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 Quelle journée pourrie... [Libre]

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MessageSujet: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeSam 7 Nov 2009 - 18:13

Quelle journée pourrie... [Libre] Vignet19

La pluie qui tombait tournait au déluge sur NewYork, et le ciel était assombrit par d'énormes nuages gris, qui se laissaient parfois illuminer par la foudre. Les soeurs avaient toujours pensé que ce temps prévoyait de mauvaises nouvelles, ou une mauvaise journée du moins, car elles faisaient partie de ceux qui étaient affectés par l'atmosphère générale d'un lieu, d'une pièce ou même par le temps. Malgré une journée qui s'annonçait étouffante, elles s'étaient levées de bonne humeur à la confrérie. Sans savoir qu'à l'extérieur, Dame Nature se déchainait, elles ouvrirent les yeux avant le réveil qu'elles activaient uniquement pour se donner bonne conscience. Les cheveux longs et blonds prenaient la forme du coussin, et un corps harmonieux sculptait les draps blancs du lit. Vanessa donnait l'air d'une poupée en porcelaine, endormie et dont l'esprit était en pleine évasion. C'était une jolie scène qui contrastait avec l'extérieur, enragé et violent. Elle ouvrit les yeux lentement, sans bouger, comme si elle était paralysée, comme si son esprit devait prendre le temps de revenir à la réalité. Vanessa était probablement la plus rêveuse des cinq soeurs, comme une jeune enfant inconsciente des difficultés qu'apportait l'age adulte, une fille ignorant qu'avec l'âge elle perdrait son innocence. Elle finit par s'étirer lentement, ses cheveux blonds lui tombant sur les épaules et les bretelles de son débardeur. Elle sentit un instant le froid qu'il faisait dans la chambre, puis se leva pour enfiler un pull. Elle se dirigea dans un coin de la chambre sans faire de bruit, en se changea dans le noir. Après s'être changé, elle se dirigea vers la fenêtre pour regarder à travers les volets: La pluie tombait violement et il n'y avait presque pas de lumière. Elle soupira un instant et sentit son corps se modifier, et sans pouvoir rien faire elle se mit à ressentir un certain pessimisme, avant de voir ses cheveux raccourcir et se teindre en brun. Elle sentit son visage changer au ralentit, comme s'il était la partie du corps la plus difficile à modifié. Elle lança quelques mots en chuchotant, sentant que son timbre de voix n'était pas le même:

Quelle journée pourrie... [Libre] Vignet20

"Sale temps... encore une journée gâchée"

Bianca prit son téléphone sur la table de nuit, et sortit de la chambre vêtue d'un pull noir, d'un pantalon de pyjama et de chaussures rapidement lacées. Il était 7h20 lorsqu'elle arriva dans le réfectoire. Il n'y avait personne, et tant mieux, car elle n'était plus d'humeur à parler à qui que ce soit avant d'avoir avalé un petit déjeuner. Elle ouvrit le frigo en remarquant la projection d'Alexa qui riait à haute voix sur la porte luisante. Elle détourna son regard, retenant ses pulsions de l'envoyer sur les roses. Une fois le petit déjeuné préparé et engloutit, elle s'adossa comme un animal mourant sur sa chaise, en posant ses mains sur son ventre. Elle pensa a haute voix:

"J'ai trop mangé... je sens que je vais détester cette journée, pour changer..."

Elle restait seule affalée sur sa chaise... a attendre que la journée passe. Bianca n'était vraiment pas la plus optimiste des cinq soeurs, et cela agaçait grandement les quatre autres.
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeDim 8 Nov 2009 - 12:46

C'était une journée franchement désagréable, le temps était pluvieux et l'atmosphère à la confrérie assez tendu. Lisandrine qui ressentait les traces de chacun était d'autant plus énervée que la tension des autres se repportait sur elle.

Heureusement pour elle en cette heure matinale, il dormait encore. Elle sortit de son lit calmement, comme sous l'effet d'un antalgique, avant de s'apercevoir que quelque cose cloché dans sa quiétude intérieure. Tout les confréristes ne dormaient pas, cinq personnes se trouvaient dans le réfectoire et ruminaient une frustration matinale qui exaspérait deja la jeune femme.

Sortant complètement de son lit, elle eut subitement froid, comme si le chauffage avait complètement cessé de fonctionner. Elle prit donc un gilet qu'elle enfila par dessus sa chemise de nuit et se dirigea vers le réfectoire.

Une fois arrivée, elle constata avec stupéfaction qu'il n'y avait pas cinq personnes mais une seule, physiquement présente du moins. Parce que Lisandrine en était convaincue, il y avait bien cinq ressentit différent dans cette tête, et elle comptait bien résoudre le mystère de cette jeune femme aux cheveux bruns.
Elle alla prendre un bol de céréale avec du lait et s'approcha d'elle.

-Excuse moi, mais est ce que je pourrais m'asseoir avec toi ?

Puis ne laissant pas le choix à la brunette, elle s'assit en face d'elle.

-J'aurais aimé savoir quelque chose ..... Comment se fait il que cinq personnes habite ce corps ? C'est curieux, c'est la première fois que je vois un tel phénomène ....

Puis elle attendit patiement une réponse de la jeune femme en la dévisageant étrangement.
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeLun 9 Nov 2009 - 13:32

Quelle journée pourrie... [Libre] Vignet21

Encore affalée sur sa chaise, Bianca ruminait et réfléchissait à un moyen de faire passer cette journée au plus vite. Elle le savait, elle allait s'ennuyer, surtout qu'elle n'était pas de très bonne humeur, s'étant déjà levée du mauvais pied. Elle continuait de passer sa main sur son ventre, comme une femme enceinte, mauis surtout comme si elle s'était un instant projetée dans cette situation. Parfois les gens s'ennuyaient tellement qu'il s'inventaient des situations, des amis ou même aspiraient à des choses étranges, comme une motivation exagérée pour des choses complètement inutiles. C'était un peu dans cette situation que se trouvait Bianca. Seule, face aux restes de son petit déjeuner qui gisaient sur la table. Elle entendit ensuite un bruit de pas, puis elle vit la porte du réfectoire s'ouvrir, laissant apparaitre une nouvelle jeune fille qu'elle n'avait pas encore croisé à la confrérie. Elle avait un de ces airs mystérieux qui l'intéressait, et qui lui donnait matière a réfléchir. Elle ne pouvait s'empêcher de la fixer du regard pendant qu'elle allait se servir à la cuisine, en essayant de comprendre cette fille, et puis surtout parce qu'elle n'avait que ça à faire ce matin. Elle se doutait bien qu'elle allai s'approcher d'elle, vu la manière dont la fille la dévisageait, même si elle essayait de ne montrer aucun intérêt. Elle s'approcha d'elle, à la table et lui demanda la permission de s'asseoir, et Bianca accepta. Il fallait noter la différence entre être de mauvaise humeur et être associale... même si les deux allaient de paire, mais la situation de Bianca lui avait permit de jongler avec ces différences... être cinq personnes à la fois n'était pas un cadeau, même si d'un coté elle était fière de garder un contact aussi proche avec ses soeurs.

Etrangement, sa mauvaise humeur finit pas se transformer en etonnement. La jeune fille qui ne s'était pas encore présentée, et qui restait pour le moins une inconnue aux yeux de Bianca, avait touché la corde sensible des cinq soeurs. Elle écarquilla les yeux en entendant la question de la fille qui la dévisageait sans la moindre gêne, puis elle leva son regard jusque là dirigé vers les miettes de pain qui gisaient sur la table. Elle la regardait droit dans les yeux, en se demandant comment elle avait pu faire pour cerner aussi bien et aussi rapidement qui elle était. Elle mit ses coudes sur la table, les mains sous son menton, puis se mit à réfléchir, en jetant quelques coups d'oeils au plafond. Elle s'assit plus justement et prit enfin la parole, d'un ton monotone et sans nuances:

"J'ai une histoire assez compliquée en fait... je suis étonnée de voir que tu as compris aussi rapidement que je ne vis pas seule dans ce corps..."

Elle esquissa un sourire assez timide, comme si elle avait honte d'avouer qui elle était vraiment... ou plutôt qui elles étaient, toutes les cinq. Elle voulut prendre a nouveau la parole mais elle ne pu s'empêcher de préter attention à l'apparition d'une de ses soeurs sur le dos de sa cuillère, posée devant elle. Keira était apparue de taille minuscule, et faisait signe à Bianca de se taire à ce sujet, en posant un doigt sur ses lèvres. Bianca quant a elle fit une grimace, un peu perturbée par cette situation assez ridicule surtout face a cette fille qui avait le mérite d'avoir compris leur secret. Elle détourna son regard en faisant rouler ses yeux, puis, ne voulant pas déchainer la folie de ses soeurs, elle ajouta:

"Tu as un avis sur le sujet?..."

Au fond d'elle même, elle avait bien envie de parler de son histoire, pour dédramatiser son passé, mais elle savait que ses soeurs n'avaient pas le même point de vue... elle ne voulait pas prendre le risque de passer une encore plus mauvaise journée.
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Ampère
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 0:14

Cette journée avait visiblement mal commencé pour le commun des mortels, surtout pour celui des new-yorkais...La pluie et la tempête s'était abattues sur la Grande Pomme, déversant avec rage toute la fureur des cieux sur la ville. Partout dans les rues, les gens couraient d'un endroit à l'autre, désireux d'échapper au déluge, et les humeurs se noircissaient en même temps que le ciel.

Dans la confrérie en revanche, la plupart des gens dormaient encore, à l'abri du mauvais temps sous la chaleur de leur couette, et seules quelques âmes matinales vadrouillaient çi et là. L'une d'entre elles, âme perdue et solitaire au milieu du garage, travaillait encore. Habituée à peu dormir et vaguement insomniaque, Louise venait d'enchainer une nuit blanche, à trifouiller dans les entrailles métalliques d'une vieille voiture récupérée quelques jours plus tôt... Enfin récupérer...Voler était sûrement un terme plus approprié mais Ampère ne s'attardait pas vraiment à ce petit souci de vocabulaire. L'important c'était d'avoir la machine entre ses mains et d'ailleurs elle avait pris du plaisir à s'occuper d'elle et à la bichonner, comme à chaque fois. Le nez dans le moteur, elle avait encore négligé l'heure et s'en sans rendre compte, le petit matin l'avait rattrapée...

Mais à présent, la fatigue pesait lourdement sur ses épaules...La mécanicienne commençait à avoir les muscles en compote et les doigts douloureux, et elle se décida à regret à faire une pause. Retirant sa combinaison sale et la laissant dans un coin, elle sortit du garage et se dirigea aussitôt à l'aile supérieure pour rejoindre ses quartiers. A l'étage, le silence régnait et elle se faufila sur la pointe des pieds dans le dortoir, afin de faire le moins de bruit possible, direction la salle de bains. Une fois dans la pièce, elle referma la porte pour s'assurer la tranquillité puis elle s'approcha du lavabo. Les mains posées sur le meuble, elle lorgna un moment son reflet, observant son visage dans le miroir. Elle avait les traits tirés et la peau un peu trop pâle à son goût, bien plus qu'à l'accoutumée. Depuis qu'elle avait quitté l'Argentine pour le climat peu favorable de New York, c'était limite si elle ne devenait pas un cachet d'aspirine à présent. Louise détestait ça, surtout que sur son cou, sa profonde cicatrice n'en était que plus apparente. Et tout cela sans compter les cernes qui refaisaient surface sous ses yeux...Rien de bien trop nouveau pour elle, elle avait l'habitude d'accumuler les périodes de fatigue et ça finissait inexorablement par se marquer sur son visage...Mais la peau blanche...

Elle laissa échapper un soupir...Le sommeil lui manquait, signe évident qu'elle se sentait encore mal à l'aise dans ce pays, au milieu de ses nouveaux compagnons. Pourtant elle avait déjà fait des connaissances mais elle regrettait encore Buenos Aires, sa vie et ses gens. Vaguement contrariée, elle songea un instant à se prélasser un bon moment sous l'eau chaude, histoire d'oublier la douleur et la peine, mais déjà son ventre la rappelait à l'ordre. Quand elle restait au garage, elle en oubliait de manger, et à présent, la sourde complainte de son estomac se faisait entendre, la rappelant impérieusement à l'ordre. Renonçant à la douche, elle effectua une rapide toilette, nettoyant sommairement son visage et ses bras. Puis passant dans sa chambre, elle ôta les vêtements qu'elle avait portés toute le nuit pour les troquer contre un vieux jean troué, une chemise simple et un pull épais, piochés au hasard dans son armoire. Louise, peu adepte du shopping et de la mode, ne croulait pas sous la quantité des vêtements...Le choix était vite fait.

Une fois changée et sommairement peignée, elle se rendit dans le réfectoire. Comme prévu, la pièce était quasiment vide...Rien de plus normal à une heure aussi matinale. Seules deux personnes s'y trouvaient déjà, en pleine conversation. D'un rapide coup d'œil, la mécanicienne reconnut d'abord Bianca, la jeune fille discrète qu'elle avait rencontrée le jour où Wanda était revenue à la confrérie. Sa compagne, assise en face d'elle, était une jeune brunette, nouvelle à la confrérie, qu'Ampère avait croisée au hasard des couloirs et des dortoirs. Entre les missions et son travail, Louise n'avait pas eu le temps de leur parler vraiment et n'avait donc tissé aucun lien véritable avec aucune des deux jeunes femmes. Ce matin était peut-être une bonne occasion pour faire plus ample connaissance.

Mais avant toute chose, il s'agissait de calmer au plus vite sa faim. Passant près des deux confréristes sans s'attarder, elle les salua d'un vague geste de la main, parvenant au passage à saisir quelques brides d'une conversation dont elle ne devina pas le thème. Puis elle se dirigea vers le self service et entreprit de se servir un solide petit déjeuner. Attrapant une flopée de tartines, elle en plaça deux dans le grille-pain et l'actionna d'une simple petite poussée mentale. La machine de café subit le même sort et sans même avoir été touchée, versa immédiatement son doux nectar dans la tasse. Affamée, Louise ne put retenir un petit sourire de satisfaction lorsque l'odeur de pain grillé et de café chaud vint chatouiller agréablement ses narines.

Quelques minutes après, son repas était prêt et suffisamment conséquent pour apaiser sa faim, et elle disposa le tout sur un petit plateau, avant de le soulever et de se diriger vers la table des deux jeunes femmes. A son approche, elle les gratifia d'un large sourire. Puis elle s'assit près de Bianca, sans autre forme de procès, parfaitement consciente qu'une demande préalable et une douche aurait été les bienvenues.

"Désolée de vous déranger...Je me tape l'incruste mais j'ai pas trop envie de manger seule en fait...Ah, et désolée aussi pour l'odeur de cambouis...J'aurais bien pris une douche mais j'avais trop faim."

Elle esquissa un vague sourire d'excuse, avant de commencer à beurrer l'une de ses tartines avec soin. En même temps, si elle s'était installée ailleurs, elle serait sans doute passée pour l'associale de service ou la fille qui snobait les gens. Or Louise n'était ni l'une ni l'autre et quitte à paraitre rustre, elle préférait tout aussi bien cette option. Adoptant un ton aimable et naturel pour ne pas paraitre trop curieuse, elle lança:

"De quoi vous parliez au fait...Sur quel sujet faut-il prendre position?"


Dernière édition par Ampère le Mer 18 Nov 2009 - 6:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 4:40

Vous êtes vous déjà réveiller avec une impression d'apesanteur et de vertige, votre crâne se plaignant de points de pressions divers menaçant son lobe frontal d'imploser en millier de morceaux ? Tempes douloureuses, mâchoire abimée, arcades sourcilières en compote, nuque capricieuse ?
Non ? Alors c'est que vous ne vous êtes jamais battu comme s'est battu Alvin hier soir. Et oui, encore une soirée passée au Fight Club à nihiliser le monde, à réfuter ses règles et en forger de nouvelles.

Il n'y avait pas à dire, Alvin se sentait vivre en ce matin gris et pluvieux... Torse nu sous son unique drap de lit blanc, allongé sur le dos, bras croisé derrière la tête, toisant le plafond d'un regard vide et inexpressif. Il avait passé une nuit pénible que seul l'alcool put apaiser, gardant toujours cette même position, regard fixant un point invisible dans son champ de vision. Des idées plein la tête, le jeune homme fut pourtant distrait par du remue ménage dans le couloir : de jeunes mutants turbulents...


"Plein l'cul de ces mômes."

Alors Alvin se redressa doucement, assis sur son matelas et pieds à terre, allumant sa lampe de chevet qui manqua de peu de s'étaler par terre car, en effet, sa petite table de nuit était envahie de cadavres de bouteilles et autres verres vides... La lumière dévoila son visage marqué de coups, de blessures et de quelques entailles. Un joli œil au beurre noir assombrissait son regard, et plusieurs bleus se dessinaient sur le flanc gauche de ses côtes.

Il se leva et rejoignit tout naturellement le réfectoire toujours habillé de son simple boxer, se massant le cuir chevelu en baillant à outrance... Là se trouvait trois jeunes femmes, ravissantes, certes, mais comme dans l'esprit d'Alvin nous sommes fait de la même merde, ce n'était qu'un détail. Il n'eut donc aucun problème à entrer, peu pudique, esquissant un simple mouvement de tête en guise de salut.

Quel petit déjeuné avait à offrir la confrérie en cette belle matinée ... nuageuse ? Alvin ouvrit donc le frigo et c'est avide et souriant qu'il chipa une pomme fraiche tandis qu'il tendait l'oreille aux derniers dires de l'une de ses consœurs. Il se détourna, refermant le frigidaire et vint à se diriger vers une armoire, l'ouvrant, et se mit à la recherche d'une chose spécifique semblait-il. Il annonça alors lorsqu'elle eut fini de parler :


"Qui s'explique, s'excuse, et qui s'excuse s'accuse... Pourquoi toujours se rabaisser et se trouver des reproches ? Mh ? Pour se fondre plus facilement dans le moule ?"

Sur ces mots, il se retourna brièvement pour fixer la mécanicienne, indiquant que c'était bel et bien à elle qu'il s'adressait. D'un simple geste Alvin lança sa pomme en direction de celle-ci pour la lui offrir -elle avait le teint pâle- mais poursuivit aussitôt ses recherches.

"Ils les ont planqués où les bières ?"

Comme ça avait été dit, cette phrase devait s'adresser à toutes quant à elle...
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeDim 22 Nov 2009 - 11:59

Alors que Lisandrinne entamait son bol de céréales, la jeune femme assise en face d'elle lui demanda son avis sur la question. Elle no'sa pas répondre de suite, préférant sonder l'inquiétudes noués par cinq personnes dans ce corps.

-Je n'ai pas vraiment d'avis .... puis il est inutile d'être aussi inquiéte, si ça vous arrange je ne dirais rien à personne, d'ailleurs nous devrions arreter d'en parler quelqu'un arrive.

Elle avait sentit une jeune femme arriver dans un état de fatigue considérable, l'empathe ne put d'ailleurs pas se retenir de bailler, comment est ce qu'on pouvait négliger son corps à ce point ....
Lorsque la nouvelle arrivante eut finit de préparer son petit déjeuner et qu'elle rejoignit la table, Lisandrine la regarda étrangement, même sans son don elle aurait put voir que la jeune femme manquait énormément de sommeil.

-De quoi vous parliez au fait...Sur quel sujet faut-il prendre position ?

-Nous parlions de tout et de rien en fait, les potins enfin bref ... Que nous vaut cette nuit d'insomnie ?

Elle n'y était pas allé par quatres chemins, elle n' allait jamais par quatres chemin, mais Lily était curieuse et ne pouvait s'empecher de connaitre la raison qui avait pousser la jeune femme ne pas dormir...

C'est alors qu'une troisième personne arriva de fort mauvaise humeur et Lisandrine n'eut même pas besoin de se retourner pour savoir que son corps était couvert de bleu et de marques de coup que l'homme s'était surement fait durant la nuit. Décidément la Confrérie regorgeait de mutant aimant être dans des humeurs particulières .....

Il annonça ensuite quelquechose à sa voisine de droite, l'empathe ne sut pas quoi elle était plongée dans sa rêverie habituelle. Elle n'en sortit que lorsque celui ci décida de demander ou se trouver ce qu'il cherchait avec tant de frénésie, Lisandrine se retourna alors, pas surprise le moins du monde lorsqu'elle le vit en boxer, en lui lançant un regard torve.

-Les bières sont dans le frigo, en bas derrière le bac à légume, deux mutants, je ne connais pas leurs noms les cachent ici pour se les réserver ..... et si tu pouvais atténuer tes douleurs, notamment celle du flanc ce serait pas du luxe ! Parce qu'entre la fatigue de celle la et l'inquietude de celle ci, je vais pas m'en sortir ....

Etouffant un baillement, elle continua à manger tranquillement ses céréales ....
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeDim 22 Nov 2009 - 23:30

Quelle journée pourrie... [Libre] Vignet22

Ce moment de repas était censé se dérouler furtivement... à la base. Bianca avait peut être pris trop l'habitude de rester seule, peut être pour profiter du moment, pour discuter avec ses soeurs, faire le point sur sa situation, sur leur intégration à la confrérie. Elles vivaient un vrai calvers dans leur tête, à la fois causé par leur histoire, mais aussi par ce choix de cacher leur nature. C'était pour elles une plaie, lorsqu'il s'agissait de la société: incapables de nouer des liens corrects avec des personnes dites "normales", elles ne savaient plus où donner de la tête.

Ce matin là, une jeune fille était venue lui adresser la parole, et quelque chose lui disait qu'elle avait une idée derrière la tête. Son regard et ses mots laissaient penser qu'elle s'était fait une première idée de ce qui les caractérisait. Cette fille devait avoir un pouvoir, où alors elle avait un don pour analyser le comportement des gens. Peut être avait-elle remarqué l'apparition de keira sur le dos de la petite cuillère, mais pour éviter de dévoiler malencontreusement son secret, Bianca avait réussit à contourner l'idée en lui demandant ce qu'elle pensait d'elle. C'était pas vraiment une question qu'il fallait poser lors d'une première rencontre, mais les circonstances ne permettaient pas d'agir autrement. A ce même moment, leur discussion prit fin puisqu'une nouvelle personne venait vivifier le refectoire. Une jeune fille qui semblait étonnament fatiguée, mais qui essayait tant bien que mal de tenir un sourire dessiné sur son visage. Elle aussi avait décidé de s'asseoir à la même table, se sentant seule, ou parcequ'elle avait elle aussi une intention derrière la tête.

Ca commencait à faire trop pour Bianca, qui malgré sa gentillesse forcée se retenait de dire les choses crues... elle se voyait parfaitement leur dire qu'elle avait besoin d'être seule, ou même se lever sans dire un mot en se dirigeant vers la sortie. Elle se souvint alors de l'apparition de sa soeur Keira, la plus douce, la plus réfléchie et la plus stratégique des cinq et elle se fia à ses intentions, se laissant aborder, pour peut être commencer à retrouver une vie sociale, en découvrant des personnes plus ou moins intéressantes, qui pouvaient ou pas lui apprter quelque chose. Une nouvelle discussion était alors en route, l'ancienne habilement contournée grace à la première fille qui semblait bien plus proche des soeurs qu'elles ne le pensaient.

Bianca qui suivait le début de cette nouvelle conversation essayait en meme temps de s'intéresser aux personnes concernées. Plongée dans les regards et les mots qui passaient de l'une à l'autre, elle fut à nouveau surprise d'entendre la porte du refectoire s'ouvrir à nouveau. C'était l'heure de pointe ou quoi? Si ca continuait, elle allait se retrouver avec toute la confrérie sur le dos! Mais là, c'était différent, c'était un homme, beau et fortement attirant qui avait fait son entrée. Il attirait forcément l'attention puisqu'il était habillé simplement d'un boxer, laissant à la vue de tous les bleus parsemés sur son corps. Son attention s'était alors détournée de la conversation, et elle le regardait arriver en se demandant ce qu'il allait encore demander. Elle commencait a avoir l'habitude.

C'était bien l'interêt des hommes... les bières, le franc parler, et une tenue osée, pour laisser le choix aux dames: regarder ou détourner le regard. Elle en souriait, pour la première fois de la journée, et elle le fit en cachette, sans que les autre le remarquent. Elle écouta à nouveau la discussion, qui tournait autour de la bière, puis elle sentit en elle quelque chose qui était sur le point de changer. Pas maintenant, c'était pas le moment de se dévoiler comme ça, face a des personnes qu'elle ne connaissait pas. Elle se reconcentra sur la conversation, à la fois intérrogée par la réaction de la première fille arrivée ici, et tourmentée par ce mal de coeur qui l'avait forcée à serrer étrangement sa petite cuillère, en se tenant à la table. Elle semblait vraiment mal, personne ne pouvait en douter, mais elle essayait de contenir ce mal qu'elle ne voulait pas laisser passer. Laquelle de ses soeur était sur le point de prendre posséssion de son corps? Elle avait peur d'effrayer les autres, elle avait honte aussi de ce pouvoir qu'elle acceptait pour le plaisir de ses soeurs. Perdue entre les mots et le mal, elle s'abandonna à son pouvoir...

Ses cheveux bruns avaient poussé, ils ils s'étaient raidis et ses yeux s'étaient eclaircis. Tout son corps avait opéré un changement qui pouvait questionner n'importe qui n'était pas au courant. Elle pencha la tête en avant, son visage fermé et les yeux fermés, puis d'un coup léger et gracieux, elle leva la tête en lançant ses cheveux en arrière. Ses yeux bleus perçaient le regard des autres, elle était venue pour s'ouvrir à de nouvelles personnes.


Quelle journée pourrie... [Libre] Vignet23


Elle était assise, le dos plus droit, et le geste délicat. Elle eut un regard furtif envers les autres... puis elle lança comme pour changer de sujet:

- Il y a du monde ce matin dites-moi... D'ailleurs merci pour l'information, je me souviendrais de la cachette des bières. Au fait, quels sont vos prénoms... on ne s'est pas présentés.

Elle esquissa un large sourire, sincère et a la fois géné. Elle espérait ne pas avoir trop perturbé ses nouveaux éventuels amis.
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeLun 23 Nov 2009 - 4:04

Ce matin Wanda s'était levée tardivement, par la fenêtre elle avait vu le temps orageux et n'avait pas retenu un soupire. Le climat de cette ville aurait pu être déprimant, si elle n'était pas si satisfaite ses derniers temps. Le département Opération était monté, Ampère était son bras droit. Une fille intéressante, elle l'avait pressentie à leur première rencontre, il y a de cela bien peu. Elle passa un rapide coup de brosse dans sa lourde chevelure brune, enfila le peignoir de satin rouge jeté négligemment sur son lit. Elle noua d'un geste rapide la ceinture de tissu, et quitta sa chambre. Après tout elle était chez elle ici, il n'y avait pas de règle vestimentaire, et le temps l'avait convaincus de s'octroyer une journée de repos. C'était uniquement la faim qui l'avait tiré du lit, l'envie d'un café noir également.

Ses ballerines bordeaux, ne faisaient pas le moindre bruit sur le sol. Il n'y avait pas l'habituel claquement sec qui rythmait chacun de ses pas, et que chacun résidant à la Confrérie depuis un certains temps était habitué à entendre. Arrivée au Réfectoire, elle aperçut une des Soeurs Magus, Ampère qu'elles connaissaient déjà. Puis une jeune fille dont elle ignorait jusqu'au non, elle les salua d'un simple :


« Bonjour »

Et se tourna vers la cafetière, apparemment il lui faudrait en refaire, mais son regard s'arrêta sur le seul homme de la pièce. Elle haussa un sourcil, une expression ironique se peignant sur ses traits.

« Votre mutation exige t-elle que vous portiez le minimum de vêtement ? »

Scarlet n'est pas le moins du monde choqué, mais si Magnéto le voyait ainsi nulle doute que ça barderait pour son matricule, de plus les autres occupantes de la pièce ne semblait pas outrée. Et elle n'avait pas envie de faire la police. Comme elle ignorait tout de la conversation qui se tenait jusqu'alors, elle se dirigea vers la cafetière, se pencha pour attraper le café. Elle mis en route la cafetière et s'adossa en attendant. Ah il semblait que les sœurs changeaient encore, c'était bien compliqué de gérer avec ses cinq là. Des présentations ? C'était une bonne idée, elle avait l'impression de ne plus faire que cela, mais c'était essentiel.

Elle plongea sa main dans l'une des poches qui ornaient son peignoir, et en sortie un paquet de cigarette. La sorcière rouge en sortie une fine cigarette et un briquet. La première cigarette du matin, une des meilleurs. Elle recracha la fumée, avant de se nommer simplement.


« Wanda Maximoff. »
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Ampère
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 0:22

Pas besoin d'être télépathe pour savoir qu'à la réponse de la jeune femme brune, celle-ci ne voulait pas vraiment lui s'étaler sur leur conversation. Louise ne s'en offusqua pas. Après tout, chacun avait droit à ses petits secrets et non content de ça, elle était arrivée comme un cheveu sur la soupe. Elle se contenta donc d'hausser les épaules et de répondre d'une voix neutre:

"Rien de spécial...Je dors pas des masses à la base et j'ai encore un peu de mal avec le rythme américain..."

Après tout, elle n'avait pas besoin d'en dire plus...Tout simplement, changer de pays et s'adapter à de nouvelles mœurs, ce n'était pas forcément très évident. Avec le temps, elle s'y ferait...Ce n'était pas la peine d'épiloguer des heures dessus. Pour aujourd'hui, la solution était toute trouvée, une bonne dose de caféine dans les veines, une bonne douche et elle serait de nouveau d'attaque.

Concentrée de nouveau sur son petit déjeuner, Louise ne remarqua pas tout de suite l'entrée du nouveau venu et elle détourna seulement la tête quand elle vit ses compagnes faire de même. Apparemment la Confrérie se réveillait peu à peu et ses illustres...membres sortaient enfin de leurs couettes...Et celui-ci n'était pas des moindres. Devant le physique du type, Ampère ne put s'empêcher de le dévisager de haut en bas (et de bas en haut)...L'analyse était facile...grand, musclé et vêtu du strict minimum. Et malgré le fait qu'il était couvert de bleus et de bosses., il restait tout de même agréable à regarder.. Oubliant totalement les filles, elle se perdit un instant dans la vue (de dos) que leur offrait le jeune homme... Moui...on pouvait tomber sur pire au réveil. Complètement déconcentrée, elle ne comprit pas un traitre mot des paroles qu'il prononça et ce ne fut que lorsqu'il se retourna vers elle et qu'il lui balança une pomme dans sa direction qu'elle réagit enfin. Recevant le fruit avec un petit mouvement de recul, légèrement surprise par le geste de ce type et les yeux faiblement écarquillés, elle le rattrapa tant bien que mal, démontrant une batterie de réflexes hors du commun...Et comprenant que l'homme lui parlait, elle ne put que lâcher une question, pleine de bon sens et tout aussi compliquée que la sienne.

"Heeein?"

Bon d'accord, ce n'était peut-être pas très poétique ni recherché mais les questions philosophiques à sept heures du matin, avec une nuit blanche dans les pattes, ce n'était pas pour Louise. D'ailleurs, ce n'était pas pour elle tout court, quelque soit le moment de la journée. Et puis en plus, elle avait raté la moitié de sa phrase, donc ça risquait d'être dur de répondre... A moins de répliquer quelque chose d'inutile, il valait mieux se taire. Ce fut l'une de ses collègues qui se chargea d'ailleurs d'indiquer la place des bières (que tout le monde connaissait pourtant, ce qui démontrait que le mot "planqués" n'était pas très judicieux ou que le l'homme ne passait pas souvent par ici...).

"Ouais les bières sont là, mais à mon avis, ça doit pas être la seule cachette...Certains sont de gros buveurs par ici...Perso, j'essayerais pas d'en piquer mais bon, t'es plus à quelques bleus près..."

Ça, ça démontrait que Louise n'écoutait pas des masses mais qu'elle était très observatrice...Pour les bières, elle ne donna pas de noms mais il était fort probable que ces bouteilles soient propriété du Fléau...Ou de Creed, pour ne citer que les plus connus. Quoi qu'il en soit, Louise partait de deux principes...Un, que si les bières étaient cachées, c'était bien pour quelque chose. Deux, qu'elle n'avait pas envie de se prendre une raclée pour une simple histoire d'alcool...Ah et de trois, qu'elle aimait pas trop la bière et qu'elle s'en fichait pas mal, ce qui rendait les deux points précédents plutôt inutiles...D'où la raison de ne rien dire et de garder ses opinions pour elle...

Sur ce fait, Wanda Maximoff fit soudain son apparition, coupant court à toutes ses pensées hautement intéressantes. Sa patronne était curieusement discrète en ce froid matin, sans doute dû à l’absence de ses éternels talons. D’habitude on l’entendait arriver et de loin. Elle entra, le pas souple et élancé, avec plus de prestance au saut du lit que Louise dans le meilleur de ses moments. D’un simple signe de tête, la mécanicienne lui adressa un bref salut de bienvenue et lorsque sa supérieure s'adressa à The Body, elle ne put retenir un petit sourire, curieuse de savoir comment aller réagir le type. Personnellement, elle ne lui aurait pas fait de remarque quant à sa tenue. Après tout, l’homme avait le corps pour le porter et malgré les coups qui lui labouraient le flanc, le spectacle restait tout de même très agréable...

Près d'elle, une nouvelle voix attira soudain son attention...-décidément ça n'arrêtait pas ce matin- ...Se retournant, elle s'aperçut que Bianca avait disparu pour laisser place à une brune aux grands yeux, et visiblement plus sûre d'elle que la jeune femme. Louise était vaguement au courant pour la mutation de Bianca, mais ce qu'elle ignorait totalement, c'était le changement de personnalité radical qu'elle souffrait lors de sa transformation. Légèrement décontenancée...-Bianca était censée la connaitre, non?-, elle ne fit aucune remarque et se contenta, comme sa patronne, de se présenter à son tour.

"Et moi Ampère...ou Louise...Mais ça, tu le savais il me semble..."
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Maiwenn Short
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 13:34

Dans le brouillard. Un truc blanc, cotonneux, lumineux, étourdissant, pas forcement agréable qui fait des gros trous dans votre champ de vision. C'est là dedans qu'était Maiwenn ce matin. Elle marcha pour tout vous dire au radar, les yeux fermés, se fiant uniquement à son ouïe, trop fatigué pour supporter la lumière matinale. Elle traînait des pieds se prenait régulièrement des obstacles, etc... Maiwenn avait dormis pour la première fois depuis deux jours et allez savoir pourquoi ça se voyait sur son visage. D'instinct, elle avait décidé d'aller dans le réfectoire. D'instinct, elle s'était habillée humainement, se disant que le pyjama ça le fait pas trop trop... D'instinct elle avait ouvert les yeux pour ne pas avoir l'air complètement allumé non plus... Elle agissait exclusivement grâce à cet instinct acheté d'occasion par un subconscient un poil moins brumeux que le soi disant "conscient".

Pleins de gens flous, plein de bruit. Mais la grooosse flemme de les analyser sur le coup là... Grosse fatigue je vous disais hein ^^ Maiwenn s'intéressa au relief de la cafetière qui avait finit de refaire de son nectar permettant le survie des la plupart de Confréristes. Elle mit le café dnas une tasse tout en passant machinalement sa main dans ses cheveux, tombant immédiatement sur un noeud. L'instinct c'est décidément trop préhistorique pour piger le besoin féminin de se brosser les cheveux de bon matin. Elle ne devait pas avoir trop l'air d'une sauvage non plus mais quand me^me ><

Maiwenn alla choper un pomme dans la panière à fruit et s'assit a une table qui s'avéra pleine de monde. Elle finit par prendre conscience de ce qui l'entourait. Ampère. Une inconnue brune. Deux en faite. Scarlet. Et un... Nouveau. Il avait l'air de s'être sérieusement fais tabassé mais sans trop être pour autant dérangé par ses blessures non plus. Tant mieux pour lui. Bref. La Syrène trouvait stupide le fait de saluer les gens dix minutes après son entrée, aussi elle ne le fit pas. Vraiment trop crevée. Elle but le café -trop fort mais il lui fit du bien- et regarda sa pomme avec incompréhension. Elle détestait ce fruit. Ses yeux se fermèrent d'eux même et la Syrène commença à sérieusement envisager de finir sa nuit dans le réfectoire quand Ampère et Scarlet se présentèrent à l'inconnue brune number one. Maiwenn marmonna à son tour :

- Maiwenn Short, la Syrène.

Puis elle avala une nouvelle gorgée de son café. Qu’avait-elle fait hier soir déjà ? Ah oui, elle avait découvert une manière plutôt efficace de tuer les gens grâce à sa voix. Mais elle était trop fatiguée pour analyser ses brumeux souvenirs
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeVen 27 Nov 2009 - 16:30

C'est dans des moments comme celui-là qu'un homme moyen - en boxer précisons - se sent seul. Très seul. Mais fort heureusement pour lui, Alvin n'était pas de ceux-là. Comme dit, étant semi-nihiliste, ça lui était complètement égal d'être en sous-vêtements devant toutes ces demoiselles, et ce même s'il s'agissait de la reine d'angleterre en personne. A l'apparition des trois nouvelles jeunes femmes, Alvin se demandait plutôt quel était vraiment les probabilités de se retrouver à demi-nu dans le réfectoire d'une organisation terroriste en compagnie de cinq plantureuses créatures.

Quoiqu'il en soit, Alvin porta tout d'abord son attention sur Lisandrine qui répondait à sa question. Tout ce qu'il comprit était la localisation exacte de ces fameuses bières... Le reste : le fait qu'il faille atténuer ses douleurs parce qu'entre inquiétude de "l'une" et la fatigue de "l'autre" elle ne s'en sortirait pas. Ok, mais les antidouleurs ne sont pas pour Alvin Blake, ça n'entrerait pas dans cette philosophie d'autodestruction... Et puis il n'allait pas se bourrer la gueule pour ses beaux yeux non plus.

La seconde jeune femme changea soudainement d'apparence ! Mas pas seulement, son charisme et sa présence étaient tout aussi changeant. Sans parler de cet effet l'oréal - cascade de cheveux laissés en arrière d'un mouvement de tête propre aux femmes de classes - qui émerveillait secrètement et silencieusement notre ami mutant. En tant que chef du département renseignement, Alvin voyait en elle un atout de taille : cette capacité de métamorphose était à exploiter pour son équipe d'infiltration.

Soit elle prit la parole, changeant de sujet visiblement. A la fois souriante et gênée, Alvin se doutait qu'elles parlaient d'un sujet la touchant personnellement précédemment. Ayant lu son dossier, il savait que ce mal aise était lié à son pouvoir. Ce pourquoi il ne put s'empêcher de détendre l'atmosphère et/ou apaiser sa future coéquipière en balançant une bêtise. Débile ou pas, il s'en fout, il n'avait rien à prouver :


"J'en connais un qui pouvait changer de chaine avec ses flatulences..."

De quoi faire dédramatiser Miss Magus sans pour autant impliquer les autres personnes dans cette conversation, non ? Il dit cela de manière anodine, si bien qu'il se retourna et ouvrit une armoire en hauteur, épargnant ainsi la jeune femme de se sentir obligée de répondre.

"Alvin. J'ai reçu ta candidature, on en parlera plus tard ce soir."

Vint alors Wanda Maximoff et son commentaire sur sa tenue vestimentaire. Alvin la connaissait aussi, d'ailleurs, il connaissait le prénom de toutes ces femmes. De vue, de nom et surtout de rang. Toujours en tant que chef des renseignements, il aurait été mal avisé de sa part de ne rien connaître sur ses "amis". Magneto lui avait donné accès aux dossiers des confréristes, ainsi il pouvait sélectionner au mieux ses coéquipiers, mais aussi exercer son job dans les rangs même de la confrérie : personne n'est à l'abri d'éventuels félons. Soit il répondit à son homologue :

"C'est ce qu'on appel un acte manqué, Wanda. Qui sait j'aurais peut-être voulu qu'on soit dans les douches communes..." répondit-il tout en extirpant une poêle de l'armoire et la déposant sur le plan de travail.

En écoutant la réponse de la dénommée Ampère, Alvin se retint de rire. Se dirigeant vers le frigo, il en attrapa une bière dont il agrippa ensuite l'embouchure entre ses dents, pour, par la suite, se servir d'une boîte d'œufs et de beurre. Et oui, Alvin faisait sa petite popote tranquillement et de bonne heure, se moquant des avertissements de Louise... L'imbécile qui lui en voudrait était soit une nunuche d'égoïste, soit, s'il on lui cherchait misère, ressemblerait à un bouffon virevoltant péniblement dans le réfectoire quel que soit son potentiel destructeur.


"Le jour où un confrériste tapera sur un chef de département n'est pas encore arrivé, et je met au défit quiconque dans cette pièce de me donner raison en tentant vainement de m'effleurer..."

Mh oui, il s'adressait à des femmes... Ce qu'il venait de dire ne les fera probablement pas réagir, elles n'ont sans doute pas la même notion de fierté. Son visage pivota alors dans leurs direction, air inquisiteur sur le visage pour ensuite s'adoucir et ajouter :

"Ca tente l'une d'entre vous des œufs-bacon, mesdemoiselles ?"

Se retournant et leur faisant face, Alvin exerça son pouvoir sur ustensile qu'il tenait à présent en suspension sur la pointe de son index. Manipulant sa masse et y ajoutant quelques points de gravité l'objet tournoyait rapidement sur le bout de son doigt.

"Ce n'est pas tous les jours qu'un homme en soutifs vous le proposera..." dit-il en un ultime sourire. Maiwenn avait une tête à en avoir besoin !
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 21:28

Il s'était fait discrèt depuis le début, contrairement a son habitude. Il était assit près d'une fenêtre et regardait la merde qui tombait dehors. Il avait regarder les personne entré du coin de l'oeil sans leur adresser la parole, il n'avait pas vraiment envie de parler ce matin. Son caractère agressif c'était dissimuler sous une couche d'ennuie et d'emmerdement.

Mais il était pas question que la pièce reste tranquille, ho ça non! Dès que la première personne était entré, d'autres commencèrent à faire du bruit dans la salle.

Une qui changeait selon ses émotions, l'autre semblant normal, la méchano taché au visage, mignonne mais un peu sale. L'autre qui chiale pour de la bierre. Parlant de ça, c'est cla qu'il buvait en ce moment. En jeans et ayant une camisole blanche comme seul vêtement, il était nu pied, assis sur le bord de la fenêtre.

Ils y avaient quelques canette vide à côté de lui et deux pleines. Il en prit une nouvelle et l'ouvrit, ce qui produit un bruit qui pu attiré l'attention des autres. Il ne pu s'empêcher de sourire lorsque le chef du département des renseignements fit sa remarque.


-Ne lance pas se genre de défi quand je me trouve dans cette pièce, ça pourrait me tenter....

John Allerdyce, Surnommé plus communément Pyro dans la confrèrie. Il se leva pour se diriger vers le frigidaire pour prendre un plat pour le fouttre dans le four à micro-onde. Il sourit lorsqu'il remarqua que l'homme était en sous-vêtment.

-Ouais les filles, manqué par l'opportunité de vous faire faire un déjeuner avec sauce spécial du matin de notre cher Alvin Blake!

Il dit cela en s'accotant sur le comtoir de la cuisine, attendant une réaction sois violente de l'homme une de moqueries des femmes.
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeSam 5 Déc 2009 - 22:40

Lisandrine haissait les présentations, aussi elle esquiva la chose en se murant dans le silence comme à son habitude. Ce n'était pas tant qu'elle n'aimait pas prendre la parole en public mais juste qu'elle n'aimait pas ça. Ce fut alors le moment ou deux autres personnes décidèrent de venir prendre leur petit déjeuner, à croire que c'était l'heure de pointe du réfectoire.
Elle détacha alors ses longs cheveux bruns dans le but d'atteindre la tranquilité à laquelle elle aspirait le matin. Elle avait du mal à endurer les émotions des gens le matin, elle voulait du calme, calme qu'elle n'aurait plus jamais, elle avait compris cela il y a plusieurs années.

Tout le monde dans la pièce se présenta donc a tour de role et personne ne sembla accorder d'attention à Lisandrine ce qui était parfait. Ce qui l'était moins c'était l'étrange phénomène qui était en train de se dérouler sous ses yeux. La jeune femme qui était assise dans le réfectoire lorsqu'elle était arrivée se transforma en une autre jeune femme aux longs cheveux blonds, cette transformation qui avait eu lieu au niveau du physique s'était aussi effectuée au niveau mental. En effet Lisandrine sentait que le ressentit de la fille venait de changer mais d'une manière étrange c'était comme si une des émotions de ce corps s'était amplifiée tandis que l'autre s'était atténuée bien que toujours présente. Lisandrine ne put s'empecher de dévisager la jeune femme avec des yeux ronds, bien que ceci fut d'une extrême impolitesse.

C'est alors que l'homme en sous vêtements proposa des oeufs bacons, instinctivement Lisandrine se leva.

-Oui j'en veux bien s'il te plait ...

Elle s'approcha de la cuisine en même temps qu'un autre homme auquel elle n'avait pas prêté attention auparavent. Il semblait énervé et fier comme un coq, d'ailleur sa réaction ne se fit pas attendre et il le provoqua rapidement. Lisandrine, gênée, posa son assiette sur le comptoir.

-Ca ne fait rien ... je devrais peut être vous laisser régler vos problèmes avant, je mangerais des oeufs une autres fois ...
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeMar 8 Déc 2009 - 0:16

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Keira avait tout bonnement l'impression que la discussion s'emballait. Entre les présentations de chacun, elle sentait quelques tensions: Les confréristes n'étaient pas très bavards. Les rares qui s'étaient présentés donnaient l'impression que cela ne les interessait pas, et d'un coté, elle comprenait car elle même pouvait ressentir cette sensation de temps en temps, en fait, cette tâche était réservée à Bianca en général, et c'était justement la forme des soeurs que les confrères avaient pu rencontrer en premier lieu, mais le fait que autant de monde fasse son apparition dans le réfectoire, l'avait mise dans une situation assez étrange: une sensation d'être à la fois nerveuse, et heureuse de voir que même si tôt le matin, il y avait de la vie à la confrérie. C'etait pourquoi ses émotions avaient fait en sorte que Keira prenne posséssion du corps des Soeurs Magus. Entendant les brèves présentation elle jetait un regard aux interlocuteur au moment de leur prise de parole: pour analyser. Oui, exactement, Keira se plaisait a comprendre les gestes et les dire des gens, le ton employé, les regards détournés, pour sa faire une idée de leur personnalité. Elle n'y pouvait rien, c'était dans son caractère.

Derrière elle, près du comptoir de la cuisine, le buveur de bière avait l'air en forme. Il parlait, parlait et parlait encore... il ne s'arrêtait plus. Et la situation était d'autant plus loufoque étant donné qu'il se promenait librement en calecon dans le refectoire, incrustant forcément un léger sourire sur le visage de toutes les filles qui se trouvaient dans ce lieu de "rendez-vous". Des filles? pas seulement en effet, puisque à part lui, un autre avait fait son apparition, sortant de nulle part. En fait, il était bien caché près d'une fenêtre de l'endroit où ils se trouvaient, et à sa prise de parole, la discussion prenait des faux airs de combat de coq. Après tout, il fallait les comprendre ces hommes: deux hommes, pour 5 charmantes demoiselles, sans compter les 4 autres qui se cachaient dans son corps. Keira s'était retournée entendant les pas du nouveau jeune homme approcher. Toujours adossée à sa chaise, elle était entortillée pour voir la scène. Cela lui rappelait son passé au collège, avec ses soeur, où il y avait chaque semaine au moins une bataille de clans. Elle esquissait un léger sourire, a la fois amusée et curieuse de voir ce qu'il pouvait bien advenir de leur rencontre. Elle s'aventura tout de même à répondre à Avlin... même si elle risquait de se faire remettre en place pour avoir installé une pause dans le combat.

- Moi je veux bien des oeufs...-

Elle n'avait pas été la seule a répondre... mais elle fut surprise de voir que la fille qui semblait avoir comprit son pouvoir s'était rétractée... peut être mal à l'aise au milieu de ces piques lancés d'homme à homme. Elle la regardait s'éloigner du comptoir pour retourner s'asseoir... tandis que du coin de l'oeil elle surveillait les faits et gestes de ses deux compagnons. Etrangement, elle semblait ressentir cette atmosphère tendue... elle avait été comme affectée par l'ambiance qui regnait dans le refectoir, elle ne pu alors s'empêcher de laisser son corps suivre son évolution normale... mais pour éviter de créer des problemes, elle l'avait forcée à prendre forme ailleurs que dans son corps... il ne fallait pas rendre la situation plus étrange qu'elle ne l'était déjà. Elle posa sa main sur son front, fermant les yeux et parlant à voix basse, de maniere a être discrète.. en répétant sans arrêt que ce n'était pas le moment.

Soudainement, Bianca était apparue sur le réfrigérateur aussi vraie que nature. Keira avait détourné le regard, comme pour se détacher de ce phénomène, comme pour faire croire aux autres qu'elle n'était pas complice. Bianca quand à elle, avait prit la parole:

- Oh les mecs... Vous les préparez ces oeufs ou pas? Au lieu de glousser de bon matin... -

Elle avait esquissé un sourire accompagné d'un léger rire qui n'avait rien de moqueur. Elle s'amusait un peu de la situation, et puis il fallait dire que deux beaux hommes qui se montaient l'un contre l'autre n'était pas horrible a voir.
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 6:25

L'odeur du café commençait à envahir la pièce, et rien n'était plus agréable que cela. Scarlet tourna les yeux vers Ampère lorsque celle-ci se présenta. La jeune femme était son bras droit, une personne de confiance et qui elle espérait serait à même de lui prêter main forte et d'apporter une pleine et entière considération à chacune de leurs missions, de donner son avis et des conseils lorsqu'il le fallait.

Le café prêt elle se servit une tasse qu'elle attendit avant de porter à ses lèvres. Inutile de se cautériser l'intérieur de la bouche par pure gourmandise. Ce fut à Maiween de se présenter, peu loquace, mais après tout c'était le matin, on pouvait aisément l'excuser. Les trois chefs de départements étaient réunis.

Alvin répondit à son sarcasme, et la sorcière rouge haussa un sourcil en soufflant légèrement sur sa tasse. Un acte manqué ? Un léger sourire en coin s'imprima sur ses lèvres.


« Dans ce cas là, tu es encore trop habillé. »

Elle gouta à son café, amer et brulant. Parfait, puis pris place à la table qu'occupait déjà les autres. Alvin semblait particulièrement imbu de sa personne, et manque de bol Wanda était orgeuilleuse. Ce fut autour de Pyro d'entrer, de caractère belliqueux elle crut un instant qu'il allait relever le défis, mais à la place il fit seulement un commentaire douteux. La classe à l'état pure. Ou pas. Wanda fixa un instant la canette de bière d'Alvin, l'une de ses mains sous la table, elle replia deux doigts, en dressa deux autres, une lumière rosée entoura sa main. Cela dura à peine une seconde, mais maintenant la bière d'Alvin serait imbuvable, elle aurait le goût d'une bière qui serait resté à l'air libre depuis une bonne dizaine d'année. Elle cacha son sourire en buvant une nouvelle gorgée de café.

« Je pense que le Fléau se fout particulièrement que tu sois chef de département si tu touches à ses bières. »

Une autre jeune fille entra. Décidément, c'était vraiment très fréquenté ce matin. La dernière arrivée ne paraissait pas rassuré. Les hommes ! Entre Alvin qui se prenait pour le coq de la basse cours, et Pyro qui devait sans peut être même s'en rendre compte craindre de perdre sa place de mâle dominant, la jeune fille ne pouvait se sentir à l'aise. Wanda tira une chaise.

« Mais non vient donc t'assoir avec nous et laisse les paons faire la roue  »

Miss Magus ne fit que confirmer cette image. Enfin, le reflet d'une autre dans le réfrigérateur, décidément son pouvoir était surprenant. Et chacune des personnalités paraissaient intéressantes, un jour elle essayerait d'avoir une conversation avec chacune d'entre elle.

En se levant Wanda n'aurait sans doute pas imaginer qu'elle s'amuserait autant en prenant son petit déjeuner. Elle se demandait vaguement qui gagnerait entre les deux, Alvin avait la verve, l'éloquence, mais Pyro avait la rage, la fougue.
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 8:06

Allons donc, à la confrérie on se tape sur la tronche à longueur de temps ? On aime se balancer des vannes de bon matin histoire de démarrer du bon pied et de bonne humeur ? Inconsciemment ils voulaient une ambiance merdique en fait ? C’est ce qu’en déduit Alvin. « A chercher la petite bête, on tombe sur un bœuf », il n’était plus certain du proverbe, mais c’est à peu prêt ça…

Le fléau, gnagnagna… Après le bras droit, Wanda s’y mettait aussi, quelle bande de rabat joie ces gens du département opération. Alvin n’avait pas peur des baffes que ce monstre pouvait administrer, il ne pourrait jamais l’attraper aussi fort soit-il… A la limite lui lancer un immeuble sur la tête, mais c’était tellement aléatoire ce genre de projectiles, il aurait le temps de le voir venir… Enfin, tout ça pour une histoire de bière, le colosse allait pleurer ? Pour le coup, Alvin était blasé de toutes ces gueguerres verbales.

Il y en avait au moins une qui voulait de ses œufs bacon… Alvin se retourna, posant la poêle sur une plaque électrique, s’attelant à sa popote. Le temps que le beurre fonde et que tout sois à bonne température, il décapsula sa bière et s’appuya sur le rebord d’un plan de travail, laissant un regard pour le jeune homme s’invitant au groupe… Pyro. Haussant un sourcil, Alvin lui adressa la parole à son tour :


« Pas envie de me rabaisser à ton niveau... »

Et sur ces mots, Alvin bu une gorgée de bière tout en fixant le pyrokinesiste en guise de provocation, sourire en coin… Il écarquilla soudain les yeux ! Infecte ! Cette bière était immonde ! Blake la recracha aussitôt en plein visage de John, l’aspergeant de toute part ! Alvin se précipita aussitôt en direction du lavabo, avalant plusieurs gorgées d’eau, tête sous le robinet.

Relevant la tête puis se redressant et s’appuyant contre le lavabo, cheveux quelque peu humides et mine dégoutée sur la mimique de son visage, il se retenait, le plus impassible et anodin qui soit, de vomir. Dix années de fermentation à l’air libre dans la tronche, ça ne pardonnait pas… Alvin avait besoin de se récurer les dents.
Il marcha alors en direction de la sortie, son index pointant maladroitement la poêle qui chauffait pour prévenir le monde qu’il fallait la surveiller ou peut-être même l’éteindre vu la situation.
Et Blake disparu ainsi du réfectoire pour rejoindre sa salle de bain… muet et main sur la bouche.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeJeu 10 Déc 2009 - 17:38

Lorsque Alvin dit qu'il nétait pas près a s'abaisser au nivaux de Pyro, celui-ci commenca à jouer avec son briquait l'ouvrant , le fermant l'ouvrant et le fermant... Putain de chef de département. Si ce n'était pas qu'il aurait ce titre, Pyro aurait rapidement fait de le griller et ensuite dire qu'il relevait le défi. Ha... Il se décida a prendre le plat dans le four micro-onde et à aller s'asseoir à la table.

Mais dès qu'il arriva à côté d'Alvin, celui-ci lui cracha sa bière au visage. Heureusment pour Alvin, il avait réussi à bouger son assiette pour ne pas qu'il crache dedant! Alors que Pyro déposa ses trucs sur la table pour montré à l'autre comment ce tenir et boire une bière, il était déja dans le couloir à vouloir se désinfecter la gueule.

Par réflexe, avant de se retourner il avait allumer son briquet et prit les flammes pour en faire une boule et ensuite vouloir la projeter sur le chef du répartement des renseignements.... Ouais super!

Il n'émit qu'un grognement d'insatisfaction et allez se nettoyer le visage . Il prit des ustensils et uma la bière pour voir ce qui était si mauvais.

Arg! C'était infecte! Pourtant lui même avais prit des bières du Fléaux et elles ne goutaient pas ça!


-Bon c'est laquelle d'entre vous qui est fait ça?

Sans attendre de réponse il alla à son assiette sans pour autant commencé à manger. Il regarda tout les demoiselles présente et il avait prit siège aux côtés d'Ampère. Il les regarda une en une en fesant des suposition.

-Toi tu contrôle l'électricité, toi Wanda sa pourrait très bien être ton genre de blagues, Hum.... Madame du département de recherche, cE'st clairement pas toi à ce que j'ai entendu dire et c'est peut être les deux autres que je ne connais pas. En tout cas merci à celle qui a fait ça, j'avais pas envie de m'occupé de lui ce matin....

Il remarqua la poêle sur le four et commenca a sentir l'odeur des oeufs. John amena son plats aux côtés du four et regarda les filles.

-Sa arrivera pas souvent ça, profitez en!

Le mutant continua les oeufs que Alvin avait commencé.C'était déja presque près.

-Qui je sert en premier?
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Ampère
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MessageSujet: Re: Quelle journée pourrie... [Libre]   Quelle journée pourrie... [Libre] Icon_minitimeVen 11 Déc 2009 - 15:08

Pour Louise qui n'avait pas dormi de la nuit, la situation commençait à devenir délicate. Le réfectoire, auparavant temple de la tranquillité venait de se transformer en un véritable souk. Ou du moins cela le paraissait à ses oreilles...Pour elle qui avait passé la nuit seule, dans un silence quasi sain, ce n'était tout bonnement pas supportable. Le manque de sommeil commençait à la rattraper et elle se concentra sur son café, ignorant le reste de la conversation. La boisson aromatisée lui remplissait agréablement l'estomac et la réchauffait efficacement. A présent, elle rêvait de se prélasser sous une bonne douche brûlante, le genre à vous laisser la peau écarlate, avant de reprendre le travail. Mais il devenait difficile d’ignorer la scène qui se déroulait sous ses yeux...Entre les deux hommes qui se trouvaient dans le réfectoire, les piques commençaient à fuser et l'ambiance devenait électrique...Et pourtant elle n'avait rien fait...Enfin c’était un spectacle normal dans un lieu comme la confrérie, avec tellement de fortes têtes et d'âmes prétentieuses et égocentriques que forcément cela finissait par entrainer des disputes chaque quatre matins. C'était parfois amusant, parfois dangereux...Et parfois particulièrement contrariant...Quelle personne pouvait supporter ces chamailleries à une telle heure?

Malgré les remarques sarcastiques des femmes présentes, les deux individus ne semblèrent pas comprendre le message caché, sur le fait que leur dispute frôlait les limites du ridicule. Ou du moins, elle l'interprétait comme tel...Pour sa part Ampère s'était contentée de rire sous cape sans rien ajouter mais elle ne pouvait que dire amen aux remarques de ses compagnes. Sa patronne notamment avait du répondant, et ce dès le matin, c'était une des raisons pour lesquelles Louise aimait travailler avec elle...A sa table, la jeune femme brune semblait plutôt sérieuse et la métamorphe moqueuse. Avant qu'elle-même ait pu mettre son grain de sel dans la conversation, Alvin réagit à l'attaque verbale du pyrokynésiste. Avant de lui cracher à la figure...Louise n'aurait su dire s'il l'avait fait exprès ou non...Puis le type plongea sa tête dans l'évier pour se rincer la bouche, avant de disparaitre sans mot dire, avec l'attitude de quelqu'un qui va vomir tripes et boyaux. Charmant spectacle. Et même si la bière semblait être la cause de son malaise soudain, du point de vue personnel de la mécanicienne, il en faisait des caisses et elle faillit éclater de rire devant l'absurdité de la situation. Mais Pyro de son côté ne semblait pas penser la même chose. Il était évidemment qu'il n'avait pas apprécié de recevoir l'immonde breuvage à la figure, même s'il avait réussi à en éviter une bonne partie et il semblait déjà prêt à répondre, boule de feu en main et regard exaspéré...La totale...Pas étonnant qu'il fasse partie du département opération avec un caractère pareil...Mais pour la vengeance, c’était trop tard, Alvin avait déjà disparu et le jeune homme finit par se raviser avant de venir les rejoindre à la table, tout en marmonnant quelques paroles confuses, et cherchant à passer sa frustration de n'avoir pu régler son compte à son rival par quelques plaisanteries...La mécanicienne haussa les épaules.

"Laisse le, il est parti vomir quelque part, ça nous fera des vacances de plus entendre vos prises de bec à une heure pareille..."

Enfin bref, ce n'était plus ses affaires et elle se tut, cherchant du regard la Syrène qui semblait enfin réveillée, mais celle ci était pressée et prit congé à son tour. Tant pis, elle lui parlerait plus tard. Soudain, Pyro proposa le petit déjeuner préparé par l'autre homme, mais la mécanicienne déclina la proposition d'un simple signe de tête...Avec le repas qu'elle s'était préparée elle-même, elle en avait bien assez. Pendant qu'elle finissait, le calme et le silence reprenaient leur droit. Maintenant, dans l'esprit d'Ampère, il s'agissait de passer à autre chose. Elle savait que la journée allait être chargée. Avec la mise en place des départements, il y avait trop de boulot pour se permettre de trainasser. Devenue le bras droit de Wanda depuis quelque temps, Louise se devait d'être présente pour l'assister à tout monter en place. Tâche pour laquelle elle était plus que motivée, même si cela représentait un travail considérable.

Pour sa part, elle avait enfin fini de manger. Il ne lui restait plus qu'à rejoindre ses quartiers pour faire un brin de toilette puis elle serait prête pour commencer la journée. Elle leva les yeux vers la jeune femme, encore debout près du coin cuisine.

"Wanda? Quel est le programme pour aujourd'hui?"
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