S'enrôler dans une drôle de société le 31/10

Max était tranquillement en train de boire un café bien étrange dans un coffe shop. Il était venu ce matin avec une idée bien claire en tête et avait pris la même place que tout les autres jours au fond de l'échoppe.. Il y avait une habituée de ce coffee shop qu'il aimerait recruter. Une jeune fille au potentiel extraordinaire qui pouvait faire des miracles dans son département. Il savait qu'elle venait parfois boire son café à cette heure ci, et ça faisait déja plusieurs jours qu'il venait ici espérant le croiser. Il était patient, et préférait la rencontrer dans un endroit neutre pour parler avec elle en toute tranquillité. Il craignait de la brusquer si il allait à sa rencontre à la sortie de ses cours ou chez elle. Alors il attendait que le destin fasse son travail. Elle finirait bien par venir. Le café était vraiment spécial. Il s'était renseigné sur la jeune fille auprés du patron. Celui ci n'avait rien voulu lui dire au début, mais avec un peu de persuasion, il lui avait avoué certaines choses, comme ses horaires habituelles et son café préféré. Alors chaque matin, il se prenait un café du Vénézuela pour lui, et commandait celui de la jeune fille en espérant qu'elle apparaitrait. Ce matin par contre il avait commandé deux cafés comme la jeune fille. Il voyait les vendeurs faire ce café spécial chaque matin et il avait fini par être curieux. Il pesait tous les ingrédients à la balance et y apportaient grand soin. Alors il avait brisé ses habitudes pour s'essayer au breuvage fétiche de la jeune fille. Le moins qu'on pouvait dire c'est qu'il n'était pas commun. On avait l'impression de boire plusieurs sortes de café à la fois, alors c'était pas mauvais, mais du coup on arrivait pas à se concentrer sur un arôme en particulier.

Ce devait bel et bien être l'oeuvre du destin, car pour la première fois qu'il changeait un peu ses habitudes, voila que son rendez vous arrivait enfin. Son attente prenait fin. Désormais, ça aurait était du temps bien employé ou perdu. Il était content d'avoir apporté une attention toute particulière à sa tenue ce matin, un fin costume italien qui lui donnait une apparence entre le cadre supérieur et l'étudiant d'une grande école qui devait porter le costume. A moins que ça ne fasse mormon ? Il réajusta sa veste tandis qu'elle passait la porte.

" Tiens ! Voilà ma meilleure cliente ! Même pas besoin de faire chauffer ta concoction, elle t'attend à la table là bas, auprès de ce charmant jeune homme. Tu fais tourner la tête aux hommes toi, il est venu tout les jours en espérant te voir."

Et il parti d'un rire tonitruant qui emplit la salle. Il leva la main en direction de la jeune fille pour lui indiquer la table. Il poussa le café de la jeune fille encore fumant à la place en face de lui.

Désolé de vous décevoir, mais quoi qu'il en dise je ne suis pas un de vos admirateurs secret, mais j'ai quand même votre café préféré qui vous attends




[je te fait venir à ma table car vu la situation, c'est plutôt à moi d'engager la conversation. Si ça ne te convient pas, engueule moi, ça m'apprendra ^^]

Marie entra enfin dans l'atmosphère un brin surchauffée du café. Elle sentit éclore en sourire sur ses lèvres. Elle aimait cette chaleur. L'odeur sucrée des cappuccinos chatouilla ses narines, et elle quitta l'embrasure de la porte pour s'avancer, bien en vue du patron. Elle n'allait pas gâter le plaisir que ce vieil italien avait à crier comme un dément quand il la voyait non plus >< Le patron sourit de toutes ses dents en la voyant, mais cette fois ci, il ne prononça sa phrase habituelle de bienvenue. Quelqu'un l'attendait ? Marie regarda le jeune homme que l'italien lui avait désigné. Elle pensa fugitivement "Tiens, je ne savais pas que le café s'était transformé en speed dating !" mais fit bonne figure et alla s'asseoir en face de l'inconnu. Il ne pouvait pas être une mauvaise rencontre, elle se serait prévenue à coup sur, aussi elle faisait déjà confiance à cet homme, aussi stupide que ça pouvait paraître.

L'inconnu dégageait une aura de confiance ne soi remarquable. Marie l'écouta la saluer et détromper en vitesse les allusions du patron. Rassurée, Marie s'installa plus confortablement sur sa chaise et retira sa veste histoire de ne pas cuire.

- Et bien merci bien pour le café.

Fit elle en souriant. Elle huma le parfum qui se dégageait du récipient et son sourire s'accentua.

- Je ne sais pas qui sont vous sources mais en tout cas vous ne vous êtes pas trompé dans la commande.

Son ton était un brin admirateur. Comment cet inconnu avait su ce qu'elle buvait tout le matins ? D'ailleurs comment avait-il sut qu'elle serait forcément là un matin ? Marie enchaîna après s'être permis une gorgée de son nectar perso.

- Vous vouliez me parler ?

Elle ne s'était pas présentée, sachant d'avance que si quelqu'un se donne la peine de vous payer votre consommation la plus tordue et de vous attendre cinq jours de suite à votre café préféré pour vous rencontrer, il sait comment vous vous appelez.

Vous vouliez me parler ?

Si peu si peu, je ne viens dans ce café et ne commande votre mixture chaque matin que pour avoir la chance de vous l'offrir et de pouvoir vous rencontrer. J'ai beaucoup entendu parler de vous vous savez ? Une excellente élève dans vos études d'histoires, tout les professeurs vous apprécient énormément malgré une certaine discrétion. Voyez vous, ne vous affolez pas, mais il se trouve que je me suis un peu renseigné sur vous. Vous êtes un peu différente, comme moi et des milliers d'autres de part le monde.

Il voulait lui faire comprendre que comme elle il était un mutant, et que ce n'était pas un piège ou quelque chose contre se qu'elle était. D'après son profil, elle se protégéait tellement des aléas du destin avec son pouvoir, qu'il ne voulait pas la voir s'envoler parce qu'il avait un peu chamboulé son monde asseptisé.

Tel que vous me voyez, malgré mon âge, je représente une société multinationale qui ne rebute pas à engager des gens comme nous, même si elle ne s'en vante pas sur tout les toits. L'opinion est encore assez .... enfin vous voyez, un peu anxieuse et fébrile. Mon employeur ne voudrait pas s'attirer les foudres des consommateurs juste parce qu'a qualifications égales, l'entreprise ne rebute pas à nous engager.

Il devait parler à mot couverts pour être sur qu'on ne les entendent pas. Miss bennet n'apprécierait peut être pas qu'il crie haut et fort se qu'elle était. Ce monde était de plus en plus intolérant.

En fait, je travaille dans le département import export, et il se trouve que dans le département art et histoire, on recherche une stagiaire ou un mi-temps. Pour vos études, je crois qu'on vous demande un stage en entreprise n'est ce pas ? Ne cherchez plus, c'est le poste qui vient à vous. Vous avez exactement le profil que nous cherchons. Jeune, qualifiée, ordonnée et méthodique. Pour la recherche, l'acquisition, le traitement et la revente d'objet rares ou anciens. Je ne vous cacherais pas que nous connaissons vos pouvoirs, et qu'ils ont un peu aussi motivé notre choix. Le département ne peut se permettre d'abuser du pouvoir de ses membres, mais vous seriez d'un soutien inestimable il faut l'avouer. Je ne vous ais pas brusquer au moins ?

Il ne manquerait plus que de faire référence à l'emploi de son pouvoir ne la mette dans de mauvaise disposition. Mais si elle s'y refusait, elle n'avait pas grand intêret pour l'OC.

Marie venait juste de poser sa question lorsqu'elle enfonça brutalement ses ongles en plein dans ses paumes. Méthode certifiée "efficace" contre les sursauts. Derrière la vitrine, sur le trottoir en face du café, elle -avec sans doute quelques heures de plus- se tenait et faisant discrètement un signe : les deux pouces levés vers le hauts. Plus explicite ça existe pas >< S'exhortant au calme, Marie se concentra sur l'inconnu -toujours pas présenté d'ailleurs... Les nouvelles qu'il lui apporta expliquèrent très simplement pourquoi elle s'était donnée la peine de venir se voir histoire de dire "Grimpe pas au plafond ma fille ! Il va rien arriver de grave ^^". C'est simple, durant ses dernières années, dés que quelqu'un s'était approché d'elle avec les mots "mutants" à la bouche, elle l'avait proprement planté en changeant d'époque, reprit son calme, puis filé jusqu’au moment où il avait appris sa mutation afin de l'empêcher. Marie n'avait jamais voulu prendre le risque de se laisser découvrir. Mais là, elle s'était elle même conseillée de ne pas partir. Elle prit sur elle et resta sur sa chaise. Néanmoins, ses ongles restèrent plantés dans ses paumes, comme pour la calmer. Sado comme méthode mais plutôt efficace en cas de stress. Un vrai remède de grand-mère ><

Bref. Il la connaissait. Du moins, il avait lu son dossier scolaire, avait parlé, où envoyer quelqu'un, avec ses professeurs, il savait pour sa mutation -petit génie affreusement doué ><- et prétendait être un mutant. Là Marie s'attendait bêtement à une preuve, où un truc sensée la rassurée >< Mais rien que la voix basse et l'air discret du jeune homme lui montrait qu'il ne cherchait pas à la faire repérer, alors que demande le peuple >< Elle n'allait pas exiger un preuve de sa mutation dans un lieu qu'elle fréquentait tous les jours non plus ! Marie fronça les sourcils. Si il connaissait son pouvoir aussi bien qu'il le disait, il devait savoir que restée en face de lui alors qu'il venait de lui dire qu'il était au courant pour sa mutation était un miracle. Sur le trottoir en face, Marie-du-futur disparu, satisfaite.

Il passa au deuxième paragraphe. Ce pourquoi il s'était donné tout ce mal pour la voir. Marie avait beau restée calme en apparence elle tomba de haut. Elle ne s'était pas du tout attendue à ça >< une multinationale ? Rien que ça... Marie devait vraiment avoir une réputation de crédule pour qu'il vienne l'accosté comme ça >< Mais bon, elle s'était elle même rassurée donc... N'empêche que ça devenait difficile à croire. De plus, elle n'avait rien à quoi se raccrocher. Aucun nom, ni pour lui, ni pour l’entreprise. Elle aurait aussi bien pu rêver. Puis il approfondit :

En fait, je travaille dans le département import export, et il se trouve que dans le département art et histoire, on recherche une stagiaire ou un mi-temps. Pour vos études, je crois qu'on vous demande un stage en entreprise n'est ce pas ? Ne cherchez plus, c'est le poste qui vient à vous. Vous avez exactement le profil que nous cherchons. Jeune, qualifiée, ordonnée et méthodique. Pour la recherche, l'acquisition, le traitement et la revente d'objet rares ou anciens. Je ne vous cacherais pas que nous connaissons vos pouvoirs, et qu'ils ont un peu aussi motivé notre choix. Le département ne peut se permettre d'abuser du pouvoir de ses membres, mais vous seriez d'un soutien inestimable il faut l'avouer. Je ne vous ais pas brusquer au moins ?

Sa question resta en suspens. Pas brusquée ? Marie était carrément secoué oui >< Inconsciemment elle avait lâché la pression de ses mains et reprit son gobelet pour le porter à ses lèvres. Une pensée plutôt bénigne pour l'occasion la traversa : elle allait devoir se dépêcher, son nectar refroidissait dangereusement, s'éloignant peu à peu de la perfection. Réflexion, faite. Marie inspira et répondit :

- Brusquée ? Non. Secouée ? Un peu. Interloquée ? C'est le moins qu'on puisse dire. J'aimerais savoir plusieurs petites choses...

Elle se garda de dire "élémentaires" histoire de rester polie tout en étends tendue.

- ... Par exemple votre nom, le nom de cette entreprise, les horaires qui me seraient proposés, non pas que ça soit réellement un problème pour moi, mais aussi comment avez vous réussi à savoir pour...

Elle baissa encore la voix mais sauvant les apparences sur son visage, histoire que le patron ne laisse pas traîner ses oreilles.

- .... ma mutation. C'est à peu près tout ce qui m'interroge. Pour le moment. C'est... Disons plutôt soudain.

Conclut-elle, elle était un peu perdue mais réfléchissait vite. Elle ne voyait que le haut de l'Iceberg : une multinational apparemment plutôt prestigieuse, un département d'Import Export la souhaitant comme stagiaire alors qu'elle devait sérieusement se mettre à en chercher un cette année si elle ne voulait pas échouer à ses examens... Mais elle voyait quand même quelques petites choses. L'entreprise connaissait sa condition de mutante et elle n'avait toujours aucun nom ><

Brusquée ? Non. Secouée ? Un peu. Interloquée ? C'est le moins qu'on puisse dire. J'aimerais savoir plusieurs petites choses...... Par exemple votre nom, le nom de cette entreprise, les horaires qui me seraient proposés, non pas que ça soit réellement un problème pour moi, mais aussi comment avez vous réussi à savoir pour... ma mutation. C'est à peu près tout ce qui m'interroge. Pour le moment. C'est... Disons plutôt soudain.

Que des interrogations très naturelles en sommes. Toutes très légitimes auquel il pourrait répondre avec franchise. La seule qui l'indisposait c'était son nom. Il ne cherchait pas à le cacher, mais quand on était mélée à des activités quelques peu en dehors du cadre de la légalité, il fallait mieux rester discret. Par mesure de précaution, il avait dissocié la branche import export dont il était le directeur officiel de la branche plus obscur du monde du crime. Apparement, la criminalité était n'était pas sous ses ordres, juste elle se dissimulait dans son département. Se faire passer pour un pauvre chef de commerciaux était une bonne couverture de son point de vue, et se déplacer pour engager quelqu'un ne pouvait que la renforcer.

Bien entendu, c'est questions sont tout à fait raisonnables ! J'étais resté discret sur certains points pour que dans le cas où vous m'opposeriez un refus net et définitif, vous ne puissiez pas crier sur tout les toits que nous avions cherché à vous engager. Pour ma part, je suis Maximillien Fray. Directeur du département import-export de l'Olymp-Corp, entreprise multinationnale comportant énormément de fillières dont le siège social est à New-York. Les horaires ne sont pas un soucis pour vous, mais dans un soucis de discrétion, les horaires sont totalement adaptables en fonction de vos heures de cours. L'OC est une entreprise très prévenante envers ses employés. Nous sommes pionniers en matière de parité, et on a un super CE ! POur ce que ça vaut pour vous, sachez que ce stage serait rémunéré ! On aime attirer les jeunes talents. Quand à notre point commun, je vais rester discret quand à mes sources, mais pour vous donner un élément de réponse, sachez que j'ai remarqué que votre avenir vous a visité depuis derrière la vitre ! Ce ne sont pas des choses anodines tout de même.

Il voulait engager Marie et ne le cachait pas, mais ne pouvait pas non plus la flatter trop car elle serait alors trop gourmande et se serait un mauvais précédant. Quand à sa mutation, son don lui avait permis de repéré que d'un coup, il y avait deux Mademoiselle Bennet, une devant lui, et une à la fenêtre sans avoir besoin de regarder. Deux personnes avec la même signature d'énergie vitale, c'était tout à fait nouveau pour lui. Comme de voir des jumeaux avec les yeux en sommes, alors qu'il les voyait différents avec son don.

Ne m'en veuillez pas pour mes sources, je vous assure que même si vous décliniez le poste, cela restera tout à fait confidentiel et pourrais peut être même détruire les notes à ce sujet. Je concois que cela vous arrive un peu vite, mais j'aurais eu du mal à vous faire cette offre autrement.

Tout ça resterait secret ! Dans le pire des cas, peut être phobos voudrait il disséquer une mutante "chronopathe" ou s'en servir pour alimenter une super machine à voyager dans le temps. Mais si elle acceptait, elle deviendrait son atout caché dans sa manche, son "excuse" pour toujours pour toujours avoir une réponse approprié quoi qu'il arrive. Il avait parlé avec une autre mutante qui controlait les temps leur discussion sur l'usage de son pouvoir lui avait permis de se faire une idée clair de l'emploi qu'il aurait d'un tel atout, juste s'informer à l'avance des gros problèmes qui nécessitait d'être réglé de manière très "efficace". Prendre le controle du monde criminel demandait une certaine patience et un doité exceptionnel. Le faire sans que les bandits sachent qu'ils étaient tous sous le contrôle d'un seul demandait des ressources prodigieuse. Marie pourrait être la pierre angulaire du dispositif ! Et elle ferait un excellent travail dans l'acaht et la vente d'objet ancien, ce qui était très agréable pour sa casquette de patron de l'import export.

Il s'appelait donc Maximillien Fray. Et il travaillait à Olymp-Corp dont le siège se situait à New York. Le stage serait rémunéré. Il savait que Marie Bennet du futur était venue l'encourager. C'était donc un mutant. Toutes ces informations circulaient de bon train dans le cerveau de la Chronokinésiste. Il tenta de la rassurer, en impliquant un éventuel refus de sa part, il lui assurait de détruire en cas de besoin le dossier qu'il avait peut être constitué sur elle. Mais Marie pour être tout a fait honnête ne voulait pas refuser. Elle avait besoin d'un stage. Elle mourrait d’envie de s'échapper un peu du joug maternel après toutes ces années. Certes elle n'en avait as vécut tant que ça techniquement. Et elle ne se sentait pas âgée non plus. Mais c'était inutile de le nier, Marie Bennet avait vécut l'équivalent d'une trentaine d'année en tout. Elle avait envie de s'évader un peu, de grandir...

- Il va me falloir un peu de temps... Je vais devoir discuter avec les professeurs de mon académie pour avoir leur accord mais pour ne rein vous cacher je suis plutôt emballée. De quelle sorte d'objet ancien m'occuperais-je ?

Marie n'avait pas peur, elle se sentait en parfaite confiance. Elle parlait à un mutant, elle venait brusquement de trouver une solution à pas mal de petits problèmes de son existence et de plus elle était et resterait d'une naïveté alarmante. Elle ne craignait pas de se faire "exploiter" son don. Elle avait prit avec le temps une telle confiance en la tranquillité de son avenir que ça en devenait trop calme, sans surprise, elle savait d'avance que si l'histoire tournait mal elle s'avertirait, ou alors elle s'en échapperait. Toujours. Le temps était le pourvoir mutant qu'elle estimait le plus pratique. Il lui conférait une existence rêvée. Marie prévoyait néanmoins d'aller rendre visite à Galiléo* prochainement.... Elle ne savait pas quelle répercussion aurait sa participation dans cette affaire. Or son mentor saurait lui. Il savait toujours tout.

Marie but de nouveau une gorgée de sa boisson. Puis finalement elle finit son verre tout en écoutant MAximillien parler. Elle était vraiment confiante... Du moment qu'elle ne serait pas forcée de changer d'avis de manière brutale, elle suivrait les ordres. C'était sa dans sa nature. Et sa arrangeait bien Maximillien d'ailleur.

*Galiléo est un homme du futur qui lui a apprit comment gérer son pouvoir durant quelques années. Elle lui doit beaucoup mais lui rend visite rarement, le temps étant limité pour ce futur, qui est voué à disparaître, elle ne peut pas le voir autant qu’elle le voudrait et ne le fait qu’en cas d’urgence. Plus d’infos (et de clarté !) sur la fiche de Marie ^^

- Il va me falloir un peu de temps... Je vais devoir discuter avec les professeurs de mon académie pour avoir leur accord mais pour ne rein vous cacher je suis plutôt emballée. De quelle sorte d'objet ancien m'occuperais-je ?

Et voila un poisson appâté et hameconné dans les règles de l'art ! Certes, elle était quelque peu .... naive dirons nous, ou alors bonne pate et tolérante se qui lui falicitait beaucoup la tâche. En continuant sur sa lancée de la comparaison, si elle était une poule aux oeufs d'or, elle ferait plutôt un esturgeon plein de caviar. Maintenant, il ne doutait plus qu'elle vienne travailler à l'OC et lui rendre toute sorte de services infiniments utiles dans ses plans pour la conquête du monde souterrain. Bientôt, il aurait une semaine d'avance ou plus sur le reste du monde. Les lignes du temps se courberaient à sa volonté pour transformer le crime international en vaste pantin qui s'effondrerait sitôt que Phobos en donnerait l'ordre. Phobos visait un monde parfait sous son controle exclusif, alors la criminalité ne serait pas tolérée. Il devrait penser à se reconvertir à ce moment là, ou se trouver une autre attribution si Phobos ne le faisait pas exécuter dés qu'il n'aurait plus besoin de lui. Enfin, ça aussi il devrait réussir à le savoir à l'avance.


Rassurez vous, on est pas aux pièces ! Je ne vous demande pas de vous engagez de suite pour le stage, vous avez le temps de gérer vos affaires et d'en parler avec vos professeurs ! Je pense qu'a part les plus mordus de fouille, ils vous conseilleront tous d'accepter. On traite toute sorte d'objets, en passant par par le peigne préhistorique, des armures moyennageuses, des fresques mayas.... Nous travaillons plutôt dans le sens de l'opportunité. Une pièce rare ou interessante passe à porter, on en fait l'acquisition, et on lui trouve le meilleur acheteur entre les musées et les collectionneurs. Ou alors on a une demande bien précise et on s'efforce de la satisfaire au plus vite. Un musée bolivien nous a par exemple demandé récemment la totalité des outils qui servait au traitement des corps en basse égyptes plus de reconstituer la salle de traitement. On a du passer un accord avec le gouvernement egyptien pour acquérir une salle d'embobement et la reconstruire pierre par pierre en bolivie. Ca n'a pas été sans mal. On a du négocier dur avec les instances egyptiennes mais ils ont accepté contre un financement d'autres sites de fouilles et un accord d'échange archéologique avec le musée bolivien. Vous voyez c'est très varié ! Ca peut aller harceler un collectionneur ou assister à une vente aux enchères. C'est un poste fascinant je ne vous le cache pas, sans cesse renouveler chaque jour, sans compter les possibilités de voyages. Par la suite, ça vous ouvrirais toutes les portes du secteur privé.

Les yeux de la jeune fille pétillèrent lorsqu'il énuméra les objets et le genre de contrat que le société. Tous soupçons totalement envolés, Marie écoutait attentivement ce que lui disait Maximilien. Elle n'avait pas choisi des études d'Histoire uniquement en rapport avec son pourvoir, elle était réellement passionné de cet art. Car s'en était un pour elle. Percer les secrets de l'histoire. Celle d'Amérique du Sud notamment. Il manquait tant de choses dans les livres de l’université, MArie n'avait jamais pu beaucoup voyagé, aussi n'avait elle vu l'histoire que de son petit bout d'USA, la guerre de Sécession, Lincoln et bien d'autres membres imminents du passé. Elle avait aussi pu voir le futur de New York... Mais bon, censuré dans ce présent ^^ Pas la peine de le changer. Bref, elle buvait littéralement les paroles de Maximilien. Evidemment elle était loin d'être repue de ses maigres informations sur son futur travail mais bon, elle se doutait que cet homme n'avait pas les mêmes qualifications qu'elle en Histoire. En entretien d'embauche sûrement. En directeur peut être. En commercial aussi. Mais pas plus que ça, aussi elle n'essaya pas de relancer le sujet sur les objets qu'elle aurait à rechercher, négocier etc... Elle se sentait déjà emballée par l'idée, et les mots sont faibles !

- Et bien je ne vois rien à rajouter dans ce cas.

Elle ne chercha pas à dissimuler son enthousiasme. Elle était tout simplement un brin euphorique. Et ne savait plus trop quoi rajouter. Après tout la situation avait quelque chose d'étrange...

HRP : Piètre réponse... Sorry.

Et bien je ne vois rien à rajouter dans ce cas.

Une réponse on ne peux plus courte. Mais Maximillien savait qu'elle mourait désormais d'envie de venir travailler pour lui. Sans le savoir, ou peut être en le sachant mais en s'en moquant, elle deviendrait le principal instrument de sa victoire à venir sur le monde. Et il ne doutait pas qu'elle obtiendrait d'excellents résultats dans son domaine d'activité premier. Même si ça restait assez secondaire du point de vue de son objectif final, elle ferait toujours augmenter les statistiques de la branches légale de son département, et par le biais des opportunités commerciales qu'offraient le marché des antiquités, il disposerait de couvertures pour dissimuler ses activités fallacieuses.

La cause est entendu semble t'il. Puisque j'ai réussi à faire en sorte que vous ne reveniez pas en arrière pour m'éviter, je n'ai pas perdu ma matinée ou ma semaine. Quelqu'un vous téléphonera d'ici la fin de la semaine pour les détails, sinon voici la carte pour nous appeler avant. On vous assistera pour vos démarches avec l'université et l'administration si besoin.

Max finit son café d'une traite et se leva. Il enfila son caban et glissa la carte sur la table.

Je vais partir, je suis assez occupé. Alors je vous souhaite une bonne journée et au plaisir de vous revoir à l'OC.