X-men, le jeu de Rôle
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 Pour une seule parole de vous

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MessageSujet: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 18:19

  • ((Venant de la salle de bain))



Lénore frappa à la lourde porte d’une main tremblante. Elle n’avait jamais vu celui qui se faisait appeler le Professeur Xavier, mais elle savait qu’il était le fondateur de l’Institut et qu’elle lui devait sa présence en ses lieux, là où elle avait enfin commencé à comprendre qu’elle n’était pas l’être maudit qu’elle avait cru être pendant de si longues années.

Lénore ne savait pas si elle allait obtenir l’aide qu’elle recherchait et elle avait longuement réfléchi à la bonne personne à laquelle aller parler. Tout d’abord, elle avait pensé à un autre élève, mais Lénore n’avait pas assez de contacts avec qui que ce soit pour parler d’une telle chose. Ensuite, elle avait songé à l’un de ses professeurs, mais Lénore se doutait bien que, par son silence acharné durant les cours, elle n’avait pas du laisser une impression très positive de sa personne en classe, si bien qu’elle se méfiait de l’accueil qu’on allait lui réserver. D’ailleurs, Lénore ne savait pas si elle allait parvenir à révéler le lourd secret qu’elle avait appris par hasard et qui la torturait depuis des jours. Elle avait tout essayé: ne plus y penser, se dire que, après tout, ce n’était pas son secret, mais le fait de savoir et de garder le silence lui brûlait sur la conscience. De plus, les autres filles de sa chambre commençaient à lui lancer des regards aux limites de l’irritation, car depuis plusieurs, nuits, Lénore ne fermait l’œil qu’une heure ou deux, pour se réveiller par la suite avec l’image de cette fille tombant dans le vide devant les yeux. De plus, elle semblait avoir gardé une emprunte douloureuse de cette joie profondément mauvaise qu’avait ressenti sa camarade au moment de voir son ennemie chuter, ce qui dégoutait profondément Lénore. Elle avait fini par maudire son pouvoir, qui l’avait forcé à découvrir le plus noir secret de celle qu’elle avait presque vu comme une amie, et c’était son pouvoir encore qui allait la forcer à trahir cette amie.

Après des jours et des nuits à tourner en rond, Lénore s’était résolue à aller parler à celui qui l’avait sorti de l’état de montre démon ambulant dans laquelle elle avait vécu si longtemps. Après tout, elle pouvait bien faire un essai et voir jusqu’où elle serait capable d’aller avant que la peur des représailles et/ou la solidarité envers celle qui avait été presque une amie prendraient le dessus sur ses états d’âme et la ferait taire.

En attendant une réponse, Lénore en profita pour tirer sur sa jupe afin de rajuster des plis qui ne s’y trouvaient pas, de rajuster les boutons de sa chemise grise et tenter de mettre un peu d’ordre dans ses longs cheveux blonds, qu’elle avait compétemment oublié de peigner. Pour son air de cadavre ambulant et les ombres noirâtres qui lui cernaient les yeux, Lénore ne pouvait rien faire, et elle espérait donc bien naïvement que Xavier ne le remarqueraient pas.
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 16:15

Xavier remit en place les dossiers qui étaient en face de lui. La tâche de directeur pouvait être compliquée, heureusement que Cyclope et Emma l'assistaient. En l'occurence, Xavier était en train de finir de coordonner les premiers pas des squads. Beaucoup d'élèves étaient en passe de devenir X-men. Ils avaient travaillé dur et méritaient de rejoindre ce rang. L'ennui, c'était que la plupart présentait un défaut qui faisait qu'ils n'étaient pas prêts du tout pour de plus grandes responsabilités. Clelia était bien trop jeune et malgré son intelligence, la voir intégrer les rangs des X-men n'était même pas envisageable. Derrière son allure cavalière, Scott Hart cachait une certaine sensibilité et il n'assumait pas du tout son pouvoir... or l'acceptation de son pouvoir est la première étape et surtout l'étape essentielle pour devenir X-men. Shawn n'avait aucune maturité, il abuse de son pouvoir dès que l'occasion se présente. Mais même les X-men les plus chevronnés ont des défauts handicapants. C'est le fait d'être une équipe qui permet de palier à ces défauts. La X-team avait été fondée sur ce principe d'équilibre. Le côté aventurier de Gambit poussait le trop prudent Cyclope à aller de l'avant par exemple. Quelqu'un toqua à la porte et ramena Xavier à la "réalité"

"Entre, je t'en prie."

Un des petits avantages qu'avait la télépathie, c'était de pouvoir savoir s'il fallait tutoyer ou vouvoyer une personne derrière une porte... c'était petit mais ça pouvait être utile. Il reconnut sans mal la "signature" télépathique de Lénore. Il savait qu'elle aurait fini par venir dans son bureau et s'étonnait même qu'elle ait mis autant de temps. Sa mutation l'avait profondément choquée et elle avait besoin de l'Institut plus que beaucoup d'autres pensionnaires.
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 9:55

Une voix calme venant de l’intérieur lui demanda d’entrer. Lénore pris une grand inspiration, rajusta ses gants pour prévenir toute nouvelle catastrophe, saisit la poignée et ouvrit la porte.
C’était la première fois qu’elle voyait celui qui se faisait appeler le professeur Xavier. Il était assis à son bureau, une importante pile de dossiers devant lui. Ce qui frappa Lénore dès le premier instant était l’intensité de son regard qui semblait lui passer directement à travers. Durant un instant, elle ressentit de la panique: il savait, il allait la scanner jusqu’aux os. Avec peine, Lénore résista au réflexe de se retourner et de prendre la fuite. Elle se força à entrer dans la pièce et de refermer la porte, en prenant pourtant garde de ne plus croiser le regard du Professeur.

Restant à une distance prudente, Lénore s’immobilisa. Elle savait que c’était maintenant à elle de parler, d’expliquer ce qu’elle faisait là et de lui faire part de sa suspicion. Ca, c’était du moins la théorie. La pratique, elle, se présentait très différemment: Lénore se sentait incapable d’articuler un son: exit les phrases complètes qu’elle avait finalement été capable d’articuler au bout de plusieurs mois à l’institut. Elle en aurait pleuré.

*Dis quelque chose, espèce de cloche…mais dis quelque chose!*
Lénore serra ses mains l’une contre l’autre. Il fallait qu’elle raconte…après tout, elle était venue pour ça, mais maintenant qu’elle y était, Lénore se sentait coupable. Elle allait trahir – ou du moins dévoiler en partie – le secret de l’un des rares personnes qui s’étaient inquiétés d’elle. Une belle manière de la remercier.

« Monsieur…je…je…suis désolée de….vous déranger…mais… »
Lénore avait de la peine à reconnaître le son de sa propre voix. Elle semblait venir de très loin et ne pas vraiment lui appartenir.
«…mais…je ne sais pas…vers…qui me t-tourner autrement. Je…je crois que…que…» Lénore aurait aimé s’évaporer sur place. « …je crois que…qu’un de vos élèves à tué quelqu’un. »
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeJeu 14 Jan 2010 - 19:20

[HRP: Je reprends les topics de mon prédécesseur.]

J'avais autorisé une des élèves de mon institut à pénétrer mon bureau. Je m'y trouvais comme à chaque fois que j'avais de la visite. Les squards... Il y a peu de réussite mais il faut dire que le niveau est quand même élevé. Ce n'est pas moi qui vais dire le contraire. Après tout, j'ai créer ce système avec l'aide d'Emma et Tornade. Le rôle de directeur était un travail véritablement à temps plein mais cela ne m'empêche pas de quitter cet immense bureau. La porte s'ouvre et je pose mon regard calme et rassurant sur la personne qui s'avance. Il s'agit d'une des dernière élève de catégorie Delta. La petite tête blonde semblait un peu intimidée. Il faut dire qu'elle semble presque terrorisé. Pourquoi ? Et bien, elle est plus que timide mais je m'aperçois qu'elle lutte contre une envie brûlante de fuir. C'est toujours ça de pris et elle venait de faire. Restant immobile, je vis la timide jeune fille s'arrêter très loin de le bureau. Venant d'elle, cela ne me surprend pas mais qui peut réellement savoir ce qui se passe dans sa tête à part et les télépathes de haut niveau. Je ne veux pas la brusquer non plus... Ce n'est pas mon but. Je suis là pour veiller sur eux et non pas les détruire de l'intérieur. Un long silence s'était imposé dans la pièce. J'actionne la manette de mon fauteuil qui recule du bureau. Je me place ensuite à droite de mon bureau et je m'arrête là afin de ne pas m'approcher. Je ne cherche pas à lui faire peur non plus.

Elle joint ses mains et je sens ma respiration calme et sereine. Je ne devais pas la forcer et en cas la frustrer ou la blesser. Cela fait plusieurs dizaines d'années que je « travaille » avec des adolescents pour la plupart et jusqu'à maintenant, cela ne m'est pas arrivé. Sans parler d'un cas particulier. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour ce silence qui allait probablement se finir. Je ne cherche pas à la brusquer. Elle est venue de son plein gré et il ne fallait pas que je lui coupe l'herbe sous le pied. Puis elle se décide de parler. Une voix fine et discrète mais assez audible pour que je puisse l'entendre. Bien entendu, parfois la télépathie est fort utile. Mais cette jeune fille à du travail à faire sur elle et je suis aussi un enseignant de cet institut. Certes, c'est la mienne mais j'y est ma part de travail comme tous les enseignants par ailleurs. Mais ces paroles pouvaient paraitre comme un couteau apparaissant à la gorge de quelqu'un. Bien sûr, cette « nouvelle » ne ré jouit personne en encore moins le fondateur de cette école devenu si populaire malgré sa particularité.

Je lui fais signe de prendre place tout en l'observant mais je me replace derrière le mien de bureau. Particularité, il n'a pas de chaise de bureau. Pourquoi ? Simple, je suis toujours assis et j'ai toujours su me débrouiller seul. Mon bureau se trouve bien au rez de chaussée. Ce n'est pas un parfait hasard. Restant par la suite immobile, une parole douce et au son délicat sort de la bouche d'un vieillard en fauteuil roulant.


« - Bonjour Lénore ! Tu ne me déranges pas, viens dont t'assoir... Veux-tu quelque chose à boire ? »

Je tentais de me montrer attentif car c'est un cas qui pourrait être une bonne étude pour les psychanalyse mais je savais m'y prendre avec tout le monde. J'avais une certaine habitude d'adapter mon comportement avec des adolescents et des adultes. Je devais lu laisser le temps d'agir par elle-même. Mais je n'irais pas jusqu'à la contrôler. Je repris de plus belle.

« - Et si tu m'expliquais calmement ? »

Je pense que cela est clair. J'avais pris un ton calme et serein. Bien entendu, je suis habillé de la même façon. Costume et cravate. Pourquoi changer les bonnes habitudes, hein ?
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 6:32

chic, chic, un nouveau Xavier!




Les secondes se tiraient en longueur…inlassablement. Lénore se sentait pâlir. Peut-être avait-elle le pouvoir de se liquéfier et de se faufiler entre les lattes du parquet afin de disparaître…mais cela n’arriva pas. Lorsqu’elle avait besoin d’un pouvoir impressionnant, elle ne l’avait pas. Au contraire, quelqu’un avait eu le mauvais goût de la punir avec ses visions. Elle s’en serait bien passée car, bien malgré elle, Lénore avait à nouveau l’impression que cette tare était de sa faute. Qu’avait-elle fait pour en arriver là ?
Lénore serra ses mains devenues glacées l’une contre l’autre. Des mois de travail sur elle-même et sur le fait d’assumer son pouvoir menaçaient de s’évaporer en quelques minutes. C’était terrifiant…

L’homme derrière le bureau repoussa sa chaise sans un bruit. Pourtant, il ne se leva pas, mais contourna son bureau en position assise. Au premier moment, Lénore se demanda si cet homme était capable de léviter, et ce n’est qu’au second coup d’œil qu’elle réalisa que la clé du mystère était beaucoup plus simple et bien plus terre à terre, si bien qu’elle en était presque gênée: le professeur était en fauteuil roulant. Tout simplement. Lénore s’était fait de nombreux portraits de cet homme, plus fantaisistes les uns que les autres, mais jamais, oh grand jamais, elle n’aurait imaginé ça. Ainsi, les mutants ne se trouvaient pas à l’abri de ce genre de…particularité.
Lorsque Lénore réalisa qu’elle regardait le Professeur fixement, elle baissa le regard, gênée. Elle n’avait pas voulu le regarder comme ça…c’était simplement…surprenant.

L’homme en costume impeccable lui proposa de s’asseoir, et bien que Lénore fût au courant qu’un refus aurait été fort impoli, elle se sentait incapable de mettre un pied devant l’autre, ou d’accepter la boisson qui lui avait été proposée. Ce type était peut-être assis dans une chaise roulante, mais Lénore sentait encore ce regard incroyablement perçant posé sur elle. Si elle touchait cet homme, elle en mourrait…de ça, Lénore en était persuadée, car rien que le fait de se trouver à quelques mètres de lui suffisait à lui donner des fourmillements dans le bout des doigts.

« - Et si tu m'expliquais calmement? »
C’était sans doute une bonne idée. Lénore était presque soulagée que le Professeur ait renoncé à s’approcher plus encore ou à la trouer de questions. Ce qu’elle venait de lui annoncer n’était sans doute pas drôle pour lui, car on lui apprenait sans doutes pas tous les jours que l’un de ses élèves avait une vie humaine sur la conscience. D’ailleurs, Lénore n’était toujours pas certaine d’avoir fait le bon choix. S’il y avait un meurtrier parmi les élèves, Lénore était devenue le Judas du groupe…et elle détestait tenir ce rôle. Pourtant, il était trop tard pour reculer.
Lénore prit tout son courage à deux mains et fis un pas en avant, puis un autre, avant de choisir la chaise qui se trouvait le plus loin possible du bureau…et de cet homme duquel il émanait un tel pouvoir. Le premier pas était fait…restait maintenant à expliquer ce qu’elle avait vu, même si Lénore avait toutes les peines du monde à assumer elle-même ce qu’elle avait vu accidentellement.

« Je…je vois…je vois des choses », commença Lénore, tout en étant consciente de ne pas être vraiment très claire. Un effort supplémentaire s’imposait, et cela même alors qu’elle sentait de la sueur froide se former le long de son échine. « Quand je touche quelqu’un à mains nues…j’ai des visions. Parfois – rarement – ce sont des choses très belles…des moments uniques dans la vie, vous comprenez ? Mais…la plupart du temps, ce sont des choses terribles…le genre de choses que vous voudriez oublier. Je peux les voir…et le peux les sentir. Je ne sais pas comment arrêter ça…vraiment, j’ai essayé…mais ça ne fonctionne pas. »
Surprise, Lénore réalisa que, une fois qu’elle avait commencé à parler, c’était l’arrêt qui était devenu difficile. Maintenant qu’elle avait commencé, ça voulait sortir, et elle était étonnée avec quelle facilité cela se passait. C’est à ce moment que Lénore réalisa également à quel point son secret était devenu trop lourd à porter.

Mais le pire moment était encore à passer…

« Hier, j’ai accidentellement touché quelqu’un…je…je n’ai pas fais exprès, je vous jure ! » Lénore s’arrêta lorsqu’elle réalisa qu’elle tait entrain de supplier. Si il ne la croyait pas, qu’allait-t-elle faire ? – elle n’en avait pas la moindre idée. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle devait essayer de prévenir cet homme du danger qui se trouvait à l’intérieur même de ses murs.
« Je…je l’ai vu faire tomber quelqu’un du toit. C’était…horrible. Et elle…je n’ai rien senti, rien du tout. Ca lui était égal. Maintenant…j’ai peur que…que si on la provoquait, elle pourrait recommencer. »
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 20:47

Le professeur observait silencieusement la jeune fille timide. Pour le professeur, cette jeune fille avait trop l'esprit ouvert aux pénétrations extérieures. Mais elle n'est pas une télépathe. Par conséquent, c'est un taille qui n'a pas d'importance. Et puis, cela arrange un peu le directeur de ne pas avoir de résistance de l'esprit. Faire usage d'un tel pouvoir était toujours fort utile. Mais Xavier cachait plus de choses qu'il ne révélait. En même temps, qui ne serait pas dans le même cas ? Chaque être vivant, chaque être humains ont des secrets qui leur sont propres. Peut-on alors lui reprocher d'en avoir aussi ? Et bien, il est peut-être celui qui en a le plus... Mais il est aller très loin... Beaucoup de chemin et il aide les futurs générations à avancer... Selon vous, cela valait vraiment le coup ? Pour l'handicapé qu'il est, tout est bon pour aider les générations à venir... Les secondes passés à observer la petite était ,à ces yeux, court mais pour quelqu'un comme elle, cela prenait souvent une autre tournure. Les pensées de la petite arrive rapidement dans la tête de celui qui dirigeait ce lieu de manière souple mais tout aussi sévère. Restant silencieux, l'homme en costume ne fait qu'observer les réactions de la jeune fille qui est venue parler avec lui. Pas qu'il refuse mais cela lui fait un peu de compagnie. Il est toujours enfermé dans son bureau ou presque.

Le professeur reste inerte là où il se trouvait. Il ne cherche pas réellement à la forcer. La comprendre ? Cela était déjà fait et il avait compris qu'elle manquait beaucoup voir énormément de confiance en elle. Surtout vis à vis de son pouvoir. Cela était vraiment flagrant. Il reste néanmoins neutre face à la réaction dissimulée de la jeune fille concernant le fauteuil roulant. Cela répondait à certaines questions. Notamment sur le fait qu'il ne se déplace jamais beaucoup. En voyant ça, beaucoup d'êtres humains ont eu pitié de lui mais à travers sa vie, il s'est toujours battu pour s'en sortir. Mais heureusement, il n'est pas né handicapé, il l'est devenu... Mais comment ? Cela reste un secret qu'il partage en commun avec Sage. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu de nouvelle. Il ne s'inquiète pas car il sait qu'elle est encore en vie. Cérèbro lui signale régulièrement... C'est pratique d'avoir un appareil comme celui-là... Puis il vit qu'elle baisse la tête... Le professeur manifeste un léger sourire. Elle ne doit pas avoir honte, il s'est habitué lui aussi. Puis la jeune Lénore avance de plusieurs pas pour gagner la chaise sous les yeux du professeur.

Il avait regagner sa place et il avait joint ses mains sur le bureau. Il ne cherche pas à la pousser mais il va tenter de l'aider. Malgré que Xavier soit l'un des plus grands télépathes au monde, il sait ce dont il est capable. Et cela fait parti de ces capacités. Il ne faut pas oublier qu'il est titulaire d'un doctorat en psychiatrie. Il est maître notamment en manipulation. Grand cachotier qu'il est, il a fait beaucoup de chose qu'il regrette maintenant mais qui n'ont rien à voir avec les X-Men ou l'institut... Puis elle prend la parole et le regard du professeur prend un air de bienveillance. Bien sûr, il veille sur tous ces élèves quelque soit leur don ou leur origine. Il à créer cet institut dans le but d'aider et non de tuer des êtres humains en difficulté majeur. Pour certains, leur pouvoir les influe tout les jours comme Malicia ou la petite demoiselle qui se trouve devant lui en ce moment même. Mais pour d'autres, cela apparaît d'une autre manière comme Kitty Pryde qui passe à travers le mur lorsqu'elle le souhaite ou lui. Il y a de tout au sein de cette école... Absolument tout. En passant par le troll vert et le volant. Bref, la diversité des pouvoirs était grande et il y avait encore beaucoup de travail sur le sujet. Mais pour un généticien comme lui, il n'y avait pas de problème.

Mais actuellement, il se devait d'écouter celle qui était venu en quelque sorte lui demander de l'aide. Elle commence à lui expliquer qu'elle possède un don de voyance assez prononcée C'est déjà un bon début et Xavier lui sourit pour la réconforter et l'encourager. Il savait qu'elle ne se sentait pas très à l'aise dans ce bureau. Elle avait déjà fait un grand pas mais pour le directeur, cela n'est pas une surprise puisqu'il connait les élèves qui composent ce lieu ainsi que leur don. Il le savait déjà avant mais disons qu'elle lui à apporté une confirmation. Un léger silence se présente et le professeur savait qu'elle n'avait pas fini. Il ne fallait donc pas qu'il ne l'interrompt. Cela s'appelle de la politesse. Xavier respecte tous ceux qui sont ici et cela marche dans les deux sens. Sa voix se fait de nouveau entendre. Elle aurait vu quelqu'un se faire pousser du toit par une personne. Hum... Il déjoint ses mains pour en porter à son menton. En fouillant son esprit, il vit rapidement les souvenirs de cette vision qui est fort problématique. Mais il vit surtout de la panique dans son esprit. Cela n'était pas bon pour elle. Mais contrairement à ce qu'elle pourrait penser, le professeur garde son sang froid. Il reste neutre avant de fermer les yeux temporairement. Il était en train de réfléchir. L'élève aurait pu lui mentir mais ses paroles concordent avec ce qu'il a trouvé dans l'esprit de cette même personne. Même si cela ne se montre, cela rendit Xavier perplexe. Il devait trouver un solution à ce nouveau problème. Problème qui peut s'avérer grave si cela n'est pas arrêté à temps. Ouvrant les yeux, il les pose sur Lenore avec un air paternel et il prit une voix douce.


« - Essaye de rester calme, Lenore ! »

Il se devait de rassurer la petite. Elle porte un lourd fardeau mais elle ne peut pas le contrôler si elle manque de confiance en elle. Mais malgré cela, elle a su prendre sur elle pour venir se confier au directeur et maître des lieux. Xavier laisse son regard sur la petite mais il le rend moins perçant pour ne plus l'intimider. Maintenant qu'il a l'information, il va devoir chercher à en savoir plus... Un peu plus... Reprenant sa voie calme et rassurante, il parle

« - Qui as-tu toucher accidentellement ? Pourrait-tu m'en dire plus sur ta vision s'il te plait ? »

Il n'avait pas l'intention de lui faire porter le chapeau et personne ne serait qu'elle est venue se confier au professeur. Cela restera entre ces murs. Il serait capable de lui en faire une promesse. Autant dire qu'il est capable de tenir une telle promesse. Mais il voulait des informations sur cette jeune adolescente devant elle.

« - Lui en as-tu parler ? »

Il serait préférable que non comme cela, Xavier pourrait agir en tout état de cause. Après avoir eu ces informations ,qu'il n'arrive pas à avoir car la jeune fille est trop perturbée à l'heure actuelle, il se penchera sur elle à proprement dit. Son esprit se mélange et cela rend Xavier incapable de fouiller comme il le voudrait.
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 6:39

Visiblement, il était prêt à écouter. Lénore aurait du se sentir mieux, mais ce n’était pas vraiment le cas. Et voila qu’il lui demandait plus de détails sur sa vision, et, plus grave encore…il lui demandait un nom. Maintenant, Lénore savait qu’elle avait atteint le point de non-retour. Si elle ouvrait encore la bouche, elle allait trahir celle qu’elle avait considérée comme ce qui pouvait être le plus proche d’une amie. Jusqu’à maintenant, Lénore était restée très floue, mais dès lors, le Professeur voulait du concret. Elle sentait du pouvoir dans l’air, du pouvoir qui flottait tout autour d’elle mais qu’elle n’arrivait clairement pas à définir. Tout ce qu’elle savait, c’est que le pouvoir de cet homme était très puissant, et qu’on contact direct avec lui allait lui faire beaucoup, beaucoup de mal. D’ailleurs, elle avait parfois l’impression qu’il se tenait beaucoup plus près d’elle que de l’autre côté de son bureau. Parfois, elle aurait juré qu’il se trouvait juste à côté d’elle, comme pour écouter un secret que l’on chuchotait qu’à l’oreille. Et pourtant, il n’avait pas bougé.

Lénore se mordit les lèvres: devait-elle dénoncer son amie? Roween était-elle encore son amie, surtout après la dispute qu’elles avaient eue? Lénore n’était sure de rien mais, si elle voulait à nouveau dormir plus de deux heures à la suite sans se réveiller en hurlant et se faire gronder par ses camarades de chambres, il fallait qu’elle parle. De plus, peut-être que cet homme serait capable d’aider Roween car, peu importe ce que la brunette en avait dit, Lénore était convaincue que cette fille avait besoin d’aide, et cela le plus rapidement possible. Toute cette colère que Lénore avait ressenti lors du contact ne pouvait qu’être malsain, et peut-être que Roween accepterait de le voir si quelqu’un d’autre, quelqu’un comme le professeur, le lui disait.

« Elle…elle s’appelle Roween. Je…ne connais pas son nom de famille », réalisa-t-elle avec surprise. En effet, elle n’avait jamais demandé son nom de famille à Roween. Elle n’en avait pas vu l’utilité. « Elle…doit avoir mon âge…ou un an de plus, je ne sais pas exactement…elle…elle est là depuis moins longtemps que moi et elle…elle…elle sort beaucoup la nuit. »
En révélant ce secret, Lénore savait bien qu’elle se dénonçait, du moins en tant que complice qui était au courant du non-respect du règlement, mais qui n’avait pas jugé utile d’en informer un professeur. De là, il n’y avait qu’un pas pour avouer qu’elle avait suivi son amie lors de ses escapades nocturnes pas toujours très catholiques. Pourtant, Lénore était consciente que ce n’était pas le plus important. Si on la punissait, c’est avec plaisir qu’elle nettoierait le hangar ou qu’elle écrirait des lignes si, au moins, on pouvait la décharger de son fardeau.

« Quand je l’ai touchée, je l’ai vu poursuivre quelqu’un. Pas ici, à l’institut, c’était ailleurs. Celle que Roween poursuivait avait peur et cherchait à la semer, mais ce n’était pas possible. Roween…elle fait un truc bizarre. Je ne sais pas comment l’expliquer mais…mais c’est un fantôme. Elle traverse les murs et peut disparaître et allumer la radio…enfin…elle…elle fait plein de trucs de fantôme. Comme dans les films. »Lénore savait que sa comparaison était quelque peu houleuse mais, en ce moment, elle n’avait pas mieux. Le pouvoir de Roween l’avait toujours fasciné et elle aurait beaucoup aimé pouvoir changer avec elle. D’ailleurs, Lénore aurait accepté avec joie d’échanger leur pouvoir avec quelque 99% des élèves de l’institut. Elle aurait donné n’importe quoi pour ne plus devoir fouiner dans la lessive sale émotionnelle des autres gens. Néanmoins, il lui fallait maintenant décrire ce que son pouvoir lui avait permis de voir, et cela avec le plus de détails possible.

« Elle poursuivait quelqu’un…comme un coup de vent. L’autre hurlait, des objets volaient. Roween, elle…elle trouvait ça…amusant. Je l’ai senti…pour quelques secondes, j’étais elle. Roween a traqué l’autre fille…jusqu’au toit…elle…elle….lui a….elle lu a jeté des tuiles…et l’autre…elle a était touchée. Elle est tombée. »
Rien que d’en parler, Lénore en avait des frissons. C’était moins ce qu’elle avait vu, mais encore plus ce qu’elle avait ressenti qui lui faisait peur. Bien qu’elle ait passé la première nuit après la dispute dans un bain à se frotter jusqu’a en avoir la peau rouge comme une écrevisse, elle avait toujours l’impression d’être imprégnée de cette indescriptible haine qui n’était pas la sienne et qu’aucune eau ne pouvait laver. Aussi, Lénore était fatiguée après plusieurs quasi-nuits blanches. Finalement, elle savait que ce qu’elle faisait avait une partie d’égoïsme: oui, elle voulait aider Roween…mais elle sentait aussi qu’il fallait qu’elle se débarrasse de son secret. A ce niveau, c’était son amie ou elle.

« J’ai…j’ai essayé de lui en parler », répondit Lénore à la dernière question du professeur. « Elle était très en colère…et…elle…elle m’a dit que je n’avais rien à fouiner dans ses affaires…elle a sans doutes raison, mais….je n’ais pas fais exprès !!! » Lénore ne pouvait que supplier le professeur de la croire. Si elle avait eu le choix, elle aurait déposé son pouvoir dans un sac poubelle et serait rentrée à la maison, la tête haute, mais si elle avait compris quelque chose à l’institut, c’est que ce pouvoir n’était pas une punition divine qu’on lui avait infligé pour une action particulièrement mauvaise, mais quelque chose qu’elle possédait en elle depuis la naissance et qui avait simplement tardé à se manifester. Lénore n’était pas certaine de préférer cette seconde explication…
« On a fini par se disputer », avoua-t-elle. Depuis, je ne l’ai plus revue. Je….je suis désolée, il fallait que j’en parle à quelqu’un. Elle était….tellement….tellement fâchée. Et….et j’ai peur qu’elle puisse recommencer. »
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 20:48

Il était toujours à l'écoute de tout le monde mais ce geste envers elle à un but bien précis. En effet, sachant pertinemment que la jeune fille est plus que timide, il pense que le simple fait de parler pourra un peu l'aider à s'extérioriser. A-t-il raison d'agir ainsi ? C'est à voir avec les réactions futurs de la jeune fille qui se tenait devant lui. Le professeur ne fit aucun geste brusque qui qui pourrait le trahir. Après tout, jamais ces gestes ou ces paroles n'ont trahit ses pensées. Il était trop imprévisible, même pour ces X-Mens. Et c'est bien ce détail qui le rend très dangereux. Le seul qui pourrait réellement savoir c'est Magnéto mais depuis quelques temps, la Confrérie ne donne plus de nouvelle et ceux depuis l'attaque du pont de la ville où les X-mens ont essuyés un échec qui à coûter la vie au maire de la ville. Certes, les X-Mens sont des mutants mais ils ne sont pas immortels et lui non plus. Disons simplement le concernant qu'il dispose d'un bon moyen d'éviter la mort de manière directe... Héhé, cela sert des pouvoirs psychiques.

Mais sur le moment, il ne s'en sert pas vu qu'il a trouvé les informations. Seulement, s'il insiste c'est pour une seule et unique chose : aider la jeune fille à se faire confiance... C'est un gros problème chez elle. Elle croit qu'en renonçant à son don, elle arrivera à avancer mais cela est entièrement faux. Il es vrai qu'il est contraignant mais Xavier a vu pire. Il pense notamment à Malicia qui maintenant est une X-Men à part entière. Elle à grandit et par le passé, elle aurait voulu à plusieurs reprises se débarrasser de son potentiel. Mais aujourd'hui, elle a évolué avec et elle vit avec. Épanouie et volontaire, elle n'a plus peur des effets de son pouvoirs qui sont de très grands atouts pour elle désormais. Mais pour en arriver, Lenore a encore du chemin et le professeur se sent responsable. Peut-être va-t-il reprendre l'enseignement ? C'est à creuser... Mais en fait, ce n'est pas une si mauvaise idée.. Il verra ce détail avec Emma lorsqu'il l'a verras. S'il l'a revoit un jour...

Cette fois, elle savait qu'elle ne pourrait pas faire marche arrière mais Xavier pouvait comprendre son point de vu. D'ailleurs, il va s'arranger pour ne pas se faire savoir de manière prononcée dans l'école. Et oui, l'imminent professeur est capable de tout pour protéger ceux qui forment son institut. Comment un grand chercheur est-il devenu ainsi ? Personne ne le sait mais ces contacts savent qu'il reste quelqu'un de très déterminé et qu'il sait très rapidement faire changer l'avis des gens. Et ceux sans faire usage de ses dons de télépathie... Il à beaucoup vécu durant sa vie et même s'il se trouve sur une chaise roulante, il sait que rien n'est finit et que ne fait que commencer. La « grande guerre » approche à grands pas. Les actions de la Confrérie feront peut-être pencher la balance de leur côté... Et bien, même le grand fondateur a des soucis à se faire... Il n'es pas à l'abri surtout depuis que tout le monde connait sa position par rapport aux mutants. Malgré que de la route à été tracée, il y a encore beaucoup de choses à faire et à changer. Enfin, ce n'est pas le sujet du moment.

Il se tenait là immobile en restant le plus naturel possible. Il était vrai que la nouvelle inquiétait le vieux à roulette comme pouvait l'appelé Logan. Mais comme à son habitude, il reste aussi droit qu'un arbre planter là. C'est dingue comme cela peut être déstabilisant de voir un personne agir de la sorte mais il n'en a pas vraiment le choix. Il l'a vu se mordiller les lèvres et il reste présent à l'observer. Sans bouger de sa chaise, il savait qu'elle souhaitait qu'il aide son « amie ». S'il est encore temps oui mais comme dans chaque personne, il y a des fonds totalement opposés qui sont joints comme fer et qu'il est difficile de séparer. Mais elle ne peut pas comprendre cela du même point de vu que lui. Elle lui donne des détails et Xavier put rapidement savoir de qui il s'agissait. Ainsi cela confirmait ce qu'il avait réussi à obtenir. Au moins, il était sur qu'elle ne mentait pas le moins du monde. Mais cette révélation lui apprit aussi qu'elle sortait. Seulement pour Xavier, cela n'avait aucune importance pour le moment. Il y avait plus urgent et il ne l'a sanctionnera pas pour cela. Ce n'est pas du tout le moment. Ce sera probablement lorsqu'elle sera prise sur le fait. Malgré qu'elle savait pas très bien comment l'expliquer, il avait très bien comprit. Il ne fallait pas le prendre pour quelqu'un de stupide et bête. Il est très loin de l'être... Mais il comprend la réaction de panique de la petite fille se trouvant devant.

Le professeur bouge de son bureau pour se diriger vers la fenêtre. Il devait réfléchir à la solution et il l'a trouve très rapidement. Ne posant pas son regard sur elle, il prit la parole avec un ton bienveillant et doux.


« - Tu veux aider ton amie mais sans la trahir, n'est ce pas ? »

Il fut directe mais même s'il avait une idée sur la réponse, il sourit discrètement. Il sait ce quoi faire. Étrangement, on pourrait dire qu'il a réponse à tout mais c'est un petit génie qu'il ne montre pas. Et oui, il a parfaitement le droit d'avoir ces petits secrets. Il comprend la charge que cela porte sur elle. Se tournant vers elle, il lui montre un air rassuré et bienveillant.

« - Tu n'as pas à t'excuser, je suis honoré par le fait que tu es penser à venir de ton plein gré m'en parler... C'est un grand pas que tu as fait... »

Il s'avance lentement vers elle et se met à côté d'elle tout en gardant une certaine distance. Il ne veut pas lui faire peur ni la faire paniquer. Il était handicapé mais pas aveugle. Même s'il était limité dans ces déplacements, il avait de très grandes choses par le passé et il en prévoit encore d'autre pour l'avenir. Il la regarde dans les yeux avant de reprendre la parole

« - N'ait crainte, personne ne saura que tu es venue m'en parler...  »

Il était sérieux mais il parlerait de ce détail aux professeurs et aux X-mens afin qu'ils fassent attention. Il va devoir surveiller cette élève si elle se trouve encore dans les locaux de l'institut. Il va devoir vérifier cela après que la jeune fille aura quitter le bureau. Restant à bonne distance, il pose une bouteille d'eau sur le bureau et la pousse devant elle afin qu'elle se désaltère un peu. Après autant d'effort, elle doit avoir soif.
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 7:25

»…Déjà le diable avait semé dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariot, le projet de trahir son Maître et de le livrer.... »
Jean 13:1-3



Lénore savait que le moment était mal choisi pour se remémorer la seule chose que sa mère lui avait apprise, mais par moment, elle ne pouvait y remédier. Peut-être était-elle effectivement un Judas, même si elle avait l’impression de ne pas avoir eu le choix. D’ailleurs, Lénore se demandait quel pourcentage dans son action était véritablement destiné à aider Roween, et qu’est-ce qui était destiné à soulager sa propre conscience, afin qu’elle puisse redormir la nuit. Lénore se sentait terriblement fatigue et à bout de forces. Peut-être étais-ce là une épreuve, épreuve dans laquelle elle avait lamentablement échoué. A la première difficulté, elle avait cherché de l’aide, au lieu de tenter une nouvelle fois sa chance, seule à seule avec Roween.

Un long silence c’était installé dans le bureau de vieil homme, et Lénore se demandait déjà si elle avait bien agi. Sans doute d’apprendre que l’une de vos élèves n’en est plus à un meurtre prêt, cela devait vous faire un choc. Lénore aurait aimé désamorcer la situation d’une manière ou d’une autre, voir s’excuser d’avoir dû se glisser dans la peau du corbeau de mauvaise augure, mais elle ne voyait pas comment s’y prendre. D’ailleurs, elle ne savait pas vraiment si elle ne préférait pas le silence au flot de questions du professeur.

Le professeur se mit en mouvement, poussa sa chaise avec une dextérité surprenante que seule l’habitude pouvait donner, et se dirigea vers la fenêtre, tournant le dos à Lénore. Le fait de ne plus devoir soutenir son regard avait pour la jeune fille quelque chose de soulageant, et même la distance supplémentaire lui donnait l’impression de ne plus ressentir son pouvoir ambulant aussi fort. Le professeur était le tout premier mutant qui dégageait une telle aura de pouvoir, et cela même si Lénore avait déjà pu en ressentir d’une manière plus diminuée autour d’elle. Ce vieux Monsieur en chaise roulante ne la trompait pas une seule seconde: de tous les mutants réunis dans cette école, il était de loin le plus puissant…ou, du moins, le plus puissant que Lénore avait rencontré jusqu’à présent.

« - Tu veux aider ton amie mais sans la trahir, n'est ce pas ? »
Lénore n’avait pas sentis venir cette question, aussi fût elle prise au dépourvu. Elle hocha la tête, tout en réalisant une seconde plus tard que le professeur ne la voyait pas et qu’il fallait donner une approbation verbale. La facilité avec laquelle elle était revenue aux détails de sa dernière entrevue avec Roween s’était à nouveau envolée.
« Oui », parvint-elle tout de même à répondre, en espérant que cela suffirait. C’est alors qu’il se retourna vers elle, la regardant directement.
« - Tu n'as pas à t'excuser, je suis honoré par le fait que tu es pensé à venir de ton plein gré m'en parler... C'est un grand pas que tu as fait... »
D’un coté, Lénore était rassurée. Le professeur ne la prenait ni pour une poule mouillée, ni, pire encore, pour une traitresse. Pourtant, elle ne savait pas si elle ressentirait la même chose si, par hasard, elle croisait son ancienne amie dans les couloirs. Dans tous les cas, Lénore ne savait pas quoi répondre au professeur. Il était vrai qu’elle s’était donné des coups de pied au derrière à répétition afin d’être capable d’aller à son bureau et de lui parler de cette affaire, mais elle ne savait toujours pas si elle avait bien agi. D’après ce qu’elle avait pu observer auprès de ses camarades, ce genre d’histoire se réglait le plus souvent entre eux.

Le professeur avait recommencé à s’avancer vers elle, et, cette fois, il arrivait tout prêt…du moins, très prêt au gout de Lénore. Son aura de pouvoir résonnait jusque dans les oreilles de Lénore, qui aurait aimé pouvoir reculer afin d’éviter tout danger de contact direct. Cet homme avait sans doute eu le temps d’accumuler des secrets, et même si une petite lecture aurait pu s’avérer intéressant pour un curieux, Lénore n’avait pas envie de savoir.

« - N'ait crainte, personne ne saura que tu es venue m'en parler... »
Un regard bleu dans un autre. Cette fois, Lénore ne pût faire autrement que de hocher la tête. Elle savait qu’il disait la vérité et que ce qu’elle avait dit n’allait pas sortir de cette pièce. Reculant un peu, il posa une bouteille d’eau sur son bureau, invitation implicite de se servir. Cette fois, Lénore accepta. Elle n’avait pas réalisé à quel point elle avait soif et ce que cet entretien lui avait couté. D’ailleurs, elle se doutait qu’elle allait encore devoir le payer plus tard. Lénore pris une longue gorgée et regarda le professeur.
« Merci…je…ne savais pas à qui en parler autrement… » Lénore baissa les yeux sur la bouteille entre ses mains. Elle préférait ne pas ôter ses gants, car même cette innocente petite bouteille pouvait avoir des choses à lui raconter. Avec les objets, c’était moins intense, mais cela lui était déjà arrivé.
« Monsieur », repris-t-elle après une longue pause, « Qu’est-ce que…enfin…que va-t-il lui arriver ? »Maintenant qu’elle avait parlé, Lénore réalisa qu’elle s’inquiétait véritablement de ce qui allait arriver à son ancienne amie.
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeVen 12 Fév 2010 - 21:31

«  La vie apprend à savoir pardonner, à tout pardonner. »
Paul Toupin, Extrait de La nouvelle inquisition

Le professeur lisait en elle comme dans un livre. Elle pensait qu'elle était Judas. Mais sur quel critére se base-t-elle , Elle n'a fait que dénoncer quelque chose qui pourrait bien se révéler néfaste pour l'institut. En tout cas, le professeur ne la prend pas pour une personne qui trahit facilement. Il voyait très bien qu'elle y avait penser pendant pas mal de temps avant de venir le voir. Même si le silence était de la partie et malgré le fait que le professeur ne l'observe pas, il savait tout ce qu'il voulait savoir et il est aller le chercher à la source même : L'esprit de la jeune fille. C'est toujours de cette manière qu'il sait si quelqu'un lui ment ou non. Le seul qui est réussi à l'éviter, c'est son ami-ennemi : Erik Lehnsherr plus connu sous le nom de Magnéto... Malheureusement, charles ne sait pas comment mais cela ne l'étonne pas le moins du moins. Il est le seul à connaître Charles. Du moins réellement et depuis, il ne se montre jamais sous son vrai visage. Même face à l'adversité. Ce fait à changé beaucoup de chose pour ce mutant qui ne semble pas si perturbé que cela. Pourtant il existe une expression qui signale qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Et bien, il faut l'appliquer à Xavier. Lorsqu'il posa sa première question, il savait qu'elle allait être surprise mais c'était peut-être un peu le but de celle-ci. La réponse était déjà connue du professeur et son affirmation fut sourire temporairement le directeur et fondateur des lieux. Personne ne pouvait le tromper. Même pas le phénix qui était pourtant connu pour être plus puissant que Xavier. En télékinésie peut-être mais en télépathie, c'est encore à prouver.

Après le court regard, il savait qu'elle tenait à son amie et Xavier savait ce qu'il allait faire. Ayant une promesse à tenir, cela restera entre eux deux. Ce qui à été dit dans ce bureau entre Lenore et lui resteront entre ces murs. De cette manière, elle n'aura rien à craindre pour son amie et il n'y aura pas de répercussion sur elle. Déjà qu'elle n'est pas bien avec elle-même, ce n'est pas le moment de lui créer plus d'ennuis. Mais une chose est sûre, elle a encore beaucoup de travail sur elle-même. Mais en cet instant, elle avait fait un très gros effort et Xavier pouvait être fière d'elle. Elle avait réfléchit à la solution avant de venir en parler. C'est exactement la réaction qu'il recherche parmi ces X-men. Même si certains d'entre eux sont encore très impulsifs. Mais cela n'a plus vraiment d'importance. C'est alors qu'elle le remercie. Le professeur reprend sa place derrière son bureau. La chaise bougeait parce qu'il le voulait. Se replaçant derrière son bureau, il ouvre sa bouteille comme tout être humain. C'est un geste qui est devenu une habitude pour lui. Buvant quelques gorgées d'eau, il referme la bouteille pour la poser à côté de la pile de documents qui n'attendait qu'une chose : le lecture et la validation du directeur. Mais ce n'était pas l'heure de classer des documents qu'ils soient importants ou non. Il remarque que la jeune fille avait les yeux baissés. Elle n'avait pas à avoir honte de ce qu'elle disait. Mais elle était encore jeune et on fait beaucoup de choses dont on ne se rend pas compte que l'utilité ou l'inutilité... Mais lorsqu'on est jeune, beaucoup de choses nous passent sous le nez... Observant avec calme, la jeune fille, le professeur reprend la parole avec une sérénité désarmante.


« - Je t'en prie, Lénore ! »

Il avait prit la parole mais il était surtout là comme soutien. Aux yeux de ce directeur responsable, le bien-être de ces élèves était le plus important. Ce n'était pas pour rien s'il refuse que l'on s'occupe de la gestion de son école à sa place. Il est sévère sur certains points mais pour les élèves, il est toujours disponible. Même pour les autres. S'il le veut vraiment, il est le plus disponible pour tous et toutes. Ce professeur ,aux allures de people, est quelqu'un de très présent et qui est toujours là lorsqu'on a besoin de lui. C'est son école après tout et puis cet homme a toujours su s'organiser correctement et ceux depuis le début. Entre son rôle de professeur imminent, les X-mens et l'institut, autant dire qu'il ne manque pas de ressources... Et pour son âge, on pourrait se demander d'où il tire toute cette énergie mais cela restera un secret pour tous.

C'est alors qu'elle lui demande ce qui va arriver à son amie. Le professeur l'écoute et il ne dit rien sur le coup. Quelques secondes passent et ces quelques secondes lui permit de réfléchir à ce qu'il allait faire. Et il savait. Posant ces yeux sur elle, il prend la parole


« - Il ne lui arrivera rien. Je vais la surveiller et si vraiment elle va jusque là alors j'agirais en conséquence. Mais en attendant, ton amie n'a rien à craindre... »
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeSam 27 Fév 2010 - 11:19

Cet homme était profondément rassurant, et cela malgré l’énorme pouvoir qui émanait de lui. Lénore avait maintenant compris pourquoi c’était lui qui dirigeait cette école, et personne d’autre. Il aurait pu lui raconter que les souris venaient de mars – sans doute que Lénore y aurait cru. Le Professeur s’empara à son tour d’une bouteille d’eau et laissa le silence se tirer en longueur, avant de balayer les remerciements de la jeune fille d’un simple « je t’en prie, Lénore », comme si le but de son existence consistait à écouter les doléances de ses élèves toute la journée, sept jours par semaine.
Lénore se demandait si beaucoup d’élèves venaient voir cet homme, et s’il leur faisait face avec autant de patience et de compréhension dont il avait fait preuve pour elle. Certes, ce qu’elle avait eu à dire allait au-delà du simple problème en cours ou de difficultés d’adaptation, mais Lénore était certaine que le Professeur aurait même pris le temps d’écouter une gamine qui avait perdu son ours en peluche.

Etrangement, Lénore se sentait mieux, maintenant qu’elle avait livré son secret à quelqu’un. Peut-être aurait-elle dû aller voir le Professeur bien plus tôt – c’est du moins ce que Lénore réalisait maintenant – mais elle avait attendu d’en arriver à une point extrême pour y aller. Après tout, elle n’avait pas pu savoir que le Professeur réagirait comme cela. Il aurait très bien pu s’énerver, la punir et faire immédiatement venir Roween, afin de prouver les accusations de son élève en mettant les deux filles face à face. Heureusement, rien de tout cela n’avait été le cas.
C’est à ce moment que Lénore réalisa à quel point elle était épuisée. Sans son secret à porter, elle se sentait presque vide, malgré tout le soulagement. Qu’allait-il arriver à Roween, maintenant que Lénore avait livré son secret ? A cela aussi, le Professeur avait une réponse rassurante :

« - Il ne lui arrivera rien. » Malgré elle, Lénore poussa un soupire de soulagement. « Je vais la surveiller et si vraiment elle va jusque là alors j'agirais en conséquence. Mais en attendant, ton amie n'a rien à craindre... »
Il lui accordait une nouvelle chance. Lénore en croyait à peine ses oreilles. C’était bien la première fois qu’elle voyait un Professeur accorder une seconde chance à une élève, en effaçant simplement le tableau chargé de son passé pour lui accorder un nouveau d’épart dans la vie.
…Mais, après tout, est-ce qu’il n’en avait pas été de même pour elle ? Plusieurs mois avaient passés depuis qu’elle était arrivée ici, et personne lui avait demandé des comptes sur ce qu’elle était, sur d’où elle venait et ce qu’elle avait fait de mal avant d’arriver ici. Peut-être que, après tout, Roween méritait le même trainement.

Lénore posa sa bouteille et se leva. La tête lui tournait, comme si le lourd fardeau qu’elle avait finalement déchargé avait été matériel. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire et comment elle allait réagir si le chemin de Roween croisait à nouveau le sien, mais, pour le moment, elle ne s’en préoccupa pas, car le pas qu’elle venait de faire avait été la partie la plus difficile. Après tout, l’Institut était suffisamment grand pour éviter celle qu’elle venait de trahir.
« Merci d’avoir pris le temps de m’écouter, Monsieur », remercia finalement Lénore et esquissa le geste de tendre la main, avant de se rétracter soudainement. Non qu’elle n’ait pas envie de serrer la main de cet homme, bien au contraire, mais elle sentait à quel point cela pouvait s’avérer dangereux pour elle, même avec ses gants.
« Merci », répéta-t-elle d’un air coupable, joignant ses mains derrière son dos et baissant les yeux.
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeDim 28 Mar 2010 - 12:00

L'imminent professeur se tenait toujours correctement. D'ailleurs, pour ceux qu'il le remarque, il est toujours habillé en costume et cravate manifestant une certaine classe. Mais ce n'est qu'un détail sur ce professeur. Au fil du temps, il avait apprit à se montrer rassurant en tout circonstance et c'est bien là-dessus qu'il mettait un point d'honneur avec ces élèves. Son rôle était avant tout d'observer et d'écouter des élèves qui sont différents des humains. Même lui très jeune, c'est rapidement rendu compte qu'il n'était pas comme les autres. Contrairement à d'autres personnes, ces dons lui ont servit et personne ne savait ce qu'il était réellement. Par conséquent, il ne sait pas vraiment ce qu'est d'être reclus mais il en a une vague idée. Ce n'est pas un hasard si cette école à été construite par ces soins. Il est plus clairvoyant que la majorité des personne qui hantent la planète Terre. Peut-être que sa télépathie y est pour quelque chose... Il ne le sait pas

Il repose la bouteille après avoir bu de l'eau. Toute cette discussion lui avait donner soif à lui aussi. Bon d'accord, il avait fait qu'écouter la jeune femme dans la pièce mais le simple fait de fouiller à la source lui consommait de l'énergie. Par conséquent, en tant qu'être humain, il doit manger et boire comme tout le monde. C'est vrai qu'il est âgé mais il est encore en pleine forme pour son âge. Il a déjà plus de quatre-vingt années de vie derrière lui. Il a vu beaucoup de choses et il a connu la guerre comme le nazisme. Bref, l'époque à vite évolué et changer. Le professeur savait qu'elle se sentait fatiguée mais cela est tout à fait logique. Donner des calmants à quelqu'un et vous réaliserait très tôt que ce sont ces nerfs qui le maintienne debout. Là, c'est le même principe. Quelqu'un qui porte un secret lourd se sentira fatiguée après s'être poser beaucoup de question et en avoir parler à quelqu'un de confiant.

Et oui, le si célèbre professeur est très conciliant. Il pardonne assez facilement mais il surveille dans l'ombre. C'est ainsi qu'il agit d'instinct. Cela provient de sa méfiance naturelle. Et oui, il se cache un peu sous un masque car même si pour la grande majorité des gens il n'a pas de défaut, il est un être humain qui reste un vrai mystère vu que personne ne le connait réellement. Même pas sa première élève. La seule personne qui le connait c'est Magnéto et aujourd'hui, cela joue contre lui. Mais peu importe, pour le moment tout est calme et heureusement. Les derniers temps furent durs pour l'institut. L'enlèvement d'une élève, la disparition de membre de son équipe. Bref, il en prend pas mal sur le coup. Mais comme à chaque fois, il se relève encore plus fort et contrecarre les plans lancés contre lui.

Le papy roulette avait donner des chances à tous ceux qui sont ici. Après tout, cette institut serait en quelque sorte, l'école de la chance pour les mutants. La grande majorité d'entre eux ont été exclus par les autres et ils ont eu des ennuis mais depuis leur arrivée ici, ils sont calmes et murissent comme n'importe qui. Il ne faut pas rejeter les mutants, il suffit de leur donner quelque chose pour qu'il fasse comme tout les êtres humains : s 'épanouir. Mais c'est là qu'entre le désaccord entre le gouvernement des États-Unis et Xavier. Le gouvernement à peur que les mutants s'en prennent à leur enfant. En y réfléchissant bien, cela est parfaitement fondé. Il suffit de voir comment se comporte certains mutants.

Puis la jeune fille la remercie et cela fit apparaitre un léger sourire sur le visage de ce professeur si particulier. Puis il vit son geste qu'elle rétracte rapidement. De quoi avait-elle peur ? Il ne sait pas trop ? Peut-être que cela avait un lien avec son don ? Possible. Mais pour le moment, il ne peut pas l'obliger à faire des choses qu'elle ne veut pas. Elle avait l'air coupable sur l'instant. Le sourire du professeur disparait et laisse place à une neutralité qui à toujours été présent. Mais cette neutralité est plutôt calme et sereine. Puis il pose son coude sur le bureau et il pose son menton dessus.


« - C'est normal, Lénore. Souhaite-tu parler d'autre chose ? »
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MessageSujet: Re: Pour une seule parole de vous   Pour une seule parole de vous Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 18:28

Lénore craignait une réaction vexée, voir fâchée du professeur, mais il n’en était rien. Xavier se contenta de ne rien dire et de faire comme si de rien était. Lénore, sans pouvoir le dire, lui en était très reconnaissante. Elle ne pouvait pas lui serrer la main, et cela même si elle le voulait. Vu la puissance qu’il dégageait, cela était beaucoup trop dangereux pour elle. Lénore craignait que, malgré la protection de ses gants, elle allait encore voir des choses qu’elle ne voulait pas, et elle était sure que cet homme était une personne d’expérience…pour le meilleur, mais également pour le pire.

Or, après ce qu’elle avait pu apprendre du passé de Roween, Lénore n’avait pas envie de reconduire l’expérience. Son petit voyage dans le passé de celle qui avait presque été son amie l’avait éloigné une bonne fois pour toutes de Roween, et Lénore n’avait pas envie de devoir raser les murs de peur de croiser le professeur. Xavier la fascinait, et elle ne voulait pas que cela change en découvrant quelque chose qui la dérangeait ou, pire encore, qui lui faisait peur. En ce moment, le professeur représentait pour elle tout ce qu’elle avait espéré trouver en ce lieu : de la tolérance, de l’écoute, de la compréhension…et elle ne supporterait pas qu’il en soit autrement.

Durant l’espace d’une seconde, Lénore crut voir apparaître un léger sourire sur le visage du professeur. Le temps de cligner des yeux, son sourire avait déjà fait place à sa neutralité habituelle. Le menton posé dans sa main, il regarda la jeune fille, qui prit grand soin de ne plus croiser son regard magnétique trop longtemps.
« - C'est normal, Lénore. Souhaites-tu parler d'autre chose ? »

« Non Monsieur », répondit la jeune fille avec soulagement, consciente qu’elle n’avait heureusement pas d’autres noirs secrets de ses camarades à révéler au grand jour. D’ailleurs, elle se doutait qu’un nouvel effort dans ce genre aurait été un peu trop pour elle, surtout en une seule journée. D’ailleurs, Lénore s’était jurée de ne plus recommencer…
« Non…c’était tout. Merci de m’avoir écouté, Monsieur. »

Lénore se leva, passa ses mains gantées sur les plis de sa jupe et espérait en secret que les choses allaient maintenant se normaliser, étant donné qu’un énorme poids venait d’être ôté de ses épaules. Peut-être parviendrait-elle à nouveau à avaler plus que quelques bouchées et qu’elle pourrait à nouveau dormir une nuit complète sans se réveiller toutes les heures, après avoir vu tomber l’inconnue dans le vide encore et encore.
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