
Films X-Men : Hélas, non, me spécialisant dans les comics de Batman, je m’imaginais mal faire débarquer un personnage de Gotham ici (d’autant que certains sont déjà en activités dans les parages, j’ai cru remarquer) puisque j’ai une préférence pour les personnages dont le désarroi est d’ordre psychologique plus que surnaturel. Mais j’ai lu des comics de Xmen et je connais l’univers^^.
Je certifie avoir lu le règlement et m’engage à en respecter les clauses. Je m'engage à toujours écrire au moins 5 lignes pleines dans chacun de mes messages en Role-Play. Code :
- Spoiler:
:kurkaru: