Balade nocturne ( libre )

Une semaine s’écoulait après le petit débordement en ville, le temps que Tristan se remette de son combat désastreux. Merveilleuse pitoyable semaine, interminable qu’il avait dut subir. En gros, sept jours condamnait à rester dans l’institut, dont quatre dans l’infirmerie a attendre comme un gland ! Un des professeurs des x men, lui recommanda fermement d’éviter les sortis pendant un bon bout de temps. Pour faire cours mais pour se rappeler de ce qu’il lui avait value cette restriction de sortis, il s’était fait violemment électrocuté. À l affrontement contre ampère qui s’était très mal terminer, elle ne l’avait pas ménager en lui causant une grande décharge électrique dans tout son corps. Contre toute attente et a sa grande surprise, ça provoqua de terribles conséquences sur le corps de l’ange noir. Dans l’incapacité de se relever pour continuer a se battre, il avait rusé en faisant semblant d’etre hors service. Restant allongé et immobile, il avait patienté d’avoir une rue complètement déserte avant de retourner a l’institut. Le chemin du retour lui parut interminable, tellement il souffrait de ses blessures.

Et une fois arrivé, il eut pas le temps de dire quoi que ce soit, avant de se retrouver cloué sur le satané lit d’infirmerie. Cependant et durant ces jours, son esprit eut tout le temps de passer en revu cette étrange journée. Et la bien sur, déboulaient une multitude de questions, dans sa petite conscience malicieuse. Ampère et maiween dans le centre commercial en même temps, c’était quand même louche non ? Quoi que lui aussi, était accompagné de scott, même si les deux mutants ne s’aimaient pas du tout. En parlant de ce colosse, finalement, il avait rien dans le ventre, vu qu’il n avait pas hésiter a foutre le camps a l’arriver de la police. Les deux élèves x men n avaient pas intérêt a se recroiser dans l’institut, sous le risque de s’entre tuer pour de bon.

Enfin bon, des questions peut importantes a ses yeux, lorsque le souvenir de sa sœur lui revenait a grand galop. Le fait qu’elle n’avait même pas fait’ l’effort de venir le voir, était très difficile a avaler pour Tristan. Il n’acceptait pas qu’ elle puisse être aussi indifférente a son égard, et essayait en vain de comprendre ce qu’il s’était vraiment passé pour qu’elle change totalement de caractère. Seule la raison de sa fuite, n’était pas concevable a ses yeux. Non, il n’y croyait pas du tout, et il savait pertinemment qu’elle lui cachait des choses ! Cependant et pour le moment, il était incapable d’arranger les choses entres eux, il jugeait que c’était a elle de faire le premier pas. Autrement et dans la nuit du 7 eme jours de la semaine, l’enfant des ténèbres était sortit en douce dans la foret. Il réussit a échapper aux x men, par on ne savait quel miracle. Peut être que sa tenue noire le dissimulait parfaitement dans la nuit? En tout cas comme ça pouvait lui faire du bien de se dégourdir les jambes, de respirer le bonne air frais de la nature. Il adorait ça, et ça lui faisait beaucoup de bien, normal depuis le temps qu‘il avait passé son temps à tourner en rond dans l‘école.. Un moment qu’il avait pas ressentit ses agréables sensations, sans son corps. Admirant la merveilleuse nature, et pleurant sur la beauté de la nuit, rien ne serait plus parfait que cet instant. Depuis son enfance, l’enfant des ténèbres croyait que la lune avait des pouvoirs magiques sur les créatures nocturnes. Il ne les connaissait pas, mais en tout cas, tous ses problèmes s’envolaient au fur et a mesure qu’il s’efoncait dans les profondeurs de la foret. Il se sentait renaître, et regrettait son ancienne vie en Allemagne. Tout a coup et grâce a son pouvoirs, il entendit des pas derniers lui. En sachant qu’il y avait peu de chance que ça soit un animal, l’enfant des ténèbres attendit patiemment que l’individu se montre..

Cela faisait quelques jours que Jayden avait élu domicile à l’institut, elle aurait pu faire quelques rencontres, créer des nouveaux liens d’amitié mais elle n’y arrivait pas. Restant en retrait, préférant dévoiler un dur regard froid et acier au lieu de se laisser couler les choses. Elle ne fréquentait que rarement un mutant, la confiance, l’amitié, elle avait perdu cela depuis longtemps, depuis ce jour où ses propres amis l’avaient trahis il y avait quelques années quand elle avait eu seize ans. Reniée par sa famille, brisée par ses amis, elle avait fuit, se retrouvant seule, incroyablement seule mais aller vers les autres étaient quelque chose de difficile.

Dormant mal depuis qu’elle était ici, se posant sans cesse des questions qui n’avaient sans doute pas lieu d’être, elle était sortit de sa chambre pour prendre l’air. La nuit était belle, le vent doux et l’herbe fraîche. Jayden marchait pieds nus, savourant cette nature comme quand elle avait souvent erré au Central Park de la ville en pleine nuit, la seule occasion de se sentir quelque peu libre sans craindre des représailles. Sa chevelure blonde retombait dans son dos, flottant au rythme du vent et de ses pas alors que son regard bleu gris se plongeait dans les étoiles.

Pourquoi regrettait-elle sa vie d’avant malgré le mal qu’elle avait subit ? Tout perdre du jour au lendemain avait été une déchirure, elle qui avait toujours tout eu. Une fille pourrie gâtée avait été le bon terme pour la représenter à l’époque. Ce qu’elle pouvait demander, elle l’avait et en étant fille unique, cela avait accentué la situation. Depuis que son pouvoir était apparu, tout avait changé…pas tant que cela à vrai dire, il avait juste suffit qu’elle ne montre pas qu’elle était une mutante et tout se déroulait bien. Elle avait souffert de rester parmi sa famille mais ses amis étaient restés les mêmes jusqu’au jour où ils avaient su la vérité sur sa mutation.

Jayden se surprit à laisser quelques larmes couler. Elle avait été malheureuse, oui, mais aujourd’hui, elle n’avait plus personne. Non, elle n’avait pas le droit de regretter son choix de partir. Elle aurait finit par commettre l’irréparable si elle était restée. Déjà que son anorexique avait failli la conduire à l’hôpital…bref…

Elle s’arrêta soudainement en voyant qu’elle n’était pas seule.

-Désolée, je ne pensais pas croiser quelqu’un ainsi en plein milieu de la nuit, fit-elle par politesse, je voulais pas te déranger.

Finalement, l’ange noir avait décidé de pas prendre trop d’importance sur cette myterieuse présence, jugeant qu’elle n’était pas menaçante et qu’elle finirait bien par se montrer d’elle-même. Sur quoi, le jeune homme levait les yeux vers le ciel, ou scintillaient des petits points blancs. Ces derniers formaient de drôles de formes, mais suffisamment jolies pour que Tristan les regardent pendant un très long moment . Les étoiles aussi étaient un moyen de distraction pour l’enfant des ténèbres, qui s’amusait fréquemment a reconnaître les différents astres. Dans ce petit jeu, il y avait rajouté le nombre de temps qu’il mettait pour toutes les trouver. Autrement sa constellation favorite était Orion, par rapport a un vieux chanteur qui allait dans la pensé de tristan. L’esprit de ce dernier était repartit a divaguer dans les songes, le monde purement imaginaire. Sachant parfaitement qu’il possédait des idées tordues, cette fois ci, on évitera de les détailler, bien qu‘il n avait rien de connotation sexuelle. Ses petites rêveries duraient pas si longtemps, comme il fut de nouveau titiller par son pouvoir. Hé oui, encore lui qui le prévenait de la présence de l’individu, qui se rapprochait de plus en plus.

A ce fait, l’enfant des ténèbres se sentait obligé de se retourner vers cette silhouette, qui se révéla fine et petite. Au fur et a mesure qu’elle s’avançait à lui et grâce a ses yeux qui voyaient très bien dans les paysages nocturne, il distinguait une jeune femme. Tout comme lui même, elle n’avait pas de chaussures, ce qui manquait pas de le faire rire. Interrieusement bien sur, vu qu’il ne laissait qu’apparaître un visage inexpressif et sombre. Enfin ce fut la première chose qu’il remarqua chez elle, ce qui était pas du tout intéressant. C est sur qu’une personne normal aurait tout de suite, fixait son magnifique visage d’ange. Pour faire rapide dans cette description, elle se denier était fin et pointu, avec deux yeux bleus clairs. Enfin, elle avait de longs cheveux longs, blonds dont quelques mèches brillés a la lueur de la lune. Tendit que l’enfant des ténèbres la relookait sans trop d’arrière pensé, elle prit soudainement la parole. A ses mots, le jeune homme plongeait ses magnifiques yeux sombres dans les siens, en poussant un petit soupire. Elle ne le dérangeait absolument pas, autrement il saurait débrouillé pour l’éviter ! Une chose qu’il aurait pas eut de mal a faire dans les bois, avec ce temps nocturne. De plus que bon, la forêt ne lui appartenait pas, et il s’en fichait un peu qu’on vienne se promener en foret en même temps que lui. A ce concept, il se décala de façon a se faire voir par cette jeune femme, avant de murmurer:

« Pensez guère que votre présence, n’est indésirable.. Je ne suis le maître de ses lieux »

A la fin de ses mots, il remarqua que le visage de l’inconnue, avait subit des torrents de larmes. Les yeux eux même étaient encore brillant et débordant d’eau, et il n’y avait pas besoin d’être un mutant pour le voir. Délicat et très a cheval sur l’intimité de la vie privé dans l’âme, il ne savait que faire. Il voulait venir en aide a cette jeune femme, sans trop être maladroit. Faire une boulette pendant cet entretient, pourrait entraîner de grave conséquence. En se sachant tout a fait capable de déraper a n’importe quel moment, il prit le temps de réfléchir avant de reprendre la parole.

« Quelque chose ne vas pas ? »

Jayden aimait regarder le ciel de la nuit mais elle n’avait pas vraiment de connaissance dans les astres, loin de là. Elle en savait un minimum, ce qu’elle avait pu retenir lors des cours…quand elle les suivait bien entendu. Admirer un ciel étoilé avait quelque chose de mystérieux, de magique. Un instant de liberté où l’on espère échapper à une vie maudite, elle aimerait parfois qu’une nuit dure toute une vie. Un échappatoire total. Ce fut un jeune homme qui se tint devant elle. Une chevelure jusqu’aux épaules, blonde, et avec un sombre regard. Dans la nuit, elle ne pouvait voir la couleur de ses yeux mais avec la lumière de la lune, elle pu remarquer un certain contraste. Il semblait sombre, elle avait l’impression d’un être renfermé et distant, cela se voyait dans son regard bien qu’il était inexpressif, cela signifiait parfois beaucoup de chose. On pouvait apprendre beaucoup des autres en un simple regard. Peut-être qu’elle se trompait après tout, elle n’émettait que des hypothèses.

Elle tenta de sourire quand il informa que sa présence ne le dérangeait guère, cependant, elle ne se rapprocha pas pour autant. Le fait qu’il la relookait de la sorte la mis mal à l’aise, bien que cela pouvait sembler banal, elle avait vécu certaines choses qui faisaient qu’elle prendre le plus simple des gestes pour une menace. Alors qu’il plongea son regard dans le sien, elle le soutint durant un court instant avant de le détourner.

-C’est par politesse et par respect que j’ai agis ainsi. Vous avez le droit d’être seul si vous ne souhaitez aucune présence, répondit-elle.

Elle l’avait vouvoyé cette fois-ci, tout simplement parce qu’il en avait fait de même. Plus âgé, elle se devait donc de lui valoir le respect la première qui plus est, ce qu’elle n’avait guère fait au début. Élevée dans un strict milieu, les habitudes ne se perdaient pas ainsi. Quant à sa question, elle resta silencieuse durant un instant. Mentir serait stupide mais elle ne se parlait ouvertement aux inconnus. Faire cela vaguement mais comment dire qu’elle avait du mal à s’habituer à cet endroit, qu’elle se sentait seule et qu’elle voulait parfois retourner chez elle malgré le mal que ses proches lui avaient fait subir ? Elle avait changé, en bien, ce qui était pourtant étonnant. Autrefois, elle avait été une fille snob, égoïste, cruelle envers ceux qui vivaient en bas de l’échelle sociale. Aujourd’hui, elle avait beaucoup changé.

-Vivre caché ici donne l’impression de n’être que des souris dans une cage en or. Se protéger de l’extérieur, non, c’est la société que l’on protége de nous. Les humains se cantonnent dans l’idée qu’ils sont une espèce supérieure et que l’on est rien. Pourtant, j’aimerai parfois tant retourner chez moi, termina-t-elle dans un souffle, mais je pense que peu d’entre nous ont cette chance.

Elle soupira, se décalant afin d’avoir son interlocuteur plus dans la lumière de la lune.

-Comment vous vous appelez ? demanda-t-elle, elle aimait bien savoir à qui elle avait affaire.

A l’achèvement de la prise de parole de la jeune femme, on vit l’ange noir affichait un petit sourire de coin. En tant que grand solitaire qu’ il était, il pouvait pas dire elle avait bien tord dans ce qu’elle disait. Généralement, il n’apperciait guère d’être en compagnie de personne, et il n’aimait encore moins qu’on le dérange quand justement il avait besoin de calme. Pour lui, la compagnie des autres s’étaient bien pour les études, ou simplement pour fonder un projet. Autrement, l’enfant des ténèbres parvenait peu a comprendre l’utilité d’avoir des amis, si ce n’était que de s’attraper quelques histoires. Ce soir la, il ne savait pas quoi penser de la venu de cette mutante, si son arrivée ne le dérangeait vraiment pas. C est sur que d’un coté, il aurait nettement préféré passer la nuit tout seul, a se balader dans la forêt en écoutent le chant des animaux. En revanche, il fut agréablement surpris qu’elle avait un respect pour lui, rien qu au fait de s’excuser et de le vouvoyer. C’était sans doute les deux raisons qui avaient atténué son coté solitaire, devenant beaucoup plus sociable que prévu. Néanmoins, le jeune troy ne répondit guère a cette première remarque, jugeant qu’il n avait rien a dire et qu’il n avait pas du envie de passer toute la soirée sur ce sujet. Sur quoi et après un petit signe de la tête, il continuait un peu sa recherche des astres dans le ciel. Ce qui était pratique ce soir, c est qu’il n’avait aucun nuage pour le déranger. Malgré le fait que ce jeux était quelque peu enfantin, il y prenait toujours une immense joie de pratiquer ce sport de neurones.

Ce minuscule passe temps dura encore une ou deux minutes, avant que la conversation reprenne. La jeune femme expliquait la raison de son mal être, qui semblait être un peu poussé aux yeux de tristan. Une cage en or? Même lui qui tenait énormément a sa liberté et était plutôt très sauvage, a aucun moment, il n’avait ressentit d’être enfermé dans une cage dans cette école. Franchement il n’avait pas a s’en plaindre, lui qui sortait beaucoup dans le parc, en ville ou comme ce soir en foret. Et puis de toute façon s’il n’était pas content, rien ne lui empêcher de partir pour aller hallieur, que ça soit de retourner chez ses parents ou de refaire une vie a part. en tout les cas, c’était sur et certain qu’il n’était pas du tout d’accord avec elle, et jugeait qu‘elle en faisait beaucoup trop. Sur quoi, il continuait a la soutenir du regard, en lui exposant son avis personnel sur un ton beaucoup plus dynamique que tout à l’heure:

« Excusez moi, cependant je juge quand même qu’on a le choix dans cette école. Je veux dire par la que vous êtes libre de vous en allez ou de restez. Je ne pense pas qu’on vous a obliger a venir ici, et je trouve qu’ils nous laissent pas mal de liberté en plus »

Lèche botte ou casse pied ambulant ? Dans les deux cas, le jeune troy n’avait pas du tout pris en compte sa souffrance. Un point qu’il regrettait en sachant qu’il était partit de la. Et ben, pour une personne qui voulait aider cette femme, on peut dire que Tristan s’était lamentablement loupé. Tout confus de son comportement, il était a deux doigts de s’excuser, au moment ou la jeune femme lui demandait son nom. Sans pour autant oublier sa première intension, il lui répondit :

« Je m’appel Tristan troy.. Et vous ? Excusez moi si je vous ai offensé tout a l’heure …»

C est sur que ce n’était pas la meilleure facon de s’excuser, mais il espérait quand même de se faire pardonner ! Comme quoi, on pouvait vraiment dire qu’il était vraiment nul pour parler avec les autres. Mais bon et avec une envie folle de bouger d’ici, il marquait une petite pause, avant de demander.

« ça vous direz de marcher un peu ? »